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Le jazz en bord de mer

Le Miami Nice Jazz Festival du 26 au 28 octobre est passé, mais que les amateurs de jazz en Floride se réjouissent: ils sont loins d’avoir tout vu. Du 17 au 18 novembre, le Miami Jazz Fest réunit, à Bayfront Park, treize groupes et musiciens de jazz de renommée internationale.

Le festival accueille des musiciens originaires de Miami tels que Jesse Jones Jr., un saxophoniste dont le style intègre des éléments hard-bop et funk, ainsi que des groupes internationaux tels que le “Trio da Paz” brésilien. La performance du Jamaïcain Monty Alexander sera l’un des temps forts du festival : en cinquante ans de métier, le pianiste a accompagné des stars mondiales telles que Clark Terry, Quincy Jones ou encore Frank Sinatra.

Patty Ascher, quant à elle, est une jeune chanteuse brésilienne. Sa voix magnifique sera soutenue par un mélange  de bossa nova, jazz et samba.

Les autres musiciens qui figurent au programme sont: The Don Friedman Quartet, The Antonio Aldolfo Quintet, The Mike Dirubbo Quintet, The Maucha Adnet Quintet, Joe Carter, Giacomo Gates, Bucky Pizzarelli, Jack Wilkins et Warren Chiasson. Et la meilleure? Il reste des places pour ce festival extraordinaire.

Bernard Tschumi, architecte du Parc de la Villette, au FIAF

Le FIAF (French Institute Alliance Française) présente une conférence de l’architecte franco-suisse Bernard Tschumi, le 14 novembre à 19h.

Architecte et professeur à l’Ecole d’Architecture de Columbia, Bernard Tschumi a emprunté ce qu’on appelle “la voie royale”. Diplômé de l’école polytechnique de Zurich en 1969, il devient professeur à l’Architectural Association de Londres (de 1970 à 1980), puis à la prestigieuse Université de Princeton, membre de l’Ivy League, jusqu’en 1981. En 1988, il est nommé doyen de l’Ecole d’Architecture de l’Université de Columbia.

A l’origine, entre autres, du Parc de la Villette de Paris et du nouveau musée de l’Acropole d’Athènes, Bernard Tschumi signe aussi la Blue Tower dans le Lower East Side de Manhattan. Visionnaire et passionné, il intervient dans le cadre de la série “creative leaders” du FIAF, qui met en avant des réussites dans le milieu de l’art et de la culture.

Avant lui, Carine Roitfeld, ancienne rédactrice en chef de Vogue Paris et actuelle “global fashion director” du magazine Harper’s Bazaar, ou encore Danny Meyer, restaurateur à succès, ont été les invités de cette série.

Le MoMA fête les 50 ans des Rolling Stones en images

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Ca va rocker sur la 53e rue! Le MoMA célèbre cinquante ans de Rolling Stones, du 15 novembre au 2 décembre.

Pour cet anniversaire, le musée rend hommage au mythique groupe de rock britannique, non pas en musique mais en images, à travers une rétrospective de tous les films, documentaires, longs métrages, fictions, films de concerts, clips, et courts métrages expérimentaux dédiés au groupe depuis les Sixties. Il y a de quoi ! Les Rolling Stones ont derrière eux une carrière cinématographique impressionnante. Le groupe culte a collaboré avec les réalisateurs Jean-Luc Godard, Robert Frank, Hal Ashby, ou encore Martin Scorsese.

À l’occasion de ses 50 ans de carrière, le groupe a sorti un album best-of intitulé “Grrr!”, qui inclut notamment leur tout dernier titre inédit “Doom and Gloom”.

"Liberté, Egalité, Homosexualité"

Revue de presse. Le “mariage pour tous” ne fait pas parler qu’en France. La presse américaine évoque aussi le débat dans ses colonnes.

Comment pouvait-il en être autrement ? La promesse de campagne de François Hollande enflamme l’opinion publique francaise. “Les sondages montrent un soutien vacillant face à une opposition de plus en plus bruyante dans ce pays à majorité catholique”, observe l’Associated Press (AP) dans un article publié sur le site d’information Huffington Post. Ce thème, qualifié de “patate politique chaude”, a révélé “les divisions entre la France urbaine, où l’homosexualité est largement acceptée, et le heartland rural, où les attitudes conservatrices perdurent”. 

Le leadership de François Hollande est critiqué de tous les côtés, par “les alliés comme les ennemis”, selon The Daily Beast“Les rivaux ont flairé le sang (…), les détracteurs ont fait remarquer que la résolution de la crise économique devait être la priorité du président, et non la planification de mariages homosexuels”. La critique de la droite conservatrice et catholique a été particulièrement virulente. Pour l’illustrer, le Los Angeles Times cite le sénateur Serge Dassault (UMP) : “On veut avoir un pays d’homos ? Dans dix ans, il n’y a plus personne. C’est stupide. (…) Regardez dans l’Histoire, la Grèce, c’est une des raisons de sa décadence.” Selon le Daily Beast ces propos sont loin d’être inconséquents. “À 87 ans, la position de Dassault n’est peut-être pas surprenante, mais son influence n’est pas négligeable, le patriarche de la famille Dassault est le 93e sur la liste des milliardaires du magazine Forbes et gère une immense fortune. Il possède Le Figaro (…) et Dassault Aviation.” Le Huffington Post cite une autre opposante, Christine Boutin, Présidente du Parti Chrétien-Démocrate, qui estime que “la loi pourrait ouvrir la porte à la décadence morale”.

Face à cette opposition dans cette “société fameusement progressiste”, le magazine Time s’amuse: “Qui est exactement le plus prude maintenant, chers Français ?” Et de poursuivre : « Ironiquement, cette hésitation intervient au moment où les électeurs américains – que beaucoup de Français considèrent comme pathologiquement puritains – ont voté en faveur du mariage entre personnes de même sexe dans trois Etats en novembre ».

Dans son article intitulé “Liberté, Egalité, Homosexualité“, The American Prospect est lui aussi surpris de voir les arguments rétrogrades avancés  par les opposants au mariage pour tous dans la patrie de la libération sexuelle. “La France existe dans l’imaginaire américain principalement sous forme caricaturale. Sur les questions de sexe, en particulier, les Français sont considérés comme étant en avance, au-delà des limites de la morale traditionnelle. Une perception partagée par les progressistes américains, qui les admirent pour être libérés, et par les conservateurs, qui les considèrent comme des libertins amoraux. C’est donc une surprise qu’en matière de mariage homosexuel (…) la France a pris du retard sur les États-Unis, où neuf Etats ont reconnu le mariage homosexuel.”

Le site d’information Christian Science Monitor se penche lui sur la “chute brutale” dans les sondages du soutien au mariage des homosexuels. Sans perdre un mot des propos explosifs de Serge Dassault, Christine Boutin, André Vingt-Trois ou encore Marine Le Pen, le site d’information conclut son article en citant l’argument d’un anti-mariage: “Voici un projet de loi qui vise à perturber l’équilibre père-mère à l’intérieur du couple des parents, alors que cet équilibre est la meilleure structure qu’on puisse offrir à l’enfant pour qu’il ou elle grandisse.”

Pourtant, le Daily Beast se montre confiant quant à l’avenir de la loi: “Attendez vous à une foule d’invitations pour des mariages arc-en-ciel dans le sud de la France l’été prochain.”

Le Qatar à la rescousse

A cette polémique s’ajoutent les articles sur la difficile sortie de crise de l’économie française. “Les économistes sont d’accord pour dire que la situation en France est urgente”, écrit Fox News. Pour l’aider à en sortir, Louis Gallois, ancien patron d’EADS, a remis son rapport très attendu sur la compétitivité le lundi 5 novembre. Celui-ci appelle notamment à une baisse du coût du travail. Une mesure qui fait polémique en France mais que saluent certains titres américains. “La charge fiscale supportée par les entreprises (…) ainsi que des règles de travail rigides et des contrats à long terme freinent la compétitivité de l’industrie française“, assène le New York Times. Quelles que soient les mesures impopulaires que le gouvernement devra prendre, Fox News rappelle que “de nombreuses grandes questions – comme la semaine de travail de 35 heures” resteront intouchables tant que les socialistes seront au pouvoir. « Tandis que des pays comme l’Italie ou l’Espagne sont en plus mauvaise posture à cause du coût élevé de l’emprunt, les experts disent que ces pays font les coupes nécessaires pour rétablir leur économie. Mais ce n’est pas le cas en France, qui a résisté à ces reformes, en partie parce que les relations avec les travailleurs sont si tendues que de tels changements sont considérés comme un suicide politique ».

Ne voulant pas abandonner ses acquis sociaux, la France ne devrait-elle pas saluer l’aide étrangère en ces temps de serrage de ceinture ? Le Huffington Post analyse les réactions françaises aux propositions du Qatar d’investir dans les banlieues. La France pourrait s’en réjouir. Mais non ! Le plan a “rencontré un mur de résistance et d’hostilité pure et simple. La raison: le bienfaiteur est le riche Emirat arabe du Qatar.” Le site observe “une vague de protestations de la part des hommes politiques, horrifiés qu’un étranger laisse son empreinte dans les quartiers agités de la France.” Et conclut : “L’orgueil blessé a peut-être joué un rôle. Beaucoup ont du mal à accepter qu’un petit pays arabe puisse réussir là où la France elle-même a échoué.” 

Les Européens, stars de la météo

Pour terminer cette revue de presse, gros plan sur un succès européen dont devraient s’inspirer les Etats-Unis. Le Houston Chronicle applaudit les météorologues du Vieux continent pour avoir correctement anticipé l’ouragan Sandy. “Les scientifiques européens sont les meilleurs dans le monde pour prédire les trajectoires des tempêtes de l’Atlantique”, s’exclame le journal. Et ce en dépit du fait qu’un seul cyclone tropical s’est abattu sur les côtes européennes ces 150 dernières années. “Sept jours avant que l’ouragan n’ait frappé le littoral, d’importants modèles de prévision (ont dit que Sandy irait vers) l’océan Atlantique, loin de la côte américaine. Le modèle européen a prévu qu’un grand ouragan arriverait sur la côte du New Jersey. C’est à peu près ce qu’il s’est passé.” Le clé de leur succès selon le météorologue français Jean-Noël Thépaut : des cartes plus précises et “la façon dont le modèle intègre les observations de bouées météorologiques, des satellites et d’autres sources.” Pourraient-ils prévoir quand les beaux jours reviendront sur l’économie française ?

"Le Père Noël est une ordure" traverse l'Atlantique

Pièce culte du théâtre contemporain français puis comédie au cinéma, chacun en connaît au moins une réplique sur le bout des doigts. “Zezette épouse X”, “C’est fin très fin, ça se mange sans fin” ou encore “Je me disais encore hier qu’il manquait quelque chose pour descendre les poubelles !”. Qui n’a jamais, honnêtement, ri en regardant jouer, au théâtre ou au cinéma, Thierry Lermitte, Gérard Jugnot ou Anémone dans “Le Père Noël est une ordure”? Pas grand monde…

Pierre et Thérèse travaillent à SOS amitiés, une plateforme téléphonique associative qui recueille les coups de téléphones de personnes seules et déprimées. C’est le réveillon de Noël, ils sont débordés. S’en suit une farandole de sketch et de personnages tous plus pathétiques les uns que les autres : d’un travesti en tailleur léopard à un voisin yougoslave accro à sa cuisine traditionnelle, en passant par une voisine hystérique.

La pièce mythique écrite et jouée à l’origine par la troupe du Splendid (Thierry Lermite, Gérard Jugnot, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel et Josiane Balasko) en 1979 n’a pas fini de conquérir de nouveaux spectateurs. A partir  du 9 novembre, et pour six dates, c’est sur les planches de l’Exit Theatre de San Francisco que “Le Père Noël est une ordure” se produit en VF. Autre mise en scène, autre troupe (Le Théâtre du Coin avec Pierre Xavier Thomas dans le rôle de Pierre, Nolwenn Le Bras Carcione dans le rôle de Thérèse, Valérie Zeller dans le rôle de Zézette et Jean-Marc Parmentier dans le rôle de Félix), mais même comédie.

 
 
 
 
 

Le Beaujolais nouveau arrive à San Francisco

3…2…1…Beaujolais nouveau ! Comme chaque année, le vin des vins coule à flots le troisième jeudi du mois de novembre. Des nombreux restaurants et bars à San Francisco ne pouvaient pas passer outre l’occasion.

Pour célébrer la mise en vente de ce vin primeur, la fondation de la Santa Rosa French-American Charter School (SRFACS) organise le 16 novembre la première édition de sa soirée Beaujolais nouveau. Au programme figurent non seulement la dégustation du vin tant attendu, mais aussi de la musique française et une tombola. Tous les bénéfices iront à la fondation de l’école. Fondée par des parents en 2011, la SRFACS propose un enseignement bilingues de la maternelle jusqu’à la classe de quatrième. Beaujolais nouveau, le 16 novembre à 18h, The Agatha Furth Center, 8400 Old Redwood Hwy Windsor, CA 95492, Prix : 45 $ par personne (35 $ en pré-vente), Plus d’informations ici.

Le magasin de vin Kermit Lynch fête  aussi le Beaujolais nouveau, mais le 17 novembre. L’événement commence par une dégustation de vin à 11h. Ensuite, le maître de la nouvelle cuisine américaine Christopher Lee, décoré de deux étoiles Michelin, préparera un déjeuner spécial. Le groupe de musique Baguette Quartett assurera l’ambiance musicale. Beaujolais Nouveau Party, le 17 novembre de 11h à 16h, Kermit Lynch Wine Merchant, 1605 San Pablo Avenue, Berkeley, California, 94702, 510.524.1524, Plus d’informations ici.

Autres événements :

Le Garçon, 1101 Valencia Street, San Francisco, CA 94110, (415) 401-8959, Beaujolais nouveau et menu spécial le 15 novembre.

Left Bank Larkspur, 507 Magnolia Avenue, Larkspur, CA 94939, (415) 927-3331, Beaujolais nouveau et menu spécial à 40 $ du 15 au 17 novembre.

Left Bank Menlo Park, 635 Santa Cruz Avenue, Menlo Park, CA 94025, (650) 473-6543, Beaujolais nouveau et menu spécial à 40 $ du 15 au 17 novembre.

Left Bank San Jose, 377 Santana Row Suite 1100, San Jose, CA 95128, (408) 984-3500, Beaujolais nouveau et menu spécial à 40 $ du 15 au 17 novembre.

Zazie, 941 Cole Street, San Francisco, CA 94117, (415) 564-5332, Beaujolais nouveau et menu spécial à quatre plats à 59 $ le 15 novembre.

Omnivore, fête culinaire transatlantique, arrive à San Francisco

Après Paris, Moscou, Shanghai, Montréal et New York, entre autres, le festival de cuisine internationale Omnivore arrive enfin à San Francisco.

Du 9 au 11 novembre, la nouvelle génération de chefs américains et européens, comme le Belge Davy Schellemans, montreront leur savoir-faire.

Quatre différents événements sont au menu. Les “Food Masterclasses” invitent de jeunes cuisiniers internationaux distingués (dont le Français Dominique Crenn) pour parler de leur vision et présenter leurs recettes.

Des sommeliers et viticulteurs californiens feront déguster leurs vins lors des “Wine Masterclasses” tandis que  les jeunes cuisiniers se mettront aux fourneaux pour quelques happy few lors des “Amazing Dinners”. Le samedi 10 novembre, l’”Omnivorious Party” convie les gourmets à un apéritif franco-américain et à se lancer sur la piste de danse.

The Who font danser Oakland

Leur chanson “My Generation” fut l’hymne de la jeunesse anglaise dans les années 1960. Quarante ans après leur double album à succès (mondial), “Quadrophenia” (1973),The Who donnera un concert à l’Oracle Arena à Oakland le 1er février 2013. Le groupe de rock de Pete Townshend interprétera l’album mythique dans son intégralité.

Avec plus de 100 millions disques vendus dans le monde entier, The Who est un des groupes de rock les plus célèbres au monde. Sans vieillir, le groupe monte régulièrement sur scène depuis sa fondation en 1964. Leur dernier album studio date de 2006 et s’intitule “Endless Wire”.

Clara Bijl, l'humour bilingue

Cela fait 20 ans que Clara Bijl vit aux Etats-Unis. Alors qu’elle est étudiante en Caroline du Sud, Seinfeld et le show de Chris Rock font fureur. Elle décide d’aller s’essayer sur les planches de Comedy cellar à New York.  “A l’époque il y avait des caves qui proposaient à tout velléitaire de faire 5 minutes sur scène, à condition que ce dernier ramène trois personnes payantes. Vu que j’étais étudiante, je ramenais tous mes copains”.

Si la première soirée n’est pas un hit, Clara Bijl ne se démonte pas, elle sait qu’elle a trouvé sa voie. “En France, j’étais allée voir Muriel Robin, Pierre Palmade, Valérie Lemercier : j’ai toujours aimé les humoristes et j’ai toujours écrit, mais ma carrière est américaine, je fais ce métier ici depuis 17 ans maintenant”.

L’Europe lui tend les bras via la Suisse qui accueille le plus grand festival d’humour : le Festival du Rire de Montreux. Elle y participe deux fois. Elle écrit, en outre, pour un show suisse depuis plusieurs années. “J’ai fait une belle tournée en Hollande aussi, il y avait des chasseurs de talents qui venaient chercher des humoristes à New York et apparemment mon humour plaisait aux Hollandais”.

Mais après avoir fait son trou à New York, puis à Los Angeles, l’artiste doit retrouver ses repères à San Francisco où elle s’installe avec son mari. Deux ans qu’elle est arrivée dans la Bay Area, deux ans aussi qu’elle est maman. Mais on ne se refait pas, et Clara Bijl ne manque pas de se faire remarquer par une bookeuse de salles de la ville quand elle passe au Punchline Comedy Club la première fois. Cela aura suffi, la dénicheuse de talents l’appelle pour faire la première partie du célèbre humoriste, “stand-up comedian” et écrivain, Paul Reiser dans une autre belle salle : le Cobbs Comedy club. Elle assurera deux représentations à 19h30 et 21h30 le 16 novembre.

Clara Bijl fait rire aussi bien en français qu’en anglais et s’évertue à titiller les différences culturelles entre Français et Américains avec un humour pince sans rire d’une qualité savoureuse. “Ce qu’il y a de bien à San Francisco c’est que les gens voyagent beaucoup et aiment les autres langues, cela  rend le public réceptif, il sait de quoi je parle“.

 

Dernière chance pour s'inscrire au Texas French Symposium

Le Texas French Symposium est ouvert aux étudiants de français qui viennent du Texas. Les inscriptions seront closes le 12 novembre.

Ce concours est composé de tests oraux, académiques, artistiques et même sportifs. Les juges sont leurs professeurs. Des étudiants des quatre coins de l’Etat se retrouvent pour une gigantesque compétition qui a un but : promouvoir la langue française.

Attention, pour participer, il faut que la langue maternelle des participants ne soit pas le français. Ici, on privilégie les amoureux de la France, qui ont eu le courage de se plonger dans les livres de grammaires et autres bescherelles de conjugaison.

Cette année, le thème du Texas French Symposium est le Maghreb. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 12 novembre sur le site du concours.

"Tartuffe" à Houston

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Après Cyrano de Bergerac à Broadway, c’est Tartuffe de Molière qui est revisité et joué aux Etats-Unis. La célèbre pièce de Jean-Baptiste Poquelin foulera les planches du Hamman Hall de la Rice University de Houston pour six dates, à partir du 9 novembre.

L’histoire est loin d’être inconnue. Jouée et rejouée depuis sa première représentation devant Louis XIV en 1664, Tartuffe ou l’Imposteur, son titre original, a marqué les esprits comme la farce la plus célèbre de Molière. L’intrigue est la suivante : Tartuffe est un charlatan. Il se fait passer pour un dévot afin de manipuler Orgon, un noble à la cour du Roi. Ce dernier naif, laisse Tartuffe entrer dans sa vie et devenir son conseiller. Tartuffe suggère à Orgon de le laisser épouser sa fille tout en draguant sa femme, Elmire.

La version de Samuel Sparks, qui a auparavant monté Les Liaisons dangereuses ou Metamorphoses, est interprétée par les étudiants de la Rice University. Le metteur en scène présente une version classique de la pièce.

Le Flatbush Film Festival fête les Antilles

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Lors de la troisième édition du Flatbush Film Festival, l’association CaribBEING, qui veut promouvoir la culture caribéenne par le cinéma et l’art, présente une série de films au Maysles Cinema ce week-end.

Le vendredi 9 novembre, la nuit de cinéma commence à 19h et comprend la projection de deux films consacrés à Cuba. Le film français « Adolfo » (2005, 43 min) réalisé par Sophie Delaage raconte l’histoire d’un chauffeur de taxi cubain, qui décide de quitter son pays. Mais au moment précis de son départ, il se rend compte de l’importance de son âme cubaine.

« Barrio Cuba » (2005, 90 min) réalisé par Humberto Solas montre à travers plusieurs portraits d’habitants de la Havane comment ceux-ci essaient de trouver le bonheur dans les circonstances économiques et sociales difficiles sur l’île de Cuba.

Le samedi 10 novembre, deux films en partie tournés en France seront à l’affiche. Le court-métrage de 11 minutes « Trafik d’Info » (2005) de Janluk Stanislas fait l’ouverture de la soirée. Le film traite du pouvoir de l’information. Jouwa est un jeune activiste pour une organisation rebelle sur une petite île des Caraïbes et obtient une information qui menace le pouvoir en place. Le Haut Conseil de l’île veut empêcher la diffusion de l’information et se met à chasser le jeune résistant…

Ensuite, « West Indies » (1978) de Med Hondo invite les spectateurs à découvrir l’histoire du peuple des Maroons dans les Caraïbes. Du temps de l’esclavage, des millions d’hommes et de femmes ont été déportés d’Afrique, entassés dans des bateaux et vendus. Aujourd’hui, des milliers de personnes tentent d’échapper à la misère dans leurs pays d’origine. « West Indies » montre aussi comment, en dépit de l’histoire et du présent souvent douloureux, une culture chaleureuse et dynamique a émergé aux Antilles.