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New York célèbre le mois de la Francophonie

A l’occasion du mois de la Francophonie, New York se convertit au français. Plusieurs évènements sont organisés tout au long du mois de mars pour fêter la richesse et la diversité des pays pratiquant la langue de Molière.

Dès le 7 mars, laissez-vous tenter par la « Cuisine de la Francophonie », une sélection de plats traditionnels du Québec, du Sénégal et de la Suisse, servis au French Institute-Alliance Française (FIAF) de New York.

L’Alliance Française de Greenwich organise du 8 au 10 mars son festival annuel Focus on French Cinema. Au programme : « La Pirogue », de Moussa Toure, lauréat du Grand Prix des Journées cinématographiques de Carthage et « Retour à Gorée », de Pierre-Yves Borgeaud, qui raconte l’invention du jazz par les esclaves aux Etats-Unis.

Le jazz sera justement  à l’honneur le 11 mars à l’occasion du concert du groupe Amina Figarova Sextet au Lincoln Center. D’autres soirées jazz sont également prévues dans l’East Village le 13 mars, à l’occasion du lancement du quatrième album du Michel Reis Quartet, ainsi que le 26 mars au Joe’s Pub New York où le Pascal Schuman Quartet présentera son dernier album.

De son côté, le Lycée Français de New York (LFNY) organise deux journées de conférence sur la francophonie le 11 et 12 mars, dont l’invité sera l’écrivain et journaliste Olivier Barrot. L’établissement accueillera également la troupe de Sylvain Beltran qui donnera une représentation de la pièce Le dernier voyage de Monsieur Claudel.

Plusieurs expositions sont également prévues tout au long du mois de mars et en premier lieu, l’exposition photographique « Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir dans les dunes de l’Isthme de Courlande ». Le travail du photographe lituanien Antanas Sutkus avait déjà été exposé à l’UNESCO en décembre 2012 mais cette fois, c’est au siège de l’ONU que les visiteurs pourront admirer les clichés qu’il a pris du couple français lors de leur voyage en Lituanie en 1965. Le 20 mars, l’exposition « Je suis qui je suis » présentera le projet sur l’immigration, l’intégration et le multilinguisme des étudiants du French Heritage Language Program du Bronx et de l’école Jean Macé de Mulhouse.

Enfin, de nombreuses conférences permettront de saisir les enjeux des Journées de la Francophonie. Une table ronde sur la diplomatie culturelle se tiendra le 20 mars à l’ONU sur le thème « Intensifier le dialogue des cultures et consolider la paix ». Le lendemain aura lieu une conférence sur l’enseignement du français à New York sur le thème « Une langue, des cultures » à SUNY (State University of New York).

Les Journées de la Francophonie de New York célébreront en particulier le poète Aimé Césaire. Un récital de poésie est prévu  à l’ONU en hommage à l’écrivain martiniquais le 21 mars. Un concours d’écriture organisé par le French Heritage Language Program aura pour thème « Sur les traces d’Aimé Césaire ».

 

Henri Labrouste, le papa de la bibliothèque Sainte-Geneviève, révélé au MoMA

« Henri Labrouste est une référence incontournable dans les écoles d’architectures, mais en dehors du milieu, il est très peu connu. » C’est ce constat qui a poussé Barry Bergdoll, conservateur en chef du département architecture et design du MoMA, à organiser la première exposition américaine sur cet architecte français, à partir du 10 mars.

Labrouste (1801-1875) est célèbre pour ses deux (uniques) constructions parisiennes : la bibliothèque Sainte-Geneviève, place du Panthéon, fréquentées par tous les étudiants du quartier latin, et la bibliothèque nationale, rue Richelieu. Deux grandes salles monumentales aux murs couverts de livres, et dont les voutes sont soutenues par des piliers en métal sculptés à la grecque – sa marque de fabrique.

« Labrouste est le premier à avoir pensé la bibliothèque comme un espace public devant accueillir beaucoup de monde, et à avoir intégré l’éclairage par lampes à gaz dans l’architecture », remarque Barry Bergdoll, qui s’émerveille devant ces espaces ou l’on se sent « immergé » dans le savoir, « et où l’on peut en même temps se concentrer sur son travail individuel ».

Montée en partenariat avec la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris, l’exposition est un assemblage de 200 dessins, photos, aquarelles, maquettes. Outre les deux bibliothèques, Labrouste a mené des études sur la restauration de monuments romains et étrusques, lorsqu’il était en résidence à la Villa Médicis de Rome.

Figurent enfin des croquis de constructions inspirées par le style Labrouste, considéré, par son utilisation originale du métal et son intégration de la lumière artificielle, comme un des précurseurs du modernisme.

Affaire: l'East Village rétro et coquin

La mode du burlesque à New York, ce n’est pas nouveau, Affaire non plus… ce charmant bistro-lounge a récemment fêté ses un an et je suis enfin allée le visiter, mieux vaut tard que jamais.

Je trouve personnellement le cadre coquin et rétro de cet endroit de l’East Village assez adapté. L’entrée est select, mais pour des raisons de place. En effet, la belle Candle room en sous-sol ne permet d’asseoir pour son show du samedi que 40 personnes (réservations sur le site). L’effet, dans la pénombre, sur des banquettes en velours rouge, entouré de miroirs et de chandeliers antiques, vaut le détour. La Gold room adjacente est tout aussi séduisante avec en plus des booth en bois un peu orientaux remplis de coussins aux tons rouge et or, et parfaite pour siroter un « French 69 » par exemple le vendredi ou le samedi (les seuls jours ou le niveau lounge est ouvert). Le bistro du rez-de-chaussée propose lui, tous les jours, une cuisine bien traditionnelle dans le même décor de salon antique parisien. En tête du menu, une soupe à l’oignon inspirée d’une recette d’enfance, qui réveille de nombreux souvenirs chez Andrew Krauss, le propriétaire de mère française lui ayant d’ailleurs dédié ce lieu, et des cuisses de grenouilles « buffalo style » pour célébrer l’amitié franco-américaine. Affaire, 50 Avenue B. Ouvert du mardi au dimanche. Site web

Au programme clubbing de cette semaine, un peu de commercial et un peu d’underground… il en faut bien sûr pour tous les goûts.

Paul Oakenfold, qui nous a importé l’Electronic Dance Music aux Etats-Unis, sera @ Pacha (618 West 46th Street) ce soir jeudi 7. Billets & infos ici

Au choix le vendredi 8: le Français Kavinsky & le Canadien Dave 1 du groupe d’electro-funk Chromeo forment le couple parfait pour leur nuit au Webster Hall (125 East 11th Street) à l’occasion de la sortie du nouvel album du français « OutRun » ; les soirées RINSED avec Azari & III + Morgan Geist du super groupe de Nouveau Disco Storm Queen s’organisent dans un endroit encore secret – billets & infos ici ; et une soirée spéciale anniversaire pour Danny Tenaglia @ Pacha – billets & infos ici

Umek & Pleasure Kraft prennent le Webster Hall d’assaut le samedi 9 pour un show assurément bluffant mené par le groupe Circus – billets & infos ici. Les soirées HAVE A KILLER TIME traversent elles l’East river et seront @ Bossa Nova Civic Club (1271 Myrtle Avenue, Bushwick Brooklyn) – billets & infos ici. Enfin, Victor Calderone fête également son anniversaire cette semaine en compagnie de Chus & Ceballos @ Pacha. Billets & infos ici

Les 718 SESSIONS mensuelles de Danny Krivit @ Santos Party House (96 Lafayette Street) accueillent ce dimanche 10 le légendaire John Morales qui mixera dans la salle du bas. Infos ici

Une journée pour célèbrer le nombre "Pi" à l'Exploratorium

Les férus de mathématiques vont être comblés. Le 14 mars prochain, se tiendra la 25ème édition de l’ « Annual Pi Day » à l’Exploratorium de San Francisco. Au programme : des mathématiques et surtout une grande dose de bonne humeur.

La date n’a pas été choisie au hasard. Dans le système américain, la date du 14 mars s’ écrit 3/14. Soit le célèbre chiffre qui a marqué nos années d’école : 3,14.

Mais pour cette manifestation, pas besoin d’être un mathématicien hors pair. Toute la journée est pensée pour être festive. Après une conférence, « Why Pi » animée par deux membres de l’Exploratorium, Ron Hipschman et Lori Lambertson, un défilé aura lieu jusqu’au sanctuaire éphémère de Pi, agrémentée de plusieurs activités gardées secrètes pour le moment.

Une chose est sûre, les organisateurs veulent apporter une note ludique à un événement très sérieux. Et pour nous faire oublier que nous nous sommes trop souvent tirés les cheveux en cours de mathématiques, rien de tel qu’une dégustation de tartes. Après Pi place aux délicieuses “pies” américaines. Une tradition depuis 1988.

 

Jean-Claude Carrière fait revivre le "Mahabharata"

Jean-Claude Carrière et l’Inde, c’est une histoire d’amour qui n’en finit pas. Pendant onze ans, jusqu’en 1985, l’écrivain a sillonné le pays pour en retranscrire l’un des poèmes traditionnels les plus célèbres, le “Mahabharata”.

C’est cette immense épopée, l’une des plus longues jamais écrites, que l’auteur français vient interpréter le 16 mars à l’International House de Berkeley, à l’invitation du Center for South Asia Studies. Ce texte fondateur parle de la rencontre entre l’incarnation du dieu Vishnou et toute une galerie de personnages mi-hommes mi-dieux. Rédigée avec Peter Brook, cette version du “Mahabharata” est reconnue comme l’un des tournants majeurs dans le monde du théâtre en Occident.

Sous la plume de l’écrivain, le poème occupe neuf heures sur scène. Mais Jean-Claude Carrière n’en passera que trois avec l’auditoire de la Baie. Et il ne sera pas seul à donner de la voix : le programme de la soirée prévoit également un dialogue autour de l’oeuvre avec le professeur Robert Goldman de l’Université de Berkeley. Il est spécialiste de la littérature sansrkite, dont la version originale du “Mahabharata” est l’une des pièces maîtresses.

Jean-Claude Carrière a été plusieurs fois récompensé pour son travail en tant que scénariste et dramaturge, notamment aux Oscars et aux BAFTA. Ce spectacle est l’occasion de redécouvrir son talent d’acteur et de conteur. À une seule condition : celle de bien maîtriser la langue de Shakespeare, car la performance et la conversation se tiendront entièrement en anglais.

Le bonheur selon Pascal Bruckner à la New York Public Library

Pascal Bruckner sera de passage à New York pour donner une conférence sur le bonheur en compagnie du professeur Simon Critchley à la New York Public Library, le 12 mars.

Les deux écrivains débattront du bonheur, déchiffrant les vérités et les mensonges à son sujet. Ils se pencheront notamment sur la question de la poursuite du bonheur. Ils développeront par la suite les enseignements religieux et philosophiques du concept ainsi que sa pertinence dans la société actuelle.

Pascal Bruckner est connu pour ses nombreux romans et essais dont L’euphorie perpétuelle : Essai sur le devoir de bonheur, publié en 2000. Il est également l’auteur de Lunes de fiel, écrit en 1981 puis adapté au cinéma par Roman Polanski. Sa longue carrière a été récompensée plusieurs fois. Il a reçu le Prix Médicis de l’Essai pour son essai La Tentation de l’Innocence, publié en 1995, puis le Prix Renaudot en 1997 pour son roman Les Voleurs de beauté  et enfin le Prix Montaigne en  2006 pour son essai La Tyrannie de la Pénitence : Essai sur le Masochisme Occidental.

Simon Critchley est philosophe. Il enseigne à la New School for Social Research et a été le professeur d’Hans Jonas. Il dirige la rubrique “philosophie” du New York Times et est l’auteur de plusieurs romans et essais philosophiques.

Tohubohu! : le théâtre chaotique

Tohubobu! Extreme Theater Ensemble, c’est une compagnie de théâtre un peu particulière, dont la seule règle est de laisser libre cours  l’improvisation une fois sur scène.

Le nom est, bien entendu, tiré de l’expression française “quel tohu-bohu!” en référence au bazar, au chaos, au désordre dont la troupe s’est servie pour créer des pièces laissant place à l’imagination, aux rêves, à l’inconscient, à travers l’expression.

Les comédiens seront en  représentation à Los Angeles les vendredi 8 et samedi 9 mars. Une fois de plus, ils joueront en totale improvisation, sans script ni répétitions, réagissant aux surprises, accidents, à l’inconnu “comme on le fait dans la vraie vie“.

Ballake Sissoko et Vincent Segal: la France et le Mali en musique

Le duo franco-malien a mis cap sur les Etats-Unis le 26 février pour une tournée dans tout le pays. Il se produira à Los Angeles le 14 mars prochain pour présenter le nouvel album de Ballake Sissoko.

L’album « At Peace » sorti le 5 février a été produit par Vincent Segal.  Les deux artistes avaient déjà collaboré  sur le précédent album de Ballake Sissoko « Chamber Music », qui avait gagné une Victoire de la musique en 2009.

Fort de leur succès, les deux musiciens ont décidé de travailler ensemble une nouvelle fois. L’objectif était de proposer un album dans la continuité de « Chamber Music ».

Comme sur leur premier album, les artistes ont souhaité mettre en valeur une musique pure, sans artifice. Le violoncelliste et le joueur de kera ont également privilégié la spontanéité en excluant de faire un trop grand nombre de prises pour les morceaux.

Le duo s’est déjà produit à New York le 28 février dernier pour un concert à guichet fermé. Vincent Segal et Ballake Sissoko seront en concert à Chicago et Minneapolis avant d’arriver à Los Angeles où ils se produiront au Skirball Cultural Center.

Une Journée de la Francophonie très scientifique à Los Angeles

Los Angeles célèbrera la richesse du monde francophone le 12 mars à l’occasion de la Journée de la Francophonie. Plusieurs évènements sont au programme.

Ils sont organisés par le Centre Francophone de Recherche et de Ressouces de US, les Services Culturels et la Mission pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, le Consulat Général du Liban à Los Angeles et la délégation du Québec à Los Angeles.

Les cinéphiles ont rendez-vous à 19h  à l’University of Southern California pour la projection du film québécois « Starbuck », de Kenn Scott. La comédie retrace l’histoire de David Wosniak qui, à 42 ans, découvre qu’il est le père biologique de 533 enfants qui ont bien l’intention de le retrouver.

Plus tôt dans la journée (15h30), un Café des Sciences, en partenariat avec le Francophone Ressource and Research Center de l’USC, aura lieu. Thème de la conférence : « Nanobiologie : imagerie à haute résolution du monde miniature des cellules ». La conférence se tient en français.

L’USC accueillera également une réception Pi Delta Phi, à 17h, pendant laquelle interviendront des témoignages de personnalités américaines francophiles et seront servis des plats traditionnels libanais.

Le 14 mars, en marge de la Journée de la Francophonie, l’étonnant duo franco-malien Ballake Sissoko et Vincent Segal se produira au Skirball Cultural Center.

Les Journées de la Francophonie ont lieu chaque année autour du 20 mars dans le monde entier. Depuis 1998, cet évènement vise à célébrer les liens culturels et linguistiques qui existent entre les pays francophones mais aussi à montrer leur diversité. La langue française rassemble quelque 220 millions de locuteurs dans le monde.

Fauré et Duruflé réunis à Santa Clarita

Amateurs de musique classique française, le Santa Clarita Performing Arts Center a pensé à vous. L’orchestre du centre va rendre hommage, le 17 mars, à deux des plus célèbres compositeurs Français du XXe siècle : Gabriel Fauré et Maurice Duruflé.

Gabriel Fauré est à ranger aux côtés de Claude Debussy, Maurice Ravel et autres Camille Saint-Saëns. Sa Messe de Requiem en Ré Mineur, écrite entre 1887 et 1890, est l’une de ses œuvres les plus connues, les plus chantées et les plus jouées. Ecrite pour être interprétée en latin par un orchestre, un orgue, un chœur mixte, deux solistes, un soprano et un baryton, elle est souvent associée au Requiem de Duruflé.

Ce Requiem a été composé en hommage à son père, en 1947. L’œuvre est pour chœur mixte avec des solistes mezzo-soprano et baryton. La première version a été interprétée à Paris, salle Gaveau, le 2 novembre 1947 avec l’Orchestre National de France. Plus de 70 ans plus tard, l’orchestre du Santa Clarita Performing Arts Center prendra le relais, à Santa Clarita.

France vs Etats-Unis: le match du petit déjeuner

En France, comme aux Etats-Unis, le petit déjeuner reste une institution.

84,9% des adultes français prennent leur petit déjeuner, selon une étude publiée en 2009 par l’AFSAA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments).

En 2011, une autre étude, publiée cette fois-ci aux Etats-Unis et réalisée par le NPD Group montre que près de 10 % de la population américaine (soit 31 millions d’habitants) “saute” le petit déjeuner. Les jeunes hommes âgés entre 18 et 34 ans sont plus nombreux à commencer leur journée le ventre vide (28% contre 18% pour les jeunes femmes). En France, le constat est le même : selon l’INSEE, seuls 64 % des moins de 25 ans ont une prise alimentaire entre 5 heures et 11 heures du matin, contre 90 % des personnes de 50 ans et plus.

Aux Etats-Unis, comme en France, on petit déjeune majoritairement seul. Ainsi, 55,1% des petits déjeuners sont pris seuls aux Etats-Unis. En France, toujours selon l’INSEE, les habitants mangent plus souvent seuls le matin qu’aux autres moments de la journée (49 % contre 23 % le midi et 19 % le soir). En cause : des emplois du temps différents au sein des ménages.

A New York, Najat Vallaud-Belkacem défend les droits des femmes

“C‘est l’occasion de faire évoluer le socle commun en travaillant avec un grand nombre de pays“. A l’occasion de la 57e Commission sur le statut des femmes qui se déroule du 4 au 15 mars aux Nations Unies, la ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem était au Consulat de France de New York pour une conférence sur l’égalité homme-femme.

Lors de son intervention, la ministre a exposé les grandes problématiques liées au droit des femmes rencontrées en France et sa volonté à agir pour combattre les clichés et les inégalités enracinées dans le pays. Pour elle, la reussite de femmes comme Hillary Clinton sont des exemples encourageants mais ambivalents. “L’égalité est certes inscrite dans les droits mais elle est loin d’être réelle dans les faits“, explique la porte-parole du gouvernement en précisant que la France compte seulement 2% de femmes PDG et 27% de femmes parmi les députés. Il y a un travail de fond à fournir, un travail sur les mentalités qui doit être transversal, dans tous les secteurs“, avance Najat Vallaud-Belkacem.

La ministre a participé à plusieurs rencontres de haut niveau dans le cadre de son déplacement. “Il y a un noeud à la racine des inégalités: la question des tâches domestiques, clame la ministre, il faut déverrouiller cette problématique de laquelle résultent des conséquences néfastes pour les hommes et les femmes“, a-t-elle déclaré lors de sa conférence à New York.

Je suis absolument féministe, et je pense qu’il y a eu une prise de conscience de la société: les grands acquis ne sont pas derrière nous, ils sont devant nous“, s’exclame Najat Vallaud-Belkacem, nommant la précarité des familles monoparentales comme “priorité numéro 1” dans la lutte pour le droit des femmes.

Le 8 mars, – journée internationale de la femme-, c’est le lancement d’une année d’égalité homme-femme. Il faut en finir avec les journées de célébration, ça doit être tous les jours, dans tous les secteurs!“, conclut-elle.