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Point de Grammy pour les Français

(Avec AFP-Relax news). Pour les Français, pourtant venus en nombre, les Grammys 2013 se sont soldés par un zéro pointé.

Personne n’a réussi à s’imposer, du musicien et vidéaste Woodkid (qui concourait pour le meilleur clip vidéo) au groupe de techno d’Antibes M83, en passant par la soprano colorature Natalie Dessay et les chefs d’orchestre Hervé Niquet et Emmanuelle Haïm. Issu du festival de blues Alnay All Blues, l‘Heritage Blues Orchestra n’a pas eu le Grammy du meilleur album de blues.

Même le compositeur de musique de films Ludovic Bource, en lice pour la musique de “The Artist” — qui lui a déjà valu un Oscar, un César, un Bafta et un Golden Globe — a dû s’incliner, devant la musique de “Millenium: Les hommes qui n’aimaient pas les femmes”.

Le groupe pop-rock Fun. (révélation de l’année et meilleure chanson), les rockeurs de The Black Keys (chanson rock, album rock et inteprétation rock), l’indépendant Gotye (meilleur album de musique alternative, meilleur duo pop et meilleur enregistrement) et les Britanniques de Mumford & Sons (meilleur album de l’année) se sont partagés les lauriers des 55e Grammy Awards.

Dans l’ensemble, les artistes avaient respecté les consignes des organisateurs et de la chaîne de télévision CBS, qui avaient appelé dans un courriel à cacher ces seins et fesses que le public américain ne saurait voir.

Seule Katy Perry a fait la rebelle en osant un affolant décolleté, tandis que Jennifer Lopez, sur scène, arborait une robe dévoilant avantageusement sa jambe droite, en lançant, tout sourire: “Comme vous voyez, j’ai lu le mémo“.

 

Vos photos de New York sous la neige de Nemo

C’est le calme après la tempête.

New York a revêtu ses plus beaux habits d’hiver, ce samedi matin. Nemo est passé, laissant dans son sillage des rues enneigées, des voitures recouvertes de poudreuse. Bref, un New York blanc comme on n’en avait pas vu depuis longtemps, pour le plus grand plaisir des enfants et des curieux (moins pour les voyageurs bloqués dans les aéroports).

Voici une sélection des photos que nous ont fait parvenir des lecteurs courageux de French Morning (Cliquer à droite “Slideshow” pour les voir en diaporama). N’hésitez pas à en envoyer d’autres tout au long de la journée à [email protected]. Avec votre nom et le lieu où elles ont été prises. Nous les publierons au fur et à mesure que nous les recevrons.

A Coney Island, snowboard des mers, par Yann Libessart:

Ski-sur-plage-a-Coney-Island-par-Yann-Libessart Surf-des-Neiges-par-Yann-Libessart Wild-Life-at-Coney-Island-par-Yann-Libessart Planches-enneigées-à-Coney-Island-par-Yann-Libessart Coney-Island-by-the-snow-par-Yann-Libessart

Morning Side Park par Laetitia Accolas:Morningside-Park-par-Laetitia-Accolas_1

Snow Boots par Simone Stark (Nemo rencontre la Fashion Week):

Snow Boots (photo Simone Stark)

A Fort Green (Brooklyn), photos de Lise Favret:Fort-Greene-par-Lise-Favret Fort-Greene-Park-par-Lise-Favret

Luge à Prospect Park (Brooklyn):Luge a Prospect Park

Central Park vu par Pascale Borglin-Trajber:

PascaleBorglin-TrajberCentralPark

La Skyline de Midtown vue de le 337me rue par Karim Lebhour:

La Skyline vue depuis la 33ème rue (photo: Karime Lebhour)

Dans le New Jersey (MarineYaouanc):

MarineYaouanc-LlewellynParkNY
A Llewellyn Park, NJ, par Marine Yaouanc-Llewellyn

Samedi matin, vers 7h: Rues désertes à Murray Hill (photo: Simone Stark)

Rues désertes

Vendredi soir: Bataille de boules de neige à Columbia (photo: Jeanne Chiaravalli, auteur du blog Curiosites et futilités New York)

Bataille de neige à Columbia

Morningside Park (photo: Jeanne Chiaravalli)

Morningside Park

La 83e rue, sous la neige (photo: Karim Lebhour)

La 83e rue

Anne-Sophie Mutter, violoniste de légende, au Davies Symphony Hall

A 13 ans dans l’orchestre philharmonique de Berlin, à 17 dans celui de New York, Anne-Sophie Mutter, violoniste de légende, a visiblement le sens du rythme.

Née en Allemagne, elle a commencé à jouer du piano à l’âge de 5 ans mais s’est rapidement orientée vers le violon, avec le succès qu’on lui connaît. Très rapidement, son talent est reconnu, Anne-Sophie Mutter arrête ses études pour se consacrer entièrement à la musique. Son ascension ne s’est pas arrêtée. Les plus grands ont composé pour elle : Henri Dutilleux, Krystok Pendereck, Witold Lutoslawski, Wolfgang Rihm ou encore Sofia Gubaidulina. En 1988, elle fait sa première apparition aux Etats-Unis en se produisant dans le très renommé Carnegie Hall, où Duke Ellington, Billie Holliday ou les Beatles ont joué avant elle.

Alors qu’elle a fêté son 35e anniversaire l’an dernier, Anne-Sophie Mutter revient en mars aux Etats-Unis, à San Francisco. Le 4 mars, accompagnée au piano par Lambert Orkis, elle se produira sur la scène du Davies Symphony Hall. Au programme : Mozart, Schubert, Saint-Saëns et Lutoslawski. Une bien belle réunion en perspective…

Aux Etats-Unis, la France en campagne discrète contre la peine de mort

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Depuis six mois, la France est en campagne  contre la peine de mort partout dans le monde. Et notamment aux Etats-Unis.

En Amérique, les Etats-Unis sont « le seul pays du continent à procéder à des exécutions », souligne le dossier de presse du ministère des Affaires étrangères français. Celui-ci note l’abolition de la peine de mort dans l’Illinois ainsi qu’au Connecticut et la mise en place d’un moratoire dans l’Oregon. Et invoque Hugo, Camus et Badinter pour donner du crédit à son action. « La peine de mort n’est pas la justice, c’est l’échec de la justice », peut-on lire dans le dossier, qui précise que le combat contre la peine capitale est « la priorité » de Laurent Fabius.

La France arrive en terrain favorable aux Etats-Unis. Les inévitables erreurs de jugement ont instillé le doute dans l’opinion américaine et le soutien comme le recours à la peine capitale diminuent partout. Même au Texas, qui concentre environ la moitié des exécutions. Dans ce contexte, la France et les autres Etats membres de l’Union européenne, tous engagés dans cette cause, ne revoient pas leur action à la baisse. Bien au contraire : les aides aux associations militant pour l’abolition de la peine de mort aux Etats-Unis ont atteint deux millions et demi d’euros en 2009-2011.

Eviter de donner des leçons

Mais la France sait qu’elle marche sur des œufs. Lors de la dernière présidentielle américaine, son combat a été critiqué par une porte-parole du candidat républicain. Paris se garde bien de se placer en donneur de leçons. Ainsi, dès le lancement d’une coalition mondiale d’Etats pour l’abolition à la fin du mois de septembre dernier, en marge de l’assemblée générale des Nations Unies à New York, la France a préféré une approche pédagogique, en invitant des rescapés du couloir de la mort, libérés car ils ont pu prouver leur innocence, à témoigner. En l’occurrence, Kirk Bloodsworth, de l’association Witness to innocence, qui fut le premier condamné à mort à être innocenté grâce à des tests ADN il y a vingt ans.

Comme partout dans le monde, les représentants de la France ont commencé à publier des communiqués rappelant l’opposition du pays à la peine capitale après chaque exécution. Mais pas question de prendre directement part au débat.

Bientôt des colloques à Chicago et Houston

Des évènements ont eu lieu sur la côte Est, un colloque est programmé à Chicago les 19 et 20 avril et un autre est en préparation à Houston, en lien avec d’autres consulats européens. Mais à chaque fois, il s’agit bien de partager l’expérience française, dire qu’aucune hausse de la criminalité n’a été constatée à la suite de l’abandon de la peine de mort en France et que l’opinion, pourtant hostile à la réforme, s’est rapidement ralliée à l’abolition. Surtout ne pas se substituer à la société civile américaine. « En France aussi, elle a joué un rôle crucial », rappelle d’ailleurs Rosalyn Park, membre des Advocates for Human Rights.

Les atouts de la diplomatie et de la francophonie

Le rôle de la diplomatie n’est toutefois pas négligeable pour Emma Weisfeld-Adams, en charge de la communication d’Equal Justice USA. De Paris à Cotonou (le Bénin étant le dernier Etat à avoir ratifié le protocole international visant à abolir la peine capitale), « chaque fois que la peine de mort est rejetée, c’est un rappel que la société n’a pas besoin de ce système qui n’améliore pas la sécurité, ne répond pas aux besoins des familles de victimes de meurtres et exécute des innocents. Ces idées sont partagées dans le monde entier ».

La francophonie joue cependant un rôle particulier. Outre le fait que la Coalition mondiale contre la peine de mort est basée en région parisienne, le président du Center for Global Nonkilling, Glenn Paige, professeur de science politique à l’université d’Hawaï, raconte que la traduction de son ouvrage Non killing Global Political Science en français a permis de créer des antennes à Haïti et au Congo. « Je suis sûr que la francophonie va contribuer de façon créative à l’apogée d’un monde sans meurtre ».

Les bijoux de famille de Louis XIV exposés

Importés directement du musée du Louvre, les trésors de la monarchie française, de Louis XIV à Marie Antoinette, sont présentés pour la première fois au Fine Arts Museum de San Francisco jusqu’au 17 mars.

Mobilier en pierre semi-précieuses, diamants, couronnes, vases en pierre dure, articles personnels du roi et de ses maîtresses et la collection personnelle de vases précieux de Marie Antoinette : cette exposition devrait plaire aux admirateurs d’objets précieux, en plus de leur permettre de revivre une partie importante de l’histoire de France.

La plupart de ces objets n’avait jamais pénétré sur le territoire américain ; pire, certains n’avaient même jamais quitté le musée du Louvre, en France.

Visiter une fabrique de Fortune Cookies pour le Nouvel An chinois

Dans une petite ruelle qui ne paye pas de mine dans Chinatown se trouve une petite fabrique artisanale de Fortune cookies, au nom très visionnaire de Golden Gate Fortune Cookies Company.
Ils ont la réputation d’être les meilleurs de la ville et ont comme particularité d’être faits sous vos yeux!
Lire la suite sur LostinSF

Mardi gras: l'Alliance Française d'El Paso met le masque

La chandeleur est à peine terminée que voilà déjà Mardi Gras…

L’Alliance Française d’El Paso organise une soirée déguisée le 9 février au Thirteen 09 Restaurant. Au menu : champignons à la duxelle, jambalaya (spécialité de la Nouvelle-Orléans à base de riz créole) et crêpe suzette flambée. Masques et réservations obligatoires ! Attention, les réservations se terminent le 8 février.

Fondée en 1964, l’Alliance Française d’El Paso a pour objectif de promouvoir la culture et la langue françaises localement.

Kirby-sur-Seine chante les années 80 à Houston

Vous en avez plein les oreilles des tubes de Beyoncé, en boucle depuis le Super bowl? Vous êtes en manque de variété française, de douces mélodies emplies du souvenir de votre langue natale?

Pas d’inquiétudes, Kirby-sur-Seine vient libérer vos tympans et taquiner votre oreille patriotique. Le fameux duo français basé à Houston, composé de Frederic Houville et Arnaud Chevalier, montera sur scène au Bistro des Amis vendredi 8 février.

Jacques Brel, Christophe, Daniel Balavoine ou encore Téléphone et Renaud: les deux amis musiciens se sont promis de faire revivre “toute la bonne musique des ondes françaises de ces 50 dernières années“. Le pari est osé.

Depuis 2010, Frederic Houville et Arnaud Chevalier se produisent de manière régulière, quasi hebdomadaire, dans ce bistrot du Rice village où les habitués ne peuvent plus se passer de leurs mélodies pop et folk. Sur leur site, ils affichent fièrement leur slogan: “On vient, on met le feu et puis on rentre“, déballant ainsi leur joie de vivre, digne de tout groupe pop des années 1980.

 

La chandeleur joue les prolongations à Austin et Dallas

Vous avez déjà fêté la chandeleur mais vous en voulez encore ? L’Alliance Française de Dallas et l’association Education Française Austin (EFA) ont pensé à vous.
Le 10 février, de 14h30 à 17h, l’EFA, qui fait la promotion de formules éducatives pour les enfants francophones d’Austin, propose un deuxième “round” de crêpes de 14h30 à 17h à la Highland Baptist Church.
Le même jour, presque à la même heure (de 15h à 17h), à Dallas, l’Alliance Française vous convie également, dans leurs locaux, à une séance de rattrapage.
S’il sera vraisemblablement compliqué de faire les deux (et de toute façon pas vraiment conseillé), les habitants du Texas peuvent se réjouir : quand il n’y a plus de crêpes, il y en a encore.

Les fascinants tissus en capsules d'Anatsui

Est-ce une sculpture? Une fresque? Une installation?

Au cinquième étage du Brooklyn Museum, dans la coupole Cantor qui offre une considérable hauteur sous plafond, cinq immenses pans suspendus déploient leurs mailles, comme des filets de pêche. Dans une salle plus loin, une étoffe rouge sang figée au mur, puis une coulée d’encre s’échappant d’une tenture.

A y regarder de plus près, les “tissus” se révèlent constitués de milliers de capsules de bouteilles, ces capsules en aluminium souple, posées par-dessus les bouchons de vin ou d’alcool fort et que l’on ouvre d’un trait de couteau. Elles sont cousues entre elles par de minuscules fils de fer. Le procédé est d’une étonnante simplicité. L’effet, saisissant.

En tout, douze oeuvres de la même beauté font partie de l’exposition “Gravity and Grace: Monumental Works”. Leur créateur, El Anatsui, 68 ans, artiste ghanéen, figure aux collections permanentes du Met ou du MoMA – et du centre Pompidou à Paris. Mais c’est la première fois qu’un musée new-yorkais lui consacre toute une exposition. Il sera possible de le rencontrer ce 10 février, au musée.

Il y a dix ans, il est tombé sur un sac de capsules dans la rue et en a fait son principal matériau artistique. Ce travail sur les déchets l’a rapidement propulsé sur la scène de l’art contemporain international. Ses rideaux de capsules, et aussi les fonds de boîtes de conserve qu’il change en rivières argentées, parlent de l’Afrique, où il demeure, et du monde comme il va.

Son oeuvre “Gli” (Wall), inspirée par Jérusalem, Berlin et Notsé, au Togo, villes marquées par des murs, invite à regarder à travers des parois. “Les murs révèlent plus qu’ils ne cachent“, dit l’artiste. Ses capsules de bouteilles d’alcool usagées portant encore le nom des multinationales qui les commercialisent, renvoient aux monopoles, aux impérialismes et à la soumission des peuples. Et ses déchets à l’allure de parures, bijoux nés des ordures, soulèvent la question éternelle de l’être et du paraître.

Nancy Danino, musicienne sans frontières, à DROM

Le parcours de Nancy Danino est rempli de curiosités : née en Israel, elle a grandi en France et fait un carton en… Scandinavie.

Le 16 février, elle chantera à New York, où les fans sont au rendez-vous depuis plusieurs années. La chanteuse pop s’est déjà produite au Bitter End, le Greenhouse, le Metropolitan Room ainsi qu’ à The Box.

Repérée par Bob Sinclar, elle a enregistré deux albums avec Snooze, autre grand nom de la techno. Son single avec Kent (artiste suédois), écoulé à plus d’un million d’exemplaires, lui a permis de devenir une superstar en… Scandinavie. Elle se présente à New York avec déjà plus de quinze albums à son actif (dont le projet “Hollywood mon Amour” produit par Marc Colin, membre du célèbre groupe Nouvelle Vague). 

youtube http://www.youtube.com/watch?v=Cw1SlNcmOH4

La peinture aléatoire de Bernard Frize

Exposée aux quatre coins de l’Europe, la peinture de Bernard Frize fait enfin son apparition à New York, où il n’avait plus rien présenté depuis une dizaine d’années.

Visible jusqu’au 9 mars à la Pace Gallery, “Winter Diary” présente quinze nouvelles créations de l’artiste.

La peinture sur support en 3D est toujours au coeur de la peinture de Bernard Frize, qui n’a plus qu’à appliquer la couleur et voir son oeuvre prendre forme. Il n’hésite pas à demander à ses assistants de peindre à sa place, ni à utiliser des matériaux originaux, pour compléter ses tableaux.

En donnant ainsi sa chance au hasard -une grande problématique dans l’oeuvre de ce peintre- Bernard Frize permet ainsi à des résultats inattendus de s’imposer. Dans certains cas, il peint même les yeux bandés, refusant qu’une couleur s’impose ou devienne sa signature.

Inévitablement, le spectateur essaye de reconstituer mentalement le trajet de la peinture : parfois ce trajet-là est évident. Souvent, il termine dans une impasse.