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Pourquoi manque-t-il un morceau à Washington DC?

Avec trois côtés rectilignes et un quatrième épousant la forme du Potomac, Washington DC a une forme on ne peut plus particulière. Mais il n’en a pas toujours été ainsi puisque la capitale fédérale était à l’origine parfaitement carrée, d’une superficie de 10 miles sur 10 (16 km sur 16). Comment et pourquoi le District de Columbia a-t-il été amputé d’un morceau ? C’est la question bête de la semaine.

Sur les rives du Potomac

Pour que le pays ait enfin une capitale dans un lieu fixe, le Congrès décide de créer DC en 1790. La future capitale est placée par George Washington sur les rives du Potomac, non loin de sa plantation de Mount Vernon, à cheval sur la Virginie et le Maryland. Ces deux États cèdent du coup une partie de leurs territoires respectifs, dont les ports d’Alexandria et de Georgetown, inclus dans un carré de 259 km2 tracé à la règle. À l’époque, on ne se doute pas que c’est à cause de l’esclavage, encore peu contesté, que Washington DC va finir par perdre près d’un tiers de son territoire.

Place forte du commerce d’esclaves, la ville d’Alexandria commence à s’inquiéter des rumeurs d’abolition qui circulent dans la capitale au cours des années 1840. Par ailleurs, concurrencée sur le plan économique par Georgetown et isolée du reste du district par le Potomac, la ville est sur le déclin et commence à se dire que retourner au sein de la Virginie pourrait être une bonne idée.

Vue de Washington, peinture de. Baltimore: E. Sachse & Co., 1871. © Librairie du Congrès.

Se sentant menacée par un courant abolitionniste qui prenait de l’ampleur, la Virginie est tout aussi intéressée par un retour au bercail du comté d’Alexandria, cédé à l’État fédéral un demi-siècle auparavant. En effet, un tel retour entraînerait l’ajout de deux représentants au parlement de Virginie, ce qui serait bien utile en cas de vote sur le devenir de l’esclavage dans l’État. Une pétition est finalement soumise au Congrès qui accorde un référendum. Et par 763 voix contre 22, les ex-Virginiens votent sans appel en faveur de la rétrocession.

Héritage de 1846

Le 7 septembre 1846, James Polk, le président démocrate de l’époque, finalise le transfert du comté d’Alexandria à la Virginie et fait perdre à Washington DC sa rive droite en même temps que sa forme trop parfaite. Et c’est ainsi que le côté sud-ouest de la capitale épouse désormais les rives du Potomac. En rejoignant la Virginie, Alexandria a pour sa part fait preuve de bonne intuition puisqu’en 1850, DC finit par interdire le commerce d’esclaves. 13 ans plus tard, en pleine guerre de Sécession, Abraham Lincoln signe la proclamation d’émancipation abolissant l’esclavage sur l’ensemble du pays.

Publié le 23 avril 2017. Mis à jour le 19 septembre 2023.

Bien Vivre aux États-Unis : retrouvez toutes les conférences de l’édition 2023 en rediffusion

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Du 11 au 15 septembre 2023, nous vous donnions rendez-vous en ligne pour un salon dédié aux Français et francophones expatriés – ou préparant une expatriation – aux États-Unis.

Au programme : de nombreuses conférences d’experts sur les thèmes de l’immigration, de la santé, du patrimoine, mais aussi de la vie quotidienne de l’expatrié, le but étant de vous donner les clés pour vivre votre expatriation de la meilleure manière possible.

Retrouvez la liste de tous les replays ici :

 

Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

Chef Max (San Francisco), de la pâtisserie à la création de Petit Pot

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Cette semaine, le podcast French Expat vous invite à suivre le chemin de la gourmandise et de l’entrepreneuriat en compagnie de Maxime Pouvreau (aussi connu comme « Chef Max » aux États-Unis), le fondateur de la marque Petit Pot.

L’histoire de Maxime Pouvreau commence lorsque, durant son apprentissage en 2009, il entend une conversation entre son patron de l’époque et une cliente. Le sujet de leur discussion ? Un boulanger français établi en Nouvelle-Zélande afin d’ouvrir sa propre boulangerie. Intrigué, Chef Max a pris le numéro de téléphone de cette dame afin d’obtenir des contacts en Nouvelle-Zélande. Bien qu’il n’ait jamais voyagé et qu’il ne parle pas un mot d’anglais, deux mois plus tard, Chef Max s’est retrouvé à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Et il ne le sait pas encore mais ce voyage spontané va changer sa vie.

Chez lui à San Francisco

Après un an passé en Océanie, Maxime Pouvreau développe un amour profond et une passion absolue pour les voyages et décide que l’exploration du monde fera désormais partie intégrante de son quotidien. Après un retour en France au cours duquel il se forme dans des prestigieuses institutions parisiennes, Chef Max décide de saisir une opportunité professionnelle en Angleterre.

Quelques années plus tard, c’est dans la baie de San Francisco que l’on retrouve Maxime Pouvreau . L’ébullition entrepreneuriale ambiante l’inspire terriblement et il se sent presque tout de suite chez lui. « Jusqu’à ce moment-là, j’étais toujours sur le qui-vive à la recherche de l’étape suivante de mon parcours. Mais quand je suis arrivé à San Francisco, j’ai su que j’étais arrivé chez moi. La preuve, quinze ans plus tard, j’y suis toujours ! » confie-t-il dans le podcast. Et il ne fait finalement pas exception aux traditions locales car cinq ans après son arrivée outre-Atlantique, Maxime Pouvreau décide de lancer sa société de traiteur d’entreprise qui propose des plats salés et sucrés dans des bocaux en verre pour le déjeuner.

Les desserts en bocaux

Petit Pot connaît rapidement un succès fulgurant, et les desserts se vendent comme des petits pains à l’instar des plats salés. Il décide alors rapidement de se concentrer sur son cœur de métier : les desserts. Et c’est ainsi que naissaient les Petits Pots de la marque que l’on peut déguster aujourd’hui.

Près de 10 ans après ses débuts entrepreneuriaux, Chef Max continue à faire rayonner Petit Pot, offrant aux amateurs de douceurs des délices exquis dans des bocaux en verre. Son parcours audacieux et inspirant prouve que la persévérance et l’innovation peuvent transformer un rêve en réalité, même lorsque les ressources semblent limitées.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Livre: DreamLand, le Los Angeles solaire de Martine-Couralet Laing

Depuis la terrasse de sa maison, perchée sur les collines d’Hollywood où flottent des effluves de jasmin et d’eucalyptus, Martine Couralet-Laing aime contempler la ville qui s’étend à perte de vue devant elle. Cela fait 25 ans que la Française est tombée amoureuse de Los Angeles, où elle a suivi son mari, un producteur de cinéma américain. Dans DreamLand, un premier livre à paraître le 17 octobre aux éditions Lazare & Capucine, celle qui a travaillé dans la télévision brosse le portrait de sa Cité des Anges. Une ville peuplée d’anonymes et de stars, quelque part entre Hollywood, Malibu et Beverly Hills, où tout semble possible. Une ville dont elle chronique le folklore, d’une plume drôle et tendre, à travers mille anecdotes véridiques ponctuées de dialogues désopilants.

Anecdotes hollywoodiennes

Il y a ce jour, lors d’une randonnée près de Pacific Palissades, où elle ne reconnaît pas Tom Hanks et l’envoie bouler alors qu’il fait des gouzi-gouza à son bébé; cet autre où elle vole au secours d’un ami producteur aux prises avec une Pamela Anderson tyrannique; il y a cette fois où elle fait répéter son rôle à l’immense Jacqueline Bisset, autour d’une tasse de thé, dans l’intimité de sa propriété hollywoodienne… Au détour de ces histoires légères, se mêlent des épisodes plus tragiques de l’histoire américaine récente. Le terrifiant 11 septembre 2001, qui a figé Los Angeles dans l’angoisse, ou le calvaire des migrants sud-américains en quête d’une vie meilleure aux États-Unis, rapporté par la jeune Josefina, son employée.

Ces souvenirs, Martine Couralet-Laing les a conservés pendant des années, et en a régalé ses amis sans prévoir qu’ils donneraient naissance à un livre. « Partout où je vais, j’ai toujours des petits carnets où je griffonne des anecdotes, des récits, des impressions. Je ne pense pas qu’on décide d’écrire, c’est en nous depuis toujours, et tout-à-coup, on se lance », justifie-t-elle. Avec DreamLand, elle a voulu « rendre hommage à Los Angeles, une ville souvent décrite comme apocalyptique, proche du bord, pleine de clichés, en proposant au contraire un regard bienveillant, sans jugement. » Ce qui ne l’empêche pas d’épingler avec humour les travers d’Hollywood : chirurgie esthétique à outrance, règne d’Instagram, démesure du luxe…

Chronique d’un mode de vie

Des excès qui ne résument pas le mode de vie californien qui captive Martine Couralet-Laing depuis 25 ans. La diversité des cultures et des opinions, le respect de l’autre, cet état d’esprit positif… « J’aime ici cet optimisme un peu naïf, mais tellement contagieux, s’enthousiasme-t-elle. Il y a là quelque chose d’historique, dans cette terre nouvelle où les hommes sont arrivés il n’y a pas si longtemps. Ce sentiment d’expansion et de possibilité sans fin est toujours présent. Ici, on pense grand, on pense large, il n’y a pas de petits calculs. C’est une des choses que j’aime le plus à Los Angeles… Ça et le printemps permanent », sourit-elle.

Une good vibe qu’elle a su capturer dans DreamLand. L’auteure fera découvrir son livre au public le jeudi 21 septembre lors d’une rencontre organisée par l’Alliance Française de San Diego. Les inscriptions sont ouvertes ici (15$ pour les membres, 20$ pour les non-membres). D’autres rendez-vous sont en préparation à l’Alliance Française de Los Angeles en octobre, et à celle de Pasadena le 1er décembre. DreamLand sera disponible dans les librairies françaises à partir du mardi 17 octobre. Les expatriés peuvent le commander aux États-Unis sans frais de port via la librairie française en ligne Lireka. Depuis la Californie ou la France, une lecture pour prolonger l’été en plongeant au cœur d’un Los Angeles solaire.

Regardez France-Namibie avec nous jeudi à Miami

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French Morning continue sur sa lancée et vous invite à une nouvelle “watch party” de la coupe du monde de rugby ce jeudi 21 septembre, pour le match France-Namibie.

Nous vous donnons rendez-vous à 3pm à Semilla (Miami Beach) pour trembler et hurler avec nous !

L’entrée est gratuite, la réservation de votre place est toutefois vivement conseillée. Les consommations sur place seront payantes, aux tarifs pratiqués habituellement par Semilla. Inscription ici.

Les événements du Club des Bleus Rugby 2023 sont organisés par French Morning Media Group, avec le soutien de la marque Eden Park.

Le jour du match, des polos Eden Park seront à gagner sur place, par tirage au sort !

OFFRE SPÉCIALE
AVEC LE CODE RugbyFan2023, BENEFICIEZ DE 30% DE REDUCTION SUR LE SITE WEB D’EDEN PARK PENDANT TOUTE LA COUPE DU MONDE ! Valable aux USA et Canada.

Allez les Bleus !

Regardez France-Namibie avec nous jeudi à New York

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French Morning continue sur sa lancée et vous invite à une nouvelle “watch party” de la coupe du monde de rugby ce jeudi 21 septembre, pour le match France-Namibie.

On vous attend à notre QG sportif, le bar 5th&MAD. 18 écrans dont un géant vous mettront dans les meilleures dispositions pour visionner le match.

L’entrée est gratuite, la réservation de votre place est toutefois vivement conseillée. Les consommations sur place seront payantes, aux tarifs pratiqués habituellement par 5th&MAD. Inscription ici.

Les événements du Club des Bleus Rugby 2023 sont organisés par French Morning Media Group, avec le soutien de la marque Eden Park.

Le jour du match, des polos Eden Park seront à gagner sur place, par tirage au sort !

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Allez les Bleus !

Brèves new-yorkaises: Pull mouton de Diana, Petit Prince sur la 5e et parking à 443$

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale. 

?? 151 chefs d’État et de gouvernement sont attendus à l’ONU cette semaine pour la 78e Assemblée générale.

? Plusieurs milliers de personnes ont défilé dimanche dernier pour “demander aux dirigeants mondiaux de prendre leurs distances immédiates avec les combustibles fossiles, dont l’exploitation contribue dangereusement au réchauffement de la planète”. 

?  Des enfants, dont certains n’ont pas 9 ans, ont dévalisé plusieurs restaurants de Manhattan. Comme ils sont mineurs, ils ne peuvent être arrêtés. Remis en liberté, ils volent de nouveau dès le lendemain.

? Le 11 septembre a été commémoré sous des trombes d’eau, mais avec aussi un superbe arc-en-ciel double..

? ?Un bâtiment de l’Upper West appartenant à Disney dont le personnage emblématique est une souris, a été vidé de ses occupants pour cause d’invasion… de souris (porteuses, pour arranger l’affaire, de puces).

? 35 millions de dollars d’objets de luxe contrefaits saisis par la police à Chinatown.

Ⓜ️ Soixante-dix-huit vitres ont été brisées dans trente-six rames de métro en moins de deux jours. Leur réparation est évaluée à 500.000$, soit près de… 14.000$ la vitre.

? Les batteries lithium-ion défectueuses ont provoqué 175 incendies, blessé 96 New-Yorkais et tué 14 personnes. La ville lance cette semaine le programme Charge Safe, proposant des bornes de recharge certifiées et interdisant la vente de batteries non conformes.

?  Le conseil municipal de New York envisage par ailleurs de faire payer aux applications de livraison des vélos électriques certifiés pour certains de leurs 60.000 chauffeurs.

? L’amende pour les entreprises de télémarketing passant des appels non sollicités a été doublée. Elle est désormais de 20.000$.

?‍♀️ Lewis Pugh, 53 ans, a parcouru un peu plus de 506 km à la nage le long de l’Hudson.

? Le nouveau vaccin contre le Covid et ses variants est désormais disponible.

?La pizzeria Una Pizza Napoletana a obtenu la 3e place dans le classement des 100 meilleures pizzas dans le monde.

❤️ La sculpture emblématique LOVE de Robert Indiana est de retour au Rockefeller Center jusqu’au 24 octobre.

? Un YouTubeur, spécialisé des canulars, s’est incrusté sur le podium d’un événement de la Fashion Week de New York en portant un sac-poubelle, une charlotte de douche, un short orange et des baskets blanches.

? Les manifestations anti-migrants ont été particulièrement virulentes à Staten Island, le quartier le plus conservateur de la ville, où une école désaffectée abrite environ 2% des 59.000 migrants vivant dans les refuges du reste de la ville. Les habitants ont installé des haut-parleurs pour diffuser des messages hostiles en cinq langues différentes.

? Un Target de plus de 3.000 m2 ouvrira ses portes le mois prochain à Union Square.

? La sculpture en bronze du Petit Prince réalisée par l’artiste normand Jean-Marc De Pas sera installée sur la 5e avenue cette semaine.

? Une étude menée par l’agent immobilier Douglas Elliman table sur une baisse des loyers à partir de septembre.

Ⓜ️ La fraude dans les trains, métros et bus représentent une perte annuelle estimée à 700 millions $ pour MTA.

?️ Le célèbre dîner en blanc – lancé initialement en France en 1988 – a réuni près de 4.000 personnes dans le quartier du Meatpacking District.

? Le « pull mouton » de Diana, estimé à 81.000$ a finalement été vendu aux enchères pour 1,1 million.

?️ Une place dans un parking à Midtown vous coûtera au moins 443$ par mois.

Ouvrir un bar à vin à NYC, mode d’emploi

Qui n’a jamais rêvé d’ouvrir son propre bar ou restaurant à New York ? Charles Gerbier, un Français de 35 ans, et sa femme Alexandra McCown viennent de sauter le pas. Dans le quartier de Bedford-Stuyvesant à Brooklyn, ils ont ouvert Frog, leur bar à vin. Le jeune couple de restaurateurs respire après des mois de recherche, de négociations et de travaux. Depuis la naissance de leur projet jusqu’au grand opening, ils nous expliquent toutes les étapes par lesquelles ils sont passés.

Étape 1: Avoir une idée et/ou un concept

La première chose est, tout simplement, d’avoir un concept. Il existe une multitude d’établissements à New York et pour se distinguer, une belle décoration ne suffit pas. Charles Gerbier et Alexandra McCown, eux, connaissent les filons du milieu depuis plusieurs années. C’est dans le bar à vin « parisien » où ils travaillent à Brooklyn qu’ils se rencontrent et tombent amoureux. Derrière le bar, ils cultivent ensemble l’idée d’ouvrir leur propre établissement. Ils le savent dès le début, ce sera un bar à vin. « Parce que je suis Français, et j’ai été élevé dans cette culture du bon vin », justifie Charles Gerbier. Pour Alexandra McCown : « J’adore boire du vin. Je pense sincèrement que c’est aussi simple que ça. ».

Étape 2: Trouver des investisseurs

Comme partout ailleurs, il faut de l’argent pour ouvrir son établissement. Avant de se lancer dans l’arène, ils gardent donc leur emploi. Ils observent, se nourrissent de tout ce qui les entoure, et alimentent leur carnet d’adresses. Une étape importante pour transformer l’idée en projet surtout que Charles Gerbier et Alexandra McCown n’avaient aucun héritage familial ou autre établissement fructueux à exhiber face à un banquier. Ils ont dû compter sur leurs contacts. Grâce à eux, le couple réussi à réunir 140.000$, en plus de leurs économies (60.000$). Un coussin confortable pour trouver un lieu idéal et le transformer.

Étape 3: Rechercher un lieu qui coche toutes les cases

Amoureux de leur quartier depuis plusieurs années, Charles Gerbier et Alexandra McCown n’ont pas hésité longtemps à sélectionner la zone de recherche. Ils ont également su voir le potentiel de ce quartier enclin au renouveau depuis le covid. Mais ce n’était que la première étape d’un long parcours. Le but étant de trouver un lieu qui coche le maximum de cases. Alors, il faut prendre le temps, parfois renoncer, voir réajuster ses plans. Après 6 mois, Charles Gerbier et Alexandra McCown trouvent le lieu idéal et signent pour 10 ans. Un investissement sur la durée qui leur permet aussi d’obtenir 4 mois gratuits pour les travaux.

Étape 4: Les travaux et la décoration

« Le lieu était ‘white box’, c’était vide. La seule chose que l’on voulait garder, c’était le carrelage années 20, typique de Brooklyn ». Pour cette étape, il était impossible pour le couple de gérer seuls, malgré la formation d’architecte de Charles Gerbier. Ils engagent alors un entrepreneur pour les travaux. Côté décoration, ils gèrent à deux, et « le concept est simple, c’est la maison ». Ils rapportent plusieurs tableaux personnels qu’ils affichent sur les murs, couleur sauge. Et au fond du bar trône un billard au velours rouge pétant, la touche américaine par excellence, parfait pour « briser la glace pendant un date », selon Alexandra McCown.

Étape 5: Ouvrir et puis… on verra bien!

Maintenant que la peinture est sèche, que la cave est pleine et que la mascotte – une grenouille qui fume et qui boit – est en place, il est temps d’ouvrir… Sauf qu’il faut faire face à des imprévus. Une fuite, un conflit de voisinage, ou encore un problème d’électricité, tout est possible. Charles Gerbier et Alexandra McCown n’y échappent pas. Mais le couple est soudé et heureux de mener ce projet ensemble : « Pour nous, être dans ce business ensemble est une force » raconte Alexandra McCown. « C’est aussi la beauté de faire ça avec son partenaire, ça resserre les liens », ajoute Charles Gerbier.

Festival d’automne: Dance Reflections à New York

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Lancé en 2020, Dance Reflections by Van Cleef & Arpels est un programme de mécénat en faveur de la danse qui a pour principale mission de soutenir les artistes en création et les institutions liées à l’univers chorégraphique. En complément, l’initiative propose chaque année un festival organisé en collaboration avec des partenaires internationaux et dont les premiers rendez-vous se sont tenus à Londres en mars 2022 et à Hong Kong en mai 2023.

Pour cette édition américaine, qui se tiendra du jeudi 19 octobre au jeudi 14 décembre, Dance Reflections by Van Cleef & Arpels collabore avec de prestigieuses institutions de New York, pour vous inviter à apprécier la richesse de la création chorégraphique.

Un festival ambitieux

Le programme intense de ce festival va vous donner l’occasion de découvrir des performances au New York City Center, NYU Skirball Center, Joyce Theater, Park Avenue Armory, New York Live Arts, ou encore au Brooklyn Académie of Music, mythiques salles New Yorkaises.

Les trois valeurs de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels, la création, la transmission et l’éducation, animent la programmation de ce festival. Pendant plusieurs semaines, une douzaine de spectacles proposent un panorama de la création chorégraphique internationale, entre œuvres récentes et pièces du répertoire ayant marqué l’histoire de la danse contemporaine. On vous laisse découvrir le programme du festival ici.

Des danseurs de 16 nationalités différentes

On a choisi cependant de mettre l’accent sur Room With A View du collectif (La)Horde, collectif formé en 2013 par Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel, et qui depuis 2019 est à la direction du Ballet national de Marseille. (LA)HORDE épouse l’engagement en faveur de la diversité. Ses membres sont issus d’un large éventail de cultures, ils ont des corps, des âges et des formations variés. Les vendredi 20 et samedi 21 octobre prochains, au NY Skirball, (LA)HORDE rassemblera vingt-cinq danseurs de seize nationalités différentes, accompagné du producteur de musique électronique Rone.

« Room With A View » explore les formes de contestation et de rébellion à travers la danse sur les rythmes de Rone, plus habitué jusqu’alors à hanter les clubs que les scènes de théâtre. Une œuvre brûlante qui raconte l’effondrement mais qui suggère des futurs possibles à travers les corps des danseurs et leur expression de la détresse, la transe, la joie, la révolte. 

On souligne lors de ce festival qu’il ne s’agit pas seulement de classiques de la danse mais aussi de nouvelles productions de chorégraphes contemporains. Le partenariat de la Villa Albertine lors de plusieurs représentations de ce festival en témoigne. En effet avec l‘Albertine Dance Season,  la Villa crée des opportunités, pour les chorégraphes et les compagnies les plus passionnants basés en France et dans les Caraïbes, d’explorer de nouvelles idées et de repousser les limites aux États-Unis. 

Victor Robaglia, le Français qui sublime le vin de Santa Ynez Valley

À 32 ans, ce Français d’origine australienne, transforme depuis 4 ans les raisins du domaine Brave and Maiden dans la Santa Ynez Valley (région de Santa Barbara) en véritables pépites.

Tout commence pour lui en France, à Paris puis à Aix-en-Provence à la fin des années 90 : après des études en management, Victor Robalgia décide de changer de voix. « Mon amie Marine, une Franco-américaine originaire de Miami, m’avait convié à une dégustation dans une cave à vin de Marseille. Un déclic qui m’a encouragé à commencer les vendanges dans les Alpilles au Domaine de Valdition. J’y ai passé quelques temps avant de filer dans une cave coopérative de Roquefort-la-Bedoule où j’ai tout appris du métier viticole traditionnel. »

À la recherche d’un nouveau challenge, le couple se tourne vers la Californie, se marie, atterrit à Los Angeles avant d’aller passer un mois à Santa Barbara. « Au mois d’août 2019, les domaines viticoles recrutaient beaucoup de saisonniers, nous avons donc tenté notre chance. Marine s’est fait embaucher au domaine Roblar Winery, et, dès le 1er septembre, je signais un contrat au domaine Brave and Maiden. »

Fondé par l’homme d’affaires indonésien Risal Risjad, associé à Jason Djang, l’une des têtes pensantes de Google, et sur les conseils de Paul Hobbs, le critique et spécialiste international du vin, le domaine Brave and Maiden, spécialiste des variétés du bordelais (Cabernet Sauvignon, Merlot, Cabernet franc) est, depuis 4 ans, en plein développement. « Avec un peu de chance, une réputation de français connaisseur du vin et beaucoup de travail, j’ai rapidement gravi les échelons et suis devenu le wine maker du domaine. »

Médaille d’or au Mondial du rosé

En quelques saisons, Victor Robaglia impose sa patte, participe au succès du Cabarnet Sauvignon et sa cuvée star, le Bequest, un assemblage de Cabarnet Sauvignon, Merlot, Cabarnet Franc et Petit Merlot. Il s’investit dans le développement des vins rosés, un secteur que peu d’Américains connaissent. L’expérience marche aussitôt et le Français obtient en 2021 la médaille d’or au Mondial du rosé, parmi 1500 vins sélectionnés.

« Ici, la combinaison d’un riche terroir argileux, le climat méditerranéen et les courants plus froids venus du Pacifique permettent de réaliser un très large panel des meilleurs cépages, détaille Victor Robaglia. Si notre production reste encore limitée – 70.000 bouteilles par an -, nos vins sont tous de très grande qualité. »

Des vins à savourer lors des dégustations ouvertes au public au sein du Domaine, et de ses salons imaginés par l’agence d’architecture Backen, Gillam et Kroeger, adressés deux fois par an aux membres du club viticole, et vendus dans certains restaurants de la région.

En pleine vendanges en cette mi-septembre, Victor Robaglia s’attèle également à la plantation de nouvelles vignes pour répondre à une liste d’attente qui grossit mois après mois, et profite des trésors de la vallée de Santa Ynez pour parfaire sa connaissance du vin. « Cette vallée est somptueuse, parfaite pour les longues balades en vélo ou pour le surf. Santa Ynez Valley est située à 2 heures de Los Angeles et à 5 heures de San Francisco, et à seulement 30 minutes de Santa Barbara ». Une région fabuleuse où vivent aujourd’hui près de 4000 Français expatriés.

Caroline Monvoisin, nouvelle Consule générale de France à Washington

François Penguilly a fait ses adieux à la capitale américaine en juillet dernier pour laisser sa place à Caroline Monvoisin, comme annoncé par un décret du 14 juin dernier. « Je suis ravie de continuer à œuvrer dans le domaine consulaire, sur le terrain », a-t-elle déclaré lors de sa prise de fonction, le vendredi 1er septembre dernier, selon le service de presse du consulat.

Caroline Monvoisin occupait précédemment un poste de directrice de projet en charge de la mise en place du vote électronique pour les élections législatives de 2022 et les élections consulaires de 2021, puis de chargée de mission auprès de la directrice des Français à l’étranger et de l’administration consulaire.

« Les défis liés à l’éloignement géographique de nos concitoyens sont un moteur d’innovation qui fait évoluer l’ensemble du service public » a également déclaré la Consule qui a acquis une première expérience personnelle de ces enjeux lorsqu’elle a passé un an, pendant ses études, à l’Université d’État du Colorado.

Formée sur les bancs de Sciences Po Rennes et titulaire d’une licence d’allemand, l’administratrice de l’État de 43 ans a été auparavant conseillère chargée du service de la présence française dans les institutions européennes à la Représentation permanente de la France auprès de l’UE, à Bruxelles, entre 2016 et 2020.

Avant cela, elle a occupé le poste de sous-directrice adjointe de l’Allemagne et de l’Europe alpine et adriatique, et de cheffe de la mission franco-allemande.

Carte Verte: avez-vous pensé au National Interest Waiver?

[Article partenaire] Pour de nombreux Français des États-Unis, la fameuse Carte Verte représente l’ultime sésame pour finaliser son American Dream.

Facilitant grandement la vie aux États-Unis, ce document officiel est cependant compliqué à obtenir et les démarches peuvent s’avérer très longues. 

C’est pourquoi il peut être avantageux de s’intéresser à des alternatives.

BCF avocats d’affaires revient sur le National Interest Waiver, une option de « Carte Verte » pour les talents exceptionnels et les détenteurs d’un diplôme avancé dans les domaines innovants des sciences.

Carte Verte: l’importance de l’employeur américain

De manière générale, outre les demandes basées sur les liens familiaux ou les demandes humanitaires, pour obtenir la fameuse Carte Verte, une personne doit être supportée par son employeur américain.

Pour plusieurs candidat·e·s, cela signifie que l’employeur doit soumettre l’offre d’emploi permanente faite au travailleur·euse étranger·ère à un test du marché de travail local, appelé le Permanent Labor Certification, ou « PERM ».

L’employeur doit donc démontrer qu’il a fait des démarches de recrutement de manière structurée et encadrée, notamment en respectant les exigences salariales et autres paramètres prescrits par le Département du travail américain, et qu’il n’a réussi à trouver aucun candidat américain objectivement qualifié pour le poste offert.

Les démarches reliées à ce processus sont onéreuses et les délais de traitement peuvent facilement excéder une année, notamment pour les cas audités. Malgré un marché du travail qui évolue rapidement, l’implication de l’employeur en tant que « parrain » est requis tout au long de cette démarche.

En cas de départ ou de cessation d’emploi, le ou la salarié·e ne peut alors tirer aucun bénéfice de la démarche qui avait été initiée.

Difficultés d’obtention de la Carte Verte pour les actionnaires de l’entreprise

Outre ces cas qui se produisent trop souvent, certaines personnes se voient en quelque sorte exclues de ce programme, notamment les travailleurs étrangers détenant 20% ou plus de l’actionnariat de l’entreprise qui les parraine et ce, directement ou indirectement.

Dans ces cas de figure, le caractère « de bonne foi » de l’affichage du poste est remis en cause par le Département du travail américain. Dans plusieurs cas il s’agit pourtant de personnes clé tels des entrepreneurs, des propriétaires de start-ups ou d’entreprises de toutes tailles, des professionnels de haut niveau, etc. 

Les personnes possédant des habiletés uniques ou extraordinaires sont également parfois désavantagées puisque le processus ne permet pas d’exiger leurs compétences et leur contribution subjective pour les distinguer des candidats disponibles sur le marché local de l’emploi.

Ces ressources cruciales se retrouvent en conséquence trop souvent engagées dans les longues et coûteuses démarches, ou carrément dans l’impossibilité d’obtenir la Carte Verte via l’entreprise qu’ils ont créée ou à laquelle ils contribuent de manière significative.

Ainsi, il n’est pas du tout étonnant que plusieurs personnes se tournent vers une option alternative pour l’obtention de la Carte Verte qui est fort intéressante et de plus en plus populaire, soit la catégorie EB-2 National Interest Waiver.

La catégorie EB-2 National Interest Waiver

Plus précisément, cette catégorie de priorité pour l’immigration professionnelle s’adresse aux personnes qui soit détiennent un diplôme d’études avancées (maitrise américaine ou équivalent au minimum) relié au domaine d’activités, ou encore possèdent des qualités dites « exceptionnelles » et dont la présence permanente aux États-Unis contribuerait de manière positive à l’intérêt national du pays.

Le ou la candidat·e doit démontrer que son domaine d’activité est d’une nature substantive et également d’une importance significative à l’échelle nationale.

Les qualités exceptionnelles se définissent à travers une série de critères et le candidat doit prouver qu’il répond à minimum trois desdits critères. Par exemple, il est possible de démontrer dix ans d’expérience dans un domaine précis, la possession d’un permis d’exercer une profession réglementée, la détention d’un diplôme d’études hautement pertinent (mais inférieur à la maitrise), une rémunération élevée en relation aux standards de la profession, une notoriété dans l’industrie ou un positionnement reconnu en tant qu’expert.

L’avantage indiscutable d’utiliser cette catégorie comporte deux facettes :

  • Elle permet une dispense du processus long et onéreux du « PERM » ;
  • C’est l’une des rares catégories d’immigration permanente pour laquelle le bénéficiaire peut présenter la demande à son propre nom, indépendamment de tout employeur. Cette indépendance et cette flexibilité deviennent très importantes dans le climat économique d’aujourd’hui aux États-Unis, marqué par un certain ralentissement dans l’industrie des technologies, par des mises à pied massives pour certains types de travailleurs, et par la précocité générale des start-ups et des filiales d’entreprises internationales en exploration du nouveau marché nord-américain.

Une alternative de plus en plus populaire

Il est important de préciser que cette catégorie particulière n’est pas nouvelle en soi, elle existait déjà depuis longtemps dans la réglementation américaine.

Toutefois, l’intérêt pour cette option d’immigration a considérablement augmenté en vue de deux annonces indépendantes :

  • L’instauration en janvier 2023 de la possibilité d’avoir recours au traitement accéléré pour cette catégorie de demande de résidence permanente ;
  • La publication d’une directive présidentielle pour la promotion des « STEM » (Science, Technologies Ingénierie et Mathématiques) et les technologies « cruciales et émergentes » par l’administration du Président Biden en 2022 et incorporée dans le guide d’interprétation destiné aux officiers d’immigration par la suite.

Le cadre juridique et la jurisprudence qui a suivi demeurent encore assez vagues à ce jour, les critères de qualification malgré la directive présidentielle restent difficiles à établir.

Les services d’un avocat expérimenté et spécialisé dans ce type du dossier – comme l’équipe de BCF – autant pour l’évaluation initiale de la faisabilité du dossier que pour sa préparation, devient indispensable. Toutefois, certaines tendances du marché peuvent être identifiées.

Profils de réussite de demande du National Interest Waiver

Tout d’abord, on note un taux de succès relativement élevé pour ce type de demandes lorsqu’elles sont présentées par des personnes qui possèdent un doctorat (PhD) octroyé par une université américaine dans un des domaines identifiés dans la directive de la Maison Blanche en tant que « technologies cruciales et émergentes ».

Un total d’une vingtaine de spécialités a été identifié incluant notamment l’informatique avancée, les matériaux d’ingénierie avancés, l’intelligence artificielle, la robotique et les systèmes autonomes, les biotechnologies, l’énergie ciblée, la fintech, les technologies hypersoniques, l’interface humain-machine, les technologies d’informatique quantum, l’énergie renouvelable et les systèmes et technologies spatiales.

Cela étant dit, d’autres domaines sont tout aussi éligibles, il n’existe pas de liste exhaustive et il appartient au demandeur de convaincre l’agent d’immigration.

À souligner notamment une application élargie de cette catégorie à certains postes dans le domaine du transport en commun, le génie civil, le développement urbain ou rural, la santé publique, le domaine pharmaceutique et biomédical, et d’autres secteurs d’économie qui peuvent avoir un impact dans l’intérêt national.

D’autre part, l’implication directe du gouvernement fédéral américain ou d’une l’agence fédérale dans le projet présenté au soutien de la demande n’est pas nécessaire, mais un appui des organismes publics ou quasi-publics, des chambres de commerces, des associations professionnels, des gouvernements étatiques ou locaux peuvent renforcer et solidifier les assises du dossier.

Dans d’autres cas de figure plus complexes, il devient davantage important de mettre en avant de nombreuses références appuyées par des experts et collaborateurs du candidat et de faire valoir l’expérience et l’apport unique de la personne visée. L’intérêt national demeure un standard très élevé et tout doit être parfaitement démontré et documenté.

Un système d’immigration qui s’adapte au monde actuel

Le National Interest Waiver est définitivement un développement encourageant malgré la complexité persistante de la démarche. Cette ouverture plus grande indique bien que le système, longtemps critiqué comme étant trop rigide voire cruel, s’adapte peu à peu à la nouvelle réalité des affaires.

Cependant, cette catégorie de Carte Verte est aussi victime de son propre succès depuis l’instauration de l’option du traitement accéléré.

Le volume des dossiers déposé est effectivement en nette augmentation, conséquence : les quotas annuels sont plus rapidement atteints et les délais d’attente sont en forte croissance.

Toutefois, le chemin d’obtention de la mythique Carte Verte via ce programme pour les candidats qualifiés demeure un des plus rapides et des plus intéressants.

Qui sait, peut-être que vous contribuez personnellement à l’intérêt national des États-Unis !

À propos de BCF Avocats d’affaires

Avec plus de 500 employés, dont 300 professionnels, BCF Avocats d’affaires s’illustre comme le cabinet tout désigné pour les chefs d’entreprise, les entrepreneurs, les entreprises en croissance et les sociétés internationales.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet du cabinet.

Article rédigé par :

  • Julie Lessard, associée et chef de l’équipe en immigration d’affaires
  • Olga Prygoda, avocate membre du barreau de Washington, États-Unis

Pour toute question concernant les options qui s’offrent à vous aux États-Unis et au Canada, n’hésitez pas à les contacter !

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