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Soler et Claus, le flamenco en famille

Pour Pedro Soler et Gaspar Claus, le flamenco est une affaire de famille. Pedro le père est guitariste de flamenco et Gaspar le fils est violoncelliste touche-à-tout. Les deux ont développé un univers bien distinct. Tandis que le premier cultive la mémoire des traditions andalouses, le second repousse les limites de son instrument en improvisant. La rencontre de ces deux univers donne naissance à une musique inédite, disponible sur leur premier album, “Barlande”, vivement salué par la critique.

Infos pratiques :

Pedro Soler & Gaspar Claus au Poisson Rouge le 18 avril. 158 Bleecker Street. Le concert débute à 19h30. Pour les tickets, c’est ici. Le vendredi 20 avril à Brooklyn. Littlefield. 622 Degraw Street. Le concert débute à 20h. Pour les tickets, c’est ici.

 

Jimmy Choo, chaussures chic à prix choc

Les chaussures de luxe Jimmy Choo sont en solde. Attention, cela ne dure que deux jours. Le montant des rabais n’a pas encore été annoncé, mais lors des dernières soldes de la marque, les talons étaient à $250, les deux paires à $450 et les trois à $600. Espérons que les réductions à venir seront encore plus alléchantes. Jimmy Choo. Du jeudi 12 avril au vendredi 13. De 14h à 18h et du vendredi de 9h à 18h. 123 West 18th Street entre la 6ème et 7ème Ave. 4ème étage. www.jimmychoo.com

Les apprentis cuisiniers auront aussi leur dose de soldes. La marque d’accessoires de cuisine Zwilling J.A. Henckles propose des rabais de 70% jusqu’au 15 avril sur divers articles. N’en perdez pas une miette. Zwilling J.A. Henckles sample sale. Du 11 avril au dimanche 15 avril. Tous les jours de 9h à 18h30. Chelsea Market, 75 9ème Avenue entre la 15ème et la 16ème rue. www.j-a-henckels.com

La marque sophistiquée, aux lignes pures et couleurs pastel, MaxStudio propose des soldes intéressantes: pour $50 achetés, recevez $20 de réduction. L’opération est valide en magasin et en ligne. Dans ce dernier cas, entrez le code promotionnel: spring421. Opération valable le dimanche 15 avril jusqu’à minuit.  MaxStudio.

Envie des basics de la saison ? Vince propose une opération sur les vêtements homme et femme. Recevez $50 de ristourne sur les achats au delà de $250 inclus. Les produits de la marque sont plutôt chers mais de bonne qualité. Jusqu’au 22 avril. Dites VINCE50 à la caisse. www.vince.com

 

Tournée des friperies en terre hypster

Faire les boutiques sans se ruiner : si le concept vous parle, les friperies sont pour vous. Williamsburg, temple de la “bobo-attitude”, est un terreau favorable pour ses magasins où se mélangent styles bo-bo, chic, vintage, nouveau, ringard et à la mode. French Morning y a fait un tour pour vous.

Beacon’s Closet, la friperie des stars

Le magasin est dans tous les guides. Il est « la » friperie par excellence de Williamsburg. Dans ce vaste dépôt-vente aux allures de caverne d’Ali Baba de la mode, on achète, on vend et on échange. À la pointe de la contre-culture, Beacon’s Closet sélectionne à merveille tous les produits vendus. La légende veut que les “stars” y déposent leurs habits usagés. On y trouve de très belles robes de soirée et surtout des grandes marques comme Versace, BCBG, Kenzo… à prix très abordables (entre $10 et $100).  La boutique est grande, bien organisée (les vêtements sont classés par couleurs). On peut passer des heures à s’y balader et faire de bonnes trouvailles. Beacon’s Closet. Du lundi au vendredi de 11h à 21h et le samedi et dimanche de 11h à 20h. 88 north 11th Street. www.beaconscloset.com

Buffalo Exchange, l’autre incontournable

On reste dans le même style. Le magasin Buffalo Exchange, situé à quelques blocs, est aussi un incontournable. Lancé en 1974 à Tucson, en Arizona, par Kerstin et Spencer Block, la marque a fait son chemin depuis. On y trouve des vêtements pour hommes et femmes. Les prix varient considérablement en fonction du style, de la marque et de l’état du vêtement. En moyenne, les articles sont à $15. Les échanges de vêtements sont pratiques et rapides. Notre coup de cœur : les lunettes de soleil. Buffalo Exchange. Du lundi au samedi de 11h à 20h et le dimanche de midi à 19h. 504 Driggs Avenue. www.buffaloexchange.com

Monk Vintage, regard dans le rétro

Installé dans le même bâtiment que Buffalo Exchange, Monk Vintage est une bonne alternative pour ceux qui recherchent une large sélection de vêtements et d’objets plus « datés ».  La sélection de vêtements est large et il n’est pas rare d’y trouver des objets haut de gamme et décalés, comme les pantalons à carreaux. Côté femme, on retrouve des robes estivales et rétro. Côté homme, des chemises à carreaux Buffalo. Parfait pour se constituer une garde-robe hypster. Monk. Ouvert du  lundi au jeudi de 11h à 20h, le vendredi et le samedi de 11h à 21h et le dimanche de midi à 20h. 496 Driggs Ave.

Vice Versa Vintage , pour une chaussure à son pied

Un peu de rock ? Vice Versa n’existe qu’à Williamsburg. Situé sur Bedford avenue, le lieu est un temple du vintage plutôt rock et moins « chic ». Les prix sont bas et les produits de qualité, notamment les chaussures. Vice Versa. Ouvert du lundi au jeudi de 13h à 20h, le vendredi et le samedi de midi à 22h et le dimanche de midi à 20h. 241 Bedford Avenue.  www.viceversavintage.com

Malin Landaeus Vintage, la touche suédoise

Coup de cœur pour ce magasin vintage « chic ». Les prix sont plus élevés que dans les autres friperies mais la sélection d’articles est originale et à la pointe du bobo. Malin Landaeus, propriétaire de la boutique, est Suédoise. Beaucoup de ses produits viennent donc directement de son pays natal et plus généralement d’Europe. Elle est souvent présente à la boutique. N’hésitez pas à lui demander des conseils. Les vêtements sont organisés par couleurs. On y trouve notamment des écharpes étonnantes, des chapeaux et des sacs. Certaines pièces ont été refaites par Malin elle-même, ce qui leur apporte une touche personnelle. Elle fait même des modifications personnalisées pour sa clientèle fidèle. Malin Landaeus Vintage. Ouvert du dimanche au jeudi de midi à 21h et le vendredi et samedi de midi à 22h30. 155 North 6, entre Bedford Ave et Berry St. www.malinlandaeus.com

Deux soirées avec Bernadette Lafont au FIAF

L’icône française du cinéma de la Nouvelle Vague, Bernadette Lafont, sera au French Institute Alliance Francaise (FIAF) de New York pour deux soirées consécutives. Le 17 avril, elle rendra hommage à François Truffaut en presentant son premier court métrage, “Les Mistons”, et “Une belle fille comme moi”, comédie dans laquelle elle incarne une jeune femme déjantée prête à tout pour réussir dans la chanson. Une séance de questions-réponses suivra la projection. Le 18 avril, elle lira quelques lettres de Truffaut, adressées à ses amis, acteurs et collaborateurs.

Infos pratiques : 

Soirée “Meet the Actress” avec Bernadette Lafont, le mardi 17 avril à 19h au Florence Gould Hall, 55 East 59th Street. Entrée à $10. 

Lecture en hommage à François Truffaut, le 18 avril à 19h au Skyroom, 330 West 40th Street. Entrée à $35. Site ici

Au Met, l'art égyptien avant les pharaons

Le Metropolitan Museum of Art (Met) inaugure une nouvelle exposition, “Dawn of Egyptian Art”, ce mercredi 10 avril. Elle comprend plus de 180 pièces d’art égyptien créées entre 4 400 et 2 650 avant J-C, c’est à dire bien avant les pyramides et hiéroglyphes.

Ces créations sont rares et n’ont pas été souvent exposées dans les musées. «  Les visiteurs familiers avec l’apparence des hiéroglyphes et des expressions artistiques égyptiennes plus tardives seront surpris par ces travaux d’antan, très différents dans l’échelle, le style et l’objet », commente la commissaire de l’exposition Diana Craig Patch.

Paysages, objets en forme d’animaux et d’humains… : les œuvres exposées sont diverses. Des thèmes comme la fertilité, le renouvellement et le chaos contre l’ordre se retrouvent au gré des objets. Les images d’hippopotames, de crocodiles, de tortues, de poissons, de bovins, d’éléphants, de babouins, de lions, d’autruches ou encore de serpents reviennent à plusieurs reprises. La représentation des animaux a, en effet, gagné en importance durant cette période, pour donner naissance plus tard aux symboles de la culture égyptienne. Certains animaux ont tout simplement disparu.

« Les périodes prédynastique et dynastique archaïque étaient des temps de grande créativité, avant que la forme égyptienne typique devienne codifiée. Pourtant, en raison de la rareté de ces objets et le manque d’inscriptions, nous ne pouvons pas toujours expliquer ce qu’ils signifiaient», explique Diana Craig Patch.

Infos pratiques:

The Dawn of Egyptian Art. Du 10 avril au 5 août 2012. Metropolitan Museum of Art. 6 East 82nd Street. Ouvert le vendredi et samedi de 9h30 à 21h. Le dimanche et du mardi au jeudi de 9h30 à 17h30. Fermé les lundis. Pour plus d’informations ici

Un peu de Justice à LA

Les stars françaises de la musique électronique, Justice, se produiront au Club Nokia. Le duo, composé de Gaspard Augé et Xavier de Rosnay, se définit comme un groupe de « musique chrétienne/club ».

Nos petits Français jouissent d’une belle popularité dans le monde entier. Des titres comme “We are your friends ou “D.A.N.C.E” font souvent l’objet de remix avec les chansons de Britney Spears, Justin Timberlake ou MGMT. Le groupe a décroché de nombreuses récompenses. En 2007, il a reçu le titre de groupe français de l’année aux MTV Europe Music Awards, puis un Grammy Award en 2009 pour le remix de l’année grâce à “Electric Feel” du groupe MGMT. Il a  également deux victoires de la musique à son actif, pour l’album de musiques électroniques ou dance de l’année, obtenus en 2008 et 2012.

 Infos pratiques :

Justice au Club Nokia. 800 West Olympic Blvd. Le 18 avril à 20h. Les tickets sont disponibles ici

Dovetail: un brunch étoilé dans l’Upper West Side

Non, l’offre gastronomique de l’Upper West Side ne se résume pas au Shake Shack de la 77eme rue, même si, chaque jour, des processions de carnivores patients convergent vers ce graal du consommateur de burgers. Si vous en doutez, je vous conseille vivement le brunch dominical de Dovetail, le discret voisin de Shake Shack.

Par un dimanche matin de mars, ensoleillé mais encore frisquet, je me trouvais devant la porte de verre fumé du restaurant, me demandant si j’allais succomber à l’appel d’un big mac amélioré ou partir à la découverte du brunch de Dovetail. Comme l’adresse figure parmi mes favorites en raison de son menu du dîner qui ne m’a jamais déçue, je décidais de pousser la porte.

Le brunch s’ouvre sur un élégant assortiment de canapés servi pour toute la table et une corbeille de pains chauds qui réveilleront n’importe quelle papille engourdie par trop de muffins rassis. Ces petites douceurs caractérisent d’ailleurs bien la cuisine de John Fraser (ancien du French Laundry et récemment étoilé par le Michelin) qui, sous des abords classiques voire un peu guindés, arrive à surprendre par la maîtrise de ses cuissons, la précision de l’assaisonnement et la fraîcheur de ses ingrédients.

Les crab benedict et l’omelette qui suivent sont à l’avenant. Les œufs sont parfaitement pochés, à la fois liquides et chauds, une combinaison pas évidente à trouver un dimanche midi ! La sauce hollandaise est soyeuse, légèrement épicée et la chair de crabe emballée dans une feuille de verdure rend le plat bien plus léger qu’à l’accoutumée. L’omelette est douce, mousseuse et marie intelligemment l’amertume du brie aux épinards frais. A la fois croustillantes, fondantes à souhait et délicatement dynamisées par quelques oignons acidulés, les excellentes pommes de terres qui accompagnent les plats (et si souvent réduites ailleurs à l’état de bouillie trop salée) valent à elles seules le détour.

Le dessert est aussi servi sous forme d’assortiment de classiques américains (cheese cake, ginger bread et chocolate pudding). Point d’esbroufe là non plus mais du plaisir à chaque bouchée. Le chocolate pudding dense, crémeux et surmonté de chantilly façon chocolat liégeois relancerait presque votre appétit pour un second round!

A la sortie, le soleil était toujours au rendez-vous, Central Park nous attendait pour une balade digestive. Voilà décidemment une bonne façon de fêter le retour du printemps. Les carnivores d’à côté, eux, attendaient toujours leur burger.

Infos pratiques:

Dovetail  – 103 west 77th street – 212.362.3800  – Brunch tous les dimanches de 11:30 à 14:30 – entrée, plat et dessert: $32 – Site http://dovetailnyc.com/

Retrouvez Sophie Wadoux et l’équipe de « Diner en ville » :
Website: http://dinerville.canalblog.com
Blog:http://tumangesquoi.canalblog.com

Rebond californien pour Housse de Racket

Après avoir enflammé le Webster Hall en décembre au côté de Yelle, le duo de musique pop Housse de Racket revient en solo cette fois-ci à l’Echoplex. Fondé en 2005 par deux anciens musiciens occasionnels des groupes de rock français Air et Phoenix, le groupe s’est fait connaitre en 2008 quand est sorti son premier album « Forty Love » qui contient notamment leur morceau « Oh Yeah! », popularisé par plusieurs campagnes publicitaires. En 2011, Housse de Racket collabore avec le groupe de French touch Cassius. Pour Paul Lester, critique réputé au journal anglais The Guardian, c’est le meilleur groupe français des dix dernières années.

Infos pratiques : 

Housse de Racket en concert le 17 avril à 20h30 à l’Echoplex, 1822 Sunset Boulevard. Entrée à $20. 

Ben Harper et Norah Jones au Santa Barbara Bowl

Difficile de résister à la programmation du Santa Barbara Bowl cette année. De Radiohead à Norah Jones, en passant par Beck, Florence and The Machine, Bon Iver, Garbage ou Ben Harper, la crème des artistes actuels se produira dans cet amphithéâtre de 4 600 places. Les amateurs de «musique d’ascenseur» y trouveront même leur compte, avec la prestation du musicien grec Yanni.

Les Anglais de Radiohead seront les premiers à se lancer. Leur concert est programmé ce jeudi 12 avril à 18h30, deux jours avant que Florence and The Machine ne s’empare de la scène (19h). Quelques tickets sont encore disponibles ($79,50 pour Radiohead, $54,50 pour Florence and The Machine), mais mieux vaut ne pas perdre de temps.

Le 22 avril (19h), ce sera au tour de Bon Iver, récent vainqueur du Grammy Award du meilleur nouvel artiste ainsi que du Grammy Award du meilleur album de musique alternative. Il n’a joué à Santa Barbara.

Tenacious D jouera quant à lui le 23 mai, en compagnie de l’acteur Jack Black. Le lendemain, le talentueux, déroutant et inclassable Beck retrouvera la scène, après plusieurs mois de travail en studio sur différents projets musicaux pour le cinéma.

Le lundi 28 mai, une soirée anniversaire pour les 50 ans du groupe The Beach Boys sera programmée. Mais les tarifs annoncés ont de quoi faire fuir quelques fans (environ 120$).

Le 1er juin, la radio locale KJEE proposera une affiche de plusieurs groupes, mené par Garbage et sa chanteuse écossaise Shirley Manson. Le groupe dévoilera d’ailleurs les titres de son nouvel album, dont la sortie est annoncée le mois prochain.

Samedi 30 juin, aura lieu l’un des concerts les plus attendus, à savoir celui de Ben Harper. Le Californien jouera quasiment à domicile les titres de son album «Give It ‘Till It’s Gone» sorti l’an dernier.

Le 3 juillet, la prestation baptisée «The Dukes» mettra en scène Donald Fagen (ancien membre du groupe Steely Dan), Michael Mc Donald (Doobie Brothers) et Boz Scaggs.

Le 21 juillet, Yanni sera donc à l’affiche pour les amateurs du genre, mais il faudra tout de même débourser jusqu’à $133,50 pour obtenir une place.

Enfin, le 7 août, Norah Jones viendra présenter son nouvel album «Little Broken Hearts» dont la sortie est programmée pour la fin du mois d’avril.

Infos pratiques: 

Santa Barbara Bowl Box Office – 1122 N. Milpas. Santa Barbara, CA 93101 (805)962-7411. Billets et programme ici

 

Quand de Niro reçoit Justin Bieber

Quatre vingt dix longs-métrages et près de 60 courts-métrages. Trente-trois pays représentés dont la France. Voilà en quelques chiffres la cuvée 2012 du Festival du Film de TriBeCa.

Ce festival, créé par Robert De Niro pour redynamiser ce quartier du sud de Manhattan après les attentats du 11-Septembre, revient du 18 au 29 avril et sera l’occasion pour les cinéphiles de découvrir plusieurs premières internationales et américaines.

En ouverture sera présentée la comédie « The Five-Year Engagement », réalisée par Nicholas Stoller avec Jason Segel en vedette. La projection du film de superhéros « The Avengers » clôturera les festivités le 28 avril. Le long-métrage, réalisé par Joss Whedon, avec Chris Evans, Robert Downey Jr. et Scarlett Johansson, est inspiré de la série de bandes dessinées réunissant Iron Man, l’incroyable Hulk, Thor ou encore Captain America.

La « French Touch » de la programmation

Ce cru 2012 a été choisi parmi plus de 5 950 demandes. « C’est un nombre record pour le Festival. Construire cette sélection n’a pas été quelque chose de simple », raconte Frédéric Boyer, le Français qui a pris les commandes de la direction artistique du Festival en novembre dernier en promettant de « diversifier » sa programmation.

« Le Festival avait besoin d’un nouveau souffle, d’une ligne éditoriale, il fonctionnait très bien mais en circuit fermé, il fallait recentrer la sélection, confie-t-il. J’ai apporté le débat, la discussion et la contradiction, la France c’est le pays de Voltaire, on a l’habitude de discuter ». Cela a permis, selon lui, d’arriver à une certaine « mixité ». « Cette année, nous présentons un mélange équilibré et de qualité de la production cinématographique américaine et internationale ».

Dans la sélection, on note le film Israélien « Yossi » du réalisateur Eytan Fox et « While We Are Here », une production de l’Américaine Kat Coiro. On remarque également la présence de « Francoprhenia », le film de James Franco.

La France se fraye un chemin avec neuf longs-métrages et trois courts-métrages. Elle est le troisième pays représenté à TriBeCa après les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Au programme : « 2 Days in New York » de Julie Delpy, « A Better Life » réalisé par Cédric Khan, « Sleepless Night » de Frédéric Jardin, ou encore « Polisse » dirigé par Maïwenn. Le film « Trotteur » de Francis Leclerc et Arnaud Brisebois sera présenté dans la catégorie des courts-métrages aux côtés de « Bad Gones » de Stéphane Demoustier.

Justin Bieber et Meryl Streep attendus

En célébration du centenaire d’Universal Studios, une rencontre avec des acteurs et réalisateurs emblématiques tels que Robert De Niro, Meryl Streep, ou encore Judd Apatow est annoncée pour le 19 avril prochain. Ces grands noms du cinéma partageront leurs souvenirs de l’histoire des studios de production cinématographique. Cet évènement sera suivi par la diffusion de « Jaws » (« Les Dents de la Mer ») du réalisateur Steven Spielberg. Une version restaurée du film qui a fait frémir plus d’une génération sera projetée.

Justin Bieber est par ailleurs attendu pour assister à la cérémonie des « Disruptive Innovation Awards » le 27 avril prochain. Le jeune chanteur, révélé par YouTube, y sera récompensé pour son impact médiatique depuis le début de sa carrière.

Autant dire que la cuvée 2012 du TriBeCa Film Festival offre de quoi patienter jusqu’à l’ouverture du festival de Cannes prévue le 16 mai prochain.

Infos pratiques :

Le Festival du film de TriBeCa se tiendra du 18 au 29 avril. Billets et infos ici


A Hollywood, "CloClo" entre en scène

“Nous n’avons jamais eu autant de professionnels qui s’intéressent au festival : on dirait qu’ils sont tous à la recherche du nouveau Jean Dujardin !” François Truffart, directeur du très populaire festival ColCoa, City of Lights, City of Angeles, qui s’ouvre lundi prochain à Hollywood, jubile. Un mois après le succès historique de “The Artist” aux Oscars, le cinéma français n’en finit pas d’avoir le vent en poupe aux Etats-Unis. Voilà pourquoi cette année, plus encore que les précédentes, le festival ColCoa sera indéniablement “THE place to be”, pour les professionnels d’Hollywood.

Ce grand rendez-vous cinématographique a été créé il y a 16 ans, par le Fond Culturel Franco-Américain, qui regroupe alors la SACEM, la Directors Guild of America (où a d’ailleurs toujours lieu le festival), la Motion Picture Association (MPA) et la Writers Guild of America. Son but: favoriser et encourager les liens entre scénaristes et producteurs de part et d’autre de l’Atlantique. “Et puis, petit à petit, le festival a pris une dimension plus commerciale, souligne François Truffart. La sélection est composée exclusivement de premières aux Etats-Unis, ce qui permet aux producteurs, distributeurs, agents artistiques, etc. de venir repérer de nouvelles œuvres et de nouveaux talents ou de racheter les droits de films pour des remakes…”.

Aujourd’hui, le festival est même utilisé comme plate-forme par les distributeurs américains qui viennent y promouvoir les films français qu’ils s’apprêtent à importer. Cette année, cela sera notamment le cas de la Weinstein Company, le distributeur de « The Artist » outre-Atlantique, qui présentera, en clôture du festival, sa nouvelle acquisition … le film-phénomène Intouchables”, qui a cartonné en France en 2011. “Ce n’est peut-être pas un film qui peut s’inscrire dans la course aux Oscars, mais il peut sans aucun doute rencontrer un grand succès aux Etats-Unis (…) Il s’adresse au grand public, s’inscrit dans la tradition américaine, possède un happy end… Les frères Weinstein ont d’ailleurs investi dans ce film avant même qu’ils ne sortent en France. A ColCoa, nous avons un attachement particulier pour les deux réalisateurs Olivier Nakache et Eric Toledano”, qui étaient déjà venus présenter deux autres films en avant-première mondiale « Nos jours heureux » (2006) et « Tellement proches » (2009).

Une année exceptionnelle

ColCoa a contribué à faire connaître de nombreux films, artistes et réalisateurs français aux Etats-Unis : ce fut notamment le cas en 2007, de “La Vie En Rose” avec Marion Cotillard ou encore de Jean Dujardin et Michel Hazanavicius avec les deux opus d’0SS 117 en 2008 et 2009.

Cette année, le cru cinématographique a été tellement bon, que François Truffart avoue avoir eu “l’embarras du choix” lors de la sélection. “C’est une année assez exceptionnelle, qui vient prolonger le phénomène The Artist. Comme à chaque édition, ColCoa a souhaité mettre en avant la diversité du cinéma français, plutôt que de le restreindre aux films d’auteurs, comme il peut parfois l’être de manière un peu caricaturale. Cinquante cinq films ont été sélectionnés : 34 longs métrages et 21 courts. Parmi les longs métrages, 29 seront en compétition pour le prix du jury et le prix du public remis au terme du festival. Celui-ci ouvrira avec le bio-pic sur Claude François (“Cloclo, intitulé “My Way” aux Etats-Unis) qui a dépassé le million d’entrée en France dès sa première semaine d’exploitation. Parmi les autres œuvres présentées : « Polisse », de Maïwenn (Prix Spécial du Jury à Cannes), le film d’animation « Un monstre à Paris » avec les voix de Vanessa Paradis et Sean Lennon, le dernier Lucas Belvaux « 38 témoins », « l’Art d’aimer », une comédie d’Emmanuel Mouret, « Americano » de Mathieu Demy avec Salma Hayek, « Les adieux à la reine » de Benoît Jacquot, « L’amour dure trois ans » de Frédéric Beigbeder ou encore « La Fille du Puisatier » de Daniel Auteuil.

L’actrice et réalisatrice française Julie Delpy, figure du cinéma indépendant aux États-Unis, fera l’objet du «Focus sur un cinéaste» et donnera également un cours de cinéma. Enfin, un hommage sera rendu à Yves Montand à l’occasion des 20 ans de sa disparition, avec la projection du film restauré « Le sauvage » de Jean-Paul Rappeneau.

Si 70 à 75 % des visiteurs de ColCoa sont des professionnels de l’industrie du cinéma, les 25 à 30 % de cinéphiles amateurs restants sont nombreux à venir savourer les dernières créations du 7e art français. “Nous attendons 19 000 personnes, contre 3 000 à nos débuts. C’est plus qu’un Hollywood Bowl plein à craquer !” souligne malicieusement François Truffart. Sept cent cinquante kilos de fromage seront également proposés et le vin devrait couler à flot, tradition française oblige… Sauf, bien sûr, lors des projections spéciales réservées aux lycéens, dans le cadre d’un programme éducatif mis en place en 2008, visant à promouvoir le cinéma français auprès des jeunes américains. Près de 7 500 lycéens et 70 écoles du Comté de Los Angeles, y participent.

Infos pratiques :

Festival ColCoa, du 16 au 23 avril, the Directors Guild of America, 7920 Sunset Boulevard, Los Angeles. Prix des tickets : $ 10 adultes, $7  pour les seniors, $3  pour les étudiants et moins de 21 ans. www.colcoa.org 


De nouveaux occupants pour le Vaux-le-Vicomte de Dallas

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Les nouveaux propriétaires de Champ d’Or, à Hickory Creek, vont pouvoir mener une vie de château à la française à trois quarts d’heure de route de Dallas. En effet, le domaine, dont la société de vente aux enchères de biens immobiliers de luxe Concierge Auctions a annoncé la cession lundi 2 avril, est une copie du château de Vaulx-le-Vicomte (et l’une des plus grandes demeures des Etats-Unis selon l’entreprise).
« Le nom de l’acheteur et le montant de la transaction sont confidentiels ». Mais des nouveaux propriétaires, on sait tout de même qu’ils « sont basés dans la région de Dallas, possèdent des attaches internationales » et « sont impatients d’emménager dans leur nouveau logis ».
Quant au coût de cette propriété de 48 000 pieds carrés sise sur un terrain d’une quarantaine d’acres comprenant notamment un lac, le long de Swisher Road, il était de 46 millions de dollars à la construction, indiquait Concierge Auctions il y a un mois. Le prix affiché n’était alors « que » de 35 millions. Dans son communiqué, Concierge Auctions évoque néanmoisn« la plus importante vente aux enchères de propriété jamais réalisée dans le pays ». Les photos prises pour faire la promotion de Champ d’Or donnent une idée du luxe du lieu.
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