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Jamel Debbouze fera marrer Miami en avril

Après Gad Elmaleh, c’est Jamel Debbouze, l’humoriste préféré des Français, qui débarque aux Etats-Unis pour une tournée exceptionnelle.

Le 21 avril, le Fillmore Miami Beach accueillera “Tout sur Jamel”, le dernier spectacle de l’humoriste. En français, le spectacle s’adresse notamment aux expatriés qui n’ont pas la chance de le voir jouer dans l’Hexagone.

C’est le 12 février, sur Twitter, que Jamel a annoncé la nouvelle: “En tournée américaine au mois d’avril ! Dates et infos ici ! Jamel to kick off first US tour in April !“. Jamel Debbouze, qui vient de triompher avec son film “Marsupilami”, sera aussi le président de la 38ème cérémonie des Césars: un début d’année 2013 bien chargé donc.

A noter, les places devraient se vendre rapidement. Ne perdez donc pas une seconde.

Jamel Debbouze fera marrer San Francisco en avril

Après Gad Elmaleh, c’est Jamel Debbouze, l’humoriste préféré des Français, qui débarque aux Etats-Unis pour une tournée exceptionnelle.

Les 12 avril, le Nob Hill Masonic Auditorium accueillera “Tout sur Jamel”, le dernier spectacle de l’humoriste. En français, cette tournée américaine s’adresse notamment aux expatriés qui n’ont pas la chance de le voir jouer dans l’Hexagone.

C’est le 12 février, sur Twitter, que Jamel a annoncé la nouvelle: “En tournée américaine au mois d’avril ! Dates et infos ici ! Jamel to kick off first US tour in April !“. Jamel Debbouze, qui vient de triompher avec son film “Marsupilami”, sera aussi le président de la 38ème cérémonie des Césars: un début d’année 2013 bien chargé donc.

A noter, les places devraient se vendre rapidement. Ne perdez donc pas une seconde.

"DocuDay": le marathon du docu

Vous êtes un fan de documentaires ? Vous avez manqué tous les petits derniers qui ont fait l’actu ?

Pas de panique. Rendez-vous le samedi 23 février au Writers Guild of America Theater pour vous rattraper . Présenté par l’IDA (l’International Documentary Association), le festival DocuDay diffuse pas moins de dix documentaires, tous distingués, en une journée.

Les festivités commenceront dès 9h du matin avec la projection du film « Redemption » qui s’intéresse aux destins des chômeurs d’un nouveau genre : tous parcourent New York dans le but de rassembler le maximum de bouteilles en plastique et de canettes afin de les revendre, et de survivre. Certains films présentés lors de cette journée ont déjà été acclamés par les critiques, comme l’excellent « Searching for Sugar Man » (diffusé à 20h15) récompensé lors du dernier Festival de Sundance. La journée se terminera à 22h avec la projection du très controversé « The Gatekeepers ».

A noter, l’association « HomeGirl » (sœur de « HomeBoy »), qui emploie des anciennes détenues et membres de gang, assurera le buffet ainsi que les rafraîchissements.

Hommage à Michel Legrand à l'Aero Theatre

Les mélodies des Demoiselles de Rochefort, c’est lui. Le complice musical de Jean-Luc Godard ou de Jacques Deray, c’est lui aussi.

On ne présente plus Michel Legrand et pourtant l’Aero Theatre va le faire. Dans le cadre d’un mois de rétrospective,  la cinémathèque de Los Angeles organise des soirées en hommage au célèbre compositeur. Le dimanche 17 février, seront diffusés successivement « Bande à part » (1964) de Jean-Luc Godard et « L’affaire Thomas Crown » (1968) du réalisateur américain Norman Jewison.

La soirée du mardi 19 février sera  100% française avec deux des plus grand succès du réalisateur Jacques Deray. Au programme : « Un homme est mort » (1972) avec Jean-Louis Trintignant et le mythique « La Piscine » (1969), l’occasion de revoir à l’écran la complicité d’Alain Delon et de Romy Schneider.

Enfin, cette rétrospective se terminera le mardi 26 février avec une soirée franco-américaine: “Cléo de 5 à 7” (1951) d’Agnès Varda et “Summer of  ’42” (1971) de Robert Mulligan. Tous les films sont diffusés en version originale, sous-titrés en anglais. Le Consulat de France de Los Angeles et FrenchCulture.org parrainent l’évènement.

La Fashion Week des Français

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A la Fashion Week de New York plus qu’ailleurs, c’est bien connu: “The show must go on“, même quand un méga-blizzard  nommé Nemo met le Nord-Est américain sans dessus-dessous.

La Semaine de la Mode à New York, qui donne le ton de la saison automne-hiver 2013-2014, rassemble près de 300 défilés et présentations jusqu’au 14 février. Une fois de plus, les créateurs francophones n’ont pas manqué à l’appel.

Hasard ou pas, le défilé de Felipe Oliveira Baptista pour les 80 ans de la marque Lacoste s’est ouvert sur un grand rectangle couleur neige, laissant place aux mannequins vêtus d’ensembles imprimés de photos de paysages polaires. La silhouette est dissimulée par des épaules “oversized“. Une “protection, carapace”, dit le styliste,  qui a décliné une série de vêtements en piqué, utilisé sous toutes ses formes et associé avec du cuir, pour donner à l’ensemble un aspect sculptural et maîtrisé. Les couleurs, vert,  bleu électrique, orange vif, tranchent avec la suprématie du blanc et du gris hivernaux, des épaules extra rondes protégeant avec douceur et volume le corps des femmes.

Profitant de la Fashion Week new-yorkaise, Vanessa Bruno a pris ses quartiers dans un grand loft de Soho, avec une boutique éphémère qui restera ouverte jusqu’au 26 février. En matière de choc parisien cool et branché, Vanessa Bruno est incontournable. Membre d’une nouvelle génération de créateurs indé et abordables (comme Isabel Marant) qui a émergé dans les 90’s, sa vision contemporaine de la féminité lui garantit une place de choix au cœur de la mode. Puisant son inspiration dans la beauté raffinée du vintage et de l’artisanat, elle apporte des touches bohèmes à ses vêtements très faciles à porter.

Pierre Balmain a également profité de la Fashion Week pour donner un premier aperçu de sa prochaine collection : l’ensemble très sobre, très sombre, jouant sur le contraste noir et blanc, sera présentée intégralement à Paris, lors de la prochaine Fashion Week.

Eloignons-nous un peu de la France : pour son défilé, le belge Olivier Theyskens a dévoilé une collection futuriste qu’il qualifie lui-même de réaliste. «Ce n’est pas une utopie », clame-t-il. Au programme : des couleurs très froides pour une ligne moderne marquée par les trapèzes en tout genre. De nombreux tissus ont été utilisés: cuire matelassé, coton léger, laine.

Autre figure francophone de ce défilé : la Maison belge Martin Margiela a privilégié une approche plus quotidienne et contemporaine de la mode dans laquelle les imprimés, les petits volumes et la décontraction jouent un rôle clef. L’humour est un compagnon privilégié de cet ensemble de vêtements, chaussures et accessoires.

Wang, superstar

La foule attendait avec impatience le premier défilé d’Alexander Wang, le jeune génie pressé choisi par la vénérable maison Balenciaga pour remplacer dès cette saison le très aimé Nicolas Ghesquière à Paris. Il n’a pas déçu, présentant, non sans humour également, une quarantaine de silhouettes, souvent monochromes ou duochromes.

Les New-Yorkais ont aussi pu découvrir la collection audacieuse, aux très belles coupes, de Joseph Altuzarra, le Français qui a remporté en 2011 le prestigieux prix CFDA/Vogue, dont le manteau de fourrure blanc habillé de bandes noires a fait sensation. Des moufles en fourrure, là aussi, étaient de saison.

 (Avec AFP-Relaxnews)

 

La Saint-Valentin de tous les parfums


French Morning a décidé que la Saint-Valentin n’était pas assez commerciale comme ça. Si l’inspiration vous manque, découvrez notre sélection de dernière minute de parfums venus tout droit de l’Hexagone.
 

url-2“Moulin rouge”, par Histoires de parfums 

Implantée à New York depuis plusieurs années, la marque Histoires de parfums est actuellement commercialisée chez Urban Outfitters, Bergdorf Goodman et Henri Bendel pour le plaisir des narines et des peaux. Avec ses différentes lignes colorées et ludiques, vous trouverez des modèles pour tous les goûts (olfactifs). Pour célébrer l’amour, la marque a créé pour l’occasion “Moulin rouge”, un parfum plein de charme , d’élégance et de romantisme. Dédié aux femmes, il envoûtera votre fouce grâce à sa note de tête composée de mandarine, prune et cannelle. Une bougie aux mêmes senteurs a également été créée pour un cadeau plus garni.

Prix: Grande bouteille: $205 / Petite bouteille: $125

url“For him” et “for her”, par l’Artisan Parfumeur

La célèbre marque parisienne décline une collection spéciale Saint Valentin. Avec un choix de six bouteilles pour chaque sexe, les parfums iconiques satisferont toutes les envies. “Vanille absolument”, “Piment brûlant” ou encore “Mûre et Musc” sauront ravir les sens de votre bien aimée. Pour lui, des fragrances plus masculines rassureront sa virilité comme le délicieux “Coeur de Vétiver sacré” ou l’envoûtant “Fou d’Absinthe”. En vente chez Barneys ou Henri Bendel, les bouteilles peuvent également être commandées sur le site de l’Artisan Parfumeur.

Prix: de $100 à $165 la bouteille de 100ml.

Rose_31_Lotte-Hansen-High_DefUn parfum personnalisé, par Le Labo

La marque tout droit venue de Grasse a ouvert ses portes dans le romantique quartier de Nolita à Manhattan pour y vendre ses créations. Très prisées, elles se distinguent par la simplicité de leurs bouteilles, et par un choix de matières premières d’une qualité rare. De plus, la marque promet une fraicheur exceptionnelle en réalisant la formulation finale du parfum seulement au moment de votre commande. L’étiquette personnalisée vous permettra d’y inscrire votre nom et/ou celui de votre moitié tout en restant dans la sobriété. Chics, originales, modernes, les bouteilles du Labo sont toutes uniques et une création exclusive a été réalisée pour la ville de New York, nommée “Tubéreuse 40” aux odeurs de bergamote et de fleur d’oranger. Des bougies et crèmes pour le corps ont également été déclinées sur les mêmes formules.

Prix: 50ml: $145 / 100ml: $220

Les expérimentations musicales de Muriel Louveau

Chanteuse au style unique (qu’elle définit elle-même comme “médiéval contemporain“, alors que ses textes sont interprétés dans une langue imaginaire), Muriel Louveau se produit régulièrement à New York depuis plusieurs années.

Ses fans ont pu la retrouver au Orensanz Center for the Arts, au Irving Plaza ou à la Brooklyn Academy of Music (BAM).

Le 23 février, à 16h, accompagnée par plusieurs danseurs, elle se produira sur la scène du Alchemical Theatre Laboratory, où elle chantera plusieurs chansons de son dernier album “Skana”, produit par l’américain Charles B. Kim.

Cerise sur le gâteau : un cours de chant et de danse sera donné par l’artiste après le concert (nombre maximum de participants: 8).

Pamela Druckerman présente son dernier ouvrage au FIAF

La journaliste et écrivaine américaine Pamela Druckerman sera de passage au FIAF pour parler de son nouveau livre Bébé Day by Day, mercredi 20 février. Celui-ci  résume en cent points les grandes règles de l’éducation “à la française”.

Désignée comme l’une des “100 personnalités les plus influentes de 2012” par Time Magazine, l’Américaine installée à Paris depuis 2004 a enchanté les critiques avec son ouvrage Bringing Up Bébé sur l’éducation des enfants en France. Elle a, auparavant, travaillé comme chroniqueuse et correspondante pour le New York Times, le Washington Post ou encore Marie-Claire.

De retour aux Etats-Unis pour une tournée des grandes villes américaines, pour la promotion de son dernier ouvrage, Pamela Druckerman s’exprimera en anglais au FIAF. La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces et d’un verre de vin.

Vanessa Bruno inaugure un "pop-up store" à Soho

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Bienvenue dans un univers poétique, fait de tons “crème” et “rose pale”, celui de la créatrice française Vanessa Bruno.

Profitant du temps fort de la Fashion Week new-yorkaise, elle a pris ses quartiers dans un grand loft de Soho, avec une boutique éphémère qui restera ouverte jusqu’au 26 février. Les lieux doivent également accueillir des « événements surprises », à découvrir sur place. La créatrice, devenue célèbre grâce à ses sacs en cuir et aujourd’hui réputée pour ses lignes de vêtements élégants et fluides, a ainsi décidé d’apporter sa version du « chic parisien » dans ce quartier branché new-yorkais.

Le pari est réussi : lors de la soirée d’inauguration, le 7 février, les New-Yorkaises ne cachaient pas leur faible pour les robes de la Française, leur simplicité mais avec ce petit quelque chose qui fait la différence, un liseré de dentelle par exemple. Et, French touch oblige, le kiosque à macarons Ladurée situé dans un coin de la boutique a fait des adeptes…

« C’est en rêve de se faire une place ici », confie-t-elle, toute de noir vêtue, portant l’une des jupes préférées de sa collection, en voile noir. « Nous n’avons pour l’instant qu’une seule boutique aux Etats-Unis, à Los Angeles. Ce concept de boutique éphémère permet donc non seulement de marquer le coup dans une ville où les gens sont enthousiastes et ouverts à ce genre d’événement ; mais aussi de prendre la température. C’est évident qu’on aimerait ensuite ouvrir une boutique à New York », poursuit-elle.

Présent le soir de l’inauguration, le Français Lionel Bremond, co-fondateur de la boutique Kisan également située à Soho, mise déjà sur le succès de Vanessa Bruno. « Cela me fait penser à la  marque Isabel Marrant, qui a ouvert sa première boutique new-yorkaise en 2010 et qui marche très bien, explique-t-il. Ces lignes apportent quelque chose ici, c’est poétique et très féminin. Elles ont du succès auprès de nombreux Français vivant à New York. Et puis, je le vois bien dans ma boutique, les clientes américaines sont toujours sous le charme quand elles essayent et découvrent la perfection des coupes. C’est du prêt-à-porter de grande qualité », ajoute-t-il, n’hésitant pas à souligner qu’il faut défendre cet « univers français ». Alors…

 

A la rentrée, EINY sera aussi une "middle school"

Quand les élèves de l’Ecole internationale de New York (EINY) partiront en vacances en juin, leur école ne sera que “primaire“. Quand ils reviendront en septembre, elle sera aussi une “middle school“.

L’école franco-américaine, qui compte 145 élèves, entend passer à la vitesse supérieure en 2013. En poussant les murs (et surtout les plafonds). Pour accueillir les futures classes de collège (une par niveau) à la rentrée 2013-2014, deux nouveaux étages pourraient être construits au-dessus de son bâtiment principal de la 22e rue ou des locaux loués dans le voisinage, comme c’est déjà le cas pour ses 4th et 5th Grade, qui ont investi une ancienne église locale. L’offre pédagogique d’EINY s’étendra ainsi de la petite section maternelle à la 4e (8th Grade). “C’était déjà prévu à l’ouverture de l’école en 2009“, souligne Yves Rivaud, directeur et co-fondateur de l’école.

Pour développer son futur collège, EINY ne changera pas sa recette: une formation bilingue et multiculturelle (avec, dès la 6e, l’espagnol comme troisième langue d’enseignement et la poursuite de l’enseignement du mandarin) et des effectifs restreints. Les classes ne comptent pas plus de 18 élèves. “Dans l’immédiat”, l’école ne prévoit pas d’ouvrir des classes de lycée. “Les mètres carrés coûtent cher à Manhattan, souligne Yves Rivaud. Créer un lycée est un gros projet, un autre projet, vaste et coûteux. Une  jeune école comme la nôtre ne peut pas tout faire.

Le cursus étendu devrait conforter EINY dans sa position de référence pour le bilinguisme dans le sud de Manhattan. L’école est pour l’heure la seule structure à proposer un enseignement franco-américain en primaire dans cette partie de la ville – seule une preshool bilingue a vu le jour à TriBeCa. Un paradoxe quand on sait que plus de 300 enfants de moins de 4 ans, inscrits sur les registres consulaires en 2012, résident sous la 14e rue, à Chelsea et Gramercy Park.

 
 

Sois un leader, François!

Revue de presse. François Hollande avait fait l’unanimité aux Etats-Unis en déclarant la guerre contre les réseaux terroristes au Mali. Mais le voilà, à présent, rattrapé par tout le reste.

Dans la tribune “Pourquoi Hollande doit faire preuve d’un leadership plus clair”, paru sur le site de CNN, John Gaffney, professeur de politique dans une université britannique, explique que le Président français n’est pas un leader pour l’instant. “Dans ses huit premiers mois au pouvoir, Hollande n’a pratiquement rien fait. Il est comme un lapin ébloui par les phares d’un véhicule venant en sens inverse, le véhicule de la ‘dure réalité économique’“, constate le professeur.

D’après lui, le Président a fait des promesses qu’il ne tient pas, et auxquelles les Français ne croient plus: “Il a fait l’erreur de dire à tout le monde qu’il pouvait résoudre les problèmes du pays sans douleur, en taxant les super-riches, il ne parvient pas à le faire alors il taxe tout le monde“. Il l’accuse d’être trop passif et de ne prendre aucune mesure et avertit que “l’attente de la reprise pourrait laisser la France au dépourvu et dans une situation plus difficile encore que celle de l’Espagne ou de l’Italie“.

L’auteur de l’article conclut en donnant à François Hollande quelques conseils pour la suite de son mandat. “Aucun gouvernement dans l’histoire française n’a été dans une meilleure position pour faire de la France une société plus égalitaire tout en rendant son économie plus efficace. Il devrait se concentrer sur les jeunes qui essaient de créer leur propre entreprise. Mettre l’accent sur les petites entreprises en général (…) mais par-dessus tout, il faut utiliser la présidence d’une manière plus imaginative: commencer une conversation passionnante avec les Français. Aucune autre fonction dans le monde, pas même la présidence des États-Unis, offre une telle ampleur d’intimité entre le leader et la population“.

Au Mali, “vive la France”?

Tandis que François Hollande annonçait lundi que la France était “dans une phase de sécurisation” au Mali, le Huffington Post s’interroge: l’armée française a-t-elle vraiment gagné cette guerre. Rajan Menon, professeur de sciences politiques au City College de New York, met en avant les récentes précautions prises par le Président, “Hollande comprend que l’enthousiasme des citoyens français pour la campagne au Mali pourrait s’avérer de courte durée si elle se transforme en une lutte ouverte qui commence à consommer sang et argent“, c’est pourquoi “lui et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ont souligné que la France allait transférer la mission à l’armée malienne et aux troupes de quelques-uns des 14 autres États qui composent la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)“.

L’auteur semble sceptique sur la position française au Mali. Il constate que l’armée française a fait un travail minimum et laisse désormais les Etats africains dans une difficulté qu’ils auront sans doute énormément de mal à surmonter. “Pour l’instant, la France a atteint ses objectifs, à des coûts minimes et acclamée à l’unanimité. Mais la crise n’est pas terminée. La France va découvrir qu’elle n’est plus en mesure d’influencer le cours des événements de manière aussi décisive que ces dernières semaines“, conclut le professeur.

Galileo, un projet trop ambitieux

Le New York Times revient, cette semaine, sur le projet européen de système de positionnement par satellite Galileo. En test depuis 2005, Galileo vise à garantir l’autonomie de l’Union Européenne (UE) dans ce domaine stratégique. Il fait l’objet de vives critiques en raison notamment de son coût très élevé.

Le journaliste ironise sur ce projet commun de l’UE en rappelant que “les nations européennes souvent en désaccord peuvent finalement réussir à trouver une cause commune“. Le projet de satellite indépendant est voué à l’échec, pour lui, car il implique “un budget trop élevé pour un système de navigation par satellite qui est à des années de l’achèvement complet, en grande partie un duplicata d’un système américain déjà largement utilisé en Europe et qui n’arrivera probablement jamais à générer le montant des recettes exigées“. L’auteur continue de critiquer l’ambition européenne en insistant sur les désaccords entre les différents pays et les difficultés budgétaires qui n’arrivent pas être résolues. Il finit en avançant que “Galileo promet peut-être la seule chose qui semble encore en mesure de surmonter la dévotion des dirigeants européens à l’austérité: l’indépendance économique et technologique des États-Unis“, touchant ici le cœur sensible du sujet. Il cite enfin Diego Canga Fano, haut fonctionnaire de la Commission Européenne, pour soutenir ses propos: “L’Europe est comme quelqu’un qui achète une voiture mais qui n’a pas d’argent pour l’essence”.

Législation controversée pour les “travailleurs saisonniers” en France

Les professeurs remplaçants en France sont dans le collimateur du New York Times cette semaine. Un article dédié aux “travailleurs saisonniers avec un doctorat” explique la situation délicate de ses professeurs ne donnant que quelques heures de cours par semaine dans des universités en France et soumis à une législation visiblement peu avantageuse. “Le recours à des professeurs à temps partiel, qui ont peu de possibilités d’emploi, ou d’un temps complet, est de plus en plus courant dans les collèges et universités américaines. Mais la législation européenne donne aux travailleurs plus de droits, et les travailleurs français sont parmi les plus protégés en Europe – à moins, paraît-il, qu’ils ne travaillent pour une université américaine“.

Le journaliste montre donc que les professeurs dans des structures américaines en France ne bénéficient d’aucune protection sociale, et font face à des conditions de travail qu’il décrit comme précaires. “La plupart des enseignants dans des programmes américains en France interviewés pour cet article ont dit qu’ils avaient peur d’être présentés sous leur vrai nom“, rapporte l’auteur du papier. Il cite un professeur au sein des programmes de NYU et de Columbia à Paris, qui a refusé de dévoiler son identité: “Le problème c’est que la loi française ne nous protège pas et que la loi américaine ne sait même pas qu’on existe“.

Immobilier : Paris encore plus cher que New York

On ne sait pas vraiment s’il faut en tirer une quelconque fierté mais, le taux de change euro-dollar aidant, l’immobilier à Paris est désormais plus cher qu’à Manhattan.

C’est Barnes, un groupe international d’agences immobilières spécialisées dans le haut de gamme, qui l’affirme. Il estime que les prix moyens au mètre carré, pour les biens immobiliers détenus en “co-op”, ont atteint 11.097 dollars en 2012 sur l’ile, soit 8.205 euros au taux de change actuel. La propriété coopérative est une spécialité new-yorkaise, qui représente plus de 75% du marché, où l’acheteur ne possède pas directement l’appartement mais seulement une part de la société qui détient l’immeuble.

A Paris, les prix de l’immobilier ont continué leur progression en 2012 pour depasser la barre des… 8.500 euros le mètre carré (8.158 euros exactement), selon des statistiques de Century21 reprises par le magazine Challenges. Londres demeure intouchable (les prix ont augmenté de 50% en moyenne).

Si l’immobilier parisien semble bien se porter pour l’instant, cela ne devrait pas durer. Les notaires anticipent pour 2013 une nouvelle baisse du nombre d’opérations immobilières, à hauteur de 20%, selon Challenges. Dans le haut de gamme, les prix ont reculé de 10 à 15% en 2012 pour les transactions de plus de 2 millions d’euros. L’exil fiscal de grandes fortunes françaises en 2013, prédit par certains, ne devrait pas aider non plus…