Lors d’un webinaire dédié, Teddy Jousset, Directeur Commercial chez EcomQuire vous a présenté le potentiel du programme Amazon FBA automatisé avec EcomQuire.
Teddy a décrit les méthodes éprouvées pour créer un revenu passif durable en exploitant la puissance d’Amazon et vous a dévoilé les secrets pour maximiser vos profits mensuels sans avoir à vous soucier des tracas de gestion de boutique.
Visionnez le replay ci-dessous ou sur notre chaîne YouTube.
Ce film occupe une place particulière dans la carrière de Juliette Binoche. L’actrice oscarisée s’est battue durant des années pour qu’il existe, après son coup de foudre pour le livre dont il est (librement) adapté, Le Quai de Ouistreham de Florence Aubenas. L’auteure journaliste ne voulait pas d’une adaptation cinématographique de son long travail d’enquête sur les travailleurs précaires, sauf si la réalisation était assurée par l’écrivain Emmanuel Carrère. Juliette Binoche a fini par les convaincre les deux sur un scénario et le film– dont elle est l’actrice principale et la co-productrice – a pu voir le jour en 2011, soit onze ans après la publication du livre.
Florence Aubenas s’était immergéependant plusieurs mois, sous une fausse identité, dans le quotidien des agents d’entretien à Caen. Juliette Binoche incarne donc son rôle sous le nom de Marianne Winckler, une journaliste de renom qui décroche un emploi de femme de ménage de nuit sur un ferry transmanche. Un travail difficile et ingrat – 3 minutes chrono pour nettoyer toilettes et cabines. Au fil des jours, Marianne se rapproche de ses nouvelles collègues, en particulier de Christèle (Hélène Lambert, une actrice non professionnelle comme toutes celles du film), mère célibataire de trois enfants. Elle commence à douter de sa démarche journalistique, de l’exploitation potentielle de l’histoire de ces femmes en situation précaire lorsqu’elle retrouvera sa vie parisienne confortable et écrira son livre.
Présenté au festival de Cannes en 2021, le film, rebaptisé « Between Two Worlds » pour les Américains, a débuté sa sortie en salle aux États-Unis le vendredi 11 août à Los Angeles au Laemmle Royal et à New York, au cinéma Quad – salle qui vient de consacrer une rétrospective à Juliette Binoche, le vendredi 18 août, au Cinema Arts Center à Long Island, au Jacobs Burns Center à Westchester et au Landmark’s Opera Plaza Cinema à San Francisco. Il sort en salle le vendredi 1er septembre au Landmark at Merrick Park à Miami (Coral Gables), avant d’être vu dans une cinquantaine de salles dans le pays.
Publié le 10 août 2023. Mis à jour le 30 août 2023.
Compositrice, chanteuse et chorégraphe, la jeune Québécoise de 22 ans Enola Bedard, installée à Los Angeles cumule plus d’1,2 milliard de vues, 350 millions de likes et 16 millions de followers sur TikTok, plateforme où elle a été révélée avec ses vidéos de danse.
«Pas forcément facile» d’immigrer du Canada
« Cette passion pour la danse a commencé très tôt. Je regardais en boucle les vidéos de Britney Spears, Rihanna, Lady Gaga, Jlo et Madonna. Ce sont elles qui m’ont inspirée. Jusqu’à l’arrivée de Tiktok qui a véritablement changé ma vie, et en mieux, raconte Enola. J’ai commencé à réaliser mes vidéos à l’âge de 13 ans et pendant les 7 années qui ont suivi, j’ai consacré un peu plus de 30 heures par semaine à m’entraîner pour réaliser mes chorégraphies. J’ai profité de la période de pandémie pour produire beaucoup, et je crois que j’ai trouvé ma voie ! Je me sens chanceuse, mais croyez-moi, je travaille dur pour y arriver. »
Gagnante d’une compétition de danse au Québec, assortie d’une bourse, la jeune artiste débarque à Los Angeles pour une semaine tous frais payés en 2019 et découvre la Cité des Anges. « J’ai tout de suite compris que c’est là que je voulais vivre. J’ai tout de suite senti que c’était chez moi. Alors, j’ai tout fait pour pouvoir réaliser cet objectif d’immigration, pas forcément facile quand on vient du Canada. »
Collaboration avec Daddy Yankee et Nicki Minaj
Des chorégraphies tournées dans son appartement à celles des centres commerciaux jusqu’au Walk of Fame d’Hollywood, la jeune artiste voit sa notoriété monter en flèche, attirant l’attention des stars. L’année dernière, c’est la chanteuse Shania Twain qui faisait appel à elle pour orchestrer la chorégraphie de son clip « Giddy Up » suivie de sa performance en direct au People Choice Awards, un événement qui récompense chaque année à Los Angeles les talents de la musique, du cinéma et du divertissement.
« Les choses se sont vite enchaînées avec une victoire au YouTube’s Streamy Award dans la catégorie danse, poursuit Enola. J’ai pu rapidement collaborer avec Daddy Yankee comme danseuse pour l’un de ses concerts, avec Nicki Minaj pour une chorégraphie dédiée à son réseau Tiktok, Sean Paul ou encore Jason Derulo ».
Danse, chant et écriture
Après une première reprise du titre « Papaoutai » de Stromae en 2022, suivie de « Desperado », la chanson de Rihanna, Enola Bedard sortait début juin son premier single original intitulé « Yes Please », accompagné d’un clip et naturellement d’une chorégraphie. « En arrivant à Los Angeles, j’avais véritablement envie de me remettre à chanter et voir où tout cela pouvait bien me mener. J’ai commencé à écrire pendant un an et demi et fini par sortir ce premier titre. Je m’attèle maintenant à travailler sur des performances live et j’espère sortir mon tout premier album en 2024. »
Bien entourée, notamment du producteur Nick Monson, qui collabora auprès de Lady Gaga pour l’album « Artpop », et du parolier Chaz Mishan, Enola mutliplie les projets et rêve désormais d’une tournée mondiale ou d’un rôle au cinéma. « Je continue à apprendre tous les jours, dit-elle. Depuis l’âge de 13 ans, j’ai organisé ma carrière de façon millimétrée et compris ce qu’il fallait faire pour réussir. Je ne viens pas d’une famille riche, j’ai appris qu’il ne fallait pas attendre que les opportunités viennent à vous mais les créer. Tous les jours, je me bats pour avancer. »
Publié le 6 juillet 2023. Mis à jour le 17 août 2023.
Le meilleur des deux mondes : le groupe français Phoenix et le chanteur californien Beck vont illuminer l’été américain grâce à une tournée aux quatre coins du continent. 22 dates en tout d’est en ouest et du nord au sud. La tournée va s’appeler « Summer Odissey » et ce nom dit assez bien ce qu’il faut attendre de ce voyage commun d’artistes qui partagent les mêmes sensibilités musicales.
Le morceau qu’ils ont écrit et joué en commun, du même titre que leur tournée, en est un bel exemple. « Somewhere, We’ll fall into the ocean / I’ll be there, On an odyssey in the sun » dit la chanson. Le public sera là aussi, sous le soleil de Californie et celui de la côte est, durant les quelques semaines que durera la collaboration.
Phoenix et Beck débuteront leur tournée commune à Seattle le mardi 1er août au Climate Pledge Arena (billets ici), puis enchaîneront par Bend (Oregon) le jeudi 3 août au Hayden Homes Amphiteater (billets ici), Concord le samedi 5 août au Concord Pavilion (billets ici), Los Angeles le lundi 7 août au Kia Forum (billets ici), San Diego le mardi 8 août au Viejas Arena (billets ici), Orange County le mercredi 9 août au OC Fair (billets ici), Phoenix le vendredi 11 août au Footprint Center (billets ici), Las Vegas le samedi 12 août au Michelob ULTRA Arena (billets ici), Morrison (Colorado) les mardi 15 et mercredi 16 août au Red Rocks Amphiteatre (billets ici), Rogers (Arizona) le vendredi 18 août au Walmart AMP (billets ici), Houston le dimanche 20 août au Cynthia Woods Mitchell Pavilion (billets ici), Dallas le lundi 21 août au Dos Equis Pavilion (billets ici), Austin le mardi 22 août au Moody Center (billets ici), Chicago le jeudi 31 août au Huntington Bank Pavilion (billets ici), Detroit le samedi 2 septembre au Pire Knob Music Théâtre (billets ici), Toronto le dimanche 3 septembre au Budweiser Stage (billets ici), Boston le mardi 5 septembre au MGM Music Hall at Fenway (billets ici), Bridgeport le mercredi 6 septembre au Hartford HealthCare Amphitheater (billets ici), Philadelphie le vendredi 8 septembre au TD Pavilion (billets ici), à New York le samedi 9 septembre au Madison Square Garden (billets ici), et à Columbia le dimanche 10 septembre au Merriweather Post Pavilion (billets ici).
« Toi, quand je t’ai vue, j’me suis dit pourquoi pas vivre tout nu… ». Avec ses sonorités pop électro, ses mots simples et son ton suave, Miel de Montagne détient la recette magique pour transporter son public. Sa pop douce est un remède à l’anxiété qu’il viendra répandre sur scène aux États-Unis et au Canada au mois de novembre.
L’artiste français traversera l’océan Atlantique pour jouer à Boston le 7 novembre au Deep Cuts (billets ici), puis à New York, au Music Hall of Williamsburg à Brooklyn le 8 novembre (billets ici à partir de 18 ans). Il fera ensuite un passage au Canada pendant trois jours. Il jouera le 9 novembre au Théâtre Fairmount de Montréal (billets ici), le 10 novembre au Velvet Underground deToronto (billets ici) et le 11 novembre à l’Anti Bar & Spectacles de Québec (billets ici). Il s’envolera enfin pour la Californie, le 14 novembre, au Venice West de Venice (billet ici à partir de 21 ans) avant de finir sa tournée à Chicago le 16 novembre (billets ici).
Depuis ses débuts avec le single Pourquoi pas, Miel de Montagne a sorti deux albums, Miel de Montagne (2019) et Tout Autour De Nous (2022). Il a collaboré l’année dernière avec Philippe Katerine sur le morceauC’est Dur, et a sorti récemment le single Calvin, en hommage au DJ et producteur Calvin Harris (la version live du morceau donne un bel aperçu de son énergie sur scène).
Miel de Montagne, de son vrai nom Milan Kanche, baigne dans la musique depuis toujours. Il est le fils de l’auteur compositeur interprète Marcel Kanche, qui a entre autres été parolier pour Vanessa Paradis et Matthieu Chedid.
[Article partenaire] Actuellement, l’investissement immobilier en France à le vent en poupe, surtout pour les investisseurs étrangers. En effet, malgré l’inflation et la crise en Ukraine, l’immobilier reste le deuxième meilleur moyen d’investir pour les Français.
D’après une étude del’IFOP, près de 70 % des Français interrogés se disent prêts à investir pour se constituer un patrimoine. De plus, on estime une baisse de5% à 7% d’ici fin 2023 concernant le marché immobilier en France. Récemment, les banques ont eu le feu vert du HCSF (Haut Conseil de stabilité financière) pour de nouveau accorder des emprunts.
Cependant, afin de pouvoir accorder de nouveau des crédits, les banques ont dû se plier à une réglementation stricte due à la réglementation du taux d’usure appliqué au mois d’août par la Banque de France.
En constatant un fort attrait des Français pour l’investissement, le marché de l’immobilier à la baisse et la hausse des taux d’emprunt, est-ce vraiment le bon moment pour investir ? Manuel Ravier, fondateur d’Investissement-Locatif.com et spécialiste en immobilier, décortique le sujet pour vous.
Le marché immobilier ces dernières années
En 2022, le marché immobilier français a presque égalé le record de transactions de 2021 avec 1,1 million de ventes prévues.
Les prix ont augmenté en moyenne de 5,7% au niveau national, favorisant l’achat de maisons (+6,5%) plutôt que d’appartements (+4,7%).
Les zones rurales ont gagné en attractivité avec une hausse des prix de 8%, tandis que les prix à Paris ont légèrement baissé, de 1,2%.
2023 : l’état actuel du marché immobilier
L’état du marché immobilier en France en 2023 présente des nuances par rapport aux années précédentes.
La croissance générale devrait être plus mesurée, avec des ventes potentielles atteignant 950 000 contre 1,1 million en 2022. L’inflation et la hausse des taux d’intérêt contribuent à une certaine prudence des Français vis-à-vis de l’immobilier.
Les prix devraient continuer à augmenter, mais à un rythme plus lent, avec une croissance estimée à 3% sur l’ensemble du territoire. Des disparités régionales sont attendues, avec des baisses de prix à Paris, Lyon, Bordeaux et Toulouse, tandis que les zones rurales pourraient connaître une hausse de 5%.
Les taux de crédit immobilier sont en hausse, atteignant environ 2% en moyenne pour un prêt à 20 ans, et pourraient avoisiner les 2,75% début 2023. Malgré cela, la solvabilité moyenne des ménages devrait rester préservée, et le marché immobilier devrait continuer à croître, bien que plus lentement.
Les prévisions du marché immobilier pour 2024
Selon l’Observatoire BPCE, malgré certains défis, le marché immobilier français devrait maintenir sa dynamique en 2024. Les prévisions suggèrent une légère réduction des transactions, avec 340 000 nouvelles constructions anticipées en 2024, comparativement à 350 000 en 2023. Cette diminution est partiellement attribuée à l’escalade des coûts de construction et à la réduction du pouvoir d’achat.
De plus, on s’attend à ce que les taux d’intérêt des prêts immobiliers augmentent, atteignant potentiellement 4% en 2024. Cette hausse pourrait affecter la capacité d’emprunt des ménages et entraîner une diminution des ventes de 16% en février 2023 par rapport à février 2022.
L’adoption du nouveau Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) en 2023 a également une incidence sur le marché. Aujourd’hui, les trois-quarts des Français considèrent la classe énergétique comme un critère essentiel dans leur décision d’achat immobilier. Cependant, l’Observatoire BPCE prévoit une baisse modérée du nombre de transactions dans l’ancien (-5%) et une diminution des prix de -3,5% en 2024.
En résumé, le marché immobilier français devrait connaître une légère correction en 2024, avec une baisse modérée des transactions et des prix, tout en conservant une dynamique globalement positive.
Les perspectives d’investissement dans l’immobilier en France
Dans le contexte de l’arrêt du dispositif Pinel prévu en décembre 2024, les investisseurs cherchent d’autres options pour continuer à profiter des avantages fiscaux. Des alternatives telles que le Pinel +, la LMNP, le dispositif Loc’Avantages, la loi Denormandie, le régime Malraux ou encore le déficit foncier sont à l’étude. Ces options offrent une gamme variée d’opportunités, allant de la réduction d’impôts à la déduction des charges liées à l’exploitation du bien.
Parallèlement, l’arrivée des Jeux Olympiques de 2024 à Paris représente une occasion unique pour les investisseurs. Les propriétaires peuvent espérer des revenus locatifs intéressants en louant leurs biens aux nombreux spectateurs attendus. De plus, l’organisation des JO en France va permettre aux territoires concernés de bénéficier d’un véritable levier de transformation de leur environnement, grâce au projet du Grand Paris.
En conclusion, bien que la loi Pinel soit sur le point de prendre fin, les perspectives d’investissement dans l’immobilier en France demeurent prometteuses. De nouvelles alternatives fiscales et des événements majeurs comme les JO de 2024 continuent de stimuler le marché.
Alors, est-ce le bon moment pour investir ?
En tant qu’expert en investissement immobilier, Manuel Ravier, fondateur et CEO d’Investissement-Locatif.com le confirme : la décision d’investir est toujours une question de timing, d’opportunité et de contexte. Malgré la situation économique actuelle, notamment due à l’inflation causée par la crise en Ukraine, l’immobilier en France reste une option d’investissement attrayante. C’est un secteur qui a prouvé sa résilience et son potentiel de croissance à long terme.
Cependant, avec une baisse anticipée du marché immobilier de 5% à 7% d’ici fin 2023 et une augmentation des taux d’emprunt, il est crucial d’adopter une approche prudente et bien informée. Les investisseurs doivent se munir de patience et doivent aboutir à une stratégie adéquate à leur situation afin de ne pas rencontrer de difficultés futures dues à l’évolution constante du marché immobilier.
Néanmoins, quelques opportunités sont à prendre en compte si vous êtes en quête d’investissement avant la fin de l’année. En effet, l’arrivée des JO 2024 sur Paris s’avère être une occasion en or pour les investisseurs les plus opportuns.
En conclusion, bien que le contexte actuel puisse sembler complexe, pour ceux qui sont prêts à faire preuve de flexibilité et à s’adapter aux conditions changeantes, c’est un moment qui peut offrir des opportunités d’investissement significatives dans l’immobilier français.
Pour en savoir plus et pour lancer votre projet immobilier en France, prenez rendez-vous dès maintenant avec les experts d’Investissement-Locatif.com.
—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning London. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Au cœur des Rocheuses, immense chaîne montagneuse qui traverse le pays de la frontière canadienne jusqu’au Nouveau-Mexique, le parc national de Rocky Mountain est un observatoire de la vie sauvage. C’est ici que les eaux de tout le pays se partagent, un vaste territoire de lacs, de rivières, de cascades mais aussi d’écosystèmes d’une grande diversité faits des prairies, de forêts, de glaciers et de reliefs de haute montagne.
Longtemps barrière infranchissable pour les pionniers de la conquête de l’Ouest, les Rocheuses ont su finalement être rapidement exploitées par l’homme une fois apprivoisées. Exploitation des filons aurifères, installation de mines ou aménagement des sommets en stations de ski, l’homme a su tirer profit de ses reliefs et de leurs richesses naturelles.
Dans le parc national des Rocheuses, l’homme est aussi intervenu mais dans un but différent : celui de créer un espace de protection de cette région unique pour rendre visible cette biodiversité tout en la préservant.
Ce que le parc national de Rocky Mountain a de spécial
Une information permet de comprendre en un instant la particularité de ce parc national. Le Rocky Mountain National Park possède la plus haute route pavée continuelle du pays. La Trail Ridge Road enjambe les sommets des Rocheuses à plus de 3000m d’altitude avec un col culminant à 3713m. Pour se faire une idée du concept, le plus haut col de France n’atteint pas 2770m.
Cette route est une prouesse, un aménagement de maître comme savent si bien le faire les Américains. Imaginez, partir le matin de votre hôtel à Estes Park et guère plus de 15minutes plus tard (et un petit arrêt à la guitoune d’entrée pour montrer votre pass ou vous acquitter des frais d’accès), débuter l’ascension de la plus haute route pavée du pays. On ne parle pas d’une petite route sinueuse de montagne comme on en connaît en Europe mais d’une belle et large avenue qui file presque droite sur les sommets des Rocheuses en longeant de nombreux points de vue aménagés et départs de balade.
Pénétrer le cœur des Rocheuses en une journée (ou plus), c’est l’expérience qu’offre le parc national de Rocky Mountain. S’élever en quelques minutes au-dessus de la limite des arbres (où seule une fragile toundra résiste à cette altitude et par ce climat) ou laisser sa voiture pour rejoindre des lacs de montagne, des petits glaciers ou des cascades en quelques kilomètres de marche, voilà autant d’expériences possibles grâce à l’accessibilité unique de ce parc.
Une chance de découvrir aussi facilement le cœur d’une des régions les plus sauvages du pays. Terres des prédateurs nord-américains : coyotes, lynx, lions des montagnes, ours noirs mais aussi des wapitis, des cerfs et des mouflons canadiens. Lieu de vie de nombreuses variétés d’oiseaux et de rongeurs. L’observation de la vie sauvage se fait sans effort à l’occasion d’une randonnée, parfois juste sur le bas-côté de la route, une des causes principales de bouchons dans le parc ! Le parc national de Rocky Mountain se compose de zones montagneuses, de régions subalpines et alpines, de zones ripariennes ou encore de prairies, autant d’écosystèmes qui ont interpellé l’attention de l’Unesco, faisant du parc national l’une des premières réserves de biosphère du monde en 1977. Voilà qui explique comment il est devenu l’un des parcs nationaux les plus visités des États-Unis !
Le parc national de Rocky Mountain est accessible par l’est depuis Ested Park ou l’ouest depuis Grand Lake. Il se visite aussi facilement depuis Denver (à 1h30 de route).
En voiture :
Vous pourrez traverser le parc national de Rocky Mountain d’est en ouest ou vice-versa de début mai à mi-octobre. Le reste de l’année, il faudra se contenter d’explorer la zone est ou la zone ouest du parc ou alors de faire un gros détour pour rejoindre la partie opposée.
En avion :
L’aéroport international le plus proche du parc national de Rocky Mountain est celui de Denver à 1h30 de route.
En navette :
Un système de navette gratuite est opérationnel dans le parc national de Rocky Mountain de fin mai à mi-octobre et permet de relier la ville d’Estes Park aux principales zones de la partie est du parc jusqu’à Bear Lake et Moraine Park. C’est une très bonne alternative l’été où les parkings sont rapidement complets, devenant parfois un frein à la découverte de certains sites populaires comme Bear Lake.
S’il y a bien un parc national où les saisons sont clairement marquées, c’est ici. L’hiver dans le parc national de Rocky Mountain s’accompagnera d’un manteau blanc (une partie du parc sera d’ailleurs inaccessible en raison de la neige dont la route de Trail Ridge Road). Au printemps la vie se réanimera dans le parc fleuri. L’été, la douceur s’accompagnera de nombreux touristes et de parkings saturés et l’automne sera le paradis des amoureux du fall foliage.
Vous aurez besoin de deux types de réservations dans le parc national de Rocky Mountain :
Park Access : la réservation pour entrer dans le parc national de Rocky Mountain du 26 mai au 22 octobre entre 9am et 2pm. En dehors de ces horaires et dates, vous pourrez rentrer sans réservation.
Park Access + : pour pouvoir emprunter la route de Bear Lake Road et rayonner dans cette partie du parc (la Bear Lake Road étant soumise aussi à réservation entre 5am et 6pm).
Pour obtenir votre réservation vous aurez deux options :
Réserver à l’avance. Du 26 mai au 30 juin : la réservation est ouverte le 1er mai à 8am (fuseau MDT), du 1er au 31 juillet : le 1er juin à 8am, du 1 au 31 août : le 1er juillet à 8am, du 1e au 30 septembre : le 1er août à 8am, du 1er au 22 octobre : le 1er octobre à 8am.
Réserver la veille : 40% des places seront mises en ligne la veille à 5pm.
La réservation se passe sur un site dédié géré par le parc national. Vous devrez vous acquitter de 2$ pour la réservation puis du paiement de l’entrée du parc le jour de votre visite (ou présenter votre pass America The Beautiful). Le petit conseil pratique : pour gagner du temps, créez d’abord votre compte sur Recreation.gov pour être prêts à réserver dès la mise en ligne des places et connectez-vous le Jour J pile à l’heure pour réserver dès que possible, l’attribution des places se fait sur la base du premier arrivé, premier servi.
Où se loger et se restaurer dans le parc?
La seule option pour dormir au cœur du parc national de Rocky Mountain est de camper. Le parc compte plusieurs campings : deux se situent à l’est, il s’agit d’Aspenglen et Glacier Basin Campgrounds et un autre se situe à l’ouest : le Timber Creek. Enfin, un quatrième camping, le Moraine Park Campground, est actuellement fermé jusqu’en 2024.
Ces différents campings sont ouverts de fin mai à fin septembre sur réservation, voici le lien pour réserver.
Bon à savoir : une réservation de camping dispense de réserver son entrée pour le parc national pour une entrée après 1pm. Les campeurs de Glacier Basin et Aspenglen Campgrounds auront aussi accès à Bear Lake Road, pour les autres, une réservation sera demandée pour cette partie.
Un camping sur la base du premier arrivé, premier servi est aussi disponible dans la partie sud-est du parc national de Rocky Mountain, il s’agit du Longs Peak Campground. Pour camper en randonnant, il faudra organiser ça avec les rangers du parc afin de connaître les emplacements prévus à cet effet et d’obtenir l’autorisation nécessaire.
Enfin, pour des hébergements plus classiques (hôtel, motels, campings privés…) il faudra voir du côté d’Estes Park, la ville aux portes d’entrée du parc. Elle offre des options de logements plus ou moins abordables. À l’ouest, il faudra chercher du côté de Grand Lake.
Il est important d’avoir en tête qu’il n’y a aucune option de restauration dans le parc national de Rocky Mountain, pensez donc à prévoir vos provisions que vous soyez là pour la journée ou pour y passer la nuit.
Que voir et faire?
Les deux principales portes d’entrée du parc national de Rocky Mountain sont le nord-est depuis Estes Park où l’on accède soit par Fall River Visitor Center (l’entrée la plus au nord), soit par Beaver Meadows Visitor Center (l’entrée idéale si vous voulez ensuite descendre du côté de Morraine Park et Bear Lake). Le parc national de Rocky Mountain est aussi accessible depuis l’ouest et la ville de Grand Lake via le Kawuneeche Visitor Center.
De petites portions du parc national de Rocky Mountain sont aussi accessibles depuis le sud-est comme Wild Basin ou longs Peak. On rejoint ces régions essentiellement pour camper ou partir randonner.
Une journée peut suffire pour explorer le parc national de Rocky Mountain si vous ne prévoyez pas de longues randonnées, sinon il faudra compter plus. Pensez que la traversée du parc d’est en ouest via la Trail Ridge Road n’est possible que de fin mai à octobre, le reste de l’année il faudra vous contenter du secteur ouest ou du secteur est (qui concentre le plus de points d’intérêt) ou faire un très grand détour pour explorer les deux parties du parc national de Rocky Mountain.
Vous trouverez 5 visitors centers dans le parc qui vous aideront à organiser votre visite.
Trois au niveau de l’entrée est du parc : le Fall River Visitor Center (l’entrée la plus au nord), le Beaver Meadows Visitor Center et, un peu plus loin, le Moraine Park Discovery Center.
Un autre sur la route qui traverse le parc d’est en ouest : l’Alpine Visitor Center.
Un dernier à l’entrée ouest : le Kawuneeche Visitor Center.
La plupart des points d’intérêt se concentrent autour de 3 mêmes zones, voilà les sites et balades à ne pas manquer :
Moraine Park et Bear Road
Cette partie du parc national de Rocky Mountain inclut plusieurs zones riches en départs de randonnée, lacs et diverses balades.
Ne manquez pas (entre autres) :
Sprague lake, un joli lac visible grâce à une boucle d’un 1km.
Bear Lake, le célèbre lac au bout de la route du même nom dont vous pourrez rapidement faire le tour.
La randonnée de 3-4h qui vous conduira jusqu’au glacier George.
La balade d’environ 2h autour de Bierstadt Lake.
L’observation de la vie sauvage depuis Moraine Park.
Les chutes d’Alberta Falls, une balade d’1h30 depuis le parking de Glacier George.
Trail Ridge Road
Cette route est la plus haute route pavée continuelle d’Amérique du Nord, elle culmine à presque 3700m. Elle concentre de magnifiques points de vue sur la toundra (cette végétation rare et fragile de haute montagne) et les reliefs des Rocheuses. N‘y manquez pas :
Le point de vue de Many Parks Curve Overlook et sa vue panoramique sur les sommets des Rocheuses.
Rainbow Curve Overlook et son panorama sur la vallée de Horseshoe Park.
Arès une courte promenade, ne manquez pas le point de vue sur la vallée glacière de Forest Canyon Overlook.
Le point de vue sur les falaises volcaniques de Lava Cliff Overlook.
Depuis Alpine Visitor Center, prévoyez de faire la courte marche d’1km pour ses vues imprenables sur les montagnes et la vallée.
Et pour en savoir plus sur la toundra, pourquoi pas emprunter le sentier d’1,6km de Tundra Communities Trail au niveau de Rock Cut Overlook. Les panneaux vous apprendront beaucoup sur cette précieuse végétation et vous serez récompensés par un point de vue panoramique au sommet.
L’Ouest du parc
Cette partie se fait généralement pour aller prendre la Trail Ridge Road, en chemin ne manquez pas :
Holzwarth Historic Site pour découvrir ce ranch historique de 1920 (le ranch est ouvert tous les jours en été de 9.30 am à 2.30pm).
Une balade le long de la Colorado River via le Colorado River Trailhead.
Le point de vue sur la Kawuneeche Valley au niveau de Farview Curve.
Conseils pour une expérience authentique
Vous connaissez maintenant les incontournables pour découvrir rapidement le parc national de Rocky Mountain mais si vous avez le temps et la possibilité, ne vous limitez pas à ça ! Le parc comprend plus de 150 lacs et des centaines de kilomètres de chemins de randonnée. Enfilez vos chaussures de marche, embarquez de la crème solaire et de quoi faire des couches (la météo peut vite changer) et remontez l’un des nombreux sentiers qui vous conduiront à un joli lac de montagne, le long d’une rivière ou jusqu’à un petit glacier (sans trop tarder, leur temps est compté !). N’oubliez pas de rester prudent vis-à-vis de la vie sauvage et de respecter les précautions en territoire d’ours. Gem Lake, Long Peak (seul fourteener du parc : sommet à plus de 4200m), Chasm Lake, la magnifique et variée randonnée de Sky Pond, Odessa Lake, Twin Sisters, Dear Mountain… voilà autant de sites et balades à découvrir pour sortir des sentiers battus (parmi tant d’autres). Pour vous guider dans vos choix de visites, faites appel aux conseils des rangers dans l’un des visitor centers du parc et consultez la carte du parc national par ici.
FAQ
Faut-il une réservation pour visiter le parc national de Rocky Mountain ?
Oui, à la fois pour rentrer dans le parc de mai à octobre mais aussi pour accéder à la route de Beak Lake.
Peut-on dormir dans le parc ?
Oui, mais uniquement dans l’un des 5 campings du parc.
Peut-on visiter le parc national de Rocky Mountain en un jour ?
Oui, mais prévoyez plus pour de plus longues randonnées.
Peut-on accéder au parc toute l’année ?
Oui, selon les conditions d’enneigement mais la Trail Rodge Road est fermée une partie de l’année.
Publié le 14 août 2023. Mis à jour le 28 août 2023.
Deux fois par mois, les lecteurs de French Morning nous soumettent leurs problèmes liés à l’expatriation et nous essayons de les aider en leur proposant des réponses apportées par les plus grands auteurs de développement personnel.
Aujourd’hui, le récit de Vincent dont le renouvellement de bail est source de beaucoup de stress…
« Lorsqu’un Français me demande combien je paie de loyer, je réponds toujours la même chose : « Trop ». Et s’il insiste, je lui dis que le prix moyen pour un appartement d’une chambre à Manhattan tourne autour de 4.400 dollars. En général ça met un terme à la conversation. Ce qui m’évite d’avoir à justifier les montants astronomiques qui s’évaporent tous les mois pour payer notre deux chambres.
Cela étant, à notre arrivée avec mon compagnon en janvier 2021, nous avons bénéficié d’un loyer très bas. L’immobilier locatif s’était effondré. Les propriétaires étaient prêts à toutes les concessions pour trouver des locataires. Deux garçons (et un chien), travaillant respectivement dans le secteur de la publicité et du conseil, ça leur allait très bien.
Je suis tombé amoureux de notre appartement. Vraiment. Hyper clair ; un roof-top de dingue. Un quartier acquis à la cause LGBTQ et des voisins adorables qui se battent – je vous jure que c’est vrai – pour garder notre chien. Bon OK, je ne le savais pas encore. Mais je le pressentais. Nous avons proposé un bail de trois ans, une augmentation limitée à 2% par an et après quelques emails rédigés par notre avocat, on a signé. Quelle chance !
Seulement voilà : le marché de la location s’est tendu. Et nous allons probablement recevoir à la rentrée le mail laconique que j’appréhende tant : les nouvelles conditions imposées par notre propriétaire : un bail d’un an et notre loyer majoré d’une augmentation pharaonique. On parle de 30%.
Rien que d’imaginer ce courrier, je suis pris d’angoisse et de panique. Avec une telle augmentation, nous serons contraints à renoncer aux choses qui rendent notre vie à New York géniale : les restos, les week-ends dans le Connecticut et peut-être même un ou deux voyages.
On pourrait déménager. C’est ce que tout le monde me dit. Si c’était si simple ! Mais je ne veux absolument pas changer de quartier. Je connais tout le monde. J’y ai mes habitudes. Quant à quitter notre appart… J’ai commencé à faire quelques visites… À pleurer.
Alors, tout ce qui me reste à faire, c’est attendre dans l’angoisse cet affreux mail, et espérer que nos propriétaires aient très envie de garder leurs locataires préférés. »
La réponse de French Morning
Merci, Vincent, pour votre histoire, mais on ne sait toujours pas combien vous payez de loyer… 😉
De toute évidence, l’émotion que vous ressentez ressemble à de l’angoisse.
Voyons ce qu’en dit Michelle Larivey dans La puissance des émotions.
Qu’est-ce que l’angoisse ?
L’angoisse est un malaise plus ou moins intense qui s’apparente à la peur. Mais elle est sans objet et surgit généralement de façon inattendue. Elle naît des forces qui s’affrontent en nous : celles qui poussent ce qui nous habite à devenir conscient et celles qui essaient de l’en empêcher.
À quoi sert l’angoisse ?
L’angoisse doit être considérée comme un signal. Le signal que nous repoussons une partie de nous. Elle persistera aussi longtemps que je ne consentirai pas à m’ouvrir à la préoccupation qui tente de se frayer un chemin jusqu’à ma conscience. L’angoisse est donc un symptôme.
Que faire avec l’angoisse ?
Le plus utile consiste à s’interroger sur ce que l’on tente de repousser. Étonnamment, la réponse apparaîtra rapidement et l’angoisse disparaîtra du même coup.
Alors, comment faire avec cette angoisse ?
Dans Choisir sa vies, Tal Ben-Shahar nous propose de relever les défis pour cesser de se laisser intimider par la difficulté.
« Les mots que l’on emploie ne font pas que décrire la réalité, ils la créent.
Si je perçois une menace dans telle ou telle situation, il est probable que je sois victime de stress. Mais si j’y vois un défi à relever, ma réaction affective sera plutôt de l’ordre de l’excitation. Un même événement extérieur peut être perçu de manière très différente selon les mots qu’on va utiliser pour le qualifier. (…)
C’est la conjonction d’éléments subjectifs (ce qui se passe dans ma tête) et objectifs (ce qui existe en dehors de moi) qui produit ma réalité. Je suis le co-créateur de mon vécu, de ma vie.
Les travaux de Joe Tomaka, James Blascovich et leurs collègues montrent bien que les réactions psychologique et physiologique à une situation donnée différent sensiblement selon la manière dont on évalue celle-ci. ils ont constitué deux groupes d’étudiants et leur ont donné le même exercice de « calcul mental ». Ils ont présenté la tâche comme difficile aux étudiants du premier groupe, en leur demandant de s’en acquitter rapidement et efficacement.
Comme on pouvait s’y attendre, ils se sont sentis menacés.
Au second groupe, on a dit que c’était un défi à relever. Ces étudiants-là se sont montrés plus sereins, plus créatifs, et s’en sont mieux sortis que les autres.
D’autres études ont illustré les conséquences physiologiques de notre manière de percevoir la réalité.
Un mot peut, à lui seul, affecter de manière spectaculaire le rythme cardiaque, la tension artérielle et d’autres signes cliniques associés au stress. Selon qu’on choisit de voir une situation comme un défi ou une menace, une possibilité ou un danger, un privilège ou un piège, on influe radicalement sur la manière dont on la vivra. »
Et si vous écriviez à votre propriétaire, dès aujourd’hui, pour lui demander ses intentions ?
? Retrouvons-nous fin dans 15 jours avec l’histoire de Manon, qui a le sentiment de ne plus faire partie de la photo…
✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].
La Fête du Patrimoine revient à San Francisco pour une seconde édition les samedi 9 et dimanche 10 septembre. Sylvie Walters et Daphné Touchais, les Françaises à l’origine de cette initiative lancée en 2022 et inspirée des Journées Européennes du Patrimoine, vous invitent à nouveau dans un lieu méconnu.
Un joyau de l’architecture victorienne
Au programme cette année : la découverte de la Fisk House, une large demeure san-franciscaine construite il y a 140 ans dans le quartier de Hayes Valley. « Les participants qui auront l’occasion de pousser les portes de ce joyau de l’architecture victorienne ont beaucoup de chance ! Le lieu est habituellement fermé au public… » explique Sylvie Walters, fondatrice de l’agence L’Esprit San Francisco.Et Daphné Touchais, sa collaboratrice, d’ajouter : « cette villa urbaine est dans un état de conservation remarquable. Gail Baugh et Jim Warshell, le couple qui l’habite, la restaure dans le plus pur style victorien depuis 20 ans ! »
Depuis sa construction, la villa aux allures de manoir n’a accueilli que cinq propriétaires. Parmi eux, une famille française, lors de la ruée vers l’or, au milieu du XIXe siècle. L’exploration des lieux permettra ainsi aux deux guides de remonter le temps, de raconter la vie domestique aux siècles précédents. Elles évoqueront aussi l’évolution du quartier comme celle de la société américaine dans la ville de San Francisco. Et au passage, elles présenteront également les nombreux objets d’art sur place.
Dans la tradition des Journées Européennes du Patrimoine, cette excursion est offerte gratuitement par Sylvie Walters et Daphné Touchais. Les organisatrices invitent cependant les participants à faire une donation à la « Victorian Alliance », partenaire de l’évènement. Il s’agit d’une association dont les actuels propriétaires de la maison font partie, mais surtout, d’une structure qui aide à protéger, préserver et restaurer les vestiges de l’époque victorienne.
Pour les intéressés, inscription obligatoire en cliquant là. Les places sont limitées à vingt personnes par jour. Expérience exclusive.
[Article partenaire] Première fédération nationale à lancer une structure de formation à l’étranger, la Fédération Française de Football (FFF) s’est installée à New York en 2019, dans une ville en plein développement footballistique, où la demande est immense chez les jeunes joueurs.
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Des programmes pour les enfants de 2 à 18 ans
Basée sur la prestigieuse méthodologie de l’Équipe de France, l’Académie propose des Competitive Programs avec la création d’Elite Teams à Manhattan et Brooklyn.
À l’image de New York, ces Elite Teams fédèrent des joueurs issus de nationalités variées et s’appuient sur la richesse de leur diversité. Ces Elite Teams rencontrent tout au long de la saison les équipes issues des meilleures leagues de New York et participent à de nombreuses compétitions nationales et internationales, aussi bien aux États-Unis qu’en France.
L’Académie propose également tout au long de l’année des « Recreational programs » à New York, des programmes d’entraînement pour jeunes joueurs âgés de 2 à 14 ans, ouverts aussi bien aux filles qu’aux garçons, avec notamment :
Un programme Junior à Manhattan pour les enfants âgés de 2 à 5 ans
Un programme à Brooklyn pour les enfants âgés de 5 à 10 ans
Un programme à Manhattan pour les enfants âgés de 5 à 14 ans
Une Internal League avec l’organisation de matchs pour les joueurs de tous les programmes de la FFF
Par ailleurs, des camps de perfectionnement sont organisés durant les vacances et jours fériés tandis que des programmes extrascolaires seront aussi lancés dans de nombreuses écoles de la ville.
Utiliser le foot pour fédérer
La volonté de l’Académie repose également sur l’idée de fédérer les différentes parties prenantes autour du projet de la FFF.
Disposant d’un vrai savoir-faire dans la formation des joueurs, l’Académie s’appuie sur une philosophie différenciante, axée sur le développement personnel du joueur.
L’ambition est également de former les coachs et éducateurs locaux aux méthodes de formation de la FFF.
Rejoignez la French Football Academy en 2023
La French Football Academy n’attend plus que vous !
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Rendez-vous au bord du terrain et… Allez les Bleus !
*Offre valable jusqu’au 31 août 2023 – Valable sur les Recreational Programs de l’automne 2023 (Junior Classes – Brooklyn and Manhattan Classes – Internal League)
—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
À moins d’une heure de Dallas se trouve l’autre ville qui constitue la métropole de DFW, celle de Fort Worth. Au-delà d’être la 13e ville la plus peuplée des États Unis, Fort Worth se distingue de sa voisine par son héritage cowboy et le rôle qu’elle a joué dans le développement économique de l’état du Texas.
La plus grande migration de bétail de l’histoire
Lorsque la guerre civile prend fin en 1865, le Texas dispose d’une large population de longhorns qui excède la demande de viande d’un état affaibli par la guerre. À la même époque, la demande de viande est en hausse à l’est du pays, dans les états du Kansas et du Missouri, une opportunité pour les éleveurs de redynamiser l’économie texane. C’est à cette époque que se développe le commerce de bétail sur les routes de la Chisholm Trail qui relie le Rio Grande au centre du Kansas, en passant par Fort Worth, un camp militaire à l’origine.
Si la route n’a été empruntée par les cowboys et leur bétail qu’entre 1867 et 1884, on estime à plus de 5 millions le volume de bovins qui aurait été transporté, ce qui en fait la plus grande migration de bétail de l’histoire.
Immersion chez les cowboys
À Fort Worth, on vient chercher ce que l’on se représente du Texas : des cowboys, des bestiaux, de la musique country, et des hommes et des femmes arborant fièrement bottes et chapeaux de cuir. Sous ses allures de parc à thème, le quartier historique des Stockyards, classé National Historic District, se présente comme un lieu incontournable sur un itinéraire autour de Dallas.
On y vient se délecter de ribs badigeonnées de sauce barbecue, découvrir des artistes locaux de musique country, danser le two step dans le plus gros « Honky Tonk » du monde, assister à un rodéo dans un Coliseum du début du XXe siècle, ou encore s’équiper en tenues en cuir. Dans les bars, on retrouve les motards attablés aux côtés de groupes de femmes venues célébrer un enterrement de vie de jeune fille ou de curieux en quête d’ambiance texane. Tous ces visiteurs se côtoient dans une ambiance tantôt familiale, tantôt festive, mais toujours chaleureuse.
Quelques adresses
Où manger : H3 Ranch – optez pour les ribs à partager, ou pas !
Où se rafraîchir après une longue journée : Second Rodeo Brewing – traversez le bar pour vous rendre au cœur de l’action, la ou les artistes locaux viennent se produire les weekends.
Où apprendre le line dancing et assister à un concert de country : Billy Bob Texas, un honky tonk qui s’étend sur plus de 10 000 m2 et regorge de bars, tables de billard, pistes de danse, et décors typiques.
Que faire : déambuler le long de E Exchange Avenue et autour de Mule Alley. Cette artère commerçante voit défiler un troupeau de longhorns tous les jours à 11:30am et 4pm, un spectacle quelque peu décevant qui attire toutefois beaucoup de monde. À voir aussi les musées de la ville, fondés par de grandes fortunes pétrolières et des médias, dont le musée Amon Carter qui comprend de nombreuses œuvres de la période 1820 à 1940.
Où loger : au cœur de l’extension moderne du quartier des stockyards, dans le somptueux hôtel Drover, à l’Hyatt Place ou encore dans l’établissement historique du Stockyards Hotel. La concentration des bars et restaurants autour de la rue E Exchange Avenue fait de ces hôtels des lieux idéaux pour profiter de la vie nocturne de Fort Worth.
Où échapper à la foule : au bord de l’eau, le long de la Marine Creek. Prenez les escaliers derrière la terrasse colorée du restaurant mexicain La Paloma qui vous amèneront au bord de l’eau, auprès de nombreuses tortues qui y élisent domicile lors des journées ensoleillées.
Publié le 6 juillet 2023. Mis à jour le 24 août 2023.
Le thermomètre baisse un peu mais l’ambiance reste estivale dans la Big Apple. Un temps parfait pour siroter un verre en terrasse parmi l’une des adresses que French Morning a testées (et approuvées) pour vous. You’re welcome!
Arlo Roof Top (Midtown)
Pour profiter à la fois du soleil et d’une vue à couper le souffle sur l’Empire State Building, direction l’hôtel Arlo Nomad et son Arlo Roof Top à Midtown. En haut, vous avez le choix entre quelques tabourets ou des canapés confortables qui donnent sur un panorama à 360 degrés sur la ville. Le bar au dessus duquel s’affiche un énorme graffiti propose des bières, des verres de vin et quelques bons cocktails préparés sur place (21$). Pour se faire peur, l’Arlo Roof Top dispose également d’une vitre transparente au sol sur laquelle marcher dans le vide (ou presque). 11 East 31st Street, (212) 660-2112.
Le Dive (Lower East Side)
Dimes Square est un « micro-quartier » branché du Lower East Side. Vous y trouverez deux bars mitoyens qui donnent sur une rue fermée aux voitures. Pour se sentir comme à Paris, direction Le Dive (37 Canal St), un bistro imaginé par l’Américain Jon Neidich, déjà derrière le restaurant Le Crocodile à Brooklyn. L’établissement offre une décoration vintage à l’intérieur, chinée sur le marché aux Puces de Saint-Ouen, et surtout une belle terrasse à l’extérieur avec des tables rondes de café. De quoi apprécier une bonne planche de fromage (18$) ou de charcuterie (18$), accompagnée d’un verre de vin (15-17$). Le Clandestino, situé juste à côté, fera également très bien l’affaire. 37 Canal St, (646) 370-6222.
Tacocina (Williamsburg)
Quoi de mieux qu’un cocktail sur les bords de l’East River avec vue sur la skyline de Manhattan ? C’est possible chez Tacocina, un petit kiosque coloré situé à Domino Park au sud de Williamsburg. L’établissement sert des tacos et des bons cocktails (Margarita à 12$, Michelada à 10$) à déguster sur sa terrasse bien aménagée au milieu de la verdure. Le spot parfait après une balade dans le parc. Il est également possible de jouer au beach volley sur le terrain mitoyen. 25 River St, (646) 783-6825.
Golden Years (Williamsburg)
À quelques blocs de Tacocina se trouve Golden Years, un bar somme toute banal qu’il faut traverser pour découvrir son charmant patio ombragé sur deux niveaux. Idéal pour boire un verre au calme tout en profitant de l’extérieur. Mobilier et tables en bois façon beer garden, et guirlandes lumineuses à la tombée de la nuit. On vous conseille de dîner ensuite à St. Anselm, un steak house réputé qui se trouve la porte à côté. 221 N 4th St, (718) 302-5100.
Island Oyster (Governors Island)
Pour un plan un peu plus original, direction Governors Island qui dispose d’un bar à huîtres situé face à la skyline du Downtown Manhattan. Il vaut mieux réserver à l’avance pour obtenir une table, à moins que vous ne souhaitiez uniquement boire un verre sur place (bière 9-10$, cocktail 17$), avant d’aller déjeuner chez Taco Vista à côté, qui dispose également de tables en extérieur. Profitez d’être là pour aller visiter la ferme urbaine de l’île, et pourquoi pas faire un arrêt par le spa luxueux QC NY Spa. 146 Carder Rd (917) 268-0200.