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Focus on French Cinema: un week-end de cinéma français

L’année dernière, 265 films ont été produits en France. Le comité de sélection de la 9e édition de Focus on French Cinema en a visionné 112 et finalement retenu douze.

Tous seront projetés du 8 au 10 mars pour promouvoir une certaine idée du cinéma français aux Etats-Unis. “Nous sommes très amoureux de notre sélection. C’est une vraie fierté de présenter ces films“, s’exclame Catherine Lamairesse, fondatrice et présidente du festival, réalisé en partenariat avec l’Alliance Française de Greenwich.

Cette année, pour la première fois, le théâtre est à l’honneur… au cinéma. C’est le film d’Alain Resnais “Vous n’avez encore rien vu” qui, le premier, donne cette tonalité au festival. Le film raconte l’histoire d’un metteur en scène qui convoque ses amis acteurs à visionner la pièce Eurydice, jouée par une jeune compagnie de théâtre. Le visionnage a des effets inattendus sur le groupe. “Traviata et nous”, dans lequel un metteur en scène transforme une chanteuse en actrice, et le très théâtral “38 témoins”, avec Yvan Attal, achèvent de colorer cette 9e édition. Vue dans le film d’Alain Resnais, Anne Consigny, pensionnaire de la comédie française, sera l’invitée exceptionnelle de cette 9e édition.

On a décidé d’oser cette année, d’aller vers quelque chose de plus expérimental“, précise Catherine Lamairesse. “Aux yeux de tous”, intégralement filmé avec des caméras de surveillance, va dans ce sens. “War Witch”, itinéraire d’un enfant soldat en Afrique subsaharienne, et qui a représenté le Canada aux Oscars il y a deux semaines, également.

Le festival s’ouvrira vendredi avec le dernier film de Claude Miller, “Thérèse Desqueyroux”, adapté du célèbre roman de François Mauriac. Catherine Lamairesse avait rencontré Claude Miller il y a quelques années. Elle en garde le souvenir d’un homme chaleureux et enthousiaste. La projection de son film, en ouverture, lui rend hommage. Le magnifique “Renoir” de Gilles Bourdos, chassé-croisé entre le père peintre et le fils cinéaste, entre la peinture et le cinéma, entre le monde ancien et moderne, illuminera la soirée de samedi.

Les autres films projetés ce week-end : “Tango libre”, de Frédéric Fonteyne, “Adieu Berthe”, de Bruno Podalydès, “A perdre la raison”, de Joachim Lafosse, “Comme un lion” de Samuel Collardey.

Comme chaque année, Focus French Cinema permettra à de jeunes new-yorkais de découvrir le cinéma francophone. Le 8 mars, le film “Comme un lion” sera projeté pour les collégiens et les lycéens ayant été inscrits par leur établissement au préalable. Ces derniers sont invités à écrire une critique du film. Le vainqueur sera désigné le 18 mars.

Le festival a également lancé un défi aux jeunes réalisateurs du monde entier: réaliser un court-métrage autour d’une expression française, communément utilisée dans la langue anglaise. Le film vainqueur de ce concours baptisé “Pardon my French” sera diffusé  dimanche soir avant la projection du dernier film en compétition, le très drôle mais jamais méchant “Mariage à Mendoza”, l’odyssée de deux frères qui découvrent l’Argentine.

 

"La Flaque" mouille New York

Fraîchement débarqué  d’Alsace, le groupe La Flaque arrive à New York afin d’y donner son tout premier concert.

Originaire de la douce ville de Guebwiller (au sud de Strasbourg), le duo de musiciens se produira au bar-restaurant Pianos le 7 mars et au Shrine à Harlem le 9 mars.

Influencés par plusieurs univers, leur musique se veut un mélange entre sons de jeux vidéos et musiques pour documentaires animaliers. Les artistes définissent leur style musical comme de l’électro et du “down-tempo” .

Le concert de samedi sera suivi de l’exposition « Urban Mosaic – Wall of the City » réalisée par Capucine Bourcart. L’artiste a photographié pendant quatre ans les murs de toutes les rues de Manhattan recherchant une couleur, une matière, un graffiti ou un détail marquant.

Charlie Rose star du gala du LFNY

C’est l’évènement le plus important de l’année pour Le Lycée français de New York (LFNY), après la rentrée des classes bien entendu. L’établissement de l’Upper East Side se prépare pour son 14e gala annuel, qui aura lieu samedi 16 mars au Pier 36.

Chaque année, le gala du LFNY récompense  une personnalité de la communauté franco-américaine avec son prix Charles de Ferry de Fontnouvelle. Cette année, c’est le très francophile Charlie Rose, éminent journaliste sur PBS et CBS, qui en sera le récipiendaire.  L’édition 2013 aura pour thème de « Advancing Minds into a Digital Future ». Objectif : montrer l’influence des médias et les nouvelles technologies, notamment sur l’éducation.

Très attendu, la gala attire chaque année plus de 1.000 personnes (1.100 en 2012) et espère en accueillir au moins 900 cette année. Au programme de la soirée : diner, bal, vente aux enchères, spectacle et exposition des œuvres des élèves.

L’objectif du gala est de récolter des fonds pour financer les programmes académiques et artistiques du Lycée. L’an dernier, il avait récolté deux millions de dollars.

News-o-Matic, la start up qui veut intéresser les enfants américains à l'actu

La conférence de rédaction a livré son verdict: le bébé guéri du Sida, l’arrimage de Space X à la station spatiale, mais aussi le panier de basket spectaculaire qui a fait vibrer YouTube seront parmi les cinq articles du jour, livrés à 3:30 pm aux abonnés de News-o-matic.

Depuis quelques semaines, les journalistes spécialisés réunis par Marc-Henri Magdalenat et la co-fondatrice Lillian Holtzclaw Stern, sortent chaque jour un quotidien destiné aux 7-10 ans.

L’idée d’un quotidien destiné aux enfants n’est pas étrangère aux familles françaises, grâce au succès du Petit Quotidien des éditions Playbac. Mais rien de tel n’existait aux Etats-Unis jusqu’à présent, les tentatives d’implantation américaine du groupe n’ayant guère pris. “Le marché américain n’était pas prêt, analyse Marc-Henri Magdalenat, cela a changé ces toutes dernières années”. Et de citer les programmes scolaires qui demandaient jusqu’à peu que les enfants lisent 80% d’œuvres de fiction. “Maintenant, c’est 50% de fiction et 50% de “non fiction”, signe que les Américains s’ouvrent de plus en plus sur l’extérieur, et veulent des enfants plus ouverts sur le monde”.

Lui-même papa, Marc-Henri Magdalenat est aussi et surtout un expert des technologies mobiles. Il fut l’un des trois co-fondateurs de Screentonic, pionnière de la publicité sur mobile en France, fondée en 2001 et revendue à Microsoft en 2007. Il vit depuis sa vie de “serial entrepreneur” à New York, et a vu l’arrivée de l’Ipad comme une nouvelle opportunité.

Le concept de l’application est idéale pour ce public d’enfants, dit l’entrepreneur. C’est fermé, totalement sûr, pas de risque de “mauvaise  rencontre” on-line. C’est évidemment crucial pour les parents”. L’échec Daily de Rupert Murdoch, un quotidien exclusivement pour tablettes lancé à grand renfort de publicité il y a deux ans mais qui a fermé en décembre dernier, ne lui fait pas peur. “Sur News-o-matic, les enfants peuvent voir des vidéos, mais sans être sur YouTube. Ils peuvent envoyer des messages à la rédaction, communiquer avec nous, mais sans les risques des media sociaux”.

Les deux fondateurs, qui peaufinent leur projet depuis une bonne année, passent beaucoup de temps à rassurer les parents de leurs futurs clients en culotte courte. Parmi les sept permanents de la jeune entreprise figure une psychologue, qui relit tous les articles. “Lorsqu’il y a eu la fusillade de Newtown, par exemple, nous avons beaucoup travaillé avec elle. Elle nous a donné deux recommandations essentielles: ne pas cacher l’histoire, car les enfants savent de toute façon; et les rassurer, leur expliquer pourquoi ils sont en sécurité, pourquoi ils peuvent parler de leurs inquiétudes avec les adultes”. 

Les parents paieront l’abonnement (1,99$ par numéro, 6,99$ par semaine ou 49,99$ par an), mais ce sont les enfants qui liront, ou pas, le quotidien chaque jour. “Le but est de les faire lire, et pour cela nous utilisons ce qui marche: les jeux, l’interactivité, la vidéo”. Les enfants peuvent aussi dessiner sur l’écran, et envoyer leurs dessins à la rédaction qui en sélectionne un chaque jour pour publication.

Mais c’est avant tout dans les écoles que se gagnera le pari de News-o-Matic. Les enseignants peuvent, gratuitement, s’inscrire en ligne pour recevoir le contenu du jour dans leur boîte e-mail, et l’utiliser en classe autant qu’ils le souhaitent. “Si eux sont convaincus de l’utilité du news quotidien pour les enfants, on aura gagné!”.

 

 

Au BAM, le son du Printemps arabe

Le 9 mars, la Brooklyn Academy of Music (BAM) dédie une soirée inédite à de jeunes artistes originaires d’Afrique du Nord, d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient. Leur point commun: ils ont émergé lors des révolutions arabes commencées à l’hiver 2011 et  sont devenus des porte-drapeaux d’une jeunesse en quête de changement politique.

Ils ont choisi le même moyen d’expression pour relayer le malaise de leur génération : le rap. Un style musical qui se prête bien à la rébellion et au militantisme depuis sa naissance, aux Etats-Unis, dans les années 80.

Seront présents El Général, rappeur de Tunisie dont le titre Rais Lebled (“Chef d’Etat”), dénonçant la corruption de l’élite, est devenu l’un des hymnes de la « Révolution de Jasmin » ; Deeb, rappeur égyptien devenu célèbre grâce à son Stand Up Egypte, scandé à Tahrir Square ; la Palestinienne Shadia Mansour considérée comme la première rappeuse du monde arabe et le Malien Amkoullel, dont les textes racontent depuis quelques années la crise en cours au Mali. L’événement mettra aussi à l’honneur les musiques traditionnelles. Le Marocain Brahim Frigbane et le Malien Yacouba Sissoko, résidants tous deux à New York, rythmeront la soirée au son du N’Goni – une guitare traditionnelle malienne – et des percussions.

A noter enfin que le BAM propose, jusqu’au 18 mars, une série de sept films documentaires intitulée «Saharan Frequencies» afin d’explorer l’engagement social de musiciens nord-africains et orientaux, traditionnels et contemporains.

 
 

Législative: une autre candidature à droite

On se demandait qui allait dégainer le premier. Damien Regnard, conseiller élu a l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) pour la circonscription de Houston (Lousiane, Arkansas, Texas et Oklahoma), a déclaré, mardi, dans un communiqué de presse, sa candidature à la législative partielle en Amérique du Nord.

Elu sous l’étiquette UMP à l’AFE en 2009, M. Regnard n’est techniquement pas candidat dissident. « Je n’ai pas renouvelé mon adhésion à l’UMP  pour 2013 », indique-t-il, précisant qu’il présente une « candidature indépendante de droite et du centre ». Il espère notamment rallier les mécontents du choix de « l’establishment parisien » de l’UMP de reparachuter Frédéric Lefebvre, défait à la législative de juin, et certains militants nord-américains de l’UDI qui voient d’un mauvais œil la possible candidature de Louis Giscard d’Estaing.

« Ce n’est pas une candidature de témoignage, c’est une candidature de rassemblement, souligne l’élu. L’analyse du scrutin de 2012 montre qu’il y a eu une forte déperdition des voix pour la droite entre le 1er et le 2e tour. Il n’y aucune raison de croire que cela ne va pas se reproduire ».

Candidat malheureux à l’investiture de l’UMP en 2012 puis en 2013, M. Regnard fut l’un des critiques les plus véhéments de la réforme de l’aide à la scolarité initiée par le gouvernement pendant l’été 2012 – il avait notamment lancé une pétition appelant le Parlement à reporter l’abrogation de la Prise en Charge (PEC) à la rentrée 2013-2014 pour éviter de pénaliser les familles et les établissements. Il revendique un plusieurs soutiens dans la circonscription, parmi lesquels des « élus et anciens élus AFE», des responsables d’entreprises et d’associations.

Installé aux Etats-Unis depuis 17 ans, il a notamment assuré la présidence du chapitre louisianais de la chambre de commerce franco-américaine et de l’UFE locale. Une grande première pour un candidat de droite : il a choisi une femme comme suppléante. Virginie Beaudet, une femme d’affaires impliquée dans le milieu associatif et éducatif francophone à Montréal. « Je veux rassembler le plus largement possible », dit-il.

Anne Rivière, militante UMP sur la Côte Est et l’homme d’affaires Julien Balkany envisagent également de se présenter à droite. L’ex-UMP Gérard Michon est candidat.

Soirée millésimée à la résidence du Consul

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Un petit verre de vin, qu’on soit Français d’ici ou d’ailleurs, ça se refuse rarement. Surtout s’il s’agit d’un cru californien, dont la qualité est de plus en plus appréciée au sein de l’Union Européenne.

Pour ceux qui souhaitent découvrir ou redécouvrir les vins des producteurs de la baie et de plus loin, le Lycée Français de San Francisco organise une dégustation jeudi 7 mars, en partenariat avec le consulat. À l’occasion de cette soirée “Millésimes – A Vintage Affair”, ce sont deux entreprises de la région, Swirl on Castro et Dashe Cellars, qui viendront présenter leur sélection.

Au total, les curieux et les connaisseurs pourront goûter à plus de 30 sortes de vins différents, accompagnés de hors-d’oeuvres. Et pour ceux qui seraient conquis par l’un ou l’autre des crus proposés, tous les produits seront disponibles à la vente sur catalogue.

L’évenement est placé sous le haut patronage du Consul Général de France Romain Serman.

Pour les retardataires, les inscriptions sont ouvertes jusqu’au lundi 4 mars, mais il faut réserver sa place directement par téléphone auprès du Lycée Français de San Francisco.

Stéphane Hessel, l'«intellectuel superstar»

Revue de presse. Stéphane Hessel, le plus jeune nonagénaire de France, s’est éteint à 95 ans le 26 février dernier.

La presse américaine se penche sur le parcours atypique de l’intellectuel français, devenu célèbre il y a seulement deux ans malgré une vie étroitement liée aux grands évènements historiques du XXe siècle.

Le New York Times souligne longuement à coup d’anecdotes le parcours mouvementé de cet homme engagé, depuis sa jeunesse passée  à Paris aux côtés d’intellectuels tels qu’André Breton, Jean-Paul Sartre ou Marcel Duchamp jusqu’à sa participation à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, adoptée en 1948, lorsqu’il était diplomate auprès des Nations-Unies. Le quotidien précise ainsi que « l’artiste Marcel Duchamp a appris au jeune Stéphane à jouer aux échecs » et qu’il a rencontré Jean-Paul Sartre « à l’âge de 17 ans lorsque le philosophe publiait son premier livre ».

Pour le Huffington Post, c’est son rôle d’espion au sein de la résistance française ainsi que son emprisonnement au camp de Buchenwald qui caractérisent le plus Stéphane Hessel. « Il a fui à Londres pour entrer dans la résistance menée par le général de Gaulle mais retourna en France pour une mission d’espionnage en 1944 lorsqu’il fut arrêté par la Gestapo et envoyé au camp de concentration nazi de Buchenwald », relate le site. Le Washington Post résume la trajectoire de l’intellectuel français par ces mots : « Stéphane Hessel de France était un homme aux talents multiples ».

Le New York Times se penche également sur ce qui a fait la notoriété tardive de Stéphane Hessel : son bestseller Indignez-vous!, pamphlet que le journal qualifie de « phénomène international d’édition » mais aussi de « cadeau de Noël pour enfants issus de familles de gauche ».  Le Washington Post rappelle quant à lui que son pamphlet l’a fait passer de personne « anonyme » au rang de « intellectuel superstar en quelques semaines ».

Le modèle économique français pointé du doigt

Depuis la passe d’armes entre Arnaud Montebourg et l’homme d’affaires Maurice Taylor, les médias américains remettent en question l’efficacité du modèle économique français. Le Christian Science Monitor se demande ainsi : « L’économie française peut-elle encore rivaliser sur la scène mondiale ? ». Le site rappelle que si la France reste le « pays européen le plus attractif pour les entreprises internationales, la taille et la puissance de son économie n’ont fait que reculer depuis une dizaine d’années ».

De nombreux journaux se penchent sur la question de l’avenir de l’usine de Goodyear à Amiens pour remettre en cause l’efficacité du modèle français. La National Public Radio écrit sur son site que « l’échange (entre Arnaud Montebourg et Maurice Taylor au sujet des travailleurs de l’usine de Goodyear) permet de se demander si le tant adoré modèle français  pour l’emploi peut survivre à la mondialisation ». Pour l’Associated Press, repris par US News, les grèves à répétition des employés de Goodyear à Amiens sont  « vouées à l’échec (…) puisque le modèle de  l’emploi se basant sur de hauts salaires, de longues vacances et des semaines de travail plus courtes est de plus en plus remis en question au sein d’une économie faible ».

Mali : la question du maintien des troupes

La guerre au Mali continue d’alimenter la presse américaine qui s’interroge sur la capacité de la France à quitter le pays en juillet. Au regard de la réalité sur le terrain, le Washington Post doute de cette possibilité et rappelle que « le combat au sein des montagnes désertiques du Sahara est de plus en plus difficile et il y a une menace grandissante qui voudrait que les militants ne finissent par avoir recours aux attentats suicide, aux prises d’otages et à d’autres techniques de guérilla ».

Citant un diplomate français interrogé par Associated Press, ABC News relate que « la présence militaire française devrait rester encore au moins six mois ». Time se penche quant à lui sur la suite de la guerre au Mali : « La France a-t-elle une stratégie de sortie ?, titre le site. L’opinion publique française soutient largement l’opération au Mali mais pourrait facilement se lasser si (l’opération) prenait des allures de bourbier ». Il met surtout en garde la France contre un autre danger : celui de faire passer la guerre comme un moyen de renforcer sa présence au Mali. « Alors que les souvenirs d’intrusions poussées de la France concernant les affaires internes du Mali restent vifs dans l’esprit de nombreux Africains, le désengagement des troupes pourrait aider à apaiser les craintes selon lesquelles l’ancienne puissance coloniale rechercherait à rétablir sa présence et son influence dans la région sous couvert de l’intervention au Mali ».

 

Omar Sy dans le prochain "X-Men"

Récemment élu personnalité préférée des Français, Omar Sy n’en finit pas de grimper les échelons. Il vient d’obtenir un rôle dans la  suite de la superproduction américaine “X-Men”.

Si “Intouchables” lui a permis de décrocher le convoité César du meilleur acteur, le film à succès l’a surtout propulsé au rang de star internationale. Omar Sy, l’acteur venu de Trappes qui a “commencé au plus bas” d’après sa femme Hélène Sy, s’est récemment expatrié à Los Angeles avec sa famille. Sans pour autant mentionner le désir de s’y installer sur le long terme, l’acteur a évoqué sa volonté de “prendre du recul” suite au succès d'”Intouchables”.

Aujourd’hui, il a pris tellement de recul qu’il se retrouve dans un blockbuster hollywoodien. “Ravi d’accueillir le brillant Omar Sy du fabuleux film “Intouchables” dans le casting de “X-Men: Days of Future Past”“, c’est par ce tweet que le réalisateur américain Bryan Singer, qui réalisera le prochain “X-Men”, a annoncé le recrutement du Français. Aux côtés de Hugh Jackman, Michael Fassbender et de la récemment oscarisée Jennifer Lawrence, Omar Sy sera à l’affiche de la superproduction courant 2014. Aucune précision quant à son rôle n’a encore été donnée.

Frédéric Lefebvre attristé par le non-soutien de Guy Wildenstein

Après les déclarations de Guy Wildenstein à French Morning affirmant qu’il ne soutiendrait pas Frédéric Lefebvre, le candidat officiel de l’UMP a réagi dans un communiqué qu’il nous a fait parvenir.

“Je ressens de la tristesse, car c’est toujours du gâchis, écrit l’ancien ministre. Ceci étant je comprends aussi qu’il s’agit là de la réaction d’un homme blessé par les évènements que chacun connait, dont il fait l’objet”. Même si le communiqué n’en dit pas plus, il s’agit d’une allusion transparente aux ennuis judiciaires de Guy Wildenstein, récemment mis en examen pour fraude fiscale.

Frédéric Lefebvre n’explique pas pourquoi ces ennuis auraient incité le patron de l’UMP locale à exprimer publiquement son opposition à sa candidature. Il poursuit: “Il faut donc relativiser. Je n’en dirai pas davantage. Cela m’est absolument et totalement étranger”.

Jazz in the Gardens: quand le jazz prend l'air

Les amoureux de jazz ont de quoi se réjouir. Pour la 8e année consécutive, le festival Jazz in the Gardens prendra ses quartiers au Sun Life Stadium pour deux journées de concerts les 16 et 17 mars.
Connu pour être l’un des festivals les plus fréquentés de Floride, Jazz in the Gardens espère renouer avec le succès de l’année dernière et attend cette année plus de 45.000 personnes. Le présentateur Michael Baisden sera aux commandes du festival et animera pendant deux jours l’un des évènements musicaux les plus attendus de l’année.
Au programme, de nombreux artistes tels que New Edition, Charlie Wilson ou encore Earth Wind and Fire. Le célèbre duo Mary Mary ainsi que Neyo seront également présents. Pour les inconditionnels  du smooth jazz, le flûtiste et saxophoniste Najee montera aussi sur  scène pour une petite heure de concert.
Le festival prévoit également d’autres activités tout au long du week-end comme des évènements culturels pour vous faire patienter avant les concerts ainsi que des plateformes multimédia interactives.

L'UMP de New York hésite à soutenir Frédéric Lefebvre

Guy Wildenstein, le patron de l’UMP locale, ne soutiendra pas Frédéric Lefebvre lors de la législative de la circonscription Amérique du Nord, organisée après l’annulation de l’élection de juin dernier. Il l’a dit à Jean-François Copé. Et à l’intéressé.

Le marchand d’art, ami de Nicolas Sarkozy et patron depuis plusieurs années de la délégation “Etats-Unis Côte Est” de l’UMP, n’ira pas jusqu’à soutenir un autre candidat, a-t-il confié à French Morning. “Mais je ne le soutiendrai pas, confirme-t-il. J’avais prévenu Paris, dès l’annonce de l’annulation de l’élection, que ce serait une erreur de donner à nouveau l’investiture à Frédéric Lefebvre. On ne m’a pas écouté, tant pis”.

En juin dernier, malgré les divisions de la droite, Guy Wildenstein avait soutenu le candidat officiel, voulu par son ami Nicolas Sarkozy. Alors pourquoi pas cette fois? “On a bien vu que la mayonnaise n’a pas pris. Il est clair maintenant que Frédéric Lefebvre n’est pas en phase avec les Français d’Amérique. En juin dernier, je ne pouvais pas le savoir. En bon petit soldat de l’UMP j’avais accepté. Mais là, il est de mon devoir de dire à Paris ce qu’est la position des militants ici et qu’ils font une erreur en n’écoutant pas la base”.

Guy Wildenstein n’est pas le seul UMP local à s’indigner de la nouvelle investiture donnée par les instances parisiennes du parti à Frédéric Lefebvre. Beaucoup se disent choqués par la précipitation de la décision. “Les socialistes ont organisé une consultation de leurs membres, cela nous a été refusé”, dit un jeune militant new-yorkais. Alors que l’élection a également été annulée dans la 8ème circonscription des Français de l’étranger (Israël, Italie, Grèce et Turquie), l’UMP n’y a toujours pas investi de candidat. “Pourquoi est-ce qu’il était si urgent de se décider pour l’Amérique du Nord? s’interroge le même militant, avant de répondre: “Evidemment parce qu’ils savaient que les militants ne choisiraient jamais Frédéric Lefebvre, dont nous pensons tous qu’il a fait une très mauvaise campagne l’an dernier”. Frédéric Lefebvre a obtenu l’an dernier 46 % des voix contre la socialiste Corinne Narassiguin, dans une circonscription où, deux mois plus tôt, Nicolas Sarkozy l’avait emporté avec 54%.

Première “victime” de cette investiture expresse de l’ancien ministre, Anne Rivière (ci-contre). Cette jeune avocate de 26 ans a présenté sa candidature à l’investiture, avec le soutien de Guy Wildenstein mais aussi, dit-elle “de la majorité des militants de la Côte Est”. Avocate au barreau de New York, en voie d’installation à Washington, Anne Rivière revendique une implantation locale forte et le soutien des militants pour celle qui a coordonné l’an dernier la campagne de Nicolas Sarkozy auprès des Français de l’étranger.

A French Morning, elle confie qu’elle n’a pas encore pris de décision quant à une candidature indépendante contre le candidat officiel de l’UMP. “Je sais que le faire signifierait l’exclusion de l’UMP, le parti de Nicolas Sarkozy auquel je reste très attaché. Mais en même temps il faut que Paris comprenne qu’on ne peut pas mépriser les militants comme ça, en leur imposant quelqu’un qui a échoué à ce point dans sa tentative d’implantation”.

Si elle ne se présente pas, Anne Rivière assure qu’elle non plus ne fera pas campagne pour Frédéric Lefebvre. “Il risque d’avoir du mal à trouver des gens pour faire sa campagne cette fois, confie, sous couvert d’anonymat, un membre de l’UMP. Le moins qu’on puisse dire est que sa prestation l’an dernier n’a impressionné aucun d’entre nous…”

Autre candidat à l’investiture UMP, Julien Balkany n’a pas non plus exclu de se lancer. Dans un communiqué publié lundi, il regrette une “investiture donnée en catimini“. “Pour ma part, je ne ferme aucune porte pour le moment et je vais prendre le temps de mûrir ma réflexion. Les nombreux messages de soutien que je reçois quotidiennement des Français résidant comme moi en Amérique du Nord me touchent énormément. Je ferai connaître ma position définitive dans les jours qui viennent“.