Comme l’an dernier, le MoDem ne donne pas de consigne de vote pour le second tour de la législative partielle en Amérique du Nord.
“Nous n’appelons pas à soutenir l’un ou l’autre des candidats présents au second tour car les citoyens sont seuls propriétaires de leur voix et les consignes de vote participent à ce que nous combattons depuis des années : le clivage et les mots d’ordre basés sur la simple appartenance à un parti ou un autre“, écrit le ticket centriste Nicolas Druet et Martine Volard, qui a recueilli 6% des voix.
“Nous vous encourageons cependant à aller voter pour que le député élu soit celui du plus grand nombre“, poursuivent-ils dans un communiqué.
Législative: le MoDem ne donne pas de consigne de vote
Enfin du wi-fi à bord d’Air France
Air France vient de lancer un service wi-fi à bord d’un avion Paris-New York. Les voyageurs pourront continuer à échanger des SMS et surfer sur la toile depuis leur ordinateur ou tablette après le décollage.
Le service est payant. Les voyageurs devront souscrire un forfait facturé 10,95 euros l’heure ou 19,95 euros pour l’ensemble du vol. Un autre appareil, qui effectue la liaison entre Paris et Panama, est concerné par cette opération, toujours en phase d’expérimentation, comme le souligne un communiqué d’Air France.
Air France aura mis du temps à s’aligner sur le modèle d’autres compagnies aériennes. A titre de comparaison : 18.000 appareils sont équipés du wi-fi aux Etats-Unis.
Un Français contre les arnaques au logement à New York
Trouver un logement à New York rime souvent avec « galère » et « arnaque ». Martin Theron en sait quelque chose.
Lors de son arrivée à New York il y a trois ans, ce Français s’est retrouvé dans une chambre à Coney Island. “Ma future rue via google view paraissait belle, genre petite maison anglaise, petit jardin. La réalité était autre. C’était tout sauf pratique, car Manhattan était à une heure porte à porte. Puis sans connaissance du marché, mon coloc m’a largement arnaqué sur le loyer “, raconte-t-il.
Pour éviter aux expatriés de louer un placard à prix d’or, lui et son ami américain Tyler Adams ont créé Room Visit 4 U. Le concept : vous êtes en France et cherchez un appartement sur New York, en voulant éviter les traquenards immobiliers ? Les deux compères se chargent de visiter les appartements qui vous intéressent. « Pour 50 dollars nous visitons l’appartement, nous faisons un tour dans le quartier, explique Martin Theron, co-fondateur de la société, nous pouvons même nous déplacer de l’appartement jusqu’au lieu de travail pour une estimation du temps de trajet ». Et pour dix dollars de plus, les deux entrepreneurs proposent de prendre des photos supplémentaires.
Martin Theron, qui a quitté la France il y a une dizaine d’années, voulait créer un service pour les expatriés. L’idée émerge au début du mois de mai. « Pour l’instant, nous n’avons pas encore fait de visites mais nous avons déjà été contactés », précise-t-il.
Le concept rappelle celui de Room Security, une entreprise créée par deux jeunes français qui propose le même service pour 75 euros. « J’ai découvert leur site par hasard mais la communauté française de New York est grande et il y a de la place pour tout le monde, dit-il. Notre site est plus américain, le leur est plus français : nos prix sont en dollars, les leurs en euros par exemple».
« Nous cherchons encore des sponsors et des financements. Nous allons aussi développer un support papier pour les grandes écoles en France, poursuit-il. A long terme, le service est facile à exporter si l’on déménage. Si la société me permet d’atteindre le rêve américain, pourquoi pas ouvrir des antennes dans les autres villes américaines. Mais nous attendons de nous développer pour déposer la marque ».
Le Jardin à l’Ouest ferme ses portes
Le Jardin à l’Ouest ferme ses portes après plus de quarante ans de bons et loyaux services dans l’Upper West Side.
Quand il a ouvert en 1972 sur la 83th et Amsterdam Avenue, cette crèche-maternelle offrant un programme d’immersion en langue française faisait face à une « maison de prostitution » raconte Dominique Bordereaux, la co-fondatrice du centre avec son mari John Arden Hiigli, qui partent tous les deux à la retraite. « Il n’y avait que des artistes qui venaient s’aventurer dans ce quartier, il fallait avoir de l’audace ! » Pourtant, l’expérience a très vite été une réussite, consacrée par un article du New York Times en 1978. Et elle a même attiré l’œil de John Lennon. « Nous n’avons pas pu accueillir son fils Sean pour des raisons de sécurité » sourit-elle.
Le Jardin était précurseur pour l’époque. « John a des croyances très fermes là-dessus, il pense que l’éducation et l’art ne peuvent pas être dissociés. L’art et l’étude des langues, c’était la colonne vertébrale de notre programme » déclare Dominique Bordereaux. Le couple a été formé à la méthode d’éducation Bank Street. « C’est une méthode beaucoup plus démocratique que le système européen. Bank Street place davantage d’importance sur l’individu. (…) La formation française, c’est d’abord d’enseigner pour les meilleurs élèves du groupe, et ceux qui ne peuvent pas suivre, c’est tant pis.»
Après plus de quarante ans à New York, la France reste toujours chère à Dominique Bordereaux. Son plus grand regret est d’ailleurs de ne pas avoir plus parlé sa langue natale avec sa fille qu’elle estime plus américaine que française.
Après la fermeture du Jardin la semaine prochaine, le couple a l’intention de prendre une année sabbatique avant de renouer avec ce qui a fait leur succès : l’art pour John Arden Hiigli, dans le cadre de collaborations avec d’autres écoles, et l’éducation pour Dominique Bordereaux, qui souhaite mettre son expérience au service des maternelles francophones d’Afrique de l’Ouest. Elle va d’ailleurs faire une donation de matériel à une école du Burkina Faso.
Leurs conseils à ceux qui voudraient se lancer dans l’aventure d’un family day care ? Pour John Arden Hiigli, « il faut apprendre des enfants et garder l’esprit ouvert ». Sa femme pense qu’« il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs. Et ne pas hésiter à expérimenter ».
Le fournisseur du logiciel de vote par Internet relativise les problèmes
« Je ne nie pas les problèmes, mais ils sont contrebalancés par la possibilité de voter de n’importe où à n’importe quelle heure ».
Jean Souto est un grand défenseur du vote par Internet. Et pour cause, il est directeur des ventes monde chez Scytl, la société espagnole chargée de fournir le logiciel de vote pour l’élection législative partielle en Amérique du Nord. Une mission « relativement standard » pour cette entreprise, leader mondial dans les solutions d’e-voting, mais qui a viré comme l’an dernier au casse-tête pour de nombreux électeurs. Problèmes de configuration et de serveur, désinstallation-réinstallation de Java, nécessité de changer d’ordinateur : si certains ont pu voter sans problème, d’autres ont étalé leur frustration sur les forums et les réseaux sociaux. Et certains candidats ont appelé les électeurs à privilégier le vote à l’urne quand cela était possible.
Cela fait depuis 2009 (et l’élection à l’Assemblée des Français de l’étranger) que Scytl travaille avec le ministère des Affaires étrangères français. La société compte des clients aussi divers que le Ministère de l’éducation nationale, le Département de la Défense américain, l’Etat indien du Gujarat, les villes de Madrid et Washington DC.
Pour les législatives de 2012 dans les onze circonscriptions des Français établis hors de France, le Quai d’Orsay a travaillé avec le groupement Scytl et Atos – cette dernière était chargée de fournir les plateformes d’hébergement du vote. L’an dernier déjà, plusieurs électeurs avaient rencontré des difficultés. Le Quai d’Orsay a estimé à 2%-4% la part des Français de l’étranger n’ayant pas pu voter en raison de problèmes techniques. Raison principale – pour 80% des cas traités : Java. Ce language de programmation permet de sécuriser le « chiffrement » du bulletin de vote (mécanisme permettant de masquer le bulletin virtuel pour le rendre secret) via des programmes “applets” ou inspirés du langage Java (comme “Javascript”). Or, des failles de sécurité ont été constatées à plusieurs reprises dans ces programmes, malgré les nombreuses mises à jour développées par Oracle, le propriétaire de Java. « On peut garantir le vote depuis 80% des ordinateurs, souligne M. Souto. En cas de configurations exotiques et si toutes les composantes de sécurité ne sont pas réunies, on préfère bloquer”.
“Il faut faire un système universel car on ne sait pas quels ordinateurs les votants vont avoir, quel sera le débit de connexion, poursuit-il. Le minimum, c’est de garantir le maximum pour l’intégrité et la sécurité du vote.”
Si des améliorations ont été apportées à la solution de vote depuis l’an dernier (notamment la reconnaissance de Java 1.7, une version de Java qui n’avait pu être testée en 2012 car elle était entrée en application juste avant le vote), le fournisseur fait remarquer que la répétition des problèmes n’est pas surprenante. « La loi électorale nous oblige à utiliser le même système que l’an dernier. On a fait des upgrades, mais on ne peut pas toucher au code-source», qui sert à recueillir et comptabiliser les votes. « Dans le même temps, Mozilla, Firefox, Java continuent de faire des mises à jour.»
Le ministère des Affaires étrangères indique qu’ « environ 2.000 demandes » (e-mails et appels téléphoniques) ont été traitées par sa cellule d’assistance technique pour les deux circonscriptions où se déroulaient une législative partielle en mai (Amérique du Nord et Europe du Sud). « En 2012 l’assistance avait reçu 24 000 demandes, ce qui représente au prorata du nombre d’inscrits, une baisse de sollicitation de l’assistance d’environ 65%», fait remarquer le Quai d’Orsay. Une baisse qui peut aussi s’expliquer par le recul du nombre de votants.
« L’an dernier, 55% des votes ont été émis via Internet, souligne pour sa part Jean Souto. On peut se focaliser sur les électeurs qui ont eu des problèmes, mais le vote par Internet est un vrai service à la communauté. Il est plus sécurisé que le vote par correspondance. »
Les impressionnistes prennent l'eau au FAM
Les impressionnistes mettent le cap sur le Fine Arts Museum de San Francisco à partir du 1er juin.
Thème de l’exposition : l’eau, l’un des sujets de prédilection des peintres impressionnistes. Plus de 80 tableaux sont présentés jusqu’au 13 octobre.
Le musée permet de redécouvrir les œuvres de plusieurs peintres français comme Claude Monet (Barques au repos, La Seine à Argenteuil), Gustave Caillebotte (Au Bord de la Seine), Pierre-Auguste Renoir (Les Canotiers à Chatou) et Camille Pissaro (Le Port de Dieppe). Les post-impressionnistes auront aussi leur voix au chapitre : les travaux de Maurice Denis et Paul Signac seront également exposés.
La plupart des œuvres représentent notamment des bateaux, passe-temps des bourgeois à la fin du XIXème siècle et objets artistiques pour les peintres.
Street Art italien et bénédiction d'animaux au North Beach Festival
Le festival North Beach revient à San Francisco les 15 et 16 juin. Musique, artisanat, art et gastronomie seront accessibles gratuitement.
Le festival fête en 2013 ses 59 ans. Cette année encore, les organisateurs reprennent tous les ingrédients qui ont fait le succès du festival. Des concerts de groupes locaux seront organisés sur deux scènes différentes.
Cent vingt-cinq stands d’artisans et vingt stands gastronomiques s’étendront à travers le North Beach District. Les badauds pourront également découvrir l’art de rue dans le quartier de Little Italy où des artistes locaux exposeront leurs œuvres et en créeront de nouvelles.
Les enfants ne seront pas en reste. Une activité spéciale est organisée pour eux : la peinture à la craie sur un trottoir spécialement aménagé.
Il sera même possible de faire bénir son animal de compagnie. La bénédiction des animaux est une tradition du festival qui a lieu chaque année à la National Shrine of Saint Francis of Assisi.
Crédit : North Beach Festival
Un atelier à Dallas pour tout comprendre des litiges en entreprise
Les contentieux professionnels sont toujours difficiles à surmonter pour les entrepreneurs français installés aux Etats-Unis. La chambre de commerce franco-américaine de Dallas organise un atelier spécial pour les guider.
Certaines décisions stratégiques pour l’entreprise exigent une bonne connaissance du fonctionnement du système judiciaire américain et de la gestion des litiges. L’atelier permettra d’explorer ces deux questions à travers plusieurs thèmes : l’organisation des cours fédérales, une présentation des procès typiques, la notion de communication des pièces et ses conséquences sur les documents situés hors du territoire américain.
L’atelier abordera également les risques et les bénéfices d’un procès effectué par des jurés ou encore les méthodes pour réduire les coûts liés aux litiges.
Après la présentation, le public aura la possibilité de poser des questions.
Crédit : The Legal Examiner / Kansas City
Programme bilingue de MS256 : les inscriptions sont ouvertes
La middle school MS 256 dans l’Upper West Side ouvre les inscriptions pour son tout nouveau programme bilingue. Celui-ci doit voir le jour à la rentrée 2013.
Le programme est ouvert aux élèves issus de programmes bilingues, aux enfants apprenant l’anglais en seconde langue ou ayant le français comme langue d’héritage. Une seule classe – de 6th Grade – sera lancée la première année. Les niveaux supérieurs ouvriront les années suivantes.
Les élèves suivront certains cours en français (maths, « social studies » et « Advanced French Language Arts ») et bénéficieront d’un programme after-school. L’école ambitionne d’organiser un voyage en France pour ses 8th Grade, quand ce niveau sera créé.
Le programme bénéficie d’une bourse de 20.000 dollars du Département de l’Education new-yorkais.
«38 Témoins»: un meurtre mystérieux à l’Alliance Française
L’Alliance Française de Los Angeles projettera le 12 juin « 38 Témoins », le dernier film du réalisateur Lucas Belvaux.
Sorti en France en 2012, le film raconte l’histoire de Louise, une jeune femme qui revient chez elle au Havre après un voyage professionnel en Chine. Elle découvre que la rue dans laquelle elle habite a été le lieu d’un drame : une femme y a été assassinée.
Pourtant les riverains affirment à la police n’avoir rien vu ni entendu. Tout le monde dormait. Pierre, le mari de Louise affirme qu’il travaillait. Personne n’a pu aider la jeune femme. Plus tard, alors que Louise dort, Pierre lui raconte ce qu’il s’est véritablement passé la nuit du meurtre.
Le casting du film réunit Yvan Attal, qui joue le rôle de Pierre, et Sophie Quiton, notamment connue pour avoir joué dans « Dimanche », d’Emmauel Finkiel, dont le rôle lui valut la récompense Talents Cannes, qui révèle les stars en devenir. A noter également la présence de Nicole Garcia, qui joue le rôle de Sylvie Loriot, une journaliste qui cherche à découvrir la vérité de cette affaire.
Le film s’inspire de l’histoire vraie du meurtre de Kitty Genovese dans le Queens, dans le New York des années 1960. A l’époque, la presse avait vivement critiqué l’attitude des témoins qui avaient ignoré les appels à l’aide de la jeune new-yorkaise.
Crédit : AlloCiné