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De Gaulle à Columbia

Charles de Gaulle, 18ème Président de la République française et résistant légendaire, est à l’honneur à l’université de Columbia. Le 24 octobre, Jonathan Fenby, auteur de The General: Charles de Gaulle and the France he saved, est l’invité d’une conférence sur le « Grand Charles » à la Maison Française. L’historien Robert O. Paxton l’animera.

Emblématique des deux côtés de l’Atlantique, Charles de Gaulle reste un sujet que s’arrachent les écrivains. On compte plus de 100 ouvrages dédiés au Général. L’homme, le président, ses décisions politiques. Jonathan Fenby, auteur britannique et ancien journaliste pour The Observer, présente ici un ouvrage particulier. Entre Histoire pure et pointe de drame journalistique, il raconte comment Charles de Gaulle a sauvé la France en alliant ruse et intelligence. Une biographie saluée par la critique. “Orson Welles aurait pu transformer “The General: Charles de Gaulle and the France he saved” en fresque cinématographique. Qu’Hollywood en prenne note“, affirme le New York Times. Et le Washington Independent Review of Books de rajouter “ceux qui veulent en savoir plus sur la France et Charles de Gaulle ne peuvent pas mieux faire que de lire cette magnifique biographie“.

La culture en fête au New Yorker Festival

Imaginez un festival, au coeur de la Grosse Pomme, capable de réunir la crème de la crème de la scène culturelle, le temps d’un week-end. Il existe : c’est le New Yorker Festival, organisé par le célèbre hebdomadaire The New Yorker.

Chaque année, le magazine américain organise ce festival, qui se veut “un week-end de célébration des arts et des idées“. Du 5 au 7 octobre, la 13ème édition accueillera une liste d’invités aussi variée qu’originale, de Norah Jones à Christian Louboutin, en passant par Ben Stiller et Raphael Saadiq. Sur la scène des plus prestigieux théâtres de Manhattan, écrivains, acteurs, musiciens, personnalités politiques, réalisateurs, créateurs et autres artistes participeront à des discussions sur des thématiques diverses. Le public pourra également profiter de concerts, spectacles et projections. Diversité, cosmopolitisme, inventivité : un festival à l’image de la ville où il se tient.

Vidéo: l’intégralité du discours de François Hollande aux Français de New York

Mardi, le président de la République participait à une réception en l’honneur de la communauté française de New York au Roseland Ballroom. Plus de 1.000 invités avaient fait le déplacement. Retrouvez la vidéo de son discours.
 

Le Taste of France, c'est ce week-end (avec Laurent Fabius)

Le grand raout gastronomique de ce mois de septembre, le Taste of France Show, va attirer plusieurs milliers de personnes samedi 29 et dimanche 30 sur Pier 54. Parmi eux, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

Ce dernier, qui effectue à New York une tournée de « diplo-business » en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, a promis, sur son twitter, de faire une halte à la jetée du Meatpacking District « pour soutenir la gastronomie française ».

Emilie Simon sera de la partie

Evénement inédit, le Taste of France Show ambitionne de faire découvrir aux New-Yorkais le meilleur de la gastronomie et de l’art de vivre tricolores. Lors de cet événement parrainé par les chefs Marc Murphy, Jacques Pépin et Ariane Daguin, les cordons bleus de l’Académie culinaire de France et des Maîtres Cuisiniers de France, deux associations internationales de chefs cuisiniers, proposeront leurs plats au public. Du bon vin et des produits régionaux français compléteront ce feu d’artifice culinaire, agrémenté d’un zeste d’activités ludiques comme la traditionnelle pétanque et un concours de French Bulldogs.

Samedi soir, les amateurs de cuisine et de bonne musique sont conviés à « La Soirée », une expérience musicalo-culinaire pendant laquelle se produiront les chanteuses Emilie Simon et la star du zouk Perle Lama. CharlElie Couture exposera également ses travaux. Bref, tous les sens seront en éveil.

Demain, nous roulerons tous aux algues

Des voitures qui carburent aux algues ? Ce ne serait plus qu’une question d’années.

Aux Etats-Unis principalement (mais aussi au Japon, en Israël ou encore en Europe), on s’intéresse de très près à ce nouveau type de biocarburant comme alternative au pétrole. Le ministère américain de l’Energie soutient plus d’une trentaine de projets visant à produire ce nouvel or vert, soit au total 85 millions de dollars d’investissement. Selon un rapport de ce même ministère paru en 2011, les micro-algues pourraient en effet, à terme, remplacer jusqu’à 17% des importations pétrolières américaines. « Ces dix dernières années, de nombreuses entreprises qui parient sur le succès de ce nouveau biocarburant, se sont créées, notamment en Californie dont l’état d’esprit est propice à ce genre d’innovation» explique le chercheur français Laurent Pilon, professeur à UCLA, invité du Café des Sciences à l’Alliance Française de Los Angeles, le 4 octobre prochain. Les deux premiers essais sur une voiture et sur un avion en 2008 et 2009, ont d’ailleurs été effectués avec des carburants à base d’algues produits par deux entreprises californiennes Solazyme, et Sapphire Energy dans laquelle Bill Gates a notamment investi.

Bien que cet engouement soit relativement récent, l’idée d’un tel carburant n’est pas nouvelle. «Elle est née dans la foulée du choc pétrolier, en 1978, sous l’administration Carter, qui a créé l’Aquatic Species Program, pour l’étude des plantes aquatiques comme source nouvelle d’énergie. Le projet a été abandonné en 1996, probablement en raison du faible coût du pétrôle à cette date». Elle a été remise au goût du jour ces quatre dernières années, avec l’arrivée au pouvoir de Barack Obama dont la politique environnementale « encourage beaucoup les énergies durables».

30 fois plus de litres/hectare que le colza

Et pour cause, les qualités des micro-algues seraient nombreuses : « Elles ont quatre avantages considérables sur les biocarburants de première génération, comme le maïs et le soja par exemple. Contrairement à ces derniers qui consomment beaucoup d’eau potable, les micro-algues peuvent pousser dans les eaux usées ou salines et ne nécessitent donc aucun apport supplémentaire d’eau potable pour leur culture». Elles peuvent aussi « produire 30 fois plus de litres de carburant par hectare » que certaines céréales ou oléagineux, comme le maïs ou le colza. Par ailleurs, à l’inverse des biocarburants issus du blé, du soja ou de la canne à sucre qui font augmenter le prix des denrées alimentaires cultivées pour la consommation humaine, « l’utilisation d’algues pour les bio-carburants n’a aucun impact sur la production alimentaire». Enfin, elles auraient aussi l’avantage de « démocratiser l’accès à l’énergie puisque ces micro-algues peuvent pousser n’importe où dans le monde», précise Laurent Pilon.

Des prix encore trop élevés

De nombreuses questions restent toutefois en suspens : « On ignore aujourd’hui quel pourrait être l’impact environnemental de ce nouveau biocarburant, car il n’y a pas encore de production à l’échelle industrielle. Bien sûr, du fait de son caractère biodégradable, les risques sont sûrement moindres que ceux posés par le pétrole. Certains chercheurs travaillent à l’heure actuelle sur la question des résidus et de leur transformation (nouveaux matériaux, nourriture pour animaux, etc.)». L’autre obstacle majeur à la commercialisation est celui du prix : en l’état des recherches actuelles, un litre de biodiesel à base de micro-algues coûterait environ 8 dollars le gallon, soit deux fois plus que le prix de l’essence. « Les chercheurs travaillent notamment à identifier » la perle rare « parmi près de 200.000 espèces : elle doit contenir un maximum de lipides et grossir vite». Il faudra probablement attendre, au minimum, les années 2020 pour obtenir un biocarburant à base de micro-algues vraiment compétitif – aux environs de 2 dollars/gallon – selon certains chercheurs.

Les Black Keys font escale au Staples Center

Les Black Keys débarquent à Los Angeles le 5 octobre pour retourner le Staples Center deux soirs de suite .

Originaire de Akron, Ohio, le duo se forme officiellement en 2001. Dan Auerbach (guitare et voix) et Patrick Carney (batterie) se rencontrent à l’âge de huit ans mais c’est au lycée qu’ils se retrouvent. Auerbach est capitaine de l’équipe de soccer alors que Carney fait partie des outcast. La passion de la musique les rassemble. Ils composent les premières notes de leurs bientôt mythiques mélodies sur le kit de batterie approximatif de Patrick Carney.

En 2001 naîssent officiellement The Black Keys et en 2002, ils  sortent leur premier album The Big Come Up suivi de Thickfreakness en 2003, Rubber Factory en 2004, Magic Potion et Attack Release  l’année suivante.

En 2010, Brothers fait un carton. Les Black Keys rencontrent la gloire qu’ils méritent avec des titres comme “Tighten Up” ou “Never Give You Up”. L’album se vent à un million d’exemplaires. L’année d’après, le groupe produit leur septième opus El Camino. Le magazine de musique The Rolling Stone le qualifie de “plus grand geste pop des Black Keys”.

Participez à une enquête sur l'expatriation

Avis aux Français hors de France et candidats au départ. La Maison des Français de l’Etranger (MFE) lance l’enquête « expatriation 2012 ».

Son objectif : permettre de mieux connaître les besoins de la population française expatriée ou en partance. Plusieurs domaines sont concernés : préparation au départ, difficultés rencontrées, services consulaires, scolarisation… Votre avis sera précieux.

L’enquête, qui est anonyme, sera close le 31 décembre 2012. Les résultats seront connus début 2013. Elle est accessible en ligne ici.

La Maison des Français de l’Etranger  est un service du ministère des Affaires étrangères qui a pour mission d’informer tous les Français envisageant de partir vivre ou travailler à l’étranger.

Francine LeClercq explore Narcisse

Du 2 au 27 octobre, la Soho20 Chelsea Gallery présente une nouvelle exposition intitulée “Narcisse”, de l’artiste française Francine LeClercq.

Une allusion au fameux tableau Narcisse du peintre italien Le Caravage (1571 – 1610) se trouve au centre de son installation. L’histoire de Narcisse, racontée par le poète Ovide dans les Métamorphoses, est celle d’un beau jeune homme qui tombe amoureux de son propre reflet.

Francine LeClerq a fait des études de design intérieur et de Beaux-arts à Strasbourg. Décorée du prix Retling pour la meilleure thèse de l’Ecole des Arts Décoratifs à Strasbourg, elle est invitée à New York pour collaborer avec le designer et architecte Gaetano Pesce. Elle habite à New York depuis 1992 où elle fait de la peinture mais aussi de l’architecture et du design avec l’architecte Ali Soltani.

"Embrassez Paulette": Hollande rencontre les Français de New York

Les pique-assiettes craignaient le pire : ils avaient raison. Le « sérieux » budgétaire et la « présidence normale » ont eu raison du champagne dont ils ont pu se délecter en septembre 2009, lors du pince-fesses de Nicolas Sarkozy pour les Français de New York.

Profitant de son premier déplacement en tant que chef de l’Etat à l’Assemblée générale des Nations Unies, François Hollande a tenu réception en l’honneur des Français de la ville, mardi, au Roseland Ballroom – littéralement “la terre de la rose”, ça ne s’invente pas. On était bien loin de la réception à deux millions d’euros organisée par l’ancien locataire de l’Elysée au Manhattan Music Center il y a trois ans. Salle plus petite, invités moins nombreux, François Hollande est monté sur scène sans être annoncé, prenant son public par surprise: “Il n’y avait pas la possibilité de trouver une salle plus grande“, s’est-t-il excusé. Conséquence ou pas de cette austérité, l’ambiance était aussi nettement moins enflammée. Le Président a pu faire son discours sans être interrompus par les applaudissements.

Devant plusieurs centaines de Français, François Hollande a résumé son discours, prononcé le matin même, devant l’Assemblée générale des Nations Unies: la menace terroriste dans le nord-Mali, la Syrie et la création d’une taxe sur les transactions financières. Il a parlé “relations franco-américaines“, “zone euro“, “redressement de la France” et vanté les mérites de la communauté française de New York, près de 50.000 inscrits sur les listes consulaires (pour New York, le New Jersey et le Connecticut). “Un peu plus que la Corrèze, c’est dire si ce que vous représentez est significatif“.

Puis le discours terminé, l’atmosphère s’est réchauffée pour un exercice que l’ancien président du Conseil général de Corrèze affectionne toujours: le serrage de mains. Suivi de près de  sa compagne Valérie Trierweiler, il a fendu la foule pendant une bonne heure. Sur son chemin, des félicitations, des encouragements, des demandes de photos. Et des noms familiers, comme celui de cette Corrézienne à qui François Hollande envoie ses amitiés:

Quelques critiques aussi, notamment sur la fin de la prise en charge des frais de scolarité (PEC) dans les lycées français, que certains parents et chefs d’établissements ont jugé trop abrupte. “La gratuité était une fausse bonne idée“, lance-t-il à deux expatriées, qui l’ont interpellé sur le sujet, munies d’un verre de rouge. “Bon, vous reviendrez quand même en France?“, leur sourit-il, avant de serrer d’autres mains.

Dans une circonscription qui a largement voté Sarkozy au second tour de la présidentielle (59% contre 41%), le socialiste n’avait pas que des admirateurs dans la salle. “Il ne m’engage pas. Il est à peine à la hauteur d’un directeur-adjoint de société de seconde zone“, juge Jean-Sébastien, producteur. “Je ne me sens pas concernée du tout par ce qu’il dit“, lance sa voisine.

Réaffirmer un certain nombre de principes comme il l’a fait, en particulier une taxe sur les transactions financières, devant la communauté francaise de New York, composée de gens dans la finance, politiquement, c’est courageux, souligne Pierre, en recherche d’emploi. J’aime bien mon président“.

Alexis Buisson et Emmanuel Saint-Martin

Les French Culture Nights à l'Hôtel Chantelle

Ce 26 septembre, les French Culture Nights donnent rendez-vous aux Français et amoureux de la France à 18h30 à l’Hôtel Chantelle.
Lors de cette soirée qui se veut élégante et artistique, la peintre Patricia Wersinger exposera ses tableaux pour le plus grand plaisir des amateurs d’art. Adepte de tous les styles, elle peint aussi bien des portraits, des paysages que des oeuvres abstraites. Côté musique, DJ Mak-Len accompagnera cette French Culture Nights de septembre avec les sets dont il a le secret.
De nombreux vins de qualité seront proposés aux invités.

Anthony Kavanagh fait son coming out à New York

Après sa tournée canadienne et française, Anthony Kavanagh débarque aux États-Unis pour présenter son tout dernier one-man show, le 4 novembre au Hudson Theatre.

Humoriste, mais pas uniquement! En français ou en anglais, sur scène ou à la télé, Anthony Kavanagh a une carrière bien remplie. Le Canadien est aussi producteur, animateur, chanteur et comédien. Cette fois, c’est devant un public new-yorkais qu’il “fait son coming out”, comme l’indique le titre de son spectacle. Il promet de révéler et se révéler, répondre aux rumeurs et s’en moquer, parler politique et se révolter. L’humour sans limites!

Quand un ministre socialiste visite les entrepreneurs exilés

C’est la priorité du Quai d’Orsay en ces temps économiques moroses : la « diplomatie économique », ou promouvoir les intérêts économiques français à l’international. Laurent Fabius a profité de sa présence à New York pour l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations-Unies pour rencontrer, lundi, des entrepreneurs français de la Grosse Pomme.
Le matin, il avait rendez-vous avec Fabrice Sergent, fondateur de l’entreprise d’applications pour smart phones Cellfish, et les fondateurs de OXL, hébergeur de petites annonces. Puis direction Bar Boulud, dans l’Upper West Side, pour un déjeuner avec des représentants de la gastronomie tricolore locale. « C’était très sympa. Je leur ai servi du foie gras», s’amuse Ariane Daguin, fondatrice des foies gras D’Artagnan.

Ces réunions entre un « Elephant » socialiste ayant participé à la mise en œuvre des 35 heures en tant que ministre de l’Economie, de 2000 à 2002, et des entrepreneurs qui ont trouvé leur bonheur en dehors de France, auraient pu avoir des allures de rencontre du troisième type. Parmi les fondateurs de OXL, on trouvait notamment Fabrice Grinda qui endosse volontiers le rôle de défenseur de la “flexibilité” américaine, n’hésitant pas à dire qu’il n’aurait jamais pu réussir aussi brillamment s’il était resté en France.

Mais les rencontres n’ont pas tourné au vinaigre. Pour Fabrice Sergent, de Cellfish, ce genre de visite “permet de mettre un coup de projecteur sur des secteurs qui marchent et de sortir de la morosité ambiante, c’est important”. Surtout, estime le Français installé à New York, et patron d’une entreprise de 250 salariés, “cela montre qu’en partant on sert aussi la France: je n’aurais jamais pu créer 150 emplois en France si je n’étais pas venu ici, c’est le projet de croissance globale de notre entreprise qui permet de créer des emplois en France ».

Une habituée de ce genre de rencontres en 28 ans aux Etats-Unis, Ariane Daguin a profité du déjeuner avec Laurent Fabius à Bar Boulud pour lui parler des obstacles administratifs à l’export. Elle a regretté l’absence d’acteurs économiques américains lors de la discussion. « Une fois de plus, c’était un rendez-vous franco-français, sans ouverture sur l’extérieur. Le rayonnement est important, mais on devrait arrêter d’en parler entre nous ».

Emmanuel Saint-Martin et Alexis Buisson