Les 18 et 19 janvier, le Performing Art Center de l’école internationale d’Houston Awty accueille les apprentis comédiens de l’école, réunis au sein du “9th grade Theatre”.
Le spectacle intitulé “V-Awty-Ville” est composé de plusieurs sketchs interpretés par les adolescents pour la toute première fois. L’école est membre de l’association internationale des écoles de théâtre (ISTA), qui a pour but de développer de promouvoir les joies des planches auprès de la jeunesse
De nombreuses pièces sont produites tout au long de l’année. “V-Awty-Ville” est l’occasion d’aller soutenir ces jeunes espoirs.
Spectacle des élèves de l'école internationale Awty
A Harlem, une boulangerie à l'accent toulousain
Au 942 Amsterdam Avenue, nichée entre les delis, se cache une petite boulangerie aux saveurs de la Ville rose. Au mur, quelques photos de Toulouse, son Capitole et son Canal du Midi.
Samedi 19 janvier à 15h, La Toulousaine fêtera son premier anniversaire. Les voisins sont invités à partager un verre de vin, des petits fours et les trésors pâtissiers du chef et son équipe.
Le chef, c’est Jean-François Gatorze, Toulousain pure souche au fort accent du Sud-Ouest. Fils de pâtissiers, il effectue sa formation de boulanger-pâtissier à Toulouse avant de travailler pendant quinze ans dans la région. Mais fatigué par la grisaille française, il décide de chercher son bonheur à l’étranger. “En 2005, j’ai répondu à une offre d’emploi de pâtissier sans savoir parler un mot d’anglais. Ça a marché et un mois plus tard je débarquais à New York!” Jusqu’en 2009, M. Gatorze multiplie les collaborations avec des restaurants et pâtisseries de la ville. Puis, marié à une Américaine, il construit avec sa femme le projet d’une boulangerie-pâtisserie traditionnelle française, pour « être mon propre chef », dit-il.
Pendant trois ans, ils cherchent le local parfait et finissent par le trouver, non loin de là où Jean-François Gatorze avait commencé sa carrière américaine, à Harlem. Son expérience professionnelle lui a permis de se faire un réseau, notamment parmi les fournisseurs. Pour ses produits culinaires, il fait appel à des producteurs français, en France ou à New York. Ainsi, sa charcuterie est-elle fournie par “Trois petits cochons”, une entreprise française à Brooklyn qui produit pâtés, terrines et mousses. Le chocolat, utilisé dans les pâtisseries, est lui, directement importé de France. Du sandwich de pâté au jambon-beurre en passant par le pain au chocolat : les produits sont de qualité et cela se ressent dès la première bouchée.
Après un an à la tête de sa petite entreprise, M.Gatorze se dit “fatigué mais heureux“. Si la boulangerie n’a pas encore de site Internet – “ce qui ne saurait tarder“, rassure le propriétaire – elle est déjà bien occupée. Dans la boutique se mêlent Français expatriés ou de passage, Américains et une clientèle hispanique friande de baguettes. Résultat : la boulangerie-pâtisserie et son patron ne dorment que très peu. Mais, un an après l’ouverture, pas l’ombre d’un regret. « Ce que j’ai fait en sept ans, dit Jean-François Gatorze, je n’aurais jamais pu le faire en France ».
"Haïti Optimiste": une soirée contre l'indifférence
En partenariat avec le Ciné Institute of Haïti, le French Institute Alliance Française (FIAF) organise, le 24 janvier, une soirée de projections de films et de discussions sur le thème de la reconstruction d’Haïti.
Outre la projection de films choisis par le Ciné Institute of Haïti, des personnalités de renom seront également présentes pour animer l’événement. L’acteur Ben Stiller, le réalisateur Jonathan Demme ou encore Michele Montas, célèbre journaliste haïtienne, assisteront à la soirée.
A la suite de la projection, un repas cuisiné par le “Top Chef” Ron Duprat, une exposition des clichés de Marc Baptiste, photographe de Celebrity Fashion, ainsi qu’une performance de la chanteuse haïtienne Emeline Michele, seront proposés. De quoi renforcer l’optimisme et l’espoir d’un futur prospère en Haïti.
Portes ouvertes à l'institut culinaire Lenôtre
“On va chez Lenôtre” -“Oui on n’a qu’à aller chez Levotre” -“Non, Lenôtre!“
Qui ne se souvient pas de cette scène mythique du film “La vérité si je mens”? La maison Lenôtre, qui existe depuis trente ans, est connue de tous, en France comme aux Etats-Unis, où elle dispose d’une antenne. L’institut culinaire basé à Houston propose des formations diplômantes en boulangerie et en pâtisserie, mais aussi en management.
Les portes de l’institut s’ouvriront au grand public jeudi 17 janvier à 18h30. L’occasion de visiter les lieux, de découvrir les cuisines en action et surtout de profiter du buffet spécialement préparé par les étudiants.
Soirée turque à FADA
Lundi 21 janvier, le restaurant français – et surtout marseillais – FADA, organise une soirée turque.
Pour l’occasion, le bistrot installé à Williamsburg depuis dix ans troque son chef français pour Dilara Erbay, cuisinier d’origine turque. Après avoir voyagé à travers le monde, la jeune femme fait ses armes au restaurant new-yorkais de Robert De Niro, TriBeCa Grill. En 2004, elle ouvre un restaurant bio en Turquie, le premier du pays.
Le chef promet une soirée inédite haute en saveurs. En salle, ce sera musique et danse turques. Au menu, on trouvera notamment des moules et du foie sauté, ainsi que d’autres spécialités turques d’inspirations arménienne et grecque. Réservations conseillées.
"Les JO du hip-hop debout" débarquent à New York
« Le Juste Debout, c’est comme les Jeux Olympiques du hip-hop debout ! », résument en cœur Théo Rocha Custodio et Mai Lê Hô-Johnson, deux jeunes Français danseurs au sein du collectif Space Invading Stinky Ppl qui organisent l’étape américaine de la compétition.
Cet événement créé en 2001 dans un gymnase de Seine-et-Marne par le Français Bruce Soné, l’un des représentants de la culture hip-hop hexagonale et parmi les meilleurs danseurs au monde, est devenu en quelques années l’un des rendez-vous incontournables du hip-hop mondial. Lors de la finale qui aura lieu cette année le 10 mars, au Palais Omnisport de Paris-Bercy, 16 pays s’affronteront devant un public de 16.000 personnes.
« D’ici là, la compétition se déroule comme une coupe du monde de foot », explique Théo. Dans chacun des pays participants, lors d’une journée de pré-sélection, des danseurs s’affrontent par équipe de deux. Des juges internationaux retiennent huit équipes, puis quatre puis deux, et le binôme gagnant remporte un ticket pour Paris. Dimanche, dans le club new-yorkais Santos Party House, ils seront donc 300 danseurs en compétition. Des danseurs hip-hop bien sûr, mais de hip-hop debout, d’où le nom de l’événement. « Le Juste Debout permet de représenter plusieurs styles de danses debout qui se distinguent par exemple du breaking, un autre genre hip-hop très répandu, mais qui repose sur des mouvements au sol », précise Mai Lê.
Voir ci-dessous la finale de 2011:
Juste Debout 2011 ( France ) – LA FINALE… par TyhansTVHD
Et pas question de les regarder remuer de loin, sur scène. A New York, dans la plus pure tradition hip-hop du battle, le public observera et encouragera les danseurs en formant un cercle autour des binômes qui s’affrontent. « La puissance du show vient de là ! », souligne Mai Lê. La compétition sera d’autant plus excitante que les Américains sont les pionniers du genre. « Aujourd’hui encore, les Américains sont ceux qui inventent, les précurseurs. Les Japonais et les Français, également en pointe, mettent plus l’accent sur la technique et la discipline », analyse Théo, ajoutant que les meilleurs danseurs se distinguent par un mélange de charisme, de style, et un contrôle de soi parfait. Car chaque binôme n’a que deux minutes maximum pour faire ses preuves.
Si ce moment de danse vous remplit d’énergie, sachez que le Juste Debout, c’est aussi trois soirées de fête, histoire de célébrer les danses debout là où elles sont nées : dans les clubs. Vous avez le choix entre une soirée hip-hop le vendredi soir, au Sutra Lounge, et deux soirées house, au Morgan, le samedi, et au Sullivan Room, le dimanche soir.
Nicolas Sarkozy à Las Vegas pour une nouvelle conférence
Exclusivité French Morning. Après New York en octobre, Nicolas Sarkozy participe à une nouvelle conférence aux Etats-Unis. Le cadre sera plus dépaysant cette fois-ci, puisque le rendez-vous aura lieu à Las Vegas.
L’ancien chef de l’Etat sera « keynote speaker » à la conférence SALT, qui se tient du 7 au 10 mai au Bellagio. La conférence, qui se veut un lieu de discussion autour de sujets macro-économiques, géopolitiques et financiers, est organisée par SkyBridge Capital, une société de gestion d’actifs alternatifs basée à New York et qui propose des solutions d’investissements et de conseil aux fonds souverains, fonds de pension et aux hedge funds notamment. Samantha Nick, de SkyBridge Capital, a affirmé à French Morning que la participation de Nicolas Sarkozy était “confirmée à 100%”.
Avant M. Sarkozy, plusieurs leaders politiques ont participé à cette conférence, qui rassemble chaque année plusieurs centaines de professionnels de la finance. George W. Bush, Bill Clinton, Mitt Romney, Sarah Palin ou encore l’ancien premier ministre britannique Gordon Brown en ont été les illustres invités.
C’est la deuxième conférence de l’ancien président français sur le sol américain. En octobre dernier, il était à New York à l’invitation d’une grande banque d’investissement brésilienne, BTP Pactual. Il aurait reçu un cachet de 120.000 dollars pour son intervention, devant un parterre de 400 hommes d’affaires et financiers. Les organisateurs de SALT ont refusé de donner une indication sur le montant payé cette fois à l’ancien président français.
A Las Vegas, il sera bien entouré. Parmi les « keynote speakers » de l’édition 2013 de SALT figurent l’ancien premier ministre grec George Papandreou ainsi que John Paulson, le fondateur et président du hedge fund Paulson & Co qui a fait parler de lui en 2010 en gagnant 5 milliards de dollars grâce à ses activités, un record pour le secteur.
Un livre pour apprendre le business avec les Américains
Marc Jungerman vit aux Etats-Unis avec son épouse et ses quatre enfants depuis douze ans.
Avant d’écrire Comment bien communiquer avec vos interlocuteurs américains, il est passé par des hauts et des bas pour s’adapter. Le livre est le résultat de ses interrogations.
“J’ai toujours regretté de ne pas avoir trouvé un manuscrit qui aurait décrit pas à pas, cette aventure passionnante et parfois difficile. Fort de cette expérience et du témoignage de nombreux autres expatriés, j’ai écrit un ouvrage (publié aux éditions AFNOR, ndlr) qui décrit les différences culturelles entre la France et les États-Unis et fournit un certain nombre de clés pour commercer outre-atlantique”.
Ce premier livre, divisé en huit chapitres, permet à son auteur de raconter les différences culturelles qu’il a pu observer entre les deux pays dans le monde du travail. Si son deuxième livre, actuellement en préparation chez le même éditeur, devrait lui permettre de dépasser le cadre professionnel, cette première approche ne se veut pas exhaustive. “Les codes concernant l’argent sont très différents. En France, l’argent a une connotation un peu honteuse, on en parle pas vraiment. Aux Etats-Unis, c’est un sujet comme un autre, au même titre que la pluie ou le beau temps. On peut créer son entreprise en une heure. La Silicon Valley n’aurait pas pu exister dans un autre pays que les Etats-Unis”.
Marc Jungerman n’est pas dupe. Et ne souhaite pas mettre les deux pays en compétition. “Il n’y a quasiment aucun amortisseur social ici. Les indemnités de licenciement, le chômage, les cinq semaines de congés payés, les Etats-Unis en sont encore très loin. Le but de ce livre n’est pas de déterminer qui des Etats-Unis ou de la France est le meilleur. J’ai juste essayé de comparer les deux pays, d’un point de vue commercial et d’apporter une meilleur compréhension du pays”.
En vente sur les principaux sites Internet (Amazon, Fnac), disponible dans les librairie françaises depuis le 3 janvier, ce livre intéressera sûrement tous ceux qui souhaitent prochainement tenter le rêve américain, avec ses illusions et ses désillusions.
Jeu concours "Focus on French Cinema": 10 Pass VIP à gagner
Gagnez des places pour la neuvième édition du festival “Focus on French Cinema” ( 8 au 10 mars au Perfoming Arts Center de Purchase College) en participant à notre jeu concours.
Il vous suffit pour cela de répondre aux questions suivantes et de nous envoyer vos réponses par e-mail à [email protected]. Les cinq premiers à avoir répondu correctement se verront remettre deux Pass VIP. Ceux-ci vous permettront d’accéder à l’ensemble des projections et Q&A du festival, son gala d’ouverture ainsi qu’aux boutiques et à la très réputée « Rue des restaurants » montée le temps de l’événement.
Les questions sont:
• Quels films français ont été nominés aux Golden Globes cette année?
• Quel film a remporté la Palme d’Or au dernier Festival de Cannes?
• Quelle fameuse actrice française a assisté au “Focus on French Cinema” en 2009?
• Quel anniversaire fêtera le festival “Focus on French Cinema” l’an prochain (2014)?
• Lors du premier festival “Focus on French Cinema”, quel a été le film d’ouverture de la cérémonie?
“Focus on French Cinema”, c’est une sélection d’une dizaine de récents films francophones projetés pendant trois jours. Outre les projections, le festival propose également des rencontres avec les membres de l’équipe des films, et des ateliers pédagogiques. L’édition 2012 avait rassemblé des films aussi divers que « Des hommes libres » d’Ismaël Ferroukhi sur les Résistants maghrébins ou « Pater » d’Alain Cavalier sur le lien filial entre deux hommes qui s’improvisent Président et Premier ministre.
Tous à vos claviers!
"Disney on ice" au Barclays Center
Prenez une patinoire, ajoutez-y les personnages préférés de vos enfants, une pincée de magie et une louche de Disney et vous obtiendrez “Disney on ice, the Treasure Trove”.
Durant cinq jours, le Barclays Center accueille ce nouveau spectacle qui rassemble les classiques de la machine Disney. Au programme : Mickey&Minnie, Alice au pays des merveilles, le Roi Lion ou encore Peter Pan. En plus d’admirer les prouesses techniques des patineurs, le show vous transportera en Afrique et dans des contrées imaginaires. Que les petites filles se rassurent, les princesses seront aussi de la partie, entre Cendrillon, la Belle au bois dormant, Mulan ou la plus récente Tiana, toutes se retrouveront au Barclays Center.
Art Los Angeles Contemporary revient
La foire internationale d’art contemporain de la côte Ouest, Art Los Angeles Contemporary, se tiendra du 24 au 27 janvier.
Le salon proposera, comme chaque année, plus de 3.500 mètres carrés d’exposition. Les têtes d’affiche comme les galeries émergentes (avec une attention particulière pour les artistes locaux) seront exposés.
Les participants présenteront ce que leur travail comporte de plus moderne et de plus dynamique, donnant ainsi une bonne idée des courants qui traversent actuellement l’art contemporain. La France (ou plutôt Paris) est bien représentée. Galerie de Multiples, HUSSENOT, Loevenbruck, New Galerie, Claudine Papillon Galerie, SULTANA, TORRI : toutes ces espaces seront au rendez-vous.
Les organisateurs proposeront également aux visiteurs des rencontres avec des artistes de renommée internationale, des projections de films et des séries de performances.
Les tickets seront bientôt mis en ligne. Il sera également possible de s’en procurer durant l’exposition, directement sur place.