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Stendhal se savoure à l'Alliance Française

L’Alliance Française (AF) de Los Angeles propose de découvrir ou de redécouvrir La chartreuse de Parme le 18 et le 20 septembre.

Le Book Club de l’Alliance Française invitent les francophiles et les francophones de niveau intermédiaire à se retrouver dans la bibliothèque de l’AF pour une lecture de ce grand classique de la littérature française. La discussion qui suivra permettra aux participants de pratiquer leur français.

Le roman, publié en 1839 et écrit par Henri Beyle Stendhal est un document témoin de la littérature française du XIXème siècle. On y retrouve du romantisme, un amour fort pour Napoléon Bonaparte, couplé à la profonde mélancholie de la Vieille Epoque. Fabrice Del Dongo, le personnage clé du roman, est un jeune noble italien, perdu entre ses devoirs, ses aspirations et ses désirs. Il connaît ce mal du siècle dont Alfred de Musset parle dans La Confession d’un Enfant du Siècle.

Infos pratiques:

La Chartreuse de Parme: le 18 septembre à partir de 12h et le 20 septembre à partir de 18h. 10390 Santa Monica Boulevard, Suite#120 Los Angeles. 10$ pour les étudiants et non-membres, gratuit pour les membres. Plus d’informations ici et ici. RSVP à [email protected]

Musiques de films à Hollywood Bowl

En mai 1912, Adolph Zukor, un ancien fourreur d’origine hongroise, crée le studio Famous Players in Famous Plays, pour produire des films plus longs que ceux projetés dans les Nickelodeons, les petites salles de cinéma du début du XXe siècle.

Cent ans plus tard, le studio, rebaptisé Paramount Pictures en 1916, toujours l’un des plus grands du monde. Pour fêter son siècle d’existence, le studio hollywoodien multiplie les événements. En juin dernier, son directeur, Brad Grey, avait réuni 116 stars du cinéma américain pour une photo exceptionnelle (extrait ci-dessus).

Dimanche 2 septembre, c’est à la musique des films produits par la Paramount que l’entreprise rend hommage. L’orchestre du Los Angeles Philharmonic interprétera les plus beaux morceaux de ce siècle du septième art, du classique de 1927 Les Ailes, à la trilogie du Parrain, en passant par Mission impossible : Protocole Fantôme ou encore la romantique bande-originale de Titanic. 

Photo : © 2012 Paramount Pictures

Infos pratiques : 

Paramount’s 100th anniversary, dimanche 2 septembre, à 19h30. Au Hollywood Bowl, 2301 N Highland Ave, à Los Angeles. De 20 $ à 140 $. Plus d’informations ici.  

L'orchestre rétro de Pink Martini séduit Los Angeles

Ils ne sont pas Français, mais les musiciens de Pink Martini ont ravi le coeur de la France toute entière avec leur morceau “Je ne veux pas travailler” en 1995. Depuis près de vingt ans, la douzaine d’artistes qui participent à ce groupe a propagé sa musique rétro et pop à travers le monde.

Les anciens étudiants de Harvard Thomas Lauderdale et la belle chanteuse China Forbes forment le noyau dur de Pink Martini, qui se renouvelle sans cesse. Prochaine étape : l’opus Get Happy, qui devrait sortir dans l’année. Si leur répertoire est varié, multiculturel et international, Pink Martini reste un grand groupe américain, dont l’équipe au grand complet se produira sur la scène du Greek Theater le 9 septembre.

Infos pratiques :

Pink Martini, le 9 septembre. Au Greek Theater, 2700 N. Vermont Ave, Los Angeles. Billets de 47,5$ à 132,3$. Réservations ici.

New York, capitale de la pétanque

A New York, la pétanque a ses ambassadeurs, La Boule new-yorkaise et le New York Pétanque Club. Ces deux clubs de passionnés ont accueilli ce week-end le champion du monde, Dylan Rocher, pour trois jours de promotion du sport français.

“On dirait du curling, sans la glace.” Matthias observe sur le bord du terrain de pétanque les joueurs des clubs new-yorkais de ce sport bien français. “Je n’y connais rien mais ça ressemble à la bocce italienne”, renchérit Daaren, un touriste australien. A l’ombre des platanes de Bryant Park, les pétanqueurs répondent aux questions des curieux. Ce vendredi, les deux clubs de New York organisent une journée de démonstration pour présenter leur sport aux Américains.

Une journée de promotion dans l’antre de la pétanque à New York. “Ca fait vingt ans qu’on propose de la pétanque à Bryant Park”, explique Jérôme Barth, vice-président du parc. “C’est un élément important qui contribue à donner vie au lieu.” Tous les jours, de 11h à 18h, le club La Boule new-yorkaise investit les deux terrains et propose des leçons gratuites. Cinquante à soixante personnes répondent présentes chaque jour. “Les deux-tiers sont des habitués mais nous parvenons à intégrer de nouvelles personnes, c’est un jeu qui peut plaire à tout le monde”, s’enthousiasme Jérôme Barth.

La preuve, à La Boule new-yorkaise, 30 % des joueurs seulement sont Français. L’autre club de la ville, basé à Brooklyn, le New York Pétanque Club, réunit autant de Français que d’Américains. Cet intérêt des New-Yorkais n’étonne pas Jean-Pierre Subrenat, président du club brooklynite. “C’est un sport à la fois convivial et facile à apprendre. On parvient vite à avoir des résultats, même si pour avoir des bons scores il faut s’entraîner. C’est un sport immédiat, tous les débutants ont des résultats, ça motive”, explique Jean-Pierre Subrenat, arborant les couleurs de son club. “Et puis la pétanque est beaucoup plus intéressante que le base-ball où l’on s’ennuit, ou le hockey où l’on ne voit rien”, plaisante-t-il.

Plus intéressant peut-être, mais qui doit encore faire ses preuves avant de remplir le Yankee Stadium. Le New York Pétanque Club compte 60 joueurs licenciés, la Boule 80. En tout, environ 2500 passionnés sont licenciés à travers les Etats-Unis. Alors ce weekend c’est opération séduction à Bryant Park. Les clubs accueillent le champion de France et du monde toutes catégories (en un contre un, en doublette ou en triplette), Dylan Rocher, 20 ans tout rond et un visage d’ange. On est loin du stéréotype du papi cigarette au bec et verre de Pastis à la main. “C’est important que les gens voient un jeune joueur de ce niveau, c’est exceptionnel, il y en a un tous les dix ans”, s’enthousiasme Jean-Pierre Subrenat.

En fin d’après-midi, entre deux parties, Dylan Rocher seul sur le terrain, s’apprête à établir un record aux Etats-Unis : tirer le maximum de boules sur 100, en un minimum de temps. Dix boules sont alignées, à une dizaine de mètres du champion. Xavier Thibaud du club brooklynite chauffe la public au micro. Sous les applaudissement de la vingtaine de spectateurs, Dylan Rocher dégomme les boules de métal une par une : 97 sur 100 en 7 minutes 28. Un score satisfaisant pour Dylan, devenu le temps d’un weekend l’ambassadeur de son sport aux Etats-Unis.“J’espère que la pétanque va s’exporter dans plusieurs pays, notamment ici”, pointe le joueur. “Je suis fier d’être l’un des premiers boulistes à venir à New York. C’est incroyable de jouer aux boules entre les buildings, ça change du vieux port”, sourit-le jeune champion.

Sacrée rentrée pour le gouvernement Ayrault

Les journaux américains font une fois de plus la part belle aux actions du gouvernement Ayrault. Entre adoption du mariage gay, accueil des roms, et réconciliation franco-allemande, le changement, c’est vraiment maintenant ?

Après les promesses de campagne de François Hollande, voici venue l’heure des résultats. Aussi le Wall Street Journal a-t-il tenu à commenter en détails l’annonce du Premier ministre français sur le mariage homosexuel, à La Rochelle samedi dernier. Durant son discours à l’Université d’été du Parti Socialiste, Jean-Marc Ayrault a confirmé la prochaine adoption d’une loi autorisant le mariage gay en France. La loi, “qui mettrait la France sur la même ligne que d’autres pays européens” pourrait entrer en vigueur dès l’année prochaine. Si le quotidien estime que le débat pourrait être “agité au sein du Parlement français“, il rappelle aussi que “le Parti Socialiste de Hollande contrôle les deux chambres du Parlement, ce qui facilitera l’adoption de la loi“.  Le Huffington Post, lui, est moins catégorique, et anticipe déjà “une forte résistance dans ce pays traditionnellement catholique“. Réponse en octobre, lorsque la loi sera soumise au vote des parlementaires français.

Le retour du couple franco-allemand

En matière de politique économique européenne en tout cas, la tendance est au consensus. Bloomberg BusinessWeek parle d’un “retour de démonstration d’unité entre les deux plus grosses économies de la région pour régler la crise de la zone euro“.  Le ministre des Finances français Pierre Moscovici et son homologue allemand Wolfgang Schaüble se sont retrouvés hier à Berlin. Ils y ont discuté de la création d’un groupe de travail pour régler les problèmes fiscaux et économiques de l’Europe. Un “revirement dans les relations franco-allemandes“, souligne le journal, “après que Hollande ait mené en juin sa révolte contre la doctrine pro-austerité de la chancellière Angela Merkel“. Le magazine explique que ces “signes de rapprochements” sont notamment visibles à travers la vision consensuelle qu’ont les deux pays de la situation en Grèce. “Hollande et Merkel se sont mis d’accord pour soutenir le gouvernement grec pendant qu’il s’efforce de remanier son économie“, rappelle Bloomberg BusinessWeek. Le couple franco-allemand attend à présent les recommandations de la troïka (Banque Centrale Européenne, Commission européenne, Fonds Monétaire International) avant de décider d’un éventuel allègement des conditions de redressement économique imposées à la Grèce.

L’avenir des Roms remis en question

S’il y a un autre domaine dans lequel le gouvernement français cherche à s’affirmer, c’est bien celui de l’immigration. La presse américaine a largement commenté la décision du gouvernement Ayrault de faciliter l’accès au marché du travail aux Roms, telle que le Premier ministre l’a annoncée dans une interview sur BFM TV mercredi dernier. Un article de l’Associated Press repris dans le Washington Post souligne que le choix d’étendre les secteurs où les Roms peuvent chercher du travail vient en rupture avec la “politique du président conservateur Nicolas Sarkozy qui a déclenché la colère de l’Europe toute entière” sur ce sujet. L’agence de presse doute toutefois que la mesure “fasse une véritable différence [pour les Roms], dans la mesure où le pays fait face à 10% de chômage et une économie en crise“. L’analyse du Huffington Post permet quant à elle de remettre en question la bonne parole du gouvernement Ayrault, car elle rappelle que “des milliers de tsiganes ont dû se cacher après que la France a lancé sa dernière campagne de démantèlement des camps” sous le gouvernement Ayrault – hier, la police a démantelé celui d’Evry. Le journal offre de plus un regard critique sur les tergiversations du gouvernement, qui “ne parle pas des Roms comme d’un groupe éthnique mais se réfère à eux seulement en évoquant leurs “campements illicites”“.

Crédit photo : Jean-Marc Ayrault à La Rochelle / ©AFP – Pierre Andrieu

Les Catacombes de Paris à New York

Pour les cataphiles, les amoureux de Paris et d’expérience insolites, Moses Gates, l’aventurier urbain à l’origine du site All City New York, organise une discussion centrée autour… des Catacombes de Paris.

Les Catacombes de Paris désignent la partie des carrières souterraines situées dans le XIVème arrondissement de Paris. Ces carrières ont été transformées en ossuaire, à la fin du XVIIIème siècle, pour des raisons de salubrité publique et ont pris le nom de catacombes.

Cette petite partie des carrières souterraines de Paris, longue d’environ 1,7 kilomètres, est ouverte au public et a un statut de musée. Pourtant il y aurait plus de 135 kilomètres de galeries existant sous les voies publiques et privées de la capitale.

Ces sous-terrains mystérieux, dans lesquels il est très facile, dangereux, et surtout illégal, de se perdre, alimentent les histoires et les mythes les plus fous et passionnent ceux que l’on appelle les “cataphiles“. Moses Gates, une sorte de Yamakasi qui fait aussi office de guide touristique, propose une discussion illustrée par des images, de cet endroit qu’il considère comme “l’endroit le plus fantastique au monde“.

Crédit Photo: Steve Duncan. www.undercity.org

Immense exposition consacrée à Warhol au Met

En 1962, l’excentrique publicitaire Andy Warhol participe aux côtés de Roy Lichtenstein à l’exposition “The New Artists”, à New York.

C’est le point de départ d’une carrière artistique fulgurante qui culmina avec les imposantes sérigraphies de Marilyn Monroe, Mao, ou encore d’une vache anonyme. Ses créations et expérimentations à The Factory l’ont érigé au rang des artistes incontournables du XXe siècle.

Cinquante ans après son premier succès artistique, le Met a voulu faire un grand bilan de l’oeuvre de Warhol et de ce qu’elle a inspiré à tant d’autres. Ce sont plus de soixante regards d’artistes sur le roi du Pop Art qui sont représentés dans “Regarding Warhol : Fifty years, Sixty artists”, qui ouvre le 18 septembre.

L’exposition comprend quarante oeuvres de Warhol, et plus de cent d’autres artistes. Divisée en cinq sections, elle comprendra notamment des parties intitulées “Portraiture: celebrity and power” ou encore “Queer studies: shifting identities”.

Foire de Labor Day à Boerne

Depuis 1906, le Kendall County Fair est un rendez-vous incontournable de la rentrée à Boerne, à 40 km au nord de San Antonio.

Du jeudi 30 août au dimanche 2 septembre, la ville accueille un carnaval, des concours de rodéo, un grand défilé ainsi que les célèbres présentations de bétail.

On retrouvera aussi à Boerne des stands de nourriture, des ateliers d’artisans, des concerts et des activités pour les enfants. Rendez-vous tous les jours à la tombée de la nuit pour une soirée dansante, animée notamment par des concerts de groupes locaux.

Infos pratiques : 

Kendall County Fair and Rodeo, du jeudi 30 août  à dimanche 2 septembre.  Au Kendall County Fairgrounds, 1307 River Road, Boerne. Plus d’informations ici

Photo : Kendall County Fair 2011

Samba et musique brésilienne à Houston

Le Festival Brésilien de Houston est de retour dimanche 2 septembre. Le centre ville fêtera l’anniversaire de l’indépendance du Brésil (7 septembre) avec des spectacles de danse et des concerts. La musique est au coeur de l’événement avec des groupes brésiliens et texans originaires d’Austin et de Houston.

Deux artistes venus d’Amérique du Sud seront présents, Eta Carnina et Fim de Feira. Tous deux mélangent à la fois musique populaire, traditionnelle et folk, avec des airs de jazz, de rock et de musique électronique. Aussi à l’affiche, Paula Maya, basée à Austin. La jeune femme marque par sa fraîcheur, tordant les lignes traditionnelles de la musique brésilienne. Autre venu d’Austin, le groupe The Batikum est mené par Luiz Coutinho, un musicien, batteur et percussionniste brésilien dont le style s’inspire de musiques internationales (rythmes africains…). Deux groupes de Houston seront au rendez-vous. Brazilian Nuts mélange de la Samba-rock et reggae, tandis que Samba Soul joue sur des airs de samba et de pagode. The Silva Dance Company, groupe de danseurs professionnels new-yorkais, complète l’affiche.

L’Amérique du Sud sera sur scène mais aussi dans l’assiette grâce à un choix de stands de nourriture. Les restaurateurs houstoniens Pradaria et Cater Brazil offriront des recettes venues des différentes régions du pays et mettront en avant le fameux barbecue brézilien, le churrasco.

Infos pratiques : 

Houston Brazilian Festival, dimanche 2 septembre, de 13 à 22h. A Jones Plaza, 601 Louisiana St, à Houston. Tickets 10$; gratuit pour les enfants de moins de 10 ans. Plus d’informations ici

Photo : Houston Brazilian Festival 2011

Governors Island en île du cochon

Sortez vos plus beaux groins et oreilles de cochons. Samedi 1er septembre, Governors Island se métamorphose pour la deuxième édition de Pig Island.

De 11h30 à 17h, à Colonel’s Row, le porc se dégustera en jambon, au caramel, en saucisson, en ravioli ou en côtelette. Vingt-cinq chefs venus des cinq boroughs sortiront leurs plus belles recettes. La viande est issue entièrement des fermes de l’Etat de New York, de même que la bière, le vin et le cidre proposés aux stands de l’île.

Des trajets en ferry seront organisés gratuitement pour rejoindre Governor’s Island depuis Manhattan et Brooklyn.

Les Américains rois du gaspillage

Les Américains gâchent 40 % de leur nourriture chaque année. L’association de protection de l’environnement, Natural Resources Defense Council, fait ce constat impressionnant dans une étude publiée le 21 août 2012. Ce gâchis représenterait 165 milliards de dollars par an pour le pays.

Aux Etats-Unis et dans les autres pays riches, le gaspillage alimentaire se fait en majorité en aval (à 39% par l’industrie alimentaire, et à 5% par la distribution). Les consommateurs sont tout de même responsables de 42 % du gaspillage total.

Une famille américaine (comprenant quatre personnes) jette ainsi 14 à 25 % des aliments qu’elle achète. Elle perd plus de 2.200 $ par an. Ce gaspillage a augmenté de 50 % aux Etats-Unis depuis les années 1970.

Selon une enquête du think tank Barilla Center for Food and Nutrition publiée en mai 2012, les Américains arrivent en 2e position sur le podium des plus gros gaspilleurs (derrière le Royaume-Uni). Chaque citoyen américain jette en moyenne 109 kg d’aliments par an. Le Français un peu moins. Il se place en 4position des mauvais élèves (derrière l’Italie) avec 99kg de nourriture mise à la poubelle chaque année, soit 20 % des aliments achetés. Le coût de ce gaspillage alimentaire dans l’Hexagone s’élève à 430 euros par an et par habitant.

"Le Ballon Rouge" projeté à la Miami Tower

Le Miami Jazz Society projette gratuitement, mardi 28 août, le film français grand public  Le Ballon Rouge.  Ce film de 36 minutes, réalisé en 1956 par Albert Lamorisse, raconte les aventures d’un petit garçon dans le Paris des années 1950. Le garçonnet, joué par le fils du réalisateur, Pascal Lamorisse, trouve dans les rues de Ménilmontant un gros ballon rouge accroché à un réverbère. L’histoire d’amitié entre l’enfant et le ballon est troublée par la jalousie d’une bande de garçons du même âge.

Le moyen métrage sera suivi par  Muppets from Space dans lequel le célèbre Gonzo essaye d’entrer en contact avec les extra-terrestres.

Infos pratiques :

“Le Ballon Rouge”, mardi 28 août, à 18h15. A la Miami Tower, 100 SE 2nd St, à Miami. Gratuit plus d’informations ici