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Dans la raquette d’Adrien Andurand, cordeur français de l’US Open

Les plus grands joueurs sont passés entre ses filets. Adrien Andurand fait partie des 23 cordeurs de l’US Open de tennis qui se tient jusqu’au dimanche 10 septembre à New York. Toute la journée, de 7h du matin à 8h du soir, il remplit les raquettes des joueuses et joueurs avec de la corde – le plus souvent du polyester, parfois du boyau, de meilleure qualité mais plus cher -, avant de régler la tension demandée par l’athlète. Un travail d’orfèvre autant que d’endurance. « Je me régale à faire ça », confie-t-il depuis le stand des cordeurs, situé au premier étage du magasin Wilson, au beau milieu du Billie Jean King National Tennis Center, à Flushing Meadows.

«Au début, je regardais tous les noms»

Tombé là-dedans presque par hasard, au gré d’une reconversion et d’un déménagement au Canada qui l’a vu intégrer un magasin partenaire de la Fédération canadienne de tennis, cet ancien coach sportif originaire du Lot a ensuite intégré la prestigieuse équipe du fabriquant Wilson. La marque au W, née à New York il y a plus d’un siècle, a décroché les marchés de plusieurs tournois d’envergure, dont Roland-Garros et l’US Open. « Lors du recrutement, il y avait 40 candidats pour 3 places, se souvient Adrien Andurand. On a dû passer un entretien qui a servi à voir si on a la capacité de travailler en équipe : sur un tournoi, on passe toute la journée ensemble ! On a ensuite été testés en conditions réelles : on a passé toute une journée à corder, poussés dans nos retranchements, pour voir comment on réagit à la pression et si on sait respecter les standards Wilson. »

Il voyage désormais presque toute l’année sur des tournois aux quatre coins du globe. Le reste du temps, il le passe dans une structure privée (Nec Plus Ultra) et au Stade Toulousain Tennis où… il corde, évidemment. Passionné de la petite balle jaune, il voit passer entre ses mains les raquettes des plus grands. « Au début, je regardais tous les noms, pour savoir de quel joueur j’étais en train de corder la raquette, confie-t-il. Désormais, la glace est brisée en quelque sorte et je l’ai fait tellement de fois qu’il s’agit juste d’une raquette qu’il faut je corde, rien de plus. »

Un métier sous tension

De toute façon, il est astreint à un devoir de confidentialité et ne pourrait pas s’épancher sur les habitudes des uns et des autres. Tout juste consent-il à évoquer le cas de cette joueuse, bien connue de tous les cordeurs, qui demande toujours… la tension maximum : 90 pounds (soit environ 40 kg) ! « En moyenne, la tension demandée est de 22 ou de 23 kg, éclaire-t-il. La tension permet de jouer sur la longueur de balle : plus on tend, plus on contrôle la balle mais on perd en longueur; moins on tend, moins on a de contrôle mais la balle va plus loin, créant une sorte d’effet trampoline. À 40 kg, la raquette devient une planche ! ».

La tension demandée varie aussi selon la météo. « À New York, où il fait souvent chaud et humide, les athlètes demandent souvent moins de tension, car la balle est plus lourde ». Le soir, le marathon terminé, Adrien Andurand peut enfin aller boire un verre avec ses collègues de travail. « Ce qui est difficile dans ce métier, c’est l’éloignement constant, confie-t-il. Je suis arrivé aux États-Unis début août pour les tournois de Cincinnati et Cleveland. À New York, je suis content de retrouver des collègues que j’apprécie. Je suis moins ébloui par la ville parce que j’y suis souvent venu. Mais quand le taxi nous ramène à l’hôtel et qu’on voit la skyline, c’est toujours un effet incroyable. »

Les conseils de Maeva Lefebvre pour investir dans l’immobilier en Floride

[Article partenaire] Chaque année, de nombreux francophones choisissent de placer leur argent en investissant dans l’immobilier aux États-Unis.

Le choix de la localisation dépend de chacun, mais une ville ressort souvent et semble plaire aux acheteurs français : Miami. La ville bénéficie effectivement d’un climat agréable et l’investissement immobilier locatif y est un placement plus que lucratif.

La région ne cesse de se développer et attire tous les ans de nombreux touristes, qu’ils soient américains ou étrangers, garantissant ainsi la location de votre bien.

Maeva Lefebvre, agent immobilier en Floride, vous partage ses conseils.

Comment investir dans l’immobilier en Floride ?

Que ce soit en Floride ou dans n’importe quel autre état américain, il y a une règle d’or : il est impératif de se faire accompagner par un agent immobilier qui connaît le marché, pour plusieurs raisons :

  • Le gain de temps

Les agents immobiliers vous feront gagner un temps précieux grâce à une pré-sélection de propriétés en fonction de vos besoins, budget et objectifs de rendements.

  • L’économie d’argent

Les connaissances approfondies de votre agent du marché immobilier et de ses tendances vous permettront de payer un prix juste avec une valeur locative élevée. Vous éviterez ainsi de vous faire avoir en payant plus que la valeur réelle du bien.

  • Une sélection exclusive

Aux États-Unis, les biens immobiliers à vendre sont, en théorie, accessibles à tous. Cependant, certains biens dits off-market ne sont pas diffusés au grand public et restent à la discrétion des agents immobiliers.

  • Une garantie de conclure la transaction dans les règles et en toute légalité

Votre agent immobilier vous accompagne et vous conseille vis-à-vis des démarches administratives et vous permet de conclure la transaction sans enfreindre de lois.

  • Une aide à la gestion et mise en location de votre bien

Dans certains cas, votre agent vous aidera par la suite à louer votre bien au meilleur prix et pourra vous mettre en relation avec tous les professionnels dont vous pourriez avoir besoin pour la gestion de votre bien. C’est le cas de Maeva Lefebvre qui comprend bien les problématiques d’un achat immobilier à plusieurs milliers de kilomètres.

Posséder un ou plusieurs biens à distance n’est pas un problème si vous sélectionnez le bon agent !

Acheter un bien pour s’installer en Floride

Le choix de votre nouveau home sweet home est primordial lors d’une expatriation : il est important de trouver un endroit dans lequel vous vous sentez bien, dans lequel vous vous sentez chez vous.

Maeva Lefebvre, étant passée par là il y a quelques années, est l’agent idéale pour vous aider à trouver l’appartement ou la maison de vos rêves. À l’écoute de vos besoins, elle vous présentera une belle sélection de propriétés correspondant à vos critères et à votre budget.

Ayant vécu cette expérience il y plusieurs années, Maeva s’engage à vous aider dans cette démarche en se mettant à votre place. Elle connait tous les quartiers et saura vous conseiller en fonction de vos goûts. Que ce soit la proximité à la plage, des écoles classées A+, des commerces, des restaurants, un quartier familial calme ou au contraire animé, Maeva se donne pour mission de vous présenter une sélection remplissant un maximum de critères importants pour vous.

Le rêve américain est à portée de main ! À condition de faire le bon choix en sélectionnant un professionnel pour vous aider dans cette étape cruciale qui est de trouver son chez soi.

À propos de Maeva Lefebvre

Agent immobilier chez Keller Williams Realty Miami Beach, Maeva Lefebvre vous propose ses services liés à l’immobilier sur la Floride, que ce soit pour un achat, une location ou la vente de votre bien immobilier.

Spécialisée dans la région de Miami et ses alentours, son expertise et professionnalisme faciliteront vos démarches, quels que soient vos besoins.

Sa philosophie est de comprendre vos attentes, de les interpréter et savoir se mettre à votre place.

Avec un accompagnement quotidien, vous recevrez un service sur-mesure qui ne s’arrêtera pas à la vente ou l’achat d’un bien immobilier. Attendez-vous à un engagement complet, de qualité, professionnel et dévoué afin de vous aider à accomplir votre projet.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

5 raisons de visiter San Antonio au Texas

C’est une ville qui n’est pas étrangère aux Français, notamment depuis les exploits du basketteur Tony Parker avec les Spurs dans les années 2000 et 2010. Près de dix ans plus tard, la ville du Texas accueille un nouveau prodige français du basket, Victor Wembanyama (19 ans). Une bonne raison d’organiser un weekend sur place pour voir un match mais aussi visiter les églises et les sites historiques de la ville, à l’image de The Alamo, symbole de la révolution texane au XIXe siècle.

Sur les traces de la révolution texane à The Alamo

© The Alamo Facebook

The Alamo est le site historique le plus visité du Texas. Situé en plein centre-ville de San Antonio, il s’agit d’une ancienne mission religieuse reconvertie en fort militaire pendant la révolution texane au XIXe siècle. C’est ici que le célèbre Davy Crockett et une centaine d’autres soldats américains ont affronté l’armée mexicaine en 1836 pour l’indépendance du Texas, un territoire mexicain à l’époque. Un combat soldé par une défaite, mais qui va ouvrir la porte à de nouveaux affrontements et à l’indépendance proclamée quelques jours plus tard. L’entrée pour visiter l’église et ses beaux jardins est gratuite à condition de réserver sa place ici. L’accès au Collections Center, une galerie avec des objets d’époque, est payant (14$ adulte, 10$ enfant). The Alamo, 300 Alamo Plaza, (210) 225-1391.

Se balader sur le River Walk

© Facebook The San Antonio River Walk

San Antonio est traversé par le San Antono River et ses 24 kilomètres de canaux. Vous trouverez dans l’hypercentre le « River Walk », une promenade touristique au bord de l’eau avec de nombreux bars, restaurants et boutiques. Il est possible de prendre un bateau pour une visite d’une quarantaine de minutes autour du Downtown (14,5$ par adulte, enfant 8,5$, détails ici). Pour un verre en terrasse, on vous conseille The Little Rhein Prost Haus (231 S Alamo St). Le cadre et la cuisine d’influence mexicaine du restaurant Domingo sont également à découvrir (123 N St Mary’s St).

Visiter les missions religieuses

Mission Concepcion. © nps.gov

San Antonio dispose de cinq missions coloniales espagnoles inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces églises ont été construites au XVIIIe siècle par des missionnaires franciscains chargés de convertir les populations locales au catholicisme. Au-delà de The Alamo, il est possible de visiter les quatre autres missions (San José, Concepción, San Juan et Espada) lors d’un circuit à pied ou à vélo. L’entrée est gratuite, détails ici.

Un peu de culture au Museum of Art

© samuseum.org

Au Nord du Downtown et au bord du River Walk se trouve le Museum of Art de San Antonio (SAMA), un joli bâtiment ouvert en 1981 dans les anciens locaux d’une brasserie. Le musée retrace 5000 ans d’histoire avec des collections d’art romain, grec, égyptien mais aussi américain. Parmi les expositions visibles en ce moment, l’art populaire latino-américain et les poteries en argile de Tonala au Mexique. Museum of Art de San Antonio, 200 W Jones Ave, +1 210-978-8100.

Voir un match des Spurs avec Victor Wembanyama

© Facebook San Antonio Spurs

Jeune prodige du basket français, Victor Wembanyama (2,24 m, 19 ans) a été recruté par les Spurs au mois de juin, et fera ses grands débuts en NBA au mois d’octobre. Tous les yeux des États-Unis et du monde seront tournés vers San Antonio alors que que celui qu’on surnomme « Wemby » est aussi attendu que LeBron James (Los Angeles Lakers) à ses débuts. Le premier match de présaison aura lieu le 13 octobre à l’AT&T Center de San Antonio face au Heat de Miami (places ici), tandis que la première rencontre de saison régulière se déroulera le 25 octobre face à Dallas (places ici). AT&T Center, 1 AT&T Center Parkway.

Airbnb à New York: Entrée en vigueur des nouvelles règles pour louer son logement

Le nombre de maisons et d’appartements new-yorkais disponibles à la location courte durée devrait être bientôt réduit à peau de chagrin. À partir du 5 septembre, la ville de New York va mettre en application le « Short Term Rental Registration Law », qui oblige les hôtes à enregistrer leur logement auprès d’un bureau du maire de la ville, l’Office of Special Enforcement (OSE).

La location court séjour dans le viseur

La loi Local Law 18 remonte en réalité à janvier 2022 et consiste à interdire les locations de logements entiers pour une courte durée. Elle va désormais être appliquée de façon stricte, à travers ce processus d’enregistrement qui demande des détails sur l’appartement, l’identité et le nombre d’occupants. « Vous ne pouvez pas louer un appartement entier ou une maison entière à des visiteurs pour moins de 30 jours, même si vous êtes propriétaires ou habitez dans l’immeuble. Cela s’applique à tous les immeubles résidentiels permanents », indique le site de l’OSE.

En tant qu’hôte new-yorkais, vous aurez donc deux options : soit vous devez être présent dans le logement pendant le séjour des voyageurs de moins de 30 jours, et vous ne pourrez louer qu’à deux personnes maximum. Soit vous pouvez louer votre logement entier pour une période de plus de 30 jours. Ce qui revient à une « interdiction de facto des locations courte durée », selon la plateforme de location de logements Airbnb. Elle prévoit des pénalités pour les locations illégales d’hôtes, qui pourraient aller jusqu’à 5.000 dollars ou trois fois les revenus générés par la location. Les hôtels, pensions et chambres d’hôtes qui ont un statut de classe B peuvent appliquer pour une exemption.

«Vous n’êtes pas les bienvenus»

Cette mise en application est l’aboutissement d’un bras de fer de plusieurs années entre Airbnb et la ville de New York, qui dit vouloir lutter contre la pénurie de logements abordables à New York. Airbnb avait porté plainte et obtenu un délai de grâce avec le report de sa mise en application de début juillet au 5 septembre, mais une juge de la Cour Suprême de New York l’a finalement débouté le 9 août dernier.

C’est un coup dur pour toutes les plateformes de ce secteur (Expedia, VRBO etc), mais Airbnb est de loin le plus actif dans la ville. « Les nouvelles règles de location court terme de New York sont un coup majeur pour l’économie du tourisme et les milliers de New-Yorkais et de petites entreprises dans les banlieues qui comptent sur le partage de logements et les dollars du tourisme pour boucler leurs fins de mois. La ville envoie un message clair aux millions de visiteurs potentiels qui auront désormais moins d’options quand ils visitent New York City : vous n’êtes pas les bienvenus », a déclaré Theo Yedinski, global policy director chez Airbnb, dans un communiqué.

Des enregistrements au compte-goutte par la ville

Concrètement, les plateformes ne pourront pas recevoir et transférer l’argent des locations au bénéfice d’hôtes qui ne seront pas enregistrés à partir du 5 septembre. Les pertes en vue sont conséquentes : Airbnb, qui génère 85 millions de dollars par an de locations court terme à New York, estime qu’il va perdre 95% de ces revenus après l’entrée en vigueur de ces obligations (à titre indicatif, le groupe de Brian Chesky a dégagé 8,4 milliards de dollars de revenus en 2022). Il fait valoir que New York est une anomalie par rapport aux autres villes américaines, qui ont régulé les locations courte durée mais autorisent celles de logements entiers. Et que les logements Airbnb sont plus dispersés sur les cinq boroughs de la ville – moins de 50% des annonces se situent à Manhattan – et contribuent à animer des quartiers peu pourvus en hôtels.

Pour le moment, c’est peine perdue. Et même pour ceux qui sont autorisés à opérer, il faut attendre le sésame du bureau OSE de la ville de New York, qui a pris beaucoup de retard pour approuver les logements qui répondent aux critères. Au 27 août, la ville avait reçu 3.250 demandes d’enregistrement et n’en avait approuvé que 257.

Les hôtes new-yorkais dans l’impasse

Au vu des prix de l’immobilier et des loyers à New York, mais aussi de l’inflation galopante de ces derniers mois, cette nouvelle réglementation est une très mauvaise nouvelle pour les New-Yorkais qui en faisaient usage pour payer leur crédit ou leur loyer et arrondir leurs fins de mois. « J’avais recours à Airbnb pour louer mon appartement quand je voyageais pour le travail ou partais en vacances. Cela représentait un revenu significatif pour moi, et je ne participais pas à une bulle spéculative à New York », se défend Matthieu, qui louait son 2-bedroom à East Williamsburg.

De son côté, Marie Gentine qui a activement loué sa maison à Harlem il y a quelques années, a suivi le sujet de près et est active au sein de l’organisation RHOAR (Restore Homeowner Autonomy and Rights), un groupe de propriétaire de maisons pour une ou deux familles, qui essaie d’obtenir une exemption à cette loi. « Nous sommes des propriétaires de maisons et ne gênons personne. Les locations longue durée sont trop risqués, je connais beaucoup de propriétaires qui ne sont pas payés et les locataires sont très protégés ici » , explique-t-elle. Dernière lueur d’espoir, le maire de New York, Eric Adams, va rencontrer les représentants de RHOAR le 6 septembre prochain. Ils demandent un nouveau délai pour une entrée en vigueur de ces nouvelles règles en janvier 2024.

Women4Women, un soutien pour les victimes de violences conjugales à New York

Women4Women, c’est l’histoire de femmes qui veulent aider d’autres femmes. Une histoire banale de sororité qui entraîne un élan de solidarité exceptionnel dans tout un quartier de Brooklyn.

À l’origine de cette association : Juliette Fisbein, 40 ans, ancienne avocate d’affaires en quête de sens dans son activité professionnelle. Et un jour, le déclic ou plutôt la rencontre, avec Fathema, une jeune femme de 29 ans d’origine bangladaise dont le fils de 8 ans fréquente la même école de Carroll Gardens que les enfants de Juliette. La jeune femme est logée dans un foyer d’urgence, en attendant mieux. « Je l’ai rencontrée à l’automne 2021 après qu’une de mes amies m’a parlé d’elle, raconte Juliette Fisbein. Petit à petit, on a réussi à gagner sa confiance, et elle nous a raconté son histoire. Celle d’une femme abusée physiquement et psychologiquement par son mari qui la considérait plus comme sa domestique que comme sa femme. Elle a dû s’enfuir car elle avait peur pour sa vie et celle de son fils. C’est terrible. »

Donner un avenir aux survivantes

Dépannage de petites tâches domestiques, dons de chaussures et de vêtements, tutorat pour son fils, les deux amies font ce qu’elles peuvent pour aider la maman solo dans son quotidien. Mais ce soutien à petite échelle a ses limites. « Il lui fallait de l’argent, un logement, un travail. Un avenir », soupire Juliette Fisbein en se remémorant cette période.

D’où l’idée d’une vraie structure pour bénéficier du statut 501(c)(3). Ce statut d’organisation apolitique et à but non-lucratif permet aux associations de lever des fonds auprès d’entreprises qui pourront ensuite faire défiscaliser ce don. Puis d’autres bonnes volontés se greffent au projet. Et le statut est rapidement obtenu grâce aux compétences de l’équipe, majoritairement composée d’avocates. Sur leur site, l’objectif est clair : « Notre association a pour but de soutenir toutes les femmes qui font face à des difficultés sociales et économiques. Avant tout amies, nous avons décidé de joindre nos forces pour aider les survivantes de violence domestique en associant nos compétences et en utilisant nos réseaux ».

Juliette Fisbein et Fathema

«Pas qu’une association, c’est une famille»

Grâce aux 40.000 dollars rapidement récoltés par l’association, Fathema entame des études dans le domaine de la santé, trouve un logement qu’elle peut meubler. Et reprend confiance. « Je ne remercierai jamais assez Juliette, Anik et Regan. Maintenant, je suis assistante médicale, j’aide d’autres personnes, et surtout je subviens seule aux besoins de mon fils ». La jeune femme s’autorise même à être plus ambitieuse et aimerait décrocher son diplôme d’infirmière. « Women4women, ce n’est pas qu’une association, c’est une famille pour moi » raconte Fathema. Une famille dont elle fait maintenant partie à part entière. « La boucle est bouclée quand elles ont envie de revenir pour aider d’autres femmes », conclut fièrement Juliette Fisbein.

Prochains défis pour Juliette, Priscilla, Flavie, Clémence, Joanna et Fathema : une troisième levée de fonds, la rédaction d’un solide rapport annuel, une newsletter hebdomadaire et une meilleure rationalisation de tous leurs process. Mais aussi et surtout trouver d’autres bonnes volontés pour rejoindre l’équipe. « Un grant writer pour solliciter plus d’entreprises et trouver de nouveaux financements et un banquier qui pourrait enseigner les basiques de la gestion à nos bénéficiaires ». L’appel est lancé !

TLF: Molière, Alzheimer et optimisme au programme de la nouvelle saison

Le TLF fait sa rentrée ! La salle Erick Moreau va bientôt résonner des applaudissements qui ponctuent les spectacles soigneusement sélectionnés par Frédéric Patto. Cette année, le directeur artistique du TLF célèbre deux anniversaires sur scène : les 15 ans de sa compagnie, la D-Boussole, ainsi que les 10 ans du Théâtre du Lycée français. Depuis 2014, de nombreuses pièces ont traversé l’Atlantique pour être jouées sur ses planches, et les spectateurs francophones et francophiles ont pu admirer Patrick Timsit, Pierre Richard, Eric-Emmanuel Schmidt, ou plus récemment Cristiana Réali.

Une programmation éclectique

Au programme de cette nouvelle saison, qui se déroulera de septembre 2023 à juin 2024, il y a aura une dizaine de pièces de théâtre, souvent récompensées par des Molières. « J’essaie d’avoir une programmation éclectique, qui fait vibrer les spectateurs, confie Frédéric Patto. Je pense en particulier aux élèves du Lycée français qui vont voir ces pièces, et aux messages que ces dernières transmettent. »

Pour commencer la saison, les malchanceux qui avaient raté la dernière mise en scène de la troupe la D-Boussole en février dernier auront droit à une séance de rattrapage le vendredi 8 septembre, à 7:30pm, avec la pièce Rupture à domicile. « C’est l’histoire d’un type qui crée une agence chargée de rompre pour toi, à domicile. Cela donne lieu à toute une série de quiproquo très drôles ». Écrite par Tristan Petitgirard, Rupture à domicile est mise en scène par Frédéric Patto et interprétée par Claire Hamard, Grégory Galin et Lionel Rougé. La D-Boussole présentera son nouveau spectacle au TLF en mars 2024. 

Le vendredi 13 octobre à 7:30pm, le TLF accueillera La vie est une fête, une pièce de Lilian Lloyd, mise en scène par Virginie Lemoine, qui interprétera la mère dépressive du personnage principal, Romain (Julien Alluguette, prix Avignon à l’Unisson 2022 du meilleur comédien et que vous pouvez également voir dans la série « Ici tout commence »). « C’est une ode à l’engagement de ceux qui se battre pour le bien-être des gens. Virginie Lemoine est une excellente comédienne doublée d’une brillante metteuse en scène. J’ai été vraiment bluffé par la performance des acteurs. » 

Après Dom Juan la saison dernière, Molière sera de nouveau à l’honneur cette année, avec une relecture en chansons d’un autre classique, Le Malade imaginaire en La majeur. Interprétée par Cécile Dumoutier, Marion Peronnet, Arnaud Schmitt, et Simon Froget-Legendre, cette pièce sera jouée le vendredi 10 novembre 2023, à 7:30pm, et convient aux enfants à partir de 6 ans.

La pièce aux 4 Molières

La maladie d’Alzheimer sera le sujet central d’Oublie-moi, d’après In other words de Matthew Seager, adapté et intéprété par Marie-Julie Baup et Thierry Lopez. Elle se jouera le vendredi 12 janvier 2024, à 7:30pm. « Malgré un sujet difficile, le message reste positif car la pièce est pensée comme une comédie romantique », souligne Frédéric Patto. La pièce a remporté quatre Molières en 2023, dont celui de la meilleure comédienne pour Marie-Julie Baup, meilleur comédien pour Thierry Lopez, meilleure mise en scène et meilleur spectacle privé.

La pièce « Oublie-moi » avec Marie-Julie Baup et Thierry Lopez. ©Théâtre Actuel La Bruyère.

Les enfants seront de nouveau à l’honneur en février avec le spectacle Augustin, pirate du Nouveau Monde, qui sera joué le vendredi 9 février. « Augustin entraîne les enfants à partir de 3 ans dans un voyage olfactif autour du monde. Grâce à une mise en scène ingénieuse, on pourra découvrir les parfums de vanille, café ou chocolat en partant à la découverte de différentes saveurs et épices. »

Le vendredi 22 mars à 7:30pm, on retrouvera avec plaisir une mise en scène de Jean-Philippe Daguerre, à qui l’on doit le Dom Juan joué la saison passée et qui a remporté quatre Molières pour Adieu monsieur Haffmann en 2016 et 2018. « La chambre des merveilles raconte une merveilleuse histoire d’amour entre une mère et son fils, plongé dans le coma à la suite d’un accident. C’est une très belle adaptation du roman de Julien Sandrel, qui ne tombe pas du tout dans le pathos. »

Une autre adaptation de roman viendra clôturer la saison de théâtre le vendredi 17 mai 2024, avec Le Montespan de Jean Teulé. Le plus célèbre cocu de France, interprété par Michaël Hirsch, se bat sans relâche pour récupérer sa femme, la marquise de Montespan, devenue la favorite de Louis XIV. Salomé Villiers, qui a remporté un Molière de la révélation féminine en 2022, incarnera la marquise. 

9 clubs de jazz à connaître absolument à New York

À New York, le jazz est une culture. Les clubs y sont nombreux et attirent aussi bien les passionnés que les amateurs, les New-Yorkais comme les touristes. Il y en a pour tous les goûts, tous les styles. Suivez le guide.

Les plus prestigieux

Ces clubs-là ont fait la renommée de la Grosse Pomme sur le terrain musical. Les plus grands artistes s’y sont produits. Le Blue Note, dont la file d’attente déborde tous les soirs sur la 3e rue du très animé quartier de Greenwich Village, dit bien toute la popularité de ce lieu créé en 1981, et qui a, depuis, fait des petits un peu partout à travers le monde (Japon, Brésil, Italie…). Le Village Vanguard, quant à lui, brille de ses néons rouges sur la 7e avenue dans le quartier de West Village. Il est aussi un des clubs les plus anciens de la ville : ouvert en 1935, il a vu passer quasiment tous les plus grands. D’ordinaire prisé des touristes, il est aussi un des plus chers (autour de 40$ en général). L’Apollo Theatre est une institution de Harlem. Situé sur la 125e rue depuis sa création au début du 20e siècle, il se décrit comme « l’âme de la culture américaine ».

Le plus branché

Ici, l’attitude compte autant que la musique ! La jeunesse branchée vient au Roxy Hotel à Tribeca pour siroter un verre en dégustant une huître, regarder un film dans la salle de cinéma du sous-sol… et écouter de la musique live. Le Django a conservé ses murs un peu décrépis sur de la brique new-yorkaise pour ajouter au style d’un bar qui propose des cocktails pointus et une musique assez éclectique.

Le plus original

Il faut descendre quelques marches abruptes pour découvrir The Smalls, ce temple new-yorkais de la musique jazz, situé dans West Village, connu pour ses sélections de nouveaux artistes, mais surtout pour ses séances d’impros qui prennent place après la programmation officielle, vers 1 heure du matin jusqu’à la fermeture. La fréquente présence aux instruments d’étudiant-e-s du département « Music and performing arts » de la New York University toute proche a redonné une vitalité à ce lieu sans chichi.

Le plus… français

Techniquement, ce n’est pas qu’un club de jazz puisqu’il accueille tous styles de musiques. Mais le Barbès propose une programmation tellement riche avec un état d’esprit si rafraîchissant qu’il était impossible de ne pas le nommer ici. Situé à Park Slope, à Brooklyn, il affiche également des prix extrêmement raisonnables. Il est tenu par les deux Français qui l’ont créé, Olivier Conan et Vincent Douglas.

La plus belle vue

Vous voulez en avoir plein la vue en plus d’en avoir plein les oreilles ? Allez au Dizzy’s Club. Situé au 5e étage du Lincoln Center, il offre une vue panoramique sur Manhattan, ainsi que des assiettes et des cocktails de qualité. Prévoyez un budget adéquat : autour de 60$ par personne minimum pour l’entrée et les consommations.

Le plus caché

Même en connaissant l’adresse, il est parfois difficile de trouver cette porte discrète située sur la 27e rue. Un ascenseur vous mènera ensuite à une petite salle où vous pourrez écouter une programmation très pointue à des tarifs très attractifs. Le Jazz Gallery est un organisme à but non lucratif, dont le but est « d’aider la jeune génération de musiciens de jazz à éclore ».

Le plus chaleureux

Tout est dit dans le titre. Ici, on se trouve chez Bill : Bill Saxton, un saxophoniste qui est aussi une légende vivante de Harlem. Il connaît tout de l’histoire musicale de la quartier et vous en parlera, d’ailleurs, si vous poussez la porte de son club minuscule ouvert seulement les vendredis et samedis soirs. Places limitées et réservations obligatoires (30$).

À Miami, les catholiques francophones reprennent le chemin de l’église

C’est une rentrée paroissiale dans la foi et la bonne humeur. Après avoir partagé dimanche dernier les victuailles que chacun avait apportées lors d’un potluck, la communauté catholique francophone de Miami se réunira à nouveau le samedi 16 septembre à l’occasion de la messe de rentrée. Un office religieux célébré dans la langue de Molière par le Père Alejandro Rodriguez Artola en la paroisse St. Thomas The Apostle Catholic Church (7303 SW 64th St, Miami).

Suivies d’un apéritif convivial, ces messes dites en français, une fois par mois jusqu’en juin, fédèrent aujourd’hui plusieurs dizaines de Français ainsi que des francophones de toutes les nationalités. Les cérémonies suivantes auront lieu les samedis 16 septembre, 7 octobre, 11 novembre et 2 décembre, ainsi que les samedis 13 janvier, 3 février, 2 mars, 6 avril, 4 mai et 1er juin 2024.

« Outre le plaisir et la richesse de pouvoir pratiquer notre foi en français, nous sommes heureux de pouvoir nous retrouver et nous avons d’ailleurs déjà commencé à planifier nos prochains rendez-vous », confie Valérie Bauwens, l’une des membres fidèles de la communauté catholique francophone de la métropole floridienne. Pleins d’entrain, ces paroissiens organisent en effet d’autres événements durant toute l’année : un goûter pendant les Fêtes de Noël, une retraite spirituelle d’entrée en Carême, sans oublier la traditionnelle chasse aux œufs pour Pâques. Ceux qui aiment chanter peuvent aussi rejoindre la chorale.

Dans l’enfer des incendies à Hawaï, les témoignages poignants de Florian Bayol et Marie-Laure Ditte

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Il y a quelques semaines, je devais enregistrer un épisode de French Expat avec Marie-Laure Ditte, une Française qui vit depuis plus de 15 ans sur l’île de Maui à Hawaï et qui devait partager avec nous comment un tour du monde l’avait amenée à découvrir puis à adopter l’archipel. Sauf qu’à quelques heures de notre interview, nous découvrions avec horreur les incendies qui ravageaient l’ouest de Maui et commencions à peine à prendre la mesure du drame.

Mardi 8 août dernier, les vents provenants de Dora, un ouragan de force 4 passant au large de l’archipel d’Hawaï a frappé sévèrement la petite ville historique et touristique de Lahaina. Ces vents ont entraîné des feux d’une violence inouïe qui ont littéralement rasé la ville en quelques heures, piégeant des centaines d’habitants.

En échangeant quelques notes vocales sur WhatsApp, Marie-Laure m’a raconté l’effroi des habitants de l’île, la disparition de nombreuses personnes de son entourage mais aussi l’élan de solidarité incroyable qu’elle observait depuis ce jour tragique. La jeune femme m’a alors confié l’histoire de Florian Bayol, un autre Français qui vit à Lahaina (la ville sinistrée) depuis 23 ans, et qui a pris la difficile décision de tout quitter pour mettre ses enfants en sécurité, rongé par la culpabilité de ne pas avoir pu sauver plus de personnes avant de quitter la ville en flammes. 

Dans le tout premier épisode de la 5ème saison de French Expat, je vous invite à découvrir les témoignages poignants de Marie-Laure Ditte et de Florian Bayol ainsi que leur hommage à leur ‘Ohana de Maui. Ce récit à 3 voix offre un témoignage inspirant sur la résilience et la solidarité en période de crise telle que celle vécu à Maui.

Pour soutenir Florian Bayol et sa famille, vous pouvez suivre le lien de sa cagnotte Go Fund Me, ou soutenir ces organisations qui agissent sur l’île de Maui : Maui Food Bank, Maui United Way et Hawaii Community Foundation.

Note: ʻOhana est un terme hawaïen qui signifie la famille de cœur et pas forcement biologique.


French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Bourses scolaires 2023-2024: Dépôt des dossiers jusqu’au 8 septembre au Texas

Publié le 17 août 2023. Mis à jour le 23 août 2023.

Dernière chance d’obtenir une bourse scolaire pour la rentrée 2023-2024. Les familles françaises à faibles revenus récemment installées dans la circonscription de Houston, ou celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière, ou encore celles qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne, ont jusqu’au vendredi 8 septembre pour déposer leur dossier auprès du consulat général de France à Houston ou auprès de l’établissement scolaire dans les autres villes.

Ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Houston
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère)
  • être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE. Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
  • Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.

Pour les écoles de Houston, les dossiers sont à déposer en personne au consulat, sur rendez-vous, à prendre en écrivant à [email protected]. Pour les autres écoles, les dossiers sont à déposer à l’établissement scolaires qui sera ensuite chargé de les envoyer au consulat, au plus tard le 11 septembre. Le consulat vous invite à « vérifier avec le secrétariat du chef d’établissement la date limite du dépôt à leur bureau ». Le conseil consulaire des bourses se réunira à l’automne, puis la seconde Commission nationale des bourses avisera les familles de sa décision fin décembre.

Booder fait son show en septembre à Miami, New York et Montréal

UPDATE : Pour « raisons familiales », Booder annule sa tournée de septembre aux États-Unis.

Trublion de l’humour tricolore, Booder, de son vrai nom Mohamed Benyamna, sera pour la toute première fois en spectacle aux États-Unis, le mardi 12 septembre à Miami, puis le lendemain, le mercredi 13 septembre à New York. L’humoriste et acteur franco-marocain en profitera aussi pour se produire dans la Belle Province, le vendredi 15 septembre à Montréal. Trois étapes nord-américaines produites par la société de production audiovisuelle Silverprod.

Après le succès de sa pièce de théâtre « La Grande évasion », le comique présentera son one man show « Booder is back », dans lequel il donne son ressenti de la vie dans une « société de beaux gosses ». Booder évoque avec second degré, entre autres, son expérience dans le domaine artistique, son fils ou encore son pays d’origine.

Ayant débuté sa carrière en s’essayant au théâtre d’improvisation sur diverses scènes parisiennes, l’artiste de 44 ans n’a pas tardé à se faire repérer. Depuis, Booder multiplie les apparitions à la télévision et décroche des rôles sur grand écran. Le public a notamment pu le voir à l’affiche de « Neuilly sa mère ! » de Gabriel Julien-Laferrière ou encore « Beur sur la ville » aux côtés de Sandrine Kiberlain, Gérard Jugnot et Josiane Balasko.

De retour à ses premiers amours, Booder sera sur la scène du Bandshell de Miami Beach le mardi 12 septembre à 7:30pm (7275 Collins Ave – Billets ici), sur celle du Symphony Space de New York le mercredi 13 septembre à 8pm (2537 Broadway – Billets bientôt disponibles) et sur les planches de L’Olympia de Montréal le vendredi 15 septembre à 7pm (1004 Rue Sainte-Catherine E – Billets ici)

Publié le 13 juin 2023. Mis à jour le 11 septembre 2023.

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