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Aude Pariset fait son Solo Show à Los Angeles

Le “Solo Show” d’Aude Pariset sera présenté au Favorite Goods à partir du 23 mars.

L’exposition, qui traite de l’hospitalité, s’effectue dans le prolongement d’une autre exposition « Hosting Works, Exposure Rules » qui avait eu lieu à la galerie Sandy Brown à Berlin en automne 2012. S’inspirant des films d’horreur, Solo Show propose de découvrir de nouvelles facettes du duo hôte-invité. Pour cela, l’artiste a choisi de mélanger des accessoires mobiliers et des objets personnels à des images provenant d’internet.

Cette exposition s’inscrit dans le projet « Ceci n’est pas », une initiative des Services culturels de l’Ambassade de France en association avec l’Institut Français et avec le soutien de l’Alliance Française de Los Angeles et du Ministère français de la Culture et de la Communication. Ce projet commun vise à promouvoir la collaboration franco-américaine dans le domaine de l’art et se déroule sur cinq mois, jusqu’en avril 2013.

Aude Pariset est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et est membre de Based in Berlin, l’un des centres d’art contemporain les plus importants d’Europe.

 

Sons d'Inde au Rubin Museum

Le Music Room Festival célèbrera la musique classique indienne au Rubin Museum les 5, 6 et 7 avril. Ces trois jours de rythmes et de sons orientaux rendront hommage au plus grand musicien indien de tous les temps: Ravi Shankar, décédé en décembre 2012.

En 2008, Veronique Lerebours a fondé HarmoNYom, une association destinée à promouvoir la musique indienne à New York. Son engagement prend aujourd’hui une nouvelle forme avec le Music Room Festival qui célèbre, pendant trois jours, la richesse et la diversité de l’univers musical indien.

Six maestros d’Asie du Sud ont été invités à jouer à New York, dans six styles bien différents. Chant, mandoline, sitar (instrument à cordes indien): tous les ingrédients d’un voyage sonore oriental sont au rendez-vous.

France-Etats-Unis: les "sans-télé" de plus en plus nombreux

Les « sans-télé » sont une espèce rare en France comme aux Etats-Unis Selon une étude de l’agence Nielsen, publiée en mars, un peu moins de 5% de foyers américains n’ont pas de téléviseur en 2013, soit un peu moins de cinq millions de foyers. Un chiffre en hausse.

Outre-Atlantique, les Français sont un petit peu plus attachés à l’ancêtre d’Internet, mais reste marginaux. Selon l’INSEE, seulement 2,2% des familles ont choisi de ne pas posséder de poste de télévision en 2010.

Les “sans-télé” ne rejettent pourtant pas les contenus télévisuels puisque les ménages français et américains consomment ces contenus sur d’autres supports : ordinateurs, téléphones et tablettes. Les Français multiplient les écrans. Ils en totalisent 6,3 par foyer en 2013 selon une étude de Médiamétrie. Aux Etats-Unis, 67% des abstinents de la télévision ont accès aux contenus audio-visuels par d’autres moyens : 37% le font via ordinateur, 16% via Internet, 8% via smartphone et 6% via tablette.

Si peu d’Américains font le choix de ne pas avoir de télévision, ceux qui en ont ne s’en privent pas.  Selon une étude de l’agence Nielsen, les foyers américains possédaient en majorité 2.93 postes de télévision en 2010. En France comme aux Etats-Unis, les chiffres sont en hausse. En 2010, 55% des foyers américains détenaient au moins trois télévisions alors qu’ils ne sont que 15% dans le même cas dans la France de 2013. Ce qui fait dire à l’agence Nielsen qu’il y a globalement plus de téléviseurs que de personnes par foyer aux Etats-Unis.

Concernant le nombre d’heures passées à regarder la télévision, là aussi les Américains sont champions. Le poste de télévision est allumé en moyenne 6h et 47 minutes par jour dans un foyer américain contre 3h et 32 minutes en France, selon le magazine NuméramaUne étude de Statista précise que les Américains se placent ainsi en première position (sur seize pays) alors que la France arrive en septième position derrière l’Italie, la Pologne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Espagne.

Comptoir de Famille: l’esprit brocante traverse l’Atlantique

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(Article Partenaire)Comptoir de Famille lance son nouveau site d’e-commerce aux Etats-Unis.
En France, l’enseigne Comptoir de famille surfe depuis plus de vingt ans sur la nostalgie à la française. Nappes à carreaux, bols à fleurs et boîtes en fer font le succès de l’enseigne, qui compte maintenant une quarantaine de magasins sous marque Comptoir de Famille en France, et plus de 1500 points de vente dans le monde.
La marque est relancée depuis quelques mois aux Etats-Unis par Transmark Partners, société de conseil en développement new-yorkaise dirigée par Yves Coléon.
Pas d’enseigne propre pour le moment, mais une distribution dans plus une centaine de magasins multi-marques à travers les Etats-Unis, et surtout un site d’e-commerce tout neuf à destination du marché américain. “On y retrouve tous les best-sellers de France: les bougies, les boîtes en tout genre (“canister”), les services d’assiettes, linge de table”, dit Céline Galvez, “brand director” pour Comptoir de Famille aux Etats-Unis.
“French country”, c’est le mot clef employé de ce côté de l’Atlantique pour faire découvrir aux Américains ces “émotions retrouvées” si familières aux Français. “Pour moi, les produits Comptoir de Famille, ça évoque ma grand-mère, dans sa cuisine, avec ses canisters en fer, ses assiettes en fleur”, dit Céline Galvez. C’est cette “chaleur familiale”, cet “esprit maison de vacances” que Comptoir de Famille veut importer aux Etats-Unis.
Basée en Isère (La Tour-du-Pin), la maison mère a été créée par Isabelle et Philippe Mauran, frère et soeur, et Patrick Rupé, le mari d’Isabelle. En apportant l’esprit “vide grenier” à des boutiques de produits neufs, ils ont conquis des Français avides d’émotions d’autrefois. “C’est l’image de la France qui correspond exactement aux envies du public américain, constate Céline Galvez. C’est cette France des marchés aux puces, dont ils rêvent même s’ils ne sont jamais allez en France, qu’ils peuvent retrouver chez Comptoir de Famille”.
Pour retrouver les collections Comptoir de Famille, vous faire plaisir, ou faire des cadeaux “so frenchy” à vos amis américains, cliquez ici et indiquez le code WELCOME13 pour bénéficier de $10 de remise sur la première commande.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.

La "middle school" MS 256 présente son futur programme bilingue

MS 256 présentera son futur programme d’immersion aux parents intéressés le vendredi 5 avril au matin. Le directeur Jeffrey Perl et le professeur de maths et français seront présents.
L’établissement de l’Upper West Side, situé (ça ne s’invente pas) dans le complexe scolaire Joan of Arc, est devenu plus tôt cette année la deuxième “middle school” new-yorkaise à annoncer le lancement d’un programme bilingue français-anglais, dans le sillage de MS 51 (Park Slope). Seule une classe de 6th grade sera proposée la première année (un niveau supérieur ouvrira à chaque nouvelle rentrée). Le programme s’adresse à tout élève scolarisé dans un programme bilingue, mais aussi à ceux qui apprennent l’anglais ou dont le français est la langue d’héritage. Pour rejoindre le programme, ils doivent en outre avoir un niveau de français avancé ou courant en lecture, écriture et expression orale.
Les premiers bénéficiaires de ce nouveau bébé bilingue sont avant tout les élèves inscrits au programme bilingue de PS 84, sur la 84 e rue, dont la scolarité en primaire se termine à la fin de l’année.
MS 256 proposera aussi un programme after-school en français et prévoit l’organisation d’un séjour en France pour ses futurs élèves de 8th grade.

Journée civique pour les jeunes français du "Tri-State"

Ce n’est pas parce qu’ils sont aux Etats-Unis que les jeunes français du Tri-State doivent se soustraire à leurs obligations civiques.

Vendredi, 230 lycéens français de New York, du New Jersey et du Connecticut se sont retrouvés au Lycée français de New York pour leur Journée Défense et Citoyenneté (JDC). Cet évènement obligatoire, instauré en France en 1998 en lieu et place du service militaire, a pour but d’inculquer aux plus jeunes les enjeux de la défense nationale et de la citoyenneté. Qu’ils soient en France ou dans l’Upper East Side de Manhattan… « On peut venir d’autres territoires mais si l’on a tous la volonté de vivre ensemble, alors nous appartenons tous à la nation française », a insisté Bettina Boughani, un Lieutenant Colonel de la gendarmerie.

« Cette journée doit être l’occasion de découvrir un peu mieux ce qu’est la défense nationale (…) L’armée française est engagée dans de multiples théâtres d’opérations extérieures (…) au Mali (…) en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, au Liban et dans bien d’autres pays”, a déclaré Marie Tostain-Grézaud, Consule adjointe et chef de la Chancellerie, en guise d’introduction.

L’assemblée s’est ensuite livrée – timidement – a un jeu de questions-réponses avec des gradés de l’armée française. Droits et devoirs du citoyen, histoire de France, vote, institutions: les intervenants ont tenté de réveiller le patriotisme de nos jeunes expatriés plus ou moins attentifs. A l’issue de cette journée, les lycéens recevront tous un certificat de participation. Il est obligatoire pour participer au bac ou s’inscrire à l’université en France.

« C’était intéressant, cela donne une image des actions de la France et de l’évolution de ces dix dernières années », estime un jeune lycéen de Brooklyn. « J’ai trouvé que c’était très informatif et j’ai bien aimé les vidéos sur les différents corps militaires de l’armée, c’est important que les jeunes sachent tout cela », raconte Lydia, une lycéenne de 18 ans venue du Connecticut.

« C’était une perte de temps mais je vais peut-être m’engager en tant que réserviste », affirme un jeune à moitié convaincu.

« Ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse particulièrement mais la présentation était intéressante, estime une autre lycéenne. Je trouve que c’est bien d’avoir au moins une journée comme celle-ci pour remplacer le service militaire. »

 

Tallahassee parle commerce international

On parle business à Tallahassee. La ville accueille trois journées de conférence sur l’importance de l’économie internationale, du 1er au 3 avril. Une initiative de la chambre de commerce de Floride.

Plusieurs experts se relaieront pour présenter l’importance du commerce international au sein de l’économie de Floride. Un panel d’entreprises venues du Canada, d’Europe et d’Amérique Latine sera également présent.

Des juristes et des législateurs se pencheront notamment sur la question de l’exportation des biens de production et du rôle significatif de l’industrie dans l’Etat. Ils traiteront également des problèmes liés à la régulation du commerce affectant l’économie locale destinée à l’international.

Parmi les intervenants, on retrouve Christopher Hodgkins, vice-président du Miami Access Tunnel. Travaillant également pour l’entreprise Bouygues, il est connu pour son travail avec les communautés locales et les syndicats dans le cadre de son initiative « Opération 305 » qui visait à intégrer le comté de Miami Dade dans le projet du Port of Miami Tunnel.

À New York, la renaissance de la cuisine française

Le New York Times consacre une page entière à Lafayette, le « grand café » français que l’Américain Andrew Carmellini ouvrira mi-avril. A Calliope, dans le Lower East Side, c’est un très français œuf-mayo qui fait office de pub. Au menu de Montmartre, le nouveau bistrot de Chelsea, on trouve une blanquette de veau revisitée et radieuse.

Allô New York: la cuisine française serait-elle tout à coup branchée ? Pour une toute nouvelle génération de chefs new-yorkais, la réponse est “oui”. Bien loin des clichés sur le prétendu déclin de la cuisine française traditionnelle que nous servait dès 2010 le journal britannique The Independent quand il déclarait “la vraie nourriture française est morte“.

« La cuisine française n’est pas morte », rétorque Andrew Carmellini (ancien de Café Boulud et déjà patron de deux restaurants, Locanda Verde et The Dutch), «elle n’était plus à la mode peut-être, mais je ressens les choses différemment. J’adore manger. Il ne s’agit pas de showbiz ou d’inventions. » Il va plus loin : « Ce qui me rend heureux, c’est de mitonner une magnifique côte de veau et je n’ai pas peur de dire : eh oui, nous ouvrons un restaurant et notre cuisine sera française. »

Carmellini connait bien la France. “J’ai fait les vendanges au pays de l’Armagnac, j’ai moulé des fromages de chèvre frais en Ardèche, j’ai gavé des canards dans le Gers. En voiture pendant quatre mois, carte Michelin à la clé, j’ai sillonné le pays sans jamais prendre les autoroutes. C’était le seul moyen de comprendre le terroir. » L’année dernière pour se remettre dans le bain, il emmène son équipe à Paris puis dans une maison près de Vence. « Nous allions au marché à Antibes, chez le meilleur tripier de Nice, nous faisions la cuisine toute la journée. »

En fait, Carmellini qui se proclame « 100% Américain » n’est pas peu fier d’aïeuls nommés Bertin, originaires de Bézier et ingénieurs des routes sous Napoléon!

A Lafayette, le chef proposera des sardines Saint-Jean-de-Luz. « Je n’essaie pas de recréer des plats que j’ai goûtés en France, il s’agit de mémoire, d’inspiration régionale. » Alors : fenouil, poivrons piquillos, piment d’Espelette. Le pays basque n’est pas loin : une bouillabaisse qu’il souhaite « très délicieuse » mais sans rascasse bien sûr ; une rôtisserie « des poulets, des lapins juteux». Les Fleurs de courgettes mentonnaises célèbrent les citrons aigus du Sud. Une section de pâtes qu’il appellera pasta francesi sera également proposée « Je m’amuse, dit-il, pas besoin d’être si sérieux même si la cuisine est française.»

calliope
Courtesy of Calliope restaurant

A quelques encablures de là, Calliope semble rouler des mécaniques de vieux bistroquet, mais ce n’est que l’année dernière que le couple Eric Korsch et Ginevra Iverson (ci-contre), chefs l’un et l’autre, se sont installés au coin de la Quatrième rue. Une étoile au firmament et c’est la bousculade bon enfant tous les soirs. Depuis lors, des lamelles tendres de langue de veau sauce gribiche hantent les fantasmes des gastro-bobos.  « J’ai mis trois ans à élaborer ma terrine de tête de porc, explique Korsh. La cuisine française ? C’est ce que nous aimons faire. » On leur a  reproché d’être tendance. « Il y a plus de 60 ans qu’on trouve des restaurants français à New York. On ne réinvente rien, on fait des choses qui nous plaisent et qui plaisent à nos clients. » En fin de course, choisir entre le gâteau basque ou le baba peut se comparer à une sorte de torture. « Cette cuisine, conclut Korsh, pour nous, ça coule de source. »

La source pour Amadeus Broger, expat’ suisse d’origine tibétaine, qui avec son partenaire, dirige Le Philosophe sur Bond Street, c’est simplement ce qu’il avait envie de manger et n’arrivait pas à trouver. « J’avais faim de sole Colbert, de pieds de porc panés et de homard Thermidor ! » explique-t-il. Son chef Matt Aita, a lui aussi fait ses classes dans les cuisines puissantes de Daniel Boulud, une véritable pépinière de fines toques.

Tien Ho, aux commandes du tout nouveau Montmartre à Chelsea, est passé par le même canal avant d’épauler Gray Kunz. Mais c’est au sein de l’empire Momofuku qu’il a littéralement explosé, d’abord au Ssäm Bar puis à Ma Pêche. Né à Saigon, Ho est très clair. « Je ne suis pas français mais suis passionné de cuisine française. Ce bistrot a une âme française mais ce que nous faisons n’a pas la prétention d’être authentique. » Un escargot sauvage braisé à l’ail flirte avec une saucisse de porc. La fameuse blanquette de veau moderne est accompagnée de champignons cannelés « en hommage/clin d’oeil aux anciens. » Ho met des rillettes dans son cassoulet et un influx de Vietnam dans un riz gluant au porc caramélisé.  « Aujourd’hui je vis cette renaissance de la cuisine française, explique-t-il, mais Montmartre c’est un bistrot franco-américain. Et on s’éclate! »

Le "Made in NYC" en vente à SoHo

Soutenez l’artisanat local ! A l’instar du salon “Made in France”, organisé à Paris le 10 et 11 avril, New York accueille pour la première fois son salon “Made in USA/NYC” les 6 et 7 avril. Objectif: faire connaitre les produits des commerçants locaux (et si possible vous les faire acheter).

C’est dans le quartier de SoHo que cela se passe. Chocolat, truffe, biscuits, marshmallow, sauces et condiments: les amateurs de gourmandises seront servis. Mille Feuilles Macarons devrait à lui seul déplacer les foules, en vendant ses… macarons. Quelques artisans-joailliers feront également découvrir leurs créations (et vous donneront peut-être des idées pour la Fête des Mères, promettent les organisateurs). Pour les barbus et moustachus, et si possible, Brooklyn Grooming sera sur place avec ses produits de beauté pour hommes. Vous pourrez également dénicher des jouets en bois pour amuser bout d’chou pendant la balade entre les stands.

Harvey Weinstein distribuera le biopic "Yves Saint Laurent" aux États-Unis

(PARIS-AFP) – Le producteur américain Harvey Weinstein distribuera aux États-Unis le biopic consacré à “Yves Saint Laurent” et réalisé par le comédien Jalil Lespert, a indiqué mercredi à l’AFP la production française, confirmant une information du Film français.

La Weinstein Company, qui avait déjà soutenu et distribué “The Artist” ou “Intouchables”, a annoncé de son côté , dans un communiqué publié à New York, avoir acquis les droits pour les États-Unis de “Yves Saint Laurent”, avec dans le rôle principal le comédien Pierre Niney et Guillaume Gallienne dans celui de l’ancien compagnon du couturier Pierre Bergé.

Le long métrage de Jalil Lespert s’intéresse plus particulièrement aux jeunes années d’Yves Saint Laurent quand, à tout juste 21 ans, il a pris la succession de Christian Dior, brutalement décédé, puis comment trois ans plus tard avec Pierre Bergé, ils ont créé leur propre maison de couture, et révolutionné la mode de l’époque.

Pierre Bergé lui-même a apporté son soutien à ce film, produit par Wassim Beji et sa société WY productions et qui sera tourné à partir de juin pour une sortie en 2014.

Les droits de distribution ont été vendus également pour d’autres pays comme pour le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada à Entertainment One, Top Film Distribution pour la Russie, Square One pour l’Allemagne et l’Autriche.

Un autre film est en préparation sur la vie de Yves Saint Laurent, réalisé cette fois-ci par Bertrand Bonello, produit par EuropaCorp, la société de Luc Besson, et Mandarin Cinéma.

Gaspard Ulliel y incarne Yves Saint Laurent, Jérémie Renier Pierre Bergé, tandis que Léa Seydoux sera Loulou de la Falaise, amie proche et collaboratrice du couturier.

Au Swissnex, zoom sur les jeux vidéo de demain

Rangez vos Game Boy au placard ! Intelligence artificielle, technologies dernier cri… À quoi vont ressembler les jeux du futur ? La réponse est à découvrir dans une exposition à l’occasion de la Game Developers Conference (GDC) à San Francisco.

Du 26 mars au 4 avril, geeks et gamers de tous les âges ont rendez-vous à l’exposition “Game Gazer”, organisée dans les locaux du réseau suisse Swissnex San Francisco. Au total, ce sont plus de 20 jeux vidéo, installations et applications totalement novatrices que le public pourra tester.

L’entrée est libre, et la visite promet d’être tout sauf rébarbative. Les principes des nouveaux jeux sont étonnants. Avec “The Laser cabinet”, le meuble remplace la console, et dans “Talk Therapy”, il faut crier pour gagner ! À essayer également : “OKO”, un jeu vidéo sous forme de puzzle, ou “Mimicry”, qui propose de contrôler les expressions d’un portrait grâce à une technologie de “faceshift”. Enfin, la console open source pour télévision OUYA sera lancée en exclusivité lors de l’exposition.

La GDC a lieu à San Francisco pour la troisième année consécutive. La soirée d’ouverture de l’exposition, le 26 mars, est ouverte à tous sur réservation. Ru Weerasuriya, membre du conseil consultatif de la GDC et du studio de déveppement californien Ready at Dawn y fera un discours. Seront aussi présents le Conseil suisse pour la Culture, la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève, l’Université des Arts de Zurich et le Game Lab UCLA, qui ont participé à la création des innovations exposées.

Frédéric Lefebvre: "Les Français de l'étranger doivent entrer en résistance"

L’an dernier, sa campagne avait été plutôt discrète et sa défaite avait surpris. Cette fois, l’ancien ministre, investi par l’UMP, annonce son intention de mener une “campagne différente“, en allant beaucoup plus “à la rencontre des gens“, en “organisant des réunions de travail à travers toute la circonscription“.

En campagne à New York, Frédéric Lefebvre a répondu aux questions de French Morning sur ce qui a changé depuis le printemps 2012, la “résistance” qu’il veut organiser face au gouvernement socialiste et la division de la droite, symbolisée notamment par la candidature de l’ex-UMP devenu UDI Louis Giscard d’Estaing.

French Morning: Qu’est-ce qui n’a pas marché la dernière fois?

Frédéric Lefebvre: D’abord, c’était une élection inédite. Chacun a mesuré à quel point cet exercice a interpellé, a posé des questions. De surcroit, il y avait à l’époque un climat social qui n’est pas celui d’aujourd’hui, avec des Français qui ont cru qu’en votant François Hollande un certain nombre de questions seraient réglées d’un coup de baguette magique. Aujourd’hui, ça a changé, notamment ici, pour les Français de l’étranger qui sont ciblés depuis dix mois par le nouveau gouvernement. Il a augmenté les impôts sur tout le monde. Il dit maintenant qu’il est à la recherche de six milliards d’euros. C’est tellement facile, au lieu de réduire la dépense publique, de commencer à cibler les Français qui vivent ici.

Sur la question de la fiscalité, vous vous souvenez de ce que j’avais dit à l’époque: les socialistes viseront les Français de l’étranger. C’est ce qui s’est passé avec la CSG sur les plus-values de cession, en plus de la taxation classique qui était déjà plus élevée pour les Français de l’étranger. C’est la double peine! Par ailleurs, il y a en ce moment un groupe de travail  à l’Assemblée dont le but affiché est de remettre en cause les conventions contre la double imposition. Tout ça montre qu’il faut que les Français de l’étranger se fassent entendre, entrent en résistance. Député, je serai à la commission des finances.

Mais l’an dernier vous aviez tout de même fait huit points de moins que Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle un mois plus tôt…

Mais il y avait une vague rose, après l’élection de François Hollande. Il y a toujours un mouvement de démobilisation de l’électorat. D’ailleurs je n’étais pas nécessairement en phase avec la campagne nationale (menée par l’UMP). Il y avait un discours qui disait qu’il fallait empêcher François Hollande de faire sa politique. C’était un discours qui ne pouvait pas mobiliser. Moi j’avais proposé une cohabitation d’ouverture, en intégrant des personnes de gauche.

Cette fois c’est différent, tous les Français peuvent comparer Nicolas Sarkozy et François Hollande. Ils voient qu’il y en a un qui n’était pas commode mais que l’autre est insuffisant. En dix mois, on a vu les dégâts de cette politique. Regardez cette nouvelle idée de limiter le salaire des patrons dans le privé. Vous imaginez, dans le contexte de mondialisation, ça va être une catastrophe!

Il y a de nouveau des divisions au sein de l’UMP locale. Pouvez-vous faire campagne efficacement sans certains des cadres de l’UMP, qui ont choisi par exemple de soutenir Louis Giscard d’Estaing?

Moi je suis un homme d’unité. Quand il y a eu les divisions à la tête de l’UMP, j’ai essayé de pacifier. Quand le Conseil Constitutionnel a décidé d’annuler cette élection, j’ai reçu immédiatement un appel de Jean-François Copé, qui m’a dit : « On est derrière toi ». Puis un appel de François Fillon, me disant “qu’est-ce que je peux faire pour toi“. Ça, c’est un nouveau ciment social d’unité dans ma famille politique.  Ensuite, et c’est la règle en politique, qu’il y ait des hommes et des femmes, très peu nombreux en l’occurrence, qui ne respectent pas la règle d’unité, ils se mettent à l’écart de leur famille politique. Mais je sens que se cristallise un mouvement, notamment de jeunes, qui se mobilisent.

Pour l’instant, à part les trois responsables de la côte Ouest peu de cadres ou élus AFE se sont déclarés en votre faveur. Pouvez-vous nous dire qui sont ceux qui vous soutiennent?

Mais tout le monde me soutient! Faites votre travail, interrogez les uns, interrogez les autres. Moi j’ai ma famille politique qui me soutient. Par exemple, les trois députés UMP des Français de l’étranger (Alain Marsaud, Claudine Schmid et Thierry Mariani) qui ont écrit aux électeurs d’Amérique du Nord pour me soutenir, pour dire : « On a besoin de Frédéric Lefebvre pour défendre les Français de l’étranger ». Les Français ont besoin d’un porte-voix, quelqu’un qui a une caisse de résonnance dans les médias, qui est invité au 20 heures. Ça ne se construit pas en quelques mois. Prenez la candidate socialiste invalidée: elle n’a pas été inactive pendant ces dix mois, mais force est de constater que sur les grands dossiers des Français de l’étranger, elle n’a pas voulu ou pas pu se faire entendre. Une voix influente, ça ne s’invente pas en quelques secondes.

Par exemple, sur la prise en charge des frais de scolarité pour les classes de lycée (supprimée cet été), je sais que le gouvernement ne va pas la rétablir, mais je dirai à François Hollande qu’il doit tenir ses promesses lorsqu’il disait qu’aucun enfant n’aurait à quitter les lycées français à cause de cette mesure.

Si vous êtes élu, comment se manifestera votre présence dans cette immense circonscription?

Vous vous souvenez de l’Ame Nord, c’est comme ça que j’ai baptisé cette circonscription, parce que les Français ici contribuent à donner une âme à cette Amérique du Nord. Je vais la transformer en association-guichet dans les grandes villes, puis en fondation. Elle aidera les Français lorsqu’ils ont un problème de retraite par exemple, de sécurité sociale, d’immigration ou d’éducation. Je veux faire du partage d’expérience, je veux bâtir une diaspora, un réseau, une communauté d’intérêt entre tous les Français de cette circonscription. Dès avant l’annulation de l’élection, j’avais organisé avec mon think tank (Nouveaux Horizons) des réunions de travail par exemple sur les retraites, qui est un sujet qui préoccupe évidemment beaucoup les Français ici.

Le premier tour sera une sorte de primaire, car il y aura plusieurs candidats à droite. Qu’est-ce qui vous distingue de votre adversaire principal à droite, Louis Giscard d’Estaing?

Je fais de la politique pour un projet, pas contre les autres ou par rapport aux autres. Moi aujourd’hui je veux débattre avec le candidat socialiste, parce que je n’oublie pas qu’à Montréal la mobilisation avait été forte en faveur de la gauche et j’ai vu là-bas la déception des hommes et femmes de gauche français qui avaient voté à la fois pour François Hollande et la candidate socialiste.

Vous êtes toujours élu au Conseil Régional d’Ile-de-France. Le resterez-vous si vous êtes élu?

Je veux être 24h/24 au service des Français d’Amérique du Nord, je pense que je ne peux pas agir avec efficacité en gardant une responsabilité locale, même comme simple Conseiller Régional. Donc évidemment je me concentrerai sur cette fonction de député.

Propos recueillis par Alexis Buisson et Emmanuel Saint-Martin