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Les Black Keys font escale au Staples Center

Les Black Keys débarquent à Los Angeles le 5 octobre pour retourner le Staples Center deux soirs de suite .

Originaire de Akron, Ohio, le duo se forme officiellement en 2001. Dan Auerbach (guitare et voix) et Patrick Carney (batterie) se rencontrent à l’âge de huit ans mais c’est au lycée qu’ils se retrouvent. Auerbach est capitaine de l’équipe de soccer alors que Carney fait partie des outcast. La passion de la musique les rassemble. Ils composent les premières notes de leurs bientôt mythiques mélodies sur le kit de batterie approximatif de Patrick Carney.

En 2001 naîssent officiellement The Black Keys et en 2002, ils  sortent leur premier album The Big Come Up suivi de Thickfreakness en 2003, Rubber Factory en 2004, Magic Potion et Attack Release  l’année suivante.

En 2010, Brothers fait un carton. Les Black Keys rencontrent la gloire qu’ils méritent avec des titres comme “Tighten Up” ou “Never Give You Up”. L’album se vent à un million d’exemplaires. L’année d’après, le groupe produit leur septième opus El Camino. Le magazine de musique The Rolling Stone le qualifie de “plus grand geste pop des Black Keys”.

Participez à une enquête sur l'expatriation

Avis aux Français hors de France et candidats au départ. La Maison des Français de l’Etranger (MFE) lance l’enquête « expatriation 2012 ».

Son objectif : permettre de mieux connaître les besoins de la population française expatriée ou en partance. Plusieurs domaines sont concernés : préparation au départ, difficultés rencontrées, services consulaires, scolarisation… Votre avis sera précieux.

L’enquête, qui est anonyme, sera close le 31 décembre 2012. Les résultats seront connus début 2013. Elle est accessible en ligne ici.

La Maison des Français de l’Etranger  est un service du ministère des Affaires étrangères qui a pour mission d’informer tous les Français envisageant de partir vivre ou travailler à l’étranger.

Francine LeClercq explore Narcisse

Du 2 au 27 octobre, la Soho20 Chelsea Gallery présente une nouvelle exposition intitulée “Narcisse”, de l’artiste française Francine LeClercq.

Une allusion au fameux tableau Narcisse du peintre italien Le Caravage (1571 – 1610) se trouve au centre de son installation. L’histoire de Narcisse, racontée par le poète Ovide dans les Métamorphoses, est celle d’un beau jeune homme qui tombe amoureux de son propre reflet.

Francine LeClerq a fait des études de design intérieur et de Beaux-arts à Strasbourg. Décorée du prix Retling pour la meilleure thèse de l’Ecole des Arts Décoratifs à Strasbourg, elle est invitée à New York pour collaborer avec le designer et architecte Gaetano Pesce. Elle habite à New York depuis 1992 où elle fait de la peinture mais aussi de l’architecture et du design avec l’architecte Ali Soltani.

"Embrassez Paulette": Hollande rencontre les Français de New York

Les pique-assiettes craignaient le pire : ils avaient raison. Le « sérieux » budgétaire et la « présidence normale » ont eu raison du champagne dont ils ont pu se délecter en septembre 2009, lors du pince-fesses de Nicolas Sarkozy pour les Français de New York.

Profitant de son premier déplacement en tant que chef de l’Etat à l’Assemblée générale des Nations Unies, François Hollande a tenu réception en l’honneur des Français de la ville, mardi, au Roseland Ballroom – littéralement “la terre de la rose”, ça ne s’invente pas. On était bien loin de la réception à deux millions d’euros organisée par l’ancien locataire de l’Elysée au Manhattan Music Center il y a trois ans. Salle plus petite, invités moins nombreux, François Hollande est monté sur scène sans être annoncé, prenant son public par surprise: “Il n’y avait pas la possibilité de trouver une salle plus grande“, s’est-t-il excusé. Conséquence ou pas de cette austérité, l’ambiance était aussi nettement moins enflammée. Le Président a pu faire son discours sans être interrompus par les applaudissements.

Devant plusieurs centaines de Français, François Hollande a résumé son discours, prononcé le matin même, devant l’Assemblée générale des Nations Unies: la menace terroriste dans le nord-Mali, la Syrie et la création d’une taxe sur les transactions financières. Il a parlé “relations franco-américaines“, “zone euro“, “redressement de la France” et vanté les mérites de la communauté française de New York, près de 50.000 inscrits sur les listes consulaires (pour New York, le New Jersey et le Connecticut). “Un peu plus que la Corrèze, c’est dire si ce que vous représentez est significatif“.

Puis le discours terminé, l’atmosphère s’est réchauffée pour un exercice que l’ancien président du Conseil général de Corrèze affectionne toujours: le serrage de mains. Suivi de près de  sa compagne Valérie Trierweiler, il a fendu la foule pendant une bonne heure. Sur son chemin, des félicitations, des encouragements, des demandes de photos. Et des noms familiers, comme celui de cette Corrézienne à qui François Hollande envoie ses amitiés:

Quelques critiques aussi, notamment sur la fin de la prise en charge des frais de scolarité (PEC) dans les lycées français, que certains parents et chefs d’établissements ont jugé trop abrupte. “La gratuité était une fausse bonne idée“, lance-t-il à deux expatriées, qui l’ont interpellé sur le sujet, munies d’un verre de rouge. “Bon, vous reviendrez quand même en France?“, leur sourit-il, avant de serrer d’autres mains.

Dans une circonscription qui a largement voté Sarkozy au second tour de la présidentielle (59% contre 41%), le socialiste n’avait pas que des admirateurs dans la salle. “Il ne m’engage pas. Il est à peine à la hauteur d’un directeur-adjoint de société de seconde zone“, juge Jean-Sébastien, producteur. “Je ne me sens pas concernée du tout par ce qu’il dit“, lance sa voisine.

Réaffirmer un certain nombre de principes comme il l’a fait, en particulier une taxe sur les transactions financières, devant la communauté francaise de New York, composée de gens dans la finance, politiquement, c’est courageux, souligne Pierre, en recherche d’emploi. J’aime bien mon président“.

Alexis Buisson et Emmanuel Saint-Martin

Les French Culture Nights à l'Hôtel Chantelle

Ce 26 septembre, les French Culture Nights donnent rendez-vous aux Français et amoureux de la France à 18h30 à l’Hôtel Chantelle.
Lors de cette soirée qui se veut élégante et artistique, la peintre Patricia Wersinger exposera ses tableaux pour le plus grand plaisir des amateurs d’art. Adepte de tous les styles, elle peint aussi bien des portraits, des paysages que des oeuvres abstraites. Côté musique, DJ Mak-Len accompagnera cette French Culture Nights de septembre avec les sets dont il a le secret.
De nombreux vins de qualité seront proposés aux invités.

Anthony Kavanagh fait son coming out à New York

Après sa tournée canadienne et française, Anthony Kavanagh débarque aux États-Unis pour présenter son tout dernier one-man show, le 4 novembre au Hudson Theatre.

Humoriste, mais pas uniquement! En français ou en anglais, sur scène ou à la télé, Anthony Kavanagh a une carrière bien remplie. Le Canadien est aussi producteur, animateur, chanteur et comédien. Cette fois, c’est devant un public new-yorkais qu’il “fait son coming out”, comme l’indique le titre de son spectacle. Il promet de révéler et se révéler, répondre aux rumeurs et s’en moquer, parler politique et se révolter. L’humour sans limites!

Quand un ministre socialiste visite les entrepreneurs exilés

C’est la priorité du Quai d’Orsay en ces temps économiques moroses : la « diplomatie économique », ou promouvoir les intérêts économiques français à l’international. Laurent Fabius a profité de sa présence à New York pour l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations-Unies pour rencontrer, lundi, des entrepreneurs français de la Grosse Pomme.
Le matin, il avait rendez-vous avec Fabrice Sergent, fondateur de l’entreprise d’applications pour smart phones Cellfish, et les fondateurs de OXL, hébergeur de petites annonces. Puis direction Bar Boulud, dans l’Upper West Side, pour un déjeuner avec des représentants de la gastronomie tricolore locale. « C’était très sympa. Je leur ai servi du foie gras», s’amuse Ariane Daguin, fondatrice des foies gras D’Artagnan.

Ces réunions entre un « Elephant » socialiste ayant participé à la mise en œuvre des 35 heures en tant que ministre de l’Economie, de 2000 à 2002, et des entrepreneurs qui ont trouvé leur bonheur en dehors de France, auraient pu avoir des allures de rencontre du troisième type. Parmi les fondateurs de OXL, on trouvait notamment Fabrice Grinda qui endosse volontiers le rôle de défenseur de la “flexibilité” américaine, n’hésitant pas à dire qu’il n’aurait jamais pu réussir aussi brillamment s’il était resté en France.

Mais les rencontres n’ont pas tourné au vinaigre. Pour Fabrice Sergent, de Cellfish, ce genre de visite “permet de mettre un coup de projecteur sur des secteurs qui marchent et de sortir de la morosité ambiante, c’est important”. Surtout, estime le Français installé à New York, et patron d’une entreprise de 250 salariés, “cela montre qu’en partant on sert aussi la France: je n’aurais jamais pu créer 150 emplois en France si je n’étais pas venu ici, c’est le projet de croissance globale de notre entreprise qui permet de créer des emplois en France ».

Une habituée de ce genre de rencontres en 28 ans aux Etats-Unis, Ariane Daguin a profité du déjeuner avec Laurent Fabius à Bar Boulud pour lui parler des obstacles administratifs à l’export. Elle a regretté l’absence d’acteurs économiques américains lors de la discussion. « Une fois de plus, c’était un rendez-vous franco-français, sans ouverture sur l’extérieur. Le rayonnement est important, mais on devrait arrêter d’en parler entre nous ».

Emmanuel Saint-Martin et Alexis Buisson

La French Heritage Society souffle ses trente bougies

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Elizabeth Stribling est devenue francophile dans le sud des Etats-Unis. “Je suis née dans l’Etat de Géorgie. Et quand je voyageais en France, je retrouvais beaucoup de coutumes que je connaissais du sud des Etats-Unis. En France, je me sentais vraiment chez moi”, raconte cette magna de l’immobilier de luxe, présidente de l’agence Stribling & Associates.

La francophilie de Mme Stribling l’a menée à la tête du conseil d’administration de la French Heritage Society (FHS). Depuis 1982, l’organisme, connu sous le nom de Friends of Vieilles Maisons françaises jusqu’en 2002, a pour mission de préserver les monuments historiques en France et ceux d’inspiration française aux Etats-Unis. Le 14 novembre, il fêtera ses trente ans lors d’un grand cocktail dînatoire au Union Club autour du thème Americans in Paris.

L’idée de fonder une association dédiée à la préservation des trésors historiques de la France est née d’une initiative de Michèle le Menestrel-Ullrich, une Française passionnée d’architecture,  entourée d’un cercle d’Américains francophiles. “Sur une base informelle, ils décidaient d’organiser des événements pour aider à protéger l’architecture française qu’ils aimaient tant, raconte Mme Stribling. Depuis, l’intérêt des donateurs et la reconnaissance publique de notre société n’ont cessé de progresser.

Certes, FHS n’est pas la première initiative philanthropique américaine pour restaurer des monuments en France, mais la particularité de la Society réside dans le fait que l’argent n’est pas levé pour une seule institution, mais pour des projets dans toute la France et aux Etats-Unis. « Une abbaye dans le sud-ouest, un escalier en Gascogne, un opéra à San Francisco ou une maison dans le quartier de Tremé à la Nouvelle-Orléans. C’est un ensemble”, explique Mme Stribling.

Les 400 membres de la French Heritage Society sont organisés en 14 délégations, dont 13 aux Etats-Unis et une à Paris. Pour obtenir un prix de restauration, le monument, “même s’il est privé, doit être ouvert au public”, souligne Greg Joye, directeur général de la FHS. A ce jour, quelques 9 millions de dollars ont été levés pour plus 500 projets.

Outre lever de l’argent, le groupe organise des échanges d’étudiants et d’architectes pour perpétuer le savoir-faire dans le domaine de la restauration, en partenariat notamment avec le Smithsonian Program et le musée du Louvre. En trente ans, plus de 300 échanges ont pu être réalisés.“Ce n’est pas que des Américains riches qui donnent de l’argent pour la France, mais une véritable rue à deux sens”, précise Greg Joye.

Cependant, la situation économique actuelle n’est pas favorable aux préservationnistes. La crise “rend plus difficile la levée d’argent”, confirme Mme Stribling. “Même pour les entreprises, il est plus difficile de faire des dons pour des projets dans notre secteur, car elles doivent rendre des comptes à leurs actionnaires”, ajoute Greg Joye. En cette année de trentenaire, la FHS veut lever 560.000 dollars pour 18 projets de restauration en France et aux Etats-Unis. Parmi eux, le Pavillon de l’Etang du Château de Fontainebleau et le musée Rodin à Philadelphie.

Valérie Trierweiler en visite privée à l'Invisible Dog

Valérie Trierweiler s’est offert, mardi matin, une petite escapade culturelle brooklynite, en marge du déplacement de son compagnon à New York, pour l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Direction le centre d’art Invisible Dog, à Carroll Gardens, pour une visite privée en présence de l’épouse de l’Ambassadeur de France François Delattre et des artistes du centre. « Elle est restée deux heures », s’exclame le directeur-fondateur du centre Lucien Zayan. « C’est un grand honneur, un grand plaisir et un énorme boost. Il y a tellement de lieux qu’elle aurait pu visiter à New York ».

La « First Lady » a visité l’exposition “Shaboygen” des frères Steven et William Ladd (organisée dans le cadre du Festival Crossing the Line avec le Fiaf), puis a vu les ateliers de Joanna Neborsky, Prune Nourry, Malcolm Brown, Mac Premo et Anne Mourier, tous artistes en résidence à Invisible Dog. Elle a aussi rencontré le photographe franco-marocain 2FIK. La visite tombe à pic pour le centre d’art de Bergen Street qui a lancé, en septembre, sa première campagne de levée de fonds.

Crédit: Invisible Dog

Crédit: Invisible Dog

Crédit: Invisible Dog

"Pas touche à mon vin": la nouvelle guerre franco-américaine

Les articles parus dans la presse américaine la semaine passée ont un air de déjà vu. Les Français, d’après les Américains, “semblent vivre dans un univers parallèle concernant l’économie“, note le New York Times pour la énième fois. Pas assez de flexibilité sur le marché du travail, se plaint l’Associated Press, dans un article repris par ABC News. Plus grave encore : M. Hollande “a banni le mot même de «flexibilité» de la langue vernaculaire du gouvernement, il renvoie plutôt au mot « souplesse »“, affirme le Wall Street Journal. “Un test à venir pour l’exception française“, juge le New York Times.

Mais cette fois-ci les divergences de points de vue entre cette France éternellement réticente à s’ouvrir au monde et les Etats-Unis libre-échangistes touchent un sanctuaire français : le vin.

Deux articles mettent en lumière les enjeux “du combat le plus récent dans la guerre trans-Atlantique du vin“, pour reprendre les termes du Wall Street Journal. Cette dernière oppose les viticulteurs français aux exportateurs de vin américain. Son origine : la Commission européenne devait se prononcer ce mardi sur une demande déposée par les Etats-Unis visant à obtenir l’autorisation de vendre en Europe des vins américains portant la mention “château”.  Un affront pour la France ! Le vote a été reporté sine die. “Ils essaient de voler notre réputation, les vrais châteaux ne sont certainement pas aux Etats-Unis“, tonne Dominique Haverlan, un viticulteur français, dans les colonnes du Washington Post. “Comment les viticulteurs américains peuvent-ils prétendre de mettre “château” sur leur étiquette de vin du nouveau monde ? Quel château ? Y-a-t-il des châteaux aux Etats-Unis ? Le mot même est français, poursuit-il. De la triche. Détournement. Distorsion de la concurrence“, résume le Wall Street Journal pour expliquer la position française.

Pour le Washington Post “la préservation du terme “château” sur les étiquettes de vin est un chapitre supplémentaire dans la longue bataille de la France, entre tradition et mondialisation“. Les viticulteurs français se considèrent comme les “héritiers d’un trésor national qui doit être sauvegardé de la même manière que l’Egypte a sauvegardé ses pyramides“. Et pour souligner cette volonté d’isolement, le Wall Street Journal cite le Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux Laurent Gapenne : “La Commission européenne est en train de troquer notre héritage et notre poids économique au profit de la mondialisation“.

Outre-Atlantique, les Américains estiment qu’ils sont “écartés de manière injuste du marché“. Ils ne voient pas où est le problème. “Les gens utilisent les mots avec des sens différents“, affirme Cary Greene de Wine America, dans le Wall Street Journal. Et le quotidien de donner la définition américaine de “château” : un vin produit avec “des vignes utilisées traditionnellement par un producteur de vin ou un groupe de producteurs de vin.”  “Une fraude”, juge Haverlan dans le Washington Post.

Le Wall Street Journal, lui, ne se prive pas de rappeler à ses lecteurs que c’est bien un vin californien qui a gagné la dégustation à l’aveugle, le “Jugement de Paris”, en 1976. “Ceci n’a jamais cessé de vexer les Français“, lance le quotidien.

Charlie Hebdo : le Wall Street Journal applaudit la France

Egalement au centre de l’attention de la presse américaine, les caricatures du prophète dans le journal satirique Charlie Hebdo. Les titres américains et français sont d’accord sur le sujet : la liberté d’expression est importante, mais elle ne doit pas être instrumentalisée pour inciter à la haine religieuse. Par conséquent, la tentative de François Hollande d’empêcher la publication des caricatures qualifiées de “vulgaires” par le New York Times a été soutenue par la presse. Un article de l’Associated Press repris par Newsday rappelle que Charlie Hebdo est un petit hebdomadaire qui “attire souvent l’attention en ridiculisant le prophète Mohammed“. Et le site Star News Online rappelle que “peu de choses sont sacrées” pour Charlie Hebdo.

Même le Wall Street Journal loue le gouvernement Ayrault pour sa gestion de la polémique: “Vive la France : Paris défend les valeurs américaines plus vigoureusement que Washington“. Le journal insiste : contrairement au gouvernement américain, Laurent Fabius aurait suffisamment défendu la liberté d’expression, cette valeur évidemment “américaine“, tout en critiquant Charlie Hebdo, et cela bien que “le régime français de la liberté d’expression est plus faible que celui des Etats-Unis.

Marseille, capitale de la criminalité

Pour terminer cette revue de presse, gros plan sur la cité phocéenne. Deux reportages réalisés par NPR et le New York Times dressent une image sombre de la ville du Vieux Port.

Le New York Times fait plonger ses lecteurs dans une ville impitoyable qui ressemble plus à Sin City qu’à la capitale européenne de la culture 2013. Les premières lignes de l’article donnent le ton: “Walid Marzouki et sa petite amie ont arrêté leur Renault Twingo noire à un feu rouge sur le boulevard Casanova, désert, tard dans une nuit d’août. Une autre voiture s’est arrêtée à côté. Le chauffeur a ouvert sa fenêtre, sorti un fusil automatique et tué M. Marzouki, en utilisant plus de 20 tours.” M. Marzouki, un “dealer de drogue“, comme le rappelle le journal, est “une des 20 personnes qui ont été tuées” à Marseille dans les neuf derniers mois.

La criminalité liée au trafic de drogue “est devenue tellement incontrôlable qu’une femme politique locale a fait l’appel à l’armée pour restaurer l’ordre“, souligne Eleanor Beardsley, la correspondante de la radio NPR en France, dans son reportage.  Le New York Times précise que la situation est devenue particulièrement inquiétante à cause de “l’usage croissant d’armes automatiques“, et cela en dépit du fait que “les armes sont strictement réglementées en Europe.

Le ton du reportage devient fataliste quand le Times cite une infirmière qui connaissait M. Marzouki : “Nous sommes habitués aux meurtres ici. C’est mektoub, le mot arabe pour destin.

Esquisses de maîtres à la Frick Collection

Picasso, Matisse, Cézanne, Van Gogh, Dürer… La somptueuse collection Courtauld de Londres exporte ses plus belles esquisses de maîtres à New York. La Frick Collection présentera ces 54 pièces au public dès le 2 octobre.

L’exposition “Mantegna to Matisse: Master Drawings from The Courtauld Gallery” a été présentée plus tôt dans l’année à Londres. Elle comprend une sélection d’esquisses d’artistes qui s’étend sur toutes les époques, depuis le Moyen-Âge jusqu’aux années 1920.

Ces 54 esquisses ont des styles et des buts variés, mais elles offrent toutes un témoignage exceptionnel sur  six siècles de création artistique en Europe. Les plus grands artistes européens ont leur place dans cette superbe compilation d’oeuvres : Leonard de Vinci, Albrecht Dürer, Peter Paul Rubens, Thomas Gainsborough, Francisco Goya, William Turner, Edgar Degas, Vincent van Gogh, Henri Matisse, Pablo Picasso… Tous à portée de mains le 2 octobre.

Expat US, pour une installation facile

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(Article Partenaire) Expat US et Meeschaert s’associent pour offrir aux cadres des entreprises et aux familles une expatriation sans accroc.
Première société indépendante de gestion privée en France, Meeschaert est installée à New York depuis 2007, sous l’égide de Cédric Meeschaert, petit-fils du fondateur. Son objectif: accompagner les expatriés dans leur gestion de patrimoine des deux côtés de l’Atlantique.
Afin d’offrir un service complet , Meeschaert s’est associé avec Expat US, société spécialisée dans l’accompagnement des expatriés lors de leur installation aux Etats Unis. Expat US  a été crée en 2007 par Caroline Scemama.
Du choix de l’école à la sélection d’un appartement en passant par l’ouverture d’un compte en banque, Caroline est la reine du bon plan et la solution pour un atterrissage serein.

Caroline Scemama, fondatrice d’Expat US

Tout commence à la visite de repérage, organisée pour maximiser le temps. “Les familles n’ont pas de temps à perdre. Il faut que tout soit prêt, explique-t-elle. Nous allons les chercher à l’aéroport et les emmenons de rendez-vous en rendez-vous. En deux jours tout est bouclé”.
Avant cette visite, les équipes d’Expat US ont pré-visité des appartements, sélectionnés à partir d’un questionnaire détaillé rempli par les futurs expatriés. “On visite jusqu’à 25 appartements, pour en retenir 8 au bout du compte, qui seront visités en une seule journée par les nouveaux arrivants”. Au soir du premier jour, le contrat est généralement signé.
Cette première visite sera aussi l’occasion d’achever la sélection de l’école des enfants, un comptable ou le banquier pour l’ouverture du compte en banque.
La famille -ou la partie venue en éclaireur- repart en France pour finir de préparer son déménagement. Pendant ce temps, Expat US s’occupe de tout. Réception des documents de la banque, des clefs du logement sélectionné, installation du câble/internet ou du téléphone, électricité/eau/gaz: toutes ces démarches interminables du nouvel arrivant, Expat US s’en charge.
Un investissement qui ne vaut pas seulement pour la tranquillité d’esprit: entre les voyages de repérage épargnés, les frais de brokers minimisés et les logements temporaires évités, les économies peuvent atteindre plusieurs milliers de dollars.