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Le Cirque du Soleil revient en Floride avec trois spectacles époustouflants

Après cinq années d’absence, le légendaire Cirque du Soleil fait son retour dans le Sunshine State pour le plus grand bonheur des amateurs du genre.

 

 

La compagnie circassienne québécoise, qui fêtera ses quarante ans d’existence l’an prochain, plantera son chapiteau au Gulfstream Park d’Hallandale Beach, au nord de Miami, du jeudi 22 février au dimanche 7 avril 2024. Elle présentera son spectacle « Echo » qui explore les liens entre les humains, les animaux et l’environnement. Une cinquantaine de représentations durant lesquelles les équilibristes et voltigeurs enchaîneront les numéros de mains à mains, de barres russes, de trapèzes synchronisés ou encore de sangles aériennes, le tout porté par une bande originale qui procure bien des émotions.

 

 

Ayant dépoussiéré l’image de la discipline en développant un concept de cirque contemporain, sans animaux, misant sur des performances physiques et acrobatiques saisissantes, le Cirque du Soleil installera par ailleurs son immense chapiteau à St Petersburg, sur la côte Ouest floridienne, près du Tropicana Field, du jeudi 22 février au dimanche 24 mars 2024. La troupe d’acrobates, de musiciens et de danseurs y jouera son spectacle « Bazzar » qui offre un hommage aux arts circassiens.

 

 

La firme québécoise prendra également ses quartiers à Jacksonville, dans l’extrême nord-est de la Floride, et proposera cinq représentations de son spectacle « Corteo », qui plonge le public dans l’univers étrange d’un clown qui imagine ses propres funérailles dans une joyeuse atmosphère de carnaval. Les spectateurs pourront le (re)découvrir du jeudi 7 au dimanche 10 mars 2024 à la VyStar Veterans Memorial Arena.

Créé en 1984 sur les rives du fleuve Saint-Laurent près de la ville de Québec par deux jeunes saltimbanques, Guy Laliberté et Daniel Gauthier, cette compagnie est aujourd’hui une multinationale du divertissement, propriété de fonds américains, chinois et québécois, employant plusieurs milliers d’artistes et techniciens autour du globe.

Publié le 4 décembre 2023. Mis à jour le 17 décembre 2023.

The Gardener, le gin Côte d’Azur de Brad Pitt et la famille Perrin, arrive aux États-Unis

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On peut dire de Matthieu Perrin que le vin, il est tombé dedans quand il était petit. Ce dernier fait partie de la cinquième génération de vignerons de la famille Perrin, qui n’est autre que le propriétaire du château de Beaucastel à Chateauneuf-du-Pape, la Vieille Ferme et le rosé Miraval, avec le couple Brad Pitt-Angelina Jolie. Mais s’il vient de s’installer avec sa famille à Brooklyn l’hiver dernier, ce n’est pas uniquement pour développer les marques du domaine familial.

Du rosé au gin

Pour la première fois, la famille Perrin se lance dans les spiritueux, et plus particulièrement une marque de gin qu’il a lancé avec deux associés : Brad Pitt et Tom Nichol. La collaboration avec la star américaine date de plus de dix ans, sur le domaine Miraval. « En 2012, nous nous sommes associés avec la famille Jolie-Pitt, et on a misé sur le développement du rosé alors que personne n’y croyait. On a développé une relation de confiance, et nous avons pris le temps de réfléchir à la suite », raconte Matthieu Perrin.

La famille Perrin, cinq générations de vignerons du Sud-Ouest de la France. © The Gardener

Pendant deux ans, la famille mûrit ce projet de long terme, qui va engager la prochaine génération de la famille dans le vin. « On a eu envie de créer un spiritueux représentatif de notre région, et de notre amour pour l’art de vivre dans la French Riviera, qui a inspiré Picasso, Monet aussi bien que les Rolling Stones ». Ce sera un gin. Pendant trois mois, la famille fait venir un botaniste qui recense les plantes naturellement présentes sur le domaine de Beaucastel et de Gigondas, pour concocter un spiritueux unique et symbolique de cette terre avec treize botaniques dont la genièvre (obligatoire dans les gins), agrumes fraîches, amandes fraîches, citron, pamplemousse etc.

Terre, feu et ciel

Pour mettre à bien ce projet, le duo Perrin-Pitt a besoin d’une personne qualifiée et démarche Tom Nichol, maître distillateur à la retraite de la marque Tanqueray. « C’est un peu le Brad Pitt du gin. Nous parlons le même langage, il aime le beau et le bon », explique en souriant Matthieu Perrin. Convaincu par l’histoire et l’ambition, Tom Nichol se joint à l’aventure. Le gin s’appellera The Gardener, en référence aux jardins des domaines qui ont fait l’inspiration de cette boisson. Un gin de la Côte d’Azur. La bouteille identifie le triptyque d’éléments qui représentent ses fondateurs : la terre avec la famille Perrin, le feu avec Tom Nichol le master distillateur et le ciel avec l’artiste Brad Pitt, qui a dessiné la bouteille.

Tom Nichol est un maître distillateur de renommée mondiale, détenteur du Lifetime Achievement award, décerné par the Gin Guild. © The Gardener

Premium mais abordable

Pour attaquer le marché compétitif du gin, The Gardener compte se différencier des acteurs qui se sont lancés ces dernières années. « Les nouvelles marques de gin se sont développées sur des niches, en misant sur l’aspect artisanal et le verre fumé. Nous arrivons avec un gin pur, frais et équilibré, presque minéral et donc moins aromatique que les distillés ». Objectif : rendre rapidement The Gardener incontournable, avec un prix de 39,99 dollars la bouteille, une catégorie premium mais abordable.

La famille Perrin bénéficie de sa force de frappe aux États-Unis où elle est présente depuis les années 1990 (le domaine de Beaucastel a été élu meilleur vin du top 100 Wine Spectator en 1991, première fois que le prestigieux magazine élisait un vin français non Bordelais). Surtout la Vieille Ferme (les fameuses bouteilles de vin représentant une poule et entrée de gamme) sont les vins français les plus exportés de ce côté de l’Atlantique. Dans ce marché très régulé, les Perrin ont créé leur société d’importation et ont signé un accord avec le deuxième plus gros distributeur américain, RNDC, ce qui lui permet d’attaquer une dizaine d’États américains.

Les trois éléments du gin The Gardener : terre, feu et ciel. © The Gardener.

6 French onion soups à déguster cet hiver à New York

L’hiver pointe le bout de son nez et dans les rues ouvertes aux quatre vents de New York, on n’a qu’une envie : se réfugier dans une taverne bien chaude pour y déguster un de ces plats que nous concoctaient avec amour nos grand-mères. Une recette bien française a, depuis longtemps, pris racine aux États-Unis, elle a même gardé son nom d’origine : la French onion soup, l’incontournable soupe à l’oignon. Gratinée, savoureuse, fondante… elle réchauffe rien qu’à sa vue. Notre sélection d’adresses où se régaler.

Balthazar

La recette est inchangée depuis des années dans cette institution de Soho. Elle débute par une large cuillerée d’huile d’olive et l’intégration de nombreux ingrédients qui sentent bon la France : du beurre, de l’ail, du thym, du laurier, du poivre blanc (fraichement broyé svp), mais aussi des oignons bien sûr, du bouillon de poulet, quelques morceaux de pain et un peu de vin blanc. Par-dessus, Balthazar y ajoute un peu de gruyère. Délicieusement gratinée, elle se sert très chaude dans ce restaurant de style brasserie qui en a fait un de ses « must-try ». 22$ à la carte.

Bistro Les Amis

Elle est très souvent recommandée comme la meilleure de New York. Elle a été placée en tête du classement de Yelp en tout cas. L’Onion Soup gratinée du Bistro Les Amis est en tout cas l’une des plus rustiques. Servie dans un pot en céramique blanc, elle laisse dégouliner sur les côtés un peu de bouillon mélangé au gruyère sur lesquels on aimerait bien poser sa langue, une fois l’assiette terminée, tellement on en redemande. On se contentera, décence oblige, d’une autre tradition française : glisser quelques gouttes de vin rouge au fond de l’assiette avant de la porter à ses lèvres pour achever entièrement le breuvage. On appelle ça Chabrot et on a l’impression d’être revenu 50 ans en arrière et à 6000 km de là. Affichée à 15,95$ sur le menu.

Chez moi

Non, l’auteur de ces lignes ne vous invite pas chez lui. Parce qu’il ne sait pas faire la soupe à l’oignon et parce qu’à New York, c’est « Chez moi » qu’il faut aller pour en déguster l’une des meilleures. On vous parle bien sûr du restaurant français d’Atlantic Avenue, en plein cœur de Brooklyn (Brooklyn Heights). L’atmosphère y est typiquement française et la soupe à l’oignon délicieuse. Elle est même un peu moins chère qu’ailleurs (12$) et on pourra l’agrémenter d’un cocktail bien corsé pour aller avec.

La bonne soupe

Ce restaurant emblématique de Midtown a célébré cette année ses 50 ans d’existence. Il propose les plats les plus classiques de la cuisine française. La soupe à l’oignon est évidemment un passage obligé, encore plus quand on s’appelle La bonne soupe. Et le nom n’est pas usurpé : l’onion soup y est délicieuse. Elle se prépare dans un bouillon de bœuf, avec des oignons caramélisés, des croutons et du gruyère. Comptez 17$.

Café de l’Alsace

Le restaurant alsacien de l’Upper East Side, réputé pour sa choucroute garnie, son steak frites à l’os à moelle et pour ses bières (130 sortes différentes), l’est aussi pour sa soupe à l’oignon gratinée. Le gruyère est généreux sous les oignons et le pain de campagne qui l’accompagne – à tremper sans complexe dans le bouillon – est une merveille, croustillant comme à peine sorti du four. Compter 16$.

À la maison avec Trader’s Joe

Pour les petites bourses, ou ceux qui préfèrent allier la chaleur de la soupe à celle de leur foyer, jetez-vous sur la french onion soup de Trader Joe’s, cette épicerie branchée présente un peu partout dans la ville qui propose des plats et ingrédients pour la plupart bio à des tarifs attractifs. Pour 5,49$, vous aurez deux portions à réchauffer en cinq minutes au micro-ondes. La recette est assez simple mais le résultat à la hauteur des espérances pour un si petit prix. Versez-là dans un petit récipient en céramique pour davantage d’authenticité.

Automédication aux États-Unis: Soigner 10 maux du quotidien

Isabelle Guglielmi, pharmacienne et fondatrice du blog santé Ameriksanté, nous explique ce que l’on trouve en pharmacie aux États-Unis et le système de santé américain.
Mal au ventre ? À la gorge ? Nez qui coule ou douleur en bas du dos ? Il est toujours utile de savoir prendre en charge certains maux du quotidien, non graves, avec les médicaments que l’on trouve en vente libre dans les supermarchés, drugstores et pharmacies aux États-Unis. S'il ne faut pas en abuser, il faut aussi faire attention et ne pas prolonger l'automédication si les symptômes ne passent pas. Il est parfois plus sage de...

Brèves new-yorkaises: Permis suspendus, SantaCon et le mystère des 21 chatons

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? La ville a envoyé cette semaine des lettres aux propriétaires de 50 immeubles de toutes les zones de la ville où des locataires ont été sanctionnés pour des ventes de cannabis non autorisées. Les propriétaires qui continueront de permettre de telles ventes illégales pourraient se voir infliger des amendes allant jusqu’à trois fois le montant du loyer et l’expulsion de leurs locataires.

? Plus de 50.000 conducteurs new-yorkais ont vu leur permis suspendu pour ne pas avoir effectué d’examen de la vue. Une mesure adoptée pendant la pandémie avait permis de s’autocertifier temporairement afin de renouveler son permis. Mais, cette année, la ville avait accordé jusqu’à dimanche dernier pour passer le test auprès d’un professionnel. Ceux qui ne l’ont pas fait risquent donc de perdre leur permis.

? Grâce à The Innocent Project, une « nonprofit legal organization », un homme condamné à tort pour un double homicide a été disculpé par un tribunal de Manhattan après 20 années passées en prison.

Ⓜ️ La ligne de métro F a connu le plus de perturbations de service cette année, avec seulement 71% des trains circulant à l’heure.

? Better Days a vendu des milliers de repas cette année sur des applications de livraison. Il a annoncé la semaine dernière qu’ils étaient tous cuisinés par des robots.

? Comment les chiens sont devenus les rois de New York (podcast de RTL).

? C’est bientôt le plus grand rassemblement de Pères Noël à New York, le SantaCon (Santa-Claus Convention). C’est samedi prochain, le 9 décembre. Préparez vos déguisements !

? L’État de New York va abandonner l’usage des termes « feminine hygiene products » et « sanitary napkins » en faveur d’un langage plus inclusif, selon la gouverneure Kathy Hochul.

Ⓜ️ Selon les projections, le MTA pourrait faire face à des déficits budgétaires atteignant près de 900 millions de dollars en 2026.

⚓️ Le ferry reliant Manhattan à Governor Island sera électrique d’ici 2025.

? Il vous en coûtera 15$ pour entrer dans Manhattan en dessous de la 60th rue, entre 5am et 9pm, lorsque le péage sera mis en place courant 2024. (Amis routiers, ce sera jusqu’à 36$ pour vous). Les expériences similaires menées dans de grandes villes à travers le monde ont montré « une réduction significative du trafic, une amélioration de la vitesse moyenne des véhicules et une diminution des émissions », selon le New York Times. Dans le même temps, une étude a classé New York à la première place des villes américaines les pires pour conduire.

? 54 des 100 sans-abris identifiés comme souffrant de graves problèmes de santé mentale ont été internés, dans le cadre de la politique de la ville consistant à hospitaliser « de force et sans leur consentement », les personnes considérées comme dangereuses. Les autres n’ont pas pu être retrouvés par la police.

?  La police a délivré vingt-et un chats trouvés à l’intérieur d’une fourgonnette verrouillée – et glacée – de l’Upper East Side.

? Gunner, un cheval tirant une calèche de Central Park, s’est échappé dans les rues de Midtown. Il a heurté deux voitures et a finalement été emmené en dehors de New York pour recevoir des soins (on espère qu’il n’a pas été emmené dans cette ferme où vivent tous les animaux de compagnie de notre enfance).

? On compte 15.000 fermes consacrées à la culture d’arbres de Noël dans tout le pays.

? La police de New York (NYPD) a compté 2.200 victimes de pickpockets en 2023, contre un peu moins de 2.000 en 2022. Les voleurs sont particulièrement actifs à Noël autour de Times Square.

? La ville projette d’augmenter de 30% le nombre d’arbres à New York d’ici 2035.

? La police crypte désormais, et pour la première fois de son histoire, ses échanges radio.

? Le maire de NYC a déclaré le 30 novembre « Kiss Day » (le groupe de musique, pas le baiser).

❄️ Central Park n’a pas vu de neige depuis le 13 février 2022, il y a plus de 650 jours. Statistiquement, Central Park n’a que 11% de chances d’avoir de la neige à Noël.

? Le hibou Flaco qui avait quitté l’Upper East pour Central Park a finalement été aperçu sur la rambarde d’un escalier de secours dans l’Upper West.

? Selon The Economist, Zurich et Singapour sont devenues les villes les plus chères au monde juste devant New York.

✈️ Un avion de Virgin Atlantic, alimenté par du carburant à faible émission carbone, a effectué pour la première fois un vol transatlantique entre Londres et New York. Le carburant est obtenu à partir d’huile de cuisson usagée et de graisse animale mélangées à une petite quantité de kérosène synthétique fabriqué à partir de maïs recyclé.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

Le député Christopher Weissberg à New York pour rencontrer la communauté française

Avant de retourner à l’Assemblée nationale le 11 décembre pour l’examen de la dernière version du projet de loi sur l’immigration, Christopher Weissberg passe quelques jours à New York. Arrivé de Paris ce week-end, le député des Français d’Amérique du Nord restera dans la Grosse Pomme jusqu’au mercredi 6 décembre et prévoit, d’ici-là, de consacrer du temps à la communauté française de la région d’ici son départ le .

Plusieurs rendez-vous à son agenda pour évoquer les grands dossiers, notamment l’entrée en vigueur, le mois dernier, de l’allongement de la durée des visas E1 et E2, le renouvellement du passeport à distance expérimenté au Canada et autre dématérialisation des démarches administratives… ce sera l’occasion, pour les expatriés, de poser leurs questions à leur député.

  • Lundi 4 décembre au restaurant Ocabanon (245 W 29th St.) de 8:30am à 10am : rencontre avec les entrepreneurs, investisseurs et membres de la communauté d’affaires. S’inscrire ici.
  • Mardi 5 décembre dans le New Jersey, à la Tessa International School (720 Monroe St Suite, E105-106, Hoboken) de 9am à 10am : un petit-déjeuner discussion avec les parents d’élèves et les membres de la communauté française de New York et du New Jersey. S’inscrire ici.
  • Toujours mardi 5 décembre, de 5pm à 6:30pm, à la Maison Française de l’université Columbia, East Gallery (515 West 116th Street, Buell Hall, 2nd floor, MC 4990). Échange au sujet notamment de l’actualité parlementaire française et des relations franco-américaines. S’inscrire ici.
  • Mercredi 6 décembre de 8:30am à 9:15am chez FrenchFounders (27 W 20th St), rencontre réservée uniquement aux membres de FrenchFounders autour des questions d’entrepreneuriat (visas E) et d’attractivité de la France. S’inscrire ici.

5 concerts à ne pas rater cet hiver à New York

On vous a fait une petite sélection de 5 concerts, aux styles musicaux variés, pour réchauffer vos soirées d’hiver, et ce sont tous des artistes déjà testés en concert qu’on a hâte de retourner voir, certains même pour la troisième fois !

LCD Soundsystem

LCD Soundsystem, Terminal 5. © Olivia Garcin

On adore ce groupe new-yorkais de musique électronique aux notes post punk et disco, dont le leader, James Murphy, est à la fois musicien, chanteur et producteur. L’année dernière, ils avaient enchaîné 20 shows, tous incroyables d’énergie au Brooklyn Steel, et ils remettent ça cette année avec leur tri boro tour, 4 dates à Brooklyn, 4 à Manhattan et 4 dans le Queens, jusqu’au dimanche 10 décembre. Tickets ici.

Patrick Watson

@Patrick Watson

Patrick Watson, dont le style comporte des influences de cabaret pop et de musique classique combiné à du rock indépendant, est un quatuor qui porte le nom de son chanteur et parolier. Il a été le compositeur de nombreuses bandes originales familières de séries télé comme de films d’auteur. On ne se lassera jamais de sa voix et de ses mélodies envoutantes. Le mercredi 13 décembre au Webster Hall. Tickets ici.

Patti Smith and her band

PATTI SMITH Summerstage 2021 @Olivia Garcin
Patti Smith, Summerstage 2021. © Olivia Garcin

Pour les fans de la chanteuse, guitariste pop rock américaine des années 1960-70, ne ratez pas ses deux prochaines dates à New York. On avait beaucoup aimé sa prestation lors des Summerstage de Central Park il y a 2 ans. Les vendredi 29 et samedi 30 décembre au Brooklyn Steel. Tickets ici.

Cat Power sings Dylan

Habituée à chanter les chansons des autres, Chan Marshall de son vraie nom, tente son projet de reprise le plus ambitieux à ce jour : une reconstitution d’un album d’un concert de Dylan qui a changé le cours de l’histoire du rock. Nous allons entendre les chansons de Bob Dylan à nouveau, non seulement à travers la magnifique voix de l’artiste mais aussi à travers ses oreilles. Elle honore avec amour l’empreinte de son héros dans l’histoire et apporte une nouvelle vitalité étonnante à nombre de ses chansons les plus vénérées. Mercredi 14 février 2024 au Carnegie Hall. Tickets ici.

Kid Francescoli

Kid Francescoli, Elsewhere 2022 @Olivia Garcin
Kid Francescoli, Elsewhere 2022. © Olivia Garcin

Ce projet pop électro français, marseillais même, ne vous est pas inconnu car de nombreux spots publicitaires et nombreuses séries ont repris leurs titres, dont le fameux « Moon » qu’on ne se lasse pas d’écouter. Matthieu Hocine en est à son sixième album, « Sunset Blue » qui compte 11 pistes ayant pour thème les jalons majeurs de la vie du compositeur et de son développement artistique, parcours largement influencé par la culture méditerranéenne. Mardi 26 mars 2024, au Racket. Tickets ici.

Let’s Glow SF: Des artistes français illuminent le centre de San Francisco

À partir du vendredi 1er décembre et pendant dix jours seulement, plusieurs bâtiments emblématiques de San Francisco vont être illuminés grâce à des projections sur leur façade. Let’s Glow San Francisco a pour but de redynamiser les quartiers historiques du Financial District et de Jackson Square, et est le plus grand événement de ce type aux États-Unis.

Le travail de plusieurs artistes français a été sélectionné pour l’édition 2023 : le Ferry Building se transformera ainsi en « Shadow Lighthouse » grâce à la créativité de Yann Nguema, le tout mis en musique par le groupe Zero Gr4vity

https://www.instagram.com/p/C0Rw6l-tL19/

Jérémie Bellot et AV extended projetteront deux œuvres : « Morphing Statuaire », au Landing at Leidesdorff, au 565 Commercial Street, et « Crystal Reflection » sur la façade du Pacific Coast Stock Exchange, au 301 Pine Street.

Le studio parisien Spectre Lab animera son Paper tale sur la façade du Hobart Building, et vous transportera en images dans un monde de papier aussi poétique qu’éphémère.

Glow SF sera officiellement lancé à 7pm, ce vendredi 1er décembre. On pourra voir six bâtiments s’animer chaque soir de 5pm à 10pm jusqu’au dimanche 10 décembre. En outre, le pass gratuit SF Glow donne droit à de nombreuses réductions dans les restaurants de ces quartiers. Une belle soirée en perspective…

L’ex-consule de New York Anne-Claire Legendre bientôt à l’Elysée

Le consulat de New York, un bon tremplin vers l’Élysée ? Après Jérémie Robert, l’actuel consul nommé la semaine dernière conseiller Afrique après d’Emmanuel Macron, c’est au tour de celle qui l’a précédé sur la 5e Avenue, Anne-Claire Legendre, de rejoindre le Palais. Selon le site Politico Europe, l’actuelle porte-parole du Quai d’Orsay devrait remplacer le conseiller Afrique du Nord et Moyen-Orient du chef de l’État, Patrick Durel, sur le point d’être nommé ambassadeur de France à Bagdad.

Anne-Claire Legendre avait occupé le poste lorsque Laurent Fabius était au ministère des Affaires étrangères, entre 2013 et 2016, avant d’être nommée Consule à New York puis Ambassadrice au Koweit jusqu’en 2021. Après cela, elle avait rejoint le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian – remplacé depuis par Catherine Colonna – pour assurer le porte-parolat.

Le parcours de la diplomate bretonne de 44 ans a fait d’elle une experte du Moyen-Orient : après son début de carrière à l’ambassade de France au Yémen en tant qu’attachée de presse, elle s’est vue confier, en 2008, les relations bilatérales entre la France et l’Algérie au sein de la direction d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à Paris. De 2010 à 2013, elle intègre la mission française de l’ONU à Manhattan, chargée des dossiers brûlants de la Syrie, de l’Irak, d’Israel-Palestine et du Liban au Conseil de sécurité sous l’ambassadeur Gérard Araud.

Anne-Claire Legendre rejoint donc la cellule diplomatique présidentielle à un moment difficile pour Emmanuel Macron, entre une communication en quête d’un nouveau souffle et une politique étrangère malmenée par la guerre entre Hamas et Israël. Celle-ci a été critiquée dans les rangs même des fonctionnaires de l’Elysée et du Quai d’Orsay, y compris par des diplomates français en poste au Moyen-Orient et dans certains pays du Maghreb.

Où manger les meilleures frites à New York?

C’est le met populaire par excellence, appelé ici French fries même si leur origine reste floue. Qu’elle soit belge ou française, qu’on l’appelle frite, allumette, pomme-frite, qu’on la mange avec les doigts ou du bout de la fourchette, en cornet ou en barquette, la frite fait l’unanimité chez les gourmands. Et chacun a son avis sur le meilleur endroit où la déguster. Voici le parti frit de French Morning !

La plus gourmet

À l’Entrecôte-Le Relais de Venise. Après deux ans de fermeture à cause de la pandémie de Covid, le bistrot parisien à la déco nostalgique a rouvert Upper East Side pour le plus grand bonheur des viandards amateurs de bonne franquette. Au menu : un plat unique. Une entrecôte généreuse recouverte de la sauce secrète qui a fait la renommée du lieu porte Maillot (34,95$). Pour accompagner cette pièce de choix, des frites évidemment. Fines, croustillantes, moelleuses à cœur et grassouillettes juste comme il faut, elles jouent leur partition d’escorte à la perfection. « Nous utilisons les mêmes pommes de terre que celles de France. Elles sont plongées dans un bain d‘huile deux fois. Une fois avant le service, puis à la demande juste avant d’être servie » explique Darin Nathan, directeur de la franchise. A noter : pas de ketchup ni de mayonnaise sur les tables. La star du plat aka la sauce secrète est amplement suffisante pour saucer !

L’entrecôte-frites du relais de Venise Upper East Side. Le cornet de pommes Pont Neuf et ses trois sauces. © geraldineatsnewyork

La plus réputée

Les pommes-frites de Balthazar sans aucun doute. Il suffit de voir le nombre de vidéos Youtube consacrées à leur préparation pour mesurer la renommée de ce cornet. Là-bas, on utilise la pomme de terre Russet, riche en amidon avec une chair très sèche.  Elles vont tremper dans l’eau toute la nuit avant d’être égouttées, séchées puis vont subir un double bain de friture (le deuxième étant plus élevé). Croustillantes à l’extérieur, fondantes à cœur, les frites de Balthazar sont pimpantes et jamais mollassonnes. Bon à savoir : les restaurants Pastis dans le Meatpacking District et Minetta Tavern dans Greenwich Village, suivent la même technique.

La plus trendy

Noëmie Carrant, journaliste food pour Resy nous livre son adresse préférée. « Le Crocodile à Williamsburg. Les frites sont servies en accompagnement de leur poulet rôti nappé de jus aux herbes. Les frites font donc trempette dans la sauce, c’est fabuleux et tellement réconfortant en hiver ».

La plus authentique

Mark’s Off Madison, dans le quartier de Flatiron. Le propriétaire et chef du lieu Mark Strausman les nomme “belgium fries” « parce que c’est de là-bas qu’elles viennent !», affirme-t-il. « Elles sont taillées façon Pommes Pont Neuf, épaisses et larges, passent dans un double bain de friture, sont égouttées et saupoudrées de kosher salt. » Servie dans un grand cornet comme dans une friterie tradi. Preuve de leur succès : il s’en écoule plus de 80 kilos chaque semaine ! « Même si nous avons d’autres spécialités, elles sont sur toutes les tables » prétend Mark Strausman.

Le cornet de pommes Pont Neuf et ses trois sauces. © geraldineatsnewyork

La version fast food

Shake Shack pour leur crinkle fries, ces bâtonnets de pommes de terre gaufrés que l’on commande recouverts de leur fameuse sauce fromage fondu.

Les frites au fromage fondu de Shake Shack © Shutterstock

Le bon plan : McDonalds. La célèbre chaîne (trop) présente dans le monde entier n’est peut-être pas reconnue pour préparer les meilleures frites. Mais elles restent une madeleine de Proust qu’on continue à apprécier pour leur côté régressif. Bonne nouvelle : McDo a lancé ses « Free Fries Fridays ». Jusqu’à la fin de l’année, le fast-food offre une frite moyenne tous les vendredis avec un achat minimum 1$.

Mais aussi :

La recommandation de l’influenceur food Jeremy Jacobowitz « celles de Peter Luger Steack House avec une coupe épaisse ce qui permet d’avoir plus de crémosité à l’intérieur. Excellentes également car très salée ».

À Salt & Battery pour un excellent fish&chips dans les règles de l’art. Côté chips comme disent nos voisins d’Outre-Manche, elles sont arrosées d’une généreuse dose de vinaigre de malt acidulé.

Bar Sardine : Situé à West Village, le Bar Sardine est réputé pour ses frites assaisonnées avec de l’ail et des herbes.

Pomme Frites dans East Village. Des frites belges avec une large sélection de sauces.

Raoul’s : Comment imaginer leur steak au poivre sans les pommes allumettes qu’on utilise pour faire trempette dans la sauce onctueuse.

Mother’s Ruin : entre chips, gaufres et frites, les « Old Bay Waffle Fries » sont un incontournable du menu.

 

 

 

À Malibu, un air de Méditerranée souffle sur la Villa Getty

Le bleu de l’océan Pacifique, qui se découpe entre les pins et les oliviers, nous transporte tout droit sur les rives de la Méditerranée. Des visiteurs prennent la pose devant les statues de bronze et les fontaines aux mosaïques multicolores dans les jardins ensoleillés de la Villa Getty. Nichée sur les collines de Malibu, cette incroyable demeure romaine, reconstituée dans les années 1970 par le magnat du pétrole J. Paul Getty (1892-1976), dévoile au public ses trésors de l’Antiquité dans un écrin naturel évoquant le sud de l’Italie. Avec le Getty Center (à Brentwood), elle fait partie du Getty Museum, mais propose une expérience à part… À environ 30 minutes de Los Angeles, une escapade étonnante (et gratuite !*) à faire en famille ou entre amis, testée par French Morning.

Des visiteurs se prennent en photo dans un des jardins de la Villa Getty. © Getty Center

Le voyage commence sur la spectaculaire Pacific Coast Highway (PCH), qui serpente le long de la côte entre mer, montagnes et palmiers. La Villa Getty se cache dans un canyon à flanc de colline, à la limite de Pacific Palisades et Malibu. À l’entrée, les véhicules s’engagent sur une voie romaine pavée, bordée de romarins, de lavandes et d’arbousiers. Après avoir laissé sa voiture au parking, il faut franchir un pavillon d’entrée, emprunter un escalier et marcher quelques minutes pour découvrir la haute villa blanche aux tuiles rouges, bordée d’un amphithéâtre de 450 places. Réouverte au public en 2006 après une longue restauration, la villa est accessible aux enfants et aux personnes handicapées, grâce aux ascenseurs qui permettent d’éviter les nombreux escaliers.

Visiter la Villa Getty, c’est remonter 2.000 ans d’Histoire et voyager en Méditerranée sans quitter la Californie. C’est déambuler à travers des galeries débordantes d’objets inestimables, collectionnés par J. Paul Getty tout au long de sa vie ou légués au musée après sa mort. La villa abrite environ 44.000 pièces, dont une petite partie est exposée simultanément. Le rez-de-chaussée est consacré aux collections grecques et étrusques : poteries aux dessins délicats, jarres en bronze, bijoux d’or et d’ambre, statues… Dans un temple circulaire, l’Hercule de Landsdowne tenant à la main la peau du Lion de Némée fait partie des pièces les plus célèbres du musée. Le second étage est dédié à l’Antiquité romaine. Parmi ses innombrables merveilles, la verrerie d’une finesse inégalée a de quoi inspirer les plus grands designers de LA !

Environ 40 000 pièces antiques sont conservées à la Villa Getty. Le second étage est dédié au monde romain. © Getty Center

Mais au-delà de ses collections, la Villa Getty à elle seule constitue un musée à ciel ouvert. Quant à son histoire, elle est digne d’un scénario d’Hollywood. Dans les années 1970, J. Paul Getty souhaite construire un musée pour exposer ses collections d’art, que son ranch de Malibu ne suffit plus à accueillir. Le millionnaire, qui a beaucoup voyagé en Italie et en Grèce, rêve de reproduire à l’identique la Villa des Papyrus, qui le fascine. Les vestiges de cette luxueuse villa romaine, enfouie après une éruption du Vésuve en 79 ap JC, ont été découverts près de l’ancienne cité romaine d’Herculanum, sur la baie de Naples, dans les années 1750. Des dizaines de statues de bronze et de marbre et plus d’un millier de papyrus y ont été retrouvés. Selon les archéologues, la villa aurait appartenu au beau-père de Jules César, Lucius Calpurnius Piso Caesoninus.

Pour recréer la Villa des Papyrus à Malibu, l’homme le plus riche du monde engage une équipe d’architectes, d’archéologues, d’artisans et d’historiens. Ils sont chargés de reproduire la demeure romaine selon le plan qu’en a fait Karl Weber, un ingénieur militaire suisse, dans les années 1750. Selon la vision de Getty, ils y incorporent des détails d’autres villas romaines de la région. Atrium, péristyles intérieur et extérieur, jardins, mosaïques, dallage de marbres multicolores, statues… J. Paul Getty suit de près les travaux, mais il meurt en 1976 dans son château de Sutton Place, en Angleterre, sans avoir pu visiter le musée achevé, qui a ouvert ses portes au public deux ans plus tôt, en 1974.

Le péristyle extérieur est orné de magnifiques fresques. © Getty Center

Les amoureux d’art et d’antiquité passeront facilement une demi-journée voire plus à la Villa Getty. Pour percer tous ses secrets, des visites guidées et des conférences gratuites sont proposées tous les jours. Le café offre des plats frais d’inspiration méditerranéenne (assez chers) pour se restaurer sur place, mais on trouve des restaurants plus typiques (et plus abordables) à quelques minutes en voiture sur le PCH. Avant de quitter la Villa, une halte s’impose à la boutique, qui regorge de souvenirs et de livres pour adultes et enfants.

*L’entrée de la Villa Getty est gratuite, le parking coûte 20$. Les billets doivent être réservés à l’avance, sur le site Internet du musée ou par téléphone.

Vous reprendrez bien une dose de Sugar Sammy?

Superstar au Canada ayant conquis la France depuis plusieurs années, Samir Khullar, alias Sugar Sammy, revient au printemps prochain aux États-Unis avec son humour corrosif et ultra-rythmé.

Passionné par le stand-up depuis son plus jeune âge, l’humoriste de 47 ans, qui nous a confié l’an passé « aimer être adoré et détesté en même temps », présentera son one man show intitulé « You’re Gonna Rire 2 ». Un spectacle dans lequel le Canadien polyglotte d’origine indienne, qui a déjà à son actif plus de 2.000 spectacles dans une trentaine de pays, dresse un portrait de la société qu’il observe, sans filtre et sans tabou.

 

En attendant de débarquer aux États-Unis, le comédien québécois, qui se fait un plaisir de choquer son public, continue à sillonner les routes de la Belle Province. Sa tournée américaine débutera à Miami le vendredi 22 mars 2024, puis se poursuivra en Floride jusqu’au samedi 30 mars (Orlando et Tampa). Apprécié pour son rôle de jury quelque peu provocateur dans l’émission télévisée « La France à un incroyable talent », Sugar Sammy sera en Géorgie les vendredi 5 et samedi 6 avril (Atlanta), dans le Tennessee le samedi 13 avril (Nashville), au Texas du vendredi 19 avril au samedi 4 mai (Austin, San Antonio, Dallas et Houston), dans l’Illinois les vendredi 10 et samedi 11 mai (Chicago), en Californie du vendredi 7 au samedi 29 juin (San Diego, Los Angeles, Sacramento, San Francisco), tout en s’octroyant un détour par l’Arizona le dimanche 9 juin (Phœnix). Le trublion de l’humour se rendra ensuite dans le Nevada les vendredi 5 et samedi 6 juillet (Las Vegas).