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"Fièvre" gagne New York

Dans cette nouvelle production française, adaptée et dirigée par Lars Norén, le metteur en scène suédois le plus célèbre au monde dirige pour la première fois une pièce qu’il n’a pas écrite (Wallace Shawn, acteur et metteur en scène américain, en est l’auteur).

Dans celle-ci, une femme part en voyage dans un pays pauvre. Puis un autre. A chaque fois, sa propre conscience est bousculée, se heurte à ce gouffre qui semble inévitablement séparer nantis et démunis, sans que le monde ne semble vouloir y faire quelque chose. L’humour grinçant du texte n’épargne personne.

Le personnage est interprété par Simona Maicanescu, plus connue pour son travail avec André Wilms, Lukas Hemleb et Jean-François Peyret au théâtre de l’Odéon à Paris, pendant les années 90. On a également pu apercevoir l’actrice franco-roumaine au cinéma, dans des films tels que “Dante 01” (film de science-fiction réalisé le français Marc Caro). “The Fever”, son premier rôle seule sur scène, a été acclamé dans de nombreux festivals internationaux (en Suède, au Luxembourg et en Roumanie). La version new-yorkaise sera interprétée en anglais.

La "Restaurant Week" remet le couvert à New York

Les New-Yorkais raffolent de leurs restaurants et ils le prouvent une fois de plus avec cette nouvelle édition de la “NYC Restaurant Week”. L’événement, qui débute aujourd’hui, est généralement prévu pour une durée de trois semaines mais a pour habitude d’être prolongé quelques jours supplémentaires tant il est une réussite.

Avec plus de 300 adresses réparties dans toute la ville, il y en aura pour tous les goûts. Pour les nostalgiques de la cuisine tricolore, 35 restaurants français participent à l’événement. Le très chic DB Bistro Moderne, connu pour ses ingrédients américains à la sauce parisienne, en fait partie.

Parmi les adresses partenaires on peut trouver l’illustre Red Rooster localisé à Harlem. Dans le quartier branché de SoHo, The Dutch, élu “meilleur restaurant ouvert en 2011” par le New York Times, nous ouvre ses portes tous les midis pour goûter à ses fameuses viandes. The Carlyle, restaurant chic de l’Upper East Side, propose également un menu midi mixant cuisines française, grecque et américaine.

Une seule critique a été adressée à l’événement: le manque de restaurants proposés à Brooklyn. En effet, le site internet ne liste que deux adresses à Park Slope et Bay Ridge. Les réservations en ligne sont ouvertes depuis lundi.

Golden Globes : la France bredouille, Gérard Depardieu rhabillé

Les 70ème Golden Globe Awards, qui se sont tenus hier à Los Angeles, ont livré leur verdict : animés pour la première fois par Tina Fey (“30 Rock”) et Amy Poehler (“Parks and Recreation”), ils ont sacré les séries “Homeland” (FX) et “Girls” (HBO).

Côté cinéma, “Argo” (de Ben Affleck) et “Les Misérables” (la comédie musicale, récemment critiquée sur notre site) ont été largement récompensés. Avec plusieurs nominations, mais aucune récompense, la France repart les mains vides. Gérard Depardieu, en revanche, a été rhabillé pour l’hiver.

“Amour”: meilleur film étranger

En concurrence avec deux films français (“Intouchables” et “De rouille et d’os”) dans la catégorie du meilleur film étranger, le film autrichien de Michael Haneke a finalement décroché la distinction, après son triomphe au festival de Cannes en mai dernier. Venu recevoir son prix des mains de Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger, Michael Haneke a tenu une fois de plus à saluer le talent de ses acteurs, les français Jean Louis Trintignant et Emmanuelle Riva.

Marion Cotillard, nominée dans la catégorie “meilleure actrice” pour sa prestation dans le film de Jacques Audiard, “De Rouille et d’os”, n’a pas eu la même réussite. Sans surprise, Jessica Chastain, interprète principale de “Zero Dark Thirty”, le film polémique sur l’assassinat de Ben Laden, a été récompensée.

Enfin, Gérard Depardieu, s’il n’était nominé dans aucune catégorie, a fait une courte apparition lors de la cérémonie, du moins dans la bouche de l’un de ses camarades. Lors de la présentation du meilleur film d’animation, Sacha Baron Cohen (l’interprète de “Borat”), a évoqué son “vieil ami, Gérard Depardieu” : “(Pour sa prestation dans Les Misérables) Hugh Jackman a perdu 15 kilos ce qui, pour Gérard Depardieu, ne représente qu’une simple visite aux toilettes“.

Conseils beauté: reproduire le make-up d'Audrey Hepburn

Des envies de “Breakfast à Tiffany’s” devant la glace? Le 20 janvier prochain, le vingtième anniversaire de la mort d’Audrey Hepburn sera célébré dans le monde entier. L’occasion de revenir sur les secrets du make-up de l’une des plus grandes actrices de tous les temps.

Beauté particulière mais intemporelle, l’actrice britannique a marqué toute une génération par son talent scénique mais également par sa prestance naturelle. Son physique, pourtant très éloigné des critères de beauté hollywoodiens de l’époque, est finalement devenu un modèle pour de nombreuses femmes.
L’oeil de biche d’Audrey Hepburn
C’est sans aucun doute la partie la plus importante du make-up de l’actrice oscarisée, connue pour son regard de biche. La maquilleuse des stars Lisa Eldridge dévoile dans un tutoriel en anglais les secrets de ce regard devenu célèbre, notamment dans les films “Vacances romaines” (1953) et “Diamants sur canapé” (1961). La make-artist, qui a notamment collaboré avec Chanel, présente dans une vidéo de douze minutes tous les secrets de beauté d’Audrey Hepburn. L’étape la plus importante (à partir de 1min30 de la vidéo ci-dessous) consiste à appliquer un trait d’eyeliner le long des cils en terminant par une pointe à l’extrémité de chaque oeil. Il suffit ensuite de mettre des faux cils ainsi que du crayon blanc sous les yeux pour agrandir le regard.

Un teint unifié très naturel
Pour avoir un teint façon Audrey Hepburn, il n’est pas nécessaire de passer des heures devant le miroir. Bien évidemment, tout dépend du grain et de la carnation de la peau. Le mieux est d’utiliser une base qui offre un teint mat légèrement poudré. L’actrice avait la chance d’avoir un teint lumineux et unifié en toutes circonstances. Les Pixiwoo, deux soeurs anglaises make-up artistes professionnelles, présentent dans un tutoriel la touche finale à donner à ce teint de porcelaine : la pose d’un blush rose. Pour un résultat optimal, il doit être appliqué sur les pommettes et doit être parfaitement étalé pour un finish naturel.
En pratique : Le tutoriel des Pixiwoo.
Des lèvres gourmandes
Dans les années 1950 et 1960, les lèvres étaient parfaitement dessinées. Pour reproduire le make-up de cette partie du visage d’Audrey Hepburn, Lisa Eldridge et les Pixiwoo redessinent parfaitement le contour de leurs lèvres dans une teinte quasi-identique à celle utilisée pour le remplissage. Pour coller aux teintes de l’époque, il est préférable d’opter pour du rose ou de l’abricot. L’actrice britannique préférait le rouge à lèvres mat classique ou satiné au brillant à lèvres. Evitez donc les gloss.
(Avec RelaxNews)

Luxe, calme et volupté: 5 spas pour une détox haut de gamme

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Les spas de luxe ne manquent pas aux Etats-Unis. Notre sélection ici se concentre sur les spas “bien être”. Outre les évidents massages et soins du visage, ces établissements offrent des programmes spécialisés pour perdre du poids, arrêter de fumer, entamer un cure de “détox”… Et comme ces régimes vous sont proposés dans de magnifiques paysages, on plonge la tête la première.

Le Canyon Ranch à Tucson

Canyon Ranch Tucson
Tucson, Arizona
Les hôtes peuvent ici profiter des randonnées dans le désert et de plats légers spécialement élaborés à leur retour. Les programmes “detox” ou “arrêter de fumer” sont personnalisés. On repartira après une batterie de tests médicaux prêt à affronter la vie.
Pritikin Longevity Center + Spa
Miami, Floride
Dix médecins ici qui ne penseront qu’à vous et à votre alimentation. Piscines, golf, tennis aussi bien sûr pour vous occuper entre les classes de “healthy grocery shopping” et les conseils pour bien manger et ne plus avoir à revenir…
 
Golden Door Spa
Golden Door Spa

Escondido, California
Zen, zen, zen… Le Golden Door Spa promet de “réernergiser” votre corps et votre esprit. Les chemins de pierre et chutes d’eau des jardins japonais vous aideront à retrouver votre chemin
 
Miraval Spa
Tucson, Arizona
Un autre spa du désert, toujours dans l’Arizona. Yoga au petit matin avec cactus à perte de vue, avant de faire votre choix dans un menu de massages et traitement qui vous mène des techniques Ayurveda (hindoue) aux massages suédois relaxants.
Ventana Inn and Spa
Big Sur, California
Dans les montagnes de Californie centrale, avec vue sublime sur la mer, Ventana se spécialise dans le “pampering”. Ici le luxe est discret, la nature omniprésente, mais les choix de menus detox et autres traitements purificateurs feraient rougir de bien plus ostentatoires établissements.

La prestigieuse école de design new-yorkaise Parsons s'installe à Paris

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Parsons The New School For Design ouvrira en septembre prochain une antenne à Paris. Parsons Paris s’installera au 45, rue Saint-Roch, dans le 1er arrondissement de la capitale. L’école, déjà présente depuis plusieurs années en France via des formations affiliées, proposera aux étudiants internationaux un véritable cursus artistique en anglais.

Les élèves pourront préparer des diplômes en quatre ans après le bac et des Masters en deux ans. Plusieurs spécialités seront proposées à la rentrée 2013 : Art, Media, and Technology, Fashion Design, Strategic Design and Management, Design and Technology, Design Studies, Fashion Studies, History of Decorative Arts and Design.
Les frais de scolarité de cet établissement privé seront semblables à ceux pratiqués aux Etats-Unis, à  savoir environ 30.000 euros l’année. L’école espère attirer des étudiants du monde entier, notamment d’Asie.
En 1921, Parsons avait déjà effectué une incursion dans la capitale de la mode en ouvrant les Ateliers de Paris, renommés par la suite Parsons Paris. Suite à des différends, l’école française a dû couper son lien direct avec New York et changer de nom, devenant “Paris College of Art”. Cet établissement, présent dans les 15e et 11e arrondissements, ouvrira également son centre du design, Paris College of Art Design Center, dans le 10e arrondissement, à l’automne 2013.
Fondée en 1896, Parsons The New School for Design est installée au coeur de New York, dans le quartier de Greenwich Village. Cette prestigieuse école d’art accueille environ 3.500 élèves. De nombreux artistes, stylistes de mode et designers mondialement célèbres tels qu’Edward Hooper, Marc Jacobs ou encore Tom Ford ont été formés dans cette école.
Site de Parsons Paris : www.newschool.edu/parsons/paris
(Avec ReflexNews)

ABBA en live…ou presque

Vous avez aimé ABBA? Vous adorerez “Arrival from Sweden”.

Cela fait près de vingt ans que le groupe recrée les spectacles d’ABBA à travers le monde. Le dimanche 13 janvier, ils se produiront à l’espace Yoshis.

ABBA reste le groupe de musique le plus exporté au monde avec plus de 370 millions de disques vendus. Les membres d'”Arrival from Sweden” ont bien repris le flambeau – disco – avec plus de 35 pays visités à leur compteur. Ils ont obtenu l’exclusivité de l’utilisation des costumes, des chansons et du nom du groupe de légende. Surtout, le groupe s’offre les services des musiciens originaux d’ABBA! Alors si vous n’avez jamais eu la chance de voir le groupe en live, “Arrival from Sweden” vous consolera très certainement.

Scénariste-star, Jean-Louis Milesi prend la caméra à San Francisco

Petit, il rêvait d’être cow-boy dans un western. Quelques décennies plus tard il est devenu l’un des scénaristes de cinéma français les plus reconnus.

Parmi ses grandes collaborations, on compte « Marius et Jeannette » de Robert Guédigian, sélectionné au Festival de Cannes et nommé pour le César du meilleur scénario, ou encore « Marie-Jo et ses deux amours », et dernièrement « Les neiges du Kilimandjaro », élu meilleur scénario aux Prix Lumières de la critique internationale en 2011. Les deux hommes ont en effet une longue histoire cinématographique ensemble, et ont, à leur actif, une dizaine de films en commun.

Jean-Louis Milesi semble lui-même étonné de son parcours d’auteur. « Je n’étais pas un littéraire, sauf que j’aimais lire et aller au cinéma. J’étais même assez mauvais en rédaction, je n’avais pas compris le truc. Tout a commencé par des résumés de films, j’allais beaucoup au cinéma à Montpellier, pendant mon service militaire. Des textes courts, poésies et nouvelles ont suivi… Mais je ne savais pas comment ça s’écrivait un scénario. Je n’ai pas suivi de formation, rien de tout ça. »

Il allait de soi qu’il devienne lui-même réalisateur de ses propres univers. « J’ai toujours voulu être auteur- réalisateur avant même de devenir scénariste », annonce-t-il en première page de son site internet. Derrière la caméra, cinq films, dont Lino, dans lequel il fait tourner son plus jeune fils. Il en parle comme « l’une de mes plus fortes émotions, la veille de sa sortie, dans une petite salle parisienne».

Car chez les Milesi, le cinéma est une affaire de famille. En effet, dans son dernier opus » tourné dans la Bay de San Francisco – où Jean-Louis Milesi et sa femme  ont posé leurs valises il y a deux ans et demi, pour n’y rester à l’origine qu’un an ! – il écrit sur mesure pour ses trois fils. Il en ressort une formidable aventure. « Don’t give up the ghost » est tourné entre juin et octobre 2012, grâce à un premier apport d’argent récolté sur Kickstarter. « Je ne suis pas venu ici dans l’idée de faire du cinéma. Mais la région est cinématographique, on a envie de poser une caméra et de tourner. Des idées me sont venues, surtout après avoir rencontré Graham Leggat, ancien directeur de la San Francisco Film Society, décédé quelques mois après et à qui mon film est dédié. Il m’a fait comprendre que tout était possible ici. »

Actuellement en post-production, il lance prochainement une seconde campagne de financement sur Kickstarter. A cette occasion, il organise une projection gratuite de son film “Fragile” au Lycée Français de San Francisco le 25 janvier.

« Tourné il y a 10 ans avec Martin Lamotte, ce film a obtenu quatre prix au festival de Luchon. Il s’agit d’une comédie policière, drôle, émouvante, inquiétante, autour des rapports d’un père gendarme et de son fils, que tout sépare, et d’un sérial killer qui se glisse entre eux. » Les spectateurs pourront poser leurs questions à Jean-Louis Milesi à l’issue de la projection du film.

 
 

"Dine about town" commence le 15 janvier

Fidèle à sa réputation de “City for Foodies”, la ville de San Francisco, et plus précisément la San Francisco Travel Association, organise deux fois par an l’événement “Dine About Town”.

Pendant deux semaines, du 15 au 31 janvier et du 1er au 15 juin, une centaine de restaurants de San Francisco propose un menu à prix fixe au déjeuner (2 ou 3 plats pour $18.95) et au diner (3 plats pour $36.95).

Lire l’intégralité de l’article sur LostinSF

 

Mise en vente d'un crémant de Bourgogne pour célébrer l'égalité

Un vin français pour célébrer l’égalité ? Il fallait y penser. La société new-yorkaise “Biago Cru & Estates wines” vient de commercialiser un crémant de Bourgogne censé promouvoir les droits de la communauté LGBT (lesbienne, gay, bi- et transexuelle).

Le vin commercialisé aux Etats-Unis sous le nom français “Egalité” vient s’insérer dans un marché particulièrement porteur. Avec la légalisation du mariage gay,  l’économie de l’Etat de New York aurait fait un bond de 259 millions de dollars en un an, rapporte le Huffington Post. Darren Restivo, responsable chez Biago Cru, se défend de vouloir faire un coup marketing. “On y a vu l’opportunité d’être bons en faisant le bien“, explique-t-il au site d’information.

“Egalité” est défini comme un vin pétillant réhaussé de notes fruitées mais suffisament raffiné pour être servi lors d’occasions formelles. “Biago Cru & Estates wines” se défend de produire un “vin pro-LGBT” et préfère mettre en lumière le message fédérateur d’égalité qui s’adresse à tous: “Le vin reflète un esprit communicatif, il n’exclut personne“, explique M. Restivo. Reste à savoir si le message restera en bouche.

56 ans plus tard, un nouveau défilé Chanel à Dallas

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Après la Russie, l’Italie ou encore l’Ecosse l’an dernier, le très attendu défilé Métiers d’art de Chanel va avoir lieu… à Dallas à la fin de l’année 2013. L’annonce a été faite mercredi à New York par le directeur artistique de la maison, Karl Lagerfeld, lors du sommet de PDG de la haute-couture organisé par Women’s Wear Daily.

Contrairement aux préjugés, ce n’est pas la première fois que Chanel vient à Dallas. La première visite de la célèbre maison parisienne remonte à 1957. Pour son cinquantième anniversaire, le grand magasin Neiman Marcus organisait sa première quinzaine internationale. “France comes to Texas”, clamait l’affiche de la manifestation. Et avec la visite de Coco Chanel en personne, c’est une incarnation de l’Hexagone qui faisait le déplacement dans le Lone Star State.

Karl Lagerfeld est encore reconnaissant du soutien que lui ont alors apporté les Texans.  « Quand Chanel a rouvert [après-guerre, après avoir traversé une période sombre], la presse française était plus que méchante, a déclaré le créateur à Women’s Wear Daily lors d’un entretienLa seule presse qui a immédiatement compris, c’est la presse américaine. Et Neiman Marcus lui a décerné un Oscar pour sa collection ». Un Oscar de la mode remis par le grand magasin dans le cadre d’une manifestation annuelle de haute-couture qu’un journal de l’époque décrivait comme « l’un des évènements consacrés à la mode des plus importants et sophistiqués d’Amérique ».

Aller à Dallas, c’est aussi une façon de se distinguer, car « aujourd’hui, tout apparaît sur Internet ou à la télévision, poursuit Karl Lagerfeld. Quand vous avez un défilé avec juste une fille entrant par une porte pour traverser un podium, cela convient aux fans de mode, mais le public s’ennuie très vite. Il faut un peu de magie ». Lagerfeld a déjà planté le décor en disant qu’il « adore le Texas et les Texans ».

Derniers jours pour voir Toulouse-Lautrec à Dallas

L’exposition « Posters de Paris : Toulouse-Lautrec et ses contemporains », accueillie par le DMA (Dallas Museum of Art) s’achèvera le 20 janvier. Initialement hébergée par le Milwaukee Art Museum, l’exposition, forte de son succès, a déménagé à Dallas au mois d’octobre.

Paris, fin du XIXème siècle, capitale des arts. Ses cafés montmartrois, ses grands boulevards, ses kiosques, son Moulin rouge, et ses affiches placardées un peu partout dans les rues. C’est l’ambiance que l’exposition, consacrée à l’essor du poster artistique, réussit à reproduire. A l’époque, les rues de Paris étaient célébrées comme « le musée du peuple » et les collectionneurs arrachaient les dessins des panneaux d’affichage.

L’affichomanie des années 1890, cette fascination pour les posters, trouve écho dans l’exposition du DMA. De Jules Chétret, père fondateur de l’affiche colorée, à Henri de Toulouse-Lautrec ou Alphonse Mucha, maîtres coloristes, la galerie examine l’histoire du poster français dans toute sa complexité.

Les œuvres du talentueux Henri Toulouse-Lautrec et des autres grands de l’époque, comme Théophile-Alexandre Steinlin, sont  bien évidemment mises en avant mais de nombreux artistes moins renommés sont également présentés.

L’exposition invite ses visiteurs à retracer l’histoire de ces illustres affiches, à travers plus de 100 posters dont certains étaient soumis à la censure de l’époque. Celle-ci comprend également des enquêtes et maquettes révélant la manière dont les artistes travaillaient leurs designs.