Accueil Blog Page 1519

Mon "Boot camp" de cuisine dans la vallée de l'Hudson

Quand on est Français, on se doit de savoir cuisiner: qui n’a jamais ressenti cette injonction aux Etats-Unis? Comme si le boeuf bourguignon était dans notre ADN! Comme ce n’est pas mon cas, je décide de prendre le taureau (braisé) par les cornes.

Je m’inscris donc au “boot camp” de la prestigieuse école américaine, la Culinary Institute of America (CIA). L’institution a formé la crème des chefs américains, d’Anthony Bourdain à Charlie Palmer, Steve Ells, le fondateur de Chipotle restaurateur de génie, et un certain Jérôme Bocuse.

Fondée en 1946 par des vétérans de la Seconde Guerre mondiale,  elle propose deux cycles majeurs : un programme de base de deux ans et un niveau Bachelor. Et des séjours de formation – dits ‘boot camps’ – pour les professionnels et les “enthousiastes”.

Je ne manque pas d’enthousiasme. La brochure des “boot camps” est appétissante : stages de pâtisserie, oenologie, cuisine française et italienne, pains, etc. (formules entre 2 et 5 jours). Et le campus a de quoi faire rêver : à deux heures au nord de New York, Hyde Park, l’un des quatre sites du  Culinary Institute of America (les autres sont à Greystone et San Antonio en Californie, au Texas et à Singapour) a vue sur la rivière Hudson. Elle dispose d’une salle de sports avec piscine, de terrains de tennis et cinq restaurants…

Je choisis le ‘boot camp’ de techniques de cuisine sur quatre jours. Direction la gare de Grand Central et c’est parti pour ma semaine de vacances culinaires. Du moins, c’est ce que je croyais…

Jour 1 : lever à 5 h 30

Réveil à 5 h 30 pour se présenter au réfectoire à 6 h 30. Il ne manque plus que le clairon. La cafétéria située dans une ancienne chapelle est tenue par les élèves (toute la production de l’école est consommée sur place). Au menu, une grande variété de pains- préparés par les élèves de la filière boulangerie-pâtisserie -,des muffins, omelettes, bouillie d’avoine, salades de fruits.

Puis vient le premier cours. Le chef Phil Crispo forme les brigades et répartit les recettes à exécuter. Nous enfilons les uniformes fournis par l’école. Il est interdit aux élèves de déambuler dans les couloirs sans l’uniforme et le port de la toque est obligatoire en cuisine. On me rappelle à l’ordre car j’ai oublié de boutonner le dernier bouton.  S’ensuit l’entrée en cuisine, une vaste pièce avec une dizaine de “stations” et un équipement de pointe : des étagères entières de mixers ultra-puissants, des trousseaux de “cups” et “spoons” de toutes les tailles. Bref, pas comme à la maison… Le garde-manger rempli avec des produits de la région de l’Hudson. Première étape : la mise en place. S’ensuit la progression des recettes. Ma caponata d’aubergine brûle. C’est Hell’s Kitchen. 12 h 30, c’est le “coup de feu”. Nous présentons les plats sur un grand buffet. Nous sommes notés sur la présentation aussi. Malheureusement ma caponata souffre de la concurrence des plats de mes camarades de brigade qui se révèlent être des professionnels. Aucun doute, je suis le maillon faible!

Dégustation des mets. C’est le bon côté d’être entourés de pros…Tout est délicieux. Puis, retour en classe. Le chef passe en revue les plats et émet ses critiques. Je me cache sous la table. L’après-midi se poursuit par un cours théorique intitulé ‘physiologie du goût’, durant lequel le chef fait découvrir les cinq goûts, dont l’umami, une saveur produite par la stimulation des papilles par l’acide glutamique.

Jour 2 : Do you speak “Kitchen French”?

Introduction aux techniques appliquées de cuisson : pocher des filets de turbot, le saumon, cuisson “à la nage.”  Le groupe se tourne vers moi. Ils semblent affligés quand je leur dis que je ne connais même pas la signification de “mirepoix”, “concassé” ou “brunoise”. No I don’t speak “kitchen French”!!

Jour 3 : la cuisine saine

Après une introduction aux techniques de ‘cuisine saine’, nous devons exécuter des plats en version traditionnelle et en version ‘saine’. Au menu, thon grillé sur lit de salade assaisonnée d’une marinade au vinaigre balsamique. Je remplace une portion d’huile dans la marinade par une portion de bouillon de légumes et de l’arrow-root, un épaississant alimentaire. Exercice de style autour des pâtisseries aussi, exécutées de trois façons : sans gluten, végétalienne (sans oeuf ni lait), et sans sucre.

Jour 4 : après l’effort, le réconfort

Au programme, la technique du pilaf et du sous vide. Toutes les demi-heures, le chef fait des démonstrations, comme le turbot poché sauce estragon, beurre et vin blanc, le poulet rôti, mirepoix (il s’agit donc d’une préparation à base d’oignons, carottes, céleris, taillés en gros dés).

Je décide d’aller piquer une tête dans la piscine avant de repartir. Une affiche géante de Paul Bocuse “chef du siècle” recouvre la façade du complexe sportif du campus. La force de Bocuse reste avec moi!

Guide pratique

CIA : Liste de boot camps, prix et dates : ICI 

Y aller : 1 h30 de train depuis New York 32 $ aller-retour avec Metro North depuis la gare de Grand Central, ou environ 50$ avec Amtrack depuis Penn Station jusqu’à la gare Poughkeepsie.

Où résider : Le Petit Château Inn. Un bed & breakfast charmant. On se croirait en France, avec ses 4 chambres baptisées Rhône ou Bordeaux, et une propriétaire importatrice de vins qui parle français. Environ $200 la nuit. Les autres options pour séjourner sont le Holiday Inn et le Roosevelt Hotel (environ $100 la nuit)

Où manger? On déguste toute la journée. Alors pas besoin de dîner, enfin si mais bon, si on veut découvrir la vie nocturne de Poughkeepsie…

Crew, tenu par des anciens élèves du CIA

Half time: une séléction de 15000 bières

-American Bounty, l’une des meilleures tables de la région, tenue par des élèves qui sont dans les deux derniers mois de leur cursus. Le restaurant réalise 100 couverts par jour $200.

Que visiter?
Eleanor Roosevelt National Historic Site (Val-Kill).

Les French Culture Nights se "bretonisent"

Le mercredi 23 mai, les French Culture Nights célébreront la Bretagne au Sky Deck, le bar du Novotel qui surplombe Times Square! Des performances musicales et artistiques y seront présentées tout au long de la soirée. Le groupe “Collectif Jeu à la Nantaise” donnera un concert. Le peintre Mik Jégou et le photographe Ronan Le Penec exposeront leurs créations, et le DJ Mak Len recréera l’atmosphère de notre douce France grâce à une programmation musicale authentique.

Gratuites en cas de réservation en ligne, les French Culture Nights se donnent pour mission de promouvoir la culture française et francophone un mercredi par mois, dans un lieu élégant de Manhattan.

Infos pratiques :

French Culture Nights présentent la Brittany Night. Mercredi 23 mai de 18h30 à 1h du matin. Novotel Times Square, 226 West 52nd Street (au croisement avec Broadway). Entrée libre. Inscription sur www.frenchculturenights.com


L'Afrique rend visite au BAM

La Brooklyn Academy of Music (BAM) accueille pour sa 35ème année consécutive le DanceAfrica festival. Créé en 1977 afin de promouvoir la culture africaine, le festival consiste en des spectacles de danse, de musique, des ateliers, des expositions, des bazars et des films. La diversité des activités proposées en fait un des festivals africains les plus populaires de New York. Temps fort de l’événement, le traditionnel DanceAfrica bazar reviendra cette année encore, avec plus de trois cents vendeurs de nourriture, vêtements et d’art africain.

Infos pratiques :

Dance Africa festival. Brooklyn Academy of Music. Du 20 au 28 mai, 2012. 30 Lafayette Avenue. Plus d’infos ici

Gustav Klimt fête ses 150 ans à la Neue galerie

Né en 1862 près de Vienne, Gustav Klimt est un peintre symboliste autrichien qui s’inscrit dans le mouvement Art Nouveau de Vienne. En cette année-anniversaire, plusieurs musées viennois (L’Albertina, le Belvédère, le Léopold..) honorent l’artiste à travers de nombreuses expositions. La Neue Galerie de New York se joint à cette célébration internationale. Des toiles de renom telles que Adele Bloch-Bauer (1907), Le Chapeau noir (1910) ou encore le Parc de Schloss Kammer (1910) seront exposées. Le musée mettra également en vedette des photographies inédites de Gustav Klimt et de sa compagne (et muse) Emilie Flöge. Pour l’occasion, le café Sabarsky servira un gâteau spécial Klimt, et le Design Shop, des boutons de manchette en or et en argent conçus par Josef Hoffmann pour Gustav Klimt.

Infos pratiques :

Gustav Klimt: 150th Anniversary Celebration. Neue Galerie, Museum for German and Austrian Art. 1048 Fifth Avenue. Du 24 mai au 27 août. Ouvert du jeudi au lundi de 11h à 18h. L’entrée est à $20 et $10 pour les étudiants et retraités. Pour plus d’informations ici


Une web-conférence sur le V.I.E.

Jeudi 24 mai à 9 heures du matin aura lieu la web-conférence “Etre jeune et valoriser son CV à l’international : tout savoir sur le V.I.E. !” organisée par Expat United. Sophie Bougnères, chef de projet CIVIWEB (UBIFRANCE) sera l’animatrice de la conférence. Elle détaillera les différents types de Volontariats, donnera des indications concernant les profils recherchés et la façon de postuler. Elle expliquera enfin la plus-value que représente l’expérience d’un V.I.E. sur le marché du travail. La parole sera également donnée à des personnes ayant déjà expérimenté le V.I.E. Institué par la loi du 14 mars 2000, ce type de volontariat permet aux entreprises françaises de confier une mission professionnelle à une personne de moins de 29 ans dans un pays autre que celui de résidence. La durée du contrat fluctue entre six mois et deux ans.

Infos pratiques:

Jeudi 24 mai à 9 heures du matin, Expat United présente la conférence “Etre jeune et valoriser son C.V. à l’international : tout savoir sur le V.I.E. !” dans le cadre de ses “Rendez-vous de l’expatriation”. Pour en savoir plus, c’est ici.


Vos questions aux candidats

(Mise à jour avec la liste des candidats présents). A la suite de la décision de M. Lefebvre de ne pas participer au débat, French Morning et le FIAF publient une nouvelle liste d’invités. Au regard des critères fixés au préalable, deux candidats figuraient sur la liste en position ex-aequo à la suite des 6 premiers invités. Nous avons donc décidé de les inviter l’un et l’autre et de faire passer le nombre de candidats participants à sept.
Il s’agit (par ordre alphabétique) de: Julien Balkany (Divers droite); ; Carole Granade (Modem); Philippe Manteau (Alliance Républicaine, Ecologique et Sociale); Gérard Michon (Divers droite); Corinne Narassiguin (PS-EELV); Emile Servan-Schreiber (Divers droite), Antoine Treuille (Divers droite);

Ils répondront aux questions d’Emmanuel Saint-Martin, Elisabeth Guédel (French Morning) et Virginie Robert (Les Echos) sur leurs parcours, leurs vues sur la politique nationale et internationale et leurs propositions pour les Français d’Amérique du Nord.
French Morning vous offre la possibilité de poser vos questions aux candidats. Envoyez-les par email, en précisant vos nom et prénom et lieu de résidence. Nous sélectionnerons les plus représentatives et les poserons aux candidats pendant le débat.
Le débat sera disponible en “streaming” en direct sur le site de French Morning (via Livestream)

Emile Servan-Schreiber: "Les Français d'ici doivent refuser l'assistanat"


Candidat “divers droite”, le fils de Jean-Jacques Servan-Schreiber raconte sur Promenade de Campagne qu’il s’était promis de ne jamais faire de politique, avant de se décider à concourir pour le poste de député d’Amérique du Nord, “qui sera très influent, pas un député comme les autres”. Il dit aussi pourquoi il a choisi de prendre la citoyenneté américaine, et explique que les Français d’Amérique doivent se méfier “de l’assistanat à la française, cadeau empoisonné”.  
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=U_y0x52n52w]

Une web-conférence sur le V.I.E.

Jeudi 24 mai à 9 heures du matin aura lieu la web-conférence “Etre jeune et valoriser son CV à l’international : tout savoir sur le V.I.E. !” organisée par Expat United. Sophie Bougnères, chef de projet CIVIWEB (UBIFRANCE) sera l’animatrice de la conférence. Elle détaillera les différents types de Volontariats, donnera des indications concernant les profils recherchés et la façon de postuler. Elle expliquera enfin la plus-value que représente l’expérience d’un V.I.E. sur le marché du travail. La parole sera également donnée à des personnes ayant déjà expérimenté le V.I.E. Institué par la loi du 14 mars 2000, ce type de volontariat permet aux entreprises françaises de confier une mission professionnelle à une personne de moins de 29 ans dans un pays autre que celui de résidence. La durée du contrat fluctue entre six mois et deux ans.

Infos pratiques:

Jeudi 24 mai à 9 heures du matin, Expat United présente la conférence “Etre jeune et valoriser son C.V. à l’international : tout savoir sur le V.I.E. !” dans le cadre de ses “Rendez-vous de l’expatriation”. Pour en savoir plus, c’est ici.


"Je ne viendrai pas ici chercher les exilés fiscaux!"

Je vous ai fait attendre… je ne parle pas des 5 ans”.  François Hollande sait se faire pardonner, avec humour. Et les Français, invités à le rencontrer à l’ambassade de France de Washington, ne lui ont pas reproché ses 25 minutes de retard. “C’est déjà bien qu’il ait pris le temps de nous voir!” estimait Sylvie, venue du nord du Maryland.
Pendant une demi-heure, les 1.500 Français de la région ont écouté leur président, applaudi fréquemment, ri à ses plaisanteries. François Hollande était détendu, visiblement satisfait de son premier tête-à-tête avec Barack Obama, un peu plus tôt dans la journée. “C’était la première fois car j’ai eu un certain nombre de difficultés à rencontrer, avant les élections, des chefs d’État et de gouvernement”, a-t-il plaisanté, suscitant l’hilarité dans la salle.
Syrie, Iran, Afghanistan, changement climatique, mais aussi crise européenne et croissance : le chef de l’État a détaillé tous les sujets abordés avec son homologue américain, sur le ton de la confidence. “Je vous dis tout car il n’y a pas de secret, nous sommes entre citoyens français….”. La proximité séduit.  “Il nous parle comme si on était tous au même niveau, tous partenaires”, s’est réjoui Anne-Lise, de l’Alliance française de Washington.
Des bourses scolaires plutôt que la gratuité des classes
Après les grandes questions nationales, François Hollande a évoqué les thèmes “locaux”. En commençant par le sujet qui fâche: l’accès à l’enseignement français et les frais de scolarité. Et changement de cap, le président souhaite généraliser les bourses “pour permettre une véritable démocratisation de l’enseignement français”. Pas question donc de poursuivre la politique de gratuité des classes de seconde à terminale engagée par son prédécesseur. “Sur quels critères ces bourses seront-elles offertes?” s’inquiète Marie, une mère qui n’a pas scolarisé sa fllle au Lycée Français faute de moyens financiers. “Au mérite? Et si on n’a pas un enfant brillant?”
Sur le sujet très attendu de la fiscalité, François Hollande a assuré qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts. “Pas de mauvaises nouvelles à attendre. Et je ne viendrai pas chercher, ici, à Washington les exilés fiscaux”. François Hollande semblait assez satisfait de sa tirade et comme pour revenir aux choses sérieuses, il a conclu par un appel patriotique, qui résonne peut-être un peu plus fortement à des milliers de kilomètres de la France. “Nous sommes tous concernés par le rayonnement de notre pays (…) nous devons influencer le reste du monde!”, a-il déclaré – après avoir rappelé, au passage, le devoir de voter aux législatives. “C’était un bon discours, positif”  jugeait Béranger, installé en Virginie depuis 6 ans. “C’était presque un discours… américain”.
Nombre de Français étaient également venus voir la Première Dame de France. Mais Valérie Trierweiler s’est faite discrète, elle n’est pas montée sur l’estrade pour rejoindre le Président, même quand il semblait un peu seul à chanter La Marseillaise face à l’assemblée. Enfin seul, pas longtemps : François Hollande s’est offert un long bain de foule d’une demi-heure, tentant de regagner, tant bien que mal, sa voiture. Ses homologues du G8 l’attendaient à une centaine de kilomètres de là, à Camp David.
Les Français, eux, se sont attardés sur les pelouses de l’ambassade, dans la douceur du soir, un verre de champagne à la main.. Ils ont découvert un président “humain”, “drôle”, “simple” et “différent”. Certains regrettaient même de ne pas l’avoir rencontré plus tôt… avant l’élection présidentielle.

Corinne Narassiguin, députée normale

Corinne Narassiguin avait choisi Brooklyn, là où se trouve l’un des rares bureaux de votes des Etats-Unis à avoir placé François Hollande en tête lors de l’élection présidentielle. Devant une douzaine de militants et sympathisants, la candidate du Parti Socialiste a présenté son projet, mêlant les propositions nationales et celles plus spécifiquement destinées aux Français d’Amérique.
La candidate a aussi annoncé aux militants qu’elle avait quitté Citi Group, où elle était informaticienne, pour se consacrer à plein temps à cette campagne. Dans une circonscription marquée à droite, Corinne Narassiguin fait reposer ses espoirs sur le Québec, où les Français ont donné une large majorité à François Hollande au second tour de la présidentielle, mais aussi sur la mobilisation. “La participation est assez faible, donc la mobilisation fera la différence”, note-t-elle, en assurant compter sur “l’élan de la présidentielle”.
Notant que ses adversaires de droite appellent à rééquilibrer les pouvoirs, elle dit: “nous aussi, en 2002 et 2007 nous avons joué cette carte et essayé d’avoir un gouvernement de cohabitation, mais nous avons échoué. La dynamique est du côté des vainqueurs”.
Autre atout pour la candidate socialiste, la division de la droite, Frédéric Lefebvre, le candidat officiel de l’UMP, étant confronté à plusieurs candidatures dissidentes. “Ils sont dans la confrontation de personnes; du coup, cela me permet à moi d’être sur les propositions, de faire une vraie campagne, une campagne normale”. Et d’espérer devenir la “députée normale” des Français d’Amérique du Nord.

François, Barack et les Burgers

Barack Obama avait bien lu sa fiche avant l’entretien et retenu que le jeune François Hollande, en stage aux Etats-Unis en 1974, en avait gardé un amour des cheese burgers. “Ca m’intéressera d’avoir son avis sur les cheese burgers à Chicago” a lancé le président américain à propos de son homologue devant les journalistes autorisés à se masser dans le bureau ovale. Les deux hommes seront ensemble à Chicago dimanche pour le sommet de l’OTAN (après celui du G8 vendredi et samedi à Camp David). M. Hollande a alors remercié M. Obama “d’en savoir autant” sur sa jeunesse. Après une dernière joke du président américain sur le fait que les cheese burgers se mangent “avec des French Fries”, la presse a été escortée hors de la salle.
Auparavant, assis côte à côte dans le bureau ovale, les deux hommes avaient relaté la teneur de leurs entretiens et notamment de l’importance apportée des deux côtés de l’Atlantique à la relance économique en Europe. “La croissance doit être une priorité“, a souligné François Hollande, “en même temps que nous mettons en ordre nos comptes publics”. Barack Obama a, lui, évoqué la nécessité de discuter lors du G-8 d’une “approche responsable qui allie consolidation budgétaire et soutien à la croissance”.
Comme il l’avait fait en Allemagne au côté d’Angela Merkel, François Hollande a répété qu’il pense que “la place de la Grèce est dans l’euro”.
Une grande partie des entretiens a par ailleurs été consacrée à l’Afghanistan. “J’ai rappelé (au président américain) la promesse faite au peuple français d’un retrait des troupes française combattantes d’ici la fin de l’année 2012″, soit deux ans plus tôt que l’objectif fixé par la coalition. Il a précisé que la France continuerait de soutenir l’Afghanistan “sous une autre forme et en bonne intelligence avec nos alliés”.
“C’était très important que je puisse réaffirmer ici l’importance que joue la relation entre la France et les Etats-Unis”, a remarqué François Hollande. “La France est un pays qui est soucieux de son indépendance mais qui en même temps sait quelle est son alliance, quelle est son amitié et quel est son lien avec les Etats-Unis d’Amérique”.
Au total, les deux hommes se seront vus pendant 1h10 avec leurs conseillers, puis une vingtaine de minutes en tête-à-tête. “Sur le plan personnel, le courant est passé”  assurait un conseiller après le rendez-vous.
(avec Stanislas de Saint-Hyppolite à la Maison Blanche)

Un baryton-basse hôte du choeur des Nations unies à Houston

Signe du caractère cosmopolite de la première ville du Texas, le chapitre que l’association des Nations unies aux Etats-Unis possède à Houston est l’un des plus anciens de l’UNA-USA, fondée à la fin de la Seconde guerre mondiale et rattachée à une fédération mondiale d’organisations similaires. En plus de mener des actions en direction des scolaires, de promouvoir la participation de citoyens états-uniens à l’organisation des Nations unies, d’organiser des conférences et de défendre les objectifs du millénaire, le chapitre houstonien de l’UNA-USA anime des programmes culturels. Outre un festival de film, l’association abrite une chorale internationale, l’UNA international choir, dirigée par Phillip Kloeckner, professeur à l’université Rice.
Forte d’une centaine de membres, celle-ci se produira en concert avec le baryton-basse Mark S. Doss, récompensé du Grammy Award du meilleur enregistrement de chant d’opéra en 1993, samedi 19 mai à 17 heures au Stude Concert Hall de l’université Rice. Une interprétation de l’Avodath Hakodesh d’Ernest Bloch figure notamment au programme de ce concert intitulé Timeless Music, Universal Truths. Une réception suivra la représentation, qui constitue le point d’orgue de la saison de printemps-été et annonce les auditions de la saison d’automne-hiver.
 
Infos pratiques :
Timeless Music, Universal Truths, concert de printemps de la chorale internationale du chapitre houstonien de l’UNA-USA, samedi 19 mai à 17 heures au Stude Concert Hall de l’université Rice, 6100 Main St. à Houston. Tarifs : 25 à 45 $ (réduction de 5 $ pour les moins de 19 ans et les plus de 65 ans qui achètent leurs places à l’avance). Renseignements et réservations au 800 494 8497 ou sur le site internet de la chorale.