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Une nuit de rêve au Dream Downtown

Il n’y a que dans le Meatpack que l’on trouve des hôtels disposant de plus de deux endroits pour sortir…

Ca a commencé avec le Maritime, son resto, sa terrasse The Cabanas et son club Hiro Ballroom (aujourd’hui fermé). Puis, il y eut le Standard, sa Boom Boom Room, Le Bain & The Standard Grill, Gansevoort avec son rooftop Plunge, le club Provocateur et plus récemment Toy.

Et enfin, The Dream Downtown. Il a ouvert il y a plus d’un an et est toujours incontournable. D’ailleurs, les nouveaux venus, comme le club d’Amy Sacco No 8, s’agglutinent autour. Idéal pour une soirée entière sur un demi block. Pour dîner, on a le choix entre La Bottega du Maritime (très chouette brasserie américano-italienne) ou Marble Lane au Dream, un steak house chic pour faire le plein avant de se rendre à PhD, le rooftop de l’hôtel. Ouvert toute l’année, il est assez sélectif surtout à partir du jeudi. Il jouit d’une vue parfaitement dégagée sur l’Empire State Building. L’endroit est vraiment magnifique mais il tombe malheureusement, tout comme sa voisine No 8, dans le cliché « bottle service et top 40 ». Au sous sol du Dream, l’Electric Room est encore plus sélectif mais pour éviter justement les promoteurs entourés de mannequins ou les gens très riches et tout aussi ennuyeux. La musique est principalement Rock/Pop, même Punk-Rock et le cadre sombre, confort, intime, branché mais relax. Plein de détails bien trouvés, comme les yeux géants derrière le DJ Booth, les portraits sur miroirs polarisés d’icônes du rock ou de la Pop culture, et le signe « all evil things » au néon bleu, sautent aux yeux. La French touch ? C’est DJ Max Pask qui mixe le vendredi… Pour tenter une intrusion, je conseille d’y aller en début de semaine ou dès l’ouverture ! The Dream Downtown (Marble Lane, PhD, Electric Room) : 355 West 16th Street – Ouvert tous les jours. Website

Au programme clubbing de la semaine :

Le DJ/producteur/musicien français Joakim est de retour ce jeudi 28 pour un set Electro-Disco-Indie intime @ Sway Lounge (305 Spring Street). Infos

Également DJ/producteur/musicien mais originaire de Londres, et évoluant dans des sphères plus Tech/Deep House, Damian Lazarus fait la tête d’affiche pour la première fois le même soir @ Cielo (18 Little west 12th Street) en compagnie de Walker & Royce et Steve Cox. Infos & billets

Difficile de manquer le 8e épisode de The Amazing Silent Disco Mobile ce vendredi 29, et de s’embarquer, casque sur la tête programmé spécialement pour l’occasion, au coté de 99 autres personnes pour 5 heures de vadrouille dans le métro New Yorkais, (avec pause cocktail et pipi vers minuit, et toast au retour dans un endroit secret). Infos

Les moins aventureux pourront profiter de la visite du duo Nouveau Disco/Indie Dance qui monte Benoit & Sergio @ Marquee (289 10th avenue). Infos & billets

Le samedi 30 les amateurs de Trance seront gâtés avec la venue de A State of Trance mené par Armin Van Buuren à Madison Square Garden (4 Pennsylvania Plaza). À ses cotés Ferry Corsten, Markus Schulz, (qui joueront pour l’afterparty @ Pacha), W&W et Alex M.O.R.P.H. Infos et billets

Les Australiens de Flight Facilities sont toujours en ville, accompagnés ce samedi d’un invité de marque, l’incontournable producteur d’Indie Dance/Deep House allemand Tensnake pour une soirée Fixed + Verboten @ SRB Brooklyn (177 Second Avenue, Brooklyn). Infos & billets

Et dans les semaines à venir…

Dennis Ferrer @ Cielo le jeudi 18 avril

Maya Jane Cole @ Highline Ballroom le vendredi 19 avril

A-Trak @ Webster Hall le samedi 20 avril

Giorgio Moroder @ Cielo le lundi 20 mai

Lutter contre la déforestation au Brésil, une photo après l'autre

On a taillé dans cette forêt de façon intense“. Christine Dutreil ne mâche pas ses mots  La directrice de la fondation Anne Fontaine parle de la Forêt atlantique, qui longe le littoral brésilien, rongée par l’industrialisation à marche forcée du pays – il ne reste aujourd’hui que 7% de sa superficie initiale.

Du 30 mars au 8 avril, la fondation organise une exposition de photographie, à Sotheby’s, pour alerter l’opinion publique sur les dangers de cette disparition. Dans le cadre de “Trees in Focus”, 35 photographes du monde entier ont accepté de donner à la fondation 40 photos réalisées autour d’un thème commun : l’arbre.  “Si on veut mobiliser, on pense qu’il faut associer des artistes à notre projet. C’est dans l’ADN de notre fondation”. 

La fondation Anne Fontaine a été lancée en 2011 par la célèbre créatrice de mode pour lutter contre la disparition des forêts au Brésil. Elle travaille avec le soutien de l’UNEP, le programme environnemental des Nations Unies, et des ONG locales (comme Instituto Foresta Viva ou l’Instituto Terra).

En organisation l’exposition à New York, Anne Fontaine espère trouver des relais pour l’aider dans sa lutte. « Il y a une grosse communauté brésilienne à New York, qu’il n’y a pas forcément à Paris », selon Christine Dutreil. Les photos seront également vendues aux enchères sur le site de Paddle8.

Cela n’empêchera pas l’exposition de voyager. Si les dates ne sont pas encore arrêtées, “Trees in Focus” verra également Paris, Sao Paolo et l’Asie où l’exposition s’arrêtera dans trois villes (non définies).

Lors de l’exposition à New York, un livre, regroupant toutes les photos, sera également mis en vente. Tous les bénéfices seront reversés à l’association.

La Nouvelle Vague submerge le Museum of the Moving Image

La Nouvelle Vague inonde le Queens. “2 ou 3 choses que je sais d’elle” de Jean-Luc Godard et “Le bonheur” d’Agnès Varda seront projetés au Museum of the Moving Image, dans le cadre de l’hommage rendu par le musée au cinéaste Amos Vogel.

“2 ou 3 choses que je sais d’elle” dresse le portrait d’une jeune mère de famille habitant la région parisienne et qui s’adonne à la prostitution occasionnelle. A travers ce portrait, celui de la société tout entière est également dépeint.”Le bonheur”, d’Agnès Varda, raconte l’histoire d’un menuisier heureux dans son mariage qui tombe amoureux d’une employée des P.T.T et s’épanouit dans cette situation.

"Ophelia" de Shakespeare revisitée au Fort Mason Center

Shakespeare traverse l’Atlantique ! À San Francisco, deux Françaises redonnent vie à l’une des plus célèbres héroïnes du poète anglais.

En avril, le Fort Mason Center accueille dans ses murs “Ophelia”. Le spectacle est directement inspiré de l’histoire tragique de la fiancée du “Hamlet” de Shakespeare, et du poème d’Arthur Rimbaud qui lui est dédié. Le résultat mêle danse, théâtre et vidéo, au fil d’une déambulation artistique autour du Fort.

L’histoire est une méditation sur la quête intemporelle menée par Ophelia, à la recherche de son identité personnelle dans un monde fantasmé. Perdue dans ses rêveries d’Hamlet, l’héroïne chemine en songes à travers des pays et des cultures inconnues.

“Ophelia” est la première création de la Compagnie Carte Blanche, fondée à San Francisco par les Françaises Charline Formenty et Marie Walburg Plouviez. À travers le mythe de Shakespeare, ce spectacle fait également écho à leur propre histoire, celle d’immigrantes à la découverte d’un pays nouveau. Déjà présenté en février et mars derniers à San Francisco et Portland, “Ophelia” a été acclamé aussi bien par la critique et les professionnels que par le public.

Pour les spectacteurs qui seraient tentés par ce voyage, il faudra prévoir de s’habiller chaudement, car une partie de la représentation se déroule en extérieur.

"Renoir", le tableau réussi

Gilles Bourdos aime les grands écarts.

En 2008, il tourne à New York “Et après”, le roman de Guillaume Musso, et s’entoure pour l’occasion des plus grandes stars françaises et internationales (Romain Duris, John Malkovich et Evangeline Lilly, aperçue dans la série télévisée Lost). Quatre ans plus tard, pour réaliser son nouveau film, “Renoir”, Gilles Bourdos investit la campagne varoise, où Michel Bouquet et Vincent Rottiers interprètent respectivement Pierre Auguste et Jean, le peintre et le cinéaste. Christa Theret, dans le rôle de la muse, complète ce trio.

Ce n’est pas un biopic, au sens propre du terme. Le peintre, le jeune fils indécis et la muse : je voulais filmer ce trio-là“. Depuis longtemps, Gilles Bourdos souhaitait réaliser un film sur la peinture. “Et puis je suis né à Nice, je connais ce coin-là de la France, j’avais le désir de faire un film sur la couleur méditerranéenne“.

Le film s’ouvre en 1915, en pleine première guerre mondiale. Jean Renoir n’est pas encore le grand cinéaste que le monde connaît aujourd’hui et revient du front, après avoir été touché à la jambe. Dans la maison familiale, il voit son père, Pierre Auguste Renoir, consacrer ses dernières forces à la peinture et à son modèle, Andrée. Dernier modèle de Pierre Auguste Renoir, cette jeune femme, dont la beauté n’a d’égale que son insolence, va également conquérir le coeur du fils, dans un curieux, mais lumineux, ménage à trois.

Magnifique dans le rôle de Pierre Auguste Renoir, plus intéressé par la peinture de portraits et le nu féminin que par celle des paysages, Michel Bouquet s’est rapidement imposé dans l’esprit de Gilles Bourdos. “Et par chance, il a rapidement accepté“, ajoute le réalisateur. Le choix a, en revanche, été plus compliqué pour les deux autres rôles principaux. “J’ai fait passer beaucoup d’essais, avant de rencontrer Vincent (Rottiers). Je connaissais ses films, c’est quelqu’un que j’avais repéré mais qui, jusque-là, était dans un registre différent. Allait-il pouvoir interpréter le grand cinéaste Jean Renoir ? C’était tout l’enjeu“. Aujourd’hui, Gilles Bourdos n’hésite pas à le comparer à un certain… Jean Gabin. “Il avait quelque chose d’éminemment renoirien“.

Le rôle d’Andrée est revenu à Christa Theret, qui a bien changé depuis “Lol”, qu’elle avait tourné aux côtés de Sophie Marceau et qui l’avait révélé au grand public. “Pour Christa, évidemment, des critères physiques sont rentrées en jeu. Je voulais une fille très pâle, très belle. Mais encore plus que sa beauté, c’est son énergie, son insolence et sa vitalité qui l’ont emporté“.

Eclairé par Mark Ping Bing Lee, qui avait créé les atmosphères d'”In The Mood for Love”, Renoir baigne dans la douce lumière du sud de la France. Gilles Bourdos dépeint avec charme et intelligence cet émouvant passage de relais entre le père et le fils, la peinture et le cinéma. Illuminé par la présence de la délicieuse Christa Theret, et servi par l’immense Michel Bouquet, il ne faut pas manquer ce “Renoir” là.

"Renoir", le tableau réussi

Gilles Bourdos aime les grands écarts.

En 2008, il tourne à New York “Et après”, le roman de Guillaume Musso, et s’entoure pour l’occasion des plus grandes stars françaises et internationales (Romain Duris, John Malkovich et Evangeline Lilly, aperçue dans la série télévisée Lost). Quatre ans plus tard, pour réaliser son nouveau film, “Renoir”, Gilles Bourdos investit la campagne varoise, où Michel Bouquet et Vincent Rottiers interprètent respectivement Pierre Auguste et Jean, le peintre et le cinéaste. Christa Theret, dans le rôle de la muse, complète ce trio.

Ce n’est pas un biopic, au sens propre du terme. Le peintre, le jeune fils indécis et la muse : je voulais filmer ce trio-là“. Depuis longtemps, Gilles Bourdos souhaitait réaliser un film sur la peinture. “Et puis je suis né à Nice, je connais ce coin-là de la France, j’avais le désir de faire un film sur la couleur méditerranéenne“.

Le film s’ouvre en 1915, en pleine première guerre mondiale. Jean Renoir n’est pas encore le grand cinéaste que le monde connaît aujourd’hui et revient du front, après avoir été touché à la jambe. Dans la maison familiale, il voit son père, Pierre Auguste Renoir, consacrer ses dernières forces à la peinture et à son modèle, Andrée. Dernier modèle de Pierre Auguste Renoir, cette jeune femme, dont la beauté n’a d’égale que son insolence, va également conquérir le coeur du fils, dans un curieux, mais lumineux, ménage à trois.

Magnifique dans le rôle de Pierre Auguste Renoir, plus intéressé par la peinture de portraits et le nu féminin que par celle des paysages, Michel Bouquet s’est rapidement imposé dans l’esprit de Gilles Bourdos. “Et par chance, il a rapidement accepté“, ajoute le réalisateur. Le choix a, en revanche, été plus compliqué pour les deux autres rôles principaux. “J’ai fait passer beaucoup d’essais, avant de rencontrer Vincent (Rottiers). Je connaissais ses films, c’est quelqu’un que j’avais repéré mais qui, jusque-là, était dans un registre différent. Allait-il pouvoir interpréter le grand cinéaste Jean Renoir ? C’était tout l’enjeu“. Aujourd’hui, Gilles Bourdos n’hésite pas à le comparer à un certain… Jean Gabin. “Il avait quelque chose d’éminemment renoirien“.

Le rôle d’Andrée est revenu à Christa Theret, qui a bien changé depuis “Lol”, qu’elle avait tourné aux côtés de Sophie Marceau et qui l’avait révélé au grand public. “Pour Christa, évidemment, des critères physiques sont rentrées en jeu. Je voulais une fille très pâle, très belle. Mais encore plus que sa beauté, c’est son énergie, son insolence et sa vitalité qui l’ont emporté“.

Eclairé par Mark Ping Bing Lee, qui avait créé les atmosphères d'”In The Mood for Love”, Renoir baigne dans la douce lumière du sud de la France. Gilles Bourdos dépeint avec charme et intelligence cet émouvant passage de relais entre le père et le fils, la peinture et le cinéma. Illuminé par la présence de la délicieuse Christa Theret, et servi par l’immense Michel Bouquet, il ne faut pas manquer ce “Renoir” là.

Les Hot Sardines: du bon jazz en boîte

« Nés dans les années 20, élevés dans les années 2000 ».  Telle est la devise des Hot Sardines. Car la passion de ce jeune groupe new-yorkais n’est pas tant la sardine que le jazz des années 20 et 30, joyeux, pêchu et dansant de l’entre-deux guerre. Un jazz qu’ils remettent au goût du jour avec une énergie et un style épatants. La phrase la plus entendue à l’issue d’un concert : « That just made my day ! ». Pas besoin d’en dire plus.

Enfin si, il faut dire un mot des artistes. La chanteuse à la voix de velours, Elizabeth Bougerol pour commencer. La jeune Française à l’origine de cette success story new-yorkaise raconte qu’elle a appris à chanter « sous la douche » et qu’elle a toujours été fascinée par le jazz traditionnel «  finalement peu joué à New York, où l’on trouve surtout du jazz contemporain ». En 2010, elle se met donc à chercher sur Craigslist des fans de ce genre musical. Elle y rencontre Evan Palazzo, pianiste, et leurs premiers jams endiablés donnent le “la”. Un groupe est en train de naître. Ils sont rapidement rejoints par un danseur de claquettes, un saxophoniste, un trompettiste, un violoncelliste… Les voilà lancés sur de vieux airs de Louis Amstrong et Cole Porter, façon Nouvelle Orléans au début du XIXe siècle. Puis ils se mettent à composer leurs propres morceaux, en anglais et en français.

Le talent fait le reste. Les Hot Sardines créent un univers bien à eux, une sorte de cocon musical particulièrement efficace pour mettre le public de bonne humeur. Depuis 2012, ils sont programmés au Lincoln Center, lors des Summer Stage de Prospect Park, au Blue Note Jazz Festival, et de l’autre côté de l’Atlantique au Festival d’Ile de France… Les Hot Sardines jouent tous les mardis au Boom Boom Boom, en haut du Standard Hotel, de 18h30 à 21h30. Ils se produisent régulièrement au Joe’s Pub où ils seront le 5 avril, à 21h30.

Et sinon, c’est quoi cette histoire de sardine ? « Un clin d’œil à Louis Amstrong et son premier groupe, Hot Five, qui m’est venu au supermarché, devant une boite de sardines au piment rouge », confie Elizabeth Bougerol, naturellement fun.

Le festival de films français ColCoa dévoile son programme 2013

Hollywood déroule le tapis rouge pour le cinéma français. Depuis 1996, le festival ColCoa s’attèle à promouvoir films et réalisateurs français durant une semaine riche en événements. Le programme de l’édition 2013 vient tout juste d’être dévoilé. Rendez-vous du 15 au 22 avril au Directors Guild Theater Complex sur Sunset Boulevard.

Cette année encore, les cinéphiles ne seront pas en reste. Au programme: avant-premières américaines de films français, projection de grands classiques, entretiens avec des réalisateurs, discussions autour des grandes problématiques du cinéma, concours de courts-métrages… Et beaucoup de surprises, comme un “blind date” avec un nouveau film, dont le nom ne sera divulgué qu’au moment de la projection. Les plus impatients n’ont qu’à bien se tenir.

Pour vous donner un avant-goût, French Morning a épluché minutieusement le programme. Pour les fans de comédie, le coup d’envoi du festival sera donné par “Des gens qui s’embrassent”, suivi par une discussion avec sa réalisatrice Danièle Thompson. Le film raconte les conflits entre deux frères que tout sépare. Il met en scène Eric Elmosnino et Kad Merad. La comédie qui a excité le box-office en France “Du vent dans mes mollets” de Carine Tardieu, sera également au programme du festival. Dans le registre dramatique, “Dans la Maison” de François Ozon avec Fabrice Luchini et Kristin Scott Thomas, saura ravir les assoiffés d’intrigue. “Quelques heures de printemps” de Stéphane Brizé, avec Vincent Lindon et Emmanuelle Seigner, fera ses premiers pas américains.

Outre les projections de films sortis récemment en France, plusieurs événements parallèles agrémenteront cette semaine. Des projections de classiques comme “A nos amours” de Maurice Pialat ou encore “La baie des anges” de Jacques Demy, sont prévues. Des happy hour talks, consistant en des discussions sur un thème cinématographique ou le travail d’un réalisateur précis, sont prévues. Le dernier jour, le lundi 22 avril, seront rediffusés les deux films ayant eu le plus de succès auprès des spectateurs lors de cette semaine de projections. Un autre film, dont le nom est tenu secret, clôturera le festival.

A l’occasion du festival, le distributeur de films français en digital Under The Milky Way organise un jeu concours photo “So Frenchy” invitant les internautes à soumettre et voter pour des œuvres photographiques « évocatrices de l’empreinte de la France aux Etats-Unis ». A l’issue du jeu concours, les photographes recueillant le plus de votes recevront jusqu’à un an de films français accessibles sur les plateformes de Video on Demand (VOD). Un jury professionnel composé de talents français dont Roxane Mesquida et Elsa Zylberstein, participera au processus de sélection.

Vonage lance une nouvelle offre pour les appels vers la France

Vous en avez assez de payer des appels longue distance à près de deux dollars la minute ?

Le fournisseur de services téléphoniques Vonage vient de lancer une offre spéciale pour ceux qui souhaitent téléphoner, à un prix raisonnable, vers la France.

L’offre “Vonage World plus” permet de téléphoner, de façon illimitée, vers la France, ainsi que vers 49 autres pays étrangers, pour 9,99 dollars par mois pendant les trois premiers mois (puis 29,99 dollars). Cette offre permet également de bénéficier de 250 minutes vers les téléphones mobiles en France et dans 34 autres pays.

 

Paul Gauguin, une vie de voyages en chanson

Voyage, voyage… On pourrait résumer ainsi la vie de Paul Gauguin, le plus exotique des peintres français du XXe siècle. À El Cerrito, un opéra fait revivre le cheminement de cet artiste majeur, globe-trotter insatiable.

Présenté pour la première fois aux Etats-Unis par le West Edge Opera, le spectacle “Bonjour M. Gauguin” donne trois représentations dans la Baie en avril. Sur une musique de Fabrizio Carlone, les chansons écrites à partir des mots du peintre évoquent son existence tumultueuse tant sur le plan artistique qu’intime. L’opéra est divisé en tableaux qui retracent le parcours de Gauguin, de Paris à Tahiti en passant par les îles Marquises et l’Amérique Latine.

Le résultat sur scène est un dialogue intérieur entre le célèbre peintre impressionniste, interprété par Anders Froelich, et sa voix intérieure, incarnée par la soprano Shawnette Sulker. Le tout est chanté en français, et surtitré en anglais.

Dans le reste du casting, on trouve les danseurs contemporains de la compagnie san-franciscaine Kunst-Stoff. Ils sont dirigés par Yannis Adoniou, qui collabore avec Mark Streshinsky pour la direction artistique. Quant à la musique, elle est interprétée par le collectif SfSound, conduit par Mary Chun.

Pour ceux qui veulent s’enivrer de la peinture et de la poésie de Gauguin, une conférence est proposée à la bibliothèque du El Cerrito Performing Arts Theater 45 minutes avant le lever de rideau. Attention, le spectacle est déconseillé aux enfants de moins de 13 ans, à cause de scènes de nudité partielle.

Orlando Rojas, le plus français des cinéastes cubains

Niché au coeur du quartier cubain de Little Havana, le Tower Theater attire les spectateurs de tout Miami à la recherche de cinéma étranger et indépendant, majoritairement français et latino-américain.

Son directeur, Orlando Rojas, doit beaucoup au succès du cinéma. Cinéaste cubain célébré dans les années 90 comme l’un des grands espoirs de sa génération, il doit quitter Cuba pour les Etats-Unis à cause de la censure. Il prend la tête du Tower Theater à son ouverture en 2008.

Dans son petit bureau tapissé d’affiches de films, Orlando Rojas plonge un regard dans l’affiche d’”Un Prophète” et confie avec un sourire « la culture française a accompagné ma vie comme un fil rouge ».

Avant de devenir cinéaste, il étudie la littérature française à l’université. Son immersion dans la littérature et le cinéma français constitueront le fil conducteur de ses films : « Dans le milieu on me surnommait ‘Le Français’. Pour moi, le plus marquant dans la littérature et le cinéma français, c’est l’idée récurrente de la lutte d’un individu contre la pression collective, cette recherche de liberté héritée de la Révolution française ».

Cette soif de liberté qu’Orlando Rojas s’efforcera de montrer, lui vaudra, après trois jours de tournage, l’annulation par l’institution gouvernementale de cinéma cubain de son deuxième long-métrage sur la recherche d’émancipation de deux jeunes femmes. Le titre  « Fermé pour réformes » qu’il avait donné à son film sonnera comme une prémonition.

Exil aux Etats-Unis

Après avoir participé à de nombreux festivals internationaux, Orlando Rojas profite d’une bourse de la fondation Guggenheim pour s’exiler aux Etats-Unis. A Miami, il met de côté ses projets artistiques pour se consacrer à la direction du cinéma Tower Theater avec l’ambition d’apporter une nouvelle dimension culturelle à la ville : « La spécificité de ce cinéma est la programmation presque exclusive de films internationaux, au contraire des cinémas multiplexes qui ne proposent que des films américains. Ici, le cinéma français a évidemment une place privilégiée ».

Elu en 2011 par le magazine USA Today l’un des 10 meilleurs cinémas des Etats-Unis, le Tower Theater a vu sa fréquentation augmenter. Pour Orlando Rojas, « le Tower ne se limite plus à être un cinéma de quartier. Les gens viennent de loin pour voir un cinéma d’ailleurs ».

Evoquant avec enthousiasme les films de François Truffaut, Jean-Luc Godard et Agnès Varda, Orlando Rojas, conclut, pensif : «Ma véritable patrie c’est le cinéma».

Diana Krall, une icône du jazz à Miami

La chanteuse et pianiste Diana Krall sera en concert le 2 avril au Adrienne Arsht Center pour un moment 100% jazz.

Accompagnée de son piano, l’icône du jazz canadien présentera son dernier album “Glad Rag Doll”, sorti en 2012. Pour ce nouvel opus, la chanteuse a choisi d’explorer de nouveaux sons, notamment en modifiant la répartition des instruments dans son orchestre, et recruté de nouveaux musiciens.

Depuis qu’elle a remporté un Grammy Award en 2009 pour son album Quiet Nights, la pianiste et chanteuse a enchaîné les concerts dans le monde entier.  Sa tournée américaine se concentrera essentiellement sur la côte est des Etats-Unis. Elle montera notamment sur la scène du Beacon Theater à New York le 19 avril.

En février 2012, Diana Krall et son orchestre ont accompagné Paul McCartney pour “Kisses on the Bottom”, un album de reprises du répertoire jazz