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Les fascinants tissus en capsules d'Anatsui

Est-ce une sculpture? Une fresque? Une installation?

Au cinquième étage du Brooklyn Museum, dans la coupole Cantor qui offre une considérable hauteur sous plafond, cinq immenses pans suspendus déploient leurs mailles, comme des filets de pêche. Dans une salle plus loin, une étoffe rouge sang figée au mur, puis une coulée d’encre s’échappant d’une tenture.

A y regarder de plus près, les “tissus” se révèlent constitués de milliers de capsules de bouteilles, ces capsules en aluminium souple, posées par-dessus les bouchons de vin ou d’alcool fort et que l’on ouvre d’un trait de couteau. Elles sont cousues entre elles par de minuscules fils de fer. Le procédé est d’une étonnante simplicité. L’effet, saisissant.

En tout, douze oeuvres de la même beauté font partie de l’exposition “Gravity and Grace: Monumental Works”. Leur créateur, El Anatsui, 68 ans, artiste ghanéen, figure aux collections permanentes du Met ou du MoMA – et du centre Pompidou à Paris. Mais c’est la première fois qu’un musée new-yorkais lui consacre toute une exposition. Il sera possible de le rencontrer ce 10 février, au musée.

Il y a dix ans, il est tombé sur un sac de capsules dans la rue et en a fait son principal matériau artistique. Ce travail sur les déchets l’a rapidement propulsé sur la scène de l’art contemporain international. Ses rideaux de capsules, et aussi les fonds de boîtes de conserve qu’il change en rivières argentées, parlent de l’Afrique, où il demeure, et du monde comme il va.

Son oeuvre “Gli” (Wall), inspirée par Jérusalem, Berlin et Notsé, au Togo, villes marquées par des murs, invite à regarder à travers des parois. “Les murs révèlent plus qu’ils ne cachent“, dit l’artiste. Ses capsules de bouteilles d’alcool usagées portant encore le nom des multinationales qui les commercialisent, renvoient aux monopoles, aux impérialismes et à la soumission des peuples. Et ses déchets à l’allure de parures, bijoux nés des ordures, soulèvent la question éternelle de l’être et du paraître.

Nancy Danino, musicienne sans frontières, à DROM

Le parcours de Nancy Danino est rempli de curiosités : née en Israel, elle a grandi en France et fait un carton en… Scandinavie.

Le 16 février, elle chantera à New York, où les fans sont au rendez-vous depuis plusieurs années. La chanteuse pop s’est déjà produite au Bitter End, le Greenhouse, le Metropolitan Room ainsi qu’ à The Box.

Repérée par Bob Sinclar, elle a enregistré deux albums avec Snooze, autre grand nom de la techno. Son single avec Kent (artiste suédois), écoulé à plus d’un million d’exemplaires, lui a permis de devenir une superstar en… Scandinavie. Elle se présente à New York avec déjà plus de quinze albums à son actif (dont le projet “Hollywood mon Amour” produit par Marc Colin, membre du célèbre groupe Nouvelle Vague). 

youtube http://www.youtube.com/watch?v=Cw1SlNcmOH4

La peinture aléatoire de Bernard Frize

Exposée aux quatre coins de l’Europe, la peinture de Bernard Frize fait enfin son apparition à New York, où il n’avait plus rien présenté depuis une dizaine d’années.

Visible jusqu’au 9 mars à la Pace Gallery, “Winter Diary” présente quinze nouvelles créations de l’artiste.

La peinture sur support en 3D est toujours au coeur de la peinture de Bernard Frize, qui n’a plus qu’à appliquer la couleur et voir son oeuvre prendre forme. Il n’hésite pas à demander à ses assistants de peindre à sa place, ni à utiliser des matériaux originaux, pour compléter ses tableaux.

En donnant ainsi sa chance au hasard -une grande problématique dans l’oeuvre de ce peintre- Bernard Frize permet ainsi à des résultats inattendus de s’imposer. Dans certains cas, il peint même les yeux bandés, refusant qu’une couleur s’impose ou devienne sa signature.

Inévitablement, le spectateur essaye de reconstituer mentalement le trajet de la peinture : parfois ce trajet-là est évident. Souvent, il termine dans une impasse.

L'Oiseau Bleu primé au festival Première Scène

Et une autre victoire pour Stéphanie Fribourg… En remportant un des deux grands prix du festival Première Scène (l’autre est allé à la troupe du Lycée de San Francisco),  la metteur en scène affiche son quatrième succès d’affilée pour ce festival de jeune théâtre francophone organisé par le Lycée Français de New York.
Stéphanie Fribourg avait gagné les trois précédents prix avec le Language & Laughter Studio (récompensé par ailleurs samedi par un Prix de la mise en scène). Elle l’emporte cette fois-ci avec sa propre compagnie, lancée l’an dernier, “L’Oiseau Bleu”.
Les quatre jeunes acteurs de Stéphanie Fribourg (Hugo Job, Aliénor Manteau, Amaliya Rakhmatullina et Valentin Bertrand) se sont distingués en disant un texte en vers, écrit par elle. “Pendant que je cherchais des idées pour cette pièce j’étais en train de monter Tartuffe avec d’autres élèves. Je baignais dans les vers de Molière, qui m’ont inspiré pour ce texte”, raconte-t-elle.
L’histoire de quatre enfants Généraux-Généreux qui partent à l’attaque d’un ennemi féroce, l’égoïsme, a donc emporté les suffrages d’un jury de professionnels, face à une concurrence sévère de jeune acteurs chaque année mieux préparés et plus inventifs.

A New York aussi, on fête le mariage pour tous

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Qui a dit qu’il fallait être en France pour fêter le vote à l’Assemblée nationale du mariage pour tous ? Certainement pas les gays et les lesbiennes français des Etats-Unis.

Le tout nouveau collectif de LGBT (lesbiennes, gays, trans et bi) français de New York entend marquer le coup (et souhaiter « bon vent » à « Christine » Boutin et « Frigide » Barjot, deux opposantes notoires au texte de loi) en organisant une célébration le 12 février, date du vote des députés sur l’ensemble du texte, au bar à vin Amélie dans le West Village.

Ce collectif est une émanation de Français du Monde – ADFE, une association reconnue d’utilité publique qui réunit des Français de l’étranger de sensibilité de gauche. Le collectif a tenu sa première réunion après la Gay pride 2012 et a pour ambition de servir de lieu de rencontre et de porte-voix pour la communauté homosexuelle française de la Grosse Pomme.

L’Assemblée a déjà adopté ce samedi 2 février, par 249 voix contre 97, l’article 1er du projet de loi. Cet article hautement symbolique définit le mariage comme l’union de “deux personnes de sexe différent ou de même sexe“.

Au nouveau Hudson Common, c'est la nuit comme à la montagne

Même si on y trouve des « French toast grilled cheese » et des frites au foie gras, Hudson Common n’a pas grand chose de français.

Les rénovations sont terminées et l’inauguration privée a lieu ce jeudi 7 (pour s’y rendre, mentionner le nom de Jordan). L’ouverture officielle est pour le 11. Situé à l’intérieur du Hudson Hotel, cette immense taverne de luxe promet de rappeler l’ambiance d’un chalet de montagne bavarois. Assez contrintuitif pour un lieu new-yorkais mais pourquoi pas, on fait dans le convivial et le chic. On y boira toute sorte de bières, bonnes mais chères, jouera au baby-foot (assez frenchy ça aussi d’ailleurs…) et grignotera des frites au Bloody Mary et au bacon ou autre plat inspiré d’un menu de skieur, tout ça assis autour d’une grande table communale ou affalé dans un des fabuleux canapés en cuir.  Comme chez soi, quoi ! Question musique, je ne garantis pas une sélection très pointue, mais on ne sait jamais… Hudson Common @ The Hudson Hotel 356 West 58th Street. Site web

Et pour commencer cette semaine de clubbing, je vous propose la soirée « Let’s play House », le vendredi 8, dont la programmation est largement à la hauteur des lumières et effets spéciaux du Club XL (512 West 42nd Street) : performance live par Midnight Magic, et DJ sets, largement imprégnés de Chicago House et de Disco, par Derrick Carter, Honey Dijon, Liv Spencer et Jacques Renault. Infos et billets ici

Le samedi 9, Joe Goddard (du célèbre groupe électro « Hot Chip ») nous propose sa sélection House/Techno aux fortes influences de pop anglaise. Cameo Gallery (93 North 6th Street). Infos et billets ici

Les palmiers sous la verrière du DL (95 Delancey Street) en font un endroit populaire pour les soirées hivernales de février. On se réjouit de retrouver le dimanche 10 « Turntables on the Hudson » mené par l’excellent Nickodemus et sa troupe habituelle, Nappy G aux platines et percus, et le Français Sid Vaga qui célèbre la sortie de son album EP « Manouche/ Na Na Ye ». Infos ici. Le mardi 12, c’est la soirée « The Salon » qui envahit le lieu pour une spéciale Mardi Gras créole avec trois groupes, trois DJs, des artistes burlesques et même un menu cajun avec langouste. N’oubliez pas vos colliers de perles ! Infos et billets ici

Également le 10 février, le DJ/Producteur d’origine suisse et chilienne, Luciano, également fondateur du label House « Cadenza » sera @ Cipriani (110 East 42nd Street) dans le cadre des « Cipriani Sunday Series ». Infos et billets ici

Quatre nouvelles adresses dans le Bushwick gaulois

Un bar, deux cafés, un restaurant : depuis quelques mois, des Français ont investi Bushwick et surfent sur le renouveau rapide de ce quartier populaire de Brooklyn. Revue des adresses “frenchies” du nouveau Williamsburg.
Mominette, cuisine américano-bistro

mominetteJean-Pierre Marquet a encore frappé. Installé à Brooklyn depuis 25 ans, cet ancien chef possède une boulangerie sur Court Street (Carroll Gardens), le restaurant Le Barricou et le bar à huitres la Maison Première à Williamsburg. Depuis novembre, son nouveau bébé se prénomme Mominette. Ce restaurant est installé dans la partie hipster et latino de Bushwick, à deux pas du parc Maria Hernandez.

« C’est un bistro français, mais très influencé par son environnement », décrit Tim Bern, Neo-zélandais, associé du restaurant. A la carte, les burgers et sandwichs côtoient les escargots à l’ail, l’onglet à l’échalote et la souple gratinée à l’oignon, à savourer avec un verre de Chardonnay ou de Sauvignon. Nous avons testé le brunch (omelette au chèvre, œufs pochés à la florentine) : la qualité des produits est excellente, et le chef mexicain donne un tour épicé à l’ensemble.

Décorée à la va-vite façon brasserie Belle Epoque, la salle était pleine à craquer, les brouhahas couverts par une musique soul des années 50. Accoudés au bar, les jeunes du coin sont aussi venus pour les cocktails maisons : le dimanche, le Bloody Mary est servi dans d’épais pots de verre, les deux pour huit dollars.

Deux réalisateurs aux manettes du « Bizarre Bar »,

bizarre-okDepuis trois ans, c’est leur projet, aussi important qu’un film. Jean-Stéphane Sauvaire et Grégory Baubeau, deux réalisateurs français, ont ouvert en janvier leur « Bizarre Bar », dans une vieille maison en bois à Bushwick. Le scenario est le suivant : Jean-Stéphane Sauvaire recherchait un lieu de tournage pour un remake des « Enfants Terribles » de Cocteau. Le réalisateur de « Johny Mad Dog » (film sur les enfants soldats en Afrique, primé en 2008 à Cannes) tombe sur cette maison semi-abandonnée. C’est le coup de foudre.

Cocteau tombe à l’eau, mais Jean-Stéphane Sauvaire achète le bâtiment pour le convertir en bar. Il entraine dans son aventure Grégory Baubeau, rencontré à New York, où il vit depuis dix ans. Monteur et réalisateur, ce dernier a travaillé avec Alain Chabat. Le script mentionne que par, pur hasard, les deux cinéastes, la petite quarantaine, sont originaires de deux villages du Gard distants de quelques kilomètres.

L’ouverture du bar a nécessité une longue préparation : « Cela a pris trois ans pour acheter la maison, négocier avec les anciens propriétaires, retaper l’ensemble », explique Gregory Baubeau. Côté décor, le style est hybride, entre le vieux saloon et la maison hantée, avec faux squelettes, christs baroques, lustres en cristal et lampes victoriennes chinées chez les antiquaires de Bed-Stuyvesant.

Jean-Stéphane Sauvaire et Grégory Baubeau, qui habitent au-dessus de leur bar, ont choisi le nom du « Bizarre bar » en hommage à la bande d’Andy Warhol, qui investissait un café éponyme dans le West Village. « Nous allons inviter des DJ, des groupes de musique. Il y aura des expositions, des projections, du burlesque », annonce Grégory Baubeau.

Quand les beaux jours reviendront, le terrain attenant sera aménagé en terrasse, et on pourra y manger. En attendant, on peut choisir parmi la dizaine de cocktails bizarres composés par les propriétaires, notamment à base d’absinthe.

Pistou et open mic à l’Ange Noir  

AngeNoirVanessa et Enguerrand Pacini possédaient un café et une épicerie au centre-ville de Nice. Fin 2011, ils ont tout plaqué pour recommencer leur vie à Brooklyn, avec leur fils de 4 ans. Objectif : monter un café. L’Ange Noir a ainsi ouvert en mai 2012, dans la partie la plus industrielle de Bushwick, près de la station Morgan Avenue. « Nous avons eu le coup de foudre pour ce coin bizarre, à moitié abandonné, et pourtant plein de jeunes, d’artistes, et où éclosent de nouveaux projets », explique Vanessa Pacini.

L’intérieur de l’Ange Noir est typique des cafés branchés de Brooklyn : parquet, murs en briques et meubles de brocante dépareillés. Et si la carte est bien locale (bagels, muffins, salades), Vanessa Pacini concocte elle-même un pistou. « Nous utilisons beaucoup l’ail et l’huile d’olive. Nous proposons aussi des croissants et des pains au chocolat. » En journée, les jeunes du coin viennent poser leur Mac à l’Ange noir. Le soir, on y vient écouter des groupes, participer à des « open mic » ou à d’étranges soirées cartomancie.

L’Athom Café sert des croissants chauds

athomSous les rails bruyants de la ligne JMZ, le long d’un boulevard peu avenant à la frontière de Bushwick et de Bed-Stuyvesant, un petit oasis de calme sert tous les matins des croissants chauds. Ceux-ci sont réalisés par Jérôme Douay, 37 ans, ex-comptable parisien, qui s’est installé dans ce quartier “avant tout parce que le loyer n’était pas cher“.  “C’est mon père, qui tenait un restaurant à Paris, qui m’a appris la cuisine“, raconte-t-il.

Passez la première pièce, sans intérêt : au fond se trouve une salle colorée avec livres, jeux de société et canapé. Les habitués amènent leurs ordinateurs et dégustent des muffins, carrot cakes ou gâteaux « banane Nutella ». Tout est fait maison.

Le Lycée Français de San Francisco dompte la scène new-yorkaise

Si les 49ers sont revenus bredouilles de la Nouvelle-Orléans le week-end dernier, les élèves de l’option théâtre du Lycée Français de San Francisco sont, eux, repartis de New York avec une belle récompense.

Ils ont remporté, parmi plus de 150 concurrents venant de tous les Etats-Unis, de Canada et de France, un des deux Grand Prix du Jury (l’Oiseau Bleu a remporté l’autre) pour leur saynette intitulée Le Pouvoir, présentée dans le cadre de la 14e édition du festival « Première Scène » qui se tenait les 1er et 2 février au Lycée Français de New York (LFNY). Quant à Félix Déchant, l’un des trois comédiens du groupe d’acteurs en herbe, il revient avec le prix du meilleur espoir masculin.

Autant dire que le metteur en scène Frédéric Patto, qui a créé l’option théâtre en 2008, est tout sourire. « Il n’y avait que huit élèves en 2008, ils sont aujourd’hui 60. Il a fallu sélectionner les participants parmi les onze élèves de Terminale. J’ai demandé à chacun de mettre sur un papier le nom de celui qui serait le plus à même de les représenter. Les noms de Chloé Rinaldi, Arthur Le Meur, Félix Déchant ont fait l’unanimité. »

« Félix apporte de la créativité, Arthur de la puissance au jeu et moi… j’ai certainement trouvé ma place dans le trio! Aussi au fil de l’écriture et de la mise en scène sommes-nous parvenus à trouver une belle harmonie », précise Chloé Rinaldi.

Je suis très fier de mon équipe qui a écrit ce personnage et qui m’a aidée à le perfectionner” déclare, humble, Félix Déchant.

Le travail de création a commencé en décembre avec l’écriture d’un texte de sept minutes sur le thème de la « résistance ». Encadrés par le professeur de lettres et théâtre Jacques Ligonie, les trois sélectionnés et leur metteur en scène élaborent ce qui deviendra leur saynette. « Ce fut un processus très intéressant. L’écriture a amené des idées, le jeu et les rôles ont donné d’autres situations qui ont nourri l’écriture. Ce sont ces aller-retour permanents entre « les idées », « le jeu » et « l’écriture » qui ont été vraiment riches dans ce projet », indique Jacques Ligonie.

Pour Frédéric Patto, cette victoire est une consécration. « En tant qu’enseignant de théâtre et metteur en scène, il m’arrive souvent de me demander si ce que je fais est bien . Gagner une telle compétition avec les élèves et Jacques m’enlève tous ces doutes. Je suis comme un coach qui vient de gagner un championnat. C’était le meilleur moment de ma carrière. »

Le 9-3 de retour aux Grammy Awards

Rihanna, Frank Ocean et les Black Keys peuvent trembler : l’album And Still I Rise, produit dans le cadre d’Aulnay All Blues, festival annuel de blues organisé depuis 2007 dans la ville de Seine-Saint-Denis, est nominé aux Grammy Awards, qui se tiendront à Los Angeles le 10 février.

Le maire de la ville Gérard Segura, ainsi que certains responsables du festival feront le déplacement pour l’occasion.

Chaque année, l’Aulnay All Blues Festival réunit des pointures du blues et leur donne l’occasion de collaborer pour réaliser un CD. L’Heritage Blues Orchestra, composé de neuf membres (deux musiciens français et sept américains) a été créé à l’occasion de l’édition 2011 du festival et a enregistré l’album And Still I Rise, nominé aujourd’hui dans la catégorie “Meilleur Album de Blues” aux Grammy Awards, aux côtés de Shemekia Copland, Dr. John, Ruthie Foster et Joan Osborne.

Ce n’est pas la première fois qu’Aulnay-sous-Bois est représenté aux Grammy Awards : en 2009 déjà, en produisant Chicago Blues : a living history, la ville du 9-3 s’était invitée parmi les stars américaines.

youtube http://www.youtube.com/watch?v=xhT-S1-Lzgw
 
 

La crêperie zen de Philippe et Natasha Vanin

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A Beverly Hills, au croisement de South Roberston et Olympic, l’ancien café Motif a cédé la place à une crêperie pas comme les autres.

LA Vegan Crepe est une crêperie végétarienne (qui fait aussi office de bistrot, café et bar) tenue par Natasha et Philippe Vanin, un couple de Français passionnés de naturopathie. « Nous sommes étonnés mais ravis d’être les premiers à offrir ce concept ! » souligne Philippe Vanin, pas peu fier.

Les deux Français se sont rencontrés à Los Angeles il y a un peu plus de dix ans, tous deux travaillaient alors déjà dans la restauration. « Puis nous sommes retournés en France en 2005, et j’ai complété une formation en pâtisserie à l’École des Grands Moulins de Paris». Le couple est ensuite parti s’installer en Floride où il a ouvert, en 2007, un café dans le centre de Jacksonville. «C’était un sandwich shop que nous avions repris, et auquel nous avions intégré un menu panini, crêpes et une petite partie vegan. »

Le veganism ou “végétalisme” est une pratique alimentaire de plus en plus répandue à Los Angeles, grâce à Whole Foods et d’autres supermarchés spécialisés. « En Floride, les choses sont loin d’être comme ici, confesse Philippe Vanin, la culture alimentaire est principalement basée sur les produits animaux. » Natasha Vanin étant devenue végétalienne, le couple a décidé de revenir à Los Angeles en ouvrant une crêperie végétarienne.

Le menu varié, 100% bio et végétarien, satisfait même les omnivores et couvre tous les repas de la journée : crêpes salées ou sucrées, grandes tartines de baguette, jus de fruits et légumes frais, smoothies, ou encore gaufres au brunch du dimanche. Le menu s’allongera bientôt au fil de l’inspiration du couple (Philippe Vanin a développé un hachis parmentier et un bœuf bourguignon à la pomme de jacque).

L’endroit est facile à repérer et possède une petite terrasse extérieure, un espace adapté pour les rendez-vous entre amis ou les virées en famille, et un espace bar plus discret à l’arrière (rangées de tables métalliques parallèles au bar). Le lieu est très propre et agencé avec le souci du détail: plantes vertes, peinture verte zen garden, boiseries et métaux lustrés au plafond, chaises de bistrot originales. La chandeleur ne sera plus jamais pareille.

Guy Wildenstein remis en examen

Le célèbre marchand d’art Guy Wildenstein a été mis en examen le 24 janvier pour « fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale », selon le magazine Le Point.
Bercy le soupçonne d’avoir mis en place un montage financier lui permettant de récupérer l’argent d’un prêt à sa belle-sœur, Liouba, tout en contournant le fisc français. La décision fait suite à une plainte déposée par l’ancien ministre du Budget, François Baroin, en octobre 2011.
Guy Wildenstein, qui vit entre Paris et New York, est un proche de Nicolas Sarkozy. Il a notamment participé à la campagne de l’ancien président en 2007 et fait partie du Premier cercle, le club des plus riches donateurs de l’UMP. Il est également conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger et délégué de l’UMP Côte Est.
Guy Wildenstein n’en est pas à ses premiers démêlés avec la justice. Il y a deux ans quasiment jour pour jour, Le Point révélait l’ouverture d’une information pour recel à la suite de la découverte par les policiers de l’Office central pour la lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC) dans les locaux de l’Institut Wildenstein à Paris d’une trentaine d’œuvres enregistrées comme volées ou disparues. Valeur estimée : plusieurs dizaine de millions d’euros. Guy Wildenstein a été mis en examen en 2011 dans cette affaire.

A l’époque de la perquisition, Guy Wildenstein et son frère Alec, étaient accusés – depuis 2001 – “d’abus de biens et de blanchiment” dans le cadre de la succession de leur père Daniel Wildenstein. La veuve de ce dernier avait déposé plusieurs plaintes contre les deux fils. Elle les accusait d’avoir dissimulé une partie de l’immense fortune du père, en conservant hors de la succession une partie du patrimoine de Daniel Wildenstein, placé dans des fonds (“trusts”) hébergés dans des paradis fiscaux.

La mise en examen du 24 janvier intervient après celle des notaires de la famille et d’une banque aux Bahamas pour « complicité de fraude fiscale ». Un avocat des Wildenstein a également été mis en examen pour « blanchiment aggravé » et placé sous contrôle judiciaire. M. Wildenstein est laissé libre en l’échange d’une caution de 500.000 euros, précise Le Point.

L'auteur de "Bringing up Bébé" présente son dernier ouvrage à Santa Monica

La journaliste et écrivain américaine Pamela Druckerman sera de passage à Santa Monica pour dédicacer son nouveau livre Bébé Day by Day, mardi 19 février.

Désignée comme l’une des “100 personnalités les plus influentes de 2012” par Time Magazine, l’Américaine installée à Paris depuis 2004 a enchanté les critiques avec ses différentes études sur l’éducation des enfants “à la française”. Elle a, auparavant, travaillé comme chroniqueuse et correspondante pour le New York Times, le Washington Post ou encore Marie-Claire.

De retour aux Etats-Unis pour une tournée des grandes villes américaines, où elle fera la promotion de son dernier ouvrage, la mère de famille est invitée par l’Alliance Française pour parler de son point de vue sur l’éducation américaine et française.