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Ooh la L.A dit "M" à Los Angeles

Du 11 au 13 octobre, le festival Ooh la L.A revient dans les salles de concert de Los Angeles pour sa quatrième édition. De l’El Rey Theater au Club Nokia en passant par The Satellite, les organisateurs ont choisi d’envahir les quatre coins de la Cité des Anges à grands renforts de musiciens français et d’artistes produits par des Français.

La pop électronique noire et romantique du duo anglo-français Tomorrow’s World, formé par JB Dunckel (qui a fait partie du groupe mythique Air) et Lou Hayter, fera bouger les foules le jeudi 11 octobre à l’El Rey Theater. Ensuite, le label français Kitsuné prendra les rennes de la soirée et fera jouer ses petits protégés: Housse de Racket, Citizens! et Lescop, pour une soirée musicalement mouvementée.

Matthieu Chedid, dit « M », partagera ses paroles sensibles et poétiques et ses mélodies rock avec son public le vendredi 12 octobre toujours à l’El Rey Theater.

Le groupe déjanté Frànçois & the Atlas Mountain débarquera avec le chanteur Marc Anthony Thompson alias « Chocolate Genius » à The Satellite le samedi 13 octobre. La chaleur monte trop vite? Nouvelle Vague, projet musical des Français Marc Collin et Olivier Libaux, revient pour la deuxième année et sera le même jour au Club Nokia pour un concert à ne pas manquer.

 Infos pratiques: 

Ooh la L.A à Los Angeles: 11, 12, 13 octobre. Plus d’informations sur le programme et les artistes ici. Facebook ici

Crédit Photo: AlbumRock

"The Taste" rassasie les gourmets d'Hollywood

Pour cette troisième édition du Los Angeles Times The Taste (auparavant le L.A. Times Food & Wine), les organisateurs ont vu les choses en grand. Durant tout le week-end du Labor Day, les studios Paramount Pictures accueilleront les meilleurs cuisiniers et sommeliers de Los Angeles pour des dégustations savoureuses et originales.

Pour un prix unique par évènement (65$), les participants peuvent assister aux démonstrations, séminaires et cours des plus grands professionnels de Californie, déguster à volonté leurs meilleures créations et profiter d’un open bar de grande qualité. Cinq évènements sont programmés par thème : « Field to Work », « Cocktail Confidential », « Flavors of L.A. », « Dinner & Drinks », et le « Labor Day Picnic », qui conclut ce week-end culinaire exceptionnel.

Des chefs aussi renommés que Susan Feniger, Thomas Keller, le Français Ludo Lefebre, ou encore Ricardo Zarate seront présents. Plus de 130 restaurants et 80 cavistes seront représentés pour offrir aux papilles participantes les meilleurs souvenirs gustatifs possibles.

Infos pratiques :

Los Angeles Times The Taste, du 1er au 3 septembre (week-end du Labour Day). Au Paramount Pictures Studios, 5555 Melrose Avenue, Hollywood. Billets : 65$ par soirée en avance, 75$ sur place. Billets et plus d’informations ici

Crédit photo : Tatiana Arbogast

Michel Jonasz sur les planches du théâtre Raymond Kabbaz

On se souvient surtout de Michel Jonasz pour ses tubes des années 1970 et 80, La Boîte de jazzJoueurs de blues ou encore l’entêtant Super Nana. Le chanteur français est aussi apparu au générique d’une trentaine de films, au cinéma et à la télé.

Depuis trois ans, ce touche à tout a retrouvé les planches du théâtre avec son spectacle intitulé Abraham. Dans cette pièce, écrite et interprétée par le comédien, Michel Jonasz incarne Abraham, son grand-père maternel juif polonais, qui se souvient de sa vie, juste avant de mourir : son enfance en Pologne, son départ pour la Hongrie, la rencontre avec sa femme, ses enfants, ses joies et ses peines jusqu’à l’exil et la déportation.

Michel Jonasz mêle chants et récits dans ce spectacle minimaliste, drôle et émouvant. Abraham est le deuxième volet de la trilogie-hommage de Michel Jonasz à sa famille, après l’album Chanson française (2007). Il se produira au théâtre Raymond Kabbaz les vendredi 21 et samedi 22 septembre.

Infos pratiques : 

“Abraham”, vendredi 21 septembre, à 19h45, et samedi 22, à 19h30. Au théâtre Raymond Kabbaz du Lycée français de Los Angeles, 10361 West Pico Boulevard. De 40$ à 75$. Plus d’informations ici.   

Paso Robles, paradis des amateurs de vins

Difficile de trouver situation plus idéale que celle de Paso Robles. Située à mi-chemin entre Los Angeles et San Francisco, la petite ville (30.000 habitants) s’étire au cœur des domaines viticoles de la côte centrale, à quelques dizaines de kilomètres seulement de Big Sur, Hearst Castle et de trois des plus anciennes missions de Californie.

Paso, comme la surnomment ses habitants, possède tous les attraits d’un lieu de villégiature doré. Outre son climat et l’omniprésence de sa nature avec la proximité des montagnes de Santa Lucia, la ville s’est fait une spécialité des magasins biologiques, des enseignes proposant des produits fermiers et des visites d’exploitations agricoles. Le centre de la cité offre quant à lui une variété impressionnante de restaurants, mais aussi un vaste parc où se succèdent les festivals et évènements culturels.

Mais ce sont bien évidemment les 250 vignobles alentours qui ont fait la réputation de Paso Robles. Plus de 40 variétés de vins (italiens, espagnols, Bordeaux, Côtes du Rhône, Zinfandel, etc.) sont produites sur les 11.000 hectares de vignes. De fait, les boutiques de dégustation ont pris possession des lieux et l’économie du vin attire chaque année de plus en plus de visiteurs.

Un véritable virage à 180° pour cette région où vivaient les Indiens Salinan et où les pionniers s’installèrent au XVIIe siècle pour profiter des sources thermales.

La culture de la vigne prit cependant rapidement le dessus, sous l’impulsion des missionnaires espagnols. Les premiers pieds furent plantés en 1797, avant que l’explorateur Francisco Cortez ne décide d’en faire un vaste site de production au début du XIXe siècle. Moins d’un siècle plus tard, attiré par la réputation du vin des religieux, les premières exploitations commerciales commencèrent à se développer.

Le véritable développement intervint en 1914, lorsque le célèbre pianiste polonais Ignacy Paderewski fit le pari de s’installer dans la région et de lancer son propre vignoble, ainsi que la culture des amandes.

Aujourd’hui l’économie du vin représente 60% de l’activité de la région. Le prix des vignobles ne cesse de grimper et les cépages de Paso Robles trustent les prix dans les salons mondiaux. Pourtant, les dégustations et achats restent très abordables pour les visiteurs. Les Français étant réputés comme grands amateurs de vins, il n’est d’ailleurs pas rare que les producteurs se fassent un plaisir d’offrir une bouteille si l’on a la chance de parler la langue de Molière. Il convient par ailleurs de ne pas manquer le “Wine Festival”, chaque année au mois de mai.

Les attraits de Paso ne se limitent toutefois pas à l’esprit du vin. Pour ceux qui souhaitent s’éloigner de la ville, les vastes plages de Morro Bay ne se trouvent qu’à 30 minutes de route. Et pour quelques kilomètres de plus, il est possible de visiter le Hearst Castle, demeure extravagante du magnat de la presse William Randolph Hearst (1863-1951).

Un séjour sur la côte centrale californienne ne manque donc pas d’intérêts et de richesses, surtout si celui-ci s’effectue en train. La compagnie ferroviaire Amtrak propose en effet un trajet jusqu’à Paso Robles (depuis Los Angeles, voire même San Diego) par le Pacific Surfliner, un train circulant entre océan et montagnes, offrant des paysages à couper le souffle.

Infos pratiques:

Pour s’y rendre depuis Los Angeles : Compter environ 4h de route. Emprunter la 101 North puis la I-1 et enfin la I-46 jusqu’à Paso Robles ; ou encore la I-5, puis la I-46.

Pour s’y rendre depuis San Francisco : Compter environ 3h30 de route par la 101 South, puis la I-46.

A noter que Paso Robles est accessible par la route, par train (www.amtrak.com), mais aussi par les airs (http://www.prcity.com/government/departments/publicworks/airport/).

Guide complet des vignobles et des wine tours : www.pasowine.com

Les bons coins : «Vivant Fine cheese» (www.vivantfinecheese.com), 840 11th Street ; «Bistro Laurent» (www.bistrolaurent.com), 1202 Pine Street ; «Good Ol’ Burgers» (www.goodolburgers.com),1145 24th Street

Plus de renseignements : www.travelpaso.com

Photo: sbisson/flickr

La "musique silencieuse" envahit le Los Angeles County Museum of Art

Une soirée par an, le silence n’est plus de rigueur au Musée des arts de Los Angeles. L’événement s’appelle “Muse ’til Midnight” et il est de retour, samedi 25 août, pour une seizième édition.

A partir de 20h30, musiciens et DJs investiront les galeries d’art moderne et contemporain du Los Angeles County Museum of Art avec des morceaux faits sur mesure. Le groupe de rock indie Geographer occupera la scène principale, face à l’imposante installation Urban Light de Chris Burden, composée de 202 lampadaires récupérés dans les alentours de LA. Les trois Californiens de Geographer, aux mélodies électroniques et envoutantes, se produiront dans ce décor hors du commun dès 21h.

Le collectif de DJs Dublab apportera une nouvelle fois ses explorations sonores au LACMA. Habitué aux performances dans les galeries, dans la rue ou même dans des ascenseurs, le collectif réserve toujours des surprises.

Pour poursuivre la soirée sans réveiller les voisins, on enfile les casques sans fil de Silent Frisco. Le groupe utilisera la technologie de musique “silencieuse” pour produire une expérience musicale atypique dans le grand hall d’entrée.

Infos pratiques : 

“Muse ’til Midnight”, samedi 25 août, à 20h30. Au Los Angeles County Museum of Art (LACMA), 5905 Wilshire Boulevard. 40$; 30$ pour les membres du LACMA; 20$ pour les membres de LACMA Muse. Billets en vente ici. Plus d’informations ici

Snoop Dogg et John Legend au H2O Music Festival

Le 25 août, rendez-vous au Los Angeles State Historic Park, pour une journée de concerts mémorables. De la Mexicaine Paulina Rubio aux Puerto-ricains Wisin & Yandel, en passant par le Cubain Alex Cuba, la musique latino sera bien représentée au festival H2O. C’est d’ailleurs là son ambition: donner un espace d’expression au “mouvement hispanique 2.0”.
Les autres genres musicaux ne sont pas écartés pour autant : le H2O a réussi à rassembler de grandes stars, comme le rappeur Snoop Dogg, le chanteur de R&B John Legend, ou encore le groupe de hip-hop Gym Class Heroes. Les billets ont l’avantage d’être accessibles : pour 30$, vous pourrez assister à tous les concerts. Des food trucks sont stationnés devant le parc pour permettre aux participants de faire une pause gourmande entre deux shows.
Infos pratiques :
H2O Music Festival, le 25 août, de 15h à 1h du matin environ. Au Los Angeles State Historic Park, 1245 N Spring Street. Billets de 30$ (entrée générale) à 145$ (billet VIP) disponibles ici. Site officiel ici.

Un week-end de pétanque avec un champion du monde

“C’est le Tiger Woods de la pétanque”, s’enthousiasme Jean-Pierre Subrenat. Le président du New York Pétanque Club ne tarit pas d’éloge en parlant de Dylan Rocher (ci-contre). Ce prodige de la pétanque n’a que 20 ans et un palmarès à faire rêver les passionnés de la boule en métal. Champion de France plus d’une vingtaine de fois, que ce soit en un contre un, en doublette ou en triplette, le Manceau s’est fait une place sur la scène internationale. Il a remporté, entre autres, quatre titres de champion du monde junior, en 1991, 2005, 2006 et 2007, et trois de champion d’Europe, en 2006, en 2008 et en 2011.

Le phénomène sera à New York ce week-end, en vacances, mais avec un programme bien chargé. Vendredi 24 août, les deux clubs new-yorkais, le New York Pétanque Club et La Boule new-yorkaise, se donnent rendez-vous à Bryant Park pour des parties de démonstration, de 15h à 18h (début à 15h, demies-finales à 15h30, finale à 17h30). Un animateur sera présent pour fournir des explications sur le jeu et répondre aux questions. A ne pas manquer : à 16h45. Dylan Rocher établira le premier record de tir de 100 boules aux Etats-Unis.

La pétanque traversera l’East River le week-end pour se poser à Prospect Park. Samedi 25 et dimanche 26, un grand concours de boules en doublette, le Robert Pierre Challenge, est organisé sur les courts ombragés Paul Ricard. Trente-deux duos (maximum) s’affronteront pour espérer remporter 1.000 $.

Des places sont encore disponibles pour les courageux souhaitant se frotter à Dylan Rocher. L’inscription est ouverte à tous, même aux non licenciés. Pour les amateurs qui n’auraient pas de boules, les clubs mettront quelques sets à disposition. L’enregistrement revient à 50 $ par personne et comprend la participation au tournoi, ainsi que le petit déjeuner et le déjeuner pour les deux jours, préparés par les restaurateurs français La Provence en Boîte et le P’tit Paris Bistro.

Infos pratiques :

Démonstrations de pétanque, vendredi 24 août, de 15h à 18h. Record de tir de 100 boules par Dylan Rocher à 16h45. Dans le sud-ouest de Bryant Park. Gratuit. Plus d’informations ici

Robert Pierre Challenge, samedi 25 et dimanche 26 août, de 10h à 18h. Paul Ricard Petanque Courts, Parade Ground, 1050 Caton Avenue, Brooklyn. 50$ par personne. Inscription ici. Plus d’informations ici

Dîner en Blanc au Lincoln Center


 

 À 18h30, ils étaient déjà plus d’un millier à avoir déplié leurs tables blanches. Les participants du deuxième Dîner en Blanc (DEB) à New York se sont rendus lundi soir au Lincoln Center pour un pique-nique secret et monochrome. Le lieu leur avait été indiqué une petite heure avant, comme le veut la règle.

C’est une surprise totale, l’ambiance est magique“, dit Nicole, une Française expat’. Elle raffole du côté “inédit et amusant” de cette flashmob chic, et joue le jeu jusqu’au bout en garnissant sa table de petites fleurs et d’ornements blancs. Lucas, un jeune new-yorkais, partage son enthousiasme. “Il y a peu d’endroits à New York dans lequel plus de 3.000 personnes peuvent tenir, et ici c’est l’un des meilleurs“, commente-t-il. “Ça dépasse toutes mes attentes“, ajoute-t-il, visiblement ravi.

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Crédit photo :

©Le Diner en Blanc International – Daniel Serrette et ©French Morning – Aude Villiers Moriamé

L'Américain plus friand de pétrole que le Français

Selon lOPEP, l’organisation des pays exportateurs de pétrole, les Américains apparaissent plus friands d’or noir que les Français. En 2010, le Français a consommé en moyenne 10,4 barils à lui tout seul. L’Américain, lui, a consommé 22,3 barils, soit deux fois plus.

La consommation de pétrole diffère en quantité, mais diminue dans les deux pays. Ainsi, en 2004, l’Américain a consommé 25,4 barils contre 11,9 barils pour le Français, soit des baisses respectives de 12,2% et de 12,61%.

Le pétrole se consomme sous plusieurs formes, mais l’essence domine. Selon une étude du gouvernement sur les dépenses en carburant, les Français dépensent plus de 53 milliards d’euros en carburants par an (diesel, essence). Sans surprise, les Américains explosent ce chiffre. Selon le Oil Price Information Service, ils auraient dépensé plus de 448 milliars de dollars en essence depuis le début de l’année 2012.

Crédit Photo: The CS monitor

Un annuaire pour les organismes francophones en Amérique

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Le Centre de la francophonie des Amériques va lancer, cet automne, un nouveau répertoire en ligne intitulé le carnet de la francophonie des Amériques.

Toutes les entreprises et les organismes francophones (à but lucratif ou non) pourront y être inscrits, gratuitement. Chacun disposera d’une fiche détaillée comprenant son secteur d’activité et ses coordonnées.

Ce catalogue sera disponible sur Internet et disposera d’une application mobile. Si vous souhaitez inscrire une association, une école, un commerce, un lieu de culte, un club sportif, une chambre d’hôte… c’est ici.

Des dessins animés en VF pour les jeunes expats

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Marre d’entendre vos enfants réclamer Titeuf ou Code Lyoko ? Moonscoop arrive à votre secours. Le groupe audiovisuel français spécialisé dans les programmes pour la jeunesse a annoncé le lancement de Bangoo Planète, une plateforme de vidéos à la demande sur Internet dédiée aux enfants d’expatriés francophones.

Quatre cents épisodes de dessins animés et séries d’animation seront proposés en ligne et renouvelés chaque mois. Les programmes regrouperont des styles différents. Parmi les séries les plus populaires, les enfants retrouveront TiteufCasper – l’école de la peurSamSamTara DuncanChloé Magique ou encore Code Lyoko.

Ce service sera lancé fin août aux Etats-Unis et coûtera 7,99$ par mois. La présentation du site Internet sera claire et ludique, “pour permettre aux enfants de naviguer facilement”, promet Moonscoop. Les titres seront divisés par tranche d’âge et la publicité absente. Les adultes pourront bloquer les contenus qu’ils souhaitent et le système de paiement sera aussi protégé par le contrôle parental.

Bangoo Planète devrait être disponible sur d’autres supports dans les prochains mois : mobile, AppStore (iPad, iPhone, iPod touch), Google Play (Android) et télévisions connectées. Les Etats-Unis représentent la première étape de Bangoo Planète à l’étranger avant un déploiement plus important à l’international.

Moonscoop n’en n’est pas à son premier coup outre-Atlantique. L’entreprise française est déjà à l’origine de Kabillion, une chaîne télévisée pour les enfants de six à douze ans, lancée en 2007.

Crédit photo : “Titeuf” – Zep – Moonscoop

A NYFACS, l'heure est au nouveau départ

En ce mardi matin de fin juin, les couloirs de NYFACS sont calmes. Les cours sont terminés. Enfants et enseignants se sont absentés pour l’été. L’occasion pour une nouvelle équipe de prendre ses marques.

Début septembre, la New York French American Charter School (NYFACS) effectuera sa quatrième rentrée, dans son bâtiment de la 120e rue à Harlem. Une rentrée placée sous le signe du changement. L’année scolaire qui s’écoule a été difficile pour l’école. Mise en probation par le Department of Education (DoE), valse des proviseurs et des membres du board : pour la rentrée 2012-2013, elle entend repartir sur des bases solides. Nouvelle équipe pédagogique, conseil d’administration remanié et surtout levée de la probation le 31 août : une page est tournée, promet-on à l’école. « La probation était un bon épouvantail pour faire bouger les choses, souligne Elisabeth Cros, présidente des comités «fundraising » et « recrutement » au sein du conseil d’administration. Cela a été très utile. Ceux qui n’avaient pas une foi chevillée au corps sont partis (…) Tout le monde est dans les starting-blocks. »

Elisabeth Cros fait partie des nouveaux visages de NYFACS. Cette linguiste et orthophoniste à l’Ecole internationale de New York, engagée dans plusieurs associations francophones, a rejoint l’école en février. Autre nouvel arrivant : Richard Ortoli, qui occupe depuis juin la présidence du conseil d’administration. Homme de réseaux, M. Ortoli est une figure connue dans la communauté francaise de New York. Elu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), il a présidé le chapitre new-yorkais de l’Association des Corses des Etats-Unis ainsi que le Comité des Associations françaises (CAF). Enfin, depuis le 1er juillet, NYFACS a une nouvelle proviseure: Edith Boncompain, ex-enseignante au Lyceum Kennedy et à l’Ecole internationale de New York (EINY), dont c’est le premier poste de direction. Elle sera notamment épaulée par un assistant principal (poste qui n’existait pas dans l’ancienne organisation). « Avancer, progresser ensemble, insister sur le travail d’équipe, travailler pour les enfants, répond-t-elle quand on lui demande quels sont ses objectifs. Il faut remettre les enfants au centre pour qu’ils aient une éducation d’école privée ».

Nouveau bâtiment

L’école revient de loin. En mai 2011, la proviseure et co-fondatrice de l’école Katrine Watkins avait été remerciée par son conseil d’administration, alors qu’une inspection de l’Etat de New York se profilait. En décembre, l’agence notifiait NYFACS de sa mise en probation, citant des « violations matérielles et substantielles continues » de la Charter Agreement de NYFACS, ainsi que de « sérieuses violations » de la loi de l’Etat de New York relative aux écoles à charte. Parmi les points soulevés par le DoE : manque d’enseignants certifiés, manquements organisationnels, difficultés financières, inquiétudes sur la qualité de l’instruction. “On a fait passer les histoires d’adultes avant les histoires d’enfants”, estime Elisabeth Cros.

Outre restaurer un climat de «sérénité» dans l’école, qui compte près de 250 élèves, la nouvelle équipe dirigeante veut partir à la recherche d’un nouveau bâtiment, capable d’accompagner la croissance de l’établissement. Actuellement dotée de toutes les classes jusqu’au CM1, NYFACS ouvre un niveau supplémentaire chaque année pour, à terme, former ses élèves au Baccalauréat international et au Regents. « On peut chercher d’autres salles de classe ou carrément trouver un autre bâtiment, précise Richard Ortoli. C’est un défi relativement classique pour toutes les écoles.” Et comme ailleurs, “il faudra lever des fonds” pour financer ce projet. L’occasion de voir si ce NYFACS nouvelle version séduit.

Photo: de gauche à droite, Edith Boncompain (proviseure), Richard Ortoli (président du board), Sybil Swain (directrice des opérations) et Elisabeth Cros (responsable des comités “fundraising” et “recrutement”)