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"These Specific Points" : quand la danse sublime la photo

La galerie The Invisible Dog organise “These Specific Points”, une soirée spéciale où se mêleront photo et danse pour clôturer l’exposition “Handmade Frames”. Cela se passe le 13 avril.

L’exposition du photographe Ryan Frank est accrochée depuis le 9 mars. Il s’agit d’une série de photos représentant les paysages qu’il a traversés lors de son voyage autour du monde. La représentation proposée pour la soirée de clôture fera interagir la danseuse  Brighid Greene avec les clichés de l’exposition. La danseuse est célèbre pour avoir interprété « Lady Han » à l’Incubator Arts Project de New York et « No correct dancers » à Chasama, une agence immobilière qui investit des lieux sous utilisés pour en faire des scènes artistiques.

La chorégraphie a été élaborée par Katie Rose Mac Laughlin, qui est connue pour brouiller les frontières entre la danse et le théâtre.

David Fattal, l'innovateur de l'année pour le MIT

Etre sacré à 33 ans innovateur de l’année par le MIT a des allures de tour de force. David Fattal, jeune français résidant en Californie depuis bientôt une dizaine d’années, l’a réalisé.

Ingénieur pour Hewlett Packard (HP), il vient de remporter le concours de jeune innovateur organisé pour la première fois en France par le célèbre institut américain. Un ancien de Polytechnique, M. Fattal travaille dans les laboratoires nanophoniques de la multinationale, nichés en plein cœur de la Sillicon Valley. Son projet ? Créer une expérience stéréoscopique à base d’images 3D, visibles sans lunettes. En clair : « Nous voulons qu’il soit possible de regarder des images ou des vidéos en 3D, depuis un appareil mobile, comme un smartphone ou une tablette, sans utiliser de lunettes 3D. C’est en quelque sorte comme les écrans holographiques de Star Wars. »

Quelques exemples de technologies 3D existent déjà, mais l’équipe de David Fattal compte bien se distinguer. « Contrairement à ce qui existe aujourd’hui, comme avec la Nintendo 3DS, nous pourrons voir les objets en 3D sous toutes leurs formes. Pas besoin de se placer en face de l’écran pour observer le phénomène. Nous utilisons des petits pixels qui permettent de rendre l’image 3D visible dans une centaine de directions différentes », explique-t-il.

Tout s’accélère désormais pour le jeune français. Avant la distinction du MIT, il a publié dans la revue scientifique Nature. Arrivé chez HP en 2005, il commence ses recherches discrètement, en dehors de son temps de travail. Très vite rejoint par d’autres ingénieurs, une équipe se forme et les recherches prennent de l’ampleur. Pourtant, David Fattal semble toujours aussi surpris par la vitesse à laquelle les choses ont évolué. « Tout s’est passé assez vite. En seulement deux ans, nos travaux ont été remarqués. Grâce à ce prix, j’ai plus de visibilité au sein même de l’entreprise. Je n’ai plus à courir après les ‘business officers’. Je peux même avoir le choix des personnes avec qui je veux travailler ».

Une longue carrière internationale attend ce jeune français qui a toujours rêvé de travailler aux Etats-Unis. Quand on lui demande quels sont ses futurs projets, il répond : « J’ai une spécialisation dans l’information quantique, je me demande toujours quelle nouvelle sciences fiction je vais bien pouvoir rendre réelle ! »

Législative: la voix de Marine Le Pen en Amérique du Nord

Je ne m’engage pas pour faire la marionnette“. Thierry Franck Fautré, candidat du Front National à la législative partielle en Amérique du Nord (25 mai et 8 juin), est bien décidé à devenir le 3e député frontiste.

Ce chef d’entreprise établi depuis 1998 en Floride vient d’être investi par le parti de Marine Le Pen dans la circonscription. Et il y croit. La raison: la dégradation du climat politique et économique en France. “On voit ce qu’il se passe depuis un an: le chômage, les scandales… C’est quand même lamentable que les plus hautes institutions de France montrent au monde un visage aussi peu enviable. Par réaction, ça peut nous profiter en Amérique du Nord.

Le Front National était déjà présent lors de l’élection de juin 2012. Sa candidate, Claire Savreux, avait recueilli 4,29% des voix au premier tour sans faire de campagne active – M. Fautré était son suppléant. “Si elle s’était déplacée, elle aurait fait 10%“, glisse-t-il. Il n’a pas davantage de moyens, mais prévoit un “petit budget” pour se rendre à New York et à Montréal, les deux plus gros bastions français de la circonscription pour “essayer de les convaincre de ce que je suis et de la véracité des propos de Marine Le Pen“. Il sera épaulé par sa suppléante, Sylvie Verez, responsable du Front National pour le Canada, qui est rentrée en France “provisoirement pour raisons familiales”.

Génération Marine Le Pen

Thierry Franck Fautré fait partie de la génération Marine Le Pen. Sympathisant depuis “toujours“, il prend sa carte au FN en “2008-2009” au moment de la montée en puissance de la fille de Jean-Marie Le Pen. “Elle a donné une nouvelle image au parti“, dit-il. Patron et fondateur d’une société impliquée dans le commerce international, il a assisté à “la chute de l’industrie européenne” avec les “délocalisations et la concurrence asiatique“. “On déshabille Pierre, Paul. Jacques pour habiller Chen“, regrette-t-il.

Son défi: convertir en Amérique du Nord la bonne dynamique électorale du FN en France, marquée par la présence d’un candidat frontiste au second tour de la législative partielle dans l’Oise. “Les Français d’Amérique du Nord ont beau être sous législation locale, demain, ils seront concernés par la situation en France s’ils décident de rentrer. Fiscalement, ils seront rattachés à la France“.

Pour lui, il est trop tôt pour dévoiler un programme précis. “On va en discuter avec le Front“. Il ne fera pas non plus de commentaire sur les deux sujets qui peuvent le mettre en porte-à-faux par rapport à son parti: l’hostilité de Marine Le Pen envers certaines bi-nationalités – un point critiqué par Claire Savreux l’an dernier – et le rejet de l’immigration. Pas facile quand on est soi-même… un immigré.

Je ne viens pas d’une école administrative, je n’ai aucune formation politique. J’aime tous les pays. Mais je pense que le cadre optimal est la nation. On est en train de perdre notre souveraineté“.

Diaporama: l'Aquitaine rejoint New York

Pier 7, Red Hook, Brooklyn. Un énorme navire a jeté l’ancre entre Brooklyn et Manhattan. En l’approchant, on remarque un drapeau français en proue.

La frégate européenne multi-missions (FREMM) l’Aquitaine est arrivée dans le port de Brooklyn le 10 avril. En mer depuis mi-janvier, le navire de guerre est en « déploiement longue durée ». « On a testé l’interopérabilité de notre système de combat avec le système américain. Jusque-là, tout va bien! », s’exclame le capitaine de vaisseau Benoît Rouvière. Avec l’arrivée à New York, on entame la partie plus froide, Saint Pierre et Miquelon, Canada, Islande, puis on retourne à Brest, on aura alors une petite idée de ce que vaut le navire ».

Le bâtiment est le premier de la série FREMM, un programme franco-italien qui comprend au total onze unités de défense, principalement vouées à la lutte anti sous-marine et la protection des sous-marins nucléaires. A terme, sa vocation est de remplacer les anciennes frégates de la marine française.

En plus d’être impressionnant par sa taille (142 mètres de long et 6.000 tonnes), l’Aquitaine l’est surtout par sa technologie de pointe. Le bateau est équipé de missiles Aster, de torpilles légères MU90 ainsi que du radar Herakles qui permet de détecter un avion à 250 kilomètres. A bord, seuls 94 marins travaillent, contre 250 sur les générations antérieures. La frégate peut être conduite par trois personnes seulement en passerelle et seuls deux marins sont nécessaires pour contrôler les salles des machines. « L’objectif est de réduire le coût de possession global du bateau », souligne capitaine de vaisseau.

Avant New York, le navire s’est arrêté à Norfolk, port emblématique de la Marine américaine, pour un exercice d’« Independent Deployer ». L’objectif est de vérifier les capacités du bâtiment et de conduire des opérations avec des marines étrangères« On a pu s’intégrer pleinement comme un bâtiment de la flotte américaine, raconte le commandant avec fierté. Les Américains ont été impressionnés : à 94 on fait la même chose qu’ils font à 200 à 300 !»

Législative: le MoDem annonce son candidat

Le MoDem a pris son temps. Il a finalement annoncé, jeudi, son candidat à la législative partielle en Amérique du Nord. Il s’agit de Nicolas Druet, directeur de développement informatique installé à Montréal depuis treize ans.

M. Druet est membre fondateur du MoDem au Canada. Sa suppléante est une figure bien connue du MoDem américain : Martine Volard, vice-présidente du parti aux Etats-Unis, et ancienne conseillère municipale de Courbevoie (Hauts de Seine).

Le parti de François Bayrou a annoncé, mardi, qu’il ne présenterait pas de candidat dans la 8e circonscription des Français de l’étranger (Europe du Sud), également concernée par une législative partielle, mais qu’il aurait bien un représentant dans la course nord-américaine. En 2012, la candidate du MoDem Carole Granade avait recueilli 4,94% des voix au premier tour, juste en dessous du seuil de remboursement des frais de campagne (5%).

« Etant donné l’incapacité du gouvernement a réagir devant la gravité de la situation sociale et économique en France  et face à une opposition de droite divisée et sans projet, nous avons le devoir de proposer une alternative qui permette non seulement de porter un projet politique national ambitieux, mais aussi de défendre les intérêts de nos compatriotes d’Amérique du Nord », souligne Franck Barrat, élu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), dans le communiqué officialisant cette candidature.

Les Ballets Trockadero de Monte Carlo en tournée au Texas

Les danseurs déjantés des Ballets Trockadero de Monte Carlo entament une nouvelle tournée aux Etats-Unis. Tutus, pointes et barbichette seront de mise.

La compagnie se produira à El Paso le 13 avril et à Houston le 17 avril. Créée en 1974 par un groupe de danseurs américains, la compagnie a vocation à présenter le ballet traditionnel dans une version décalée et parodiée.

Les ballerines, à la technique parfaite,  sont exclusivement des hommes qui se travestissent parfois pour certains rôles. La compagnie explore un répertoire très riche allant du classique au moderne et interprète de nombreuses pièces comme « Don Quichotte », « Le Lac des Cygnes » ou encore « La Belle au Bois Dormant ».

La compagnie est également connue pour son engagement en faveur d’organisations luttant contre le Sida comme la DRA (Dancers Responding to AIDS), Classical Action à New York, Dancers for Life  à Toronto, le Stonewall Gala de Londres ou encore Life Ball basée à Vienne. Les Ballets Trockadero de Monte Carlo ont également fait plusieurs représentations au profit des sans-abris homosexuels à New York et ont récolté 4.000 dollars pour financer des projets d’éducation pour les enfants défavorisés de Thaïlande.

Un don extraordinaire au Met, estimé à un milliard de dollars

(NEW YORK-AFP) – Le milliardaire et philanthrope américain Leonard Lauder a décidé de donner au Metropolitan museum (Met) de New York une extraordinaire collection de 78 oeuvres cubistes, estimée à un milliard de dollars.

Cette collection, assemblée patiemment durant 37 ans, “est l’une des plus importantes au monde”, a précisé le musée mardi soir, en annonçant ce don “extraordinaire” qui “va transformer le musée”.

Elle compte notamment 33 oeuvres de Pablo Picasso, 17 de Georges Braque, 14 de Juan Gris et 14 de Fernand Léger, et un nombre inégalé de chefs d’oeuvres et travaux iconiques du cubisme, a précisé le musée.
Parmi les Picasso figurent notamment “Notre avenir est dans l’air” (1912), “Eva” (1913) et “Vive la France” (1914-1915). Parmi les Braque, “Coupe à fruits et verre” (1912) et “Le violon/Mozart/kubelick” (1912).
C’est un don extraordinaire pour notre musée et notre ville“, s’est réjoui le directeur et PDG du Met, Thomas Campbell. “Bien que le Met soit unique dans sa capacité à présenter plus de 5.000 ans d’histoire de l’art, nous avons longtemps manqué de cette dimension critique dans l’histoire du modernisme. Le cubisme y sera désormais représenté par certains de ses plus grands chefs d’oeuvre“.
La collection, assemblée entre 1976 et 2013, et largement composée d’oeuvres réalisées entre 1909 et 1914, durant la période la plus innovante du cubisme, fera l’objet d’une première exposition à l’automne 2014.
M. Campbell a ajouté qu’en parallèle de ce don, le célèbre musée new-yorkais, qui reçoit quelque six millions de visiteurs par an et pourra désormais rivaliser avec les plus grands en ce domaine, allait créer un nouveau centre de recherche consacré à l’art moderne, grâce à une dotation de 22 millions de dollars, financée notamment par M. Lauder.
L’homme d’affaires et célèbre collectionneur d’art, âgé de 80 ans, est le fils de Joseph et Estée Lauder, cofondateurs de la multinationale Estée Lauder Inc, spécialisée dans les produits de beauté, dont Leonard Lauder est président émérite. Il est, avec son frère Ronald l’un des plus importants collectionneurs et soutiens de l’art à New York, et a également donné des centaines d’oeuvres d’art au Whitney Museum of American Art.
Le magazine Forbes, spécialiste du suivi des plus grosses fortunes du monde, a estimé sa collection cubiste à 1,1 milliard de dollars, soit 13,5% de sa fortune personnelle de 8,1 milliards.
Son don au Met de New York fait entrer Leonard Lauder “au panthéon des philanthropes les plus généreux de tous les temps“, a ajouté le magazine, selon lequel il est la 24e personne au monde à ainsi donner plus d’un milliard de dollars de son vivant.
M. Lauder a expliqué qu’il entendait ainsi faire un “don aux gens qui vivent et travaillent à New York et à ceux qui viennent du monde entier visiter nos grandes institutions artistiques“.
“J’ai choisi le Met pour partager cette collection, parce que je pense qu’il est essentiel que le cubisme – et aussi l’art qui l’a suivi – soient vus et étudiés dans les collections de l’un des plus grands musées encyclopédiques du monde“, a-t-il ajouté.

Au Lycée Français de San Francisco, "Etant Donné" se joue des codes de la danse

Inaccessible, la danse contemporaine ? Pas pour Etant Donné.

Originaire de Rouen, la compagnie a présenté cette semaine aux élèves et aux parents du Lycée Français de San Francisco deux de ses œuvres. Produit par le lycée, l’événement a reçu l’aide du Consulat de France à San Francisco et de la French American Cultural Society.

Avec “Papotages”, le public a pu découvrir la toute première pièce du duo de chorégraphes Jérôme Ferron et Frédérike Unger, qui date de 2000. Quant à “TU”, il s’agit de leur dernière création, révélée en juillet 2012 au festival d’Avignon. Deux spectacles bien différents : “Papotages” veut montrer qu’“avec le corps, on peut faire sens”. Cette série de saynètes décortique le geste avec humour. “Une œuvre de jeunesse… Avec le recul, dans cette pièce, il y a matière à en faire trois !”, sourit Jérôme Ferron. Plus grave, plus minimaliste, “TU” est une montée en tension autour de la rencontre surprenante de deux capuches, “un exercice du regard qui interroge ce que l’on croit être le même”, précise le chorégraphe.

Si Etant Donné a atterri à San Francisco, c’est grâce à l’invitation de Pierre Leloup, directeur du théâtre Raymond Kabbaz. Qu’il s’agisse de “TU” ou de “Papotages”, le but est de casser les a priori des spectateurs sur la danse contemporaine. “Quand on parle de concept en art, souvent les gens croient que c’est très intellectualisé. C’est à nous de trouver la forme juste. Ce ne sont pas des spectacles “pour des connaisseurs, poursuit-il. Mon ambition ultime, c’est que le spectateur, sur le moment, sente que le spectacle est autant en lui que sur scène”.

“Papotages” ayant dépassé les 1.000 représentations, Jérôme Ferron s’avouait “décomplexé”, mais plutôt curieux des réactions engendrées par “TU”. Résultat ? Si ce dernier a laissé le public du LFSF plutôt intrigué, “Papotages” a provoqué rires et applaudissements tout au long de la représentation. Certains ont même chuchoté à la sortie : “ça donne plein d’idées à reproduire avec les enfants”. Une remarque qui fera sans doute plaisir à Jérôme Ferron. “Etre artiste dans la société d’aujourd’hui, ce n’est pas juste monter sur scène, dit-il. C’est pouvoir le faire partager, faire comprendre quel travail ça représente, et pourquoi pas susciter des vocations !”

Enquête My Expat 2013

(Article Partenaire) S’expatrier, se réinstaller, découvrir une nouvelle ville,… et conserver malgré tout un lien avec la France ? C’est l’expérience de Florent Vaudelin qui, après l’avoir vécu, a créé My Expat, service en France pour faciliter la vie de tous les expatriés du monde.
Florent Vaudelin, fondateur de My Expat, explique comment ce service unique et innovant, accompagne les expatriés du monde entier avec les projets qu’ils ont à organiser en France.
Florent VAUDELIN
Comment avez-vous eu l’idée de My Expat ?
J’ai fondé My Expat après avoir été expatrié trois ans aux USA entre 2006 et 2009. Fils d’expatrié, j’ai également vécu une grande partie de ma vie à l’étranger ce qui m’a permis de me rendre compte des difficultés que l’on peut rencontrer lorsqu’il s’agit de résoudre une situation en France lorsque l’on habite l’étranger : acheter un bien immobilier, choisir une mutuelle pour expatrié ou payer ses impôts peut vite se révéler compliqué. My Expat répond à cette situation en proposant un relais en France pour tout ce que les expatriés du monde ont à organiser depuis l’étranger.
Quels services apportez-vous concrètement aux expatriés ?
My Expat propose tous les types de services allant de l’organisation d’un projet immobilier, la résolution d’un problème juridique par exemple : trouver une assurance santé pour expatrié, organiser sa déclaration d’impôt en France ou analyser ses droits à la retraite, etc… Un demande qui revient régulièrement touche à l’immobilier expatriés :  comment investir dans l’immobilier en France alors que je suis à l’étranger ? Nous organisons à sa place les recherches, les visites et dès que nous trouvons un bien correspondant à ses critères, nous lui présentons. Nous organisons ensuite toute la vente à sa place, sans qu’il n’ait à rentrer en France (recherche de notaire, signature via mandat, recherche de financement, organisation de travaux, mise en location).
A qui le service s’adresse-t-il ?
My Expat s’adresse à tous les expatriés du monde entier qui ont des projets en France. Les expatriés qui font appel à nous n’ont en général pas beaucoup de temps à consacrer à certaines démarches et cherchent un vrai service de conseil dédié aux problématiques de l’expatriation.
Comment aidez-vous les expatriés Français aux Etats-Unis ?
Après avoir vécu et travaillé 3 ans à New York, j’ai conservé depuis un lien très fort avec les USA, où j’ai également conservé de nombreux liens avec des collègues, des amis et aujourd’hui des clients.
Les USA sont particuliers dans la mesure où nous ne pouvons pas proposer de placements financiers en France, mais beaucoup décident de se tourner vers l’immobilier. Nous aidons alors les expatriés à chercher et trouver des projets qui leur correspondent. 
Quels sont vos résultats ?
Le service est très bien perçu par les expatriés et nous travaillons aujourd’hui avec plus d’une cinquantaine de clients répartis entre le les USA, le Brésil, la Thaïlande, Singapour, Bali ou encore l’Australie. Après deux ans, l’essentiel des services que nous rendons se concentre sur l’immobilier, mais nous avons l’ambition de développer d’autre types de service tels que juridique ou des conseils et bilan retraite.
Qui sont vos concurrents ?
Curieusement, ce sont la famille et les amis des expatriés ! Cela dit, dès lors que l’on commence à toucher à des sujets pour lequel l’expatrié souhaite une certaine confidentialité ou qui peuvent être techniques tels que souscrire à une mutuelle pour expatrié, beaucoup de Français en expatriation préfèrent se tourner vers un service indépendant, spécialisé et dédié.
Et là est toute la compétence de My Expat : nous adapter à chaque situation en dématérialisant un maximum les procédures pour l’expatrié.
D’où vous vient votre expertise ?
Expatrié depuis ma naissance et ayant vécu 2 expatriations à titre personnel, j’habite aujourd’hui en France avec la volonté d’apporter un vrai service aux expatriés français. Ingénieur de formation avec un DESS de Finance et disposant d’une expérience de 8 ans en finance des marchés, mon profil me permet de travailler sur des situations aussi bien urgentes que complexes. 
Quelle actualité pour My Expat en 2013 ?
Nous lançons l’enquête «My Expat» 2013 à destination des expatriés français dans le monde. Il s’agit pour nous de mieux comprendre les situations et les besoins des expatriés à l’étranger. Le sondage est consultable à cette adresse : http://www.myexpat.fr/enquete-expatries-2013
Cette enquête, réservée aux expatriés Français, est associée à un jeu concours pour lequel les répondants au sondage peuvent gagner une carte cadeau de 100€ valable sur Amazon.fr (voir le détail dans le règlement du jeu concours).
Quel est le meilleur moyen pour vous contacter ?
Le plus simple est le mail, mais nous travaillons également beaucoup par Skype ou par téléphone quand la situation le permet ([email protected]). N’hésitez ensuite pas à vous rendre sur www.myexpat.fr pour plus de détails.
 

"Odysseo": la France et le Québec se mettent en selle

Si vous n’avez pas encore eu la chance d’assister au spectacle équestre “Odysseo” à Burbank, en banlieue de Los Angeles, il vous reste encore dix jours pour vous y précipiter. Devant le succès populaire remporté par le spectacle depuis le 27 février, la dernière représentation qui devait avoir lieu le 14 avril a été repoussée au 21.

Un succès qui fait rosir de plaisir Eric Paquette, porte-parole du fondateur et directeur artistique d’ « Odysseo », le Québécois Normand Latourelle (ci-dessus), également co-fondateur du célèbre Cirque du Soleil. «Nous étions déjà venu à Santa Monica, il y a quelques années où nous avions aussi rencontré un fort succès avec notre premier spectacle dédié au cheval, Cavalia ».

Arts équestres, acrobates, musique,  projections multimédias et effets spéciaux… « Odysseo » est encore plus époustouflant que « Cavalia », qui explorait en musique, en danse et en voltige, l’évolution de la relation entre l’humain et le cheval à travers l’Histoire. « Odysseo est avant tout basé sur la relation de confiance entre l’homme et le cheval. Nous avons fait en sorte que les chevaux soient extrêmement libres sur la scène, qu’ils s’y amusent pour de vrai, indique-t-il.  Le spectacle qui a commencé à Laval, au Canada, en octobre 2011, comprend 67 chevaux et 45 artistes, qui sont sur la route depuis maintenant un an et demi.

Des centaines d’établissements équestres visités, notamment en France

Le comble, c’est que pour monter ce gigantesque spectacle et relever ce pari un peu fou, Latourelle a dû tout apprendre sur les chevaux. « Normand n’avait à la base pas de passion particulière pour l’équitation» raconte Eric Paquette. «C’est en assistant au spectacle Les Légendes Fantastiques, qu’il a remarqué que l’entrée d’un cheval sur scène parmi 120 comédiens, avait totalement capté l’attention du public». Avant de lancer “Cavalia”, Latourelle entreprend tout un travail de recherches sur les chevaux et visite même des centaines d’établissements équestres, notamment en France. « Cavalia comme Odysseo se sont énormément inspirés et appuyés sur le savoir-faire historique de la France en matière d’équitation, poursuit Eric Paquette. Au sein de l’équipe, très largement québécoise, de nombreux spécialistes du cheval sont français, comme le Toulousain Benjamin Aillaud, directeur et chorégraphe équestre du spectacle».

Going Green Film Festival : le cinéma écolo

Le septième art se met au vert ! Le festival du film écologique de Los Angeles récompensera les films pro-environnement du 17 au 19 avril.

Créé en 2009, le festival a pour objectif de promouvoir les films écolo en récompensant les réalisateurs qui ont réduit leur empreinte carbone au maximum pendant la réalisation du film ou utilisé des moyens de transport alternatifs. Il promeut également les films qui traitent de l’environnement.

Quatre catégories de films sont acceptées : les films « Green Production », pour lesquels tous les aspects de la production ont été conçus de manière à réduire les émissions de Co2. La deuxième catégorie « Our Planet » concerne les films qui traitent de l’environnement, des problèmes du tiers-monde, des enjeux alimentaires ou de la conservation de la faune et de la flore. « Hybrid / Alternative Transportation » récompense les équipes de films qui ont utilisé des moyens de transports écologiques comme les voitures hybrides, les vélos, les scooters électriques ou encore les transports publics. Enfin, la dernière catégorie concerne les films qui traitent de la Seconde guerre mondiale ou de la Shoah. Le film doit cependant comprendre l’un des critères des autres catégories afin d’être sélectionné.

L’ouverture du festival le 17 avril est gratuite. Une tombola de vélo électrique est organisée avant la projection de Pee Wee’s Big Adventure, le premier long métrage de Tim Burton, réalisé en 1985 qui raconte l’histoire de Pee Wee, un américain loufoque qui parcours le pays à la recherche de sa bicyclette volée.

"Mimolette Wars": la mobilisation s'organise

A quand le concert de soutien? Après la publication la semaine dernière d’un article de French Morning, repris par l’AFP, sur l’interdiction de la mimolette française sur le sol américain, la mobilisation pour sauver le fameux fromage orange s’organise.

Benoit de Vitton, l’importateur par qui le scandale fromager est arrivé, indique être en contact avec l’Ambassade de France à la suite du sulfureux article sur notre site, ainsi que le candidat de l’UMP à la législative partielle en Amérique du Nord Frédéric Lefebvre, ancien secrétaire d’Etat au commerce. Une page Facebook appelée Save the Mimolette a également vu le jour. « Nous sommes en contact avec l’ambassade, qui va peut-être nous aider sur ce sujet. Nous avons aussi été contactés par Frédéric Lefebvre, qui nous dit qu’il pourrait nous donner un coup de main pour faciliter la ré-expédition des mimolettes en France, où elles pourront être revendues. C’est un fromage qui se conserve longtemps », souligne le responsable d’Isigny USA. Rappelons que cinq cent à sept cent kilos de sa mimolette sont bloqués à la frontière.

Au cœur de ce différend franco-américain : la présence de “mites” sur la croute, potentiellement allergogènes. Un processus pourtant constitutif de ce fromage, qui doit sa consistance à l’action d’acariens, les cirons. Ceux-ci sont pulvérisés à la surface du fromage pour ronger la croute, et ainsi aérer la pâte.

Frédéric Lefebvre veut sauver “le vieux Hollande”

Frédéric Lefebvre n’a pas attendu pour s’emparer de la mimolette. Faisant fi de l’autre nom du fromage orange (“vieux hollande”), il confirme s’être  «longuement entretenu » avec M. de Vitton et « constate que le principal importateur est mis dans l’impossibilité de respecter des normes qui ne sont pas clairement établies ». Dans un communiqué, il assure avoir saisi « les autorités fédérales américaines, Bernard Cazeneuve, Ministre délégué au Budget ainsi que Benoit Hamon, Ministre délégué chargé de la consommation pour qu’ils évitent à l’entreprise de perdre purement et simplement le stock de fromage bloqué aux Etats-Unis ». « Encore une fois les fromagers français sont soumis à un durcissement de la réglementation des douanes américaines », s’indigne-t-il, notant le précédent du Roquefort.

“Pas d’interdiction”

La FDA (Food and Drug Administration), elle, n’en fait pas tout un fromage. La mimolette est la bienvenue sur le territoire américain, assure-t-elle. « Nous n’avons pas d’information sur des refus spécifiques d’importation, mais nous pouvons dire qu’en général, il n’y pas d’interdiction sur les importations de mimolette aux Etats-Unis, explique un porte-parole. Cependant, il est important de noter que tous les aliments exportés vers les Etats-Unis doivent respecter les standards américains. Lorsque nous trouvons des violations de la loi américaines dans les échantillons de surveillance que nous faisons, nous pouvons refuser l’entrée du produit aux Etats-Unis ».

Jessica Gourdon et Alexis Buisson