Accueil Blog Page 1518

L'Histoire selon Yan Pei-Ming à la David Zwirner Gallery

Né à Shanghai et basé à Dijon, l’artiste a découvert la peinture à travers des ateliers de propagande communiste pendant la période de la Révolution culturelle en Chine. Il a acquis une reconnaissance internationale pour ses grands portraits monochromes, représentant des modèles variés : personnages historiques majeurs, dirigeants politiques, célébrités mais aussi des soldats anonymes et des tueurs en série. Parmi ses oeuvres les plus célèbres, on compte les portraits de Barack Obama, Lady Gaga, le Pape, Desmond Tutu, Mao, Mona Lisa ou Steve Jobs. Il a également réalisé des auto-portraits.

Pour “Black Paintings”, le nom de son exposition actuelle à la David Zwirner Gallery, les oeuvres exposées traitent d’évènements, récents comme anciens. L’artiste combine les images véhiculées par les médias de masses avec son propre souvenir du fait. Il en ressort une représentation décalée. Son objectif: aller au-delà de la représentation d’un objet singulier pour le rattacher à une période historique, afin de mettre en lumière le décalage qui existe entre un fait et sa visualisation. Son portrait de Steve Jobs sera également exposé.

Informations pratiques :

La David Zwirner Gallery présente “Black Paintings, une exposition du peintre Yan Pei-Ming, jusqu’au 24 juin. 525 West 19th Street New York, NY 10011. Du mardi au samedi de 10h à 18h et le lundi sur rendez-vous uniquement. Plus d’informations sur www.davidzwirner.com.


A Hollywood, un docu belge sur le courage de changer de vie

Avoir le courage de tout lâcher pour changer de vie : c’est cette problématique existentielle qu’explore le documentaire “Meko Seyane: un portrait de Pierre B.”. Il sera projeté le dimanche 27 mai dans le cadre du festival du film mexicain de Los Angeles, Hola Mexico. L’œuvre retrace l’histoire de Pierre B., un avocat qui a quitté sa Belgique natale pour rejoindre le Mexique où il vit son rêve : la photographie. Il sera montré en Français, sous-titré en espagnol et en anglais. D’une durée de 53 minutes, il a été réalisé par le Belge François-Louis Mertens.

Infos pratiques:

“Meko Seyane: un portrait de Pierre B.” Projection le dimanche 27 mai – 14h au Montalban Theater (Vine St 1615, Hollywood). Tickets et informations ici

Le Washington Square Outdoor Exhibit fête ses 82 ans

0

Cet évènement biannuel a lieu pendant les week-ends du Memorial Day et du Labor Day. La manifestation présente des artistes et artisans new-yorkais, mais également nationaux et internationaux.

Le Washington Square Art Exhibit est né d’une initiative de Jackson Pollock. En effet, au printemps 1931, au coeur de la Dépression, l’artiste manquait cruellement d’argent et décida de vendre ses toiles à Washington Square Park. Plusieurs de ses confrères se joignirent à lui, au premier rang desquels le peintre Willem de Kooning. Ils furent bientôt remarqués par de riches amateurs d’art, qui tournèrent l’évènement en une manifestation biannuelle.

Ce printemps, l’exposition s’installe sur University Place, et s’étirera jusqu’à la partie est de Washington Square Park, elle incluera également la Schwartz Plaza, entre NYU Shimkin Hall et la Bosbt Library. Y seront présentées de nombreuses formes de production artistique : beaux arts, peinture à l’huile, acrylique, peinture à l’eau, photographie, sculpture, artisanat, bijouterie, travail des métaux, de la céramique, du verre, ébenisterie, arts médiatiques…

Informations pratiques :

Washington Square Outdoor Exhibit. Les 26, 27 et 28 mai, ainsi que les 2 et 3 juin. New York, NY 10276. Pour plus d’informations, c’est ici.

Ambiance cajun à la Légation française d'Austin

En droite ligne avec l’histoire de ce bâtiment construit par le représentant de la Monarchie de juillet auprès de la République du Texas, qui l’avait aménagé avec des meubles achetés à La Nouvelle-Orléans, le musée de la Légation française d’Austin propose, ce vendredi 25 mai à partir de 18 h 30, une plongée dans la musique traditionnelle cajun avec le groupe Gumbo ce soir, formé de trois Texans qui manient le violon et l’accordéon aussi bien que leurs voisins de Lousiane. La musique cajun entretient des liens étroits avec la country, qui a formé les trois membres du groupe. Les portes ouvrent à 18 heures, précise le musée, qui invite les spectateurs à venir avec leur pique-nique et leurs chaises longues. Les chiens sont également acceptés.

Infos pratiques :

Gumbo ce soir au musée de la Légation française, 802 San Marcos Street à Austin, vendredi 25 mai de 18 h 30 à 20 h 30. Tarif : $5. Renseignements au 512 472 8180 ou sur le site internet du musée, rubrique Events.

Soirée opéra-saucisse dans la région d'Austin

Co-fondée par le ténor états-unien William Lewis et la soprano française Frédérique Added, la Franco-American Vocal Academy se concentre cette année sur le répertoire d’Offenbach, en France comme au Texas. Dans le Lone Star State, la vingtaine de jeunes chanteurs de cette école basée à Elgin, à proximité d’Austin, visant à « former des chanteurs complets en les plongeant dans différentes cultures, techniques et traditions du répertoire lyrique », interprèteront La Périchole à Austin, Bastrop et Elgin du 26 mai au 1er juin, puis à Houston le 29 juin.

Moins connu que l’Orphée aux enfers ou la Vie parisienne de l’inventeur de l’opéra-bouffe français, cet opéra-comique créé à Paris en 1868 met en scène deux chanteurs de rue ainsi que le vice-roi du Pérou dans un triangle amoureux se prêtant à de nombreuses situations cocasses, de la cour coloniale jusqu’aux geôles du château. La représentation du 26 mai aura une saveur particulière, puisqu’elle consistera en une soirée saucisse et opéra dans le cœur historique de l’ancienne cité ferroviaire, qui se présente aussi comme la « capitale texane de la saucisse ». Quant à celles de Bastrop, elles auront lieu dans un bâtiment de 1889 converti à l’image animée aux débuts du cinéma, avant de revenir à sa vocation première après 1984.

Infos pratiques :

La Périchole de la Franco-American Vocal Academy, samedi 26 mai à 18 heures sur la Depot Plaza d’Elgin (14 Depot Avenue), dimanche 27 mai et vendredi 1er juin à 19 heures à l’Opera House de Bastrop (711 Spring Street), mercredi 30 juin à 20 heures au PanAmerican Recreation Center d’Austin (2100 East 3rd Street) et vendredi 29 juin à 19 heures au Miller Outdoor Theater de Houston (6000 Hermann Park Drive). Gratuit. Réservations depuis le site internet de la Fava.

Vos questions aux candidats

(Mise à jour avec la liste des candidats présents). A la suite de la décision de M. Lefebvre de ne pas participer au débat, French Morning et le FIAF publient une nouvelle liste d’invités. Au regard des critères fixés au préalable, deux candidats figuraient sur la liste en position ex-aequo à la suite des 6 premiers invités. Nous avons donc décidé de les inviter l’un et l’autre et de faire passer le nombre de candidats participants à sept.
Il s’agit (par ordre alphabétique) de: Julien Balkany (Divers droite); ; Carole Granade (Modem); Philippe Manteau (Alliance Républicaine, Ecologique et Sociale); Gérard Michon (Divers droite); Corinne Narassiguin (PS-EELV); Emile Servan-Schreiber (Divers droite), Antoine Treuille (Divers droite);

Ils répondront aux questions d’Emmanuel Saint-Martin, Elisabeth Guédel (French Morning) et Virginie Robert (Les Echos) sur leurs parcours, leurs vues sur la politique nationale et internationale et leurs propositions pour les Français d’Amérique du Nord.
French Morning vous offre la possibilité de poser vos questions aux candidats. Envoyez-les par email, en précisant vos nom et prénom et lieu de résidence. Nous sélectionnerons les plus représentatives et les poserons aux candidats pendant le débat.
Le débat sera disponible en “streaming” en direct sur le site de French Morning (via Livestream)

Sondage exclusif: Corinne Narassiguin (PS) en tête du premier tour

Le parachutage de Frédéric Lefebvre, candidat officiel de l’UMP, soutenu par tous les leaders du parti, a toujours du mal à passer dans une circonscription pourtant nettement ancrée à droite. C’est le principal enseignement du sondage exclusif réalisé par l’Institut CSA pour French Morning. Alors que Nicolas Sarkozy a emporté 37,7% des voix lors du premier tour de l’élection présidentielle auprès des Français d’Amérique du Nord, son ancien secrétaire d’Etat n’atteint que la moitié de ce score auprès des sondés (19%).

Corinne Narassiguin, la candidate du Parti Socialiste, bénéficie elle à plein de l’union avec les écologistes (son suppléant est le Vert Cyrille Giraud) et atteint 35% des intentions de vote soit le total des voix de François Hollande (28%) et d’Eva Joly (6,7%).
Mais c’est surtout la division de la droite qui permet à la Mme Narassiguin de disposer d’une avance inattendue dans une circonscription largement marquée à droite. Le total des cinq candidats divers droite et centre-droit (24%) dépasse celui du candidat officiel de l’UMP. Julien Balkany arrive en tête de ces candidats (9%), juste devant Emile Servan-Schreiber (7%) et Antoine Treuille (6%). (Voir l’ensemble des résultats en page suivante). Toutefois, la division de ce vote “anti-Lefebvre” assure dans l’état actuel de l’opinion au candidat officiel de l’UMP de figurer au second tour.
Notoriété
Frédéric Lefebvre pâtit aussi d’une notoriété étonnamment faible pour un ancien membre du gouvernement. Corinne Narassiguin est de loin la plus connue (81% repondant “oui” à la question: Connaissez-vous ne serait-ce que de nom cette personne?), devant Julien Balkany (67%), Emile Servan-Schreiber (62%) et Antoine Treuille (60%). Frédéric Lefebvre n’atteint que 56% de taux de notoriété. Surtout, il est le seul à compter autant de mauvaises que de bonnes opinions (28%) alors que les autres candidats ont un différentiel positif (+ 23% pour Mme Narassiguin, + 21% pour M. Servan-Schreiber, + 18 % pour M. Treuille, + 7% pour M. Balkany). La notoriété et la forte cote de popularité de Corinne Narassiguin sont “des atouts non négligeables en vue des élections législatives” analyse Marek Kubista, chargé d’études à CSA.

En "post-doc", je suis bloqué aux Etats-Unis

Connaissez-vous Boston, ses rues chargées d’histoire, de mythes et de… post-doctorants francais? Chaque jour, ils sont des milliers, venus du monde entier, à franchir les portes de leur laboratoire en espérant mener à bien leur projet. Mais parmi eux, de plus en plus de chercheurs portent désormais d’autres espoirs: celui de pouvoir (enfin) rentrer au pays – sans renoncer à leur profession. Dans la conjoncture actuelle, les Français se sentant « pris au piège » sur le territoire américain ne font pas exception : «L’Hexagone fait partie des pays européens où les opportunités professionnelles se font extrêmement rares dans le domaine de la recherche», raconte Alice, 35 ans, chercheuse en immunologie au Children Hospital de Boston, qui a demandé que son nom soit changé à l’instar des autres interviewés.

Partir pour mieux revenir

Quand celle-ci quitte l’université de Nice pour faire son post-doctorat à Boston en 2004, elle fait ses valises pour trois ans – quatre, maximum. «Je rejoignais mon compagnon qui avait quitté le Sud un an avant moi pour faire son post-doc au Joslin Diabetes Center. L’idée était de partir quelques années aux Etats-Unis, acquérir une nouvelle expérience, publier les résultats de nos projets dans une revue spécialisée, puis rentrer pour passer les concours CNRS, INSERM en espérant obtenir une place de chercheur».

Même son de cloche pour Alexis, 33 ans, thésard en oncologie qui se laisse convaincre en 2006 qu’un post-doctorat aux Etats-Unis est un sésame indispensable: « Sans une expérience à l’étranger, les chercheurs n’ont aucune crédibilité ». Il prend ses marques au sein de l’Institut Dana Farber de Boston. A l’époque, aucun d’entre eux n’a de soucis pour trouver un financement privé.

Trois, quatre, cinq… neuf ans plus tard

Rapidement, tous sont obligés de revoir leurs plans de carrière: la durée du post-doc s’allonge. «Les Français estiment qu’en tant que chercheur dans un labo prestigieux ici, tu es privilégié: tu es donc censé multiplier les publications scientifiques dans Cell, Nature ou Science. Après avoir publié un premier papier, nos professeurs nous ont dit : ‘Ce n’est pas suffisant, vous devriez publier encore dans une ou deux revues avant de rentrer.’ Mais ce n’est pas aussi facile que cela peut en avoir l’air vu de France! » explique Alice.

Puis, la crise frappe les budgets : les chances d’obtenir un poste en France se font encore plus rares, et leur retour est reporté d’année en année. Neuf ans plus tard, Alice et son compagnon Emmanuel sont toujours à Boston. Un petit garçon né sur le sol américain les a rejoint.

« Nous, les ‘vieux post-doc’ »

«Nous souhaitons revenir en France, ou au moins en Europe, pour exercer notre métier et mettre à profit notre expérience américaine», explique Alice, qui souligne que «la France en particulier offre une meilleure qualité de vie d’un point de vue social, notamment de vraies vacances, une retraite…» Alexis et sa conjointe, qui ont eux aussi fondé une famille à Boston, se plaignent «d’une certaine précarité des contrats de travail aux Etats-Unis et du gap culturel que l’on ressent au bout d’un certain temps».

« Nous sommes de ‘vieux post-doc’, estime Alice. Concrètement, notre visa expire en 2014, chaque mois qui passe nous éloigne un peu plus du réseau que nous avions en France. La possibilité de trouver deux places de chercheurs dans la même ville et dans nos spécialités est nulle. La France accorde un budget ridicule à la recherche pour un pays qui se veut 5eme puissance mondiale… et il y a tellement de critères et de restrictions pour les post-doctorants de retour en France, c’est fou ! » s’indigne-t-elle.

« Ce n’est pas une fuite des cerveaux: nous n’avons pas le choix! »
Six ans après son arrivée, Alexis estime lui aussi que rien n’est fait en France pour aider les chercheurs. «Cette situation me semble absurde, la France forme – gratuitement – d’excellents scientifiques, les oblige à partir à l’étranger où ils travaillent comme des fous, parfois avec des bourses françaises, pour des laboratoires américains afin d’obtenir les meilleures publications, et ne fait rien pour les faire revenir ! Elle fait le jeu des Etats-Unis, qui absorbent toutes ces compétences. Ce n’est pas une fuite des cerveaux, c’est juste que les cerveaux n’ont pas d’autres choix !»

Il souligne au passage que « les recrutements pour le CNRS et l’INSERM sont étalés sur un mois, et personne ne finance les allers-retours des chercheurs pour passer leurs concours et leurs entretiens. Compte tenu de ce qu’ils gagnent, il leur est difficilement envisageable de les multiplier. On pourrait au moins essayer de regrouper les sessions sur une semaine».

Pour la suite, ils ne se font pas d’illusions : « Le nouveau gouvernement aura bien du mal à faire changer les choses dans le contexte actuel. La recherche privée, quant à elle, est morte: il n’y a aucune opportunité en France et même ailleurs en Europe, les labos ferment et déménagent aux Etats-Unis. Alors… on reste, on postule depuis Boston, et on verra ce que l’avenir nous réserve”, résume Alice.

Tous s’accordent à dire qu’ils sont “loin d’êtres les seuls”. “Partout où je suis allée aux Etats-Unis, j’ai rencontré des Français qui vivaient la même frustration, conclut-elle. Certains vont à Singapour, d’autres en Australie… L’Australie, pourquoi pas? Aujourd’hui, ce n’est plus le moment d’être ‘picky’».

Le vote par Internet commence le 23 mai

Le scrutin des législatives commence le 23 mai en Amérique du Nord. Non pas dans l’isoloir mais dans les urnes virtuelles. Pour cette première élection législative en Amérique du Nord, le vote en ligne est autorisé.

Pour le premier tour, le vote par internet est ouvert du 23 au 29 mai et du 6 au 12 juin pour le second. Les élections législatives en ligne s’achèveront donc avant celles du vote à l’urne qui auront lieu les samedis 2 et 16 juin sur le continent nord-américain. Pour voter, les électeurs doivent avoir reçu un identifiant par courrier.

Afin d’éduquer les citoyens au vote électronique, le ministère des Affaires étrangères propose un didacticiel sous forme de vidéo. Il est également possible pour les électeurs de vérifier que leur ordinateur est compatible avec le site Internet du vote en se connectant sur MonVoteSécurisé. Pour voter dès le premier tour, il est nécessaire d’avoir fait parvenir une adresse électronique au Consulat avant le 7 mai. Pour le second tour, la date limite pour communiquer une adresse e-mail valide est le 29 mai.

Pour le vote par correspondance, la date limite de réception des bulletin pour le premier tour est le jeudi 31 mai à 12h heure locale. Pour le second tour, c’est le jeudi 14 juin à la même heure.

Pour plus d’informations, c’est ici


La "Fleet Week" accoste à New York

Cette semaine, marins, Marines et garde-côtes de la Navy débarquent à New York pour une nouvelle édition de la Fleet Week. Se tenant presque tous les ans depuis 1984, cette manifestation met à l’honneur la US Navy et le Marine Corps. Elle permet aux New Yorkais ainsi qu’aux résidents des Etats voisins de rencontrer les différents corps de métier de l’armée et de mieux comprendre leur rôle. Les visiteurs ont également l’opportunité d’assister à plusieurs dizaines de démonstrations aériennes ainsi qu’à de nombreux défilés sur terre et sur mer. Ils sont par ailleurs invités à visiter certains des navires les plus célèbres de la marine américaine. Les navires français La Belle Poule et L’Etoile, deux répliques des goélettes de type « Paimpolaise » construites en 1932 à Fécamp, seront également à quai et ouverts au public. Ornés du pavillon de beaupré, ce sont les derniers bateaux de la Marine nationale à avoir fait partie des Forces Navales Françaises Libres. Memorial Day, le 28 mai, constituera le temps fort de la semaine, avec un hommage aux militaires qui ont donné leur vie pour les Etats-Unis. La grande majorité des événement proposés est gratuite.

Les navires français La Belle Poule et L’Etoile, deux répliques des goélettes de type « Paimpolaise » construites en 1932 à Fécamp, seront également à quai et ouverts au public. Ornés du pavillon de beaupré, ce sont les derniers bateaux de la Marine nationale à avoir fait partie des Forces Navales Françaises Libres.

Informations pratiques :

La Fleet Week. A Manhattan, Staten Island et Brooklyn. Du 23 au 30 mai. Pour plus d’informations, c’est ici.

"Flamby" le flamboyant

En fin de semaine dernière, François Hollande faisait ses grands débuts diplomatiques. Direction les « States », pour rencontrer, vendredi, le Président Barack Obama et la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, participer au sommet du G8 à Camp David dans le Maryland puis gagner Chicago pour le sommet de l’OTAN. Bref, les premiers jours de « Mr. Normal » « ont été tout sauf normaux », souligne l’agence de presse britannique Reuters.

Pour la presse américaine, le bilan de ce marathon diplomatique est plutôt positif. Le courant entre François Hollande et Barack Obama est bien passé, selon le site économique Bloomberg, notant la « gestuelle » complice des deux hommes dans le bureau ovale et les commentaires du président américain sur le goût de François Hollande pour les cheese burgers. Dans un article au titre en forme de jeu de mots culinaire « Obama’s Burger, Fries Holland-aise », il souligne : « Les relations franco-américaines semblent être sur un meilleur pied aujourd’hui que lorsque certains sur Capitol Hill, mécontents du refus français de soutenir l’invasion de l’Irak emmenée par les Etats-Unis, ont changé le nom des ‘French fries’ en ‘Freedom fries’ ». Pour le New York Times, Hollande a fait mieux que plaire. Il serait responsable d’un « changement de ton » au G8 selon le quotidien, qui estime qu’il “a fait équipe avec Barack Obama contre Angela Merkel” pour promouvoir la croissance contre l’austérité prônée par la chancelière allemande. Idem pour le pourtant très libéral Wall Street Journal qui juge que Hollande « a placé la croissance au centre des débats du G8 ». Sans doute bien aidé par un Barack Obama en campagne pour sa réélection. « Les deux dirigeants ont affirmé l’alliance et l’amitié qui lient leurs deux nations », juge la chaîne ABC.

Sur les dossiers diplomatiques contentieux, le président Français est resté ferme sur ses positions. En effet, il a rappelé sa promesse de campagne de retirer les troupes françaises de la région afghane de Kapisa d’ici la fin de l’année, ce qui est « la différence la plus significative entre Obama et Hollande », rappelle USA Today. Une position qui aurait pu donner lieu à quelques « gentilles pressions directes » de la part de la Maison blanche, selon le Christian Science Monitor. Mais malgré ce désaccord, la fermeté du président français est remarquée et saluée: « A ces débuts sur la scène internationale, François Hollande est resté ferme sur des position bien définies », souligne l’Associated Press pour lequel “Hollande s’est accaparé le show” lors de cette série de rendez-vous internationaux. Petit bémol: l’AP estime que « jusqu’ici, c’est plus du style que du fond. Hollande a offert peu de détails sur comment il mettra ses plans à exécution».

La « first girlfriend »

Sa compagne, Valérie Trierweiler, a elle aussi suscité la curiosité de la presse américaine. Surnommée par CNN “first girlfriend“, cette femme  « soucieuse de maintenir son indépendance » selon un article du New York Times, intrigue. « La Première Dame de France ne s’était certainement pas imaginé le devenir un jour lorsqu’elle s’est mise avec François Hollande,  un politicien de gauche, jovial, sans glamour, qui ne présentait pas vraiment d’atouts présidentiels », explique le quotidien. Valérie Trierweiler serait « irréfutablement française », selon le Huffington Post dans « ses convictions de garder ses affaires privées en dehors du domaine public ». Le New York Times souligne l’étrangeté de ce « couple présidentiel » qui « est le premier à cohabiter ensemble à l’Elysée sans être marié ». Cet exemple et celui d’Angela Merkel seraient « un signe de la manière dont les attitudes européennes sur la famille ont changé » : « Le mariage n’est pas une institution en France, renchérit le Huffington Post, contrairement aux Etats-Unis ». L’article rappelle que François Hollande et Ségolène Royal ont eu quatre enfants avant de se séparer, sans jamais se marier. « Impensable aux Etats-Unis, où le couple présidentiel est perçu comme un modèle… il n’y a pas deux personnes distinctes, mais un couple indivisible, la Première Dame étant emblématique (…) En bref, la séparation de la vie personnelle et privée en France équivaut à la séparation de l’Église et de l’État », conclut le Huffington Post.

Yes, we Cannes

Si une femme fait parler la presse à Washington, c’est l’absence de femmes qui est remarquée à Cannes. Des vingt-deux films en compétition sur la croisette, aucun n’a été réalisé par une femme. Un triste constat qui fait dire au site spécialisé AMC filmcritic.com:« Qu’est ce que Cannes à donc contre les femmes ?» Le groupe féministe La Barbe se pose visiblement la même question: dimanche, cinq militantes ont revêtu de fausses barbes et organisé une manifestation sur le tapis rouge. « Debout, sous la pluie torrentielle à la première de « Amour » de Michael Haneke, elles portaient des pancartes sur lesquelles étaient inscrits « Merveilleux », « Merci », « Splendide », « Incroyable » et « La Barbe » ! » rapporte l’agence de presse Associated Press, dans un article repris par le site d’information Bloomberg et le Washington Post. L’absence de réalisatrices au festival a « incité des protestations aux Etats-Unis, rappelle l’AP. Une pétition a été signée par près de 2 000 personnes, dont les féministes Gloria Steinem et Gillian Armstrong ».


France-USA: qui détient la médaille du bénévolat?

Les Français font plus de bénévolat que les Américains. En effet, selon une enquête réalisée par la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), 32% des 18 ans et plus ont participé à des activités bénévoles en 2010, ce qui représente environ 16 millions de personnes. Selon l’étude du Bureau of Labor Statistics, aux Etats-Unis, seule 26,3% de la population de plus de 16 ans déclare s’être investie dans ce type d’activité au cours de l’année, soit 62,8 millions de personnes. Des chiffres qui datent de septembre 2010.

En France, la tranche d’âge qui compte le plus de bénévoles est celle des 45-54 ans, avec 39%. Pour cette même classe d’âge, on trouve 30,3% chez les Américains. Par ailleurs, dans l’Hexagone, on constate que 35% des hommes participent à des activités bénévoles, pour seulement 28% des femmes. Cette tendance est inverse aux Etats-Unis, où 23,2% des hommes dédient une partie de leur temps libre aux bonnes oeuvres, contre 29,3% des femmes.

Le niveau d’éducation influence également la propension au bénévolat. Ainsi, 33% des Français ayant obtenu leur Baccalauréat donnent de leur temps aux organisations caritatives, pour 44% parmi les diplômes d’un niveau supérieur à Bac+2. De la même façon, les bénévoles représentent 17,9% des diplômés de niveau lycée aux Etats-Unis et 42,3% des Américains ayant au moins atteint un niveau  Bachelor.