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Législative: le vote par Internet débute le mercredi 15 mai

Le scrutin du premier tour de l’élection législative partielle en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) débutera mercredi 15 mai à 6 heures du matin heure de la Côte Est. Il sera possible de voter en ligne jusqu’au mardi 21 mai à 6 heures.
Pour rappel, le vote par Internet n’est ouvert qu’aux personnes ayant fourni une adresse e-mail à leur consulat avant le 29 avril pour le premier tour (et avant le 21 mai pour le second tour).
La procédure est simple : il suffit de vous munir de votre identifiant reçu par courrier postal ou par SMS ainsi que d’un mot de passe valide pour chaque tour et reçu par e-mail. Seules les personnes ayant fourni une adresse mail avant la date limite ont reçu le mot de passe permettant de participer au scrutin.
Pour voter, il faudra vous rendre sur www.votezaletranger.gouv.fr . Une fois que vous aurez entré votre identifiant et votre mot de passe, vous pourrez choisir le candidat. Vous serez ensuite redirigé vers une page pour valider le vote.
Le scrutin du second tour sera ouvert à partir du 29 mai à 6 heures ECT jusqu’au 4 juin au même horaire.
Le Quai d’Orsay a mis en ligne cette vidéo explicative:

Elections législatives partielles 2013 – Guide… par francediplotv
Crédit : Petr Malyshev / Sipa USA

Le soleil brille plus aux Etats-Unis qu'en France

Pour garder votre moral au beau fixe, rien de mieux qu’une cure de soleil. Et comme French Morning se préoccupe de votre teint, nous avons cherché pour vous les villes les plus ensoleillées, aux Etats-Unis et en France.

Pour ceux dont le cœur balance entre Paris et New York, sachez que la capitale gauloise voit le soleil briller 1.739 heures par an tandis que celui-ci illumine la Grosse Pomme 2.577 heures dans l’année. Les chiffres pour la France proviennent du classement des villes selon leur ensoleillement annuel réalisé par l’Internaute en 2011 et d’une étude Current Results de 2010 pour les Etats-Unis.

Tout en haut du classement des grandes villes américaines, on trouve Phoenix (Arizona) avec 3.872 heures de soleil par an. L’Arizona abrite d’ailleurs la ville de Yuma, reconnue comme la “ville la plus ensoleillée du monde” (4.456 heures par an) par le Livre Guinness des records. Dans le top 10 américain, on trouve également Las Vegas (Nevada) où le soleil brille 3.825 heures par an, Los Angeles (Californie) avec 3.348 heures d’ensoleillement, Miami (Floride) et ses 3.154 heures de soleil annuelles. Cette dernière devance d’une courte tête la jolie ville d’Aix-en-Provence. Avec ses 3.057 heures de soleil par an, elle se classe en haut du palmarès français, avant Marseille (3.056 heures), Ajaccio (3.036 heures), Toulon (3.034 heures) tandis que la moyenne nationale s’élève à 2.106 heures. Quant à Nice qui comptabilise 2.959 heures ensoleillées, on peut la comparer au climat californien puisque San Francisco voit le soleil 2.950 heures dans l’année.

Xavier Niel, un milliardaire français pas comme les autres

(Revue de presse) La chose n’est pas nouvelle, la presse américaine s’intéresse de très près aux entrepreneurs français, espèce qui semble rare et menacée dans le pays si l’on en croit certains articles. Cette semaine, le New York Times brosse le portrait de Xavier Niel, le fondateur de Free, qui s’est hissé en 2013 à la sixième place du classement Forbes des plus grandes fortunes mondiales.

Pour le New York Times, Niel est « un milliardaire à contre-courant ». « Pour les nombreuses personnes en France qui luttent contre une économie en stagnation, M. Niel  est un héros. Mais pour l’establishment des entreprises françaises, qui luttent contre la perturbation économique liée à l’Internet (…), il représente une fâcheuse menace, un destructeur des marges de profit ». Pourtant « son objectif n’est ni plus ni moins que d’insuffler une culture entrepreneuriale basée sur le web en France », analyse le journal, qui qualifie Xavier Niel d’ « évangéliste économique ».

« Il représente le monde du web et l’économie de l’Internet, explique Cédric Manara, professeur de droit à l’EDHEC. Il n’est pas l’un d’eux, il représente ce qui les effraie, la grande bataille entre la vieille et la nouvelle économie ».

Malgré les succès économiques de Xavier Niel, le New York Times précise que son image « reste controversée en France ». « Sa décision d’ouvrir un service de téléphonie rose a irrité les Français, dont la majorité est catholique », souligne le quotidien.

Si Xavier Niel est un entrepreneur différent, le quotidien s’inquiète du fait qu’il pourrait bientôt faire partie de cet establishment qu’il dit rejeter. « Alors que l’influence et la stature publique de M. Niel grandissent, certains s’inquiètent du fait qu’il pourrait devenir l’un de ceux qu’il déteste, l’establishment. Ils mettent en avant le fait qu’en 2010, M. Niel était l’un des trois investisseurs ayant acheté une partie importante du « Monde », le quotidien vedette du pays ».  Le New York Times conclut l’article en citant un témoignage corroborant cette idée : « Je pense que secrètement, il veut appartenir à cet establishment », avance François Godars, analyste chez Enders Analysis. « En France, nous aimons brûler nos idoles », rétorque Cédric Manara en défense du milliardaire français.

Bloomberg se moque de Pierre Moscovici

Alors que la réunion des ministres des Finances des pays du G7 s’est achevée le 11 mai, Pierre Moscovici a retenu l’attention des médias américains concernant son refus de mettre en œuvre des plans d’ajustement en 2013. « La France souffre d’une fatigue de l’ajustement », titre le site Bloomberg, citant des propos du ministre français de l’Economie et des Finances. « Si nous faisons trop d’ajustements (…) cela voudrait dire que notre économie est en récession et nous ne pouvons pas accepter cela », a déclaré Pierre Moscovici.

Bloomberg ironise sur la situation : « Les chiffres qui devraient sortir le 15 mai montreront probablement que la France est tombée en récession au premier trimestre (…) le produit intérieur brut (PIB)  a décliné de 0,2% après la contraction de l’économie à 0,3% sur les trois derniers mois de 2012 ». Et le site de maintenir que cette décision n’est décidément pas la bonne : « Dans le même temps, le chômage a atteint un record et le déficit budgétaire du pays atteindra 3,9% du PIB  cette année et 4,2% l’année prochaine ». Bloomberg en remet une couche dans un autre article : « Pierre Moscovici a déclaré que l’ère de l’austérité était terminée » relate le site, ajoutant que « le fossé entre le ministre français de l’Economie et des Finances et son homologue allemand Wolfgang Schaeuble souligne les divergences entre leurs économies et les querelles dans la lutte contre la crise depuis que François Hollande a remplacé Nicolas Sarkozy il y a un an ».

Alerte au Coronavirus

Pour la presse américaine, la France est décidément un pays où il ne fait pas bon vivre en ce moment, notamment depuis la contamination de deux Français au Coronavirus, un virus provenant d’Arabie Saoudite. « France : les inquiétudes sur le nouveau virus » titre le New York Times qui précise que « depuis l’apparition du virus l’année dernière, 18 personnes sont mortes dans le monde ».

Alors qu’il se transmet moins facilement que la plupart des autres virus, le quotidien s’inquiète de la possibilité d’une nouvelle pandémie dans un autre article. « Les nouvelles formes terribles des maladies infectieuses font les gros titres, mais pas à leur début. Chaque pandémie a débuté faiblement. Les premiers indicateurs peuvent être subtils et ambigües. Quand le prochain grand virus arrivera, s’étendant à travers les océans et les continents  aussi rapidement que la tombée de la nuit, causant maladies et peur, tuant des milliers, peut-être des millions de personnes, il sera signalé au début par des rapports discrets et déconcertants ». On aurait presque peur de voyager en France.

Crédit : Lemouton Stephane/ABACAUSA.COM

"Films on the green": l'amour est dans le parc

Regarder un film sur écran géant en plein air, c’est une tradition new-yorkaise qui se perpétue d’été en été. Parmi toutes les projections gratuites auxquelles vous pourrez assister cet été, “Films on the green” revient pour sa sixième édition.

Organisé par l’Ambassade française en partenariat avec le Département des Parcs, le festival proposera un film français sous-titré en anglais tous les vendredis soirs à partir du 7 juin et jusqu’au 2 août. Toutes les projections sont gratuites et ouvertes à tous et investissent à tour de rôle Washington Square Park, Tompkins Square Park, Riverside Park, Central Park et Transmitter Park.

Chaque année, Films on the green propose un thème différent. Après l’environnement ou encore la littérature, le festival se concentre cette année sur les films d’amour, en proposant des oeuvres de réalisateurs français classiques ou nouveaux. Parmi elles, “La sirène du Mississippi”, grand classique de François Truffaut, mettant en scène Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo sera diffusée le 7 juin à Cedar Hill dans Central Park ou encore “Conte d’été” d’Eric Rohmer. Plus récent, le film à succès “L’Arnacoeur”, avec Romain Duris et Vanessa Paradis, sera projeté le 5 juillet au Tompkins Square Park. Une projection spéciale de “Les Roseaux sauvages” d’André Techiné aura lieu à Columbia le 5 septembre.

Vote par Internet: le Parti Pirate repart à l'abordage

Le vote par Internet commence le 15 mai. Et le Parti Pirate est inquiet. “Le système n’est pas sécurisé, il est facile à pirater. Ce n’est pas ce qu’on attend d’un système de vote“, s’exclame Véronique Vermorel, la candidate de cette formation à la législative en Amérique du Nord.

L’an dernier, les électeurs français en Amérique du Nord avaient préféré Internet aux autres moyens de vote (urne, correspondance, procuration). Mais il avait connu quelques couacs techniques. La version 1.7 de Java, qui équipait les ordinateurs les plus récents, n’était pas reconnue par le système informatique utilisé pour le scrutin. Le Quai d’Orsay avait demandé aux électeurs de voter depuis un ordinateur équipé de la version antérieure de Java (1.6).

Il avait également essuyé les critiques du Parti Pirate, un mouvement né en 2006 de préoccupations autour de la protection des libertés dans le domaine du numérique. Il dénonçait à l’époque un système “opaque“, contrôlé par le secteur privé. Le Ministère des Affaires étrangères avait eu recours au groupement Scytl-Atos, deux entreprises spécialisées dans les solutions de vote électronique et autres opérations en ligne, pour fournir la technologie nécessaire à la réalisation du web-vote. Constatant plusieurs entorses au Code électoral, le Parti Pirate avait déposé un recours en annulation auprès du conseil constitutionnel pour contester la validité de l’élection dans la 4eme circonscription des Français de l’étranger (le Benelux). La requête parlait notamment de communication “illégale” des données personnelles des électeurs à des entreprises privées, l’absence de procédure de destruction des données et le manque de protection contre le piratage. Elle a été déboutée par les Sages.

Scytl et Atos restent les prestataires du scrutin électronique de 2013. “On utilise des versions de java obsolètes, des serveurs très opaques dans lesquels on ne contrôle pas grand-chose“, souligne Véronique Vermorel. “Tout ce qui est opaque m’inquiète. Si c’était des organismes privés dans lesquels on avait un droit d’audit, pourquoi pas, mais ce n’est pas le cas, s’exclame Véronique Vermorel. Le vote est public, c’est l’intérêt général dans tout ce qu’il a de plus pur. La réponse n’est pas à chercher dans le privé.

Sur son site, la candidate s’est fendue d’une lettre ouverte à ses adversaires, les appelant à envoyer des délégués au Bureau de vote électronique pour être “garants de la bonne marche de ce scrutin“. Lors de la première réunion du Bureau, le 9 mai, seuls quatre candidats de la 1ere et la 8e circonscription (Europe du Sud) était représentés, dont les deux candidats « pirates ».

Le “problème Java” résolu

Scytl n’a pas répondu à notre demande d’interview, renvoyant tout commentaire au Ministère des Affaires étrangères. Ce dernier se veut rassurant. Dans une récente réponse écrite à une députée, parue au Journal Officiel, la ministre déléguée chargée des Français de l’étranger Hélène Conway-Mouret a affirmé que le scrutin de 2012 avait “rempli toutes les garanties de sécurité qui avaient été définies, sous le contrôle d’auditeurs indépendants pour la phase préalable au scrutin, du bureau de vote électronique pendant le déroulement de celui-ci, et du juge électoral à son issue.”

Les dates du scrutin ont été annoncées tardivement de manière “à s’assurer de la sécurité du vote par Internet“, a précisé la ministre lors du Talk Le Figaro Orange du 11 mars, mentionnant le recours du Parti Pirate.

Quant aux problèmes techniques, le Quai d’Orsay estime qu’ils n’ont pas été un obstacle majeur. Selon lui, 96% des lecteurs qui ont souhaité voter par Internet ont pu le faire sur l’ensemble des onze circonscriptions françaises à l’étranger. La version 1.7 de Java sera en outre reconnue cette année, à la différence de 2012 (80% des plaintes techniques provenaient de problèmes liés à Java).

Citant “quelques petites avancées“, comme le reformatage des adresses et des numéros de téléphone des électeurs, Véronique Vermorel affirme  toutefois que les “conditions ne sont pas réunies“. “Faire des updates de temps en temps pour les élections ne suffit pas pour rattraper les retards technologiques sur le vote électronique“.

 
 

Gérard Michon soutient Frédéric Lefebvre "sans réserves"

Gérard Michon, qui avait annoncé sa candidature dès l’annulation de l’élection de Corinne Narassiguin en février, soutiendra finalement Frédéric Lefebvre (UMP).

Lui et son suppléant Marc Cormier le disent dans une lettre commune, publiée dimanche sur le site de campagne de M. Lefebvre. “Nous soutenons, sans réserves, la candidature de M. Frédéric Lefebvre“, écrit le tandem, qui avait réalisé 2,23% des voix lors de la législative de juin 2012.

Le choix peut surprendre de la part de Gérard Michon, qui avait justifié sa candidature en 2012 par un rejet du “parachutage” de M. Lefebvre. Une position qui lui avait même valu d’être suspendu de l’UMP. Citant la réforme de l’aide à la scolarité et le “dépeçage” de l’Assemblée des Français de l’étranger, les deux hommes affirment que “le gouvernement socialiste a confirmé dans la première année de son existence la forte hostilité vis-à-vis des Français de l’étranger qui avait commencé à s’exprimer durant la campagne présidentielle.

Selon eux, la députée invalidée Corinne Narassiguin s’est soumise “docilement à la volonté gouvernementale” sur les dossiers relatifs aux Français de l’étranger et Franck Scemama, l’actuel candidat du PS, “a promis de poursuivre cette « œuvre » en comptant sur la discipline de vote d’un parti, même à contre-courant du simple bon sens“. Ils se disent “agacés” par la candidature de Louis Giscard d’Estaing (UDI) qui “se présente à nos suffrages parce qu’il a été battu en Auvergne“. Quant à Damien Regnard (RFE), les deux hommes éprouvent une “certaine sympathie” pour lui. “Cette sympathie ne nous fait cependant pas oublier qu’il est moins apte que M. Lefebvre au mandat qu’il brigue, au moins dans les circonstances politiques actuelles.

"Aucun projet d'imposition des Français de l'étranger"

Il n’y a aucun projet d’imposition des Français de l’étranger“. Franck Scemama (PS) a souhaité mettre les choses au clair, dimanche, lors de la libre-antenne en ligne du PS, à laquelle il participait avec sa suppléante Annie Michel.

En réponse à la question d’une auditrice qui disait avoir reçu un e-mail de la campagne de Frédéric Lefebvre (UMP), affirmant que le PS voulait imposer les Français de l’étranger, le candidat socialiste a indiqué “haut et clair” que le gouvernement n’avait  “évidemment” pas l’intention de créer un impôt sur les Français établis hors de France.

Un candidat essaye de gagner des voix en créant un climat de suspicion, en montant les Français les uns contre les autres, là en l’occurrence le gouvernement et les Français vivant au Canada et aux Etats-Unis“, a-t-il glissé.

Les revenus perçus à l’étranger sont taxés à l’étranger, a-t-il précisé. Un Américain ayant une entreprise ou un bien immobilier en France paiera des impôts en France. Et c’est vrai en sens inverse: un Français qui louerait un appartement aux Etats-Unis paiera un impôt aux Etats-Unis sur les recettes de la location. Ça ne changera pas.”

Au début de la libre-antenne, animée par le directeur de campagne de M. Scemama Sylvain Bruni, le candidat du Parti socialiste a qualifié de “discriminatoire” l’impôt sur les plus-values immobilières des non-résidents. Avec l’ajout depuis cet été de la CSG au taux commun de 33,3%, celui-ci atteint 48,8%. “Une situation anormale“, selon le candidat. “En Europe, dans le même temps, on a une imposition beaucoup plus faible. Et dans d’autres pays, grâce aux conventions fiscales, on n’a pas à payer cet impôt, a-t-il observé. L’imposition sur les revenus immobiliers en France est trop élevée et est d’autant plus injuste qu’il n’est pas partagé par tous“. “Un des engagements majeurs de mon mandat sera de rétablir cette justice fiscale.

Crédit photo: Sébastien Vidal / French Morning
 

La France veut vendre le luxueux duplex de son Ambassadeur à l'ONU

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Pour renflouer les caisses de l’Etat, rien de tel qu’une bonne opération immobilière. C’est ce que la France envisage de faire à New York, en mettant en vente un somptueux appartement qu’elle possède au 740 Park Avenue, selon des informations de French Morning.

Ce duplex, qui sert de résidence au Représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, pourrait être mis en vente entre 35 et 40 millions de dollars, d’après les estimations d’agents immobiliers. La mission francaise à l’ONU n’a pas souhaité faire de commentaires.

Si cet appartement vaut si cher, c’est avant tout parce que l’adresse est légendaire. Cet immeuble résidentiel d’une trentaine d’appartements, construit en 1929, est réputé comme étant l’un des plus prestigieux de Manhattan. Peuplé de milliardaires, ce « power building » est devenu «  l’épicentre des gens qui dirigent le monde », comme l’affirme le journaliste Michael Gross, auteur du livre “740 Park”, dans un documentaire diffusé sur Arte fin 2012 (voir la version en ligne).

Dans son livre, Michael Gross raconte que Jackie Kennedy y a passé son enfance, que John Rockefeller Junior y a longtemps possédé un appartement, tout comme les plus hauts dirigeants de la Standard Oil Company, d’American Express, de la Chase Bank, de Chrysler, ainsi que les héritiers des plus grandes familles américaines (les Vanderbilt, les Marshall Field, les Brewsters…)

Aujourd’hui, l’immeuble abrite des magnats de la finance, comme Stephen Schwartzman (Blackstone Group) et John Tain, ex PDG de Merryll Lynch. La designeuse Vera Wang y a acheté un appartement pour 23 millions de dollars en 2007. L’industriel David Koch, et l’héritier de la maison Estée Lauder font aussi partie des pensionnaires.

La vente de cet appartement, situé au 12e et 13e étage, serait donc très profitable pour l’Etat. D’autant qu’il a été acheté en 1978, avant le boom immobilier new-yorkais. Auparavant, l’ambassadeur était logé dans un autre appartement au 2e étage, acquis par la France en 1949, peu après la création de l’ONU.

Cette opération permettrait aussi de faire des économies substantielles, alors que les charges de ce type d’immeubles, qui comportent une batterie de portiers, de concierges et d’agents d’entretien, se comptent en dizaines de milliers de dollars. « Entre 10.000 et 20.000 dollars par mois », estime un agent immobilier new-yorkais.

Toutefois, même si l’adresse est mythique, les intéressés ne courent pas les rues. Dans ce type de résidences (« co-op »), on est sommé de payer cash, et de disposer d’un matelas de plusieurs millions de dollars sur son compte pour postuler. Le magazine immobilier Curbed raconte qu’un duplex du 740 a été mis en vente 35 millions de dollars en 2009, et n’a pas trouvé preneur pendant près de trois ans. C’est finalement un associé de Goldman Sachs qui l’a emporté pour… 23 millions. Toutefois, en 2012, un autre duplex, aux mêmes étages que celui de l’ambassadeur à l’ONU, été vendu 52 millions de dollars à un financier. Un record absolu.

Et même en disposant des fonds nécessaires, la partie n’est jamais gagnée. Le conseil d’administration des propriétaires du 740, qui valide les candidatures, est réputé pour sa férocité. La légende raconte que plusieurs stars, comme Barbara Streisand, s’y sont cassé le nez.

Chamalières ou l'Amérique du Nord: Louis Giscard d'Estaing a choisi

Louis Giscard d’Estaing l’a dit pendant le Grand Débat French Morning-FIAF. Il l’a redit lors d’un déplacement à Calgary. “Si je suis élu, je ne postulerai pas pour un nouveau mandat de maire de Chamalières en mars 2014. Je passerai le relais à l’excellente équipe municipale de Chamalières, en m’appuyant sur elle pour terminer ce mandat“, lit-on dans un communiqué publié samedi.

Lorsqu’il a entamé sa campagne pour la législative en Amérique du Nord en mars, le candidat de l’UDI était resté vague sur son avenir à la tête de la commune auvergnate. Lors d’un entretien avec French Morning, il avait refusé de se prononcer sur un éventuel renoncement à son mandat. “J’ai toujours mené mes mandats jusqu’à leur terme, avait-il dit. Si je suis élu, la question se posera à partir de la rentrée.” 

Chamalières est le fief de la famille Giscard d’Estaing. Son père, l’ancien président Valery Giscard d’Estaing, fut maire de la commune de 1967 à 1974.

Si je suis élu, je serai donc dans notre circonscription d’Amérique du Nord dès que le calendrier des travaux parlementaires le permettra pour une période de quatre jours minimum – suivant les périodes, une semaine sur trois ou quatre – ou dans le cadre de missions parlementaires ou de voyages ministériels, comme je l’ai fait de 2007 à 2012 en tant que Président du Groupe d’amitié France-États-Unis de l’Assemblée nationale ou s’il y a des manifestations, évènements ou cérémonies programmées”, précise-t-il.

 Photo: Louis Giscard d’Estaing à New York. Crédit: Mehdi Taamallah 

"Moi, candidat": l'hebdo de la législative épisode 3

Cette semaine dans « Moi, candidat », retour sur le Grand Débat French Morning-FIAF, avec six candidats à la législative partielle en Amérique du Nord.

Vote de soutien. Pendant le débat, Louis Giscard d’Estaing (UDI) a indiqué que sa candidature avait fait l’objet d’un vote de soutien par le bureau de l’UDI Canada. « Combien de personnes ? », lui a aussitôt demandé le candidat du MoDem Nicolas Druet. L’intéressé a botté en touche. La réponse est… cinq. Le bureau en question compte six membres, dont Séverine Boitier, sa suppléante, mais une personne a voté contre (le « chargé publication » Remi Daviet, qui a quitté l’UDI peu après), selon l’équipe de campagne de Giscard.

Soutien discret. LGE avait convié nombre de ses soutiens au débat. Parmi eux: Bruno Bich, 36e fortune française, président du conseil d’administration de BiC, le fabriquant des stylos, briquets et rasoirs jetables. Le groupe a été fondé par son père, le baron Bich. D’ordinaire discret, le patron, établi aux Etats-Unis depuis plus de trente ans, figure au comité de soutien du candidat de l’UDI. Il n’a pas souhaité donner d’interview.

Tout sauf les parachutés. Les candidats ont profité de leur présence à New York pour  le débat pour organiser des meetings. Lundi, Nicolas Druet (MoDem) avait réuni plusieurs entrepreneurs au Sushi Shop de Madison Avenue. « Si le MoDem est au second tour, nous avons de bonnes chances de l’emporter car les socialistes ne veulent pas de Lefebvre », leur a-t-il dit. « Si vous ne soutenez pas le MoDem, soutenez au moins un candidat local », a ajouté Franck Barrat, élu AFE, qui participait à la réunion.

Droit au but. Après le débat, Frédéric Lefebvre a rechaussé les crampons. Direction le New Jersey pour rencontrer… Thierry Henry. Le candidat de l’UMP a visité le stade des New York Red Bulls, où évolue l’ancien international français. Il s’est également entretenu avec Jérôme de Bontin, le manager général du club. Et en a profité pour faire quelques photos pour son fameux tweet-journal de campagne.

Les Pirates contre Lefebvre. Le même Lefebvre est la star malgré lui d’une vidéo de la candidate du Parti Pirate, Véronique Vermorel. On le voit dans les couloirs de l’Assemblée nationale interrompu en pleine interview avec LCI, par deux députés qui l’accusent de préférer les caméras aux bancs de l’Assemblée. Après le clip, le message suivant s’affiche : « Lassés des clowns professionnels ? Au Parti Pirate, on prend la politique au sérieux. »

Le FN et la binationalité. Interrogé sur sa perception de la binationalité dans un parti qui lui est hostile, Thierry Franck Fautré (FN) n’avait pas souhaité nous répondre lorsque nous avions fait son portrait. A L’Outarde Libérée, il assure ne pas vouloir la remettre en cause. « Aux citoyens binationaux, nombreux en Amérique du nord, et surtout au Canada, il se veut rassurant : « Quand on est Français, on reste Français! », a-t-il dit au site.

Giraud contre le PS. Cyrille Giraud (EELV) continue sa stratégie de différenciation du Parti Socialiste dans les colonnes de France-Amérique. « Je peux comprendre que des gens qui ont été impactés par ces mesures et qui ont voté pour Corinne Narassiguin et moi l’année dernière ressentent une certaine frustration. La promesse de campagne était que les montants alloués à la PEC seraient en totalité reversés aux bourses scolaires. Clairement, on s’en est écarté. »

Petit rappel: le vote par Internet a lieu du mercredi 15 mai de 12h (heure de Paris) au mardi 21 mai 12h (heure de Paris).

« I’m not an accent »: le cri du coeur comique d'une Française de LA

« I’m not an accent », c’est le motto de Rose Laurent, le personnage qu’interprète Soraya Garré, dans cette comédie colorée qu’elle a écrite et qui prend place à Los Angeles. « C’est l’histoire d’une Française, immigrante aux États-Unis, qui est déterminée à prouver à ceux qui vivent dans son pays d’accueil qu’elle est en fait bien plus qu’un accent », raconte-t-elle.

Dans ce court-métrage d’une dizaine de minutes (ci-dessous), drôle et rythmé, on suit donc Rose Laurent, écrivain de son état, dans sa recherche d’emploi sur le cruel marché angelin.« Je n’arrive pas à trouver de travail parce que j’ai un accent… », confie la protagoniste à son ami Clive, interprété par l’acteur américain Ryan Daniel Dobson. « C’est ridicule, nous sommes aux Etats-Unis, rétorque-t-il, tout le monde a un accent. »

C’est d’ailleurs avec cette philosophie à l’esprit que Soraya Garré était arrivée à Los Angeles en 2006. Venue accompagner une amie à une audition, le directeur de casting remarque alors la Française d’origine espagnole et kabyle, et lui suggère de se présenter. À sa surprise, le ton de l’assistante dans le bureau des auditions est tout à fait différent: « Sorry, we don’t take accents » lui lance-t-elle sèchement.

« C’est quelque chose qui résonne dans la tête pendant longtemps », raconte l’actrice, également productrice du film. Du fait de ses origines mixtes, les problèmes d’identité culturelle ont toujours fasciné cette titulaire d’une maîtrise en Lettres, Langues et Civilisations anglo-américaines. « Quand on part d’un pays, on se sent déraciné, pourtant on a souvent le besoin d’être accepté et d’appartenir à un groupe. On ressent alors parfois une sorte de frustration, mais il faut savoir tourner cette frustration en sa faveur, et trouver sa force dans sa différence. »

À l’occasion d’une classe de montage, Soraya Garré réalise une première vidéo YouTube de trois minutes, mentionnée dans l’article Qu’est-ce qu’il a mon accent ? que nous avions publié en 2011. Les retours positifs l’encouragent à tourner cette version plus longue, qu’elle présente l’année dernière à l’American Independent Film Festival de Beverly Hills. Cette expérience, « très positive et très gratifiante » pour l’apprenti cinéaste, l’a encouragée dans sa lancée : Soraya Garré rédige actuellement la version longue d'”I’m not an accent”.

Lucien Hervé, l'oeil de Le Corbusier, exposé à New York

Lucien Hervé, dont Le Corbusier disait qu’il avait “l’esprit d’un architecte et savait comment observer l’architecture“, a photographié pendant 16 ans les projets du créateur.

Depuis 1993, la Galerie du Jour agnès b. de Paris expose ses photographies. Du 10 mai au 30 juin, la boutique de Downtown New York montrera les clichés indiens du photographe, dans le cadre de la série “Lucien Hervé: Le Corbusier in India”.

Tous les clichés présentés à l’occasion de cette exposition ont été pris au cours de deux voyages en Inde, en 1955 et 1961. On peut y admirer les nombreuses constructions de Le Corbusier dont le Palais de l’Assemblée (1955) de Chandigarh, qu’il considérait comme son édifice le plus réussi.

Décédé en 2007 à l’âge de 97 ans, Lucien Hervé est reconnu pour l’originalité de ses photographies.