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Les Métalliers Champenois, ferronniers de stars

Lors de votre prochaine visite chez Madonna ou Bill Gates, regardez bien la rampe d’escalier, ou le portail d’entrée. Il y a toutes les chances que le délicat ouvrage de ferronnerie porte la marque “Métalliers Champenois”. La société française, basée dans le New Jersey, s’est fait une spécialité d’habiller les maisons des rich and beautifuls.
Pour dénicher ces maîtres du savoir-faire français, il faut aller à Paterson, NJ. C’est là que reçoit Julien Legeard, le patron des Métalliers Champenois. A seulement 29 ans, après une école de commerce à Montpellier, plusieurs stages aux Etats-Unis et une première expérience avec sa propre entreprise de consulting à New York (Excellence Design Services), il est depuis juillet 2011 le propriétaire des Métalliers Champenois. Et l’héritier d’une histoire déjà longue aux Etats-Unis, commencée il y a plus de 25 ans lorsque dix  Compagnons du devoir traversèrent l’Atlantique pour rénover, en 1986, la flamme de la Statue de la Liberté.
Aujourd’hui encore, lorsque l’on débarque dans la pièce principale de l’atelier de Paterson, le moule original du visage de la statue de la liberté nous accueille, accroché au mur comme un trophée. Jean Wiart, le chef d’équipe envoyé dans les années 1980, qui avait fini par prendre son indépendance de la maison mère française en 2007, a maintenant passé le flambeau à Julien Legeard. Mais la volonté est toujours la même: numéro 1 dans leur domaine- la ferronnerie décorative de luxe- les Métalliers Champenois entendent bien conserver leur statut et confirmer leur renommée internationale, qui leur permet aujourd’hui d’habiller les appartements de Bill Gates, Madonna ou d’orner la porte de la New York Public Library.
Les Métalliers Champenois ne sont pas prêts, pour autant, à se lancer dans la production de masse. La liste de leurs clients (dont 75  des 100 plus grandes fortune du monde) oblige les faiseurs d’or de cette entreprise à une attention sans cesse renouvelée envers des créations “qui atteignent plusieurs millions de dollars” pour une rampe d’escalier.
C’est le prix du travail d’artistes comme William Peyny, qu’on trouve à l’étage, occupé à “repousser”. Le repoussage s’effectue sur un tour spécial, de la même forme qu’un tour à bois. C’est une pratique ancienne, nécessitant plus de dix ans de formation. Cigarette à la bouche, William Peyny sculpte dans le métal comme d’autres sculptent dans le bois, avec la même précision, la même patience, le même acharnement. Les employés des Métalliers, qu’ils repoussent, dessinent, forgent ou soudent, font partie des meilleurs au monde, chacun dans leur domaine.
Son équipe, Julien Legeard y tient. Il sait ce qu’il lui doit. “Depuis 25 ans, je crois qu’on n’a jamais eu une aussi bonne équipe. C’est dur de trouver des gens de talent. Sans eux, rien ne se fait, nos chantiers sont d’une exigence incroyable. On a des gens du monde entier qui viennent bosser pour nous. Certains ne se font jamais au pays, à New York et repartent immédiatement. Il faut du temps pour s’installer dans cette ville, véritablement, y faire son nid. Tous n’ont pas ce courage-là”.
En reprenant, si jeune, une entreprise avec une telle histoire, Julien Legeard ne cache pas qu’il a fait un pari osé. Mais déjà prometteur : “notre carnet de commandes est déjà complet à 80% pour cette année”.
Pour 2013, Channel, Vuitton, Dior et Tiffany ont déjà fait appel aux Métalliers Champenois, qui exporteront également leur savoir-faire dans des résidences privées à Beverly Hills, Toronto, Hong-Kong et Bangkok. Quand artisanat et mondialisation font bon ménage.
(Le site des Métalliers Champenois)
 

Daniel Buren déshabille New York

Qui ne connaît pas les colonnes de Buren ? Exposées dans la cour du Palais-Royal de Paris, ces fameuses colonnes ont fait la renommée internationale de Daniel Buren, diplômé de l’école des métiers d’art. Souvent controversé, son travail (également visible sur la place des Terreaux, à Lyon) n’a pas empêché cet artiste d’être reconnu et exposé dans le monde entier.
Lion d’or à la Biennale de Venise en 1986, le travail conceptuel de Daniel Buren est exposé à New York jusqu’au 16 février. Deux galeries célèbrent l’artiste français: Bortolami et Petzel. La première présente de nouvelles oeuvres, tandis que la seconde abrite quatre décennies de travaux historiques de l’artiste.
Daniel Buren est surtout connu pour son utilisation de bande contrastées comme un outil visuel qui met en évidence les caractéristiques et les dimensions d’un site, en transformant son environnement. Musées prestigieux ou quais de métros, Daniel Buren habille tous les espaces, publics ou privés. Son travail, une fois de plus, a été conçu pour un endroit particulier, à un moment particulier. Il n’est donc pas transposable.
 

Manifestation pour le "mariage pour tous" français à Boston

Emmitouflés dans leur doudoune et, pour certains, dans leurs drapeaux arc-en-ciel, une trentaine de militants français et américains favorables au “mariage pour tous” ont répondu présents à l’appel «OUI for Equality» à Boston, en ce dimanche glacial. La manifestation symbolique était organisée par les sections Nouvelle Angleterre du Parti Socialiste et de l’association d’expatriés «Français du Monde» en soutien au projet de loi du gouvernement français, faisant écho aux manifestations organisées à travers l’hexagone aujourd’hui.
«C’est important pour nous d’apporter notre soutien à ce qui se passe en France, car même si certains d’entre nous vivent ici depuis longtemps, nous sommes d’abord Français, et toujours très attachés à notre pays», explique Frédéric Féru, Président de la section Nouvelle Angleterre de «Français du Monde». «Et puis c’est notre manière de répondre à la visibilité donnée aux manifestations anti-homosexuelles qui ont été beaucoup relayées aux Etat-Unis. Il est important de montrer qu’il y a différents sons de cloches, et que les soutiens au projet de loi français existent ici aussi» estime Fanny, Française de 33 ans, soulevant (avec ses gants) une pancarte «Marriage Equality NOW».
Quelques passants américains, étonnés par le rassemblement et les mini-drapeaux français brandis sur St James Street, avouent ne pas avoir tellement suivi le débat en France. Une famille de touristes français en revanche, se trouvant par hasard devant le Consulat, ne se fait pas prier pour rejoindre le groupe avec le sourire.
Plusieurs organisations locales ont apporté ce dimanche leur soutien à l’initiative française, parmi lesquelles HRC (Human Right Campaign),  HBGC (Hispanic and Black Gay Coallition),  GLAD (Gay and Lesbian Advocates and Defenders) et Boston Pride.
Pour Linda DeMarco, 54 ans, Présidente de cette dernière organisation bostonienne, «ce n’est pas une question française ou américaine, c’est une question universelle, qui concerne le genre humain». «Bien sûr, la France est un pays important aux yeux des Américains, symbole de valeurs et d’idéaux très forts. L’égalité est au centre de ce débat, et plus il y aura de gens pour soutenir l’égalité, mieux le monde se portera. Mais au delà de la démarche française, je suis surtout heureuse de soutenir l’amour et l’égalité dans le monde». Les clins d’oeil à la devise française ne manquaient pas, quelques militants américains ayant préparé des pancartes et t-shirts “Liberté- égalité-fraternité: Carry the Torch Of Your Predecessors”.
Sylvain Bruni, le secrétaire de la section PS de Boston, a remercié le petit groupe d’avoir bravé le froid, soulignant le rôle pionnier du Massachusetts (ndlr : où les mariages du même sexe sont autorisés depuis 2004).  «Cette loi française va changer la vie de nombreux couples bi-nationaux ainsi que celle de leurs enfants». «Même si les Américains ne se sentent pas tous concernés par le débat français, une fois que la loi passera en France, la couverture médiatique américaine s’en fera l’écho et permettra de remettre le sujet sur la table. Cela donnera à l’administration Obama un exemple supplémentaire pour inviter les USA à aller encore plus loin dans cette direction» s’est-il réjoui.

Le joli voyage d'Isabelle Huppert

“In Another Country”, le film de Hong Sang-Soo avec Isabelle Huppert, qui avait fait sensation au dernier festival de Cannes, sort en salle le 25 janvier à San Francisco.
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Le meilleur de la pub british

Les British Arrows Awards récompensent les meilleures productions publicitaires de l’année réalisées par les agences anglaises pour la TV, internet, l’affichage ou le cinéma. Retrouvez une heure de créativité publicitaire au Yerba Buena Center for the Arts.
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"Fragile", avec Martin Lamotte, sort en salles

Fragile, le film de Jean Louis Milesi avec Martin Lamotte va être joué à San Francisco. Programmé par le théâtre du lycée français de San Francisco, il sera diffusé le 25 janvier 2013.
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Geek cherche Créa pour week-end torride

Les Startup weekends, évènements qui permettent aux entrepreneurs de présenter leurs idées, et élaborer des projets en un week-end, sont connus de tous les “Silicon Valley types”. C’est la culture des “hackathons” appliquée à la création d’entreprise.

Mais si vous êtes plutôt un créatif, il y a toutes les chances pour que vous n’ayez pas compris un mot au paragraphe précédent. C’est pour que ça change que la Française Alice Gillet a décidé d’organiser du 1er au 3 février un StartUp Weekend consacré au “Transmédia”. OK, on explique: le transmédia, c’est cette méthode qui consiste à développer des oeuvres (ou des messages, publicitaires ou autre) au travers une multitude de media, chacun de ces media, grâce à ses spécificités, apportant une approche différente sur la même histoire, ou univers créatif. Le transmedia est aussi bien utilisé dans la production de films qu’à des fins éducatives, pour des documentaires ou en marketing.

Toujours pas clair? Alice Gillet explique: vous-êtes vous jamais demandé ce que fait Don Drapper entre deux épisodes de Mad Men? “Imaginez que vous puissiez ajouter votre propre scénario, interagir avec les personnages, sur d’autres supports que la télé”. C’est le transmédia. “Si le concept n’est pas tout à fait nouveau, explique Alice Gillet, l’innovation technologique démultiplie le champ des possibilités, avec une mobilité permanente, de nouveaux modèles de distribution en ligne, la démocratisation de certaines techniques d’effets spéciaux dont l’accès est devenu possible en ligne à faible coût”.

Alice Gillet travaille à San Francisco pour l’Atelier BNP Paribas, l’antenne de veille technologique de la banque, pour laquelle elle couvre toutes les tendances qui font vibrer la Silicon Valley. Et elle s’est prise de passion pour le “transmédia”, a confondé l’an dernier un groupe “meetup” sur le sujet, d’où est née cette idée de Startup Weekend spécifique. “On veut appliquer cette culture du hackathon et du prototyping à l’univers de la publicité et de la création”.
Pendant 54 heures (le format imposé de ces week-ends) programmeurs et développeurs vont donc phosphorer avec réalisateurs, producteurs de films, concepteurs de jeux vidéos et créatifs d’agences de pubs. Des coaches aideront les apprentis entrepreneurs à développer des “prototypes” qui seront ensuite jugés par des experts comme ceux de Lucasfilm, la maison du George Lucas des Star Wars.

http://transmediasf.startupweekend.org/

Débats sur les différences culturelles à Dallas

“ILS” ne prennent jamais de vacances. Ou “ILS” ne sont pas adaptables… Il y a les clichés, bien sûr, mais les différences culturelles existent bel et bien au travail entre Français et Américains. On les oublie ou on s’y adapte, mais rien ne vaut d’y être préparé.
C’est l’objet de cette conférence co-organisée par l’Alliance Française et la Chambre de Commerce franco-américaine de Dallas-Fort Worth. Laure Becker, coach spécialisée dans ce questions, exposera les meilleurs façons de gérer ces différence culturelle, les techniques de communication qui éviteront bien des conflits, et comment développer cette “compréhension mutuelle” qui nous rend meilleurs!

Présenté par: Laure Becker, Founder, Coach and Trainer, IDL Executive Coaching, LLC., avec la participation de Matthieu Tagnon, Director of Marketing Services, Essilor of America, Inc, qui partegera son expérience de Français travaillant aux Etats-Unis.

Un "International welcome program" pour faire ses premiers pas à Austin

Difficile, parfois, de débarquer dans un nouveau pays, et plus encore dans une grande ville américaine. La municipalité d’Austin l’a bien compris et propose ainsi aux nouveaux arrivants internationaux des programmes d’accueil pour les accompagner dans leur installation.
La prochaine session en anglais aura lieu le 26 janvier, une autre en espagnol est prévue pour le 2 mars. Ces réunions visent à expliquer comment se repérer dans les principaux lieux d’Austin et à permettre aux familles immigrantes de se sentir à l’aise avec le fonctionnement des écoles, du droit local, des transports en commun.
Le programme propose également des sessions expliquant comment créer une petite entreprise ou encore comment accéder à certaines ressources de la ville comme les librairies publiques.
 

La Maison d'Art à Harlem: l'art du Bed&Breakfast

Lorsqu’on arrive aux abords de La Maison d’Art, près de la 8ème avenue, le quartier vous met tout de suite à l’aise. Le Bed&Breakfast se situe dans une rue tranquille bordée par des maisons typiques en pierre. C’est au numéro 259 West que Stéphanie Calla, fondatrice des lieux, vous accueille.
Stéphanie Calla est originaire de Lorraine. Très vite sa vie privée l’emmène en Caroline du Nord. En 2000, c’est le déménagement qui va tout changer, elle débarque avec mari et enfants à Harlem. Elle tombe amoureuse de l’atmosphère chaleureuse du quartier et se lie d’amitié avec la communauté africaine francophone. Dès lors, plus question de déménager, “je me sentais vraiment appartenir à un groupe” explique-t-elle. En 2006, lors de l’achat de la maison, toute la famille s’installe et Stéphanie, alors employée d’une banque, décide de louer une ou deux chambres à des étudiants européens en galère.
L’idée d’articuler art, décoration et événementiel fait son chemin. “Elevée par le magazine Art et Déco” comme elle s’amuse à l’expliquer, associer tourisme et galerie d’art a toujours été naturel pour elle. En 2009, la famille déménage dans le sous-sol et les rénovations des chambres commencent. Concernant le nom, le souhait était de trouver un nom français, “c’est mon identité et il y a une touche française partout” explique Stéphanie. Chaque chambre dispose d’un thème avec un artiste et une décoration qui correspond. Pour le mobilier elle fouille les friperies et mixe vintage et recyclés. Le but est clair: “je veux que mes clients aient leur maison dans Harlem, avec une ambiance et une galerie d’art personnelle qu’ils ne pourraient s’offrir dans leur vie quotidienne” assure Stéphanie.
Pour développer la galerie, située au rez-de-chaussée, elle s’associe en 2010 à un coordinateur, Hugues Asdrubal, qui l’aide à trouver de nouveaux artistes locaux. Grâce à lui, elle découvre les associations qui permettent de tisser un réseau social. “Je fonctionne au coup de coeur, Hugues c’est le pro, moi j’ai l’oeil du client” assure la fondatrice. Tout comme les chambres, les expositions se font par thèmes et chaque ouverture donne lieu à un événement musical.
Parmi les projets 2013, La Maison d’Art lance un petit-déjeuner et en mars l’ouverture du jardin artistique. Artistique toujours avec un grand A, “pas de discriminations et toujours de la variété!” clame t-elle avant d’éclater de rire.
A 41 ans, son accent lorrain intacte, Stéphanie vit de ses passions. Après quatorze ans à Harlem elle se sent “sinon Américaine, en tout cas New Yorkaise!“. Désormais, entourée d’une équipe majoritairement française, “involontairement” confie t-elle, tous travaillent dans une ambiance détendue et s’appliquent à faire rimer travail et chaleur humaine.

Les espoirs français aux Winter X Games

Aux Winter X Games, qui commencent aujourd’hui à Aspen (Colorado) aux Etats-Unis, quatre français sont en compétition. Tous les quatre sont dans la même catégorie (le superpipe) et tous (ou presque) ont une chance de médaille. Etat des lieux.
Le Winter X Games, qu’est ce que c’est ? 
Le Winter X Games est la compétition reine, pour tous les deux amoureux de sports de glisse extrême. De jour comme de nuit, les meilleurs skieurs, snowboardeurs et… motards des neiges se relaient sur les pistes d’Aspen, où les épreuves ont lieu depuis plus de 10 ans (et ce devrait être encore le cas jusqu’en 2014).
Les Winter X Games ont lieu chaque année depuis, en janvier ou en février, alors que les Summer X Games ont lieu en août. Une édition française a également lieu depuis 2010, à Tignes. En 2013, les X Games s’internationaliseront encore plus : le Brésil, l’Espagne et l’Allemagne accueilleront, à leur tour, des déclinaisons de l’évènement.
La délégation française, emmenée par Kevin Rolland, superstar dans sa catégorie, est composée de trois autres membres : Anais Caradeux, Thomas Krief et Benoît Valentin. Il ne faudra donc pas miser sur la quantité, mais bien sur la qualité : nos quatres champions, tous engagés dans la même catégorie (le super pipe) ont (presque) tous des chances de médaille.
Dans cette épreuve, qui ne dure même pas trente secondes, les skieurs se balancent d’un bout à l’autre d’une piste en forme de tube. Les sportifs seront évidemment jugés sur la qualité de leurs sauts et de leurs figures. La France a une solide réputation dans ce domaine et place, cette année encore, quatre athlètes dans cette seule catégorie. Seul Benoît Valentin ne présente pas encore de véritables références au niveau mondial.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=jHDZt0i2ZuY]
La France, valeur montante
Modèle pour toute une génération de skieurs, Kevin Rolland sera évidemment le Français le plus en vue lors des championnats. Déjà titré deux fois lors de ces Winter X Games, Kevin Rolland est un habitué. “C’est la plus grosse compétition au monde de sports extrêmes. C’est une bonne ambiance. Un show à l’américaine avec énormément de public mais aussi beaucoup de performance. Il y a les 16 meilleurs riders au monde“, confiait-il récemment au site France 24. “Aujourd’hui, je ne me suis pas donné pour objectif de gagner car je ne veux pas me précipiter mais dans ma tête, je sais que je suis capable. Je n’y vais pas pour terminer 10ème !“.
Anaïs Caradeux est la seule femme française engagée lors de ces X Games d’Aspen. Agée de seulement 22 ans, elle a déjà remporté deux épreuves de Coupe du monde, en 2006 aux Contamines et en 2009 à la Plagne. En 2011, Anaïs Caradeux a été sacrée seconde meilleure athlète mondiale, et troisième en 2012. Comme l’ensemble de ses compatriotes, la compétition commence pour elle dès aujourd’hui.

Thomas Krief peut également nourrir de grands espoirs. Valeur montante du superpipe, 5ème des Winter X Games en 2011, en Europe comme aux Etats-Unis, Thomas Krief semble plutôt confiant. A l’approche de cette épreuve, il s’est confié sur son site officiel : “Je viens de finir une super semaine de training dans le pipe de Copper. Tous les jours de la semaine ont été fabuleux, le soleil était avec nous et tout le monde était super motivé ! J’ai pu travailler tout ce que je voulais faire et je pense que je suis prêt pour les X. Je vais pouvoir arriver à Aspen confiant et détendu, comme à Tignes l’an dernier. Ca avait plutôt bien marché“. Le Français, alors âgé de 18 ans, avait terminé deuxième de l’épreuve derrière Shaun White.
 

"Première Scène", le plaisir de jouer en français

Apprendre une langue n’est jamais rigolo et les professeurs de théâtre du Lycée Français de New York l’ont bien compris. Les 1er et 2 février se tiendra la 14ème édition du festival Première Scène.
Cette année l’événement rassemble des lycéens et des étudiants des Etats avoisinants (NY, NJ, CT) mais aussi de San Francisco, Houston et Montreal. Une participation qui montre la popularité grandissante de ce festival. Sans compter la présence de certains professeurs qui en plus de coacher leurs élèves, n’hésitent pas à monter sur scène. Débuté en 1999, l’événement rassemblait alors une centaine de participants contre 400 cette année. “C’est la première fois que la mobilisation est aussi forte” confirme Frederic Yvelin, professeur de physique et producteur du festival. Première Scène Festival c’est l’occasion pour les élèves -dont la plupart de fréquentent pas un lycée français- de s’investir autrement dans l’apprentissage d’une langue tout en découvrant les différents aspects d’une production théâtrale.
Chaque troupe est invitée à choisir une scène de son choix et peut même jouer une création personnelle, mais toujours dans la langue de Molière. Le festival se clôture par la remise du prix d’interprétation décerné par le jury, composé de professeurs du Lycée Français mais aussi de professionnels. “On souhaite que les jeunes prennent du plaisir en faisant du théâtre, tout en apprenant une langue” souligne Frederic Yvelin. Au final, le festival en surprendra plus d’un, en proposant une mosaïque d’interpretations allant d’Aristophanes à Ionesco.
L’édition 2013 se fait sous le thème “Résistance”, pris au sens large : “C’est une façon pour les adolescents d’exprimer leurs idées noires, leurs émotions enfouies”, explique Frédéric Yvelin. L’événement jouit d’un succès peut être en partie dû à ses anciens participants, dont certains sont aujourd’hui devenus comédiens et réalisateurs, de quoi faire rêver les jeunes apprentis “théâtreux”. A noter, le festival, réparti sur deux jours, sera diffusé en direct sur le blog du Lycée Français de New York.