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Rencontre avec Alain Mabanckou à l’Alliance française de Washington

Les Washingtoniens vont avoir l’occasion de rencontrer l’écrivain Alain Mabanckou le jeudi 7 décembre de 7pm à 8:30pm, où il échangera – en français – avec Ameneh Madjlessi, la directrice de l’Alliance française de Washington. Ensemble, ils exploreront son dernier ouvrage, Le Commerce des Allongés, ainsi que d’autres publications récentes telles que Lettres à un jeune romancier sénégalais, Notre France Noire (un dictionnaire en collaboration avec Abdourahman Waberi et Pascal Blanchard) et Anthologie de poésie africaine.

Lors de cette rencontre, les participants pourront se plonger dans le dernier opus d’Alain Mabanckou, dans son univers singulier  les morts abandonnent leurs sépultures pour conter des histoires aux nouveaux venus de l’au-delà, dévoilant les rites et coutumes du royaume des défunts. Au centre de l’histoire : Liwa Ekimakingaï, jeune homme fraîchement disparu, revisitant sa vie au cours des quatre jours de cérémonie qui suivent son départ soudain. L’auteur franco-congolais dépeint un récit où, même dans l’au-delà, les distinctions sociales persistent.

Le romancier – qui est aussi journaliste, poète et professeur – enseigne actuellement à l’Université de Californie à Los Angeles. Ses œuvres, traduites dans plus de quinze langues, ont connu un succès international avec des titres tels que Verre Cassé, Mémoires de porc-épic (prix Renaudot, 2006), Black Bazar et Petit Piment.

La réservation des billets est déjà possible en suivant ce lien. À la fin de la rencontre, un verre de champagne sera proposé et Le Commerce des Allongés sera également disponible à la vente.

Les premiers pas américains de Silvère Jarrosson à New York

Il a passé autant d’années dans un studio de danse que dans son atelier de peinture. Plus de deux décennies qu’il travaille à maîtriser le geste, le mouvement. Silvère Jarrosson n’a que 30 ans et déjà une belle carrière derrière lui, celle de danseur à l’Opéra de Paris interrompue à 18 ans par une blessure à la hanche à celle de peintre. Un parcours que l’on retrouve dans ses treize toiles réunies à l’exposition « Step In », une première aux États-Unis, jusqu’au jeudi 30 novembre à la galerie pop-up Antoine Chevalier dans Soho.

Mouvement et morphogenèse

« À 18 ans, on est plein de rêves, on a la vie devant soi, c’est un âge où il est assez facile de se lancer dans quelque chose, assure Silvère Jarrosson, plein d’enthousiasme, pour expliquer sa capacité à rebondir après son accident. Je ne sais pas si j’aurais réussi à le faire à 30 ans ». La peinture, estime-t-il, est ce qui ce rapprochait le plus de la danse. Cette dernière reste à la genèse de son art, mais aussi les sciences. Diplômé d’un master de biologie, il scrute aujourd’hui sa peinture comme il observait autrefois un organisme vivant sur la lamelle du microscope. La morphogenèse – apparition des formes, au cœur de ses études scientifiques -, émerge dans chacun de ses tableaux, à l’issue d’un long travail physico-chimique sur la matière, l’acrylique et l’huile, et de l’observation de sa réaction : sa rétractation sous la chaleur, ses plissements, sa coagulation… La texture est ensuite retravaillée à la ponceuse, voire décapée à la térébenthine, afin de révéler les formes et les couleurs enfouies sous les couches successives – aboutissant à une surface étonnamment lisse des œuvres.

Cette maîtrise du mouvement hasardeux de départ aboutit à un mélange détonant d’inerte et de vivant, de géologique « très froid, très cassant comme la roche » et d’organique « fluide, léger », une sensation que l’on peut éprouver entre les parois ondulantes de roches ocres de certains parcs de l’Ouest américain (Antilope Park) – pas étonnant quand on connaît la passion de Silvère Jarrosson pour les grandes randonnées.

Exposition «Step In» à la galerie Antoine Chevalier, jusqu’au 30 novembre 2023. ©E. Guédel

Le noir est omniprésent, un pigment très résistant qui, dilué, « peut virer soit dans des couleurs chaudes dans les bruns, soit dans les couleurs froides et ça va devenir légèrement bleuté » explique l’artiste. C’est d’ailleurs ce « noir profond et le travail des couleurs, l’énergie qui s’en dégage » qui ont attiré l’œil d’Antoine Chevalier. « Et j’aime l’artiste, l’humain », confie encore l’ancien conseiller artistique, qui entame, avec cette première exposition pop-up, une carrière de galeriste à New York. Les deux hommes ont déjà travaillé ensemble, notamment pour la décoration d’un hôtel parisien en collaboration avec l’architecte d’intérieur Delphine Mauroit.

Plusieurs grandes collaborations en France

Car en France, Silvère Jarrosson est loin d’être un inconnu. En 2021, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris lui commande des œuvres monumentales pour la Chapelle Saint-Louis. Dans le même temps, l’artiste a exposé, sous forme de dialogue avec des œuvres d’Olivier Debré, à la Galerie Faidherbe. Le Musée Unterlinden de Colmar lui a consacré une exposition, l’une de ses œuvres monumentales est aujourd’hui exposée dans le foyer de l’Opéra Bastille et le Muséum d’Histoire naturelle de Paris lui va l’inclure dans sa prochaine exposition.

Premier plongeon donc outre-Atlantique pour Silvère Jarrosson, qui n’envisageait pas évoluer artistiquement sans venir aux États-Unis. Une première étape intimidante, avoue-t-il, car « quand on est un petit Frenchy et qu’on ne connait personne, c’est un peu impressionnant ». Antoine Chevalier saura le guider à New York et comme le lui a enseigné ses années de danse, un pas après l’autre.

Fret maritime: La CMA CGM maintient le cap sur ses ambitions aux États-Unis

D’une mer à l’océan. L’armateur marseillais CMA-CGM, qui règne déjà sur la Méditerranée, entend désormais se développer sérieusement sur la côte Atlantique. Après avoir acheté les terminaux de New York et de Bayonne (New Jersey) l’an dernier, l’entreprise française va y investir de grosses sommes pour en accroître les capacités : 600 millions de dollars durant la prochaine décennie, avec un millier d’emplois à la clé.

« Les États-Unis sont une priorité pour notre groupe, a rappelé le mois dernier le PDG, Rodolphe Saadé, à l’occasion d’une conférence de presse à New York. Il s’agit du plus gros marché pour CMA CGM. » Les deux terminaux, désormais dans le giron de l’entreprise, ont été rebaptisés Port Liberty. Ils viennent concrétiser l’ambition de CMA CGM de ce côté-ci de l’Atlantique, qui parle de la plus grande passerelle multi-utilisateurs de la côte Est pour la supply-chain américaine.

Automatisation et élargissement

Pour assurer ces ambitions, l’entreprise désire notamment automatiser ces terminaux pour être en mesure d’accueillir des volumes plus importants de marchandises. Ce qui pourrait faire bondir leur capacité de 80% et surtout permettre d’accueillir les immenses porte-conteneurs de l’armateur, jusqu’ici trop gros pour les ports américains. Les investissements concerneront également la modernisation des liaisons avec les infrastructures routières et ferroviaires.

Une incursion vue comme une bonne nouvelle par les autorités du pays, également heureuses de constater que ces investissements vont aller de pair avec la création de nombreux nouveaux emplois (autour d’un millier). « Depuis près de 40 ans, le groupe bénéficie d’un engagement de longue date dans l’économie américaine et d’une forte présence grâce à son portefeuille de terminaux portuaires et ses relations commerciales avec ses clients américains », a poursuivi Rodolphe Saadé.

Le portefeuille américain de CMA CGM comprend en effet désormais sept terminaux, renforçant ainsi ses capacités de production au sein du pays et diversifiant ses ports d’accès. Avec un siège établi à Norfolk pour le continent nord-américain et 16.000 employés, CMA CGM est également présent à Los Angeles (Californie), où le groupe contrôle 100% de Fenix Maritime Services, en Alaska (100% de Dutch Harbor), mais aussi à Miami (26% de SFCT) et Houston (26% de Bayport).

Neutralité carbone

Ces volontés d’expansion entendent toutefois respecter l’ambition de neutralité carbone. « Ces efforts participent à l’objectif que s’est fixé CMA CGM de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et d’être Net Zéro d’ici 2050 », a expliqué Rodolphe Saadé, alors que les initiatives pour un transport maritime plus propre se multiplient. Une direction que souhaite prendre la CMA CGM, en développant notamment le transport au gaz naturel ou encore au méthane.

CMA CGM est devenu ces dernières années l’un des armateurs principaux du commerce mondial. Le groupe avait dégagé 24,9 milliards de dollars de bénéfices en 2022. Une partie a été réinvestie dans des acquisitions. Le reste servira à amortir le ralentissement attendu du fret maritime. L’entreprise française ne s’interdit également pas de se porter acquéreur d’un dernier port aux États-Unis, sur la côte Ouest.

Notre petit lexique de Thanksgiving pour avoir l’air intelligent à table

À Thanksgiving, on a souvent la bouche pleine. Mais parfois, il faut parler et dire des trucs intelligents sur ce que vous vivez. Voici quelques mots qui vous y aideront.

Stuffing
La farce de la dinde, en général des croûtons et des légumes.

Saying Grace
Le bénédicité, soit la prière courte récitée par quelqu’un autour de la table avant d’attaquer la dinde.

Washington Commanders
Thanksgiving, c’est jour de matches de football (américain) aux États-Unis. Les Commanders, Lles joueurs de Washington DC rencontreront les Cowboys de Dallas (c’est un classique). Les autres confrontations du jour : Les Green Bay Packers (Wisconsin) affronteront les Lions (Detroit) contre les Bears (Chicago) et les 49ers (San Francisco) joueront contre les Seahawks (Seattle).

Turkey Trot
Des courses à pied bon enfant, en général de 5 kilomètres, qui se déroulent dans tout le pays le jour de Thanksgiving.

Cranberry sauce
La sauce de canneberge qui accompagne le repas. Un délice !

Wishbone
La fourchette, soit l’os en forme de « v » ou « y » dans la dinde. La tradition veut que deux personnes en tirent les pattes en faisant un vœu. Celui qui obtiendra la plus longue aura son voeu exaucé. C’est aussi simple que ça.

Dish duty ou « KP » (Kitchen Police ou Kitchen Patrol)
La corvée vaisselle après les festivités.

Leftovers
Les restes que vous allez vous farcir pendant tout le week-end et au-delà.

Food coma
L’état semi-comateux dans lequel vous serez après le repas car vous aurez trop mangé. Un conseil : positionnez vous près du sofa pendant le repas pour éviter de vous faire griller la politesse.

Fat pants
Enfilez vos fat pants pour dire que vous avez trop mangé et cela fera plaisir à vos hôtes.

Thanksgiving Day Parade
La traditionnelle parade des magasins Macy’s avec ses stars et ses chars de grands personnages gonflables qui flottent entre les gratte-ciel. Elle est vue par plusieurs dizaines de millions de personnes chaque année sur la chaîne NBC.

Black Friday
Le lendemain de Thanksgiving avec ses soldes importantes qui entraînent des cohues dans les grands magasins. Suivi de « Small Business Saturday » pour promouvoir les petits commerces et « Cyber Monday » avec des deals en ligne.

Brèves new-yorkaises: Mafia, baisse des loyers et sapin du Rockefeller Center

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? Une vaste opération de police à New York a abouti à l’arrestation de 10 membres de la famille criminelle Gambino, qui étaient impliqués dans des activités de collecte de déchets et de démolition illégales.

? Les scooters Revel, c’est terminé à New York à partir du samedi 18 novembre. Mais les voitures resteront disponibles.

? Comment les New-Yorkais refroidissent leur appartement surchauffé pendant l’hiver ? Ils ouvrent les fenêtres.

? Flaco, le grand-duc d’Europe, évadé du zoo de Central Park en février où il vivait depuis 13 ans, a été vu sur les branches d’un arbre de East Village.

?️ Premières neiges prévues le 14 décembre.

? Nombre de déplacements records en Citi Bike ces derniers mois. La ville prévoit de doubler le nombre de stations en trois ans dans le Bronx et Queens.

? La mystérieuse substance verte repérée dans les rues de New York à proximité du World Trade Center était en fait un colorant inoffensif utilisé par les plombiers pour détecter les fuites dans les systèmes de plomberie et d’assainissement.

?️ Victoire surprise de la républicaine Kristy Marmorato dans le Bronx aux élections pour les 51 sièges du conseil municipal de New York. Aucun élu républicain n’avait élu depuis 50 ans.

? La liste des codes postaux les plus chers des États-Unis sont ici. Le code postal 94027 à Atherton, en Californie est en tête du classement. À New York, 10069 dans l’Upper West Side obtient la 85e place.

?‍? Les restaurants nouvellement étoilés de NYC.

? Les responsables scolaires s’attendent à une pénurie de cartons de lait qui affectera les cantines scolaires dans les prochaines semaines.

? 38 tonnes de textile et 50.000 verres ont été jetés le long des 42 kilomètres du marathon de NYC.

? Les loyers sont en train de baisser, se rapprochant de 4.000 dollars par mois en moyenne.

? Le maire de New York, Eric Adams, a fait annuler son amende de 300 dollars pour présence de rats dans sa maison de Brooklyn. L’inspecteur de la ville avait confondu sa maison avec celle de son voisin, et les images des caméras de surveillance ont confirmé qu’aucune inspection n’avait eu lieu sur sa propriété.

? Cette carte répertorie tous les appartements dont les locataires ont signalé des problèmes de vétusté, de chauffage ou d’eau chaude. À consulter avant de déménager.

? L’arbre de Noël du Rockefeller Center est bien arrivé à New York. Il pèse 12 tonnes et sera illuminé à partir du mercredi 29 novembre.

??‍⚖️ Un jury a ordonné à la société de Robert De Niro de payer plus de 1,2 million de dollars à son ancienne assistante personnelle après avoir constaté que ladite société s’était livrée à de la discrimination et des représailles basées sur le genre.

?‍?L’acteur et chanteur Jared Leto a escaladé l’Empire State Building pour célébrer la future tournée mondiale de son groupe Thirty Seconds to Mars.

?️ Le tableau intitulé Femme à la montre, peint en 1932 par Picasso, a été vendu par Sotheby’s à 139,4 millions de dollars (il était estimé à 120 millions).

?Le téléphone et la tablette du maire de New York, Eric Adams, saisis par le FBI lors d’une enquête.

?? Une cérémonie spéciale a été organisée à bord de l’USS Intrepid, le célèbre porte-avion appareillé dans le port de NYC lors de la commémoration du Jour des anciens combattants, Veterans Day. L’Empire State Building était aux couleurs du drapeau américain.

? Le personnel en charge du nettoyage des bureaux de Manhattan, qui a beaucoup souffert de la pandémie, s’apprête à se mettre en grève à un moment où le secteur de l’immobilier professionnel est en crise.

? Vous rêvez de devenir DJ mais n’avez jamais osé vous lancer ? Entraînez-vous à Brooklyn, au Bar at Café Kitsuné de Boerum Hill.

? Le quotidien de cette maman originaire de l’Équateur qui vend des confiseries dans le métro de NYC pour survivre.

?‍ Une équipe de chirurgiens de New York a réalisé avec succès la première greffe d’un œil entier.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

Un pop-up Bistrot Paul Bert & Friends à New York!

Vingt ans qu’à Paris on s’extasie sur son steak au poivre roboratif, qu’on s’y régale de mets simples exécutés avec le cœur tout en dégoupillant des quilles étonnantes et pointues. Le Paul Bert est une institution du 11e arrondissement que tous les Parigots connaissent bien. Alors les expatriés de New York seront ravis d’apprendre que le bistrot et son équipe, les propriétaires Bertrand Auboyneau et Gwenaelle Cadoret ainsi que le chef Thierry Laurent, vont se délocaliser le temps de trois dîners exceptionnels à Williamsburg, à Brooklyn. Un pop-up restaurant en collaboration avec leurs amis du restaurant vietnamien éphémère Ha’s Đặc Biệt, bien connu des amateurs de cette cuisine de l’Asie du Sud-Est.

Le Paul Bert & Friends à New York pour 3 jours. ©Tyrsa

À l’origine du projet : Phamily First, l’agence créative parisienne qui signe les événements food les plus trendy de la capitale. « Anthony Ha et Sadie Mae Burns, les chefs de Ha’s Đặc Biệt, sont des amis. On les a présentés à Bertrand et Gwenaelle, ils ont adoré leur cuisine. Du coup, ils leur ont laissé les commandes du Paul Bert à Paris il y a quelques mois et ça a été un vrai succès ! Mon rêve était donc d’organiser le match retour en faisant venir le Paul Bert à New York cette fois. Grâce au restaurant Leo qui met à disposition son établissement, le rêve américain est devenu réalité. »

Trois soirs à 150 couverts

Les lundi 27, mardi 28 et mercredi 29 novembre prochains, la dreamteam s’amusera à twister les spécialités parisiennes à la sauce vietnamienne. À moins que ça ne soit le contraire… Dans un menu à la carte, 150 convives auront la chance de booker une table chaque soir pour se régaler de ce melting-pot culinaire en sirotant des cuvées jurassiennes sélectionnées par Antoine Le Court Chedevergne et Julia Naar du collectif de vignerons Les Valseuses.

Pressez-vous, les réservations ouvrent ce lundi 13 novembre à midi (12pm) et devraient être prises d’assaut en moins de temps qu’il ne vous en faudra pour avaler leurs fameux œufs-mayo.

Pour les retardataires ou juste si vous passez dans le coin, l’espace attenant sera transformé en Little Cave Paul Bert et ouvert aux walk-ins avec les parts de pizza de Leo et la sélection de vins des Valseuses.

Le Petit Parisien lance son Supper Club pour des dîners bistronomiques

De la boulange à la bistronomie, il n’y a qu’un pas que Sakis Pitsionas a décidé de franchir haut la fourchette. Ce sémillant sexagénaire d’origine grecque, qui a repris l’enseigne Le Petit Parisien en 2017, vient de lancer Supper Club by Le Petit Parisien dans son établissement d’Upper East Side. L’idée : proposer une offre de restauration après les heures d’ouverture de la boulangerie. « C’est quelque chose que j’avais en tête depuis quelques mois. L’espace est vaste et cosy, c’est dommage de fermer à 18h et de ne rien en faire après alors même qu’on a une cuisine complète toute équipée au sous-sol ».

À l’origine, Le Petit Parisien, c’est une sandwicherie ouverte dans le Lower East Side en 2015 et imaginée par un frère et un oncle, héritiers du journal du même nom (très populaire pendant la première moitié du XXe siècle). Leur proposition était simple : des sandwiches « à la française », avec des produits frais dans du pain baguette. « Et uniquement réalisés à la demande, précise Sakis Pitsionas. C’est ce que j’ai aimé dans ce lieu que je fréquentais régulièrement. Et puis tout s’est enchaîné, les fondateurs voulaient rentrer en France, moi je voulais investir dans le business ».

Josh Newman et Sakis Pitsionas. ©ViniciusCarvalho

Une carte différente chaque semaine

Depuis 2017, le nouveau propriétaire a ouvert trois autres enseignes (Harlem, Upper West Side et celle-ci Upper East Side) et développé l’offre. « J’ai ajouté quelques références de sandwiches, des soupes, du café. J’ai étendu la gamme de viennoiseries. Ça marche très bien. Le secret de la réussite, c’est d’être certain de la qualité de ce qu’on offre. Tous les gens qui ont goûté nos sandwiches reviennent ! », assure-t-il avec fierté.

Alors pourquoi ne pas aller plus loin ? L’idée du Supper Club était née. Ouvert du mercredi au samedi soir dans l’espace qui accueille en semaine les clients de la sandwicherie, ce néo-restaurant se veut un lieu exclusif dont l’adresse se passerait de bouche à oreilles. « On tire les rideaux, on allume le néon de l’enseigne, on dresse les tables, on baisse la lumière. Et puis la magie opère grâce à Josh ».

Les dernières tomates Sungold et piments Habanada. ©ViniciusCarvalho

Passé par les cuisines de The Modern, formé aux prestigieux Culinary Institute of America (NY) puis responsable développement d’un grand groupe d’hôtellerie, Josh Newman est le jeune chef talentueux qui signe le menu de ce lieu original. « Ma cuisine prend ses racines dans les techniques françaises et s’inspire du melting-pot new-yorkais. Le menu va changer quasi chaque semaine en fonction des saisons évidemment mais surtout de ce que je vais trouver au marché ».

Bouchées à la reine à l’oignon et bacon

Sa dernière création : une salade de mini tomates Sungold comme un petit tableau coloré « avec une émulsion de piments doux habanada, de la feta pour l’assaisonnement, du shiso rouge pour la touche herbacée et des graines de tournesol », explique le chef. Une assiette toute en fraîcheur et en subtilité avec ces tomates légèrement séchées et marinées dans du balsamique blanc. C’est beau, élégant, original et surtout très bon. Étonnant quand on pense que ce lieu vend des jambon-beurre toute la journée. À la carte également : un magnifique Pithiviers aux champignons, un magret de canard maturé, accompagné de radicchio et figues, un cabillaud nacré sur une purée fine de choux-fleur et vinaigrette de beurre noisette.

Caramelized Onion Tartlets. ©GeraldineBordere

À ne pas manquer : le plat signature du chef, de petites bouchées à la reine à l’oignon et bacon qui nous transportent illico dans un bistrot parisien avec des souvenirs de soupes à l’oignon gratinée. Quant au dessert, à l’image du reste du menu, la proposition est courte mais terriblement efficace : une tarte au chocolat et caramel au beurre salé soyeuse et une émulsion de yaourt crémeux à la vanille et fruits de saison. Allez-y et passez le mot. The Supper Club sera bientôt le lieu qu’on voudra garder secret.

Le doublé gagnant de Pistache au concours du meilleur kouign-amann de New York 2023

C’est une double reconnaissance pour Pistache. L’équipe d’Yvan Bedouet a remporté le Grand Prix du jury et le Prix du public du meilleur kouign-amann de New York, le 15 octobre dernier. Organisée pour la troisième année consécutive par l’association des Bretons BZH New York, la compétition a réuni sept des meilleurs pâtissiers de la Grosse Pomme et quelque 400 gourmands au bar à desserts Salon Sucré à l’Essex Market.

Les kouign-amanns de Pistache. © Yvan Bedouet

« Étant natif de Rennes, je suis particulièrement fier de notre Chef Nicolas Buchot et de toute l’équipe de Pistache d’avoir gagné à la fois le prix du jury et celui du public du meilleur kouign-amann », se réjouit Yvan Bedouet, le propriétaire du traiteur de Brooklyn, en remerciant Sophie Raubiet, la présidente de à BZH New York.

Les autres participants étaient cette année : Cannelle Patisserie, Lysee NYC, Chef Clément Jourdain (Daniel Boulud/Dinex Group), Culinary Institute of America, Jennifer’s Cake Designs et Antoine Bernard, qui se présentait en indépendent.

Les Prix :

Prix du Grand Jury Meilleur kouign-amann traditionnel : Pistache (Yvan Bedouet et Nicolas Buchot)

Mention honorable pour le meilleur kouign-amann traditionnel : Culinary institute of America (Didier Berlioz et ses étudiants)

Prix du meilleur kouign-amann original : Lysée (Eunji Lee)

Prix du public : Pistache (Yvan Bedouet et Nicolas Buchot)

Prix du public Mention honorable : Clément Jourdain (Daniel Boulud)

Appel à un rassemblement contre l’antisémitisme devant le consulat à New York

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Une « marche des citoyens pour dénoncer les porteurs de haine ». Les deux responsables du parlement français, le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, ont appelé ensemble à un rassemblement, dimanche 12 novembre à Paris, pour dénoncer la recrudescence des actes antisémites en France.

Afin de permettre aux Français de New York de s’associer à cette initiative, le collectif « Français de New York contre le racisme et l’antisémitisme » appelle à un rassemblement devant le Consulat général de France, ce dimanche à 10am. Ce collectif se veut non partisan et dit souhaiter « se rassembler autour des valeurs de la République et de la laïcité ».

« C’est une initiative citoyenne bienvenue face au fléau de l’antisémitisme », estime le consul général Jérémie Robert, qui indique avoir sollicité les autorités new-yorkaises pour que la sécurité du rassemblement soit assurée. Depuis l’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre dernier, « plus d’un millier d’actes antisémites ont été enregistrés en France, rappelait le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, la semaine dernière sur CNN lors de son déplacement à New York. Soit deux fois plus qu’au cours de toute l’année 2022. Aux États-Unis, ils ont augmenté de 388%, selon la Anti-Defamation League. 

Réussir à New York: Claire Simier invitée chez She for S.H.E

Surmonter les barrières culturelles entre France et États-Unis, dans son travail comme dans son entreprise, c’est parfois un véritable challenge.

Mercredi 15 novembre, le réseau de femmes francophones She for S.H.E  organise un événement guest-speaker avec Claire Simier, fondatrice et managing director de Simier Partners, executive consultant et leadership coach. Avec son joli accent bordelais, la dirigeante est pourtant la plus new-yorkaise des business women. Elle affiche 26 ans de carrière dans la Grosse Pomme, d’abord dans les plus grands cabinets d’avocats. Mais en 2015, alors qu’elle occupe un poste à haute responsabilité dans un cabinet anglo-saxon – DLA Piper-, elle décide de quitter le monde juridique pour lancer sa propre structure de coaching.

Claire Simier racontera comment elle est tombée amoureuse de la ville qui ne dort jamais, sa première vie professionnelle dans l’univers très masculin des cabinets anglo-saxons et comment elle a réussi à adopter les codes business new-yorkais, tout en gardant une personnalité très authentique. Mais aussi pourquoi elle a voulu devenir entrepreneure et accompagner les dirigeants dans la façon de mieux diriger et communiquer.

Elle donnera des grilles de lecture pour comprendre l’environnement business américain à New York, et surmonter les différences culturelles entre Europe et États-Unis dans le monde du travail. Elle expliquera comment identifier ses leviers de motivation, adopter les codes et mettre en valeur nos atouts, pour (encore) mieux réussir sur la place financière mondiale. Membre du board sustainability de la marque de luxe Chloé, Claire Simier racontera aussi ce nouveau pan de son activité, et comment affronter les défis environnementaux, dans une industrie qui doit plus que jamais se renouveler.

«On perd un pilier»: Décès de Michel Pombet, figure de la restauration française à New York

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Ceux qui ont croisé son chemin se souviennent d’un homme blagueur et jovial, mais aussi d’un chef exigeant qui a porté haut les couleurs de la cuisine française à New York. Figure de la communauté des restaurateurs tricolores de la Grosse Pomme, Michel Pombet est décédé, mardi 7 novembre, à la suite d’une crise cardiaque. Il avait 70 ans.

Une cérémonie sera organisée en sa mémoire le mardi 14 novembre à la Maison funéraire Barquin (7101 Broadway à Guttenberg, dans le New Jersey) entre 4pm et 8pm. L’espace peut accueillir quelque 200 personnes, indique Catherine Amsellem, sa conjointe qu’il a rencontrée au restaurant breton de Midtown, le Tout va bien, quand elle lui a demandé une cigarette. « Il était et restera une lumière dans ma mémoire et celle de mon fils. Il était très patient, bon, avec un sens de l’humour à couper au couteau, confie-t-elle. J’ai vécu une grande aventure avec lui »

Son coup de cœur pour New York

Le Parisien a fait ses armes à la brasserie Fouquet’s dans les années 1970 et travaillé aux côtés d’un chef privé au Mexique. Il a décidé de s’installer à New York après avoir eu un coup de cœur pour la ville lors de l’un de ses déplacements professionnels. « À l’époque, il voyageait énormément. Quand il a vu New York pour la première fois, il a tout de suite su qu’il voulait rester ici, raconte Catherine Amsellem. Il a laissé derrière lui une vie luxueuse, à travailler entre Aspen et les hôtels particuliers avec le chef privé. Il savait que New York allait le faire vibrer ».

Son intuition était la bonne. Dans la Grosse Pomme, il a notamment été chef exécutif chez Demarchelier, une institution française de l’Upper East Side, avant de lancer en 2004, avec un associé, son propre restaurant, Jolie, sur Smith Street (Brooklyn). 

Un ami bienveillant

Deux ans plus tard, il ouvrait, avec Catherine Amsellem, son fameux bistrot Le Parigot, clin d’œil à son accent et ses racines. Dans ce petit coin de Paris, entre SoHo et Chinatown, à l’ambiance conviviale et intimiste, le chef régalait les foodies de ses classiques – son succulent coq-au-vin, mais aussi son cassoulet, sa ratatouille, son pot-au-feu… Le Parigot a fermé ses portes en 2016. « Il faisait une cuisine à la bonne franquette, de terroir, solide. Une cuisine que tout le monde aime », résume le restaurateur Jean-Jacques Bernat, un ami depuis 1996. « On perd un pilier. Je pense que Manhattan va se réveiller et se dire: où est notre Michel ? ».

« C’était un personnage. Il faisait partie des incontournables », ajoute Armel Joly, co-propriétaire d’Ocabanon à Chelsea, où Michel Pombet a assuré des rotations en cuisine pendant la pandémie, le temps de reconstituer les équipes. Membre de l’Académie culinaire de France, le chef a également parrainé Alexandre Mur, un autre fondateur d’Ocabanon, pour qu’il rejoigne la prestigieuse association de toques blanches. « Il soutenait en permanence ses amis restaurateurs. C’était quelqu’un de bienveillant qui ne se plaignait jamais ».

Conformément à ses souhaits, Michel Pombet sera incinéré et ses cendres seront rapatriées à Paris. « Il a eu une vie culinaire bien remplie, conclut Jean-Jacques Bernat. J’espère qu’il va trouver à présent la sérénité et le repos qu’il mérite ».

Le French Golf Tournament ce 17 novembre à Miami

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⛳️ Le Tournoi de Golf Français  ⛳️

Rejoignez-nous pour le Tournoi Annuel de Golf FACC FL & French Morning le 17 novembre 2023 au Normandy Shores Golf Club à Miami Beach.
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Ce jour-là, nous organiserons le tournoi, une réception cocktail suivie d’une cérémonie de remise des prix qui comprendra des tirages au sort et des prix !
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? Normandy Shores Golf Club à Miami Beach