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Derniers jours pour voir Toulouse-Lautrec à Dallas

L’exposition « Posters de Paris : Toulouse-Lautrec et ses contemporains », accueillie par le DMA (Dallas Museum of Art) s’achèvera le 20 janvier. Initialement hébergée par le Milwaukee Art Museum, l’exposition, forte de son succès, a déménagé à Dallas au mois d’octobre.

Paris, fin du XIXème siècle, capitale des arts. Ses cafés montmartrois, ses grands boulevards, ses kiosques, son Moulin rouge, et ses affiches placardées un peu partout dans les rues. C’est l’ambiance que l’exposition, consacrée à l’essor du poster artistique, réussit à reproduire. A l’époque, les rues de Paris étaient célébrées comme « le musée du peuple » et les collectionneurs arrachaient les dessins des panneaux d’affichage.

L’affichomanie des années 1890, cette fascination pour les posters, trouve écho dans l’exposition du DMA. De Jules Chétret, père fondateur de l’affiche colorée, à Henri de Toulouse-Lautrec ou Alphonse Mucha, maîtres coloristes, la galerie examine l’histoire du poster français dans toute sa complexité.

Les œuvres du talentueux Henri Toulouse-Lautrec et des autres grands de l’époque, comme Théophile-Alexandre Steinlin, sont  bien évidemment mises en avant mais de nombreux artistes moins renommés sont également présentés.

L’exposition invite ses visiteurs à retracer l’histoire de ces illustres affiches, à travers plus de 100 posters dont certains étaient soumis à la censure de l’époque. Celle-ci comprend également des enquêtes et maquettes révélant la manière dont les artistes travaillaient leurs designs.

Le Freestyle Language Center fête son premier anniversaire

Le Freestyle Language Center fête son premier anniversaire.

Le 10 janvier à partir de 18h, l’école de langue située dans une coquette maison de Downtown Austin ouvre ses portes pour une visite des lieux et rencontrer professeurs et étudiants. Un cocktail et un concert sont prévus. Erin Ivey, artiste reconnue de folk, viendra animer la soirée.

Le Freestyle Language Center offre des cours de français, espagnol, italien et portugais. Elizabeth Mack, fondatrice et professeur de français, souhaitait rendre l’apprentissage des langues “plus fun“. L’accent est mis sur la conversation et l’interactivité. Les étudiants sont invités à tester leurs connaissances autour d’événements comme une dégustation de vin en français ou encore un cours de danse en espagnol.

"Day & Night": le clubbing diurne

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French Morning inaugure FrenchNYte, sa nouvelle chronique consacrée à la nuit. Chaque semaine, je ferai un gros plan sur une soirée, un lieu, un évènement ou sur le DJ du moment, et je partagerai quelques idées de sorties.

Pour cette première édition, oublions l’heure et allons faire la fête en pleine journée ! “Day & Night” ça commence à 14h le samedi avec un brunch en boite (le Highline Ballroom transformé pour cette occasion), le DJ sur scène entouré de spotlights montés sur des trampolines géants tapis de déco flashy  qui montent et qui descendent, de fumée, de danseuses et de mascottes qui se baladent dans la salle ou montent sur les tables pour vous faire danser. On oublie notre âge aussi, de 21 à 50 ans et plus, le champagne coule à flot et les tenues sont plus relax. Passé 17h les assiettes disparaissent et nous laissent plus de place pour continuer à faire la fête jusqu’à 19h. Au final, on a bien mangé, bien bu, bien bougé, on peut donc se coucher tôt devant un film et profiter pleinement de son dimanche.  Day & Night, le samedi de 14h à 19h – 431 West 16th Street. Infos et résas sur:  Facebook.com/dayandnightlife

Ce soir, jeudi 10 janvier : les festivités du 10e anniversaire du légendaire (et un des seuls à toujours passer une musique non commerciale) club Cielo (18 Little West 12th Street) continuent avec deux artistes allemands du label international Cadenza, Maayan Nidam & Cesar Merveille. Infos & billets ici

Samedi 12 janvier : “The Art of Sound”, une soirée Tech & Deep House mensuelle sur deux étages @ Tammany Hall (152 Orchard Street). Cette semaine on retrouve ou découvre les New-Yorkais Yentalbeats et Hohme (qui mixe avec son ipad dans le public). Infos ici

Dimanche 13 janvier : c’est la salsa night hebdomadaire qui dure… groupe live & DJ pour une soirée dansante assurée @ Thom Bar (60 Thompson Street). Entrée gratuite.

Mardi 15 janvier :  Justin Miller, incontournable de la nuit à New York, DJ, producteur et ancienne figure majeure du label DFA Records (LCD Soundsystem, Hercules & Love Affair) invite chaque semaine un DJ dans le cadre de ses soirées Deep House au sous-sol @ Le Baron Chinatown (32 Mulberry Street). Infos sur Facebook

Mercredi 16 janvier : le jeune prodige de la Dance électronique Zedd @ Highline Ballroom (431 West 16th Street) dans le cadre de l’évènement organisé par MTV 2013 Artists to Watch. Infos et billets ici

Une prof new-yorkaise virée pour avoir servi du vin à ses élèves à Paris

Un juge de Manhattan a approuvé mercredi la décision de l’école Calhoun School de renvoyer Danièle Benatouil, une professeur ayant autorisé ses élèves de moins de 21 ans à boire un verre de vin lors d’un déplacement en France.

Cela faisait treize ans qu’elle enseignait le français dans cet établissement où ses élèves la décrivaient comme la “meilleure professeur de français qui soit“. Et pourtant, en 2010, un voyage scolaire à Paris a changé le destin de cette enseignante. Ravie de faire découvrir la culture française sous tous ses angles à ses élèves de Terminale, Danièle Benatouil les autorise à accompagner leur dîner d’un verre de vin. Elle avait, auparavant, sollicité l’accord de leurs parents.

Les six étudiantes revenues à Manhattan exposent leur voyage à Paris devant d’autres élèves et des professeurs, plutôt surpris de les découvrir un verre d’alcool à la main sur plusieurs photos. L’affaire s’ébruite au sein de l’établissement scolaire et quelques jours plus tard, fin 2010, la professeur bilingue se voit licenciée sans indemnités.

Le récit n’avait alors pas été rapporté par les médias jusqu’à ce qu’un juge de New York considère comme légitime la décision de l’école Calhoun. L’enseignante, affirmant que le bon vin est un pan de la culture française, est accusée de n’avoir pas respecté la politique de “tolérance zéro” du lycée vis-à-vis de l’alcool. Rappelons que l’âge légal pour consommer de l’alcool est de 18 ans en France contre 21 ans aux Etats-Unis, une discordance culturelle importante dans cette affaire.

Depuis novembre 2011, Danièle Benatouil enseigne à nouveau le français, dans un autre établissement public (The Hewitt School) de New York. Mercredi, son avocat a déclaré qu’il ferait appel du jugement rendu et a réclamé $120.000 d’indemnités pour sa cliente.

"Emotional Creature": monologues de filles d'aujourd'hui

Comment raconter ce que vivent les filles aujourd’hui? Et comment en faire un spectacle, un vrai, à la New-Yorkaise, avec comédie, danse et chant? Réponse: en créant “Emotional Creature”. Cette pièce, écrite par Eve Ensler et mise en scène par  Jo Bonney,  réussit tout cela à la fois, en 90 minutes de monologues successifs. Et sans ennuyer le spectateur ne serait-ce qu’une minute.

Six jeunes actrices incarnent des adolescentes de part le monde. Elles expriment des tourments aussi banals que l’angoisse d’être rejetée par le groupe de filles “cool” du lycée, l’obsession de son image (une ado passe son temps à se prendre en photo avec son smartphone), ou l’embarras de la première fois, quand il faut demander à son petit ami d’utiliser un préservatif.

Mais la pièce donne aussi la parole – et quelle parole!, forte, grave, émouvante – à des jeunes filles aux vies ravagées. Joaquina Kalukango frappe au coeur avec l’histoire d’une Congolaise kidnappée à 16 ans, un jour de shopping à la capitale, réduite à l’état d’esclave sexuelle par un des soldats de ce pays sans lois. Olivia Oguma joue sur la corde drôle-acide dans le rôle d’une Chinoise illettrée, exploitée depuis l’enfance dans une usine à Barbies, dont elle fabrique inlassablement les têtes. Emily Grosland  excelle en jeune “WASP” modelée par ses parents en vue d’une existence oh so perfect!, avec blondeur, blancheur et mariage. Elle explose.

Eve Ensler, auteur militante de la pièce mondialement acclamée “Les monologues du vagin”, joue une nouvelle fois sur ses convictions. Des critiques ont jugé que les questions abordées étaient datées: violence envers les femmes, droit à la mini-jupe, être propriétaire de son corps, de ses pensées, le féminisme aurait dépassé ces questions depuis longtemps. Malheureusement, rien n’est moins sûr.

Et à voir l’engouement du public, emporté par l’élan et l’énergie militante du show, on dirait bien que “Emotional Creature” fait mouche. Même chez les garçons.

 

Echanges pâtissiers entre Houston et la Vendée

Les stages dans les cuisines de restaurants figuraient déjà au premier rang des arguments du Culinary Institute Lenôtre de Houston pour attirer les étudiants. L’école de cuisine et de pâtisserie fondée il y a près de 25 ans par Alain Lenôtre, l’un des descendants de la fameuse maison parisienne, introduit maintenant les échanges internationaux.

L’établissement s’apprête à recevoir douze élèves de terminale professionnelle pâtisserie du lycée vendéen Notre Dame du Roc. Les apprentis pâtissiers de ce lycée hôtelier privé de La Roche-sur-Yon arriveront au mois de mars. Ils resteront cinq semaines à Houston. Le temps d’échanger avec leurs homologues américains, mais aussi de faire des stages dans des établissements de l’agglomération. L’objectif: « élargir la culture de nos élèves hôteliers, mais aussi faire rayonner les traditions de la cuisine et de l’hôtellerie française », commente Bruno Michel, le directeur de la section hôtelière de Notre Dame du Roc.

Au mois de mai et juin, seize  des quelque 350 étudiants du Culinary Institute Lenôtre feront de même en France. Et pour prolonger la découverte de la culture française que permet l’établissement employant de nombreux chefs français, ils passeront aussi une semaine à visiter Paris, Chartres, la vallée de la Loire et la Vendée.

Bien ficelé, ce partenariat est pourtant le fruit du hasard. Cet échange universitaire est né de la rencontre fortuite d’Alain Lenôtre avec un enseignant de Notre Dame du Roc de passage à Houston au mois de mai dernier. Lors d’un dîner, ce dernier a alors rencontré une étudiante du Culinary Institute, laquelle a invité le chef français à visiter son école et déjeuner au restaurant d’application de l’établissement, où se trouvait justement le fondateur ce jour-là.

Les Français en lice pour les Oscars

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(Relaxnews) – Emmanuelle Riva tentera sa chance pour l’Oscar 2013 de la meilleure actrice. La Française soutiendra “Amour”, nommé à cinq reprises pour la compétition, dont meilleur film étranger sous la bannière autrichienne.

A 85 ans, Emmanuelle Riva devient la doyenne des nommées pour l’Oscar de la meilleure actrice, ont indiqué ce 10 janvier les comédiens Emma Stone et Seth MacFarlane lors d’une conférence d’annonce des nominations. Elle tentera sa chance face à Jessica Chastain (“Zero Dark Thirty”), Jennifer Lawrence (“Happiness Therapy”), Naomi Watts (“The Impossible”) et Quvenzhané Wallis (“Les Bêtes du sud sauvage”), neuf ans et plus jeune nommée de l’histoire.

Palme d’or 2012, “Amour” totalise cinq nominations. Le cinéaste autrichien Michael Haneke est en course pour les trophées du meilleur réalisateur et du meilleur scénario original. Le film figure également dans la liste de neuf compétiteurs au titre de meilleur long métrage, revenu à “The Artist” l’an passé.

Représentant de l’Autriche, “Amour” fera raisonner la langue française pour la course à l’Oscar 2013 du meilleur film en langue étrangère. Cela aux côtés de “Rebelle”, un drame sur les enfants soldats africains du canadien Kim Nguyen. Sélectionner pour défendre les couleurs de l’Hexagone, porteur de grands espoirs, “Intouchables” n’est pas parvenu à se hisser parmi les finalistes.

“De rouille et d’os” a également fait chou blanc. Désignée favorite pour une nomination pour l’Oscar de la meilleure actrice, Marion Cotillard rate le coche. Alexandre Desplat a en revanche réussi à s’installer parmi les compositeurs en piste pour l’Oscar de la meilleure bande originale, grâce à la musique d'”Argo”.

Adapté de Victor Hugo, “Les Misérables” cumule huit nominations. Claude-Michel Schönberg, Alain Boublil, auteurs de la comédie musicale originale, ainsi que Herbert Kretzmer, l’homme qui l’a adapté en langue anglaise, sont en lice pour le titre de la meilleure chanson, grâce à “Suddenly”, écrite et composée spécialement pour le film.

La 85e cérémonie des Oscars aura lieu le 24 février prochain. Seth MacFarlane assurera la présentation de la remise de prix cinématographique la plus courue au monde.

L'East Village fête le cassoulet

L’hiver est rude? Pour la cinquième année consécutive, le bar Jimmy’s No. 43 vous soigne avec son “Cassoulet Cook-off”, un concours de cassoulet ouvert à tous, cuisiniers pros comme amateurs.

Cette spécialité du Sud-Ouest, à base de haricots et de viande, est un plat typique du mois de janvier. Dimanche 12 janvier, de 13h à 15h, l’entrée à 30$ vous donne le droit à un verre au choix et une dégustation de cassoulet à volonté. Parmi les concurrents, on compte des chefs reconnus mais aussi des amateurs. Par ailleurs, les inscriptions sont toujours ouvertes sur le site de l’événement. Les profits seront reversés à l’association Greenmarket NYC, qui encourage les produits bio et le recyclage à travers la ville.

A noter, les festivités ont lieu tout le week-end. Le samedi 12 janvier, de 12h à 15h, c’est une dégustation de bières (plus de 100 sont proposées) et de trois différents cassoulets au choix (45$) qui aura lieu. Enfin, le lundi 14 janvier à 19h, un dîner de 5 plats évidemment composés de cassoulet, sera accompagné d’une sélection de vins du Languedoc et de la Vallée du Rhône (45$).

 

Brice Mousset, le danseur qui ne devait pas l'être

“Je n’étais pas destiné à danser, c’est arrivé très tard”. Dans un diner typique entre la 9ème avenue et la 53ème rue, après l’un de ses cours, Brice Mousset explique avec franchise ce qui l’a amené à la tête d’une compagnie de danse.

Danseur et chorégraphe reconnu en Europe et aux Etats-Unis, il n’a pas le parcours dit “classique”. Contrairement à nombre de ses confrères, il effectue une scolarité normale. Pas de cursus sportif à emploi du temps aménagé mais un bac scientifique option S.V.T. Il pousse même le bouchon jusqu’à faire des études de psychologie. Ce n’est que lorsqu’il cherche, avec ses amis, une activité extra-scolaire qu’il se dirige vers la danse.

La danse contemporaine d’abord. “C’était hors de question pour moi de faire de la danse classique car je ne supportais pas de porter un collant, je sais pas pourquoi mais je refusais d’en entendre parler à cause de ça. Plus tard, j’ai découvert que les danseurs classiques étaient des athlètes incroyables et surtout, très masculins, contrairement aux idées reçues”, raconte Brice Mousset.

Très vite, ses professeurs le poussent à prendre de plus en plus de cours. “Ils disaient que j’avais des capacités innées pour la danse. Une façon de bouger qui les intéressait beaucoup, ils ont cru en moi alors que je débutais à peine”, poursuit Brice Mousset. Leur encouragement l’amène à se rendre à Paris pour se perfectionner. Il commence alors quelques auditions.

Il y enchaîne les contrats. Des plateaux télé aux spectacles Disney en passant par un an à suivre la comédie musicale “Les Dix Commandements”, Brice Mousset est polyvalent et perfectionniste. Devenu passionné, il part en tournée en Italie dans une compagnie qui change sa vision de la danse. “C’était une compagnie dirigée par un Américain. J’y ai donc appris deux nouvelles langues (l’italien et l’américain, ndlr) mais aussi revécu le “show à l’américaine” que j’avais déjà connu et aimé chez Disney. Une manière de travailler très cadrée et organisée que j’admire particulièrement et qui m’a poussée à m’installer aux Etats-Unis”, raconte-t-il.

Cela fait cinq ans qu’il habite New York. Cinq ans qu’il danse, chorégraphie et enseigne la danse contemporaine au Peridance Capezio Center, à la French Academy of Ballet ou encore au Broadway Dance Center. Il a notamment chorégraphié pour la mythique compagnie Alvin Ailey. “Je suis tombé amoureux de cette danse. Elle est très technique et laisse aussi libre cours à l’imagination : il faut connaître les bases de la danse pour pouvoir les déstructurer et libérer son corps”, dit-il. Ses cours sont presque toujours pleins. Des danseurs classiques du New York City Ballet aux breakdancers de Harlem, il arrive à partager son amour pour le mouvement. Il a même ouvert un cours aux “débutants avancés”, le lundi, pour les plus novices, et se rend souvent en Europe pour des Master Class.

En octobre dernier, il a monté sa propre compagnie de danse contemporaine: OUI Danse. Un projet qui lui tient à coeur et qu’il espère voir évoluer. La compagnie présentera son premier travail, “Travailler”, les 11 et 13 janvier dans le cadre de REVERB Dance, un festival d’APAP, le prestigieux rendez-vous international des arts performatifs. “Nous espérons être “achetés” par un théâtre, faire des tournées… A travers OUI Danse, je veux apporter la danse contemporaine que j’ai toujours pratiquée, entre le style américain et européen, conclut Brice Mousset. Je veux la faire aimer au petit copain de la danseuse qui vient pour lui faire plaisir.”

Ibrahim Maalouf privé de visa: "Je refuse de croire que mes origines sont en cause"

Grosse déception pour les fans d’Ibrahim Maalouf. Le concert que devait donner jeudi soir le célèbre trompettiste franco-libanais avec son quintet au Théâtre Raymond Kabbaz de Los Angeles, a été annulé mercredi. Son spectacle au Lycée français de New York, prévu pour lundi, aussi, le LFNY a-t-il indiqué vendredi.

«L’artiste n’a pas obtenu son visa, à la dernière minute, bien qu’il ait fait sa demande plus d’un mois à l’avance », a fait savoir le directeur du Théâtre Raymond Kabbaz, Pierre Leloup, dans un communiqué. Le concert ne sera pas reporté à une date ultérieure pour l’instant.

Les origines libanaises de l’artiste en cause?

«Apparemment, d’après ce que j’ai compris hier déjà, les autorités américaines bloquaient sur sa nationalité libanaise et ses voyages au Liban. Le refus de son visa aujourd’hui pourrait donc être lié à cela», a expliqué Lynn Tejada, l’attachée de presse chargée de son concert à Los Angeles. Né à Beyrouth en 1980 dans une famille d’intellectuels libanais, le musicien, qui a la double nationalité franco-libanaise, a quitté le Liban enfant, en pleine guerre civile, pour s’installer en banlieue parisienne. En août dernier, il avait fait partie du jury du festival du film libanais à Beyrouth.

Contacté par e-mail, Ibrahim Maalouf a expliqué à French Morning que l’administration américaine n’avait « pas fait de commentaire. Ils ont dit que c’était comme ça, point barre. (…) Je refuse de tomber dans le piège de croire comme tout le monde le dit en s’enflammant sur ma page facebook que c’est lié au fait que je sois né au Liban. J’espère vraiment que ce n’est pas cela ». Un peu plus tôt sur le réseau social, l’artiste exprimait sa déception : “Je ne sais pas exactement pourquoi ce visa m’a été refusé. Tout ce que je peux dire c’est qu’il est de plus en plus difficile pour moi de venir jouer aux Etats-Unis. La dernière fois, j’ai obtenu le visa 4 heures avant mon vol ». Le pianiste qui l’accompagne sur scène « Franck Woeste est en ce moment même en train d’attendre pour rien dans sa chambre d’hôtel à Los Angeles. Il a fait sa demande de visa au même moment que moi à Paris et l’a obtenu en cinq jours, ajoute l’artiste. Les organisateurs du concert m’ont informé que nous affichions complet. Cela me brise le cœur de de savoir que je ne vais pas venir jouer ce soir à Los Angeles »

« Si l’ambassade garde sa position et que je n’ai pas le visa avant demain 17h, je serai obligé d’annuler également New York, indique Ibrahim Maalouf. J’adorerais revenir, les Etats-Unis sont un grand pays que j’ai toujours aimé et admiré. Je suis un grand amoureux de la culture américaine, j’y ai composé mon dernier album Wind et je passe beaucoup de temps aux Etats-Unis avec mes amis ou en famille. J’y vais au moins 4 à 5 fois par an pour le plaisir. Je compte bien revenir jouer à Los Angeles! ».

Un porte-parole du Département d’Etat américain a indiqué vendredi qu’il ne faisait “pas de commentaire sur les cas individuels“.

My French Film Festival, épisode 3

My French Film Festival revient ! La troisième édition de ce festival de cinéma français en ligne aura lieu du 17 janvier au 17 février.

Durant un mois, les internautes du monde entier auront accès aux 10 films en compétition, tous disponibles en vidéo à la demande payante. Parmi eux, le très beau film de Philippe Faucon, “La Désintégration”, qui met en scène le cousin de Jamel Debouzze, dans le rôle d’un jeune homme progressivement exclu de la société française. Mais aussi “Louise Wimmer”, l’histoire d’une femme qui décide de tout reprendre à zéro après une séparation douloureuse, et “Radiostars”, l’odyssée radiophonique de cinq potes à travers la France, avec Manu Payet et Clovis Cornillac.

Dix courts métrages sont également en compétition. Les internautes sont invités à noter tous les films et laisser des commentaires sur le site. Très logiquement, les films qui obtiendront la meilleure note seront primés (et diffusés à bord de tous les avions Air France, partenaire de l’opération).

Ce festival est disponible en 12 langues. Les films sont visibles en allemand, anglais, arabe, espagnol, français, italien, japonais, polonais, portugais, russe, mandarin et turc. A vos claviers !

"Photo l.a": gros plan sur la photographie contemporaine

Amateur, collectionneur, ou photographe en devenir, le festival “photo l.a” va vous en mettre plein la vue.

Tous les ans au mois de janvier et depuis 1992, Santa Monica accueille cette immense exposition consacrée à la photographie contemporaine. Pour l’édition 2013, “The Emerging Focus Expo”, offrant des séminaires éducatifs pour débutants et professionnels, sera présentée conjointement au festival.

Depuis la création de l’évenement,  plus de 300 galeristes et marchands d’art du monde entier y ont exposé leurs protégés. Les photos n’y sont pas seulement affichées, elles sont également mises en vente. Avec plus de 10.000 visiteurs chaque année, “photo l.a” constitue le lieu idéal pour rencontrer les grands noms du milieu de la photographie. Les précédentes expositions ont permis a de nombreux artistes de se faire un nom, et ont modelé de manière décisive le paysage de la photographie à Los Angeles.

Cette année, les visiteurs pourront profiter de visites guidées et de conférences animées par des personnalités de renom. Melanie Walker, fille de Todd Walker, grand photographe américain connu pour sa manipulation de la lithographie, présentera les oeuvres de son père. Quant à Josephine Sacabo, elle racontera son évolution de la photographie de rue à sa consécration actuelle dans l’héliogravure à travers un documentaire retraçant son parcours.