Accueil Blog Page 136

[Vidéo] Optimiser son budget santé aux USA : bien choisir son assurance santé

0

Pour les expatriés, le choix d’une solution d’assurance santé peut être un vrai casse-tête.

Nous vous donnions rendez-vous en ligne le 28 novembre 2023 pour un webinaire dédié à l’assurance santé aux États-Unis, en compagnie de trois experts.

Bénéficiez de leurs explications pour bien comprendre le fonctionnement du système de santé aux États-Unis, et de leurs conseils pour optimiser les coûts de votre protection santé.

Nous avons abordé les spécificités du marché américain, les différents types de couvertures santé proposés, ainsi que le lexique de l’assurance santé américaine (notions de “market place”, “deductibles”, “co-payment”, “co-insurance” et “out of pocket”).

Nous avons également parlé de la CFE (Caisse des Français de l’Etranger) et de son fonctionnement.

Le but est de vous aider à vous orienter sur les choix importants à effectuer lors de la sélection de la solution d’assurance santé à privilégier, selon votre situation personnelle, tout en prenant en compte la réglementation en vigueur, les obligations spécifiques et le coût de l’assurance santé.

Visionnez le replay du webinaire ci-dessous ou directement sur YouTube

Contactez Agora Expat
[email protected]
? FR : +33 (0)9 77 21 99 60 // USA : +1 (347) 491-4190
www.agoraexpat.com
? Demandez à être rappelé·e

Agate, le nouveau centre de formation pour les enseignants en contexte multilingue

Pédagogie inversée, intelligence artificielle… Le paysage éducatif mondial est en constante évolution, créant un besoin d’accompagnement pour les enseignants. Forte de ce constat, Emilie Nolf a lancé en janvier 2023 Agate, un centre de formation en français pour les enseignants en contexte multilingue. « Ils ont besoin d’être accompagnés, et de réfléchir avec d’autres enseignants qui rencontrent des difficultés similaires dans leurs classes, que ce soit l’acquisition de la langue orale ou l’apprentissage de la lecture », explique la fondatrice du centre.

Accompagnement individuel ou en groupe

Avec plus de vingt ans d’expérience dans l’enseignement et la formation, l’idée de créer Agate s’est imposée comme une évidence pour Emilie Nolf. Installée depuis 2017 dans la région de San Francisco, elle était, avant son déménagement, directrice d’une école à Lyon, et dispensait des formations en France. « Quand je suis partie aux États-Unis, je ne pensais pas pouvoir continuer mon activité de formatrice. Or, j’ai tout de suite reçu beaucoup de requêtes pour accompagner les enseignants, mais au départ, je n’avais pas forcément les compétences dans le bilinguisme ou dans les neurodivergences. Avec Agate, les enseignants ont accès à des spécialistes de l’éducation inclusive, des neurosciences, du bilinguisme. »

Émilie Nolf, fondatrice du centre de formation Agate destiné aux enseignants francophones. © Agate

Agate propose des formations individuelles en ligne et en personne, et travaille également avec des écoles pour établir un accompagnement sur mesure pour un groupe d’enseignants. « Nous offrons quatre catégories de formation : devenir enseignant pour les personnes en reconversion, être accompagné pour les enseignants qui arrivent dans un pays étranger, développer ses compétences et enfin encadrer une équipe pédagogique. »

Partager les problèmes et les solutions

Agate ancre ses formations dans des cas très concrets. Une analyse de la pratique sert généralement de point de départ : les enseignants partagent leur expérience, évoquent les problèmes auxquels ils sont confrontés pour réfléchir avec les formateurs et d’autres enseignants à de possibles solutions. « Ils peuvent ainsi se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls face à leurs problèmes. Par ailleurs, on leur demande de mettre ces solutions en pratique entre deux séances, ou d’effectuer par exemple une sélection de livres jeunesse et d’écrire la trame d’étude de l’un d’entre eux que l’on retravaille ensemble en fonction de leur pratique en classe. »

Depuis le lancement d’Agate début 2023, plus de 200 enseignants issus de 80 structures éducatives (écoles, alliances, associations…) ont suivi une formation, ce qui représente environ 5.000 heures, bénéficiant à plus de 6.000 élèves. « Nous avons un très bon retour des enseignants qui ont suivi ces formations, tant sur le partage de connaissances et la collaboration que l’impact dans la classe. Nos formations sont d’ailleurs quasiment pleines jusqu’en avril 2024, et nous créons constamment de nouvelles offres selon les demandes. »

Parc national de Canyonlands: La vallée infinie de mesas et canyons

Le parc national de Canyonlands est une région à part entière. Le plus grand parc national de l’Utah, plus de 130 hectares de désert dans le plateau du Colorado qui abrite le confluent de la Green River et du Colorado. C’est là où ces deux fleuves mythiques se rejoignent sculptant sur leur chemin canyons vertigineux et mesas sans fin. Prenons aussi une grosse touche d’érosion qui est venue grappiller les roches les plus friables et vous comprendrez, qu’à ces plateaux et canyons, s’ajoutent des cheminées de fées bariolées qu’on pourrait presque croire venues tout droit de Bryce National Park.

Mais n’imaginez pas tourner la tête et voir d’un côté des canyons, d’un autre des colonnes rocheuses effilées. Le parc est non seulement immense mais aussi cloisonné par les fleuves (et leurs affluents) qui le façonnent. Il faut compter une longue route pour rejoindre les différentes parties de Canyonlands, quand bien même elles sont accessibles ! 

Point de vue parc national de Canyonlands

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année.

➤  Entrée 30 US$ par véhicule.

➤  Toutes les informations sur le site du parc national.

 

Balade Point de vue Island in the Sky

Ce que le parc national de Canyonlands a de spécial

La seule façon de prendre réellement la mesure de cet infini désert aux formations accidentées est peut-être encore de le survoler. D’en haut, on peut observer les plateaux d’Island in the Sky qui surmontent le cœur du parc et sa vallée de canyons à perte de vue (c’est ici que le nom d’île dans le ciel prend tout son sens). C’est aussi d’en haut que l’on peut voir s’ériger les murailles d’aiguilles rocheuses ciselées de The Needles. On y comprend comment ces différentes régions épousent et s’agencent dans les méandres de la Green River et du Colorado. On devine le dédalle de canyons inaccessibles de The Maze sans pouvoir vraiment situer la quatrième partie du parc d’Horseshoe Canyon avec sa collection d’art rupestre en dehors des limites du parc national, de l’autre côté du Glen Canyon Recration Area.

Dans l’ombre de Arches

C’est probablement en raison de cet isolement et de cette difficulté à embrasser d’un coup d’œil son infinité que la préservation de cette région a pris autant de temps. D’abord comme monument national en 1961, puis comme parc national en 1964. Il faut dire qu’on est dans un coin où les prouesses de la nature ne sont pas une denrée rare : « Castle Valley », La Sal Mountains et Arches se trouvent tout près de là, dans cette même région de Moab. C’est d’ailleurs grâce à Arches que Canyonlands est sorti de l’anonymat. Le gérant du monument national d’Arches, Bates Wilson, ayant eu l’occasion de pousser jusque-là et de découvrir la pépite cachée à quelques miles de son parc, a commencé à lancer l’idée de l’établissement d’un parc national. Mais il fallut attendre quelques années de plus pour que le secrétaire de l’Intérieur, Stewart Udall, vole au-dessus du parc (en 1961) et réalise l’enjeu de cette proposition. Ironie du sort, Canyonlands est finalement devenu un parc national 5 ans après Arches.

Un parc très étendu

Aux voyageurs qui rêvent de paysages désertiques loin des foules, de décor de Far West jusqu’au bout des buissons arides et des fers à cheval du Colorado, qui veulent deviner les planques où se sont peut-être cachés Butch Cassidy et sa bande d’hors-la-loi ou bien scrutent les rochers pour apercevoir les troupeaux de mouflons, le parc national de Canyonlands offre tout cela. Mais non sans effort. Il faudra rejoindre les parties les plus reculées via de longues routes, des pistes ou de la marche pour s’enfoncer dans le cœur du parc. Sans aller si loin, les petites balades et nombreux points de vue d’Island in the Sky permettent déjà de contempler la vallée de canyons qui se déroule à l’infini. Du haut de ces promontoires, on perd la notion d’espace. La perspective n’existe plus et aucune échelle n’est là pour nous permettre de réaliser l’étendue du spectacle qui se joue devant nos yeux. Dans leur singularité, chacune des visites du parc est vraiment spéciale. Tant mieux, car il est très difficile d’accéder aux quatre parties du parc en une seule visite et il faudra probablement faire un choix !

The Needles Canyonlands

Comment rejoindre le parc ?

Il vous faudra obligatoirement une voiture pour circuler dans le parc national de Canyonlands, voire un 4×4 pour de nombreuses parties du parc qui sont accessibles uniquement par des pistes non bétonnées. Les différentes parties du parc sont très éloignées les unes des autres, il est donc impossible de visiter plusieurs secteurs en une journée.

Arriver en avion

Si vous pensez arriver en avion puis louer une voiture, l’aéroport international le plus proche est celui de Salt Lake City à 4h de route de là. Celui de Denver se trouve à 6h de route. L’aéroport régional de Grand Junction est, quant à lui, à 1h50 de route du parc national de Canyonlands.

Le train ou le bus

Grand Junction est aussi une option si vous voulez arriver en train (via l’Amtrak) ou en bus avec la compagnie Greyhound). De là, vous pourrez louer une voiture pour rejoindre le parc national de Canyonlands.

Les différentes parties accessibles 

  • Island in the Sky. La partie la plus au nord et la plus proche de Moab (à 1h de là) est Island in the Sky. On la rejoint et circule dedans facilement avec une voiture classique. Comptez une grosse heure (aller/retour) pour vous rendre dans les différentes zones de ce secteur depuis le visitor center.
  • The Needles. Cette zone se trouve au sud du parc national de Canyonlands. Il faut 1h30 depuis Moab pour rejoindre The Needles. La partie accessible entre le visitor center et Big Spring Canyon Overlook (la partie aménagée la plus éloignée) se parcourt en 15min de voiture. La zone accessible par la route est donc assez réduite ici. Un 4×4 est ensuite nécessaire pour accéder au back country via une des nombreuses pistes. Une autre partie de cette zone est le point de vue The Needles Overlook qui offre une vue panoramique à perte de vue sur l’ensemble du parc, une zone très isolée et sans issue.
  • The Maze. Cette partie à l’ouest du parc national de Canyonlands est uniquement accessible avec un 4×4, c’est une zone difficile d’accès, elle est plutôt réservée aux visites plus sportives à bord d’un véhicule adapté.
  • Horseshoe Canyon. Entre Capitol Reef National Park et Glen Canyon National Recreation, cet îlot du parc national en dehors de ses limites est accessible depuis la bourgade de Hanksville via une longue piste de 30 miles qu’il est conseillé d’emprunter avec un 4×4 (même si, en théorie, la route peut être praticable avec une voiture classique par beau temps).

Le 4×4 dans le parc

Une information est très souvent négligée quand on parle de 4×4 dans les parcs nationaux, la plupart des agences de location ne vous couvrent pas les pistes, s’il vous arrive un pépin sur une route non pavée cela sera à vos frais, ayez-le en tête.

Une grande partie du parc national de Canyonlands est uniquement accessible en 4×4, vous trouverez de nombreuses informations précises à ce sujet sur le site du parc national.

Piste 4x4 Canyonlands

À quelle saison visiter Canyonlands ?

Comme souvent dans cette région, l’automne et le printemps sont les saisons idéales pour visiter le parc national de Canyonlands. L’été, les températures y sont très élevées avec quasi aucune ombre. L’hiver, le décor du parc sublimé par la neige a quelque chose de magique. Cela peut donc être une visite à considérer mais il faudra bien vérifier les conditions d’accès en temps réel selon la météo.

Vallée Canyonlands

Où se loger et se restaurer dans le parc ?

Où dormir dans le parc national de Canyonlands

Il n’est possible de dormir dans le parc national de Canyonlands  qu’en camping, le parc ne possède aucun hôtel. Les deux campings aménagés se trouvent au niveau d’Island in the Sky et The Needles. Il s’agit de campings sans eau, sur la base du premier arrivé premier servi (quelques réservations et l’accès à l’eau potable sont disponibles à The Needles selon la saison). Le camping en itinérance est autorisé à condition de demander un permis auprès des rangers du parc.

Pour se loger en dehors du parc, Moab est une bonne option pour la partie d’Island in the Sky et Monticello propose quelques options pour rayonner sur The Needles. Hanksville offre aussi quelques hôtels et motels pour rejoindre Horseshoe Canyon et The Maze.

Où manger dans le parc national de Canyonlands

Vous trouverez des restaurants au niveau de Moab, Monticello et Hanksville, parfois quelques options sur la route entre ces différentes villes mais aucune option de restauration dans le parc national. Pensez donc à prévoir votre pique-nique.

Confluence Overlook Canyonlands

Que voir et que faire à Canyonlands ?

Une visite des différentes parties du parc national de Canyonlands demande du temps et un véhicule adapté (pour de nombreuses zones du parc). Mais même avec une voiture classique et en une journée, il est possible de profiter de quelques balades et de magnifiques points de vue sur le plateau du Colorado. Préférablement, depuis la partie d’Island in the Sky, la plus proche de Moab et la plus accessible. Voici quelques visites à considérer en priorité dans ce secteur pour observer les méandres du Colorado et de la Green River tout en prenant la mesure de l’infinité des canyons et mesas formés par ces deux fleuves mythiques. Ici, on se sent infiniment petit et on perd toute notion de grandeur, c’est un autre espace spatio-temporel qui semble se dérouler sous nos pieds.

Island in the Sky

  • Shafter Canyon Overlook, un point de vue qui surplombe la piste du même nom juste à l’entrée du parc.
  • Mesa Arch, l’ultra photogénique arche qui dévoile en arrière-plan la vallée infinie de canyons se trouve à la bifurcation de la partie sud et de la partie ouest du parc.
  • Green River Overlook, non loin de la bifurcation, un point de vue sur les méandres de la Green River à ne pas manquer.
  • Aztec Butte, une balade d’1h30 conduit à des ruines de greniers amérindiens.
  • Partie sud: ne manquez par Buck Canyon Overlook avec les La Sal Mountains en fond et le Grand View Point Overlook.
  • Partie ouest : à l’extrémité de ce secteur, la balade d’1h30 d’Upheaval Dome offre un décor de cratère entouré de badlands colorées.

The Needles

Si vous préférez une expérience hors des sentiers battus, vous pouvez directement pousser jusqu’à The Needles en sachant que le décor y est bien différent. C’est l’autre côté du tableau, là où les formations rocheuses s’enfoncent dans les plaines sauvages, là où coulent Colorado et Green River mais aussi là où se dressent les formations rocheuses en forme d’aiguilles qui ont donné leur nom au secteur. Vous pourrez soit aller directement à The Needles Overlook, soit vous enfoncer un peu plus dans le parc dans la zone principale. Prévoyez alors un arrêt au visitor center et les visites suivantes :

  • Le long de la route UT-211, vous pourrez observer de beaux pétroglyphes au niveau de Newspaper Rock State Historic Monument et les grottes de Cave Springs (balade de 45min).
  • Spring Canyon, cette zone offre de jolies balades avec vue sur la vallée de canyons (dont Sliderock Trail) et des panoramas sur de larges colonnes rocheuses comme Big Spring Canyon Overlook. Ne manquez pas la longue randonnée (5h) vers Confleunce Overlook Trail où l’on peut donc voir le photogénique confluent du Colorado et de la Green River.
  • The Needles, pour voir les fameuses aiguilles rocheuses, il faudra rejoindre l’extrémité sud du secteur et prévoir de plus longues randonnées (4h-5h) comme la Chesler Park Loop Trail, magnifique balade au pied des aiguilles qui passe aussi par un slot canyon ou Devils Kitchen Trail, autre balade pour voir les formations colorées de près.
  • Squaw Flat & Lost Canyon, une autre belle randonnée (d’environ 4h) au milieu de belles formations rocheuses.
  • Needles Overlook, cette zone isolée du secteur The Needles, se situe dans une impasse, vous pourrez y profiter des points de vue spectaculaires sur l’ensemble du parc national de Canyonlands.

The Maze

Si vous avez le temps et un véhicule adapté, pourquoi pas vous enfoncer dans le dédale rocheux de The Maze – à la condition uniquement d’être parfaitement renseigné et équipé. On s’enfonce alors dans un back country accidenté et désertique.

Horseshoe Canyon

C’est au bout d’une très longue piste de près de 30 miles que vous accéderez à des pétroglyphes et des collections rupestres uniques en leur genre. Il est fortement conseillé d’y aller en 4×4 et d’avoir pris toutes les informations pour accéder au site dans un des visitor centers, en amont. Il est difficile de ne visiter que cette partie du parc étant donné qu’on ne trouve aucun visitor center à proximité.

Activités dans le parc

Une autre façon de découvrir le parc est à travers une sortie en rafting, à cheval ou à vélo. Vous trouverez toutes les activités et  compagnies qui proposent des tours au sein du parc national sur le site de NPS.

Mesa Arch Canyonlands

Conseils pour une expérience authentique

Observer les étoiles depuis le parc national de Canyonlands est une façon bien spéciale de profiter du désert du plateau du Colorado. C’est l’un des endroits les plus sombres du pays qui offre des conditions idéales pour l’observation des étoiles. Avec des jumelles, on pourrait même parfois voir l’anneau de Saturne. Pour faire du stargazing (observation des étoiles), vous pouvez le faire de façon libre. Pensez à prendre une carte du ciel étoilé pour repérer les constellations, la voie lactée… Remplacez vos lampes frontales et autres sources lumineuses par une lumière rouge (moins agressive) et prenez le temps car il vous faudra bien une demi-heure pour habituer vos yeux à l’obscurité et être dans les meilleures conditions pour profiter du spectacle qui s’offre à vous.

Pour faire du stargazing (observation des étoiles), vous pouvez le faire de façon libre. Pensez à prendre une carte du ciel étoilé pour repérer les constellations, la voie lactée… Remplacez vos lampes frontales et autres sources lumineuses par une lumière rouge (moins agressive) et prenez le temps car il vous faudra bien une demi-heure pour habituer vos yeux à l’obscurité et être dans les meilleures conditions pour profiter du spectacle qui s’offre à vous. En été, il est possible d’assister à une session guidée par les rangers du parc, plus d’informations sur le site du parc national.

Stargazing Canyonlands

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter Canyonlands ?

    Non. Il suffit de s’acquitter des 30$ d’entrée.

  • Peut-on visiter le parc à la journée ?

    Oui, si on ne visite que la partie principale d’Island in the Sky, il faut compter une demi-journée plus le temps de route pour visiter chaque partie du parc national.

  • Peut-on dormir dans le parc ?

    Uniquement en camping au niveau d’Island in the Sky et The Needles.

  • Peut-on visiter le parc en hiver ?

    Oui, mais en restant vigilant aux conditions de circulation et à la fermeture possible de certaines routes.

Island in the Sky

Laurence de Valmy expose ses «Posts» à l’Artspace Warehouse de Los Angeles

L’autoportrait au chapeau de paille de Van Gogh; Le Baiser de Gustav Klimt; Marilyn Monroe par Andy Warhol… Ces œuvres ultra-célèbres qui imprègnent notre rétine, l’artiste française Laurence de Valmy en a fait des posts Instagram, afin de communiquer leur histoire -parfois méconnue- à l’ère des réseaux sociaux. 

Du samedi 28 octobre au vendredi 1er décembre, six toiles de sa série « Post » seront présentées à l’Artspace Warehouse de Los Angeles, à West Hollywood, dans le cadre de l’exposition Color Pop. Ses œuvres côtoieront celles de cinq artistes internationaux inspirés par le Pop Art : Billy Criswell, Desireé Gaskin (Dez), Nayla Kai Saroufim, Khoury et Marc Raphael. Le vernissage aura lieu le samedi 28 octobre de 4pm à 6pm.

C’est en 2016 que Laurence de Valmy s’est lancée dans cette vaste série. « Ces toiles revisitent l’histoire de l’art, qui me passionne, en connectant des grandes œuvres d’artistes avec l’esthétique d’Instagram. Je reproduis ces peintures à l’acrylique, en les composant comme un post Instagram, et je rédige des commentaires à partir de faits réels pour expliquer leur histoire », raconte l’artiste.

Laurence de Valmy a fait de sa passion pour la peinture une profession depuis son arrivée aux États-Unis, en 2015. Elle vit aujourd’hui à San Diego, où elle dirige les affaires culturelles de l’Alliance française, en plus de son travail d’artiste. Dernier projet en date : une série qui interroge la représentation des filles et des femmes dans l’univers Pokémon ! Son travail est diffusé par plusieurs galeries, à New-York, Los Angeles, au Royaume-Uni et en France.

Publié le 22 octobre 2023. Mis à jour le 28 novembre 2023.

Bientôt un vol direct entre San Antonio et Paris?

Décoller de Paris le matin, assister à un match de Wemby le soir, et être de retour dès le lendemain chez soi : il faudrait aujourd’hui un petit périple pour réaliser cela. Demain, ce sera peut-être extrêmement simple. Notamment boosté par l’arrivée de Victor Wembanyama dans le Texas, San Antonio réfléchit, selon nos informations, à ouvrir une ligne directe entre son aéroport et Paris. « L’équipe de développement aérien de notre aéroport s’efforce constamment d’attirer un service international. La France est une destination merveilleuse pour les loisirs et les affaires », confirme à demi-mots José Luis Garcia, responsable des affaires internationales et du protocole de l’aéroport.

Liaison avec Francfort en mai

La capitale française est en concurrence avec Londres pour l’ouverture de cette nouvelle liaison États-Unis – Europe. La différence se fera sur les conditions financières qu’offriront chacune de ces destinations. Au-delà de « Wemby », c’est surtout pour développer son économie renaissante que San Antonio tente d’établir des ponts avec le Vieux Continent. La métropole a d’ailleurs conclu un premier partenariat pour un vol direct avec l’Europe : ce sera vers Francfort, souvent considérée comme la capitale économique de l’Allemagne, dès le mois de mai 2024.

San Antonio essaie ainsi de se démarquer et d’exister face à ses deux voisins imposants, Dallas et Houston, qui possèdent d’ailleurs chacun déjà leur liaison directe vers Paris (avec Air France pour Houston et American Airlines pour Dallas). Pourtant 7e en nombre d’habitants des États-Unis, San Antonio figure bien plus loin (23e) au classement économique.

Relation «étroite» avec la France

La ville du sud du Texas entend capitaliser dans les prochains mois et les prochaines années sur une dynamique plutôt positive. « Depuis deux ans, San Antonio est classée deuxième en croissance parmi les grandes villes américaines », relève Marc Anderson, le PDG de Visit San Antonio, l’organisme chargé de promouvoir l’image de la ville, notamment à l’international. « La plupart des nouveaux arrivants sont de jeunes professionnels, attirés par le coût de la vie, qui est plus attractif chez nous, mais aussi par les opportunités professionnelles que la ville offre, poursuit-il. Il est plus facile de construire une carrière ici qu’ailleurs. »

San Antonio a ainsi ouvert 12 nouveaux hôtels et 100 restaurants depuis la fin de la pandémie. Et prévoit d’en ouvrir 24 autres dans les deux années à venir. Alors l’arrivée de Victor Wembanyama est une aubaine pour la ville, qui fait à nouveau parler d’elle grâce à ses Spurs, son équipe de basket. Grâce au basketteur français, les télévisions nationales s’arrachent à nouveau les rencontres en prime-time de l’équipe texane. Un coup de pub inespéré pour une métropole surtout connue pour le tourisme autour de Fort Alamo. « Nous avons une relation très étroite avec la France et les Français. Tony Parker a mis San Antonio sur la carte pour les Français. Et avec Wemby, on est très heureux et excité de pouvoir continuer à promouvoir la ville auprès des Français », complète Marc Anderson, qui avec ses équipes a lancé, pour attirer les touristes, des campagnes de communication digitales… en France.

D’où vient la tradition du sapin de Noël du Rockefeller Center?

À New York, le Rockefeller Center figure parmi les lieux emblématiques de la ville. Durant les fêtes de fin d’année, les New-Yorkais et les Américains, mais aussi les touristes du monde entier, convergent vers cet endroit pour s’amuser sur la patinoire éphémère et profiter des illuminations du plus célèbre sapin de Noël des États-Unis. Cet arbre est d’ailleurs devenu une véritable attraction touristique, avec plusieurs dizaines de millions de visiteurs chaque année. Mais de quand date son installation ? Et qui en est à l’origine ? French Morning vous dit tout.

Sapin et salaire

L’apparition du premier sapin remonte à la construction du Rockefeller Center en 1931, en pleine Grande Dépression. À cette époque, les travaux venaient juste de démarrer avec, comme principale main-d’œuvre, des milliers d’ouvriers italiens et irlandais. À l’approche des fêtes de Noël, ceux-ci ont décidé de planter un sapin baumier (balsam fir tree en anglais) de vingt pieds, soit un peu plus de six mètres de hauteur. Pour la décoration, les ouvriers avaient utilisé des guirlandes de papier et de canneberges et quelques ornements.

« Les ouvriers ont installé le premier sapin tout au nord du Rockefeller Center et non pas à son actuel emplacement (30 Rockefeller Plaza, N.D.L.R.). Cet arbre a été planté dans une zone où il n’y avait encore que des gravats. C’est à ce même endroit qu’ont été installées une table et une chaise pour accueillir un contremaître. Les ouvriers y formaient alors une longue file d’attente pour recevoir leur salaire », raconte Daniel Okrent, ancien rédacteur en chef du magazine Life, public editor du New York Times et auteur de Great Fortune : The Epic of Rockefeller Center. Une photo prise à cette époque a immortalisé cet instant.

Une tradition depuis 1933

Si la première apparition du sapin de Noël remonte à 1931, ce n’est qu’à partir de 1933 qu’une célébration officielle a été organisée. À cette date, l’arbre est devenu l’un des symboles de New York à l’approche de Noël. « Pour les New-Yorkais, son importance est due au rôle du Rockefeller Center. Situé au cœur de la ville, dans Midtown, c’est un lieu où tout le monde est amené à passer, précise Daniel Okrent. Pour le reste du pays, il est devenu un symbole grâce à la cérémonie officielle d’illumination qui est retransmise en direct sur NBC et sur NBC Radio avant l’apparition de la télévision ». Quant à la cérémonie officielle, elle a toujours lieu le mercredi d’après-Thanksgiving avec le maire de New York, le P.-D.G. de Tishman Speyer (société propriétaire du Rockefeller Center) et de nombreux invités et célébrités.

Des critères bien précis

Depuis l’instauration de cette tradition new-yorkaise, l’arbre de Noël répond à des critères bien précis. En effet, il est toujours choisi par le jardinier du Rockefeller Center. Erik Pauzé, qui occupe actuellement ce poste, sillonne les pépinières des États de New York, du New Jersey et du Connecticut, pour trouver la perle rare. Ces dernières décennies, le choix s’est toujours porté sur un Norway Spruce (épicéa de Norvège). Il s’ensuit un processus de découpe pour que l’arbre ne dépasse pas les cent pieds, soit environ trente mètres. La hauteur est limitée en raison des problématiques de transport et de l’étroitesse des rues autour du Rockefeller Center. Une fois le sapin arrivé à destination, une grue vient le placer à la verticale, et il est ensuite soutenu par quatre haubans avec une énorme pointe en acier à la base. Pour finir, un échafaudage est érigé afin de permettre l’installation de toutes les décorations.

Cette année, le nouveau sapin ne déroge pas à la règle puisque le jardinier du Rockefeller Center a choisi un épicéa de Norvège venu de la ville de Vestal, dans l’État de New York. D’une hauteur de 80 pieds (24 mètres) et âgé de 80 ans, il affiche un poids de 12 tonnes. Quant à la décoration, elle se compose de 50.000 leds, soit plus de 5 miles (environ 8 kilomètres) de câbles, et d’une étoile Swarovski de 70 pointes, pesant plus de 400 kilogrammes. Mi-janvier, ce gigantesque épicéa sera retiré du Rockefeller Plaza pour être donné à l’ONG américaine Habitat for Humanity. Il sera alors broyé, traité et transformé, afin d’être utilisé pour la construction de maisons.

Et vous, à quel point avez-vous détesté «Napoléon»?

Le réalisateur britannique Ridley Scott (« Blade Runner », « Thelma & Louise », « Gladiator »…) a réussi un bel exploit : transformer une figure historique aussi complexe que Napoléon en personnage fade et sans-relief. C’est, en résumé, le sentiment qu’on a à l’issue de la projection de son « Napoléon », sorti en salles aux États-Unis la semaine dernière, à grand renfort de promotion.

Très attendu, le biopic se veut une biographie romancée de l’empereur déchu, de son émergence dans le chaos de la Révolution française jusqu’à sa mort en exil sur l’île de Sainte-Hélène après la défaite de Waterloo. Il alterne entre deux trames narratives : son histoire d’amour avec Joséphine de Beauharnais, avec qui il essaie désespérément d’avoir un enfant, et ses exploits sur le champ de bataille, à commencer par la reprise de Toulon aux mains des forces britanniques et royalistes en 1793.

Malheureusement, ce choix binaire occulte complètement la richesse du personnage historique controversé, un Corse maîtrisant mal le français qui s’est hissé aux cimes du pouvoir… Au lieu de raconter cette ascension fulgurante, et sa chute, le Napoléon de Ridley Scott, incarné par l’Américain Joaquin Phœnix qu’on a vu plus inspiré, est un homme terne et sans saveur, qui émet des bruits bizarres quand il veut copuler. 

L’héritage oublié de Napoléon

Le film se termine par un bilan humain des batailles de Napoléon, comme si la violence était son unique héritage. Il est indéniable que le despote a ensanglanté l’Europe, rétablissant au passage l’esclavage dans les colonies (aspect totalement absent du film), mais il a aussi façonné la France moderne. On lui doit notamment le baccalauréat, le Code civil ou encore la création des préfets pour structurer le territoire.

En plus de comporter son lot d’inexactitudes historiques, le fait que les personnages sont tous anglophones crée une barrière supplémentaire. Les noms des ministres et généraux entourant Napoléon sont parfois difficiles à saisir, et les « vive la France ! » lancés avec un accent anglais prêtent à sourire. 

La réalisateur dirait qu’il n’avait pas l’intention de faire un documentaire, mais on peut regretter qu’il n’ait pas utilisé son talent et son budget (200 millions de dollars) pour brosser un portrait plus rigoureux de Napoléon… Car s’il y a bien un dirigeant dont la vie n’a pas besoin d’être romancée pour en faire l’objet d’un long-métrage à succès, c’est lui ! 

La critique française plus dure que l’anglo-saxonne

D’autres cinéastes ont beaucoup mieux saisi la complexité du personnage. C’est le cas de Sergei Bondarchuk, réalisateur du formidable « Waterloo », où Rod Steiger incarne avec brio le rôle d’un leader militaire autant admiré qu’irascible et malade lors de cette dernière débâcle face aux armées britanniques et prussiennes.

Certes, tout n’est pas à jeter dans le film de Scott. Certaines scènes sont superbes, comme la bataille d’Austerlitz, une victoire napoléonienne en 1805, et celle de son sacre comme premier empereur des Français à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les costumes aussi valent leur pesant d’or. Mais cela n’est pas assez pour faire oublier le reste. Au bout de vingt minutes, on décroche…

Pour répondre aux vives critiques de la part de la presse française, beaucoup plus dure que les journalistes américains ou britanniques si l’on en croit le New York Times, le réalisateur a dit que « les Français ne s’aim(aient) même pas ». Il a aussi invité ses détracteurs à « s’acheter une vie ». En tout cas, la polémique fait vendre. « Napoléon » a enregistré plus d’un million de dollars au box office le jour de sa sortie en France. Cela ne veut pas dire que tout le monde est ressorti du cinéma conquis…

Brèves new-yorkaises: Premières neiges, coupes budgétaires et Kiss dans le métro

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? New York devra réduire d’un cinquième ses dépenses consacrées aux demandeurs d’asile afin d’éviter un « grave préjudice fiscal », selon le responsable du budget du maire.

? Les locataires des logements sociaux doivent plus de 500 millions de dollars de loyers impayés à la ville.

? Baisse du prix de l’essence et des billets d’avion : Thanksgiving 2023 enregistra-t-il un record de déplacements ? Il semblerait que oui. Côté air, la Transportation Security Administration (TSA) attendait 2,9 millions d’Américains dans les 45.000 avions pour les retours post-Thanksgiving. C’est le plus grand nombre de voyageurs sur une seule journée depuis 20 ans.

De son côté, la MTA rappelle que son service gère près de 4 millions d’entrées au quotidien et que les contrôleurs de trains de banlieue poinçonnent ou scannent environ 450 000 billets… tous les jours.

? Ravinder Sharma a acheté son taxi jaune en 2012. Depuis, il a parcouru, avec son véhicule, près de 885.140 kilomètres.

? Les bibliothèques publiques de New York seront désormais obligées de garder leurs portes fermées le dimanche à la suite des coupes budgétaires annoncées par le maire.

Par ailleurs, les graffitis apposés sur les murs et les statues de la New York Public Library lors des manifestations contre le conflit israélo-palestinienne pourraient coûter jusqu’à 75.000$ à l’institution.

? Près de trois New-Yorkais sur cinq déclarent que leur qualité de vie se dégrade.

?‍♀️Jenny Hoffman, une professeure de physique de 45 ans et ultra-marathonienne, a établi un nouveau record du monde féminin pour la traversée des États-Unis, de San Francisco à New York, en seulement 47 jours.

? Kathy Hochul, la gouverneure de New York, gagne 250.000 dollars par an. C’est beaucoup moins  que de nombreux hauts fonctionnaires de l’État. Le plus haut salaire est celui du CEO d’un hôpital universitaire : 919.000 dollars par an.

?  7.000 coureurs ont participé à la Garden City Thanksgiving Turkey Trot, au cours de laquelle les participants parcourent 5 miles (8 km), vêtus de costumes de dinde (en tout cas de t-shirts imprimés). Cet événement annuel a pour objectif de collecter des fonds pour des œuvres caritatives.

? Le maire de NYC souhaite investir 390 millions de dollars pour crypter les conversations radio de la police de sorte qu’elles ne soient plus écoutées par les criminels.

? Flaco, le hibou grand-duc d’Europe qui s’est échappé du zoo de Central Park en février et qui a réussi à survivre dans la nature pendant neuf mois, est finalement retourné au parc après avoir été aperçu dans différents quartiers de la ville.

Ⓜ️ Des cartes de métro collector avant leur disparition définitive l’année prochaine. La MTA édite notamment 50.000 exemplaires de MetroCards à l’effigie du groupe Kiss avant leurs derniers concerts au Madison Square Garden les 1er et 2 décembre. En vente à partir de ce lundi 27 novembre.

? La Cinquième Avenue reste l’artère commerçante la plus chère du monde avec des loyers annuels à 22.300 dollars le mètre carré.

⚽️ Sotheby’s New York  prévoit de mettre aux enchères six maillots portés par Lionel Messi lors de la victoire de l’Argentine à la dernière Coupe du monde de football au Qatar avec une espérance de gain de plus de 10 millions de dollars.

? La ville de New York prévoit d’interdire tous les vendeurs sur le pont de Brooklyn afin de faire plus de place aux quelque 34.000 piétons qui l’empruntent pendant le week-end.

❄️ Premières tempêtes de neige prévues cette semaine dans l’État de New York, au nord, dans la région de Syracuse.

? Lancement d’un programme pilote visant à aider les propriétaires à ajouter des unités d’habitation supplémentaires à leurs propriétés existantes. Il s’appelle Plus One ADU et offre jusqu’à 395.000 dollars de financement aux propriétaires pour construire des Accessory Dwelling Units” (ADU) tels que des studios dans des garages, des appartements en sous-sol et des combles reconverties.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

Révolution Bilingue: Michel Robitaille et le pouvoir de la francophonie

0

Michel Robitaille est le nouvel invité de Fabrice Jaumont dans Révolution bilingue. Avec plus de quatre décennies d’expérience en affaires internationales, il est un fervent défenseur de la francophonie. Après avoir été le premier Président-Directeur général du Centre de la francophonie des Amériques lors de sa création en 2008, Michel Robitaille a été nommé Président du conseil d’administration de l’organisation en 2019. Avant de prendre ses fonctions à Paris, il a occupé divers postes au sein du réseau diplomatique international du Québec, notamment en tant que Délégué général du Québec à New York et à Paris, et a reçu le grade d’officier de la Légion d’honneur en 2017.

L’engagement de Michel Robitaille pour la francophonie s’étend bien au-delà de son rôle au sein du Centre de la francophonie des Amériques. Il est également co-président du Réseau international des maisons des francophonies, et a été impliqué dans la création de la Bibliothèque des Amériques en 2014, un projet visant à rendre la littérature accessible aux francophones et aux apprenants du français dans les Amériques. Avec un catalogue de plus de 15.000 livres numériques d’auteurs francophones, ainsi que des programmes de formation intensive, le Centre est déterminé à promouvoir une francophonie en mouvement, solidaire et inclusive.

https://www.spreaker.com/user/10781102/episode-43-michel-robitaille-mixage-aval

On a testé: Voitures autonomes à San Francisco, comment ça marche vraiment?

Quelques semaines après l’autorisation par la California Public Utilities Commission (CPUC) de la libre circulation des robotaxis sans chauffeur à San Francisco, les touristes et certains locaux se sont presque habitués à leur présence.

Lancé il y a presque 10 ans, le concept de voiture autonome, longtemps en phase de test, démarrait au mois d’août avec deux compagnies, Cruise, filiale de General Motors, et Waymo One, filiale du groupe californien Alphabet Inc. Trois mois plus tard, un pauvre chien écrasé, quelques accidents de piéton (mineurs) et les blocages entrepris par quelques activistes anti-robotaxis, ont légèrement revu la donne, obligeant notamment la marque Cruise (et sa flotte prévue de 300 voitures) à stopper ses activités, le temps d’améliorer sa sécurité.

Commander son robotaxi en quelques clics

Désormais seules sur les routes, les voitures Waymo One embarquent donc les voyageurs, et nombreux touristes parmi eux, aux quatre coins de la ville. Un service pour le moment encore limité, et réservé aux bénéficiaires d’une invitation (à demander via le site ou l’application), sésame pour accéder aux voitures avant l’ouverture générale prévue à tous « dans les prochaines semaines », indique Waymo One.

L’intérieur de l’habitacle du taxi autonome Waymo One.

Une fois invité, et une fois téléchargée l’application sur son mobile où il faudra préalablement entrer ses informations d’identification et son mode de paiement, il est donc possible, comme pour Uber ou Lyft, de commander son robotaxi en quelques clics. Disponibles sur une large partie de la ville (sur un périmètre délimité grossièrement au sud par l’autoroute 280, au nord jusqu’à l’entrée du Golden Gate et à l’est à l’entrée du Bay Bridge), les Jaguar électriques I-PACE Waymo One ressemblent à n’importe quelle autre voiture premium, à la différence de quelques équipements supplémentaires, soit 29 caméras disséminées à l’intérieur de l’habitacle, ainsi qu’à l’extérieur dont une rotative positionnée sur le toit, et deux autres latérales, lui donnant une allure robotique et sympathique.

Trajet sans stress, musique au choix

Le robotaxi arrivé sur place, l’ouverture des portes s’obtient en appuyant sur la touche « unlock » de son application mobile. À bord, 4 places (les animaux sont interdits), un confort général satisfaisant, des éléments de portière en cuir, un coffre spacieux pour y loger deux valises, et un large toit partiellement panoramique qui ouvre sur le paysage. Une fois les ceintures bouclées, deux écrans tactiles (un pour le passager avant, l’autre pour les passagers arrière) invitent à démarrer la course (« start ride »), la voix presque charmante du robot générant l’explication de l’expérience.

L’écran tactile des passagers où choisir sa musique, faire appel à un opérateur.

Si les premiers mètres et le volant complètement autonome surprennent en général les nouveaux voyageurs, l’allure de croisière raisonnable et la dimension ludique des écrans font se laisser conduire sans stress. Outre la carte de navigation interactive et le temps d’estimation de la course affichés en permanence, l’écran invite à choisir sa musique via la touche « play music » et sa dizaine de playlists passant de compilations pop, jazz au classique ou au hip-hop, ceux qui souhaitent pousser le son et hurler y étant librement invités. Avec le téléchargement de l’application Google Assistant, chacun peut aussi écouter la musique connectée à son propre téléphone. Sur l’écran, une touche « support » propose aussi aux voyageurs d’être mis en contact rapidement à un opérateur en cas d’incident ou d’accident.

Tout est permis mais filmé

Si les règles d’usage à bord imposent le respect de la voiture, des écrans et des touches de contrôle sous peine d’intervention téléphonique d’un opérateur et du blocage éventuel de la voiture, chanter, hurler, crier, s’embrasser et même, faire l’amour, ne sont pas, en soit, prohibés. Une dernière mention dépendant de la longueur de la course choisie, et de l’acceptation implicite d’être filmé, la compagnie s’autorisant à voir les bandes filmées en cas d’incident, d’accident ou de détériorations à bord. Enfin, secrets de famille, d’espions, de politiciens peuvent être en principe partagés sans crainte. Chez Waymo One, seuls les appels audio réalisés avec le service support, faisant l’objet d’enregistrements.

En cinq courses testées dans les rues de San Francisco, avec un seul freinage légèrement franc à la clé, aucun incident n’a été constaté. En raison des embouteillages, la voiture a choisi à deux reprises un déchargement légèrement différent de celui demandé, et ainsi tenu compte des aléas de la circulation et de la voierie. Enfin côté prix, les trajets proposés à bord de la Waymo One étaient de 5 à 10% supérieurs à ceux proposés par Uber et Lyft sur un même parcours au même moment.

Noël : Où couper son sapin autour de Washington ?

Chocolats aux mini-guimauves, chaussettes sous la cheminée, le doux parfum de pins dans la maison, le mois de décembre apporte son lot de traditions de Noël. Comme chaque année, les fermes autour de DC proposent de venir couper son sapin soi-même. French Morning a répertorié 6 adresses pour passer un bon moment entre amis ou en famille.

Dans le Maryland

Clemsonville Christmas Tree Farm ouvre ses portes tous les vendredis, samedis et dimanches jusqu’au réveillon de Noël, de 10am à 5pm. La ferme a deux types de sapins traditionnellement utilisés pour Noël : le Fraser ou le Douglas. Tous les arbres sont vendus au prix de 40$, l’une des adresses les moins onéreuses pour un arbre. Rendez-vous au 10120 Clemsonville Road à Union Bridge, à 1h20 de Washington. 

La ferme de Frienship Tree propose des arbres a coupé et déjà coupé! (Crédit: Frienship Tree)
La ferme de Frienship Tree propose des arbres à couper et déjà coupés. © Frienship Tree

Pour passer un bon moment et se réchauffer, TLV Tree Farm propose un petit repas sur place (frites, hot dogs et chocolats chauds) au 15155 Triadelphia Mill Rd à Glenelg, à une heure de DC. Les vendredis, samedis et dimanches, le père Noël fait même une apparition de 10am à 4pm pour prendre une photo avec petits et grands. Les sapins coûtent entre 60$ et 75$ selon le type (White Pine, Douglas Fir, Canaan Fir, Balasam Fir, Blue Spruce).

Le Friendship Trees & Christmas Shop met en vente des Fir, des Pine, des Fraser ou des Spruce pour 60$. Pour ceux qui n’ont pas trop l’âme d’un bûcheron, la ferme vend également des Fraser de Caroline du Nord, prêts à être décorés pour la saison, entre 75$ et 100$. On y trouve également des ornements, des décorations et des cadeaux dans le petit marché couvert. Les portes sont ouvertes tous les jours, du lundi au vendredi de 1pm à 4:30pm et le weekend de 9am à 4:30pm. Rendez-vous au 6950 Old Solomons Island Road à Friendship, à 45 minutes de Washington.

En Virginie

De nombreuses fermes comme Moose Apple Christmas Tree Farm vendent des décorations de Noël. (Crédit: Moose Apple Christmas Tree Farm)
De nombreuses fermes comme Moose Apple Christmas Tree Farm vendent des décorations de Noël. © Moose Apple Christmas Tree Farm

La Hartland Farm est une adresse très populaire dans l’État de la Virginie, et pour cause : les propriétaires offrent une tasse de chocolat chaud gratuite le weekend. Située à une heure de DC, au 12230 Belle Meade Rd à Markham, la ferme vend également des couronnes fraîches fabriquées sur place dans une petite boutique où l’on trouve également du miel, des confitures, et de nombreuses décorations pour le sapins de Noël. Comptez 70$ pour couper son sapin de 10am à 5pm le weekend.

À Country Loving Christmas Tree Farm, la coupe des sapins est ouverte les vendredis, samedis et dimanches de 9am à 5pm ou la semaine sur rendez-vous. La ferme possède cinq types de sapins différents et les vend selon la taille coupée (entre 13$ et 20$ par pied). Des décorations et des couronnes de pin sont également disponibles à la vente. Rendez-vous à 50 minutes de Washington au 40824 Red Hill Road à Leesburg.

Pour une journée à la campagne, Moose Apple Christmas Tree Farm, situé dans la charmante vallée de Shenandoah (à seulement une heure à l’ouest de Washington), est une belle adresse. La ferme propose plusieurs types d’arbres ainsi qu’un assortiment de couronnes fabriquées à la ferme. Les arbres pré-coupés sont à 110$. Rendez-vous au 2425 Wickliffe RD à Berryville. Il est demandé de réserver en écrivant à [email protected] pour couper son arbre jusqu’au 15 décembre (les 1er, 7, 8, 14, 15 décembre de 8am à 4pm, et les 5, 6, 12, 13 décembre, de 12pm (midi) à 5pm. Le père Noël fera une apparition le samedi 2 et le vendredi 3 décembre de 10am à 2pm. Moose Apple Christmas Tree Farm – 2425 Wickliffe Road, Berryville, VA 22611.

Étudier en Suisse: découvrez le Bachelor de l’EHL Hospitality Business School

[Article sponsorisé] Alors qu’elle célèbre ses 130 ans cette année, l’EHL Hospitality Business School – fondée en tant qu’Ecole hôtelière de Lausanne – se tourne vers le futur pour continuer de former les jeunes bacheliers avec excellence.

Un enseignement d’excellence

Tout débute en 1893, dans la ville suisse de Lausanne. Alors que le tourisme se développe, la première école qui formera les futurs managers de l’industrie de l’accueil du monde entier ouvre ses portes. Près d’un demi-siècle plus tard, l’établissement est devenu une institution dont la renommée n’est plus à faire. 

Dès ses prémices, l’EHL se démarque par un aspect notable : ses élèves sont formés à l’excellence pour offrir des expériences uniques dans leurs postes futurs. À ce savoir-faire – désormais gage de qualité pour les employeurs – s’ajoute une maîtrise pratique incontestable. 

Pour Alexandre Badoux, Chief Operating Officer de Farmy.ch  : “L’EHL m’a donné les meilleurs outils pour mener à bien ma  carrière. Créativité, curiosité, attention portée aux clients et aux employés, transversalité, travail d’équipe, gestion pratique et compréhension approfondie des processus. Ces compétences, associées au meilleur et au plus amical des réseaux, me permettent de toujours trouver une solution à tout.

Acquérir des soft skills convoitées

École de commerce avec une “hospitality touch”, l’EHL, propose par son Bachelor, une formation managériale ultra-complète. Ses enseignements couplant théorie et pratique permettent aux étudiants de développer des soft skills indispensables au monde professionnel moderne.

Au coeur de l’approche pédagogique du Bachelor ; la volonté d’apprendre aux étudiants des valeurs uniques telles que le succès en travail d’équipe, l’écoute et l’importance de la communication, ou encore le soutien entre élèves. Tant de qualités et compétences qui leur permettront de briller lors de leur insertion professionnelle.

Numéro 1 au monde du classement QS dans la catégorie des écoles de management des métiers d’accueil et des loisirs, l’EHL, par son Bachelor dispose d’une proximité unique avec l’industrie ainsi que d’une reconnaissance des entreprises. LVMH, Coca Cola, ou encore Accor sont tant de multinationales qui ont accueilli parmi leurs rangs des alumnis de l’EHL.

Mise en pratique de la théorie : l’apprentissage commercial au plus près de l’industrie

Les métiers d’accueil et de services ne sont d’ailleurs plus les seules voies adoptées par les étudiants. Bon nombre d’entre eux s’orientent vers les finances (12%), le luxe (15%), l’IT et le marketing (8%) ou encore le consulting (7%). 

De tels chiffres témoignent de l’ouverture large offerte aux jeunes diplômés, toujours avec des compétences d’excellence uniques. Parmi ses enseignements, le Bachelor compte des cours de ressources humaines, de finances, de marketing. Ainsi les élèves disposent de toutes les clés indispensables à la compréhension du commerce.

Ces apprentissages théoriques sont mis en pratique lors des stages qui jalonnent les 4 années du Bachelor. En outre, l’EHL dispose de programmes tels que l’EHL Alliance ou encore les Career Fair avec lesquels multinationales et étudiants se rencontrent pour bâtir le monde de demain.

Bénéficier d’une expérience unique en Suisse

Avec son nouveau campus suisse “conçu par les étudiants, pour les étudiants”, l’EHL propose aux étudiants de 120 nationalités différentes de vivre une expérience unique en Suisse. Pourvu d’un food court, d’un espace de sport et d’un restaurant étoilé – au sein duquel les étudiants feront leurs armes – le campus assure une vie active en Suisse.

Puisque l’humain est au cœur de la pédagogie de l’EHL, les étudiants du monde entier accueillis par l’établissement disposent de tous les moyens possibles pour se former avec sérénité. Afin de consolider dès les premiers jours l’esprit d’équipe, l’école organise une IntroWeek qui permet aux étudiants de tisser des liens qui perdureront durant toute leur scolarité à l’EHL.

Pour découvrir le programme complet du Bachelor de l’EHL rendez-vous sur le site de l’établissement ici.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.