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[Vidéo] Investir dans l’immobilier en France depuis l’étranger : recherche, financement

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Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 26 septembre 2023 pour un webinaire dédié aux expatriés souhaitant investir dans l’immobilier en France, depuis leur pays d’expatriation.

Au programme :

Introduction – Bien investir
– Les 3 aspects de l’immobilier rentable (financement, rénovation, fiscalité)
– Les spécificités de l’investissement depuis les États-Unis

Focus sur le financement
– Qui peut emprunter, quoi & comment ?
– Comment choisir la bonne banque pour votre profil ?
– À distance, comment ça se passe ?

Focus sur la rénovation
– Comment doubler la valeur d’un bien ?
– Où sont les bonnes affaires ?
– La bonne séquence pour réussir

Focus sur la fiscalité
– L’imposition française
– Les régimes les plus intéressants

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

Contactez nos experts
Jeevanthy Nivert, 15 ans d’expérience en Private Equities (PE) en France et en Thaïlande, fondatrice de Société2Courtage
[email protected]

Manuel Ravier, conférencier, spécialiste dans les domaines du financement et de la fiscalité immobilière, co-fondateur de la société Investissement Locatif
? En savoir plus et prendre rendez-vous ici

Vie d’Expat: Mon problème avec les enfants américains

Deux fois par mois, les lecteurs de French Morning nous soumettent leurs problèmes liés à l’expatriation et nous essayons de les aider en leur proposant des réponses apportées par les plus grands auteurs de développement personnel.

Aujourd’hui, le récit de Nathalie, qui a beaucoup de mal avec les enfants américains.

« J’ai un problème. Je ne supporte pas les enfants américains. Dit comme ça, évidemment, c’est un peu brutal. Mais c’est parce que vous n’avez jamais pris le bus en période scolaire. Faites l’expérience. Croyez-moi, ça remet les choses à leur place.

Nous sommes arrivés cet été pour un an seulement. New York en juillet, quel bonheur ! On m’avait dit qu’août serait terrible, mais on a survécu. Je crois même qu’il a fait plus chaud en France. Septembre est arrivé. Les touristes sont repartis et nous, on est restés. Nous habitons River Side qui n’est pas bien desservi par le métro. D’où le bus.

La première fois qu’une adolescente s’est assise à côté de moi en occupant la moitié de mon siège – je suis un petit gabarit – je me suis résignée à m’écraser contre la fenêtre sans rien dire. Au cours d’un autre trajet, les deux gamins dans mon dos hurlaient tellement fort que j’ai cru, je ne sais pas, à un problème de surdité. Mais non. Ils parlaient à leur mère qui ne semblait pas du tout partager ma sidération. J’ai essayé de lui faire quelques petits signes de la tête, genre “Eh bien, ils sont toniques, hein ?” En vain.

Puis il y a eu les conversations au téléphone en mode mains libres, juste dans mon oreille (OK, c’est une activité qui est partagée avec le monde des adultes également). Mais quand j’ai vu un parent glisser un téléphone dans les mains de sa fille de quatre ans, effondrée dans sa poussette, le regard vide, pour qu’elle regarde un dessin animé, le son à fond, eh bien je suis descendue du bus.

Donc, on peut laisser un gamin gêner tout le monde sans rien dire ? On peut le laisser à une place réservée aux personnes âgées sans rougir ? Ou se laisser bousculer par des enfants qui sortent en trombe de l’école sans s’excuser ?

Mon compagnon me trouve intolérante. Il dit que c’est parce que nous n’en avons pas, d’enfant. Que je suis bien une Française, toujours en train de râler. Peut-être a-t-il raison. Mais alors, je ne vois pas du tout comment faire. Arrêter de prendre le bus ? »

La réponse de French Morning

Manifestement, Nathalie, vous éprouvez de l’exaspération. Comme on vous comprend ! Dans son livre Ask A Native New Yorker, Jake Dobkin affirme « Personne ne peut se considérer comme un vrai New-Yorkais s’il s’est contenté de rester dans sa voiture. » Et d’après Libération, le phénomène arrive en France (enfin, à Paris).

Voyons tout d’abord ce que dit Michelle Larivey dans La puissance des émotions sur la sensation d’exaspération que vous ressentez.

Qu’est-ce que l’exaspération ?

L’exaspération est un mélange de colère et d’énervement. La colère est une émotion simple qui traduit l’insatisfaction. Nous éprouvons de la colère envers ce qui fait obstacle à notre satisfaction.

À quoi sert l’exaspération ?

L’exaspération est le signe que nous sommes à la limite de ce que nous pouvons supporter. Le rôle essentiel de la colère et de son dérivé, l’exaspération, est de nous fournir l’énergie nécessaire pour vaincre l’obstacle qui se dresse devant nous.

Que faire avec l’exaspération ?

Comme c’est le cas pour toutes les émotions, si je m’efforce de vivre complètement ma colère, je comprendrai l’importance de ma frustration et serai en mesure d’identifier le pouvoir réel que j’ai sur ma satisfaction. Je pourrai ainsi me mobiliser efficacement et parvenir à une solution.

De toute évidence, vous ne parviendrez pas à changer le comportement de ces enfants et ne vous avisez pas de faire une réflexion aux parents : vous ne seriez pas entendue.

Nous vous proposons donc le best-seller de Christine Lewicki, J’arrête de râler, qui vous aidera peut-être à aborder la question avec plus de sérénité.

“De l’importance de ne pas tout dramatiser.

Avez-vous remarqué comme parfois nous avons tendance à transformer une simple frustration en une énorme calamité ? Nous devons en permanence changer nos plans, nous adapter, faire des efforts, et ne pas résister face à ce qui nous arrive. Notre frustration se transforme en catastrophe planétaire. Le problème prend une telle ampleur que nous nous sentons menacés.

David D. Burns, psychiatre spécialiste de la thérapie cognitive, appelle cette distorsion de pensée, la « ruse des jumelles ». Nous avons tendance à regarder les éléments négatifs d’une telle manière que nous les agrandissons en taille et en importance. (…) Essayons plutôt de regarder de l’autre côté de la jumelle, à l’envers, du côté qui rétrécit, pour considérer nos accomplissements, nos réussites ou les imperfections de nos compétiteurs, et nous les diminuons jusqu’à ce qu’ils soient poussière insignifiante. (…)

Mais célébrons nos atouts ! Quitte à dramatiser quelque chose, choisissons de dramatiser ce qui nous construit ou nous rend la vie plus belle plutôt que de dramatiser ce qui nous détruit et nous pollue.”

? Retrouvons-nous dans 15 jours avec l’histoire de Sebastien, qui n’arrive pas à se faire de vrais amis américains.

✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Soirée alsacienne en hommage à Tomi Ungerer à la Maison française de DC

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Le vendredi 6 octobre, l’Association Alsace Washington DC propose une soirée spéciale en l’honneur de l’artiste Tomi Ungerer autour des spécialités alsaciennes. Originaire de Strasbourg, Tomi Ungerer est l’auteur de plus de 140 livres allant du fantastique à l’autobiographie. Il a notamment écrit la célèbre histoire Les Trois Brigands en 1961. L’Alsacien a également vécu au Canada, dans la région reculée de la Nouvelle-Écosse.

Lors de cette soirée, l’un de ses amis, Robert Walter, président de l’Association internationale des amis de Tomi Ungerer, partagera des anecdotes uniques sur l’artiste. La soirée inclut un délicieux dîner composé d’une célèbre spécialité alsacienne, la tarte flambée, de pâté en croûte et crudité, et d’une tarte aux pommes en dessert. Du vin et de la musique de la région seront également au menu.

Les membres Alsace Washington DC bénéficient de tarifs réduits (l’adhésion annuelle s’élève à 30$ par personne, 40$ par famille). Les tarifs réduits s’appliquent aux enfants de 12 ans et moins. Le stationnement à l’ambassade n’est pas disponible, mais un parking public est à proximité, dans la rue de Reservoir Rd. Il faut apporter une pièce d’identité en cours de validité – elle vous sera demandée par l’ambassade. Les billets ne sont pas remboursables.

Cambriolages chez Julien Boulangerie à Manhattan

Drôle de mésaventure pour Julien Boulangerie dans l’Upper East Side : deux établissements de l’entrepreneur boulanger français Julien Khalaf ont en effet été victimes d’un cambriolage, la semaine dernière en pleine journée. L’auteur n’est autre… qu’un ancien employé, âgé de 19 ans, selon les commentaires délivrés par la police de New York.

Vol de 347 dollars

Tout s’est passé en quelques minutes, lundi 18 septembre en tout début d’après-midi, rapportent les sites locaux : le jeune homme est tout d’abord entré la boulangerie située à l’intersection de la 3e Avenue et de la 72e rue pour se servir dans la caisse. Le temps que la police arrive, il avait déjà filé, dans une Mercedes selon le récit délivré par les forces de l’ordre, pour se rendre dans un établissement de cette même chaîne, situé quelques rues plus loin (York avenue et 76e rue, à proximité du Lycée français). Là, même scénario : il est passé derrière le comptoir pour ouvrir le tiroir-caisse. La police a précisé qu’il n’était pas armé et qu’il n’avait usé d’aucune violence. Elle a aussi divulgué le montant du butin : 347 dollars.

Des projets malgré tout

Les motivations n’ont pas été rendues publiques. Julien Khalaf, quant à lui, n’a pas pu être joint. Pour ses boulangeries qui ont réussi à se faire un nom dans le paysage new-yorkais en quelques années seulement, c’est un déboire dont la petite entreprise se serait bien passé. Quatre lieux dans New York sont désormais siglés de ce logo doré sur fond noir : trois dans l’Upper East Side et un à Brooklyn (Boerum Hill). Julien Khalaf, qui a ouvert sa première adresse en 2020, propose baguettes, viennoiseries, flans, tartes au citron, tout en conservant ce petit goût de France.

L’ancien élève du chef François Payard, chez qui, confiait-il à French Morning, il dit « avoir tout appris », a même eu droit à être chroniqué dans le New York Times, à l’occasion de la création d’une salle de restaurants de 40 couverts dans le dernier lieu qu’il a créé, celui de la 72e rue. L’entrepreneur français n’exclut pas de s’agrandir dans le futur, notamment dans l’Ouest américain.

Visite du Congrès américain, mode d’emploi

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Washington DC regorge de monuments emblématiques, de musées de renommée mondiale et de sites historiques. Le Capitole des États-Unis, le siège du pouvoir législatif américain, est un incontournable. Sa construction a débuté en 1793 et s’est achevée en 1800, ce qui en fait l’un des plus vieux bâtiments de la capitale américaine.

Visites guidées gratuites

Contrairement à la Maison Blanche qui est rarement accessible aux touristes étrangers, le Capitole ouvre ses portes à tous. Il abrite les deux chambres du Congrès américain : la Chambre des représentants et le Sénat. L’édifice lui-même est un chef-d’œuvre architectural, avec sa coupole emblématique et ses nombreuses statues et fresques historiques. Pour les visiteurs intéressés par l’histoire et le fonctionnement du gouvernement américain, il existe des visites guidées gratuites, à réserver en ligne. Elles vous emmènent à travers les couloirs du Capitole, à la découverte des hémicycles où se tiennent les débats et les votes législatifs, mais aussi des œuvres, statues et peintures, qui racontent l’histoire des États-Unis.

Les guides expérimentés fournissent des informations sur le rôle du Congrès dans le système politique américain et sur le processus législatif. Néanmoins, « toutes les informations données en anglais », comme l’indique Catherine Rochereul, la fondatrice de Washington en français. « Avant, il y avait des audioguides en français, mais ils ont été supprimés ». L’experte en visite recommande de ne pas réserver « le weekend, ou encore en dehors du cherry blossom (au printemps, entre fin mars et début avril selon les années), ou les jours fériés américains » si on veut être certain de pouvoir y faire un tour.

Catherine Rochereul rappelle également que la Bibliothèque du Congrès – la plus grande bibliothèque au monde – vaut également le coup d’oeil. Elle abrite une collection incroyable de livres, de manuscrits, de cartes et de photographies. « Dans mes tours, je propose de voir la bibliothèque, le Congrès et la Cour suprême », précise-t-elle, conseillant de « vraiment prendre son temps dans le Capitole », très riche en histoire.

Assister à une séance parlementaire

Avant de se rendre au Capitole pour assister à une séance en cours, il est important de planifier la visite. Les séances du Congrès sont généralement ouvertes au public, mais les places sont limitées. Les informations sur les séances de la Chambre des représentants et du Sénat sont disponibles sur le site officiel du Congrès américain

En règle générale, les séances sont ouvertes au public du lundi au jeudi, entre 8am et 4pm. Selon le site, « les visiteurs internationaux munis d’une pièce d’identité internationale valide doivent demander des laissez-passer pour les galeries auprès des bureaux de la Chambre et du Sénat, situés au Capitol Visitor Center ».

Lors de votre visite au Congrès, il est important de respecter les règles de sécurité en vigueur. Le contrôle y est similaire à celui des aéroports. « On n’a pas le droit au liquide, mais on peut prendre une gourde vide et la remplir à l’intérieur », indique Catherine Rochereul. Les téléphones portables, les appareils photo, les enregistreurs et les ordinateurs portables sont généralement interdits dans la salle, et doivent être laissés dans des casiers prévus à cet effet.

Le dernier conseil de la fondatrice de Washington en français : « Planifier les visites entre 9am et 10am c’est l’idéal, ou juste après l’heure du déjeuner, ou vers les dernières visites vers 4pm. »

Grève à Hollywood: La 27e édition de l’American French Film Festival n’aura pas lieu

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Trois ans après l’épisode du COVID qui avait contraint à l’annulation de son événement, The American French Film Festival ou TAFFF pour les intimes, connaît une nouvelle désillusion cette année avec la décision prise d’annuler sa 27e édition prévue du mercredi 18 au dimanche 22 octobre.

Partenariat unique entre la Directors Guild of America (DGA), la Motion Picture Association (MPA), la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) et la Writers Guild of America West (WGA), le Fonds culturel franco-américain (FCFA) a pris la décision d’annuler le festival en raison de la grève menée par la WGA et le SAG-AFTRA, principal syndicat des actrices et des acteurs.

Une décision vécue comme un «crève-cœur»

« Cette décision collégiale, issue du board du festival, a été compliquée à prendre, explique François Truffart, le programmateur et producteur du TAFFF. Une déçision que je respecte et que je trouve justifiée, mais vécue comme un crève-cœur et qui impacte des centaines de professionnels et talents. »

À la différence d’autres festivals maintenus à Los Angeles en ce mois de septembre, l’annulation du TAFFF s’explique en partie par l’implication d’organisations américaines dans la préparation de l’événement et par les conflits sociaux qui agitent Hollywood, à l’instar de certains studios et du WGA. « Notre festival est d’abord connecté à l’industrie du cinéma, ajoute François Truffart. Si le public vient en nombre, l’événement est surtout un vrai rendez-vous pour tous les professionnels de l’industrie, aujourd’hui en grève. La fréquentation aurait logiquement été fortement impactée en cas de maintien. Enfin, si des signes de résolution des grèves s’envisagent, avec l’arrêt programmé du mouvement de la Writers Guild, les temps prochains risquent d’être davantage au retour au travail plutôt qu’au divertissement. »

Annonce malgré tout de la programmation

Malgré l’annonce de l’annulation, The American French Film Festival a présenté sa programmation, ce mercredi 27 septembre en fin de journée, « pour, dit le communiqué de presse, mettre à l’honneur, malgré les circonstances, les films et séries retenus ». Devaient être projetés 21 longs-métrages, 4 documentaires, 9 séries, 4 téléfilms et 17 courts-métrages français, soit 55 œuvres dont 35 en avant-première.

Le film Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan, réalisé par Martin Bourboulon, et présenté en association avec Goldwyn Film qui distribuera le film aux États-Unis en décembre, devait lancer le festival en ouverture. Il aurait dû être présenté à 3.000 lycéens américains dans le cadre du « High School Program », programme éducatif annuel organisé avec l’association ELMA.

Parmi les films présentés dans la catégorie Cinéma, devaient ainsi être projetés L’Abbé Pierre – une vie de combats, Mon crime – le dernier film de François Ozon – et Une année difficile réalisé par Éric Toledano et Olivier Nakache. Dans la catégorie Télévision, plusieurs productions étaient également au programme dont l’attendue Bardot de Danielle et Christopher Thompson et Tapie réalisé par Tristan Séguéla.

« Si aucun palmarès ne sera dévoilé, l’annonce de la programmation vient honorer les talents, les réalisatrices, les réalisateurs, les acteurs et les actrices. L’existence de leur films au festival les aidera, j’en suis sûr, à être diffusés aux États-Unis dans les mois qui arrivent », espère François Truffart.

Le pianiste Sofiane Pamart en tournée nord-américaine en mars 2024

Après une tournée à guichets fermés en décembre et mai derniers aux États-Unis, le pianiste Sofiane Pamart revient sur le continent américain en mars 2024 pour présenter son nouvel album « Noche », disponible dès le 20 octobre prochain.

Le jeune pianiste, originaire de Lille, s’est d’abord fait connaître grâce à ses nombreuses collaborations avec des artistes francophones, notamment les rappeurs Koba LaD, Vald, Médine, SCH, Sneazzy, Scylla, mais aussi Marina Kaye ou encore le duo Bon Entendeur. En 2019, Sofiane Pamart signe un premier album, « Planet », sacré disque d’or, suivi en 2021 de sa version augmentée de huit nouveaux titres, intitulée « Planet Gold », puis en 2022 de son troisième opus solo, « Letter ».

Fan de Chopin, Ravel et Debussy, Sofiane Pamart a appris le piano à partir de 7 ans au conservatoire de Lille, dont il décroche la médaille d’or seize ans plus tard, en 2013. En 2020, il est un des dix artistes Musique classique les plus « streamés » au monde.

Pendant sa tournée nord-américaine, Sofiane Pamart se produira:

    • le vendredi 1er mars 2024 au Kessler Theater de Dallas
    • le samedi 2 mars  2024 à la Central Presbyterian Church d’Austin
    • le lundi 4 mars 2024 à la City Winery d’Atlanta
    • le mardi 5 mars 2024 à la City Winery de Nashville
    • le jeudi 7 mars 2024 au Howard Theater de Washington, D.C.
    • le vendredi 8 mars 2024 à Arts at the Armory de Somerville
    • le samedi 9 mars 2024 au Town Hall de New York
    • le mardi 12 et mercredi 13 mars 2024 au Théâtre Outremont de Montréal
    • le jeudi 14 mars 2024 au Théâtre Capitole de Québec
    • le vendredi 15 mars 2024 au Théâtre du Casino Lac Leamy de Gatineau
    • le samedi 16 mars 2024 au Danforth Music Hall de Toronto
    • le lundi 18 mars 2024 au Thalia Hall de Chicago
    • le jeudi 21 mars 2024 au Triple Door à Seattle
    • le vendredi 22 mars 2024 au Old Church Concert Hall de Portland
    • le samedi 23 mars 2024 au Charlie Hall Theater de Sidney (Colombie Britannique)
    • le dimanche 24 mars 2024 au Charlie White Theater de Vancouver
    • le mercredi 27 mars 2024 au Palace of Fine Arts de San Francisco
    • le jeudi 28 mars 2024 au Theatre du Ace Hotel à Los Angeles

https://www.instagram.com/p/CxfQaDCA10x/

Brèves new-yorkaises: Taxis volants, bus gratuits et la fin des montagnes de poubelles

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale. 

? Selon un sondage du Siena College Research Institute, 83% des habitants de l’État de New York ayant répondu au sondage estiment que le coût de la vie est le principal problème de la vie quotidienne. 57% des sondés déclarent également que la qualité de vie se dégrade.

?‍? Trois universités de NYC figurent parmi les 100 meilleurs du pays. Il s’agit de Columbia, NYU et Fordham.

? Un kilo de fentanyl a été découvert dans une crèche du Bronx, près d’une zone où les enfants faisaient la sieste. Trois sont tombés malades et un garçon de 1 an est décédé.

? Des taxis volants devraient être lancés au-dessus de New York dès 2025.

Ⓜ️  La MTA a enregistré un pic de fréquentation du métro à deux reprises cette semaine, avec plus de 4 millions de personnes. La moyenne était de 5,5 millions avant la pandémie.

? Le prince William en visite à NYC a plongé ses bottes dans l’East River pour soutenir le travail de la Billion Oyster Project, une organisation à but non lucratif qui cherche à restaurer les récifs d’huîtres de la ville. Objectif : faire renaître un milliard d’huîtres dans un port où elles ont presque disparu. (PS : vous l’avez peut-être croisé, sans le savoir, lors de son jogging matinal à Central Park).

? Augmentation du prix des péages pour entrer dans NYC de 5% à partir de janvier prochain.

?  Elle trouve un dessin de NC West – célèbre illustrateur du début du XXe – chez un marchand de cadres anciens quelle achète 4 dollars et revend aux enchères 191.000 dollars.

?Une New-Yorkaise attaque Starbuck pour publicité mensongère. La marque affirme que sa boisson Refreshers contient des fruits alors qu’il s’agit seulement de sirops. Le juge a accepté la plainte.

? 250.000 oiseaux meurent chaque année dans des collisions contre les buildings de New York allumés la pendant la nuit.

? Toutes les entreprises commerciales de la ville devront déposer leurs déchets dans des conteneurs sécurisés à couvercle à compter du 1er mars 2024. Montagnes de poubelles, vous n’allez pas nous manquer.

? Le conseil municipal de New York discute de la possibilité de retirer toutes les statues de George Washington de la ville, pour son lien avec l’esclavage. La  ville de Brookhaven, à Long Island, s’est proposé de les récupérer pour les installer dans l’un de ses parcs.

? L’association New York Junior Tennis & Learning (NYJTL) propose à partir de cette semaine des cours de tennis gratuits dans 31 écoles de New York.

? Pas de grève finalement pour les chauffeurs de school buses : ils ont obtenu une augmentation de salaire et une meilleure protection sociale.

? Les tarifs des parcomètres de New York augmenteront de 20% cet automne, (le prix des billets d’avion a également augmenté de 20% en un an depuis les aéroports de la ville).

? En un peu plus d’un an, la police a arrêté 1 million de conducteurs pour des contrôles routiers. 90% étaient Black ou Latino.

? MTA teste les premières lignes de bus gratuites pendant 12 mois. À Manhattan, il s’agit de la M116.

? Ouverture d’une nouvelle boutique Petrossian dans le Meatpacking.

? Knightscope K5, c’est le nom du robot policier qui patrouillera pendant deux mois dans la station de métro de Times Square. La machine enregistrera des vidéos pour une utilisation en cas d’urgence ou de crime, mais sans le son ni la reconnaissance faciale.

?  Joe Biden a autorisé la délivrance d’un visa de travail pour les 15.000 migrants vénézuéliens de New York.

?Les sept chèvres Charlie, Chico, Cowgirl, Mallomar, India, Lemon et Templeton ont terminé leur mission dans le parc de l’Upper West Side. Elles ont brouté un peu plus de 3 tonnes de végétation pendant l’été. Rendez-vous la semaine prochaine pour un compte-rendu détaillé de la cérémonie des adieux.

? Le Brooklyn Book Festival vient de commencer et il dure toute la semaine.

⚡️ Lancement des travaux de construction d’une ligne de 546km qui raccordera NYC à une centrale hydroélectrique au Québec produisant ainsi 1.250 mégawatts d’énergie renouvelable (1 mégawatt = 158 milliards de m3 de gaz naturel).

? À lundi prochain pour de nouvelles aventures !

À 80 ans, le Petit Prince obtient sa statue sur la 5th Avenue

80 printemps et pas une seule ride. Mercredi soir, la foule était dense au consulat de France à New York, pour célébrer les 80 ans du livre francophone le plus connu au monde, le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. Un anniversaire commémoré de la façon la plus emblématique qu’il soit avec l’inauguration d’une sculpture en bronze du Petit Prince, qui trône devant l’entrée de la villa Albertine sur la Cinquième Avenue, à un jet de pierre du Met. Réalisée par le sculpteur Jean-Marc de Pas, elle représente le personnage mythique assis sur un muret, la tête en l’air, avec son écharpe en mouvement.

Un projet de passionnés

Une sculpture sur la plus célèbre avenue du monde (avec les Champs-Élysées) n’est pas une mince affaire. Ce projet ambitieux a été lancé il y a plus de deux ans par The American Society of le Souvenir Français, qui s’est associée à la Fondation Antoine Saint-Exupéry, pour créer une œuvre d’art en hommage à l’écrivain. Antoine de Saint-Exupéry a une histoire forte avec New York, puisqu’il s’y est exilé pendant la Deuxième Guerre Mondiale, est entré dans la Résistance et a appelé à l’entrée en guerre des États-Unis. C’est ici qu’il a écrit le manuscrit du Petit Prince, publié en 1943, à peine une semaine avant qu’il ne s’engage dans la guerre et n’embarque sur un bateau en direction de l’Europe. Abattu en mission de reconnaissance dans son avion au-dessus de la Méditerranée l’année suivante, il ne reverra jamais les États-Unis et ne connaîtra pas le destin extraordinaire de son œuvre.

« C’est une parabole qui parle aux lecteurs de tous les âges », s’est exprimé Laurent Bili, l’ambassadeur de France aux États-Unis. « Ce livre apporte un message intemporel de tolérance et d’humilité, il prône de casser le cercle de la violence en apprenant à se connaître, vivre en harmonie avec la nature et les animaux. Mais aussi un espoir fort en l’amitié franco-américaine dans cette période trouble ».

Pour marquer ce moment historique, son allocution a été suivie par Maxime, jeune Français de Washington habillé en tenue du Petit Prince, qui a lu un extrait du conte, le dialogue entre le Petit Prince et le renard qui lui explique comment l’apprivoiser. Après la réception au consulat, l’assemblée a remonté les quelques blocs vers la Villa Albertine, où la ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères Catherine Colonna a inauguré la statue aux côtés des protagonistes du projet et des donateurs.

Fidélité au dessin original

Un moment d’émotion pour Jean-Marc de Pas, qui voue une fascination sans borne pour l’œuvre et son écrivain et avait déjà réalisé une sculpture du Petit Prince dans son avion, exposée au musée du Bourget. Après avoir été sélectionné pour le projet, il a réalisé sept esquisses, et le choix s’est porté sur ce Petit Prince assis sur le muret, devant la Cinquième Avenue. « J’ai voulu rester très proche du dessin d’Antoine de Saint-Exupéry, je voulais que les gens soient directement transportés dans le personnage, puissent le toucher et être émus par cette œuvre ».

Car le conte est plus actuel que jamais « Le Petit Prince est un symbole d’unité, c’est si important de trouver des valeurs positives qui nous rassemblent dans la période que nous traversons. Un message d’espoir, élève l’esprit et incite à s’engager », explique Olivier d’Agay, Président de la Fondation Antoine de Saint Exupéry et grand-neveu de l’auteur. « Nous avions ce projet depuis près de 30 ans et sommes très fiers de l’avoir mené à bien. Les touristes new-yorkais pourront s’asseoir à côté de lui et regarder les étoiles, s’enthousiasme Thierry Chaunu, le président de l’American Society of Le Souvenir Français. Cela va devenir un des endroits les plus Instagrammables de New York ! »

Sénatoriales Français de l’étranger 2023: Trois réélus et trois nouveaux

Six des douze sièges d’élu représentant les Français de l’étranger au Sénat étaient en jeu ce dimanche 24 septembre. Des sénateurs élus par un collège électoral composé de 532 grands électeurs, qui ont pour obligation de voter, sous peine d’une amende de 100 euros s’ils ne justifient pas leur non-participation au scrutin. 528 ont voté et, comme dans l’Hexagone, leur choix s’est avant tout porté sur les candidats de droite et du centre.

L’ASFE crée la surprise avec 2 élus

Trois des six élus de ces sénatoriales étaient des sortants. Evelyne Renaud-Garabedian de l’Alliance solidaire des Français de l’étranger (ASFE), mouvement rattaché au groupe Les Républicains (LR), obtient 19,58% des suffrages, soit 102 voix. Un score qui permet l’élection du numéro deux sur sa liste. L’élu consulaire en Côte d’Ivoire Jean-Luc Ruelle, Président de la Commission au commerce extérieur de l’AFE, rejoint ainsi les bancs du Sénat. 

Réélection également de Ronan Le Gleut, le sénateur LR sortant dont la liste a recueilli 14,59% des suffrages, soit 76 voix, alors que Damien Regnard, qui présentait une liste dissidente LR (Servir ensemble les Français de l’étranger), n’a remporté que 11 voix et n’a donc pas été réélu. 

Enfin l’ancienne ministre socialiste Hélène Conway-Mouret a été réélue pour un troisième mandat à la Chambre haute avec 13,82% des votes des grands électeurs, soit 72 voix. 

Les écologistes représentés

Parmi les nouveaux entrants, on trouve la benjamine (29 ans) du Sénat Mathilde Ollivier, qui portait les couleurs d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) depuis Vienne. L’écologiste remporte 14,01% des suffrages du collège électoral, soit 73 voix. Pas assez pour faire réélire Jean-Yves Leconte, deuxième sur sa liste. Le sénateur sortant, élu en 2017 sur la liste socialiste d’Hélène Conway-Mouret, avait rejoint celle d’EELV pour ce scrutin, faute de liste Nupes commune.

La dernière nouvelle entrante est la centriste Olivia Richard (SE) dont la liste recueille 10,94% des suffrages, soit 57 voix. 

À noter que la droite de la droite, largement représentée cette année, n’a recueilli que 8 voix – 5 pour la liste de Marc Guyon et 3 pour celle de Pierre Brochet – celle du représentant de Reconquête, Alain Ouelhadj, n’ayant obtenu aucune voix.

Les six élus de ce scrutin feront leur rentrée parlementaire le lundi 2 octobre lors de l’ouverture de la session ordinaire 2023-2024.

Détails du scrutin

Inscrits : 532 grands électeurs

Votants : 528

Votes nuls : 5

Suffrages exprimés : 521

Agir pour les Français·es du Monde – Ecologie, Solidarité, Proximité : 73 voix

  • Mathilde OLLIVIER, élue
  • Jean-Yves LECONTE, sortant non réélu

Alliance centriste et indépendants : 5 voix

  • Gérard MICHON

ASFE 2023 – La voix des Français de l’étranger : 102 voix

  • Evelyne RENAUD-GARABEDIAN, réélue
  • Jean-Luc RUELLE, élu

Avec vous et pour vous, sur le terrain, au service des Français : 4 voix

  • Franck BARTHELEMY

Démocrates et progressistes ! (Modem) : 40 voix

  • Sophie SUBERVILLE

Elus à part entière – Majorité sénatoriale : 76 voix

  • Ronan LE GLEUT, réélu
  • Sandrine HULOT

Engagés avec vous pour une union sociale écologiste et solidaire (PS-ADFE) : 72 voix

Hélène CONWAY-MOURET, réélue

Les Pieds sur Terre : pragmatiques, utiles et indépendants : 12 voix

  • Hélène DEGRYSE

Les voix écologistes : 1 voix

  • Thiaba BRUNI

Libres et Indépendants 2023 : 57 voix

  • Olivia RICHARD, élue

Liste d’alliance des droites, des patriotes et des indépendants pour les citoyens français de l’étranger : 0 voix

  • Alain OUELHADJ

Liste du rassemblement national pour mieux défendre les Français de l’étranger : 3 voix

  • Pierre BROCHET

Majorité présidentielle et indépendants pour les Français de l’étranger : 47 voix

  • Thierry MASSON

Renouveau : L’Union des droites, des patriotes et des indépendants : 5 voix

  • Marc GUYON.

Servir ensemble les Français de l’étranger : 11 voix

  • Damien REGNARD, sortant non réélu

Union populaire des Français.es de l’étranger : 13 voix

  • Christine TUAILLON

Photo de Une : De haut en bas. de gauche à droite : Mathilde Ollivier (EELV), Jean-Luc Ruelle (ASFE/LR), Olivia Richard (SE), Ronan Le Gleut (LR), Hélène Conway-Mouret (PS), Evelyne Renaud-Garabedian (ASFE/LR). ©French Morning

Le rêve américain: Pourquoi les Français choisissent de vivre aux États-Unis

[Article partenaire] Entre les gratte-ciels imposants et les vastes paysages, dans l’inconscient collectif, les États-Unis ont toujours été une terre de promesses et d’opportunités. 

Et pour cause : pour de nombreux Français, l’Amérique représente bien plus qu’un simple lieu de résidence. C’est l’incarnation même du rêve américain.

Dans cet article, Currencies Direct met en lumière les raisons profondes qui poussent tant de Français à franchir l’Atlantique pour s’établir aux États-Unis, à la poursuite du rêve américain. 

Le rêve américain

L’expression « rêve américain » ou American dream résonne à travers le monde entier.

Pour beaucoup de Français, elle incarne l’idée que tout est possible avec du travail acharné et de la détermination.

Les États-Unis offrent en effet un terreau fertile pour les esprits ambitieux, avec un écosystème entrepreneurial dynamique et une culture qui encourage l’innovation et la créativité. C’est ici que les aspirations les plus audacieuses peuvent se réaliser.

L’euro et le dollar : un taux de change avantageux

L’un des avantages indéniables de la vie aux États-Unis pour les Français est le taux de change favorable entre l’euro et le dollar.

Actuellement (2023), ce dernier permet de maximiser votre pouvoir d’achat et de profiter de la qualité de vie exceptionnelle qu’offre le pays.

Du coût de la vie aux voyages et aux loisirs, chaque euro investi aux États-Unis en vaut souvent bien plus qu’en France.

La présence de nombreux bilingues pour une transition en douceur

La barrière de la langue peut souvent être un obstacle lorsqu’on envisage de s’installer à l’étranger.

Cependant, aux États-Unis, la présence de nombreux bilingues facilite cette transition.

Travailler, socialiser et naviguer au quotidien se fait aisément. Cela permet une immersion plus rapide et une intégration en douceur dans la vie américaine.

En conclusion, les États-Unis offrent aux Français bien plus qu’un simple lieu de vie. Ils incarnent une philosophie, une opportunité, et une qualité de vie exceptionnelle. Currencies Direct est votre partenaire de choix pour réaliser votre American dream.

Transférez votre argent à l’étranger avec Currencies Direct

Et oui : lorsque vient le moment de déplacer votre argent à l’étranger, la gestion financière devient cruciale.

C’est ici que des services tels que Currencies Direct entrent en jeu.

Currencies Direct propose une solution fiable et économique pour les Français des États-Unis. Grâce à leur expertise en transfert d’argent à l’international et en change de devises, ils facilitent le processus de déplacement de vos fonds à travers les frontières. 

Alors, prêt à vivre votre rêve américain ?

Contactez Currencies Direct dès aujourd’hui pour concrétiser votre projet de partir vivre aux États-Unis. N’oubliez pas de mentionner cet article lorsque vous les contactez pour bénéficier de conditions exclusives*.

Adeptes du rêve américain, et pouvant vous soutenir aussi bien en français qu’en anglais, Currencies Direct est le partenaire à avoir avec vous lors de votre changement de vie aux États-Unis. Faites-vous accompagner et réalisez votre rêve américain en toute sérénité !

*Taux préférentiel pour les lecteurs de French Morning. N’oubliez pas de mentionner French Morning lors de votre prise de contact avec nous.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Au Los Angeles Pétanque Club, on joue aux boules toute l’année

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Dans l’Ouest de Los Angeles, le quartier résidentiel de Rancho Park, son golf 18 trous, ses terrains de tennis et de tirs à l’arc, est depuis 1984 le territoire sacré des boulistes de Los Angeles réunis au sein du Los Angeles Pétanque Club.

« Le club fêtera ses 40 ans l’année prochaine, explique Pierre Constantin, actuel Président du club. Aux origines, un petit groupe de passionnés français et belges obtiennent deux premiers cours de pétanque sous les arbres. Aujourd’hui, le terrain s’est agrandi, le club dispose de 12 cours et d’un cabanon qui permet de préparer des repas, de stocker les trophées, les commandes de jeux Obut dont nous sommes fournisseurs officiels ou les équipements pour les tournois. »

«Tout le monde peut jouer»

Avec 100 adhérents inscrits à l’année – « soit 30% de plus qu’il y a 4 ou 5 ans » -, le club réunit environ 65% de francophones, originaires de France, Antilles incluses, de Madagascar, de Belgique, du Luxembourg, et 35% de joueurs américains. « La majorité vient ici pour passer un bon moment, poursuit le dirigeant du club. La pétanque est un art de vivre, une activité conviviale qui invite à la détente, à la rencontre, au partage. Si les hommes restent les plus nombreux, les femmes ont toute un bon niveau. La pétanque a ce charme-là : quel que soit son âge, son genre, tout le monde peut jouer. »

En polo, casquette ou sweat customisés à l’image du club, les boulistes, de 20 à 92 ans, se donnent rendez-vous au club trois fois par semaine. « Tous les fidèles du club depuis 40 ans, les anciens chefs français de Los Angeles, la plupart à la retraite, s’y retrouvent le lundi soir, détaille Pierre Constantin. Le jeudi fait nocturne jusqu’à 22 heures avec un public plus jeune, et le samedi est le jour de plus grande affluence avec de nombreux curieux venus s’initier aux règles du jeu et découvrir l’ambiance du club. En général, après deux ou trois séances d’essai, nous leur proposons une adhésion. 100 dollars l’année pour tout le monde. »

Les membres du Los Angeles Pétanque Club.

Tous les mois, le Los Angeles Pétanque Club organise aussi son tournoi (frais d’inscription à 40 dollars). Un événement qui réunit tous les passionnés, certains venus de Las Vegas, de San Diego ou de Temecula, autour de doublettes, avec cagnotte et médaille à la clé pour les vainqueurs. « Nous ne participons pas aux tournois officiels de la Fédération, l’idée étant de garder notre indépendance d’esprit, ajoute Pierre Constantin. Ce qui ne nous empêche pas d’être sérieux, un logiciel permet même d’assurer les tirages au sort et comptages dans les règles de l’art. »

Si le club compte une majorité d’amateurs, cinq ou six compétiteurs dans l’âme traversent aujourd’hui le pays, voire le monde, pour participer aux grands tournois et se frotter aux meilleurs. Dernier à s’être fait remarqué, Franck Brousse s’est qualifié pour les quarts de finale des derniers championnats du monde de triplette au Bénin, un tournoi où la Thaïlande, particulièrement pointue sur la discipline, remporta le titre. En 2024, le Los Angeles Pétanque Club espère faire venir des champions du monde sur ses terrains. Affaire à suivre…