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Al Gore parle de l'avenir de la planète au 92 Y

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Avec son livre et film Une vérité qui dérange (2006) et le lancement de l’Alliance pour la protection du climat, Albert Arnold “Al” Gore a contribué à sensibiliser les Américains au thème de la protection de l’environnement.

Le 29 janvier 2013, l’ancien vice-président de Bill Clinton présentera son nouveau livre The Future : Six Drivers of global change, au centre culturel 92nd Street Y dans l’Upper East Side.

Puisant dans son expérience d’homme politique, d’entrepreneur et de conseiller, le lauréat du Prix Nobel 2007 exposera son regard sur l’avenir de la planète. Dans son livre, Al Gore ne se contente pas d’évoquer les risques du réchauffement climatique, mais identifie six facteurs susceptibles de changer le monde dans les prochaines décennies.

The Future : Six Drivers of global change paraîtra aux Etats-Unis le jour de la conférence.

Sur W9, des Marseillais à Miami bien éloignés des réalités

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La diffusion de l’émission de téléréalité Les Marseillais à Miami touche à sa fin sur W9. Le dernier épisode de ce programme quotidien de la chaîne numérique française sera transmis vendredi 21 décembre. Et si l’on en croit les commentaires publiés sur ForumMiami.com, ce sera un soulagement pour les Français de Miami.

« Voilà comment on fait notre réputation, s’y exclamait Xavier en lançant le sujet. On envoie dix personnes extravagantes et on leur fait faire n’importe quoi pour se faire voir à Miami. Et nous, […] on se fera refouler de pleins d’endroits grâce à ces personnes ». « Ces grillés du corps et de la tête ne pensent qu’à faire la fête, se foutre de tout et ne respecter personne, a renchéri Marjo75. Je commence à en avoir ras le bol que l’on montre une caricature des Français à l’étranger et que ces programmes de m… fassent de l’audience. Pourquoi, ne pas faire une émission sur un Français à plus de deux neurones, qui cherche à s’expatrier aux Etats-Unis ou ailleurs ? Ils le suivraient dès le début de son aventure (ses galères, ses joies, ses rencontres, etc.). Je suis certaine qu’un programme comme celui-ci, même si on ne parle pas de bites, couilles, ni de nichons, marcherait ».

Il est vrai que le concept de l’émission produite par Banijay France mise sur les clichés. « Après avoir envoyé les Ch’tis à Ibiza, dans le Tyrol et à Mykonos, W9 donne sa chance aux gens du Sud et lance un défi aux Marseillais : conquérir Miami ! Comme les Ch’tis avant eux, les Marseillais ont chacun une spécialité : ils sont DJ, barman, danseurs, serveurs… Ils sont les rois de la fête dans le Sud de la France et rêvent tous de s’imposer dans LA capitale américaine de la fête : Miami. Mais attention, le défi qu’ils se lancent est gigantesque ! […] En effet, Miami est LA ville où tout est démesure et excès. […] Comment s’en sortiront-ils dans la ville des États-Unis qui vibre tout au long de l’année au son des plus grands DJ mondiaux, la ville qui ne connaît pas le repos ? » Eh bien plutôt mal, de l’aveu même de la « bookeuse » qui leur a trouvé du travail dans sa ville d’adoption.

La « bookeuse » déçue

Elle aussi originaire du Sud de la France, Carol Paredes est une self-made woman. Partie de la région toulousaine à 19 ans, elle a vécu dans la cave du restaurant de New York où elle travaillait illégalement comme serveuse avant de devenir mannequin et de travailler dans bars VIP tels que le lounge privé du Cipriani. « Avant de rencontrer des stars, j’ai vécu la galère. Je ne parlais pas anglais, je ne mangeais que des hot-dogs. Mais je me suis acharnée, car je ne voulais pas donner à ma mère l’occasion de me dire “Je te l’avais dit !” ».

Vingt ans plus tard, installée à Miami depuis deux ans avec son petit garçon, impliquée dans des projets télévisés, mode, photographiques et de cabaret, Carol voulait profiter de cette émission pour partager son rêve américain. « Les Marseillais, je les ai emmené en bateau, leur ai présenté des gens, car je voulais montrer qu’aux Etats-Unis, si tu as de l’ambition, tu peux réussir. Mais la plupart ne faisaient ça que pour passer à la télé. Il n’y a que deux des neuf participants (Théo et Thibault) qui aient pris les choses au sérieux ».

Alors Carol Paredes s’est parfois mise en colère. Mais pas parce qu’elle voulait combler des besoins de main d’œuvre. « Je reçois tous les jours des messages de fans qui veulent que je leur trouve du travail. Et je prends le temps de les lire, même si cela me prend des heures, mais je ne suis pas une agence pour l’emploi ! C’est un rôle que j’ai joué dans une émission de télé, qui vient chercher des images, de l’audience, mais ne peut pas donner de visa ! »

La faute pas seulement à la téléréalité

Les Marseillais à Miami ont confirmé que la téléréalité est souvent bien loin de la réalité. Mais « reconnaissons quand même une certaine fraîcheur à ce programme qui tranche avec le politiquement correct en vogue aujourd’hui […], demande Djacque sur ForumMiami.com. Quant à notre image de Français, arrêtons de rêver, elle est dans un sale état, où que nous allions ! »

Où trouver la bûche de Noël à Los Angeles ?

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Chaque année, tous les pâtissiers de Los Angeles se surpassent pour proposer à leurs clients la sacro-sainte bûche de Noël. Tour d’horizon.

Trois délicieuses bûches peuvent être achetées à La Provence Pâtisserie et Café. Chocolat, truffe et fraise : elles sont toutes vendues à 40 $ pour 10 personnes, 80 $ pour 20 et 225 $ pour 50 personnes. A commander jusqu’au 21 décembre et aller la chercher le 24 décembre entre 8h et 15h. 8950 West Olympic Boulevard #110, Beverly Hills, CA, Tel : 310-888-8833.

La Susina Bakery et Café propose deux bûches, allant de 45 $ pour 6 à 8 personnes à 65 $ pour 10 à 12 : l’une aux goûts de vanille et de rhum, l’autre au chocolat et café. Sur place ou sur livraison. 7122 Beverly Boulevard, Los Angeles, California, Tel : 323 934 7900, fax : 323 934 7963.

The Little Next Door vend quatre bûches de Noël : “White Infinity” à la mousse au chocolat blanc et aux fruits de la passion, “La Queen” au caramel, mousse au chocolat au lait et crème brûlée, “Noir” à la mousse au chocolat noir et “Kirsh Raspberry” à la framboise. A 35 $ pour cinq à sept personnes et 45 $ pour huit à dix personnes. 8142 w 3rd Street, Los Angeles CA 90048, Tel : 323-951-1010, Fax: 323-951-0700.

Aux Délices Pasadena a préparé une bûche de Noël au chocolat, allant de 37 $ pour 10 à 12 personnes jusqu’à 165 $ pour 75 à 80 personnes. A commander en ligne ou par téléphone. 16 West Colorado Boulevard, Pasadena, CA 91107, Tel : 626-796-1630.

Chez Maison Richard, les gourmands peuvent commander trois bûches de Noël différentes : au chocolat, au café et à la vanille & noisette. 5 $ par personne, 30 $ pour 6, 40 $ pour 8 et 60 $ pour 12. 707 N. Stanley Avenue, Los Angeles, CA 90046, Tel : 323-655-7777.

A la Porto’s Bakery à Glendale, les bûches de Noël (chocolat et moka) sont un peu moins chères : 33 $ pour une petite (10 personnes) et 55 $ pour une grande (20 personnes). A commander 72 heures avant. 315 North Brand Boulevard, Glendale, CA 91203, Tel 818-956-5996.

Si vous vous êtes dans le désert, vous pouvez faire un escale au French Corner Café à Palm Desert. Sixparfums  différents sont proposés : chocolat, pistache, framboise, moka, vanille et crème brûlée. 6,50 $ par personne, 39 $ pour 6 personnes. 72423 California 111  Palm Desert, CA 92260, 760-568-5362.

Enfin, le site French Pastry Chef présente cinq recettes détaillées pour faire la bûche à la maison. D’autres gourmandises de Noël sont disponibles sur le site de Simply Gourmand. Vous pouvez y trouver par exemple des escargots de Bourgogne et des calissons d’Aix-en-Provence.

Derniers jours pour assister à "La Cantatrice chauve" d'Ionesco

Il ne reste plus que quelques jours pour assister à la représentation de The Bald Soprano, la pièce d’Eugene Ionesco connue sous le nom de La Cantatrice chauve en France. Elle sera jouée jusqu’au 23 décembre au City Garage Theatre.

La pièce présentée à Los Angeles a été mise en scène par Frédérique Michel et produite par Charles Duncombe. Considérée comme l’un des chefs d’œuvres d’Ionesco, elle met en scène des personnages (un couple, leur servante et le chef de la caserne locale qui est aussi l’amant de la servante) qui entretiennent des dialogues aussi décousus qu’hilarants. Ionesco a eu l’idée de la pièce lorsqu’il apprenait l’anglais avec la méthode Assimil. L’auteur fut frappé par l’enchainement de phrases sans aucun rapport les unes avec les autres. Certains interprètent cette pièce absurde comme une critique de la cacophonie observée dans les sociétés modernes.

Sandro ouvre deux magasins éphémères à Los Angeles

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Sandro débarque à Los Angeles, mais pas pour très longtemps.

La marque de vêtements ouvre deux magasins éphémères (ou pop-up stores) le temps des Fêtes. Ils s’adressent tous deux à la clientèle masculine et se trouvent dans les Bloomingdale’s du Beverly Center et du Westfield Century City Mall. La collection « automne » de la marque y est vendue avec des rabais de 30 à 50%, ainsi que sa collection « printemps ».

Si la marque proposait déjà des vêtements pour femmes sur la côte ouest, ce n’était pas le cas de ses collections « hommes ». Ces magasins éphémères pourraient préfigurer des points de ventes permanents. Sandro doit notamment ouvrir un établissement en début d’année prochaine à Los Angeles.

Le consulat met en ligne un questionnaire de satisfaction

Le consulat général de France à Los Angeles veut votre avis.

Il a mis en ligne une enquête de satisfaction destinée à améliorer le service rendu aux administrés. L’enquête se présente sous forme de questionnaire portant sur des thématiques diverses comme l’obtention de rendez-vous, la préparation de la visite au consulat et le traitement des dossiers.

L’enquête est accessible jusqu’au 31 janvier 2013.

Les violons de la collection Lam au Met

L’entrepreneur chinois Sau-Wing Lam (1923-1988) était féru d’anciens instruments. Né en à Shanghai, il s’installe à New York en 1948 et devient président de la Dah Chong Hong Trading Company, une grande entreprise d’import-export. Ce passionné de violon se met ensuite à collectionner des instruments à cordes italiens.

Aujourd’hui, sa collection d’instruments issus de la famille des violons est l’une des plus importantes d’instruments à cordes italiens jamais réunies par un particulier. A l’occasion du 275ème anniversaire de la mort du célèbre luthier italien Antonio Stradivari (1644-1737), ou « Stradivarius », le Metropolitan Museum of Art (Met) montre l’ensemble de la précieuse collection Sau-Wing Lam, du 18 décembre au 30 juin 2013. Parmi les instruments – neufs violons et un alto seront exposés – se trouvent des pièces rares, comme le violon baltique de Guiseppe Guarneri “del Gesù” (1698-1744) et deux violons de Stradivari. Vingt-cinq ans après la mort de Sau-Wing Lam, sa collection est montrée pour la première fois aux États-Unis.

Et les amateurs d’instruments et de musique classique ne pourront pas seulement voir ces trésors au Met, mais aussi découvrir leurs sons magiques. Dans une série de quatre concerts instrumentaux, les membres du Salomé Chamber Orchestra et des violonistes invités tels que Daniel Hope, Karen Gomyo, Philippe Quint et Chee Yun joueront sur les instruments de la collection.

Arnaud Naintré, le patron qui déride les Américaines

Deux cent cinq dollars le pot de crème anti-âge de 15 ml, 475 dollars celui de 50 ml. Les prix chez Sisley sont exorbitants et la marque française de cosmétiques l’assume.

Elle n’avait pas hésité, il y a plus de vingt ans, à présenter sa première crème solaire comme “la plus chère du monde”. “Les prix sont ceux du coût de la formule, en aucun cas marketing”, précise Arnaud Naintré, habitué à en parler. Depuis six ans, ce Breton de 52 ans dirige la filiale Sisley Amérique. Il est arrivé dans le groupe juste avant la crise économique et financière. “2009 et 2010 ont été des années difficiles pour nous, comme pour l’ensemble du secteur de la beauté, mais nous avons des clientes fidèles. Sisley, c’est leur petit plaisir”.

Depuis près de quarante ans, Sisley ne s’est jamais préoccupé des prix de vente. Un luxe que peuvent s’offrir les propriétaires de la marque à l’orchidée, la famille d’Ornano. L’une des rares dynasties à posséder “autant de glamour, de cachet, et une telle longévité” dans les annales du secteur de la beauté, écrivait le New York Times en 2008. Le président de l’entreprise est Hubert d’Ornano, fils du fondateur de Lancôme et lui-même co-fondateur d’Orlane. Le Comte a racheté Sisley en 1976, quatre ans après sa création par Roland de Saint Vincent et le parfumeur Jean-François Laporte. Sa femme, Isabelle, en est la vice-présidente. Elle supervise la création et la communication de l’entreprise. Leur fils Philippe, avec qui Arnaud Naintré s’entretient toutes les semaines au téléphone, a pris la direction générale à l’âge de 22 ans, laissant de côté ses aspirations journalistiques. Et leur fille Christine, Vice-Présidente International, dirige la filiale britannique.

Arnaud Naintré est donc l’un des dirigeants du groupe mais n’appartient pas à la famille. “Les relations sont cordiales, les discussions très ouvertes.  Nous parlons de tout dans un climat de confiance. Bien sûr, les décisions stratégiques sont prises par la famille, et par elle-seule”. Il a été chassé par un cabinet de recrutement alors qu’il était Vice-Président Amérique de la marque suisse de montres sportives Technomarine, une incursion dans l’horlogerie après vingt années passées dans les cosmétiques L’Oréal et Clarins. “Un beau challenge” pour ce fou de voile, de plongée et de kite surfing.

Symbole du soin haut de gamme à la française, Sisley réalise plus de 80% de son chiffre d’affaires à l’international. La marque est présente dans 90 pays. Elle a été créée pour s’exporter: le nom même, hommage au peintre impressionniste, a été choisi pour être prononcé dans le plus grand nombre de langues. La France reste le premier marché, les États-Unis sont le cinquième, derrière la Chine, la Corée du Sud et l’Italie. Arnaud Naintré s’occupe des 300 points de vente répartis entre l’Argentine, le Mexique, les États-Unis et le Canada. Les soins, maquillages et parfums Sisley sont distribués dans les grands magasins, les department stores (chez Bloomingdale’s, dont celui de la 59e rue à New York, le point de vente phare de l’enseigne aux États-Unis; ou encore chez Saks et Neiman Marcus).

Secrets de fabrication et de chiffres

Dans un marché très concurrentiel, Sisley communique sur sa particularité : la phytocosmétologie. Tous les produits sont créés à base d’extraits naturels de plantes et d’huiles essentielles dans les laboratoires de l’entreprise, en région parisienne, et fabriqués dans son usine de Blois. Feuilles de tomate ou de basilic, mousse de chêne, fleurs de géranium… certains soins et parfums peuvent contenir une cinquantaine d’essences.  Le secret des formules, testées par les femmes du clan d’Ornano, restent bien gardé, tout comme les comptes de l’entreprise familiale.

Nous ne sortons que quatre nouveaux produits en moyenne par an, quand d’autres marques en lancent une quinzaine”. A l’instar de maisons comme l’américaine Estée Lauder, autre entreprise familiale. Sisley, elle, prend son temps. Il a fallu plus de dix ans avant que ne soit approuvée, en 1999, la crème anti-âge “Sisleÿa”, best-seller de l’enseigne française. “Les Américaines, soucieuses de leurs rides, recherchent particulièrement ce genre de crèmes”, explique Arnaud Naintré, incollable sur les soins de la peau. La marque haut de gamme exporte ses produits tels quels, sans aucune modification apportée pour le marché américain. Seuls quelques détails sur le packaging changent. “Sur les étiquettes, on ne peut pas parler d’agent “blanchissant” – whitening – en cosmétiques. C’est autorisé en Europe et en Asie, mais pas aux États-Unis. Il faut parler d’agent “éclaircissant” – lightning.” Question de vocabulaire. Toute allusion à la couleur de peau pouvant être interprétée, outre-Atlantique, comme une atteinte à l’appartenance ethnique.

Arnaud Naintré connaît bien ces spécificités américaines. Il vit à Miami depuis plus de vingt ans, arrivé bien avant d’y diriger la filiale de Sisley “J’aime la douceur de vivre de Floride. Miami est une ville facile. Il fait toujours beau, il y a bien moins de stress que dans une ville comme New York”, précise le Managing Director. Et c’est une localisation idéale entre les deux hémisphères. Arnaud Naintré voyage de plus en plus en Amérique du Sud, un marché en pleine expansion. Il ouvrira un bureau à Sao Paulo, au Brésil, le 1er janvier prochain. “Ce n’est pas facile car les barrières douanières y sont importantes, les taxes très élevées. Mais il y a un potentiel formidable”.

Il vient également d’inaugurer le troisième spa de la région Amérique à l’hôtel Christopher, à Saint Barth (les deux autres sont au Carlyle à New York et au Sofitel de Santa Clara, à Cartagène, en Colombie). Arnaud Naintré en revient, “fallait bien le tester”, assure-t-il avec humour. Il évoque la sortie d’une nouvelle crème anti-âge à l’automne 2013. Le prochain petit luxe des Américaines…

 

Livia Coullias-Blanc deshabille les corps à la Galerie Mourlot

Française de 23 ans installée depuis deux ans à New York, la photographe Livia Coullias-Blanc montre ses nus dans une exposition intitulée “Skins”, à la galerie Mourlot de l’Upper East Side.

Après avoir réalisé le court-métrage “On the other side” à l’école de cinéma ESRA à New York, Livia Coullias-Blanc se passionne pour la photographie. Elle publie ses photos dans le magazine new-yorkais de design et de mode The Wild. Sa première exposition à la Galerie Mourlot comprend neuf photographies de nus dont trois jeunes hommes et six jeunes femmes. “Skins” invite le visiteur à réfléchir sur l’interaction du corps et de la peau nue avec les personnes, locaux et objets qui les environnent.

L’exposition sera visible jusqu’au 5 janvier 2013.

Save the week-end: "Focus on French Cinema" revient et offre des places

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Marquez vos calendriers ! Le festival de films français « Focus on French Cinema » revient pour sa neuvième édition du 8 au 10 mars au Performing Arts Center de Purchase College.

Pour marquer le retour du festival (et aider ceux qui sèchent sur les idées de cadeaux pour les amis), les organisateurs offrent deux tickets gratuits pour tout VIP Pass acheté avant le 31 décembre.  Le pass VIP donne accès à l’ensemble des projections et Q&A du festival, son gala d’ouverture ainsi qu’aux boutiques et la très courrue « Rue des restaurants » montées le temps de l’évènement.

“Focus on French Cinema”, c’est une programmation éclectique de plus d’une dizaine de films français et francophones, tous récents, projetés pendant trois jours. Le tout agrémenté de rencontres avec des membres de l’équipe des films projetés. Fondé en 2005, le festival a également une ambition pédagogique : des ateliers, des rencontres et des projections privées destinés aux collégiens, lycéens et aux étudiants en cinéma ont lieu pendant le week-end. L’édition 2012 avait rassemblé des films aussi divers que le « Des hommes libres » d’Ismaël Ferroukhi sur les Résistants maghrébins, « Pater » d’Alain Cavalier sur le lien filial entre deux hommes qui s’improvisent Président et Premier ministre, et « Angèle et Tony », une histoire d’amour chaotique nominée pour trois Césars en 2011. La programmation 2013 sera dévoilée prochainement.

 

Michael Haneke: "Amour n'est pas un film sur la mort"

Avec “Amour”, Michael Haneke se penche avec brio sur les thèmes de la maladie et de la vieillesse. Le chef d’oeuvre du réalisateur autrichien, qui lui a valu sa deuxième Palme d’Or à Cannes, sort en salles le 19 décembre.

Georges (Jean-Louis Trintignant) et Anne (Emmanuelle Riva) forment un couple d’octogénaires heureux et très amoureux. Lorsque Anne est subitement touchée par une attaque cérébrale, Georges est abasourdi. Tandis qu’il assiste à la dégradation progressive de l’état de sa femme, l’amour et la confiance qui règne au sein de ce couple sont mis à l’épreuve.

Dans leur petit appartement parisien de professeurs retraités, ils tentent ensemble de surmonter ce drame si courant dans la vie d’une famille. Parfois, leur fille Eva (Isabelle Huppert) leur rend visite, mais elle semble impuissante face à l’agonie de sa mère et troublée par le calme de son père. Dès le début, le spectateur sait qu’Anne mourra, mais “l’important, ce n’est pas la fin, mais le chemin qui mène à cette fin, souligne Michael Haneke. Le thème principal, ce n’est pas la mort, mais la manière dont on doit faire face à la souffrance de son partenaire.”

Le rythme lent du film épouse l’interminable agonie – physique et émotionnelle – des deux membres du couple : aucun stade de cette déchéance ne nous est épargné. Le spectateur assiste ainsi à un enchainement de scènes très banales de la vie quotidienne, devenues dramatiques en raison de l’impuissance d’Anne, bientôt réduite à des capacités d’enfant. Seule Eva incarne pour le spectateur une bouffée d’air dans ce huis-clos angoissant. “Quand on devient vieux et malade, la vie se réduit forcément à son chez-soi. Pour moi, laisser jouer presque tout le film dans un seul appartement est aussi une considération esthétique. Cela me permet de me concentrer sur la relation d’amour”, explique le réalisateur. 

Haneke est célèbre pour imposer une certaine cruauté émotionnelle à son public. Dans une scène Anne est montrée nue lorsqu’une aide-soignante la lave sous la douche. “La nudité était malheureusement inéluctable. C’était nécessaire de la montrer. Quand les deux acteurs ont lu le script, ils étaient choqués”, confie Haneke qui se qualifie de “réalisateur fidèle à ses acteurs”, ayant écrit le scénario expressément pour Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva.

Mais dans “Amour”, rien ne semble gratuit, car le film est à des années-lumières du pathos. Haneke recourt à la musique classique d’Alexandre Tharaut d’une manière très réfléchie. Pour l’Autrichien, “la musique est un mensonge dans un film réaliste. Dans la vie réelle, il n’y a pas de musique. Je ne l’utilise pas pour dissimuler mes fautes ou comme d’autres réalisateurs comme ersatz des émotions manquantes.”   

C’est parce qu’il est profondément authentique que “Amour” trouble et émeut autant. Des sujets aussi banals que la maladie et la vieillesse n’ont jamais été montrées avec aussi peu d’artifices. Le film incite aussi nécessairement à s’interroger sur la manière dont la société contemporaine porte un regard sur la fin de la vie. Pourtant, Haneke refuse d’être présenté comme avocat ou opposant de l’euthanasie. “Ce n’est pas mon travail de soutenir quoi que ce soit. Je n’approche pas un film par le biais d’un thème, mais par une émotion personnelle. Toute autre chose serait une dramaturgie de télévision. Il est dangereux au plan politique de faire une film sur “le thème” et le résultat est ridicule. Les films théoriques sont ennuyeux et les films bien intentionnés aussi. Mais je ne peux pas me défendre contre des interprétations. C’est mon destin.” Interrogé sur les réactions au film au sein sa famille, le réalisateur répond : “Ma femme et moi, nous nous sommes promis de faire tout ce que nous pouvions afin d’éviter qu’un d’entre nous soit relégué dans une maison de retraite.”

Texte par Aude Villiers-Moriamé / Propos recueillis par Matthias Keil

Péguy Luyindula rejoint les New York Red Bulls

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La mode est aux Français en Major League Soccer (MLS). Après l’annonce du recrutement du milieu de terrain Peter Luccin par le club texan FC Dallas la semaine dernière, Péguy Luyindula s’apprête à rejoindre les New York Red Bulls de Thierry Henry, selon les informations du Parisien.

Il signera un contrat de deux à trois ans avec le club basé dans le New Jersey lors du prochain mercato hivernal. Le joueur français originaire de Kinshasa (République démocratique du Congo) n’avait joué que douze minutes cette saison avec son club actuel, le Paris Saint Germain. A New York, son huitième club, il évoluera au poste d’attaquant et jouera entre autres avec la star brésilienne Juninho qui vient de signer un contrat d’un an avec les Red Bulls. L’attaquant de 33 ans a joué pendant cinq ans au PSG et compte six sélections en équipe nationale.