Les monuments mondialement célèbres que sont la Tour Eiffel et la Statue de la Liberté sont les témoins du génie de Gustave Eiffel (1832-1923). À l’occasion du centenaire de la disparition de l’ingénieur français, une conférence sera organisée par le service scientifique de l’Ambassade de France, en collaboration avec l’historien Jean-François Belhoste, ancien élève de l’École Centrale des Arts et des Manufactures. L’occasion de se pencher sur les liens étroits qui existaient entre Gustave Eiffel et les États-Unis. Myriam Larnaudie-Eiffel, Présidente de l’Association des Descendants de Gustave Eiffel, sera également présente.
Né à Dijon en 1832, Gustave Eiffel a commencé sa carrière comme ingénieur civil avant de diriger une usine de construction mécanique et métallique. En 1880, on lui a confié la conception et la construction du pylône destiné à soutenir les plaques de cuivre de la Statue de la Liberté. L’histoire de « La Liberté éclairant le monde » avait débuté cinq ans plus tôt, lorsque l’Union franco-américaine avait décidé de la créer, confiant ce projet au sculpteur Auguste Bartholdi.
La conférence explorera également les nombreuses contributions de Gustave Eiffel et ses relations avec les États-Unis, notamment dans les domaines du cinéma, de l’aéronautique, de la construction du canal de Panama et se conclura en évoquant la Tour Eiffel. Rendez-vous donc le mardi 7 novembre à 6:30pm à la Maison française pour 1h30 d’échange.
Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.
? Impressionnante photo qui a fait le tour des réseaux sociaux d’un avion au sol, la queue touchant le tarmac de JFK et le nez pointé vers le ciel.
? Instaurée lors de la pandémie, la possibilité pour un restaurant de proposer des tables à l’extérieur est désormais légale d’avril à novembre.
? Les drogues – crack, héroïne et fentanyl -, saisies par la police dans une pizzeria du Bronx, représentaient une valeur de 4 millions de dollars.
? Alors qu’un nouvel incendie de batterie électrique a ravagé un entrepôt à Brooklyn, le conseil municipal de New York réfléchit à la manière d’impliquer les app de livraison comme Uber Eats en les obligeant à fournir des vélos aux normes à leurs livreurs.
? L’application TransitApp permet de connaître en temps réel quelles stations de métro sont les plus (ou les moins) infestées de rats. Par ailleurs, NYC a cédé sa deuxième place en nombre de rats à… Los Angeles. Chicago obtient la première place (bravo !).
? Pour habiter le quartier de Williamsburg à Brooklyn, vous devrez au moins gagner 170.000 dollars par an.
? Selon cette étude, NYC se place en première position des villes les plus intéressantes au monde. Aucune ville française n’est entrée dans le Top 10.
?La liste des personnes les plus influentes de NYC – dont le « Airbnb Killer » – est à consulter ici.
? Alors qu’un client accédait à son coffre-fort en début de soirée dans une bijouterie de Midtown Manhattan, les propriétaires l’ont enfermé sans s’en rendre compte. Les tentatives de perçage du blindage s’étant révélées infructueuses, il a fallu attendre le déverrouillage automatique de la porte le lendemain matin, à 6:15am.
?Trois ou peut-être même quatre school buses ont été volés sur leur parking dans le Bronx
Ⓜ️ Le prolongement de la ligne Q depuis la 2e avenue jusqu’à East Harlem, très mal desservi, vient de recevoir une subvention de l’État de New York de $3,4 milliards.
⚡️La gouverneure de New York, Kathy Hochul a annoncé le plus grand investissement jamais réalisé par l’État dans les énergies renouvelables aux États-Unis. Il comprend des projets éoliens offshore et terrestres, totalisant 6,4 gigawatts d’énergie propre, suffisants pour alimenter 2,6 millions de foyers et répondre à 12 % des besoins en électricité de la ville en 2030.
? Il manquerait environ 340,000 logements à New York pour faire redescendre la pression sur les prix de l’immobilier.
? Plus de 500.000 personnes ont quitté NYC l’année dernière. Les Français, au contraire, y sont plus nombreux : +14,2% entre 2021 et 2022 selon le dernier rapport du gouvernement.
? Des chiens déguisés pour Halloween venant réclamer des friandises auprès des commerçants ? C’est tout à fait normal dans l’Upper West Side.
? Vous pensiez que NYC était la ville dont tout le monde aimait se plaindre ? Eh bien, détrompez-vous, ce n’est rien à côté de San Francisco.
? La liste des appels les plus loufoques passés au 311 est disponible ici. Par exemple :« Pouvez-vous vérifier si mon petit ami est marié ? »
? The Spiral, un gratte-ciel construit près de la High-Line, est terminé. Avec ses 66 étages, il mesure 314 mètres.
? Vous n’arrivez pas à trouver de place dans le restaurant de vos rêves ? C’est probablement parce qu’un robot l’a réservée avant vous pour vous la revendre.
?♀️Le marathon de New York sera diffusé auprès de 540 millions de foyers dans 206 pays.
? Plus d’une maison sur trois a été retirée du marché de l’immobilier sans avoir été vendue cette année.
Ⓜ️ Les nouvelles rames de métro mises en circulation il y a à peine 8 mois ont été retirées pour… révision.
? Le célèbre Flatiron Building, qui a bien du mal à trouver un repreneur, proposera finalement des appartements de luxe à la place des bureaux qui s’y trouvaient initialement.
? Coney Island a fêté ses 200 ans ce samedi. Luna Park sera ouvert tout l’hiver.
Ⓜ️ L’appli qui recense toutes les expos artistiques dans le métro (MTA Arts & Design a lancé son guide numérique sur Bloomberg Connects).
?? Les 22 restaurants où Taylor Swift a dîné (et c’est important).
? L’utilisation par la police de l’ADN dite « de parentèle » lors de ses enquêtes est désormais légale à New York. Cette technique a permis, entre autres, l’identification du Tueur du Golden State.
Dimanche prochain 5 novembre se tiendra la 52e édition du marathon de New York. Près de 50.000 coureurs se préparent à parcourir 42.195 km à travers les 5 boroughs. Mais aussi les quelque 1.200 bénévoles qui participent au bon déroulé de la course. Sophia Lechanoine, Caroline Dougerty, Louis Robert, Angéline Galinier-Warrain et Perrine Giacomazzo ont ainsi participé au marathon de New York du côté des volontaires. Elles et il nous racontent une expérience inoubliable.
Au téléphone, malgré la distance et les années, l’émotion de Perrine est toujours palpable. « On est le premier visage que voient les coureurs, la première personne à les féliciter après des heures d’efforts et de souffrance… J’en ai encore la chair de poule. »
En 2013, alors qu’elle vit à New York, Perrine se propose en tant que volontaire pour le marathon. « J’aime les rencontres, participer à des événements collectifs. C’est de famille. Mes parents retraités œuvrent pour plusieurs causes et associations. » Perrine est très sportive, mais ne court pas. « Je suis plutôt surf, vélo… »Et dodgeball. « Notre Club a quand même été sacré ‘Champion du Queens’ en 2011 ! » C’est là qu’elle entend parler du volontariat. Plusieurs joueurs sont aussi des marathoniens. Elle s’inscrit immédiatement.
À son arrivée en 2020, Sophia connaissait le Marathon de réputation. « À Tokyo, je travaillais dans des foyers pour sans-abris et j’ai tout de suite cherché comment je pouvais me rendre utile à la communauté. » Elle s’inscrit très vite, mais on est en 2020… la pandémie. Ce sera donc pour 2021. « En famille ».
Pour Louis, 14 ans, c’est plus compliqué. « Lorsque ma mère m’en a parlé, je ne voyais pas trop ce qu’il fallait faire. Se mettre au bord de la route et encourager les coureurs ? Ça ne m’intéressait pas du tout. Et puis elle m’a dit qu’il fallait se lever à 6h, un dimanche… Et là, c’était carrément impossible. » Sa maman insiste. « Fais-le avec des copains. » Pourquoi pas ? D’autant que l’activité peut être comptabilisée dans le Community Service, ces heures que les enfants consacrent à la communauté. Louis s’inscrit avec son frère et sa sœur. Il entraîne même avec lui quelques copains.
« À Paris, le marathon, c’est plutôt le signal qu’il faut organiser son week-end pour, surtout, ne pas être là, s’amuse Angéline. Alors quand un ami m’a dit qu’il avait besoin de supporters pour encourager les coureurs sur le dernier kilomètre, l’un des plus difficiles, j’y suis vraiment allée pour lui faire plaisir ».
Pour Caroline, c’est tout le contraire : « Le dimanche du Marathon est le meilleur jour de l’année à vivre à New York. Surtout quand on ne court plus, comme moi. Je suis très fière de l’avoir bouclé plusieurs années de suite. Mais depuis que je suis volontaire, je n’ai même plus à subir les affres de la préparation. Ce n’est plus que du bonheur. »
6h donc. Le réveil sonne pour Louis et ses copains. Pour Sophia aussi qui doit prendre son poste à Harlem. Un peu de répit pour Perrine, Angéline et Caroline qui commenceront leur journée plus tard. New York est désert.
Une organisation impressionnante
Tout de suite, Louis et Sophia sont surpris par la qualité de l’organisation. Rien n’est laissé au hasard. On distribue les badges, t-shirts et une sorte de poncho en plastique de couleurs vives.
Des « anciens » expliquent comment ça va se passer. Il fait froid. Rien ne se passera avant deux heures consacrées à l’empilement des verres d’eau ou de boissons énergisantes que les coureurs attraperont sans s’arrêter. L’ambiance est joyeuse. Les tables dressées, les poubelles prêtes. Le jour se lève. Louis s’amuse avec ses copains. Il ne regrette pas d’être venu.
L’équipe encadrante prévient : « Ils arrivent ! ». Les volontaires prennent position en bord de piste. « On est là, dans cette attente et on les voit. Ils sont handicapés, parfois sans jambes ou paralysés. Tout est dans leurs bras, raconte Sophia, les yeux embués. C’est bouleversant. Cette volonté, cette force, cette détermination pour avancer… J’en ai pleuré, plusieurs fois. »
Louis, lui, ne pleure pas, mais il est sidéré « Ils vont tellement vite ! Je n’en revenais pas. »
Viennent ensuite les Kényans, les coureurs les plus rapides au monde, grâce, force, souplesse et rapidité. « Avec des jambes de trois kilomètres, ces femmes incroyables de beauté, dans leurs petits débardeurs, comme ça. On a l’impression qu’elles courent sans effort. »
Dans les rues de New York, le reste de coureurs arrive, toujours plus nombreux. Les équipes s’activent. Louis reconnaît quelques professeurs de son école et les encourage. Un homme s’arrête pour embrasser sa femme venue le soutenir avec leur bébé. « Je ne pensais pas ressentir autant d’émotions, continue Sophia. On se sent utiles, liés à eux, à leur performance. En cinq heures, on mesure toute la diversité des coureurs, dont certains n’ont aucune des qualités physiques requises, mais qui s’accrochent, qui continuent, parfois jusqu’à dans la nuit, avec des couvertures sur les épaules. Toute l’humanité est là. »
Pour Louis, c’est sûr, un jour, il courra le marathon.
Face à «une joie brute»
À plusieurs miles de là, Caroline, Perrine et Angéline accueillent les arrivées. Loin des encouragements timides de l’ancienne Parisienne, Angéline hurle à s’en casser la voix. Quelques coureurs puisent leur dernière énergie dans cette présence. D’autres s’effondrent à une poignée de mètres de l’arrivée.
On a chargé Perrine d’accrocher avec de l’adhésif la couverture dont on recouvre les coureurs pour éviter qu’ils ne prennent froid à leur arrivée. « Ce geste, tout simple, raconte Perrine, ils sont parfois tellement fatigués, qu’il leur est impossible de le faire. Alors, c’est à nous de refermer le ‘burrito’… » Comme Angéline, Perrine en perd la voix. « Et mon accent. À la fin de la journée, je ne savais même plus dans quelle langue je parlais. »
Caroline, elle, passe les médailles autour du cou de tous les participants. « C’est très physique. Parfois, les coureurs qui ne tenaient plus debout se sont effondrés dans mes bras. D’ailleurs, quand j’ai passé mon horrible poncho, je me suis demandé si c’était vraiment indispensable. Mais après avoir tenu contre moi autant de corps trempés de larmes, de transpiration et même de sang, j’ai cessé de me poser la question. »
« Certains coureurs sont déçus par leur performance. D’autres ont tellement souffert que leur visage en est bouleversant. Mais ils ont terminé le marathon de New York et, la plupart du temps, vous êtes devant une joie brute et sans filtre », conclut Perrine.
La nuit est venue. Sophia et sa famille sont de retour chez eux, mais ne veulent pas quitter le marathon : ils descendent encourager les derniers coureurs dans la nuit.
Les Français sont de retour ! Après plusieurs années de baisse due, notamment, à la crise sanitaire, le nombre d’inscrits au registre des Français établis hors de France a bondi l’an dernier dans la circonscription d’Amérique du Nord, selon le dernier rapport du gouvernement.
Avec 145.379 inscrits au 31 décembre 2022, les États-Unis ont vu leur population française augmenter de 6,5% en un an, un changement de tendance après le fort recul de 8% entre 2020 et 2021. La hausse est encore plus nette au Canada : + 13,9% en 2022, avec 108.164 inscrits.
Toutes les circonscriptions consulaires d’Amérique du Nord ont vu grandir leur communauté française l’an dernier (liste détaillée à la fin de l’article), exceptée celle de la Nouvelle-Orléans qui accuse un léger recul de 0,9%. La plus forte augmentation est enregistrée dans la circonscription de New York (+14,2%), devant celles de Chicago (+7,6%), Miami (+5,5%), San Francisco (+5,2%) ou encore Houston (+2,9%), Washington (+2,8%) et Los Angeles (+2,1%).
Nombre d’inscrits boosté par les élections
En plus de la réouverture des frontières du Canada et des États-Unis respectivement en septembre et novembre 2021, le scrutin présidentiel et les législatives de 2022, comme ce fut le cas pour les élections de 2012 et 2017, ont incité les Français à s’inscrire « pour la première fois ou à demander un renouvellement de leur inscription sur le registre, en même temps que l’actualisation de leur situation électorale », souligne le rapport. Rappelons que depuis 2018, un Français habitant à l’étranger doit obligatoirement s’inscrire au registre pour pouvoir le faire sur les listes électorales consulaires et donc voter.
Les États-Unis et le Canada ne sont d’ailleurs pas les seuls pays à avoir vu croître leur communauté française : 103 autres pays l’ont constaté également. 36 pays, comme le Canada, ont même connu une croissance de plus de 10% de leur population française dont Israël, une tendance qui devrait s’inverser cette année en raison de la crise au Proche-Orient. À l’inverse, 57 pays ont vu leur population française diminuer, en tête desquels, sans surprise, l’Ukraine (-36,1%) suite à l’invasion russe en février 2022.
Une hausse de 4,3% dans le monde
Au 31 décembre 2022, 1 683 915 Français (31,8% de binationaux, donc des compatriotes qui possèdent aussi la nationalité du pays de leur résidence) étaient inscrits au registre, un nombre en hausse de 4,3% par rapport à 2021 (1 614 772 inscrits). Un changement de tendance après une diminution constante depuis 2018. Les demandes de passeports et de cartes nationales d’identité sécurisées ont atteint « des niveaux inédits », souligne le ministre délégué chargé des Français de l’étranger, Olivier Becht, dans l’introduction du rapport, « 100.000 demandes supplémentaires dans le monde entre 2019 et 2022, soit une hausse de près de 30%. »
Les pays attirant le plus de Français, plus de 100.000 chacun toujours selon le rapport du gouvernement, sont la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et le Canada. Rappelons que ces chiffres officiels ne reflètent pas entièrement la communauté française à l’étranger car s’enregistrer au registre des Français établis hors de France n’est pas obligatoire. On estime à près d’un million de plus, soit 2,5 millions, le nombre de Français vivant à l’étranger.
Par circonscriptions consulaires (variation entre 2021 et 2022)
La famille culturelle et artistique de Manhattan s’agrandit. Après The Shed à Hudson Yards et le David Geffen Hall renové au Lincoln Center, voici que l’île accueille une nouvelle scène : le Perelman Performing Arts Center, ou PAC NYC. Ouvert le 15 septembre dernier au cœur du World Trade Center, dans un bâtiment en forme de cube dont la façade en marbre et verre luit naturellement la nuit tombée, il accueillera dès le mercredi 1er novembre Metropolis, un restaurant du chef Marcus Samuelsson, père du Red Rooster à Harlem.
Son nouveau bébé sera « une véritable lettre d’amour à New York », a raconté le chef lors d’une conférence de presse, mercredi 25 octobre, dans les locaux de PAC NYC. « Nous nous sommes inspirés des cinq arrondissements de la ville. Nous avons regardé les poissons de Rockaway, pensé au Queens, Staten Island et Brooklyn, parlé à des vendeurs et des artisans incroyables dans toute la ville et l’État de New York. Tout cela se reflétera dans notre menu ».
Imaginé il y a vingt-deux ans dans le cadre du projet de reconstruction du World Trade Center après les attentats du 11-Septembre, PAC NYC est l’une des dernières pièces du nouveau site – il manque encore quelques tours. Il porte le nom de Ronald Perelman, l’homme d’affaires dont le don de 75 millions de dollars a permis la construction du bâtiment, même si l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, en est le plus grand bienfaiteur, avec 130 millions de dollars.
Le centre accueillera des concerts, des spectacles de danse, des conférences, des pièces de théâtre et des projections de films, notamment dans le cadre du TriBeCa Film Festival. L’espace de performance, un auditorium en forme de grand L, peut se diviser en trois salles de tailles différentes, elles-mêmes modulables en soixante-deux configurations. Une souplesse qui vise à apporter un « élément de surprise » au public et à répondre aux besoins des artistes, selon la directrice Khady Kamara.
« Non seulement l’auditoire pourra-t-il apprécier de l’art de haute-qualité, mais il le fera dans un théâtre qui sera arrondi un jour donné, puis quand il reviendra dans le même espace six semaines plus tard, la salle aura complètement changé ».
De l’opéra-rock à Cats revisité
La programmation de PAC NYC reflète cette flexibilité, ainsi qu’une volonté de mettre en valeur les liens entre New York et l’international, clin d’œil à son emplacement. « Nous sommes conscients du fait que 93 pays étaient représentés parmi les personnes qui ont perdu leur vie le 11-Septembre. Nous pensons tout le temps à notre responsabilité envers le World Trade Center afin d’être une organisation véritablement internationale », raconte le directeur de la programmation, Bill Rauch.
C’est ainsi qu’une série de concerts rassemblant des artistes du monde entier autour du thème du refuge et de la guérison a accompagné le coup d’envoi de la saison inaugurale. Le reste du calendrier 2023-2024 comprend aussi quelques pépites : l’artiste afro-américaine Toshi Reagon, connue pour son sublime opéra-rock Parable of the Sower; une rencontre avec Walter Isaacson, l’auteur d’une récente biographie à succès sur Elon Musk; une pièce de théâtre de Laurence Fishburne (Matrix, Boyz ‘n the Hood…); un festival de danse de rue… Le clou de la saison sera la comédie musicale Cats à la sauce « Ballroom », ces spectacles de drag développées clandestinement par la communauté LGBTQ noire et hispanique à New York.
Une «guérison civique » accessible
Comme toute institution culturelle en 2023, PAC NYC se veut ouvert et démocratique. Ainsi, des spectacles gratuits sont proposés dans son lobby, accessible sans ticket. Et devenir membre ne coûte que dix dollars. « Notre mission est de créer des liens, de rassembler et de contribuer à une guérison civique », résume Bill Rauch.
Encore faut-il que le public vienne. Car le World Trade Center n’est pas réputé pour être une destination artistique. L’avantage du Perelman Performing Arts Center, c’est qu’il est bien desservi. Contrairement au Shed, qui semble loin de tout dans son écrin de Hudson Yards, PAC NYC se trouve à proximité d’un hub de transports (lignes de subway, PATH, ferry…).
Et pour ceux qui se demandent à juste titre si cette profusion de rails et de tunnels sous la structure affecte la qualité du son, n’ayez crainte. La salle de spectacle modulable est renfermée dans plusieurs « boîtes » posées sur des tampons de caoutchouc qui étouffent les bruits et les vibrations provenant des multiples niveaux d’infrastructures en dessous. Décidément, World Trade Center est à la fois le pire et le meilleur endroit où construire un centre d’arts performatifs !
[Article sponsorisé] Il est tout à fait possible de voyager à Cuba lorsqu’on est Français résidant aux États-Unis. Dans les faits, très peu de choses ont changé depuis Biden : les Américains et résidents peuvent voyager à Cuba en groupe ou individuellement à condition de suivre certaines règles et directives assez simples.
Cuba est une destination de voyage sans pareil : un pays riche en histoire, un peuple chaleureux, une scène artistique dynamique, un vaste patrimoine, une situation socio-politique unique et une nature sublime. Mais tout en faisant rêver, l’idée de voyager à Cuba peut soulever des inquiétudes, surtout chez le voyageur provenant des Etats-Unis. Les ambiguïtés légales autour du voyage depuis les USA détournent un grand nombre de gens intéressés. Or, il suffit de se pencher un peu sur la question pour écarter les fausses informations et les simplifications médiatiques autour du thème. Vous constaterez alors qu’il est possible de voyager tout à fait légalement à Cuba depuis les États-Unis.
Voyager à Cuba légalement depuis les États-Unis : c’est possible !
Ce qu’implique l’embargo
Peu importe la nationalité, en provenance du territoire américain à destination de Cuba, on est obligé de respecter les règles de l’embargo américain. Pour un français résidant aux USA, le voyage “touristique” à Cuba est interdit. Mais d’autres formes de voyage pour découvrir Cuba sont tout à fait légales.
La politique de voyage à Cuba sous la présidence Biden
Joe Biden n’a pas repris la politique d’ouverture de Barack Obama, mais il n’a pas non plus appliqué les interdictions mises en place par Donald Trump, à part celle interdisant de dépenser de l’argent dans certains hôtels et commerces tenus par l’armée cubaine. Aujourd’hui, voyager à Cuba depuis les Etats-Unis est encadré par un mixte de règles entre celles de Barack Obama et celles de Donald Trump qui peuvent se résumer ainsi.
Possibilité de voyager individuellement sans organisme reconnu par les Etats-Unis
Aucune restriction quant à l’organisateur du voyage, qui peut être un intermédiaire comme une agence de voyage, ou simplement le propre voyageur, en direct.
Obligation de faire une déclaration individuelle engageant le voyageur sur une catégorie* de voyage (A noter que d’autres pays comme le Mexique ou le Panama ont adopté cette même mesure). Cette déclaration ou “general license” est disponible et à remplir au moment de réserver ou enregistrer votre vol. Les 12 catégories sous lesquelles il est possible de voyager de façon indépendante à Cuba sont les suivantes :
1. Visites familiales
2. Mission officielle pour le gouvernement
3. Activité journalistique
4. Recherches ou réunions professionnelles
5. Activités éducatives ou échanges entre personnes groupées
6. Activités religieuses
7. Sports et événements publics
8. Soutien au peuple cubain. C’est l’une des plus utilisées par les voyageurs provenant des USA aujourd’hui.
9. Projets humanitaires
10. Recherche
11. Documents à but informatif
12. Activités d’exportation autorisées
Voyager indépendamment pour “soutenir le peuple cubain”
Qu’est-ce qu’implique voyager à Cuba pour “soutenir le peuple cubain” ? Essentiellement, on est limité à interagir uniquement avec le secteur privé. Il suffit d’utiliser des prestations fournies par des privés, que ce soit les logements, les restaurants et les services, et de soutenir des petits commerces locaux dits “cuenta propista”. Aussi, il faut éviter de dépenser dans les établissements interdits par le gouvernement américain (Consulter la liste ici).
Cuba Autrement est spécialisé dans l’organisation de ce type de voyages sur-mesure. La philosophie de l’agence est basée sur l’échange culturel et le voyage consciencieux plutôt que sur le voyage touristique. L’accent est mis sur le dialogue et l’interaction avec les locaux, qui organisent, reçoivent et accompagnent le voyageur tout au long du séjour. En travaillant à partir du local, Cuba Autrement défend un modèle de voyage durable et éthique, qui alimente l’économie locale.
Comment organiser son voyage ?
Pour voyager en règle, il faut également s’assurer de ne pas avoir « un excès de temps libre ». Par exemple, on ne peut pas passer tout son séjour à la plage. Prévoyez donc votre voyage à Cuba à partir d’un itinéraire d’activités quotidiennes qui répondent aux conditions de la catégorie de voyage permis. Si vous voyagez pour « soutenir le peuple cubain » par exemple, ces activités peuvent inclure un tour en vélo ou un cours de salsa, tant que le service est fourni par le secteur privé.
À travers Cuba Autrement vous pouvez construire un itinéraire sur-mesure à plein temps, sélectionnant parmi une vaste gamme d’activités nourries du riche patrimoine cubain. Le voyage « autrement » se définit par l’idée qu’on vient à Cuba pour faire quelque chose de précis, favorisant les voyages motivés par la curiosité et la volonté d’échanger avec le peuple cubain. Suivez le blog Cubanía afin de mieux comprendre Cuba et de définir plus exactement l’expérience de voyage que vous souhaitez. En organisant un voyage intelligent avec un objectif précis, vous pourrez le défendre comme « non touristique ».
Comment préparer le retour aux États-Unis ?
À l’aéroport, on vous demandera de déclarer la raison de votre voyage et de cocher la catégorie correspondante (n°8 – Support for the Cuban People). Il est important de faire un compte rendu des activités au cours du voyage, ainsi que de conserver quelques factures, dans le cas où, sur votre retour, l’immigration américaine vous demanderait de prouver que vous avez bien respecté les règles.
Les logistiques du voyage USA-Cuba
Une fois que vous avez établi un programme de voyage, il y a quelques informations essentielles à savoir avant votre départ des États-Unis.
La carte de voyage: pour voyager à Cuba, il faut se procurer une carte de tourisme (certains la nomment “visa”). Vous pouvez l’acheter auprès de votre compagnie aérienne sur internet ou à l’aéroport selon la compagnie. Le prix varie de 50 à 100 USD. Assurez-vous également que vous puissiez acheter cette carte à l’aéroport.
L’argent: une fois à Cuba, il est important de savoir que les cartes de crédit et de débit américaines ne fonctionnent pas. Munissez-vous donc d’une carte bancaire non américaine ou de liquide suffisant pour votre voyage. On vous conseille également, si possible, d’apporter des dollars canadiens ou euros plutôt que des dollars américains qui font l’objet d’une taxe élevée sur le taux de change.
L’assurance maladie: pour voyager à Cuba, il faut être couvert par une assurance de voyage acceptée dans l’île, ce qui exclut de nombreuses assurances maladies américaines. Cherchez bien avant de partir quelle assurance convient. Certaines compagnies aériennes comme United Airlines incluent l’assurance dans le coût total du billet.
Les vols directs: actuellement, vous pouvez réserver des vols directs à La Havane provenant de Miami, Fort Lauderdale, Orlando, Houston et New York avec cinq compagnies aériennes différentes.
Passez par une agence de confiance pour l’organisation de votre voyage
Cuba Autrement, entreprise francophone spécialisée dans l’organisation de voyages à Cuba au départ des États-Unis, vous permet de construire un itinéraire sur mesure tout en vous assurant que vous respectez bien les conditions légales. Contactez-les via leur site pour en savoir plus sur leurs services et commencer à construire votre voyage de rêve à Cuba.
Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
C’est une exposition photo poignante que la filiale de Médecins du Monde aux États-Unis (Doctors of The World USA) a réussi à faire venir pour la première fois à New York. Un total de 41 photos des finalistes du Luis Valtueña International Award for Humanitarian Photography (site ici), organisé par Médecins du Monde Espagne, sont exposées à l’Institut Cervantes à Midtown jusqu’au jeudi 30 novembre.
Ce prix a été créé en 1997 en hommage à quatre travailleurs humanitaires de l’organisation qui ont perdu la vie sur le terrain, au Rwanda et en Bosnie-Herzégovine. Pour cette 26e édition, quatre finalistes ont été distingués parmi les 733 participants, et la récompense a été remise, pour la première fois, à une femme, la photographe espagnole María Clauss, pour sa série intitulée « Where oblivion may not dwell » (Là où l’oubli ne peut habiter). Il s’agit d’un travail de mémoire des victimes des représailles franquistes dans les provinces andalousiennes en 1936, en particulier le village de Huelva où subsistent des fosses communes. Des portraits de proches qui n’ont jamais revu des membres de leur familles, des peintures murales de visages pour garder la mémoire, des clichés sombres et forts.
“Migrants crossing the Darien Gap” de Federico Rios. @federicorios
Les photos des trois autres finalistes sont aussi présentées à l’Institut Cervantes: « Red Black White » de Nazyk Armenakyan traite du rejet social des femmes arméniennes qui sont atteintes du SIDA, et qui l’ont dans la très grande majorité contracté par leur mari. De son côté Santi Palacios est un des premiers photojournalistes à avoir accédé à Bucha, en Ukraine, en avril 2022, et a documenté le « Bucha massacre ». Des photos chocs qui montrent les atrocités perpétrées par les forces russes lors de l’invasion de l’Ukraine, et les exécutions de civils lors de leur occupation.
“Where oblivion may not dwell” de María Clauss @mariaclauss
Enfin, Federico Rios a quant à lui suivi la crise migratoire en Amérique Centrale avec « Migrants crossing the Darien Gap ». Il s’est rendu à ce passage entre le Venezuela et le Panama pour suivre le parcours exténuant dans la jungle de ces familles vénézueliennes, qui espèrent franchir la frontière et accéder à une vie meilleure. Enfin en ce mois de sensibilisation sur le cancer du sein, une mention spéciale a été décernée à Sashenka Guiterrez pour « Screw you cancer », une photo de Sandra Monroy qui a subi une double mastectomie après son cancer du sein à 36 ans, et a décidé de ne pas recourir à la chirurgie reconstructrice.
« Le numéro gagnant est le 450031 ! » « C’est mon billet, j’ai gagné ! » L’ambiance était à son comble pendant la tombola qui clôturait le cocktail de rentrée de San Francisco Bay Accueil. Ce jeudi 5 octobre, l’association fêtait également son 30e anniversaire, et près de 150 personnes étaient présentes pour marquer l’événement. Pour les nouveaux membres, cette soirée était l’occasion de faire connaissance avec d’autres Français installés dans la Bay Area depuis plus longtemps. Pour les membres aguerris, le plaisir de se retrouver était palpable.
« À chacun de mes déménagements, je me suis inscrite dans un accueil : Boston, la Nouvelle Orléans, et maintenant San Francisco… », confie Pauline Dides, arrivée dans la Bay Area il y a deux ans. « Ces associations facilitent tellement l’arrivée dans une nouvelle ville.» SFBA fait en effet partie du réseau FIAFE (Fédération internationale des Accueils français et francophones d’expatriés), un réseau international rassemblant 100.000 membres de 160 associations réparties dans 90 pays. « Notre mission est d’accueillir, d’informer et d’intégrer », explique Florence Maurel, présidente de SFBA. « Nous organisons des activités pour accueillir nos membres quand ils arrivent dans la région, mais aussi pour développer leur réseau et maintenir le lien avec la communauté française. »
Dîners de filles, ateliers ou expédition à Costco
Pour une cotisation modique de 40 dollars par foyer, on peut ainsi participer à des ateliers bien-être ou cuisine, découvrir San Francisco à pied, ou se faire des nouvelles amies aux « dîners de filles » organisés un peu partout dans la Bay Area. « Toutes les activités sont animées par des bénévoles, et chacun peut proposer ses idées. SFBA fonctionne grâce aux membres pour ses membres », souligne Florence Maurel. Ainsi, le propriétaire d’un zodiac propose une sortie bateau autour d’Angel Island en octobre, et une visite à Oakland de l’usine Pasquier, l’un des sponsors de SFBA, est en préparation.
Les membres veulent également devenir responsables d’accueil dans leur quartier ou dans leur ville, et aider les nouveaux arrivants dans leurs premiers pas aux États-Unis. « Dès que nous recevons une nouvelle adhésion, nous mettons ces personnes en relation avec le responsable d’accueil le plus proche pour prendre un café, et faire connaissance. Personnellement, j’aide les nouveaux arrivants au DMV pour passer le permis, ou je les emmène faire les courses. Aller à Costco à deux, c’est quand même moins déprimant ! », plaisante Florence Maurel.
Renouveau et diversité
D’abord responsable d’accueil dans son quartier de Noe Valley, Florence Maurel est devenue présidente de SFBA en mai 2023, avec pour objectif de redynamiser une association diminuée par la pandémie : « Nous avons remonté un bureau de 12 personnes, une équipe de plus de 20 responsables d’accueil répartis un peu partout dans la Bay Area, et tous les jours, nous enregistrons de nouvelles adhésions. À ce jour, nous comptons près de 200 cotisations. »
Son deuxième objectif est de diversifier au maximum l’association et ses activités : « SFBA doit servir toute la Bay Area, mais pendant quelques temps, peu d’activités se déroulaient à San Francisco. Nous y avons remédié en proposant des sorties et événements partout dans la région, et ces activités se déroulent aussi bien en semaine que le week-end, dans la journée ou en soirée. Comme les dîners de filles marchent très bien, on va essayer de lancer la même chose pour les garçons. » Loin du cliché de la femme au foyer qui a suivi son conjoint en expatriation, SBFA s’adresse aussi bien aux femmes qui travaillent mais dont l’emploi du temps est assez flexible pour participer à un atelier ou une marche nordique dans la journée, qu’aux conjoints accompagnateurs intéressés de valoriser leur expérience passée ou de se reconvertir grâce à la section Back to Business de l’association.
« Les membres eux-mêmes sont très divers : nous avons des jeunes couples, des gens plus âgés, des étudiants aussi, même s’ils ne sont que de passage. SFBA est riche de toutes ces générations et expériences. C’est vraiment très sympa, venez nous rejoindre ! »
La DJ et productrice de musique électronique française CloZee (Chloé Herry de son vrai nom) s’apprête à entamer une tournée en Amérique du Nord, qui l’amenera à se produire sur 45 dates aux États-Unis et au Canada.
À 31 ans, CloZee est considérée comme l’une des emblèmes de la nouvelle scène électronique française. En une dizaine d’années, elle s’est faite connaître en produisant de la bass music d’un nouveau genre, en modifiant les variations habituelles de cette musique et en créant un son « spirituel et évolutif ». Cet été, elle a sorti un nouvel album, « Microworlds », qu’elle présentera lors de cette tournée. Outre son travail de musicienne, CloZee a aussi lancé son propre label en 2020, Odyzey Music, qui produit et met en lumière le travail d’artistes électroniques underground.
CloZee se produira notamment :
Le vendredi 27 octobre à 9pm à Echostage à Washington DC, billets ici
Le samedi 28 octobre à 9.30pm au Brooklyn Steel à New York, billets ici
Le jeudi 2 novembre à 7.30pm au Théâtre Beanfield à Montréal, billets ici
Le jeudi 16 novembre à 10pm au Stereo Live à Houston, billets ici
Le vendredi 1er décembre à 8pm à The Shrine Expo Hall à Los Angeles, billets ici
Les samedi 2 et dimanche 3 décembre à 9pm à the Midway à San Francisco, billets ici
Publié le 27 septembre 2023. Mis à jour le 26 octobre 2023.
Les Calaveras, ces têtes de mort aux couleurs vives, se sont invitées depuis quelques jours déjà dans les magasins américains et les photos de Catrinas inondent les réseaux sociaux. Le Jour des Morts, le Dia de los Muertos, que le film d’animation « Coco » des studios Pixar a popularisé, est respecté, non pas sur une seule journée comme le jour catholique des morts, mais au moins deux, les 1er et 2 novembre. C’est un évènement culturel incontournable au Mexique mais aussi aux États-Unis où plus de 19% de la population est d’origine hispanique. Que célèbre-t-on exactement ? C’est la question bête de la semaine.
Une fête inscrite à l’UNESCO
Le Dia de los Muertos est une fête mexicaine ancestrale qui trouve ses origines dans la civilisation Aztèque, et dont l’interprétation moderne est un mélange de rites préhispaniques et de fêtes chrétiennes. «Le jour des morts est un merveilleux exemple de cette capacité qu’ont les Mexicains de prendre le meilleur des cultures qui composent leur pays pour les transformer en quelque chose qui leur est propre », souligne Lea Ramsdell qui étudie la culture latino-américaine depuis de nombreuses années et enseigne l’espagnol et le portugais à l’université de Towson.
Depuis 2008, la fête est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Ellerend hommage aux défunts en les invitant à réintégrer le monde des mortels le temps de quelques jours (le 31 octobre peut être ajouté aux 1er et 2 novembre de célébrations) dans une ambiance aussi festive que joyeuse. Si les coutumes diffèrent selon les régions dans lesquelles elle est pratiquée, les symboles y sont communs.
Tous des squelettes
La pièce maitresse de la fête, c’est l’Altar, un autel sur lequel les membres de la famille du défunt viennent placer des bougies et fleurs de calendula destinées à lui montrer le chemin qui le mènera à eux, auxquelles on rajoute des photos, sa nourriture préférée, ainsi que des bibelots et décorations en forme de tête de mort. Ces autels ne sont pas destinés au culte, mais plutôt à accueillir les esprits qui font leur retour parmi les vivants. « Il y a quelque chose de très solennel dans ce rituel de l’Ofrenda qu’on dresse chez soi pour faire plaisir à ses ancêtres, puis de la visite au cimetière qui se transforme soudainement en l’endroit le plus vivant de la ville », explique Lea Ramsdell.
Les habitants déguisés qui défilent au rythme d’une musique joyeuse représentent un autre aspect incontournable du jour des morts. « Le défilé dans les rues de la ville a un air de carnaval, il offre à chacun la possibilité de changer d’apparence et de perpétuer la tradition satirique de la Calavera », précise l’enseignante. À l’époque, le terme, qui signifie crâne, était également utilisé pour désigner des poèmes satiriques publiés dans les médias, une pratique répandue que le caricaturiste politique mexicain José Guadalupe Posada poussa un peu plus loin au début du XXe siècle en représentant ses protagonistes sous forme de cadavres. « Nous sommes tous des squelettes », une citation que l’on attribue souvent à Posada, se veut un rappel que sous toutes leurs apparences, les humains sont tous les mêmes et voués au même destin.
« Dans sa forme moderne, le Dia de Los Muertos est un moyen de rendre hommage aux batailles qu’ont menées les ancêtres pour préserver leur culture, mais également de célébrer l’héritage mexicain. » ajoute Lea Ramsdell, qui y voit également « un moyen pour les Mexicains des États-Unis de nourrir un sentiment d’appartenance. »
« Transatlantic tour part 2 » : après une première tournée aux États-Unis et au Canada en février dernier, Arnaud Bonet et Pierre Della Monica du groupe Bon Entendeur sont de retour en Amérique pour offrir à leurs fans une occasion supplémentaire de les (re)voir. Cette tournée d’automne commencera ce jeudi 26 octobre au Elsewhere de New York (billets ici), puis le groupe se produira le vendredi 27 octobre sur la scène du Culture à Washington DC (billets ici). Ensuite, direction le Canada, avec trois dates : le samedi 28 octobre au Quai 30 de Québec (billets ici), le dimanche 29 octobre à L’Olympia de Montréal (billets ici), et le jeudi 2 novembre au Hollywood Theatre de Vancouver (billets ici).Retour aux États-Unis avec deux dates sur la côte Est : le vendredi 3 novembre, on pourra les applaudir au 1015 Folsom à San Francisco (billets ici) et le samedi 4 novembre sur la scène du 1720 à Los Angeles (billets ici).
Bon Entendeur s’est fait connaître par ses collages de voix mythiques de la francophonie sur des remix de musiques contemporaines. Le collectif français a sorti deux albums depuis sa création en 2012 : « Aller-retour » en 2019 et « Minuit » en 2021.
Une chanteuse à la voix chaude et puissante, un clavier de talent, et des synthés qui nous ramènent dans l’électropop des années 80, teintée d’électro et de techno… Agar Agar est un duo parisien composé de Clara Cappagli et Armand Bultheel. Depuis 2015, ils distillent des singles et EP, et viennent de sortir un deuxième album, « Player non player ».
Agar Agar s’est fait connaìtre grâce à son premier single « Prettiest Virgin », et le groupe est rapidement repéré par les Inrockuptibles. Leur premier album, « The Dog and the future », décrit une étrange fascination pour les chiens, et a été salué par la critique. Ils se sont produits au Printemps de Bourges, à la Cigale et l’Olympia, et sur de nombreuses scènes françaises et étrangères.
Pour leur mini tournée américaine, on pourra les voir au Poisson rouge à New York ce jeudi 26 octobre, au Great American Music Hall à San Francisco le mardi 31 octobre et au Regent Theater de Los Angeles le mercredi 2 novembre. Sur scène, les rythmes d’Agar Agar sont irrésistibles et leur énergie contagieuse.