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Des photographes de l'Apartheid témoignent au SFMOMA

Le SFMOMA expose jusqu’au 5 mars des photos de David Goldblatt, Ernest Cole et Bill Monk.  SOUTH AFRICA IN APARTHEID AND AFTER permet aux visiteurs de revivre, à travers une exposition extrêmement émouvante, cette délicate période de l’histoire.
 
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Dans le rétro d'Alfred Hitchcock

Alors qu’Anthony Hopkins lui redonne vie dans le film eponyme en ce moment sur les écrans, une rétrospective Alfred Hitchcock est organisée par le Pacific Film Archive à Berkeley jusqu’au 24 avril.
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La jeune fille à la Perle traverse l'Atlantique

Pour la première fois aux États-Unis, plus de 30 tableaux du Cabinet Royal de Peintures sont réunis au De Young Museum, dont le superbe portrait “La Jeune Fille à la Perle” de Vermeer, un des tableaux les plus connus de l’âge d’or hollandais.
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"France" et "Romantisme" font encore bon ménage

L’Alliance Française et la French Heritage Society invitent les plus curieux d’entre vous à une présentation du livre de Marylin Yalom, How the French invented Love, le 4 février prochain à 18h30.
Fasciné par la culture française, Marylin Yalom a essayé, avec cet ouvrage, de comprendre pourquoi la France est sans cesse associé au mythe du romantisme. En s’imprégnant de sa culture, mais aussi de ses expériences en France, Marilyn Yalom a exploré toutes les nuances de ce vieux fantasme qui colle encore à la peau de ce pays, et de ses habitants.
Succès critique et populaire, ce livre sorti en octobre 2012, n’a pas encore été traduit en français.

Sorties VTT à Austin

Organisées 2 samedis par mois par Emmanuel, bénévole de l’association Austin Accueil, elles permettent aux fans de VTT de découvrir Austin sous un autre angle !
Pour la reprise après la pause hivernale, samedi 2 février, Emmanuel propose de partir à la découverte de Walnut Creek Metropolitan Park. Alors que le départ a généralement lieu en début de matinée, cette sortie en VTT démarrera exceptionnellement l’après-midi.
Pour les plus courageux d’entre vous, un doodle a été mis à disposition des internautes pour s’inscrire.
 

Où regarder le Super Bowl à Austin, Houston et Dallas

Pour voir le Super Bowl, n’importe quel bar fera l’affaire. Ceux qui le le diffusent pas son rarissimes. Mais si vous êtes du genre exigeant, voici la sélection French Morning pour bien le voir à Austin, Dallas et Houston. C’est à 18h30 (entre “Ravens” de Baltimore et les “San Francisco 49ers”:

  • Austin:

“Great food, great bloody mary!”, voilà comment on pourrait résumer le bar sportif “Cover 3” au Nord de la ville. Elu parmi les 15 meilleurs burgers du Texas, ce bar saura vous séduire par sa carte mais aussi par son bar à Bloody Mary. L’occasion d’améliorer vos talents en cocktails tout en jetant un oeil à l’un des ses quatre écrans géants. Cover 3, 2700 W. Anderson Ln., Suite #202, Austin, TX. Tel.: (512) 374-1121.
“Barbecue is our religion”, c’est le slogan de “Bone Daddy’s” situé dans le Nord-Ouest d’Austin. En plus d’avoir fait du barbecue sa spécialité, le bar sert des bières à tailles…américaines: 100 oz soit quasiment 3 litres de bières dans un seul verre. S’il vous reste assez de forces, les quelques écrans géants vous permettront aussi de regarder le match! Bone Daddy’s, 11617 Research Blvd, Austin, TX. Tel.: (512) 346-3025.
“Cuatros” se rapproche beaucoup plus du traditionnel bar sportif. Il se situe non loin de l’université et propose donc un menu abordables avec des hamburgers à moins de 10$. Sans compter la sélection de pichets de bières à partager entre amis ou en famille. Cuatros, 1004 West 24th Street, Austin, TX. Tel.: (512) 243-6361.

  • Houston:

Ambiance plus raffinée pour ce bar à la décoration cosy: briques apparentes, jeux de miroirs et confortables banquettes. Situé Downtown, le “Hearsay Gastro Lounge” propose un brunch spécial pour l’occasion. Grâce à sa hauteur de plafond, le match sera retransmis par rétroprojecteur, de quoi en mettre en pleins les yeux à tout le monde. Hearsay Gastro Lounge, 218 Travis Street, Houston, TX. Tel.: (713) 225-8079.
“PJ’s Sports Bar” est le bar du quartier de Montrose. Une ambiance très décontractée et des prix qui défient toutes concurrences: le dimanche le pichet de bière est à 8$. Connu pour ses soirées Karaoke (tous les vendredi) et ses soirées Steacks, il y a de fortes chances pour que l’ambiance soit au RDV dès dimanche matin. PJ’s Sports Bar, 614 West Gray Street, Houston, TX. Tel.:(713) 520-1748.
A la recherche d’une large sélection de bières? Lucky’s Pub, situé Downtown, a ce qu’il vous faut. Le bar propose aussi des pichets de Bloody Mary à 3$ et de Mimosa à 6$. Pour l’événement le Lucky’s comptera presque autant d’écrans de télévision que de types de bières. Lucky’s Pub, 801 St Emanuel St, Houston, TX. Tel.: (712) 522-2010.

  • Dallas:

Si vous souhaitez voir le match sur le plus grand écran de la ville, dirigez-vous vers la fête annuelle du Granada Theater. Au programme: bières, tacos et fauteuils de cinéma! Les portes ouvriront gratuitement à 16h30. Arriver un petit peu en avance est conseillé. Granada Theater, 3524 Greenville Ave  Dallas, TX. Tel.: (214) 824-9933.
Chez Frankie’s Bar, pas d’angles morts non plus, grâce à la trentaine de téléviseurs haute définition. La bar sportif propose pour l’événement un pack à 50$ qui vous offre un menu illimité, 6 verres, un sac remplie de goodies pour l’occasion, et des tickets pour une loterie qui aura lieu tous les quarts d’heure. Réservation recommandée. Frankie’s Bar, 3227 McKinney Ave  Dallas, TX. Tel.: (214) 999-8932.
Envie de voir le match, mais pas seulement? Bowl&Barrel vous ravira. L’établissement a ouvert récemment et se propose de mixer bowling, restaurant sophistiqué et un bar avec une large sélection de bières. Le match sera diffusé sur un écran géant dans le restaurant, il sera aussi visible depuis le bar sur l’une des quinze télévisions. Si vous être un groupe de plus de 8 personnes, vous avez accès au “pack Super Bowl” pour 100$ par personne: bowling illimité sur une allée privée avec location de chaussures et snack compris. Bowl&Barrel, 8084 Park Ln, Ste 145, Dallas, TX. Tel.: (214) 363-2695.

Conférence sur la fiscalité des expatriés à Houston

Houston Accueil organise une conférence sur le thème de la fiscalité des expatriés le samedi 2 février, de 9h30 à 11h30.
Serge Heidrich, expert comptable du cabinet KPMG et un associé fiscaliste vous présenteront les grands principes de la taxation des expatriés aux Etats-Unis, ainsi que les nouveautés en matière d’imposition. La conférence se tiendra en anglais mais la traduction sera assurée par Serge Heidrich.
En prévision de la déclaration fiscale, due pour le 15 avril, ces deux experts répondront à toutes vos questions. Les inscriptions ont lieu sur le site directement, auprès de Nathalie (rubrique Culture/Loisirs puis Contacts des activités).
 
 

Dominique Wolton en conférence à Awty

Dominique Wolton est un des gourous français des médias en général et de la politique en particulier. Depuis 35 ans, ce chercheur qui sait se faire comprendre, scrute le village global en train de se faire.
Il sera le 1er février à la Awty International School, à Houston, de 6 à 7 pm, pour une conférence ouverte à tous. Il y présentera son dernier ouvrage, « Indiscipliné » : la communication, les hommes et la politique.

Langage corporel et langue française au centre de danse DNSE

Deux histoires d’amour ont conduit Charlène Mérieux à New York. La première, elle la vit depuis son enfance, c’est celle qui la lie à la danse. La seconde, c’est bien entendu la rencontre avec son mari, installé sur le continent américain depuis bien longtemps. Le 19 février, le couple inaugurera son centre de danse DNSE, lieu où se mêleront apprentissage de la danse et pratique de la langue française.
Originaire de Saint-Etienne, Charlène Mérieux a d’abord enseigné la danse à Cannes, avant de décider de “partir chercher de la nouveauté” à New York en septembre 2010. Finalement, elle n’est jamais revenue en France et, encouragée par l’optimisme et le soutien de son mari, l’idée d’ouvrir son propre centre de danse l’a conquise. Ensemble, ils ont pensé à tout, de l’organisation des cours à l’aspect marketing, en passant par la location des locaux. Et si la jeune danseuse a été pessimiste à son arrivée, c’est aujourd’hui avec un enthousiasme sans faille qu’elle raconte son projet. Elle craignait de ne jamais pouvoir vivre de sa passion aux Etats-Unis, “à cause de la barrière de la langue“, se rappelle-t-elle en souriant. Puis, son mari évoque l’idée d’une école de danse où les cours seraient dispensés en français, et le projet semble faire sens.
Pour apprendre une langue, c’est important d’associer parole et geste. La danse est sans doute le meilleur moyen de le faire, car c’est une discipline de répétition. De plus, la plupart du vocabulaire de la danse est français, c’est donc une démarche naturelle.”, explique la chorégraphe. Et son mari d’ajouter, “la danse est un moyen de communication. Donner des cours de cuisine ou de cinéma en français, ça n’a pas d’intérêt. La danse est un langage du corps, les premières formes de communication à grande échelle étaient dansées“.
Ils ont trouvé les locaux par hasard, en emmenant leur fils à un casting pour une grande marque de couches dans les fameux Pearl Studios, près de Penn Station. Louée à l’année, la salle est prête à accueillir des cours de danse pour tous les styles, du classique au contemporain en passant par le street jazz et même des cours de yoga. L’école sera inaugurée le 19 février avec un stage de vacances comprenant 25h de cours réparties sur quatre jours. “Et on ajustera les cours sur l’année en fonction de ce qui a le plus marché. Pour l’instant, les réservations sont surtout pour des enfants français et des adultes américains qui rêvent de converser en français“, avoue la jeune femme.
Car les cours s’adressent aussi bien aux francophones qu’aux francophiles désireux d’apprendre la langue en dansant et en échangeant. “À terme, on aimerait que ça devienne un lieu de rencontres, d’échange, et peut être même un centre où plusieurs langues s’enseignent conjointement à une danse. Par exemple, un cours de capoeira pour pratiquer le portugais“, commente le jeune couple.
 
 

Output: le nouveau club de Williamsburg

Décidément les ouvertures se multiplient en ce début d’année… celle-ci, pourtant très attendue, a presque échappé à mon radar.
Output s’est révélé au grand public vendredi dernier. L’entrée et les consos étaient pour l’occasion gratuites, ce qui n’était pas prévu au départ et pas vraiment nécessaire car la salle aurait dans tous les cas été pleine. L’endroit s’adresse aux vrais amateurs de musique ; d’ailleurs le premier détail qu’on remarque en entrant dans le nouveau et unique club digne de ce nom à Williamsburg, c’est le signe « NO PHOTOS » inscrit au pochoir blanc… on n’est pas là pour se montrer ou repérer des célébrités. Leur doctrine est : Output is open to anyone, but is not for everyone. Output welcomes individuals who value the communal experience of music over cameras, ropes, and bottles.
L’espace est sublime et surprenant, rappelle volontairement un club underground Berlinois qui ne souhaiterait pas révéler ses activités secrètes. Sur fond de murs noirs, le club s’étend sur deux étages ouverts, séparés par des balcons en grilles noires métalliques bordées de subtiles lumières rouges, avec vue plongeante sur le dance floor, le DJ booth et les colonnes d’enceintes futuristes. Personnellement, un des endroits nocturnes qui m’aura le plus marquée.
Nicolas Matar, un des propriétaires, (par ailleurs DJ reconnu, Newyorkais d’origine libanaise, francophone et créateur du légendaire club Cielo), est fier de son nouveau-né. Tout semble avoir été étudié à la perfection : de la qualité du son (où qu’on soit, le son est puissant, profond et clair, préserve les tympans et aussi les conversations), au système de lumières sur mesure ultra-sophistiqué, dont les détails les plus bluffants ne sont révélés que tard dans la soirée, après 10 secondes de noir complet, pour un effet surprise des plus grisants. La programmation est bien sûr underground et pointue, principalement Tech House, House & Techno.
Output, 74 Whythe Street, Williamsburg Brooklyn. Site
A retenir aussi cette semaine:
Au choix le vendredi 1er: les soirées « Endless » présentent REBOOT du fameux label House Cadenza, connu pour sa House très groove & soulful, comme j’aime @ SRB (177 2nd Avenue, Brooklyn) – sets d’ouverture par l’Américain Ralph Berr, le Français Sid Vaga & la Vénézuélienne Kika. Infos et billets iciLe Bain (444 West 13th Street) reçoit les deux Français Joakim et Max Pask pour un mélange, connaissant leurs styles respectifs, de synthé-Pop et d’électro-Disco plutôt expérimental. Infos et billets ici… Ou l’occasion d’aller découvrir Output (74 Wythe Street, Brooklyn) et les artistes du label Indie Dance Scissor & Thread. Infos et billets ici
Immersion dans l’univers de la Funk futuriste le samedi 2 pour la soirée « FUNKSHINE » @ SRB (177 2nd Avenue, Brooklyn). Au programme : DJs, percussionnistes, danseurs de feu, art mural & multimédia, bodypainting ect. Infos et billets ici
Lancement d’une nouvelle soirée le dimanche 3 @ Cielo (18 Little West 12 Street) « TEN dollar Disco » : 5 DJs, 4 Danseurs et une bonne dose de Disco ! Billets et infos ici

Leo et son nouveau cirque au FIAF

William Bonnet se joue des lois de la gravité. Dès le début du spectacle, “Léo”, on comprend l’astuce optique qui lui permet de marcher au mur de la pièce dans laquelle il est enfermé sur scène. Mais on oublie aussi vite pour se laisser par la magie, le mélange de poésie et d’humour qui ont fait la réussite de ce spectacle depuis sa création par le Québecois Daniel Brière.
“Léo” s’est déjà taillé un beau succès en Europe et aux Etats-Unis où il a tourné l’an dernier. Il revient le 9 février au FIAF, avec un nouveau comédien-danseur-acrobate, William Bonnet qui a repris récemment le rôle.
Né à Avignon, William Bonnet a fait ses premiers pas avec la compagnie “Couleurs Mécaniques”. Après avoir fait le tour de l’Europe avec cette compagnie pendant 6 mois, il s’est formé au Central Régional des Arts du Cirque de Lomme, près de Lille, où il s’est spécialisé dans les acrobaties aériennes et à la National Circus School de Montréal, où il a ajouté d’autres cordes à son arc (travail au sol, clown, hip hop). Il se produit à New York, pour la première fois.

L'ancien et le nouveau monde de Cyprien Gaillard au MoMa PS1

Au XVIIIè siècle, Hubert Robert, l’un des principaux artistes français de cette époque, avait peint une vue imaginaire de la Grande Galerie du Louvre en Ruines. A la même époque, Denis Diderot, à propos de la peinture de Claude Vernet, disait que “qu’il faut ruiner un palace pour le rendre intéressant”. Lors de son voyage aux Etats-Unis, en 1830, Alexis de Tocqueville avait été touché par la beauté de ce pays mais n’avait pu s’empêcher de l’associer à l’extrême violence qui y régnait, cette “conscience de la destruction”.
Près de 300 ans plus tard, Cyprien Gaillard semble emprunter la trajectoire de ces trois hommes, mêlant “violence” et “beauté” dans une exposition spectaculaire, qui rassemble une grande partie de son travail.
“The Crystal World”, visible au MoMA PS1 jusqu’au 18 mars, questionne encore la nature, et l’empreinte que l’homme y laisse. Gaillard fait le rapprochement entre architecture contemporaine et ruines anciennes. Dans les deux cas, la nature semble là, sur le point de reprendre son bien.
C’est en Allemagne et en Suisse (“Swiss Ruins”) que Cyprien Gaillard a commencé ce travail et c’est aux Etats-Unis, assez logiquement, qu’il continue son entreprise de démolition de l’urbanisme moderne. Découpé en plusieurs parties, l’exposition (située au troisième étage du MoMA PS1) alterne photo et vidéo, petite et grande oeuvre. “The lake Arches” (court métrage où un jeune homme se casse le nez dans un décor apocalyptique) et “Série d’analogie géographiques” (séries de collages réalisés entre 2006 et 2008) sont logiquement restituées dans cette exposition. En collant des logos de bouteille de bière américaines sur de vieilles cartes postales et des photos personnelles prises aux quatre coins des Etats-Unis, Cyprien Gaillard établit avec “Flood of the Old and New World” un nouveau lien entre ancien et nouveau monde, consommation et destruction.
Là n’est pourtant pas la grande oeuvre de cette exposition. Les visiteurs s’arrêteront certainement longtemps devant “Artefacts 2011”, l’oeuvre monumentale de Cyprien Gaillard, montrée pour la première fois aux Etats-Unis. Réflexion sur le mythe de Babylone, ce film, diffusé en boucle (et couvert par l’entêtant tube de David Gray… “Babylon”) met en parallèle des scènes de post-conflit en Irak avec des images de monuments de la civilisation antique. Tourné avec le téléphone de l’artiste, ces vidéos ont ensuite été transférés au format 35 mm. L’ancien et le nouveau monde. Encore et toujours.