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Le Français, ce sauvage

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Samedi, c’était jour de foot français au Red Bull Arena dans le New Jersey. L’antre des Red Bulls accueillait le Trophée des Champions 2012, remporté aux tirs au but par l’Olympique lyonnais. Un événement sportif avec des accents d’opération séduction pour la Ligue de Football Professionnel (LFP) en terre nord-américaine.

Tourisme au Nike Store   

Pour les journaux américains, l’offensive de charme connaît des résultats mitigés. Pour le New York Times, “le championnat français est respecté, mais n’est pas aussi populaire à l’étranger que les championnats anglais, espagnols, italiens et allemands”. “Alors que les clubs anglais, espagnols et italiens remplissent des stades beaucoup plus grands que la Red Bull Arena (capacité de 25.000 personnes), on attendait 15.000 personnes ce samedi“, raconte le quotidien. Dans un autre article, le journal ajoute que “malgré toutes ces bonnes intentions, le sommet du championnat français est toujours un mystère, même pour les fans  américains de football les plus assidus“.

Ayant eu cinq heures de temps libre pour visiter New York, nos joueurs semblent avoir été sensibles aux charmes de la Statue de la Liberté ou l’Empire State Building. Et cela amuse le New York Times. “Qu’ont fait Utaka et ses co-équipiers (à part un léger jogging dans Central Park)?” s’interroge le quotidien. Citant le dialogue entre les journalistes et le joueur de Montpellier: “Eh bien, je suis allé au magasin Nike pour m’acheter de nouvelles chaussures. Un peu de tourisme? Non.” “Voilà pour un voyage significatif culturellement parlant“, conclut le journal non sans ironie.

Les Français, ces impolis

Provocateurs les Français ? Pour nos homologues américains, ils sont plutôt impolis. L’agence Associated Press, relayée par le Bloomberg Businessweek, raconte une scène observée au Café de Flore. Un serveur s’adresse à un groupe de touristes, lui signifiant « avec condescendance » que « cela ne sert à rien d’attendre. Il n’y a plus de place dehors». Bien sûr, « il y avait toujours des places», note le journaliste.

De tels rituels d’impolitesse ont été acceptés depuis longtemps par les visiteurs comme une partie du prix à payer pour profiter d’une ville aussi belle que Paris“, poursuit-il. Cependant, l’agence s’étonne que les Français, eux-mêmes, souffrent de cette situation: “Il semble que même les Français, qui, au fil des siècles, ont fait de la grossièreté une forme d’art, en ont assez de leur propre incivilité, selon de récents sondages et des campagnes de publicité“.

Dans ce contexte, la nouvelle campagne de sensibilisation de la RATP contre l’incivilité dans les transports retient l’attention de l’AP. “L’autorité des transports parisiens répond en menant une campagne publicitaire d’été contre l’impolitesse“, écrit l’Associated Press. Cette campagne, qui montre des  humains coiffés de têtes d’animaux et se comportant mal avec les usagers, s’adresse à ceux d’entre nous qui ont mis les bonnes manières au placard. « Bonjour », « Merci », « Au revoir », aurait-on tout oublié? Pas de doute pour l’Associated Press, qui en rajoute une couche: “Un jour, on pourrait demander aux Parisiens de retourner à l’école“.

Hollande, Chirac, Sarkozy et l’Holocauste

L’école francaise justement fait-elle bien son travail ? Selon un récent sondage CSA, une majorité des moins 35 ans n’a jamais entendu parler de la Rafle du Vélodrome d’Hiver. François Hollande est revenu sur cet épisode noir de l’Histoire de France lors de sa 70ème commémoration, déclarant qu’il avait été commis “en France, par la France”. Des mots qui n’ont pas manqué de faire réagir la presse américaine. C’était “un mea culpa fort en émotion” pour le Los Angeles Times . Pour le New York Times, “Monsieur Hollande s’est fortement distingué de son mentor et héro de la France de gauche, François Mitterrand“.

Le site Daily Tatler note lui que « les positions de Hollande sur l’Holocauste  confirment une fois de plus auprès des observateurs ses affinités avec le conservateur Jacques Chirac » qui avait déclaré en 1995 que la France « avait une dette éternelle (envers les victimes de l’Holocauste) ». Affinité avec Jacques Chirac, et une fois de plus différence avec Nicolas Sarkozy  dont « la position sur le rôle de la France dans l’Holocauste et la collaboration nazie n’a pas été aussi clairement définie que Chirac ou maintenant Hollande ». Mais d’après le site, “le débat en cours sur le rôle de la France dans l’Holocauste, et autour de son héritage colonial, n’est peut-être pas défini par des idéologies opposées. C’est peut-être plus une question de temps.

Photo: la campagne de sensibilisation de la RATP Crédit Photo: Komonews

La superformance des marchés américains va continuer

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Publi-reportage
Par Gregori Volokhine, président de Meeschaert Capital Markets
Les premiers mois de l’année 2012 ont amené les investisseurs à utiliser un langage assez imagé pour parler de la conjoncture américaine.
Que les Etats-Unis soient un porte-avions, lent au démarrage, qui n’aurait pas atteint sa vitesse de croisière et avance par inertie, un îlot dans la tempête, ou encore un participant à un concours de beauté au cours duquel on veut élire non pas la plus belle des concurrentes, mais la moins disgracieuse, ces commentaires reflètent un certain bon sens.
L’économie américaine a commencé l’année avec le vent en poupe. On ne parlait plus de la crise européenne.  Les statistiques de l’emploi, de la consommation, de la construction et de la production industrielle s’améliorent. Sur le premier trimestre, les taux de croissance du Produit National Brut se situent entre 2,8 % et 3 %. Les entreprises publient des résultats très encourageants dont les deux tiers se situent au-dessus des attentes. Des secteurs atteignent même des chiffres de croissance impressionnants avec des hausses de profits de 18 % dans l’industrie, 14 % dans la finance et la technologie. Enfin le consommateur, tellement important aux Etats-Unis, puisqu’il représente les deux tiers de l’économie, augmente ses dépenses de 5 % en moyenne.
Cette croissance relativement forte a commencé dès le début avril à montrer des signes de tassement. Pourquoi ? Il ne faut pas oublier que nous sommes dans une économie globale. Le ralentissement de l’économie des pays émergents, de la Chine au Brésil, et la crise grecque, qui s’est transformée en crise systémique européenne, pèsent sur le moral des investisseurs. Le manque de visibilité législatif par rapport au niveau d’imposition et à la réduction du déficit budgétaire amène les dirigeants d’entreprises à une plus grande prudence. Quand on investit, on le fait pour l’avenir. Plus on a de craintes pour l’avenir, moins l’on va prendre des risques. Or l’avenir étant un inconnu, la prudence l’emporte sur l’audace.
Chez Meeschaert Capital Markets, nous continuons de penser que les Américains, grâce à leur pragmatisme légendaire, à leur politique monétaire indépendante, à l’attrait d’une monnaie refuge, à la souplesse des structures de l’emploi, à l’amélioration du marché de l’immobilier, continuent à offrir le profil à la fois le moins risqué et le plus porteur des grands marchés boursiers internationaux. Des entreprises de croissance à l’exposition mondiale tirent l’économie à la hausse. D’Apple à Starbucks, d’IBM à Boeing, de Microsoft à Amazon, ces sociétés leaders continuent à être des valeurs de référence. Aussi bien leurs valorisations que leurs taux de progression sont toujours attractives.
Que faut-il attendre des prochains mois ? La Réserve Fédérale veille à un renversement de tendance. Elle ne permettra pas que des pressions exogènes sur l’économie américaine remettent en question les deux piliers de la reprise : amélioration du marché de l’emploi et reprise du marché de l’immobilier. La croissance restera au rendez-vous. Le porte-avions a ralenti, mais avance toujours. La surperformance des marchés d’actions américaines de plus de 11 % par rapport à l’Euro Stoxx devrait se poursuivre. Le gagnant du concours de beauté pourrait bien encore cette année être drapé de la bannière étoilée.

Dans les habits des personnages de séries télé

Vous vous rêvez en ténébreux Robb Stark de Game of Thrones, ou en Maggie Ryan, l’ambitieuse hôtesse de l’air de la série Pan Am ? Si vous ne pouvez pas enfiler leurs costumes, vous pouvez les admirer au Fashion Institute of Design and Merchandizing.

Le musée accueille la 6e édition de l’exposition “Outstanding Art of Television Costume Design”. Les costumes des séries télévisées nommées aux Primetime Emmy Awards 2012 sont mises à l’honneur cette année. Parmi elles : Boardwalk Empire, Downton Abbey, Game of Thrones, Once Upon a Time, Pan Am, Smash ou encore Magic City. Au total, plus de 75 costumes de séries en tout genres sont à découvrir. Cette nouvelle édition est orchestrée par Mary Rose, costumière et présidente du Costume Designers Guild.

Infos pratiques : 

Outstanding Art of Television Costume Design, du mardi 31 juillet au samedi 20 octobre, du mardi au samedi, de 10h à 17h. Au FIDM, à Los Angeles, 919 S. Grand Avenue. Gratuit. Plus d’informations ici

Photo : Richard Madden, Robb Stark dans “Game of Thrones”

 

Les maîtres du jazz sont à Long Beach

En période estivale, surtout lorsque les congés se font rares, rien de tel qu’un festival de jazz dans un endroit paradisiaque pour oublier les tracas du quotidien. Le Rainbow Lagoon Park de Long Beach accueillera le Long Beach Jazz Festival du 10 au 12 août.

Le seul festival de jazz de Californie du Sud aura lieu dans le gigantesque parc, construit autour d’un lac. Locaux, internationaux, légendes: les meilleurs artistes seront presents pour ce rendez-vous annuel des passionnés de jazz et de R’n’B.

A l’origine du tube “Twist and Shout”, les mythiques Isley Brothers feront danser les foules le vendredi 10 août. Entre R’n’B et Jazz Fusion, le guitariste et compositeur sud-africain Johnatan Butler sera une des têtes d’affiche du samedi 11 août. La sublime diva Diane Reeves sera aussi de la partie. Le saxophoniste David Sanborn, qui a déjà travaillé avec David Bowie, jouera au côté de Brian Culbertson, une autre star du funk et du jazz contemporain, le dimanche.

Infos pratiques:

‘Long Beach Jazz Festival’: du 10 au 12 août au Rainbow Lagoon Park, North side of Shoreline Drive (et Linden Avenue), Long Beach. 65$ pour le vendredi et 80$ pour le samedi et le dimanche; Tickets VIP à 160$ pour le vendredi et à 185$ pour le samedi et le dimanche. De 19h à 22h30 le vendredi, et de 12h à 22h30, samedi et dimanche. Réservation iciPlus d’informations ici

Photo: Les Isley Brothers. Crédit Photo: Bert Berns.

Pitbull s'attaque à Los Angeles

Chaude ambiance au Gibson Amphitheatre mercredi 8 et jeudi 9 août. Armando Christian Perez, plus connu sous le nom de Pitbull, fait escale à Los Angeles dans le cadre de sa tournée, The Planet Pit World Tour.

Le roi du hip-hop et du crunk est devenu mondialement connu en 2009 avec les singles “I Know You Want Me (Calle Ocho)” and “Krazy”, extraits de l’album Rebelution, vendu à 25 millions d’exemplaires. Son dernier album, Planet Pit, est sorti en 2011. De nombreux invités ont collaboré à l’enregistrement, dont Marc Anthony, Chris Brown, T-Pain, Ne-Yo, Kelly Rowland et Sean Paul. Le rappeur chantera sur la scène d’Universal City ses hits du moment, “Give Me Everything”, “Hey Baby” ou encore “Rain Over Me”.

Infos pratiques : 

The Planet Pit World Tour, mercredi 8 et jeudi 9 août, à 19h30. Au Gibson Amphitheatre, 100 Universal City Plaza. De 25,50 à 99,50$. Réservations ici. Plus d’informations ici

Crédit photo : Mr. 305/Polo Grounds/J. Records/RMG 

La "Petite Alsace" du Texas pleure son maire-adjoint

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Guy Holzhaus (ci-contre devant la maison Steinbach) était un monument de l’identité alsacienne aux Etats-Unis. Il est décédé samedi 28 juillet, à l’âge de 79 ans. C’est le site de l’association des Alsaciens de New York qui l’a annoncé ce week-end. Guy Holzhaus était le dernier maire-adjoint de Castroville à parler alsacien. Bien que né au Texas en 1933, il “était l’incarnation même de la foi aux traditions et à la culture alsaciennes”, témoigne l’association.

Guy Holzhaus était impliqué dans la préservation de l’identité de Castroville, surnommé “La Petite Alsace du Texas”. La colonie fut fondée en 1844 par Henri Castro. Le consul général de la République du Texas fit venir des dizaines de familles de Mulhouse et de Baden, sa voisine allemande, afin de peupler les territoires qui lui avaient été concédés le long de la rivière Medina, à 30km au sud-ouest de San Antonio. Dans ce comté où les villes environnantes prospèrent rapidement, Castroville garde une identité particulière. L’alsacien remplace l’anglais dans les maisons, les boutiques et les tavernes jusque dans les années 1950.

Aujourd’hui, la langue régionale tend à s’éteindre dans la petite ville de 3 000 habitants. La moitié des résidents seulement descend des premiers colons du XIXe siècle. Castroville se bat désormais pour préserver son identité. Pour conserver la commune face à l’empiètement de la banlieue de San Antonio, le centre historique de Castroville a été déclaré “district historique”. Quatre-vingt dix sept maisons d’architecture alsacienne ont été recensées. Une douzaine sont reconnaissables à leur toit en pente.

Guy Holzhaus comptait parmi les quelques derniers anciens à toujours pratiquer la langue alsacienne. Ce passionné avait tenté d’enseigner l’alsacien à l’école primaire de Castroville, dans les années 1980, en compagnie de Ralph “Blacky” Tschirhart, auteur du dictionnaire alsacien du Texas. Guy Holzhaus avait admis que “malheureusement deux heures par semaine étaient bien insuffisantes pour faire revivre une langue”, regrette l’Union alsacienne, dans sa tribune consacrée au maire-adjoint.

Cet ancien chef d’équipe dans la construction gazière a servi sa ville pendant onze ans, en tant que conseiller municipal puis maire-adjoint. Guy Holzhaus a notamment contribué à la création du Garden of Roots, le jardin des racines, en 1997. Les arbres et l’aménagement de ce jardin de 100 mètres de long représentent la carte de l’Alsace au coeur du Castroville Regional Park.

Il a aussi participé au projet de la maison à colombage Steinbach, inaugurée en 2002. Construite dans les années 1630 en Alsace, elle a été démontée et transportée, puis rebâtie dans la tradition (sans clou) par des étudiants en horticulture du lycée agricole de Rouffach.

Crédit photo : Guy Holzhaus devant la maison alsacienne Steinbach – Alsace New York

SIDA: se protéger ? Pas la première fois…

Quelques jours après la clôture de la 19ème conférence internationale de lutte contre le SIDA à Washington, force est de constater qu’une sexualité protégée chez les jeunes américains et français n’est plus la norme. Les adolescents semblent en effet de plus en plus enclins à s’engager dans des rapports sexuels non protégés, du moins lorsqu’ils rencontrent un nouveau partenaire.

Le dernier rapport de l’association World Contraception Day, publié en septembre 2011, dresse un constat alarmant : 53% des jeunes Américains (18-24 ans) – soit plus d’un jeune sur deux – ne se protègent pas lors du premier rapport sexuel avec un nouveau partenaire. Ce chiffre a bondi en deux ans, puisqu’en 2009, ils n’étaient “que” 38% à ne pas avoir recours à un contraceptif.

En France, ils sont un peu moins nombreux (40%), toujours selon la même étude. Un chiffre qui reste peu glorieux, et qui a lui aussi énormément augmenté en deux ans : en 2009, 19% seulement décidaient de baisser la garde lors de leur première relation avec un nouveau partenaire.

Les raisons de ce comportement varient, mais le fait de ne pas avoir de préservatif au moment clé arrive en tête de liste dans les deux pays (entre 21 et 38%). Sont également évoqués : le refus de l’un des deux partenaires (15%), la gêne d’évoquer le sujet, ou même l’oubli après avoir bu trop d’alcool (entre 11 et 13%). Et pourtant, les jeunes américains et français sont près de 60% à déclarer être “très bien informés des possibilités de contraception“.

Crédit photo : Maxppp

Une nouvelle école française à Miami et Fort Lauderdale

On veut être excellent dans tout ce qu’on fait“, explique Oxana Rosemberg, secrétaire générale de l’Alliance Française South Florida. L’organisme, qui proposait déjà un programme after-school en français, voit les choses en grand. Il a prévu d’ouvrir une école maternelle et une école française CNED (du CP à la Terminale), à la rentrée 2012-2013, à Miami et Fort Lauderdale. “Il est très important pour certains parents que leurs enfants puissent continuer à pratiquer le français à l’écrit comme à l’oral, raconte-t-elle. C’est un choix de donner une éducation tout en français“.

Encore faut-il avoir le choix. Outre les programmes bilingues (French Morning vous les avait présentés dans le guide de l’éducation en français à Miami en 2010), “il y a une école française, mais celle-ci est très sélective“, estime Oxana Rosemberg. Sans oublier que les longues distances entre le domicile et les établissements proposant des programmes en français sont parfois un obstacle à la mobilité des élèves. “Beaucoup d’élèves francophones en programme américain n’ont pas de cours en français“, regrette la responsable.

En ce qui concerne l’école maternelle, tous les élèves, quelle que soit leur langue, seront les bienvenus. “On les formera de façon à ce qu’ils puissent être acceptés aux cours de l’école CNED“. La maternelle comptera 14 élèves au maximum. Ils seront accompagnés par une assistante trilingue qui expliquera les consignes aux enfants qui ne parlent pas français. L’école, quant à elle, appliquera le curriculum du Centre National d’Enseignement à Distance. Les professeurs veilleront au rendu des travaux demandés par le centre. “Les diplômes des professeurs sont tous reconnus par le ministère de l’Education nationale française, précise Oxana Rosemberg, et « 90% d’entre eux sont de langue maternelle française ». Il y aura dix enfants maximum par classe. La secrétaire générale précise tout de même qu'”il faudra avoir un niveau suffisant pour suivre les cours du CNED“. Les enfants travailleront jusqu’à 14h30 et les parents seront libres de les inscrire dans un after-school dans une autre langue.

Les frais de scolarité sont de $8 750 par an pour l’école maternelle; de $11 600 par an du CP au CM2; de $12 700 par an de la 6ème à la 3ème et de $14 500 par an de la Seconde à la Terminale. Des réductions seront accordées aux parents qui inscrivent au moins deux de leurs enfants.

Pour plus d’informations et pour les modalités d’inscription, visiter le site ici ou envoyer un e-mail à [email protected].

Crédit photo: Europe Infant Academy.

Brooklyn fait son cinéma

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Brooklyn est aujourd’hui reconnu comme un centre artistique d’ampleur internationale. Sa communauté de cinéastes indépendants est elle aussi en ébullition, mais reste pourtant dans l’ombre. Ces jeunes artistes seront sous les projecteurs, cet été, grâce au Art of Brooklyn Film Festival.

Le festival est le premier consacré aux cinéastes émergents nés à Brooklyn, y habitant ou amoureux du quartier. Organisé par l’association Art of Brooklyn, il se tiendra du samedi 4 au dimanche 12 août, au St. Francis College de Brooklyn Heights.

La sélection regroupe 53 films, projetés au cours de la semaine. Courts métrages, documentaires, dessins animé, en passant par des films expérimentaux ou éducatifs, tous les genres seront représentés.

Infos pratiques : 

The Art of Brooklyn Film Festival, à St. Francis College, à Brooklyn Heights. Du samedi 4 au dimanche 12 août. 180 Remsen St. Tickets 10 $ sur le site Internet, 12 $ à l’entrée. Plus d’informations ici

Rétrospective Claude Sautet au Lincoln Center

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Considéré comme un maître par ses contemporains, Jean-Pierre Melville, François Truffaut et la critique américaine Pauline Kael, le réalisateur Claude Sautet (1924-2000) fait pourtant rarement partie des noms qui viennent à l’esprit quand on évoque les grands cinéastes français d’après-guerre. Peut-être car son travail reste difficile à définir. Contemporain de la Nouvelle Vague sans s’y inscrire, et scénariste à succès pour de nombreuses publicités, Sautet scrute aussi bien la vie des petits gangsters que les hauts et les bas de la grande bourgeoisie.

Tout au long de sa carrière, Sautet dirige des acteurs stars du cinéma, dont Yves Montand (trois films), Michel Piccoli (cinq films), et sa muse, Romy Schneider (cinq films). Dans les années 1990, le réalisateur s’attaque à une trilogie de drames romantiques et met en scène la nouvelle génération d’acteurs, Daniel Auteuil, Emmanuel Béart et Sandrine Bonnaire.

Le Lincoln Center rend hommage au réalisateur français en lui consacrant une rétrospective, du mercredi 1er au jeudi 9 août. Douze films sont projetés : Un mauvais fils (1980), César et Rosalie (1972), Vincent, François, Paul… et les autres (1974), Classe tous risques (1960), L’Arme à gauche (1965), Quelques jours avec moi (1988), Garçon ! (1983), Un coeur en hiver (1991), Mado (1976), Nelly et Monsieur Arnaud (1995), Une histoire simple (1978) et Les Choses de la vie (1969).

Le chef d’oeuvre de Claude Sautet, Max et les ferrailleurs, n’a pas été oublié. Il est même présenté pour la première fois sur le sol américain. Ce film de 1971 raconte la chasse d’un policier contre une bande de malfaiteurs, avec à l’affiche Michel Piccoli et la belle Romy Schneider. Il est projeté cinq fois par jour, du vendredi 10 au jeudi 16 août.

Pour connaître davantage le réalisateur, rendez-vous au Lincoln Center dimanche 5 août, à midi. Claude Sautet se dévoile dans un documentaire réalisé par le critique de films N.T. Binh, intitulé Claude Sautet ou la magie invisible. Ce montage d’une longue interview du cinéaste en voix off, réalisée peu avant sa mort, est illustré d’extraits de films et de témoignages d’amis et de collaborateurs. Le film fut sélectionné au Festival de Cannes, en 2003.

Infos pratiques : 

“Claude Sautet : The Things Of Life”, du mercredi 1er au jeudi 16 août. Au Lincoln Center, 165 West 65th Street. 13$; étudiants et seniors 9$; abonnés 8$. Formule deux films au choix : $20; étudiants, seniors et abonnés 15$. Plus d’informations ici

Photo : Romy Schneider dans “Max et les ferrailleurs”

Raphaël Saadiq rend hommage à Bob Dylan

Depuis qu’il a lancé sa carrière solo il y a dix ans, Raphaël Saadiq est en pleine ascension. Le chanteur californien, auparavant orienté R&B et funk, s’est tourné vers la soul d’inspiration Motown depuis qu’il a sorti son album Stone Rollin” en 2011.

Il sera ce 4 août au Anneberg Space for Photography de Los Angeles, lors d’une soirée spéciale consacrée aux chansons de Bob Dylan. Organisées par la radio angéline KCRW en partenariat avec le Anneberg Space for Photography, les soirées “Who Shot Rock & Roll” rendent hommage deux fois par mois à des légendes de la musique rock.

Raphaël Saadiq et le groupe rock britannique Band Of Skulls participeront tous deux à cette soirée Dylan gratuite et ouverte à tous, et joueront des morceaux de leurs propres répertoires. Il suffit aux intéressés de s’inscrire sur le site de KCWR et de se présenter assez tôt au Anneberg Space for Photography, où se déroulera (en plein air) ce show éclectique.

Infos pratiques :

“Who Shot Rock & Roll” : Raphaël Saadiq et Band Of Skulls, le 4 août de 19h à 22h. Au Anneberg Space for Photography, 2000 Avenue of the Stars, downtown Los Angeles. RSVP ici – se présenter tôt au concert. Site du Anneberg Space for Photography ici. Site officiel de Raphaël Saadiq ici.

Bienvenue sur la planète rétro de Jupiter

Amélie la Française et Quarles le Britannique se sont rencontrés à Londres, réunis par un même amour des sons disco et rétro. Ils se sont depuis installés à Paris. Le duo a gagné en popularité en remixant des morceaux connus de Anorak ou encore Metronomy, et vient de sortir son premier album Juicy Lucy.

Cet opus reflète l’eclectisme des goûts musicaux de Jupiter : disco, électro, reggae et pop flirtent harmonieusement à mesure que les chansons défilent. Et aucun morceau ne passe à côté de cette petite touche rétro dont Jupiter a fait sa marque de fabrique.

Infos pratiques :

Jupiter (DJ set), le 3 août, à minuit. A la Cameo Gallery, 93 N. 6th St, Brooklyn (Williamsburg). Billets : 5$ en vente ici, pour les plus de 21 ans. Site de la Cameo Gallery ici. Site officiel de Jupiter ici.