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Lâcher de papillons au Kidspace Museum

La magie s’empare de Los Angeles. Un grand lâcher de papillons aura lieu les 27 et 28 avril au Kidspace Museum. Un moment 100% féérique pour les enfants.

Plus de 600 papillons seront relâchés dans les jardins du musée avant un concert des Hollow Trees, le célèbre groupe de folk pour enfants.

Des activités autour du papillon seront organisées : peinture sur visage et réalisation d’antennes. L’auteur et l’illustrateur de livres pour la jeunesse Eric Carle sera également présent pour lire un conte. L’activité « Manger comme un papillon » fera découvrir aux enfants les délices de la gastronomie de cet insecte (nectar de fleurs et jus de fruits).

C’est la 17e année que ce grand lâcher de papillons est organisé. Il clôt un cycle d’apprentissage mis en place par le musée. Après un mois de soins, lors duquel les enfants ont pu assister à la naissance et la transformation du papillon, les bouts d’chou relâcheront leurs protégés.

Le "coach" des programmes bilingues reçoit les Palmes académiques

Il y a quatre ans, Fabrice Jaumont avait proposé d’accorder les Palmes académiques à quatre directeurs d’écoles new-yorkaises ayant lancé un programme bilingue. Aujourd’hui, c’est à son tour de recevoir cette distinction accordée aux éducateurs d’exception.

L’attaché éducatif et linguistique des Services culturels de l’Ambassade de France sera décoré ce 23 avril par le conseiller culturel Antonin Baudry. Il sera sacré “chevalier”, l’un des trois grades de cette décoration créée par Napoléon et qui compte parmi ses récipiendaires Marcel Pagnol, Léopold Sedar Senghor et Théodore Monod. “Je ne peux pas dire que je suis mécontent, dit-il. C’est symbolique. Ca veut dire que le message passe en haut-lieu“.

Le message, c’est celui de la promotion du bilinguisme dans les écoles publiques new-yorkaises. “Linguiste à la base, pas diplomate“, et enseignant, Fabrice Jaumont fut le directeur de l’école franco-américaine de Boston Ecole Bilingue et a travaillé au Consulat de France local comme attaché linguistique. Arrivé aux Services culturels de l’Ambassade en 2001, à New York, il a accompagné la multiplication des programmes d’immersion français-anglais, lancés pour la plupart par des parents d’élèves face au coût élevé des frais de scolarité dans les établissements français privés de la ville et le manque de places. Il est également à l’origine du réseau social des francophones new-yorkais New York in French.

Il se décrit comme un “facilitateur” entre parents et écoles, “celui qui essaye que la mayonnaise prenne” . “Amener l’Ambassade dans ces projets les crédibilise, mais nous intervenons en deuxième ligne: le gros du boulot est fait par les parents, insiste-t-il, en parlant du lancement des programmes d’immersion. Beaucoup de ces derniers sont réunis au sein de l’association Education Française à New York (EFNY). “Il faut se mettre en ressource, en coach“. Cela veut dire: soutien matériel, rencontre avec les directeurs et organisation de séminaires pour les parents désireux de lancer des classes bilingues à l’école du coin. “Une fois que vous leur expliquez comment préparer leur argumentaire, leurs données, ils deviennent des conquistadors“.

Que faire quand on a un enfant qui ne veut plus parler français? Ou qu’on n’a pas les moyens de le mettre dans une école française? Ce sont ces questions qui m’ont fait dire qu’il fallait faire quelque chose“, poursuit celui qui est aussi papa d’une fillette de 4 ans. Aujourd’hui, cinq écoles primaires publiques de la ville (PS 58, PS 84, PS 133, PS 110, PS 20 à la rentrée) accueillent un programme d’immersion français-anglais. Deux autres, dans l‘Upper West Side et à Brooklyn, verront le jour à la rentrée dans des “middle school”, une première. Au total, les classes bilingues, les “after-school” proposés par EFNY et les cours spécialisés de renforcement en français offerts par le programme French Heritage servent près de 2.000 élèves, selon le consulat.

Crédit photo: Jonas Cuénin

Les camps d'été en français font leur retour à New York

Si l’été approche et que vous ne savez toujours pas où vos bambins passeront les vacances, ne paniquez plus.  French Morning a concocté un guide des “summer camps” francophones de New York et ses alentours. Ces colonies de vacances en VF proposent une multitude d’activités aux enfants.

Pour les sportifs
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Universal Soccer Camp:Filles et garçons pourront se la jouer comme Beckham, Messi ou Ibrahimovic dans ce camp bilingue pour les amoureux du football situé à Randall’s Island. D’autres sports sont également proposés: rugby, flag, baseball… Des coachs francophones seront sur place. Infos pratiques : Ouvert du 25 juin au 31 août / Public : filles et garçons de 6 à 15 ans / Horaires : 9h-16h / Prix : 550$ la semaine
DNSE : Ce camp situé à New York, qui fête sa première édition cette année, est entièrement dédié à la danse pour apprendre le français de manière artistique et dynamique. Du contemporain au classique en passant par le street jazz, de nombreux styles sont proposés dans cette nouvelle école de danse. D’autres activités sont également proposées comme le théâtre, le dessin ou encore le yoga. Infos pratiques : Ouvert du 24 juin au 12 juillet / Public : 4 à 17 ans.
Pour les futurs historiens
Parlez-vous français : Immersion dans la France médiévale ! Le thème du camp d’été 2013 est le Moyen-Âge. Les participants découvriront cette période historique à travers la cuisine, l’art, le sport et le théâtre. Le camp se situe dans le New Jersey à Montclair, à 30 minutes de New York. Infos pratiques : Ouvert du 24 au 29 juin / Public : 4 à 10 ans / Horaires : 9h-15h / Prix : 330$ la semaine ou 75$ la journée

Les camps traditionnels

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Bonjour New York propose des animations variées pour faire découvrir la culture française aux plus jeunes. Au programme : activités de développement personnel, sport, excursions et dessins-animés de notre enfance.  Le camp dispose de quatre campus différents : un à Brooklyn, deux à Manhattan (Upper West Side et Midtown) et un à Ardsley, à moins d’une heure de New York. Quatre journées portes-ouvertes sont organisées : le 18 avril à 16h30 au Lyceum Kennedy (Campus Manhattan), le 20 avril à 10h au Lyceum Kennnedy (Campus Ardsley) et à Brooklyn, le 27 avril à 10h à Manhattan. Infos Pratiques : Ouvert du 1er juillet au 23 août / Public : 3 à 11 ans / Horaires : 8h30-17h (extended hours : 8h-18h) / Prix : de 300$ à 475$ la semaine.

Lycée Français de New York : Le camp bilingue du LFNY a pour objectif de faire de bout d’chou un citoyen du monde en l’immergeant non seulement dans la culture française mais aussi américaine. Plusieurs activités sont proposées selon l’âge des enfants : sport, cuisine, informatique, cours de français. Un évènement spécial est prévu chaque semaine et plusieurs excursions dans Manhattan sont programmées. Infos pratiques : Ouvert du 24 juin au 26 juillet / Public : 2 ans et 8 mois à 11 ans / Horaires : 9h-15h / Prix : 1300$ la semaine.

La Petite EcoleCe camp vise à faire découvrir la culture française et franco-américaine à travers plusieurs activités comme le chant, la danse ou encore la cuisine. Des jeux d’eau, des excursions et des sorties au musée sont également au programme. Le camp dispose de deux campus dans Manhattan : l’un dans  l’Upper West Side et l’autre à Tribeca. Infos pratiques : Ouvert du 24 juin au 26 juillet / Public : 3 à 6 ans / Horaires : 9h-15h / Prix : 950$ la semaine.

International School of BrooklynLe  camp se décline en deux versions : “immersion” et “intensif” selon l’âge des enfants. Pour les plus petits, le camp travaille sur l’acquisition du langage par de multiples activités. Chaque semaine, un nouveau thème est proposé : découverte d’un pays, voyage dans le monde des jouets ou du cirque. Pour les plus grands : exercices d’écriture, théâtre, sport et sortie au zoo. Infos pratiques : Ouvert du 8 juillet au 16 août / Public : 3.5 ans à 9 ans / Horaires : 9h-15h30 (extended hours 8h-18h) / Prix : à partir de 450$ la semaine

Smart French Summer Camp : Pour la sixième année, le camp accueille les enfants de tout niveau pour leur faire découvrir la langue et la culture française à travers des activités ludiques artistiques, sportives, intellectuelles et même culinaires. Infos pratiques : Ouvert du 8 juillet au 2 août / Public : 3 à 9 ans / Horaires : 9h30-15h / Prix : 400$ la semaine.

Les insolites

French Day CampLe “summer camp” du French Institute Alliance Française (FIAF) a la particularité de s’adresser aussi bien aux tout petits qu’aux adolescents. Le camp dispose d’un large choix d’activités selon l’âge des enfants. Pour les plus jeunes : jeux et chants en français, yoga. Pour les 5-11 ans: les enfants partiront à la découverte de l’art et des saveurs des régions françaises dans le cadre d’un “Tour de France à New York” . Pour les plus grands : rencontres avec des artistes, musées, cuisine “made in France”. Infos pratiques : Ouvert du 17 juin au 30 août / Public : 1 à 17 ans / Horaires : 9h30-16h30 / Prix : de 120$ à 1400$ la semaine.

The French ABC : La French Academy of Bilingual Culture propose l’exploration d’un thème différent chaque semaine : détective, cirque, le Petit Prince, Pasteur ou encore Robinson Crusoé. Objectif : découvrir la richesse de la langue française à travers des activités liées aux thèmes : atelier photo pour détective en herbe, tours de magie, chasse au trésor, découverte des animaux et des plantes… Le camp se situe dans le New jersey. Infos pratiques : Ouvert du 8 juillet au 23 août / Public : 3 à 12 ans / Horaires : 9h-15h (extended hours 8h-18h) / Prix : 435$ la semaine.

Les artistiques

CAMP2Bleu Blanc Rouge French Summer CampFondé par Brigitte Saint-Ouen, marchande d’art parisienne et expatriée à New York, le camp propose différentes activités avec, chaque jour, un thème différent. Au programme : peinture, bricolage, chant, danse, sport, jeux, théâtre, cuisine et même architecture ! L’objectif pour Brigitte Saint Ouen est de développer les compétences artistiques des enfants dans un environnement entièrement francophone. Infos pratiques : Ouvert du 24 juin au 2 août / Public : 3 à 7 ans / Horaires : 9h-15h30 (jusqu’à 12h le vendredi) extended hours : 8h30-18h / Prix : 400$ la semaine. Une remise de 25% est offerte pour les lecteurs de French Morning.

Hands on WorldCe centre linguistique de Brooklyn a la particularité de proposer chaque année un thème différent pour ses “summer camps”. Cette année sera placée sous le signe des modes de vie particuliers dans le monde entier. Les enfants découvriront la culture et l’habitat rural et urbain d’un pays à travers plusieurs activités et projets artistiques. Infos pratiques : Ouvert de mi-juin à mi-août / Public : 2 à 8 ans / Horaires : 9h30-15h30 / Prix : 400$ la semaine.

Pour les aventuriers et voyageurs

Summer Camp de la FASNYLe camp de la French American School of New York propose cette année pour les 10-14 ans une excursion dans les montagnes Catskill du 21 juin au 3 juillet. Randonnées, pique-niques, plage, mini-golf, skateboard ou encore pétanque sont au programme. Infos pratiques : Ouvert du 24 juin au 26 juillet / Public : 3 ans à 14 ans.

CAMP3Camp Tékakhwita : Le camp situé dans le Maine a la particularité d’immerger les enfants et adolescents dans la culture francophone au cœur d’un site naturel. Des séjours spéciaux (campings, olympiades) sont prévus en parallèle des activités quotidiennes (voile, plongée, escalade, feu de camp). Une expédition dans les Appalaches est également proposée aux adolescents. Infos pratiques : Ouvert du 24 juin au 17 août / Public : 8 à 17 ans / Prix : à partir de 1265 $ pour 14 jours

Camp Brébeuf : Ce camp bilingue situé à dix minutes de Montréal promet aux jeunes adolescents une immersion en Europe tout en restant sur le continent américain en découvrant Québec et Montréal, le hockey sur glace et des musées. Quinze heures de cours hebdomadaires sont également prévus pour l’apprentissage du français et de l’anglais. Infos pratiques : Ouvert du 30 juin au 4 août / Public : 11 à 15 ans / Prix : 2875$ pour 2 semaines.

Camp BoisjolyDepuis 1928, ce camp francophone situé aux environs du Mont Orford au Québec plonge les enfants au cœur de la nature en proposant une éducation environnementale. Toutes les activités sont exclusivement en français. Infos pratiques : Public : 7 à 16 ans / Prix : à partir de 125$ par session.

Ambassadeurs de demain : Quel meilleur moyen pour apprendre le français que de partir en France ? Le camp propose de faire découvrir aux enfants la ville d’Aix-en-Provence pour les rendre incollables sur Zola, Cézanne ou Mirabeau et les immerger dans la beauté de la campagne provençale, au pied de la célèbre Sainte Victoire. Infos pratiques : Public : 14 à 17 ans / Prix : à partir de 1001$ la semaine.

 

French Morning vous invite à sa Shopping Party

French Morning vous invite à sa Shopping Party le mardi 23 avril de 18h30 à 21h au Gramercy Park Hotel. Seul, en couple ou entre amis, venez profitez de réductions exceptionnelles sur les chemises sur mesure de ManuelRacim.

Le savoir-faire et le chic à la française, les tissus italiens, un style rien qu’à vous: c’est ce que vous propose ManuelRacim, deux Français qui ont créé une toute nouvelle marque de chemises sur-mesure. Dans l’attente de l’ouverture de leur première boutique à Tribeca, ils invitent en exclusivité les lecteurs de French Morning à une soirée au Gramercy Park Hotel.

Venez découvrir, un verre à la main, les créations élégantes des deux Français et faites prendre vos mesures pour commander votre chemise à 15% de réduction ! INSCRIPTIONS ICI

 

Les NY'OC Trobadors rénovent la poésie occitane

L’occitan, langue morte? Certainement pas pour les NY’OC Trobadors. Artistes, compositeurs, anthologistes, poètes, répartis de chaque côté de l’Atlantique, ils se sont réunis pour faire revivre la culture occitane à travers trois résidences artistiques et une anthologie poétique.
La première présentation aura lieu ce dimanche 21 avril, au Bowery Poetry Club à NoHo, puis ils continueront leur travail et en présenteront une nouvelle version en Gascogne, dans le Sud-Ouest de la France.
Joan Francés Tisnèr, Jakes Aymonino, Pierre Joris, Domenja Lekuona et Nicole Peyrafitte sont tous trilingues  (occitan, anglais et français). Leur rencontre et la décision de créer ensemble un projet multimédia, mêlant chants, textes, projections et danses de manière complémentaire, s’est faite de manière très naturelle. Ils partageaient tous les cinq ce désir de faire revivre la culture occitane et les créations artistiques extrêmement riches des troubadours du XIème siècle à nos jours. “Ce qui nous interpelle c’est que ces dix siècles d’écrits, personne n’en parle, pas même les médias, alors les gens ont tendance à croire qu’il n’y a pas eu de créateurs occitans“, explique Domenja Lekuona, chargée de la documentation du spectacle.
Car si beaucoup d’entre nous ont déjà entendu parler des troubadours, peu connaissent vraiment la culture occitane. Et c’est ce que reprochent nos cinq artistes au système français, “en France on ne parle pas des troubadours, alors que la poésie américaine a mis sur le devant de la scène l’importance de cette tradition occitane. Les Etats-Unis ont compris que toute création vient du brassage des cultures“, rappelle Pierre Joris, poète, traducteur et anthologiste installé à New York depuis cinquante ans.
Si leur projet est bien de faire connaître au public la poésie et la culture d’Occitanie, les artistes se défendent de tout passéisme. “Il y a eu une folklorisation autour des troubadours. Mais nous ne sommes pas en costume en train de faire des danses anciennes, nous sommes des troubadours cybernétiques, on ne fait pas dans la reconstitution“, précise Nicole Peyrafitte.
La scène new yorkaise les a accueillis à bras ouverts, et nos troubadours des temps modernes ont reçu le soutien de nombreuses associations d’envergure telles que le Poet House ou City Lore. “Ce pays est comme un bol d’air frais pour notre création. C’est une toute autre vision d’égalité, sans principe de hiérarchisation de cultures“, conclut Pierre Joris en souriant.
 

François Ozon s'enferme "Dans la maison"

C’est une histoire à tiroirs. Ceux du bureau d’un professeur désabusé (Fabrice Luchini) sombrant dans les vices du voyeurisme offerts par les dissertations de son élève préféré (Ernst Umhauer). “Dans la Maison”, le dernier  thriller de François Ozon inspiré de la pièce Le garçon du dernier rang de Juan Mayorgan, sort dans les salles américaines le 19 avril.

Monsieur Germain était voué à une carrière d’écrivain mais son manque d’ambition l’a conduit à se retrouver professeur de français dans un lycée de banlieue parisienne où les élèves se ressemblent, non seulement par leur uniforme récemment imposé par une réforme de l’Education Nationale, mais surtout par leur médiocrité. Cet enseignant passionné de lettres, aigri, dégoûté aussi bien par sa carrière que par sa femme (Kristin Scott Thomas), voit son quotidien chamboulé par une dissertation hors du commun rendue par Claude, un de ses élèves qui ressemblent pourtant aux autres. Celui-ci y raconte son intrusion “dans la maison” de son camarade de classe, Rapha, et y décrit avec délectation “l’odeur de la classe moyenne“. Le professeur se prend au jeu, chaque nouvelle copie plonge le spectateur dans le récit d’un voyeurisme exhaustif auquel se livre avec plaisir le jeune écrivain en herbe.

Mélange de fiction et réalité, le film nous livre deux récits emboîtés, celui de M. Germain et celui de Claude, examinant ainsi le processus de création, épine dorsale du scénario. “C’était une façon pour moi de tester différents genres de films en un“, explique François Ozon. Alors que l’intrigue se met en place, les questions s’enchaînent pour le spectateur: qui du professeur ou de l’élève détient le récit véridique? Lequel est réellement le maître de l’autre? Où s’arrête le voyeurisme? Où commence la folie? Tant de questions qui ne trouvent malheureusement que peu de réponses lors du dénouement, trop léger au risque de laisser le spectateur sur sa faim. “J’ai voulu obliger l’audience à travailler, à se demander ce qui était vrai, ce qui était faux, en filmant toutes les scènes de la même manière“, justifie le cinéaste.

Loin du blockbuster à l’américaine, Dans la maison assume clairement sa French Touch et se situe parfaitement dans la lignée des précédents films du réalisateur: le côté autoportrait déjà présent dans “Angels”, l’intérêt pour le procédé créatif de “Swimming Pool” et la présence d’un Luchini au sommet de son art, auparavant à l’affiche de “Potiche”. François Ozon, dont la réputation n’est plus à faire en France, n’envisage pas d’exporter sa marque de fabrique aux Etats-Unis. “En France, je suis libre, je ne suis pas sûr que je serais capable de travailler dans le système américain“, précise-t-il.

Conclusion: il faut aimer Ozon pour apprécier Dans la maison. Si le dernier bébé du réalisateur a reçu deux prix (Prix de la Fripresci au Festival de Toronto 2012 et Coquille d’Or au Festival de Saint-Sébastien) et six nominations aux Césars 2013, il peut laisser au spectateur novice un sentiment d’inachevé, la sensation d’un scénario riche à peine effleuré par des acteurs au jeu pourtant captivant. Le sujet est traité mais la peinture sociale réalisée par François Ozon manque d’éclat. On attend, tout au long du film, un élan poétique, un vertige, qui auraient peut-être généré plus de souvenirs une fois les lumières rallumées.

Législative: le Front de Gauche ré-investit Céline Clément

Le Front de Gauche aura un candidat à la législative partielle en Amérique du Nord (25 mai et 8 juin). Il s’agit plus précisément d’une candidate, l’une des seules parmi les personnalités qui se sont lancées dans la course jusqu’à présent: Céline Clément.

Domiciliée en France, Céline Clément, membre du Parti communiste, avait déjà été candidate du Front de Gauche à l’élection annulée de juin 2012. Elle avait recueilli 2,85% des voix au premier tour. Cette ancienne enseignante-chercheuse à Montréal aura pour suppléant Jean-Baptiste Plouhinec, membre du Front de Gauche résidant au Canada depuis douze ans. Le ticket aura  le soutien “plein et entier” de Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat à l’élection présidentielle, et Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, assure le Front de Gauche dans un communiqué publié jeudi.

Avec cette candidature, le Front de Gauche est la seule formation politique à respecter ses engagements de parité sur l’ensemble des circonscriptions. Il montre également son engagement auprès de tous les Français de l’Etranger, en particulier tous ceux qui subissent directement la baisse de qualité des services publics et les conséquences des politiques économiques et sociales menées en France. De la suppression de postes au ministère des affaires étrangères et dans les consulats, à l’absence de remise en question du fonctionnement des bourses scolaires (qui oublient tous nos concitoyens ne vivant pas directement à proximité d’un lycée français), la désillusion des Français de l’étranger est grande“, poursuit le communiqué.

 

Voyage en Europe au Goethe Institut

Envie de découvrir les cultures grecque, italienne et allemande sans quitter San Francisco ? L’Alliance Française a pensé à vous. Elle s’est associée avec le Goethe Insitut, Il Instituto Italiano, le Consulat de Grèce et le Centre de Grec Moderne du SFCU pour proposer, le 19 avril, une “Language Fair” sous le signe de l’Europe.

Au programme : des cours de langue autour de spécialités culinaires des pays étudiés. Chaque participant aura droit à une quinzaine de minutes de cours pour apprendre les rudiments de la langue allemande, italienne, grecque et française.

Pendant cette formation accélérée, les différentes associations présenteront des films courts sur leurs diverses activités et des professionnels viendront présenter les attraits touristiques de chaque pays.

"Il est difficile de parler d'une seule francophonie"

Le cycle des conférences sur la francophonie américaine approche à grands pas. Au programme: trois rendez-vous pour revenir sur l’histoire des francophones aux États-Unis et leur quotidien aujourd’hui.

Gabrielle Durana, la présidente de l’EFBA (Education Française de la Bay Area), est à l’origine de ces conférences. Pour l’occasion, elle s’est associée à Orange Silicon Valley et au Centre de la Francophonie des Amériques. « Je me suis rendue compte que j’étais ignorante de l’histoire de la francophonie, bien qu’étant fortement impliquée dans la communauté francophone à San Francisco. Ce cycle est à la destination des francophones de la Baie. Nous voudrions qu’ils comprennent qu’il y a des expériences à tirer du quotidien des autres expatriés et que les acteurs de la francophonie se saisissent de cette connaissance. »

Cosmopolite, la Bay Area accueille une multitude de communautés. Mais Gabrielle Durana souligne que les francophones ne fonctionnent pas de la même manière que les autres immigrés : « A San Francisco, les francophones ne sont pas rassemblés sous une communauté. Contrairement à la communauté chinoise ou irlandaise, nous ne nous retrouvons jamais pour célébrer une fête commune. Il existe bien des associations mais elles se rassemblent par nationalité. Il est difficile de parler d’une seule francophonie. Elle est multiple et polyphonique. Il est intéressant d’essayer de rassembler les gens grâce à la langue que nous avons en commun et non pas en fonction des nationalités ».

La première conférence accueillera, le 23 avril, le spécialiste des relations franco-américaines Serge Bouchard. Il viendra partager ses connaissances sur l’histoire des francophones aux États-Unis. Le 25 avril, le cycle se poursuivra avec la visite de Rodrigue Landry, directeur de l’Institut Canadien de recherche sur les minorités linguistiques. Il animera une discussion sur le bilinguisme en Amérique du Nord. Enfin, le 10 mai, le professeur Amanda Lafleur de la Louisiana State University reviendra sur le statut du français en Louisiane.

L’EFBA compte bien faire de ce cycle un rendez-vous incontournable. Les francophones de la Baie pourraient bien le retrouver chaque année.

Upstairs: la soirée en hauteur

Comme le printemps s’installe mais doucement, commençons les recommandations de rooftops et terrasses par un endroit pouvant s’adapter aux intempéries. UPSTAIRS, au dernier étage de l’hôtel Kimberly, est ouvert toute l’année grâce à ses murs et son toit en verre rétractables.

Il nous offre une vue magnifique sur le Chrysler building et les hauteurs de Manhattan, et a ouvert depuis quelques semaines sa petite terrasse non couverte mais chauffée, avec un coin bien sympathique autour d’un feu de cheminée. Côté menu et cocktails, on sirote des breuvages délicats et originaux comme The Chrysler justement, à base de miel, citron et champagne, et on grignote des petits plats bien conçus sans vraiment se ruiner comme des « Grilled Lamb Chops Lollipops » à la ratatouille. Côté musique, deux DJ se partagent les soirées du mercredi au samedi, et le Logan Thomas Jazz Trio anime le brunch du dimanche.  UPSTAIRS 145 West 50th Street – Ouvert tous les jours à partir de 17h + dès 11h30 pour le brunch le samedi et le dimanche.

Cette semaine de clubbing commence très fort avec, jeudi 18 avril, une soirée spéciale Nervous Records @ Cielo (18 Little West 12th Street) avec deux DJ légendaires : Dennis Ferrer & Kenny DopeInfos & billets ; à deux pas, la jeune reine de la Deep House, Maya Jane Coles sera @ Provocateur (18 9th Avenue) – Infos & billets

La miss se produira également dans le cadre des soirées VERBOTEN aux cotés d’Ewan Pearson et de James Teej (du groupe My Favorite Robot) qui jouera live, ce vendredi 19 @ Highline Ballroom (431 West 16th Street) – Infos & billets ; le même soir, les soirées GIRLS & BOYS @ Webster Hall (125 East 11 Street) accueillent Alvin Risk & le funambule Photek, qui se balance agilement entre Drum & Bass, Electronica et Downtempo – Infos & billets

Également au Webster Hall le samedi 20, on retrouve A-Trak, la jeune star de Montréal qui mélange sans scrupules Hip & Hop et électro, mais sait aussi habilement remixer des bons morceaux Indie Dance – Infos & billets

Dimanche 21 on s’attend à une soirée mémorable au Sullivan Room (218 Sullivan Street) pour un double anniversaire : un des maîtres de la House, Todd Terry, et celui qu’on prénomme « The King of House », David Morales, avec en prime le résident Tony TouchInfos & billets

On finit avec ROOTS NYC qui, après avoir fêté un beau cycle de neuf ans, démarre sa 10e année en famille : Anané, Antonello Coghe et Louie Vega se partageront les platines le mercredi 24 @ CieloInfos & billets

Et pour les semaines à venir…

Fred Falke @ Output le jeudi 2 mai

Dimitri from Paris & François K @ Cielo le lundi 6 mai

The Presets + Dragonette @ Terminal 5 le mercredi 8 mai

Le mariage gay débattu au FIAF

La French American Foundation (FAF) organise une conférence intitulée “Same-Sex Marriage in France and the United States” le 23 avril, date du vote final du texte dit du “mariage pour tous” à l’Assemblée nationale.

La conférence a pour but d’analyser les différences et les points communs entre les deux pays et leur avancée vers la légalisation du mariage homosexuel.

Le débat mettra en avant les perceptions américaines et françaises des traditions religieuses et de la conception de la famille, de l’égalité et des libertés civiles. Le panel sera composé de deux Américains, Jeff Chu, journaliste à Fast Company et Bret Stephens, journaliste au Wall Street Journal ainsi que de l’universitaire français Bruno Perreau dont les recherches se concentrent sur les genres et la sexualité.

 

Les rois de la tartine passent à la cantine

Pour beaucoup, la cantine est un lieu cauchemardesque. Mais pour Maxime Paul et Stephan Jauslin, c’est un concept. Celui de leur nouveau restaurant: Cantine Parisienne.

Les deux amis avaient pour objectif d’ouvrir un deuxième Tartinery, leur restaurant dédié à la tartine. Mais il y a un an, ils ont préféré le vendre pour se lancer dans une nouvelle idée. “Pour la Cantine Parisienne, le concept est un peu différent, confie Maxime Paul,  mais nous reprenons les mêmes caractéristiques de la Tartinery : de la cuisine française contemporaine, modernisée. Nous voulons dépoussiérer l’image très clichée des bistrots français et montrer ce qui se fait à Paris aujourd’hui ».

Ne vous attendez pas aux légendaires plateaux de self-service, comme à l’école. Pour le restaurateur, la cantine est avant tout « un lieu de rencontres et d’échanges ». Objectif : détrôner Balthazar, célèbre bistrot français de Nolita. Le menu du chef français Marcel Agnez invite les clients à varier les plaisirs : quiches, sandwichs ou encore assiettes de charcuterie et de fromage à partager côtoient les plats traditionnels tels que le filet mignon, la blanquette et le bœuf bourguignon.« Pour nous démarquer, nous travaillons davantage sur les produits que sur la cuisine. Nous avons beaucoup de produits régionaux de grande qualité. Nous voulons mettre en avant le produit sans le transformer », détaille Maxime Paul.

Ouverte au début du mois de mars, la cantine pourrait bientôt voir naître des petites sœurs. « Le concept de la Cantine Parisienne peut être déclinable. Nous pouvons faire des cantines d’autres villes ou d’autres pays. Il est clair que nous avons envie de nous développer ».