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Alliance française de San Francisco: Un théâtre rénové pour relancer ses activités

Plus de 130 ans après sa création, l’Alliance française de San Francisco n’a jamais été aussi dynamique. Le jeudi 16 novembre prochain, elle inaugurera son théâtre récemment rénové avec une soirée spéciale Beaujolais nouveau. De 6pm à 10pm, on pourra célébrer la cuvée 2023 en dégustant un verre de rouge accompagné de charcuterie et de fromage.

Noëmie Hérail, Directrice de l’Alliance française de San Francisco depuis 2018, se réjouit de pouvoir à nouveau accueillir du public dans le théâtre, endommagé par des inondations : « En décembre 2022 et janvier 2023, de fortes pluies ont provoqué des dégâts importants sur les murs et les sols du niveau inférieur de l’Alliance. Des salles de classe, notre centre d’examen et le théâtre ont été refaits. Ce dernier bénéficie désormais d’un nouveau système d’éclairage, de projection et de son, et d’un écran plus grand. »

Le théâtre accueille à nouveau des projections gratuites de films français récents : « Les promesses » de Thomas Kruithof, avec Reda Kateb et Isabelle Huppert sera projeté le mardi 28 novembre, puis le mardi 12 décembre, on pourra voir « Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait » d’Emmanuel Mouret, avec Camelia Jordana, Niels Schneider, Vincent Macaigne et Emilie Dequenne.

Le théâtre de l’Alliance française de San Francisco. ©Hélène Labriet-Gross

L’AFSF propose en outre de nombreuses activités qui permettent d’utiliser son français dans un cadre très convivial : dégustation de vins, cours de peinture, happy hours… « On y vient autant pour améliorer la pratique de la langue que pour se créer un cercle social réuni par un même intérêt pour le français. »

La plus ancienne Alliance des États-Unis

L’Alliance française de San Francisco, créée en 1889 sur Mason street, est la première de la sorte aux États-Unis. Installée depuis 1982 sur Bush street, elle compte aujourd’hui environ un millier de membres. « Notre public est assez large, l’Alliance attire principalement des professionnels de la tech, mais aussi des jeunes retraités qui aiment voyager, souligne Noëmie Hérail. Nous aidons également des parents non francophones dont les enfants apprennent le français, mais aussi les personnes en reconversion professionnelle. » Un des atouts majeurs de l’Alliance française reste son impressionnante bibliothèque : 40.000 ouvrages, des classiques aux derniers prix littéraires, sans oublier plus de 1000 bandes dessinées.

Si la majorité des Alliances françaises aux États-Unis prodiguent des cours, celle de San Francisco se veut à la pointe de l’enseignement. « Depuis la pandémie, nous avons développé une plate-forme en ligne avec des exercices qui permettent de progresser dans les différents niveaux de langue. Nous offrons également des cours en présentiel, à partir de 3 ans, et sans limite d’âge, et pendant l’été, les enfants peuvent travailler leur français en jouant pendant nos summer camps. »

L’Alliance française de San Francisco fourmille de nouveaux projets pour les mois à venir. Un marché de Noël est en préparation pour début décembre, un programme spécial JO de Paris devrait voir le jour bientôt, et les conférences devraient reprendre sous peu. « Nous organisons environ deux-trois événements par semaine, et nous développons sans cesse de nouveaux programmes, parfois en collaboration avec d’autres instituts européens comme l’Italian ou le Goethe Institute, précise Noëmie Hérail. L’Alliance française de San Francisco est plus dynamique que jamais et heureuse de retrouver son public dans des locaux remis à neuf. »

Dans l’ombre de Wembanyama, cet autre Français cartonne dans le foot à San Antonio

« Je veux gagner des titres avec San Antonio », annonçait le basketteur français Victor Wembanyama récemment, qui vient de débuter sa première saison en NBA avec les Spurs le 25 octobre. Il se trouve qu’un autre Français l’a fait l’année dernière, Fabien Garcia, défenseur central du San Antonio FC, le club de foot de la ville texane, récent champion de deuxième division américaine. « Est-ce que j’ai des choses à apprendre à Wembanyama ? Non, non (rires). Je suis juste heureux qu’il soit là, car je suis un grand fan de basket », explique le Toulousain de 29 ans, dont la saison s’est achevée le 27 octobre dernier.

Pas épargné par les blessures

Originaire de Haute-Garonne, Fabien Garcia a fait ses débuts dans le foot à Colomiers en National (troisième division française). Il rejoint ensuite Guingamp en 2014, où il évolue avec la réserve du club breton, mais s’entraîne avec l’équipe première et suit notamment de près leur épopée jusqu’à la coupe d’Europe (Europa League). « J’ai fait mon trou à Sedan l’année suivante en National, où j’ai été élu meilleur joueur de l’équipe. J’ai ensuite été repéré par Nîmes, une belle opportunité de jouer en Ligue 2 », raconte Fabien Garcia, qui va malheureusement enchaîner les blessures graves. « J’ai pris six mois d’arrêt pour m’être luxé une première épaule. Je suis revenu sur les terrains et après deux ou trois semaines, et je me suis luxé l’autre », poursuit le défenseur qui aura très peu joué en deux ans avec les « crocodiles » nîmois.

Ambiance dans les tribune du Toyota Field, le stade du San Antonio FC. © San Antonio FC

Fabien Garcia va faire le grand bond vers les États-Unis en 2019, grâce aux conseils de l’omnipotent agent Jérôme Meary, rencontré par hasard lors d’un mariage en France. « J’ai signé avec l’Austin Bold en deuxième division américaine. C’était l’occasion de voir autre chose, mais je me suis à nouveau démis l’épaule… », explique le Français, décidément pas épargné par les blessures. Fabien Garcia va finalement réussir à revenir et s’imposer dans l’équipe texane, où il jouera deux saisons pleines avant de taper dans l’œil du voisin, San Antonio. « Je suis arrivé l’année dernière dans une équipe en béton. On a marché sur la saison régulière et remporté notre premier titre en décembre ». 

Un stade «plein à craquer»

À la différence d’autres villes américaines, San Antonio profite de sa proximité avec la frontière mexicaine pour accueillir une forte population d’origine latine, particulièrement fan de foot. Les matches du San Antonio FC ont lieu au Toyota Field au Nord-Est de la ville, un joli stade de 8300 places réputé pour sa chaude ambiance. « C’est plein à craquer pour les matches de play-offs, avec les fumigènes et tout le reste. Ça fait vraiment la différence pour nous, les joueurs », estime Fabien Garcia.

San Antonio a également la particularité de ne compter qu’une seule franchise de sport majeur, les Spurs en NBA, ce qui permet à d’autres plus petites équipes d’exister comme le San Antonio FC et les San Antonio Missions, pensionnaire de la Ligue mineure de baseball (MiLB). « C’est plus tranquille qu’à Austin ou ailleurs. L’ambiance ici est familiale, les gens sont vraiment gentils », observe le footballeur français, heureux de son choix de carrière.

Coyote, la mascotte des San Antonio Spurs, avec Fabien Garcia. © San Antonio FC

Si Victor Wembanyama n’a encore jamais mis les pieds à un match du San Antonio FC, Sidy Cissoko, l’autre rookie français des Spurs (19 ans), était venu donner le coup d’envoi d’un match cet été. Il se trouve que les deux équipes partagent le même propriétaire, la société Spurs Sports & Entertainment. « C’est cool, ça nous permet d’avoir des places pour aller voir les Spurs et vice-versa » commente Fabien Garcia, qui est régulièrement reconnu au Frost Bank Center, la salle de basket des Spurs. « C’est drôle car Coyote, la mascotte des Spurs, est un pote à moi. Il vient souvent me voir pour prendre des photos ».

Le footballeur français a déjà eu l’occasion de voir Victor Wembanyama à l’œuvre pendant les matches de présaison des Spurs mi-octobre, de quoi être impressionné par le phénomène. « C’est un joueur ultra agile pour sa taille, qui sait tout faire avec la balle. Au-delà du basket, j’apprécie sa simplicité malgré toute la pression qu’il a sur les épaules », commente-t-il, avant d’ajouter : « j’aimerais bien qu’il vienne me voir jouer à son tour, mais ça s’annonce compliqué. Il faudrait 20 agents de sécurité autour de lui au minimum (rires) ». 

Salon de l’éducation bilingue 2023: Une journée riche d’échanges sur les programmes en français à NY

Se retrouver, poser des questions de vive voix aux représentants des écoles, discuter en partageant un café… le retour en personne du Salon French Morning de l’éducation bilingue de New York et du New Jersey a permis de réunir quelque 300 personnes et 31 exposants à la Villa Albertine, samedi 4 novembre. Une Bilingual Fair cette année entièrement dédiée aux écoles, publiques ou privées (liste à la fin de cet article), qui proposent des programmes en français. Nicolas Cauchy y était également pour rencontrer les familles.

Depuis le trottoir de la 5e avenue, tenant d’une main sa poussette Yoyo et de l’autre sa petite fille, Sophie entre dans le hall de la célèbre Villa Albertine. L’enfant est encore trop jeune pour repérer, à sa droite, une grande table garnie de produits français : BN, Fraises Tagada, Petits Lu… Dommage… Sur la gauche, un grand escalier mène au premier étage où se tient le Salon de l’Éducation Bilingue.

Pour Sophie et son mari qui viennent d’arriver à New York, c’est une découverte, mais pas pour French Morning qui a lancé sa première Bilingual Fair en 2014. Après deux ans en dématérialisé en raison de la crise sanitaire, écoles, parents et enfants sont de retour pour échanger.

©French Morning

Pendant que Sophie participe avec sa fille à l’atelier craft dédié aux enfants, son mari monte au cinquième étage, dans la toute nouvelle salle décorée par Hugo Toro, pour écouter une première conférence intitulée « Parents et enseignants, ensemble pour une éducation bi-plurilingue ». Il y en aura quatre autres, tout au long de la journée.

Entre chaque speaker, les questions et échanges sont nombreux. Au sein des familles qui interviennent, on parle espagnol, anglais, turc, allemand et, presque toujours le français. La plupart du temps, c’est parce que l’un des deux parents est de nationalité française. Mais pas toujours. Courtney et son mari sont des Américains qui ne parlent pas notre langue, mais voudraient apporter à leurs enfants le bénéfice d’une culture très appréciée. Parmi les auditeurs, Sirana, enseigne le français dans un lycée du Delaware. Elle est venue pour « échanger avec les autres écoles, rencontrer les parents et peut-être, trouver des idées pour soutenir la francophonie ».

En dessous, au premier étage, les familles continuent d’arriver avec, pour certaines, des enfants à naître. « On nous a dit qu’il fallait s’y prendre tôt, s’amuse Vincent dont la femme, Catherine, accouchera en janvier. Alors on a pris les devants. » Alexandre et Adriana sont dans la même situation, mais, eux, viennent chercher des renseignements sur les crèches bilingues. Ils repartiront avec « beaucoup de documents et une carte plus claire de l’offre sur Manhattan et le New Jersey ».

Dans tous les cas, le choix de l’école déterminera leur nouveau lieu d’habitation : « Nous avons prévu de déménager avec la venue de notre garçon. Le lieu est donc aussi important que le programme. » Pour Eva, dont le fils lit tranquillement dans sa poussette « Kidd aurait pu entrer à l’école en septembre, mais on s’est dit qu’une année de crèche supplémentaire lui permettait d’en profiter un peu. » Comme l’échéance approche, Eva avoue : « Je suis complètement perdue dans le système éducatif américain. Ce genre de salon est donc une aubaine pour moi. »

©French Morning

De fait, la plupart des Français, fraîchement arrivés ou sur le sol américain depuis des années, ne se sont pas vraiment intéressés au sujet avant d’avoir un enfant. « La seule chose que je connaisse, explique le papa d’une petite Adèle, c’est ce que j’ai vécu en France. Mon partenaire est américain et c’est, pour nous, une première prise de contact. Nous repartons sans forcément avoir fait un choix, mais avec toutes les options. »
Quelles que soient leurs situations, toutes les familles ont la même réponse à la question : « Pourquoi souhaitez-vous que votre enfant apprenne votre langue de naissance ? » Pour qu’il ou elle puisse communiquer avec une famille française, grands-parents, cousins qui, la plupart du temps, ne connaisse pas l’anglais. « Et puis surtout, quel gâchis se serait de ne pas profiter d’une telle chance », renchérit Léonard né à New York il y a une trentaine d’années.

Est-ce que le seul fait de parler français à la maison ne suffit pas ? « Pour l’oral, certainement. Mais pas à l’écrit », répond Catherine, maman d’un petit Charles. Et la grand-mère venue voir son petit-fils d’ajouter : « Et puis, il faut penser au retour… »

Pour Vincent et sa famille, le tour est terminé. Ils repartent satisfaits : « J’ai découvert plusieurs options que je ne connaissais pas, comme les cours en lignes et les programmes bilingues des écoles publiques ». Dans le hall, une maman achète un paquet de BN « pour demain », le marathon.

Liste des exposants (par ordre alphabétique) :

Bilingual Bebe (site)

Calec (site)

Délégation générale du Québec à New York (site)

FASNY (site)

FIAF Preschool (site)

Fort Greene Preparatory Academy (site)

French American Academy (site)

French American School of Princeton (site)

French Football Federation (site)

Lafayette Academy (site)

La Maternelle NYC (site)

La Petite Ecole New York (site)

LingoCircle (site)

Lycée Français de New York (site)

Marianne’s Alpha Kappa (site)

NY French American Charter School (site)

Ocabanon (site)

OFALycée™ (site)

Organisation internationale de la Francophonie (site)

Paris American Club New York (site)

PS 5 (site)

PS 58 (site)

PS 84 (site)

PS 110 (site)

Saints John & Paul school (site)

SCAC (Table des Services Culturels)

Smith Street Arts & Lettres (site)

Tessa International School (site)

The École (site)

United Nations International School (site)

VHG Group (site)

L’édition 2023 de la Bilingual Education Fair de New York était sponsorisée par :

FACCSF: Une Soirée Winter Wonderland pour finir 2023 en beauté

La French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF) ne saurait faillir à l’un de ses rendez-vous les plus courus par la communauté franco-américaine : elle organise, le 30 novembre, la 41e édition de la Soirée, qui réunira environ 300 convives à la Green Room du San Francisco War Memorial & Performing Arts Center, en face du Civic Center.

Après le dîner gastronomique des 40 ans de la Soirée l’an dernier, la FACCSF a décidé de revenir au format d’avant la pandémie, mais dans des proportions plus raisonnables : « La Soirée rencontre toujours un énorme succès. Avant le covid, on avait atteint des records, avec plus de 40 prestataires pour 800 à 1000 participants », rappelle Anne-Emmanuelle de Boysson, Directrice exécutive de la FACCSF. « Aujourd’hui, de nombreux fournisseurs n’ont plus la capacité de produire pour un grand nombre d’invités, y compris les producteurs de vins de Napa et Sonoma qui ont souffert des feux. En outre, les membres de la Chambre étaient tous d’avis de revenir à un format plus convivial. »

Les convives pourront se restaurer autour d’un buffet gastronomique, élaboré grâce aux produits des membres de la FACCSF, pour qui l’événement est l’occasion de mettre en valeur leur savoir-faire : « La charcuterie est fournie par Fabrique Délices, les fromages par Laura Chenel et Marin French Cheese Co, et les desserts par Galaxy Desserts et Petit Pot. Lamia Cuisine Baking assure toute la partie traiteur, tandis que les boissons seront fournies par Jean-Charles Boisset et Legend Vineyard Exclusive pour les vins pétillants, Picayune Cellars pour le vin, et Evian pour l’eau. »

Noël avant l’heure

Il y aura également comme un avant-goût de fêtes de fin d’année, avec de nombreux lots à gagner lors de la tombola organisée par la FACCSF : bon d’achat chez Sézane, cocottes Le Creuset, voyage au Club med, repas gastronomiques, ou encore dégustation de vins… « Nous aurons aussi un prix très exclusif : une visite privée du domaine Dominus, qui n’est jamais ouvert au public. Situé à Napa, il appartient à Christian Moueix, également propriétaire de Château Pétrus…»

La FACCSF organise également une expérience VIP en amont de la Soirée, pour les participants qui le souhaitent. Une poignée de privilégiés pourra ainsi effectuer une visite des coulisses de l’Opéra de San Francisco situé juste à côté. Ils découvriront l’envers du décor, les lumières, les costumes en compagnie du monteur et électricien en chef de l’Opéra. « Ces VIP auront également l’opportunité de discuter avec Laurent Caille, maître-perruquier qui a mis son talent au service de nombreux films, notamment « Marie-Antoinette »  de Sofia Coppola, plateaux télé et opéras. On est ravis de pouvoir proposer cette visite exceptionnelle. »

Les rois de la piste pourront ensuite se déchaîner presque jusqu’au bout de la nuit (11pm), puisqu’une soirée dansante clôturera l’événement. Les billets sont déjà en vente, et la Soirée est ouverte à tous, que l’on soit membre ou pas de la FACCSF.

Publié le 19 octobre 2023. Mis à jour le 9 novembre 2023.

Guide Michelin 2023: Deux nouveaux étoilés à Washington

Washington DC compte désormais deux étoilés de plus à sa liste. Lors d’une cérémonie tenue à New York le mardi 7 novembre, le célèbre guide Michelin a donné une étoile au restaurant péruvien Causa et une étoile au restaurant indien Rania. La capitale compte dorénavant 25 restaurants étoilés, dont le trois étoiles The Inn at Little Washington, indétrônable.

À noter, Washington n’a obtenu aucun nouveau restaurant dans les catégories deux étoiles et trois étoiles cette année. Et le guide a également retiré une étoile au restaurant Cranes qui ne fait donc plus partie de la liste.

Trois récompenses annexes

L’annonce des nouveaux macarons s’est accompagnée de récompenses spéciales décernées par Michelin. Sarah Thompson, du restaurant chinois de style hongkongais Queen’s English, a reçu la distinction du « meilleur sommelier », et Ryan Ratino de Jônt, un comptoir de dégustation de 14 places, a reçu le prix « Jeune chef ».

Daniel Todd a été honoré pour son « programme de cocktails » au Dabney, et Giuseppe Formica, de l’adresse italienne Fiola, a remporté le prix du « service exceptionnel ». The Inn at Little Washington, en Virginie, a reçu une étoile verte, mettant en avant sa « cuisine durable ».

35 restaurants au Bib Gourmand

La semaine dernière, le guide Michelin avait ajouté deux nouveaux restaurants à la sélection du Bib Gourmand, une distinction récompensant des enseignes plus abordables, avec un menu à moins de 40 dollars : Yellow à Georgetown et La Tejana à Mount Pleasant. Parmi la sélection, Unconventional Dinner, le seul restaurant d’un Français, le chef David Deshaies, fait toujours partie de la liste.

Le classement 2023 :

Trois étoiles
The Inn at Little Washington
Deux étoiles
Jônt
Minibar
Pineapple & Pearls
Une étoile
Albi
Bresca
Causa (nouveau)
El Cielo D.C.
Fiola
Gravitas
Imperfecto: The Chef’s Table
Kinship
Little Pearl
Masseria
Maydan
Métier
Oyster Oyster
Rania (nouveau)
Reverie
Rooster & Owl
Rose’s Luxury
Sushi Nakazawa
Tail Up Goat
The Dabney
Xiquet
Pour connaître les nouveaux étoilés 2023 à New York et Chicago, c’est ici.

Guide Michelin 2023: Les nouvelles étoiles de New York, Chicago et Washington

Le verdict est tombé. Dans les Spring Studios perchés au 6e étage d’un building en plein cœur de Tribeca, le guide Michelin a remis ses fameux macarons, mardi 7 novembre, lors d’une cérémonie qui a réuni le palmarès de trois villes : New York, Chicago et Washington. « Ces annonces historiques consolident le statut de ces villes parmi les meilleurs endroits du monde à visiter pour des aventures culinaires », a déclaré Gwendal Poullennec, le directeur international des Guides Michelin en introduction à la soirée.

New York

Dans la Grosse Pomme qui compte 71 étoilés, pas de grande révolution dans le paysage culinaire. New York compte un triple étoilé en moins – Chef’s Table at Brooklyn Fare, en crise depuis le licenciement cet été de son chef historique, a disparu de la liste et du guide – mais garde ses quatre autres restaurants : Le Bernardin (Eric Ripert), Eleven Madison Park (Daniel Humm), Masa (Masa Takayama) et Per Se (Thomas Keller). Tous présents sur scène pour se voir remettre de nouveau leurs trois macarons.

Eric Ripert du Bernardin, Gabriel Kreuther du restaurant Gabriel Kreuther, Patrick O’Connell de The Inn, Daniel Humm de Eleven Madison Park Crédit @geraldineatsnewyork

Deux établissements japonais rejoignent les rangs des doubles étoilés (deux étoiles sont synonymes de « cuisine excellente, vaut un détour ») : Odo du chef Hiroki Odo « qui délivre un menu kaiseki dans une atmosphère intime et chaleureuse » et Sushi Noz du chef Nozomu Abe, « un artisan méticuleux et captivant » selon les mots des inspecteurs du guide qui se sont émerveillés du « vivaneau perlé avec sa sauce ponzu fraîche ».

Les assiettes raffinées de Sushi Noz Crédit @HannahWyatt

Du côté des primo accédants à la récompense suprême, 8 nouveaux établissements dont Essential by Christophe, l’établissement du français Christophe Bellanca ouvert depuis moins d’un an et dont nous vous avions parlé il y a quelques mois sur French Morning. Les inspecteurs ont souligné l’élégance simple de sa cuisine à l’image des asperges blanches sur une crème à la bergamote. Les autres tables récompensées : Bōm, Jōji, Meju, Yuu, Shmoné, Sushi Ichimura et Torrisi.

Chicago

Sans aucun doute LA révélation de cette soirée : la troisième étoile attribuée au restaurant Smyth du couple de chefs John Shields et Karen Urie Shields. Une distinction extrêmement rare de la part du guide rouge qui couronne une « cuisine exceptionnelle, qui vaut une visite spéciale ». Selon les inspecteurs, « leur cuisine est audacieuse et repousse souvent les limites, tout en impressionnant. Une créativité pure est appliquée aux produits de saison, dont certains proviennent de leur jardin. Un œuf de caille, doucement fumé et garni de caviar, est revisité avec un caramel d’orge. La créativité des chefs est pleinement exposée dans un plat de crabe Dungeness absolument unique, tandis que le wagyu accompagné d’un beignet parfumé à la truffe et d’un glaçage de moelle est un autre succès. »

L’un des plats emblématiques du restaurant Smyth Crédit @restaurantSmyth

 Smyth rejoint ainsi Alinea, jusqu’ici unique restaurant à s’être vu attribuer les 3 macarons à Chicago.

Du côté des primo accédants au classement, deux nouveaux : Atelier du chef Christian Hunter et Indienne du chef Sujan Sarkar qui « propose une vision originale et moderne de la cuisine indienne ». Pour rappel, une étoile récompense « une cuisine de haute qualité qui vaut un arrêt ».

Washington

25 restaurants peuvent se targuer de figurer au classement du guide cette année. Deux nouveaux font leur entrée avec une étoile. « L’équipe est ravie d’ajouter les saveurs internationales de Causa et Rania à la sélection d’établissements étoilés de Washington, a déclaré Gwendal Poullennec. Ces restaurants de classe mondiale marient tradition et innovation pour offrir un repas délicieux et une expérience mémorable. »

La cuisine inspirée du Péru natal du chef Crédit @ReyLopezCausa

L’étoile de la gastronomie durable

Introduite en 2020 à l’occasion de la présentation de la sélection du Guide Michelin France et maintenant déployée dans toutes les sélections du Guide, l’Etoile Verte est attribuée aux restaurants modèles en matière de gastronomie éco-responsable. Cette année, l’étoile verte est attribuée à 3 nouveaux restaurants de la sélection qui placent l’écoresponsabilité au cœur de leur proposition. À New York, Dirt Candy, le restaurant végétarien de la chef Amanda Cohen et Family Meal at Blue Hill reçoivent cette distinction. À Chicago, Daisies, un restaurant italien pionnier en matière de fermentation.

En Floride, le Français Jean-Hugues Feray présente son «Casse-Noisette»

Il donne le coup d’envoi des fêtes de fin d’année. « The Nutcracker », l’incontournable ballet féerique dansé sur la partition enchantée de Piotr Ilitch Tchaïkovski, est de retour sous les palmiers de la Floride.

L’histoire de la petite Clara et de son cher Casse-Noisette sera interprétée les samedi 18 et dimanche 19 novembre par la troupe du Paris Ballet & Dance, une école de danse créée en 2009 à Jupiter, au nord de West Palm Beach, par l’ancien danseur professionnel caennais Jean-Hugues Feray.

Après avoir fait ses débuts à l’Opéra de Paris, dansé pour le Ballet national de Marseille dirigé par le chorégraphe Roland Petit et côtoyé l’ancienne danseuse étoile Marie-Claude Pietragalla, le jeune quinqua, établi depuis plus d’une vingtaine d’années dans le Sunshine State, encadre aujourd’hui plus d’une centaine de danseurs, âgés de 3 à 18 ans.

La majeure partie d’entre eux, revêtus de leurs costumes de scène, se produiront sur les planches de l’Eissey Campus Theatre à Palm Beach Gardens le temps des trois représentations de « Casse-Noisette » (samedi 18 novembre à 7pm et dimanche 19 novembre à 1pm et 6:30pm) qui promettent d’enchanter les spectateurs de tous âges.

Nafissatou Diagne: «Partie pour les études, j’ai refait ma vie en France par amour»

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La vie est faite de rencontres qui nous marquent, de liens qui se tissent et de chemins qui se croisent. Comme le dit si bien le poète Romain Gary : « Chacun de mes deux pères m’a donné la moitié d’une vie ». Dans ce nouvel épisode de French Expat, j’ai l’honneur d’accueillir Nafissatou Diagne, une jeune Sénégalaise élevée successivement par deux mamans et qui a décidé de venir vivre en France pour y faire ses études.

Accueillie par sa famille en région parisienne puis à Lille, Nafissatou nous raconte ses débuts dans ce pays qu’elle ne connaissait pas et où tout est différent. Elle partage ses déceptions et ses difficultés à l’université face aux nombreux préjugés qu’elle découvre sur l’Afrique. Nafissatou nous emmène dans un voyage au cœur des traditions et des défis de l’expatriation tout en répondant à nos questions : comment créer un véritable chez-soi loin de chez soi ?

Elle revient aussi sur sa rencontre avec l’homme de sa vie et nous explique comment ensemble, ils ont décidé d’allier leurs cultures pour offrir une éducation ouverte aux autres à leur petite fille. Comment construire des ponts entre différentes cultures au quotidien dans une famille multiculturelle ?

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

10 médicaments français et leurs équivalents aux États-Unis

Si vous avez passé des heures à errer dans les rayons d’un CVS ou d’un Walgreens à la recherche d’une boîte de Doliprane, cet article est pour vous. Il est parfois compliqué de reconstituer une pharmacie de base sans connaître les marques de médicaments américaines ou le principe actif donné par la Dénomination Commune Internationale (DCI).

Pour aider à guider les expatriés dans ce fourbi pharmaceutique, Isabelle Guglielmi, Docteur en pharmacie et aromathérapeute, a créé le site AmérikSanté et signé trois livres : Bien manger aux États-Unis, Comprendre le Système de Santé aux États-Unis et le Guide Santé et Voyages aux États-Unis. Pour ces dix médicaments communs et sans ordonnance français, voici ce que conseille l’experte pour leur équivalent américain respectif.

Doliprane 

Comme le Dafalgan et l’Efferalgan, il a comme principe actif le paracétamol. On le retrouve aux États-Unis sous un autre nom de marque : Tylenol. En général, les médicaments ont tous en commun la même DCI. Or, dans ce cas, les Américains ont adopté un autre nom : l’acetaminophen. On ne retrouve pas de formes effervescentes aux États-Unis. Attention, il faut respecter scrupuleusement la dose journalière indiquée car les surdosages entraînent des insuffisances hépatiques en quelques jours.

Spasfon

C’est un anti-spasmodique. On ne trouve pas d’équivalent sur le marché américain. On diminuera la douleur avec du Tylenol.

Aspegic

L’acide acétylsalicylique salicylique ou “aspirine”, tout simplement, se retrouve sur les étagères des pharmacies mais sous forme de comprimés et non de poudre. On en trouve sous la marque Bayer. Il diminue la fièvre et les douleurs mais attention, il est très agressif pour la paroi des intestins. Il ne faut pas le prendre en cas de grippe. Efficace en cas de migraine, on retrouve également l’aspirine dans l’Excedrin qui est un mélange d’aspirine, de paracétamol (acetaminophen) et de caféïne car cette dernière stimule l’action des deux autres.

Nurofen

Comme l’Advil, dont le DCI est l’ibuprofène (ou ibuprofen), il se retrouve aux États-Unis sous la marque Advil ou Motrim. Il en existe de différentes formes.

Smecta

C’est un pansement digestif minéral utilisé pour les diarrhées. On ne retrouve pas ce genre de médicaments aux États Unis. On retrouvera quelque chose qui s’en approche : la simethicone qui est un pansement digestif siliconé que l’on trouve sous la marque Gas-X ou Phazyme. Ces médicaments agissent plus au niveau de la production des gaz intestinaux.

Imodium

Il se retrouve sans problème en vente libre. C’est un anti-diarrhéique puissant mais il faut toujours associer un antibiotique intestinal en cas d’infection.

Toplexil 

Il s’agit d’un antitussif antihistaminique. On ne trouvera pas du tout l’équivalent ici. Le seul antitussif que l’on trouve est le dextrométhorphane (ou « dextromethorphan » en anglais), un dérivé morphinique, sous le nom Delsym. Attention, il est souvent vendu en association avec d’autres médicaments.

Mucomyst 

Comme le Rhinathiol, il s’agit d’un fluidifiant. On ne trouvera ici qu’un médicament qui est expectorant : la guaïfénésine (« guafenesin » en anglais), sous le nom de marque Mucinex. Il est utile en cas de toux grasse notamment.

Humex

C’est un mélange de plusieurs molécules pour soigner le rhume avec un vasoconstricteur et un antihistaminique pour diminuer les sécrétions. Sur le marché américain, il existe de très nombreuses combinaisons regroupant ce genre de médicament chez Vicks : DayQuil et NyQuil (la première formule à prendre plutôt le matin et la seconde le soir), Alka Seltzer (composé de paracétamol, chlorpheniramine, phenylephrine et de dextrometorphane contre la toux sèche) ou encore la marque Sudafed. Il est toujours préférable d’utiliser des formules simples pour éviter un surdosage, notamment de paracétamol (acetaminophen), dont les conséquences sont potentiellement graves.

Arnica

L’homéopathie aux États-Unis ne se retrouve pas forcément en pharmacie. Mais le laboratoire pharmaceutique français Boiron, spécialisé dans les préparations homéopathiques, est bien implanté ici et on retrouve facilement le gel Arnica chez Target, CVS ou Walgreens.

Pourquoi les œufs américains sont-ils blancs?

Vous étiez habitué aux œufs beige-orangés. Bien souvent, aux États-Unis, les coquilles que vous cassez pour votre omelette sont blanches comme neige. Ont-elles été passées à l’eau de javel ? Décolorées ?
La réponse est plus simple : la couleur de la coquille dépend de la variété de la poule – en d’autres termes, c’est une question de génétique.

Aux États-Unis, la race dominante est celle des white leghorn, une variété qui pond blanc. D’autres types de poules, élevées en Nouvelle-Angleterre en particulier, produisent des œufs marrons.

Moins cher à produire

Pourquoi les races qui produisent des œufs blancs ont-elles dominé aux États-Unis ? En premier lieu, parce qu’elles permettent de produire des œufs pour moins cher. En effet, les poules à œufs blancs sont plus vite matures que les autres, et pondent beaucoup. Surtout, elles ont tendance à être plus petites.

Par conséquent, elles nécessitent moins de nourriture (et de mètres carrés) que les races de poules pondant des œufs marron, selon l’American Egg Board Association. C’est aussi pourquoi les œufs marron sont souvent plus gros et plus chers.

Un look plus sain

Cet organisme nous apprend également que la plupart des poules à plumes et lobes clairs pondent blanc, tandis que les poules aux plumages et lobes foncés pondent marron (mais il existe des exceptions).

Outre le prix, l’American Egg Board avance une autre raison pour justifier la prédominance des coquilles blanches : les Américains « préférèrent cette couleur ». Les œufs paraîtraient ainsi plus sains. Mais qui de l’œuf ou de la poule…

[Vidéo] Giving Season: La philanthropie en France et aux États-Unis, avantages fiscaux, causes

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La philanthropie aux États-Unis est un réel secteur économique, avec ses codes particuliers. Pourquoi sommes-nous autant sollicités pour donner ?

En cette “Giving Season”, nous vous avons présenté ce secteur, ses acteurs, avec des exemples concrets:

? le Lycée Français de New York: pourquoi est-il indispensable de lever des fonds en plus des frais de scolarité ?
? l’Association Hermione La Fayette : sauver ce symbole de l’amitié franco-américaine
? la Fondation Gautier Capuçon : soutenir un projet culturel en France, à vocation internationale
? le YMCA de Paris, 14 Trévise : saviez-vous que la plus ancienne salle de basketball au monde est à Paris?

Avec :
– Domitille Marchal Lemoine, Executive Director, Friends of Fondation de France
– Gilles Aublin, parent du Lycée Français de New York – Construire une communauté, un don à la fois
– Emilie Beau, Directrice Générale, Association Hermione La Fayette
– Danuta Pieter, Déléguée Générale, Fondation Gautier Capuçon
– Christelle Bertho, Architecte Conseil du YMCA Paris

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre page YouTube

? Téléchargez le support de présentation ici

? Contactez Friends of Fondation de France: [email protected]

Étudier en France après une scolarité aux États-Unis : salon en ligne gratuit

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— REPLAY — Visionnez les enregistrements des conférences sur le site de l’événement

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Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France !

Ce salon digital est dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études supérieures.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une dizaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories.

Une session sera également dédiée à l’explication du fonctionnement de Parcoursup et Campus France.

Rendez-vous en ligne du 13 au 17 novembre 2023
[Je m’inscris]

Le programme des conférences :

Parcoursup, Campus France: comprendre les procédures d’inscription en France · lundi 13 novembre à 12pm ET
? Les écoles d’ingénieurs · mercredi 15 novembre à 12pm ET. Avec le Groupe ICAM.
? Devenir ostéopathe animalier · mercredi 15 novembre à 12:30pm ET. Avec IFOA.
? Les bachelors en écoles de commerce – 1ère partie · jeudi 16 novembre à 12pm ET. Avec l’ESCP, NEOMA Business School et l’ESSEC Business School.
? Les bachelors en écoles de commerce – 2ème partie · vendredi 17 novembre à 12pm ET. Avec Edhec Business School, OMNES Education – International University of Monaco, Grenoble Ecole de Management, ISG.

L’inscription est gratuite et vous permet de recevoir un rappel par email pour vous connecter à la ou les session(s) qui vous intéresse.

Un événement French Morning Media Group.