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Le Roi Lion rugit à Roosevelt Island

Les cinémas en plein air donnent un coup de jeune aux classiques. Samedi 4 août, ce sera l’occasion de redécouvrir ou de faire découvrir aux enfants l’un des plus grands dessins animé des studios Disney, Le Roi Lion, sorti en 1994. Le film occupe la place du deuxième plus gros succès d’animation de tous les temps (derrière Toy Story 3) avec près de 800 millions de dollars de recettes à travers le monde.

Armez-vous d’une nappe de pique-nique et de pop-corn et suivez les aventures de Simba dans les Hautes terres d’Afrique, au Firefighter Field de Roosevelt Island, à proximité de la station du mythique téléphérique, à prendre absolument si cela n’a pas déjà été fait. En cas de pluie, le film sera projeté dimanche 12 août à 20h.

Infos pratiques : 

“Le Roi Lion”, samedi 4 août, à 20h. A Firefighter Field, sur Roosevelt Island, 405-425 Main St. Gratuit. Plus d’informations ici.  

Les meilleurs biergarten de New York

En août, il est de coutume de relâcher la pression. French Morning vous conseille au contraire de la saisir… au bar. Et avec modération ! Comme chaque année, nous vous proposons notre sélection des biergarten de New York. Bonnes soirées mousse!

Les nouveaux

Beer Authority (ci-contre): situé en plein coeur de Times Square, ce biergarten perdu dans les gratte-ciel propose plus d’une soixantaine de bières pression et de bières en bouteille à des prix allant de 7$ à 45$. Parfait pour les forconnés de Midtown et les touristes. 613 8th Avenue et 40th Street, Times Square, Manhattan.

Nicky’s Beergarden BBQ: le premier biergarten du Bronx a ouvert au début de l’année. Il propose un menu qui respire le sud des Etats-Unis et des barbecues, et peut se vanter de sa sélection de bières originales comme l'”Apricot Wheat” à l’essence naturelle d’abricot. Bières à partir de 5$. 3392 E Tremont Avenue, The Bronx.

Les bobos

Loreley Restaurant & Biergarten  (ci-contre): le restaurant allemand a maintenant un petit biergarten inspiré de la “Brauhaus” de Cologne et situé à deux pas de McCarren Park. Il propose des bières directement importées d’Allemagne et d’authentiques Bretzels et Wurst à des prix abordables. Pintes à partir de 7$. 64 Frost Street, Williamsburg, Brooklyn.

Der Schwarze Köhler : ce biergarten familial de Clinton Hill (Brooklyn) est tenu par un couple germano-britannique. On peut y manger des saucisses sur de larges tables communales et même y regarder des films allemands (voir la programmation ici). La sélection de bières n’est pas gigantesque (environ 18 types différents), mais les prix sont abordables. Pinte à partir de 6$. 710 Fulton Street, Fort Green, Brooklyn.

Gowanus Yacht Club: cet établissement, qui tient son nom du canal Gowanus (Brooklyn), vend des hot dogs et se distingue des autres biergarten en servant la bière dans des verres jetables. Le thème du voilier a inspiré la décoration vintage de cet endroit où l’on peut acheter deux canettes de Pabst Blue Ribbon pour 5$. Tous les éléments sont réunis pour y refaire le monde entre amis. 323 Smith St, Caroll Gardens, Brooklyn.

Les gigantesques

Studio Square (ci-contre): cette grande cour conviviale, qui peut contenir jusqu’à 700 personnes, propose de la bière choisie, conservée et servie dans la tradition  allemande la plus stricte. Vous pourrez aussi y manger des hamburgers et y boire de la sangria. Pinte à partir de 7$. 35-33 36th Street, Long Island City, Queens.

The Bohemian Hall Beer Garden: le plus vieux biergarten de New York a gardé son authenticité et sa convivialité. Sa large sélection de bières, ses tables de pique-nique, et ses grillades dans le jardin vous feront passer de beaux soirs d’été. S’il faut compter environ 15$ pour les plats traditionnels du restaurant, le Garden Grill propose aussi des Bratwurst, hamburgers et autres délices pas du tout caloriques, pour accompagner votre bière, à partir de 9$. Pintes à partir de 6$. 29-19 24th Avenue, Astoria, Queens. 

Les hauts de gamme

Beekman Beer Garden Beach Club (ci-contre): Construit sur l’ancien Water Taxi Beach du South Street Seaport, ce beer garden très classe s’étend sur 500m². Sa vue exceptionnelle sur le Brooklyn Bridge impressionnera vos dates89 South Street, South Street Seaport, Manhattan.

The Biergaten: le Biergarten du Standard Hotel est situé sous l’une des promenades les plus hype de Manhattan, la Highline. Même si la file d’attente peut y être longue, la cour boisée de ce biergarten chic, branché, mais légèrement couteux, est idéale pour les débuts de soirées. Ses tables de ping-pong et son photobooth seront de bons atouts pour passer de bons moments entre amis, avant de se faire dépouiller le porte-monnaie dans les restaurants et boites de nuit alentours. Attention, le lieu, victime de son succès, peut être très bruyant. 848 Washington St, Meatpacking, Manhattan.

Alewife: ce biergarten du Queens a choisi ses bières (pression et bouteille) avec soin et propose de rares crus comme la “Founders Centennial” du Michigan, ou la “EOS Hefeweizen” du Nebraska, que l’on peut tester avant d’acheter. Il dispose d’un espace de deux étages (tout en bois) embelli par un magnifique lustre et une terrasse. La nourriture y est chère (comptez 15$ pour un burger) mais excellente. 5-14 51st Avenue, Long Island City, Queens.

Les plus germaniques

Hofbrau Bierhaus NYC (ci-contre): A deux pas de Grand Central, ce grand biergarten bavarois propose 24 pressions et 6 bouteilles de la brasserie allemande qui le sponsorise : Hofbraü. Dépaysement garanti. 712 3rd Avenue, Midtown East, Manhattan.

Zum Schneider: ce biergarten a été pensé selon la tradition bavaroise. Le menu a de forts accents allemands (arriverez-vous à prononcer le nom des plats?) et le prix des assiettes commence à 20$. Le prix des pintes est plus raisonnable – à partir de 5$. Rien de sert de ramener votre carte bleue, seul le liquide est accepté! C’est de circonstance. 107 Ave C East 7th Street, East Village, Manhattan.

Max Bratwurst und Bier: ce biergarten familial et traditionnel mise sur l’ambiance conviviale et fun. Toutes sortes de bières allemandes sont servies dans ce petit biergarten aux allures de road diner qui propose aussi des Wurst à partir de 6$. Pinte à partir de 6,50$. 4702 30th Avenue, Astoria, Queens. 

Pour les connaisseurs

Spuyten Duyvil (ci-contre): plus de 100 bouteilles, dont de rares Lambic et Gueuzes, sont proposées dans ce beer garden aussi réputé pour ses plateaux de fromages. Le jardin est parfait pour les dimanches ensoleillés. 359 Metropolitan Avenue (entre la 4th St et Havemeyer St), Williamsburg, Manhattan.

Bierkraft: locales, tchèques, américaines, irlandaises, polonaises … ce biergarten de Brooklyn propose l’une des plus larges selection de bières (plus de 500), mais aussi de délicieux sandwiches, préparés sur commande (10$). Si vous pouvez, venez un mardi, on peut y tester la bière gratuitement, et on y offre même des petits fours! 191 Fifth Avenue, Park Slope, Brooklyn.

d.b.a : dans sa cour extérieure, vous pourrez déguster pas loin de 200 bières (bouteilles) principalement belges, allemandes, britanniques et américaines. Les prix vont de 6$ à 21$. 41 1st Avenue, East Village, Manhattan.

Les biergarten à ciel ouvert

Berry Park (ci-contre): ce gigantesque complexe beer hall/restaurant/rooftop situé en plein Williamsburg est l’endroit parfait pour siroter une bière avant d’aller à un concert. Pintes à partir de 6$. 4 Berry Street, Williamsburg, Brooklyn.

La Birreria: sur le rooftop d’Eataly, ce biergarten italien à ciel ouvert (le toit est rétractable!) propose des bières originales, italiennes ou non. Les plats ont un bon rapport qualité/prix (autour de 20$) mais ne conviennent pas tous aux végétariens. Bémol, la file d’attente peut être longue après 19h. Il est recommandé de réserver. Ouvert toute l’année. 200 5th Avenue, Flatiron, New York.

Harlem Tavern: le deuxième biergarten de Harlem a ouvert il y a un peu plus d’un an. Il possède une large cour extérieure doublée d’un patio pouvant accueillir plus de 300 personnes. Derrière ses murs en brique rouge se cachent aussi des hamburgers à prix raisonnables (autour de 11$), des plats d’influence méditerranéenne et des bières de couleurs, degrés et d’origines différentes. Pintes à partir de 6$. 2153 Frederick Douglass Blvd et 116th St, Harlem.

Les incontournables

Bier International (ci-contre): kényane, brésilienne, japonaise … le premier Biergarten de Harlem peut être qualifié d’international, quand on voit la large sélection de bières qu’il propose. Ses menus sont d’influence européenne et les prix sont abordables (le Vegetarian Sandwich: hummus, avocat, soja, poivron, salade est à 10$). Pinte à partir de 6$. 2099 Frederick Douglass Blvd (et 113th Street), Harlem.

Radegast Hall & Biergarten: ce biergarten a été construit dans une ancienne fabrique de bonbons. Décoré dans les pures traditions allemandes et tchèques, l’ambiance festive et conviviale du lieu en font un biergarten incontournable. Ses bretzels, sa programmation musicale quotidienne et ses bières (plus de 60 différentes en bouteille) en font un endroit parfait pour les petites faims, et les grandes soifs!  113 North 3rd Street, Williamsburg, Brooklyn.

Habana Outpost (ci-contre): dans ce Biergarten eco-responsable, où l’on a opté pour l’énergie solaire, le dépaysement est total. La décoration vous plonge dans un pays d’Amérique centrale, où le maïs grillé accompagne parfaitement la cerveza. Des tables de pique-nique et des parasols de toutes les couleurs sont disposés dehors dans une ambiance ‘cour de récré’. 757 Fulton St (entre Oxford St et Portland Avenue), Fort Green, Brooklyn. 

Crédit Photo: Loreley par Joshua Bright; Berry Park par Femia; Beer Authority par DNAinfo; Habana Outpost par Alison Zavost

La "French Restaurant Week" remet le couvert

Depuis que l’UNESCO l’a classée au patrimoine immatériel de l’Humanité, la cuisine française n’en finit plus d’être célébrée partout dans le monde, et à New York en particulier. Outre le Taste of France Show, qui aura lieu fin septembre à Pier 54, des pâtissiers et cuisiniers français de New York gâteront les papilles francophiles lors de la troisième édition de la “French Restaurant Week” du 17 au 30 septembre.

Dans tout le Tri-State, les participants pourront profiter de délicieux repas à petits prix (de 20$ à 30$), sur le thème “Terroirs : création et tradition”, chez les restaurateurs partenaires.

Cet évènement se tiendra dans le cadre de la Fête de la Gastronomie, qui a lieu en France le 22 septembre. Celle-ci a été créée l’année dernière et s’exporte pour la première fois à l’étranger, à New York et Tokyo.

Infos pratiques : 

French Restaurant Week, du 17 au 30 septembre. Dans plusieurs pâtisseries et restaurants français de New York (liste en ligne des établissements à venir). Prix spéciaux pour des dîners de 20$ à 30$. Plus d’informations ici

Crédit photo : ©Fête de la Gastronomie 2011

City Island, le Bronx avec vue sur l'océan

Mais oui, vous êtes bien dans le Bronx!“, nous assure avec aplomb un habitué d’un bar tranquille de City Island Avenue, l’artère principale de l’île du même nom.

L’homme, plutôt surpris d’y voir deux touristes “égarés“, fait bien de le préciser. Car si City Island fait partie du Bronx, on est loin de ses grandes artères animées et de ses imposants bâtiments de brique. Et encore plus loin de l’idée de ghetto malfamé qui colle encore bien malgré lui à la peau de ce borough.

City Island, 4 500 habitants, est une bande de terre de 2,4 kilomètres sur un petit kilomètre posé dans le Long Island Sound. L’île était rattachée autrefois au riche comté de Westchester, ce qui lui donne des airs de banlieue chic. Jugez plutôt: son petit port accueille de nombreux clubs de yachts. Ses rues, alignées de coquettes maisons en bois et d’imposantes demeures victoriennes, proposent des magasins d’antiquités, des galeries d’art ou encore des restaurants spécialisés en fruits de mer.

Des allures de village de pêcheurs

Pour découvrir cette petite bourgade aux allures de village de pêcheurs de la Nouvelle Angleterre, embarquez à bord du City Island Bronx Seaside Trolley, réplique d’un bus du début du XXe siècle. Il emmène gratuitement les curieux sur place tous les premiers vendredis du mois, au départ de Pelham Bay Park Station, le terminus de la ligne 6. Sur le chemin, après avoir traversé une partie de l’immense Pelham Bay Park – il fait trois fois la taille de Central Park – un premier arrêt est prévu à la Bartow-Pell Mansion, une magnifique demeure au style greek revival datant du XIXe siècle. Juste le temps de faire le tour du propriétaire, jardin compris, d’écouter un peu de musique et hop, on remonte dans le bus, direction City Island à proprement parler.

Sur place, les visiteurs pourront flâner dans des galeries d’art et des bars animés, comme l’éclectique Starving Artist Café. Côté gastronomie, de nombreux « lobster joints » rassasieront les estomacs vides. Stéphane Kane, de son côté, peut se vanter d’être le seul restaurateur 100% Français du coin. Dans son Bistro SK, on se régale d’escargots au beurre, de moules à la crème ou encore de bar fraîchement pêché dans l’estuaire. Une crème brûlée digne de ce nom couronne le tout. Autre option : le Black Whale, établissement célèbre pour ses desserts. Pour un cours d’histoire locale, rendez-vous au City Island Nautical Museum, qui se présente comme une porte d’entrée vers “l’une des communautés les plus intéressantes de New York City“. Le visiteur y trouvera des collections photographiques consacrées aux figures locales, notamment les fabriquants de yachts, et au passé maritime de l’île. Le musée est ouvert au public de 13h à 17h les samedis et dimanches. Cerise sur le gâteau, les passagers du trolley bénéficient de réductions dans les différents commerces de l’île.

Infos pratiques :

City Island Bronx Seaside Trolley, départ chaque premier vendredi du mois à 17h25, 18h25, 19h30, 20h25 et 21h25 de Pelham Bay Park Station (terminus de la ligne 6, arrêt de bus BX29). Infos ici et ici.

Crédit photo: Metro.co.uk

Summer Streets, la rue aux New-Yorkais

Le 4, 11 et 18 août, Summer Streets donne rendez-vous à tous les citadins pour trois jours d’activités et d’animations dans les rues de New York. La voiture reste au garage pour cet évènement strictement réservé aux piétons et aux cyclistes.

Tous les ans, Summer Street célèbre l’un des espace publics les plus précieux de la ville, la rue. Pour ce 5ème anniversaire, plus de 11 kilomètres entre le Brooklyn Bridge et Central Park ont été fermés à la circulation. Organisé par le Département des transports de la ville de New York, l’objectif est de valoriser un environnement plus sain et plus respectueux de la planète et de ses habitants.

Au programme: des cours de Taï Chi, de saut à deux cordes et de Salsa, du yoga et de la danse cardio dans Foley Square, et encore plus à découvrir sur le site de la manifestation. Il y aura aussi des ateliers de réparation de vélos.

Infos pratiques:

“Summer Street”: samedi 4, 11 et 18 août de 7h à 13h. Sur Park Avenue et Lafayette Avenue entre Central Park et Brooklyn Bridge, Manhattan. Gratuit. Plus d’information ici.

Crédit Photo: Aurash Khawarzad

Le clubbing en sous-sol

New York a désormais atteint sa vitesse de croisière estivale, et les évènements en plein air sont généreusement fréquentés malgré la chaleur, l’humidité ou la pluie. Pour ceux qui ont plutôt envie d’ombre et de fraîcheur, voici quelques endroits en sous-sol idéals pour changer d’air et ouverts assez tard pour pouvoir quand même profiter des festivités d’été. Ne manquez pas pour autant Electric Zoo sur Randall’s Island du 31 août au 2 septembre pour une bonne dose de foule, de son et de lumières.

La Esquina (114 Kenmare Street) : pour beaucoup cet endroit n’est plus un secret. Le magnifique resto/bar/lounge situé en sous-sol d’une cantine mexicaine et ressemblant à un speakeasy argentin reste sélectif mais incontournable. DJs tous les jours à partir de 22h.

Acme (9 Great Jones Street) : également un resto/bar/lounge sur deux étages (resto/bar en haut et lounge en bas) qui en moins de six mois est déjà fréquenté par tout le gratin artistique branché de SoHo et affiche complet presque tous les jours. Arriver tôt surtout le vendredi et samedi.

La Zarza (166 First Avenue) : sous le restaurant du même nom qui ne paye pas vraiment de mine, se cache un club/lounge intime et sombre équipé d’un sound system puissant, où est programmée l’élite des DJs House/Electro. Ouvert à partir de 23h sauf le dimanche.

M Lounge (62 Thomas Street) : le bar du fameux restaurant japonais de luxe Megu a été transformé en club/lounge. La musique est assez commerciale (top 40), surtout le week-end, mais le décor est toujours aussi unique et subtil. Ouvert du mercredi au samedi à partir de 22h.

Submercer (147 Mercer Street): probablement l’endroit où il y fait le plus frais, et la seule véritable cave. Étonnement situé au sous-sol de l’hôtel Mercer, et derrière les caves à vin, ce bar/lounge a toujours une excellente sélection de DJs House/Disco et même une section coquine sous les voûtes pour s’essayer au « pole dancing ». Fermé le dimanche.

Electric Zoo 2012 !

Le festival de musique électronique aura lieu sur Randall’s Island le week-end de Labor Day du 31 août au 2 septembre ; on note une forte présence francophone dans la programmation avec en tête d’affiche David Guetta, Martin Solveig ou A-Trak aux cotés d’Armin Van BuurenAxwell, Tiesto, Above & Beyond, Benny Benassi, Nicky Romero, Sasha, Skrillex ou Hardwell. Infos et billets sur : www.madeevent.com/ElectricZoo/

Autres soirées à ne pas manquer en août

Warm Up @ PS 1 tous les samedis en août. Gratuit. Infos sur http://momaps1.org/warmup

Popgun organise une série de soirées Pop/Indie Dance @ Glasslands Gallery (289 Kent Avenue) les 4, 10, 24 & 25 août avec des groupes qui se produisent non pas en tant que formation musicale mais en tant que DJs. À noter Lemonade & The Blondes le 4, et l’excellent Little Dragon le 10. 3/5/10$ ou gratuit sur RSVP. Infos sur www.residentadvisor.net

Samedi 11 août : Danny TenagliaJohn DigweedPleasurekraft et Sleepy & Boo @ Governor’s Island. Infos et billets sur www.residentadvisor.net

En vous souhaitant un excellent mois d’août en musique !

DJ Super Jaimie

Facebook.com/djsuperjaimie

Philippe Lalliot quitte le Consulat de France

Philippe Lalliot quitte ses fonctions de Consul général de France à New York. Il rejoint le Ministère des Affaires étrangères à Paris, où il occupera le poste de directeur de la communication et du porte-parolat. Une affectation officialisée, mercredi, en conseil des ministres.

M. Lalliot retrouve donc le Quai d’Orsay après trois années à New York. Avant son entrée en fonction en août 2009, il était en effet chargé de mission auprès du Secrétariat général du ministère. Il y a également occupé le poste de conseiller des Affaires étrangères en 1996 et exercé des fonctions à la direction des Affaires juridiques jusqu’en 1999, selon la biographie disponible sur le site du Consulat.

Pendant son mandat new-yorkais, il a eu à gérer plusieurs dossiers “chauds”, comme l’affaire DSK en 2011 ou encore le blocage de plusieurs milliers de Français à JFK et Newark à la suite de l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll en 2010.

SMOD, un trio malien en Californie

Le trio de jeunes musiciens maliens SMOD sera en concert le 3 août au Levitt Pavilion de Los Angeles et le 8 août au Central SAPC de Santa Monica.

Ousko représente le ‘O’ dans SMOD. Il a rencontré Donsky, le ‘D’, DJ Sam, le ‘S’, et Mouzyu, le ‘M’, au lycée. Mouzyu a depuis pris un autre chemin. Mais le groupe, créé en 2000, continue d’écrire son histoire. En 2002, les jeunes rappeurs reçoivent un disque d’or pour leur chanson “Politic Amagni” (“la politique n’est pas bonne”). Sensible à leur musique, Manu Chao décide de produire leur troisième album en 2010.

En mélangeant hip hop, rap, folk et musiques traditionnelles maliennes, le groupe s’inscrit dans un nouveau style de musique que l’on pourrait qualifier de transnational. Les chansons parlent autant de la corruption des dirigeants africains que des jeunes filles en fleur. Il n’est pas histoire de ghetto, de bling bling, ou de party, leur rap est modeste et depouillé.

Infos pratiques:

“SMOD en concert”, le vendredi 3 août à 19h au Levitt Pavilion, MacArthur Parc, 2230 West 6th Street, Los Angeles. Gratuit. Plus d’informations ici. Le samedi 8 août à partir de 20h au Central SAPC, 1348 14th St, Santa Monica. $10. Plus d’informations et réservation des tickets ici

Crédit Photo: Zenaba

Les mille et une vies de Guy de Mangeon

De la Canebière aux plages californiennes, Guy de Mangeon, 57 ans, a eu mille vies. Elève mécanicien à Marseille au début des années 70, l’intéressé s’est lancé de suite dans la vie active : «J’étais passionné de motos et de rock, raconte-t-il. J’ai donc créé un magasin de choppers, le seul du Sud de la France à l’époque.»

Quelques mois plus tard, le jeune homme saisit l’opportunité de monter une société de sécurité et travaille pour les vedettes de passage en France : «J’ai eu jusqu’à 80 personnes dans mon équipe. Nous avons fait les concerts de Carlos Santana, des Who, Bob Marley, ACDC, Kiss, Hallyday et Lavilliers…»

En dépit de cette réussite, et à l’issue d’un séjour mouvementé entre Amsterdam et Londres en 1979, Guy de Mangeon ressent le besoin de vivres de nouvelles expériences : «J’avais envie de changer d’air. J’ai tout laissé à mon associé et je suis parti à New York.»

Le Marseillais suit alors, en tant qu’éclairagiste, le périple d’un groupe de rock jusqu’au Texas, puis termine sa route en solitaire. En Californie, il passe la frontière pour découvrir le Mexique. Il passe deux mois à Tijuana, «mais Marseille me manquait. J’ai repassé le frontière pour retourner à San Diego, et j’ai eu comme un déclic : je me sentais chez moi.»

De petits boulots en mises en relation, Guy de Mangeon part à Santa Barbara en 1982 : «On m’avait dit que je pourrais y trouver du travail. Par timidité je n’ai pas osé m’imposer et j’ai donc dormi sur les bancs publics et dans les parcs durant plusieurs jours.»

Cette vie dans la rue ne dure pas. L’intéressé décroche un emploi dans une boulangerie, puis décide de vendre, seul, des viennoiseries françaises sur les marchés. En quelques mois sa réputation est faite, au point qu’un supermarché lui propose d’ouvrir un espace croissanterie, puis un restaurant baptisé «C’est la vie». «J’y suis resté près de deux ans, mais je n’étais pas sur la même longueur d’onde que mes associés. J’ai préféré partir et tout reprendre à zéro.»

Guy de Mangeon retourne à sa vente de pains et croissants, avant que la chance ne revienne lui sourire : «Fin 1987, je rencontre une vendeuse de fraises qui cherchait à se débarrasser de cinq cagettes qui lui restaient. J’ai tout acheté pour 25 dollars et 30 minutes plus tard j’avais tout revendu pour le double !»

Le lendemain, le Marseillais recommence et parvient à se faire une clientèle dans les restaurants et hôtels des environs de Santa Barbara : «Je faisais la tournée des portes de services avec ma vieille voiture. Je me suis vite fait connaître car je vendais de la bonne qualité, à bas prix.»

Début 1988, l’intéressé obtient sa licence officielle de marchand de primeurs, lance sa société, «The Berry Man», et développe sa gamme : «J’ai continué avec les papayes, framboises, myrtilles… je m’appliquais toujours à choisir les meilleurs fruits, même s’il fallait aller les chercher à 3h de route.»

Guy de Mangeon investit ensuite dans de nouveaux locaux et entrepôts au cœur de Santa Barbara, avant d’élargir son champ d’action en 1992 en s’implantant à San Luis Obispo : «Aujourd’hui, nous avons plus de 4000 références – primeurs, glaces, produits laitiers, pâtisseries… – et nous livrons de Big Sur jusqu’à Malibu.» Avec près de 160 employés et 53 véhicules, le Marseillais affiche un chiffre d’affaires de 30 millions de dollars chaque année. Une réussite qui ne lui donne pas le tournis et qui l’incite à se tourner vers de nouveaux challenges : «J’ai commencé à investir au Mexique : chambres d’hôtes et galerie d’art. Je réfléchis aussi à l’importation d’une nouvelle marque de tequila.»

Parallèlement, Guy de Mangeon y mène deux projets qui lui tiennent à cœur : la mise en place de bourses scolaires pour les enfants d’un petit village défavorisé, près de Puerto Vallarta, ainsi que le financement de missions médicales pour un village reculé.

En dépit de l’éloignement et de sa réussite outre-Atlantique, Guy de Mangeon n’en oublie pas Marseille où il revient régulièrement humer l’air du Vieux Port. Il y prendra d’ailleurs ses quartiers cet été, afin de venir fêter les 80 ans de sa mère.

Plus de renseignements www.theberryman.com

Marine Futin, la nouvelle voix

Sur la pelouse de Bryant Park, Marine Futin est radieuse. Visiblement dans son élément, elle confie : “J’adore cette ville et son énergie, New York est tellement inspirante“. Il n’aura suffit que d’une semaine au cours de son précédent séjour pour la décider à faire ses valises et s’y installer.

Si la jeune chanteuse française est ravie d’être aux Etats-Unis pour quelques années, elle n’oublie pas que “c’est en France que tout s’est construit“. Les choses se sont vite enchaînées pour cette jeune femme originaire de Besançon. Après une école de commerce, elle décide de s’inscrire au conservatoire de Lyon. Au même moment, elle est sélectionnée aux rencontres d’Astaffort en 2008. Cette expérience est pour elle un “déclic (…) j’ai su que je ne voulais faire que ça“, se rappelle-t-elle. Médaillée d’or de la Chanson à Saignelégier en Suisse, elle crée son propre label et sort un EP de cinq titres en 2009. Cinq chansons folk, douces et poétiques, qui la révèlent au public. Les concerts s’enchainent, les opportunités aussi, et après une tournée de cinq semaines en Inde, elle est prête à repartir. Direction la Grosse Pomme. “A New York, quand tu as une idée, tu l’exploites jusqu’au bout. La liberté de création est immense, et c’est quelque chose de très stimulant“.

Dans ce labo musical, elle veut explorer de nouveaux styles, l’afro-jazz en particulier. Elle qui ne chante qu’en français voudrait se produire en anglais. Et enregistrer son premier album, qui devrait sortir courant 2013. Toutes ses chansons sont déjà prêtes, composées et écrites avec beaucoup de minutie. Elle passera autant de temps à les peaufiner et les arranger musicalement. “New York, c’est une étape. Je suis venue ici pour finir l’album que j’ai dans la tête, et c’est l’endroit parfait pour ça“.

En attendant, Marine Futin multiplie les concerts. Le suivant aura lieu le 3 août au Sycamore à Brooklyn. “La réception du public américain est différente de celle qu’on a en France : les Américains sont beaucoup plus dans l’instant, et s’ils aiment la chanson, ils seront vraiment dedans, ils partageront ce moment avec toi. Alors qu’en France, on est beaucoup plus dans l’écoute, dans la distance“.

Infos pratiques :

Marine Futin en concert le 3 août, à 21h. Au Sycamore, 1118 Cortelyou Road, Brooklyn. Entrée : 5$. Egalement en concert le 7 août à Arcane (entrée libre) , le 28 août au Shrine World Music Venue (entrée libre), le 12 septembre au L.I.C. bar, et le 29 septembre au Pier 54 pour le Taste of France. EP “1” de cinq titres en écoute et en vente ici, 5€. Plus d’informations ici.

Crédit photo : Emmanuelle Latour

Hélène Conway-Mouret: “Aucun élève ne sera déscolarisé en raison de la suppression de la PEC”

Entrée au gouvernement à la faveur du “mini-remaniement” ministériel du 21 juin, Hélène Conway-Mouret a quitté le Sénat où elle siégeait depuis septembre dernier pour prendre le portefeuille des Français de l’étranger. Ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, elle doit notamment gérer la suppression de la PEC (prise en charge) dans les Lycées français de l’étranger, qui provoque la grogne des parents. En exclusivité, elle répond aux questions de French Morning sur les dossiers qui l’attendent.

French Morning: La suppression brutale de la PEC (prise en charge de la scolarité des élèves de Seconde à la Terminale scolarisés dans les établissements français de l’étranger) laisse des parents avec une très lourde facture inattendue, à un mois de la rentrée. N’aurait-on pas pu remettre cette suppression à l’année prochaine?

Hélène Conway-Mouret: Ce n’est pas le genre de mesure qui peut s’inscrire dans le temps. Le Président de la République avait promis dans sa campagne la suppression de cette mesure injuste, qui consiste à distribuer de l’argent à des gens qui n’en ont pas besoin. Nous sommes face à des contraintes budgétaires, il fallait agir.

Mais nous ne laisserons pas tomber les familles en difficulté. Les consulats ont reçu instruction de regarder tous les cas. Nous avons contacté toutes les familles pour lesquelles la PEC peut être remplacée par une bourse sur critères sociaux, notamment celles qui avaient touché des bourses les années précédentes. Il n’est pas envisageable que des enfants soient déscolarisés à la suite de cette suppression et nous ferons tout pour que le transfert sur le système des bourses se fasse correctement.

La promesse était aussi que cette suppression de la PEC s’accompagnerait d’une augmentation des bourses, et donc que l’enveloppe globale ne diminuerait pas. Est-ce que ce sera bien le cas?

Laissons les arbitrages budgétaires se faire. Nous verrons en septembre ce qu’il en est.

Beaucoup de socialistes avaient critiqué la création de ce nouveau portefeuille ministériel. Vous y voilà désormais, ça n’était pas une si mauvaise idée?

D’abord Nicolas Sarkozy n’avait créé qu’un secrétariat d’Etat. Moi je suis ministre déléguée, donc je suis à la table du Conseil des ministres tous les mercredis. Surtout, j’ai un décret d’attribution précis, qui détermine que je m’occupe de l’agence de l’enseignement du français à l’étranger, que j’ai autorité sur la Direction des Français de l’étranger et sur le centre de crise du ministère qui s’occupe de leur sécurité. Bref, on est loin de la mission principalement électorale qui était effectivement celle de mes deux prédecesseurs de droite.

Parmi vos attributions, il y a la gestion des postes consulaires. Les relations avec les consulats, les délais notamment pour obtenir des documents, sont source de frustrations pour beaucoup de Français de l’étranger. Comment allez-vous améliorer cela?

Les agents consulaires font un travail admirable, mais il est vrai que les Français, râleurs bien connus, ont parfois des raisons légitimes de se plaindre. Nous allons procéder à une remise à plat complète. La question majeure étant: toutes les missions confiées aux postes consulaires sont-elles utiles? Il est clair que certaines tâches encore traitées manuellement devraient être automatisées, d’autres n’ont peut-être pas à passer par les consulats. Ce qui est sûr c’est que certains délais sont beaucoup trop longs et qu’il faudra les réduire.

En matière d’éducation vous avez dit que vous souhaitiez diversifier l’offre éducative disponible à l’étranger, ne pas dépendre seulement des “lycées français”. Seulement ces “offres alternatives” dépendent d’initiatives privées, ou des autorités locales. Que pouvez-vous vraiment faire?

Nous ne disons pas que nous allons offrir toutes sortes de choses aux Français, mais l’Etat français peut soutenir ce qu’il se fait. Regardez ce qu’il s’est passé avec les programmes Flam (Français langue maternelle, activités de français en dehors des cours, ndlr): les initiatives de parents aux Etats-Unis par exemple ont eu un effet formidable avec des centaines d’enfants qui bénéficient de cet enseignement. L’engagement financier de l’Etat est minime, mais l’effet est gigantesque. Il faut continuer dans cet voie, et soutenir les initiatives locales.

Depuis l’élection, beaucoup de Français de l’étranger s’inquiètent de possibles conséquences fiscales pour eux, par exemple d’une double imposition. Comment lutterez-vous dans ce contexte contre les projets qui continuent d’être évoqués dans votre camp?

D’abord il n’y a jamais eu de projet de double imposition. On a voulu le faire croire pour des raisons politiques. Ce que Jérôme Cahuzac (à l’époque président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, aujourd’hui ministre du Budget) avait proposé, c’est que les familles gagnant plus de 200.000 euros par an paient la différence entre les impôts acquittés dans leur pays de résidence et ce qu’ils auraient payé en France. C’était plutôt une bonne idée, une mesure de justice.

Harlem se souvient de la Coupe du Monde

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Nous l’avions rencontré en février 2010, Jean-Sébastien Brettes, un Français fan de football, a réalisé son projet fou. Le producteur a traversé l’Afrique, du Maroc à l’Afrique du Sud, caméra au poing, avant la Coupe du Monde de football qui se tenait dans ce dernier pays. En trois mois, il a parcouru plus de 8 000 km, traversant douze pays. Il a embarqué deux autres New-Yorkais, la productrice Melissa Gundlach et Nicholas Kuhn, derrière la caméra.

Le trio est parti à la recherche de sa “Dream Team”, son équipe de rêve composée de joueurs des six nations africaines qualifiées pour la Coupe du Monde : l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigéria, le Cameroun, et l’Afrique du Sud. En route, ils ont également visité le Togo, le Bénin, le Malin, le Gabon, l’Angola et la Namibie.

Au fil des jours, l’équipe a réalisé We are Going To The World Cup, une  web-série de trente reportages de deux à trois minutes, diffusés chaque semaine sur Internet. A la fois documentaire, TV réalité et travail journalistique, l’aventure emmène son protagoniste dans l’univers de chaque footballeur, à la découverte de ses actions dans la ville et de sa culture.

Le tout est réuni en un reportage de 52 minutes. Les amoureux du ballon rond, des voyages, des cultures africaines, et de l’art culinaire sont invités à le découvrir en présence de Jean-Sébastien Brettes, au Shrine World Music Venue d’Harlem, jeudi 2 août. Le trailer est à découvrir ici.

Infos pratiques : 

“We’re going to the World Cup”, jeudi 2 août, à 18h. Au Shrine World Music Venue, à Harlem, 2271 Adam Clayton Powell Jr Bl. Plus d’informations ici

Crédit photo : Jean-Sébastien Brettes au Cameroun – wearegoingtotheworldcup.com