Associations d’accueil des francophones
Austin Accueil
P.O. Box 301195
Austin, TX 78703-1195
tél. : 512-394-6410
email : [email protected]
contact : Isabelle Bossart
Dallas Accueil
15123 Cypress Hills Drive
Dallas, TX 75248
tél. : 214-907-6901
email : [email protected]
contact : Catherine Azière
Houston Accueil
P.O. Box 19697
Houston, TX 77224
tél. : 281-912-5634
email : [email protected]
contact : Ling Guérin
Associations culturelles
Et voilà le théâtre
Troupe théâtrale amateur de Houston organisant un atelier francophone hebdomadaire et cinq représentations annuelles sous-titrées en français.
tél. : 281-901-0937
email : [email protected]
Texan-French Alliance for the Arts
777 Post Oak Blvd
Suite 600
Houston, TX 77056
tél. : 713-822-2060
email : [email protected]
Swiss American Society Houston
tél. : 713-721-8915
email: [email protected]
contact : Yvonne Bucheler
Nova Belgica, Belgian club of Houston
2009 Lubbock Street
Houston, TX 77007
tél. : 713-224-8000
email : [email protected]
Alliance française d’Austin
4101 Medical Parkway
Suite 203
Austin, TX 78756
tél. : 512-451-1704
email : [email protected]
Alliance française de Corpus Christi
tél. : 361-881-9217 (en journée)/361-854-3902 (soir et week-ends)
email : [email protected]
contact : Annie Hall
Alliance française de Dallas
10830 N Central Expressway
Suite 152
Dallas, TX 75231
tél. : 972-733-0844/214-234-0165
email : [email protected]
Alliance française d’El Paso
PMB 123 500 West University Drive
El Paso, TX 79968
tél. : 915-845-6535
email : [email protected]
contact : Jacques Barriac
Alliance française de Houston
427 Lovett Boulevard
Houston, TX 77006
tél. : 713-526-1121
email : [email protected]
Club français de McAllen
129 W. Sunflower Avenue
McAllen, TX 78504
tél : 956-630 3887
email : [email protected]
contact : Stella Behar
Alliance française de San Antonio
P.O. Box 6743
San Antonio, TX 78209
tél. : 210-495-4440
email : [email protected]
contact : John Collet
Alliance française de la vallée du Rio Grande
tél. : 956-541-8800
contact : Georges Garcia
Associations éducatives
Education française Austin
Association de parents d’élèves francophones.
United Methodist Church
7050 Village Center Drive
Austin, TX 78731
tél. : 512 306 8446
email : [email protected]
contact : Claire de Coatpont
Parlons français
Programme de français langue maternelle de Dallas/Fort Worth.
4708 Winter Park Drive
Richardson, TX 75082
tél. : 972 918 0303
email : [email protected]
contact : Geneviève Chiari
Education française Greater Houston
Programme de français langue maternelle de Houston.
Sept lieux d’enseignement disséminés dans l’agglomération. Voir la page Sites du portail de l’association.
tél. : 281 891 3344
email : [email protected]
Associations professionnelles
French-American Chamber of Commerce Dallas/Fort Worth chapter
2665 Villa Creek Drive
Suite 214
Dallas, TX 75234
tél. : 972-241-0111
email : [email protected]
French-American Chamber of Commerce, Houston Chapter
3100 Timmons Lane
Suite 350B
Houston, TX 77027
tél. : 713 – 960 – 0575
email : [email protected]
Belgian Trade Commission
5300 Memorial Drive, Suite 505
Houston TX 77007
tél. : 713-863 11 10
email : [email protected]
Association militaire
Amicale des anciens combattants et anciens militaires français du Texas, de l’Oklahoma, de l’Arkansas et de la Louisiane
25 Southfork Pines Court
The Woodlands, Texas 77381
tél : 281-859-1883
email : [email protected]
contact : René Chapelle
Associations religieuses
Aumônerie catholique francophone du Texas
Chapelle Saint Basile de l’Université Saint Thomas
3802 Yoakum Boulevard
Houston, TX 77006
tél. : 713-849-9759
email : [email protected]
contact : Matthieu de Tugny
Réseau de juifs francophones
Réuni autour du rabbin Yaacov Vidal.
Chabad Lubavitch Center & Torah Day School
10900 Fondren Road
Houston, Texas 77096
tél. : 713-777-2000
email : [email protected]
Congrégation catholique du Nord Texas
Messes mensuelle en français à l’église cistercienne d’Irving.
3550 Cistercian Road
Irving, TX 75039
tél. :
email : [email protected]
contact : Sabine Zimmern
713-224-8000
Associations françaises du Texas
The Artist ou "la fin de l'ère des Freedom Fries?"
Cette semaine, les journalistes américains ont un seul mot au bout de la plume : « The Artist ». Le film de Michel Hazanavicius a été couronné de cinq oscars (dont celui du meilleur acteur, meilleur film et meilleur réalisateur), dimanche dernier, à Los Angeles.
Les titres américains n’ont pas manqué de prendre position face à cette percée française dans l’antre du cinéma américain. Ils se perdent en conjectures pour l’expliquer. Le critique-star Roger Ebert note que le film est « très amusant ». Tout simplement. The Christian Science Monitor pousse la réflexion un peu plus loin, évoquant… l’économie. “Dans une mauvaise économie, on valorise le travail, et ces films [The Artist et The Iron Lady] montrent des acteurs qui travaillent très dur. Regardez juste l’athlétisme de Dujardin”, note un interviewé. D’autres ne comprennent pas. C’est le cas du tabloïd The New York Post qui décrit “The Artist “comme un film reservé aux «cinema snobs ». Pas très flatteur.
Des Oscars très français
Entre « Midnight in Paris », « Hugo » et « The Artist », la cérémonie avait indéniablement des accents français. Ce que n’a pas manqué de relever The Record qui lance un beau « Vive la France » dans ses lignes et note qu’une « sensibilité française a battu une britannique » cette année, en faisant référence au film « The Iron Lady » qui retrace l’histoire de Margaret Thatcher. Notre beau pays représenterait ainsi des « valeurs chères à Hollywood comme, l’imagination, le romantisme et l’extase ». On en viendrait à se demander si la reconnaissance de “The Artist” ne marque pas le début d’une nouvelle vague de francophilie aux Etats-Unis. C’est, en tout cas, la question que pose The Atlantic Wire dans un article au titre prometteur : « After The Artist, Does the US still hate France ? » « Que signifie le fait que l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences ait choisi un film français pour meilleur film, un Français pour meilleur acteur et meilleur réalisateur? », s’interroge le site d’information, rappelant que Jean Dujardin a lancé « J’adore votre pays » au public en montant sur scène pour accepter l’Oscar du meilleur acteur. Cela veut-il dire que l’ère des Freedom Fries est passée ? Ou le retour du bâton ne fait-il que commencer? » Le site ne tranche pas, mais observe que « les critiques américains ont choisi de ne pas en vouloir aux Français pour leur grosse victoire et ont choisi de faire plus dans la diplomatie. Nous co-opterons Dujardin comme quelqu’un que nous comprenons et admirons, comme le ‘George Clooney français’.”
Film français ou pas?
L’ego des Français flatté, voilà que le New York Times vient jouer les rabat-joie. Le quotidien s’attarde à montrer que « The Artist » est peut-être un film français mais est avant tout une « lettre d’amour à Hollywood ». « Merci beaucoup, je vous aime ! » s’exclame Jean Dujardin, alors qu’il ramassait son prix de meilleur acteur pour un film qui a été conçu en France, mais qui a arrosé le Hollywood d’autrefois de son adoration » Le journal, un peu mauvais joueur, a décidément une dent contre le film en noir et blanc. Dans une tribune publiée dans les pages opinions du Times, l’éditorialiste Ross Douthat reconnaît que le film « est charmant et désireux de plaire » mais est surpris par la « facilité avec laquelle il a gagné ». Il faut dire que son cœur battait pour le film de George Clooney: « J’ai le sentiment que plus de gens auraient du voter pour The Descendants », écrit Douthat. Le pauvre Clooney peut toujours se consoler puisque The New Yorker rappelle que l’acteur « aura d’autres chances » de décrocher un Oscar. Pour Jean Dujardin « cela n’est pas aussi sûr ».
Le jeune américain rêve-t-il d'une société plus… française ?
En 2011, certains jeunes américains sont descendus dans la rue. Ils ont constitué le plus gros des troupes du mouvement Occupy, dit leur ras-le-bol de la crise économique et des inégalités sociales en citant l’ouvrage Indignez-vous de Stéphane Hessel. Ils ont exprimé leur colère face à l’augmentation de frais de scolarité déjà démentiels et répété qu’ils n’attendaient plus rien d’un président leur ayant parlé d’espoir et de changement. «C’est notre mai 68 !», hurlaient certains lors des manifestations Occupy Wall Street…
Mais il y a plus que ces similitudes -reconnaissons-le, très superficielles- avec un mouvement social “à la française”. Il y a les réponses que donnent les jeunes américains lorsqu’on les sonde. La dernière enquête du Pew Research Center, dont les études sur la société américaine et la politique font autorité, donne des résultats intéressants: une majorité relative (49%) des sondés entre 18 et 29 ans perçoit le terme «socialisme» de manière positive (+6 points par rapport à la précédente enquête sur le même thème en mai 2010) contre 43% à qui il deplait. La même enquête indique aussi que la part d’opinions défavorables sur le mot « capitalisme » dans cette même tranche d’âge dépasse celle des opinions favorables (46% contre 47% des sondés). «En 2011, le jeune américain est un déçu du capitalisme. Et ce n’est pas le seul, le rejet du mot ‘capitalisme’ est partagé par toutes les générations, une évolution intéressante dans le contexte américain», note Caroll Doherty, directeur adjoint du Pew Research Center. La faute à la crise, note le chercheur: «La frustration grandit avec la crise. Les défauts et limites du capitalisme sont sous les projecteurs».
Car au-delà des clichés, la situation de la jeunesse des deux côtés de l’Atlantique comporte de nombreuses ressemblances. C’est un fait, la France et les Etats-Unis sont en crise. Elle dure depuis 2009 et affecte la jeunesse dont le taux de chômage, aux Etats-Unis, stagne autour de 18%. La conséquence: une certaine partie du pays découvre une réalité que la France connaît déjà, avec un taux de chômage des jeunes (15-25 ans) compris entre 20% et 25% depuis près de trois décennies, l’un des taux plus élevés parmi les pays de l’OCDE. «De jeunes américains favorisés qui ont pu se lancer dans des études supérieures se retrouvent dans la même situation que la génération Tanguy, renommée ‘génération des limbes‘. Ils payent une fortune pour leurs études en pensant s’assurer un avenir. Et ça ne marche pas. Ils se retrouvent au chômage et retournent vivre chez leurs parents. Cette situation très française est nouvelle ici», analyse le sociologue français Louis Chauvel, actuellement détaché de Sciences Po auprès de l’Université de Columbia.
Nathalie, étudiante à Barnard College à New York confirme : «Mes frais de scolarité se sont élevés à 53.000 dollars cette année. C’est d’autant plus aberrant que je ne sais pas si je vais trouver du travail ensuite. Nous sommes en colère face à cette situation, mais notre colère ne donne rien… Comme si ce n’était pas dans notre culture d’espérer que l’Etat améliore les choses.» Marc, étudiant en informatique, ajoute : «Nous n’avons jamais de discussion sur ce que nous attendons de l’Etat en fait». Il réfléchit, «j’aimerais que mon gouvernement cesse d’investir autant dans l’armée pour miser plus sur l’éducation et la santé. Que le niveau de connaissance augmente. Notre Etat pourrait mieux prendre soin de nous. De loin, j’ai l’impression qu’un pays comme la France prend mieux soin de ses citoyens.»
Déçus du capitalisme ou d’Obama?
A noter que la classe d’âge des 18-29 ans a voté massivement (66%) pour Barack Obama en 2008. Elle est aussi celle qui soutient avec le plus d’enthousiasme une plus grande intervention de l’Etat dans l’économie et la société, notamment la santé. Un sondage publié fin 2009 par l’institut IOP d’Harvard montre que la classe d’âge est favorable dans son écrasante majorité à la régulation de ce dernier secteur par le gouvernement ou l’instauration d’une « option publique » pour concurrencer les assurances privées. Par conséquent, l’étiquette « socialist », que les adversaires de Barack Obama aiment lui coller, devient, pour certains jeunes, positive. «En 2008, mon colocataire avait mis une affiche d’Obama sur notre porte et ajouté au feutre ‘socialiste’ ! Je crois qu’on trouvait ça cool, se souvient Marc, l’étudiant de Columbia. Nous demander une définition précise, c’est comme nous demander le nom d’une équipe de hockey canadienne… Je dirai qu’on fait au moins la différence avec le communisme. On associe le mot à quelque chose de plus égalitaire que le système américain actuel».
Libertariens contre socialistes
Mais pour Peter Levine, directeur du centre Circle sur l’engagement civique des jeunes, ce penchant des jeunes américains pour le socialisme est ponctuel. «Le contexte actuel alimente la réflexion sur la manière de corriger notre système mais celle-ci reste dans des cercles très restreints et éduqués. Il ne faut pas oublier que les jeunes aux Etats-Unis se caractérisent surtout par leur désintérêt pour la chose politique. »
C’est aussi l’avis de Louis Chauvel qui préfère se concentrer sur la popularité du courant de pensée libertarien et de Ron Paul chez les jeunes que sur le mouvement Occupy. Selon le sociologue, ce courant « qui est une sorte d’ultra-libéralisme anarchiste radical laissant la place à une certaine liberté de moeurs », radicalement opposé à l’intervention de l’Etat, « mord beaucoup plus dans le fond de la population, une population désabusée qui n’attend rien des gouvernements ».
The Kooks, des Anglais très rock
The Kooks fut formé à Brighton en 2011. Résolument pop, leur premier album Inside In/Inside Out en 2006 les a mis sous le feu des projecteurs. Quadruple disque de platine en un an au Royaume-Uni, le groupe a remporté le « Best UK & Ireland Act » aux MTV Europe Music Awards 2006 et a été nominé aux Brit Awards pour le single « She Moves in her Own Way ». Leur deuxième album, “Konk” sortie deux ans plus tard fut un succès aussi: 65.000 disques ont été vendus en une semaine au Royaume-Uni et en Irlande. Leur troisième album, “Junk Of The Heart” est dans les bacs depuis le 12 septembre dernier.
Infos pratiques :
“The Kooks” – 7 mars à Terminal 5, 601 West 56th Street: Les portes ouvrent à 19h et le concert débute à 20h. Les tickets sont disponibles dès maintenant, ici et à $30. Le 29 et 30 mars au Rumsey Playfield, Central Park, (avec Foster The People). Le site de The Kooks ici
Gary Lucas et Béatrice Demi-Mondaine à l'Iridium
Le célèbre guitariste Gary Lucas se produira au club de jazz l’Iridium jeudi 1er mars, à 20h et 22h. Le célèbre guitariste jouera notamment les chansons qu’il a coécrites avec Jeff Buckley et sera accompagné par la sirène française du rock underground Béatrice Demi-Mondaine. Elle interprétera notamment le fameux « Hymne à l’amour » d’Edith Piaf.
Infos pratiques :
Gary Lucas et Béatrice Demi-Mondaine jeudi 1er mars à 20h et 22h, à l’Iridium, 1650 Broadway – www.theiridium.com
Le 29 février, c'est "Leap Day"
Un tour complet de la Terre autour du Soleil ne dure pas 365 jours, mais environ 365 jours, 6 heures et 9 minutes. Ce qui veut dire que notre calendrier prend chaque année du retard, d’où l’ajout conventionnel d’un 29 février – journée baptisée Leap Day par les anglophones — à chaque année bissextile. 2012, par exemple.
Dans le monde anglophone, les personnes nées un 29 février sont appelées des leaplings ou leapers. Parmi elles se trouvent des célébrités, comme le pape Jean-Paul II. Elles fêteront leur anniversaire moins fréquemment que le reste d’entre nous. Les leaplings ont néanmoins le privilège de pouvoir le célébrer un jour en avance entre chaque année bissextile – ou Leap Year. Ils peuvent aussi choisir de se limiter au 29 février et ainsi fêter leurs 16 à 64 ans, à l’instar de Jerry dans la série télé américaine « Park and Recreation».
Aux Etats-Unis comme dans le reste du monde, ce drôle de jour donne lieu à différentes traditions. C’est l’occasion de faire « un saut » personnel ou professionnel. Chaque 29 février, les femmes sont autorisées par la tradition à demander les hommes en mariage. Si l’homme éconduit la femme, il lui doit un baiser et une robe de soie. Une tradition qui remonterait au Vème siècle et a inspiré la comédie romantique américaine « Leap Year », sortie en France en 2010 sous le titre « Donne moi ta main ». Elle raconte les aventures d’une jeune femme lassée d’attendre en vain une bague de fiançailles.
Un épisode de la série « 30 Rock » diffusé la semaine dernière suggère pour sa part que Leap Day est le jour où « rien ne compte », autrement dit, tout peut-être pardonné. C’est aussi, selon les scénaristes, le seul jour où l’on peut s’habiller en vêtements jaunes et bleus. Pour certaines grandes enseignes, c’est l’opportunité d’une belle opération commerciale. Ainsi la marque de jouets Toys’r’us propose des rabais sur certains de ses produits ce 29 février.
Sur une note plus sérieuse, ce jour marquera également la journée des maladies rares dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis. Différentes activités seront organisées pour sensibiliser le grand public. Pour plus d’informations ici
Le "self made man": plus français qu'américain?
A l’heure où les candidats à l’investiture républicaine déclament leur rejet de la société de classe à l’européenne, ils feraient bien de se plonger dans Une affaire de famille. C’est le titre d’un rapport de 2010 publié par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). On en tire plusieurs enseignements, dont celui-ci : il serait plus difficile de s’élever socialement aux Etats-Unis qu’en France.
Le rapport part du constat que le degré d’« élasticité intergénérationnelle des revenus » est plus fort aux Etats-Unis que dans de nombreux pays de l’OCDE. Il y atteint près de 0.5 contre un peu plus de 0.4 en France sur une échelle de 0 à 1 (0 étant synonyme de fluidité maximale). En français, cela signifie que les niveaux de revenu des enfants américains reflètent davantage ceux de leurs parents que les enfants français. Plus forte est la valeur de la transmission des niveaux de revenus entre générations, plus réduite la mobilité intergénérationnelle des revenus.
Même si la France devance légèrement les Etats-Unis, les deux pays restent loin derrière les pays nordiques, mais aussi l’Australie et le Canada, qui ont une élasticité des revenus inférieure à 0,2.
Le Trophée des Champions dans le New Jersey
Selon Le Parisien du 25 février, le traditionnel match qui oppose chaque année le vainqueur de la Coupe de France au vainqueur du championnat de Ligue 1, se déroulera en 2012 au Red Bull Arena, l’antre des New York Red Bulls de Thierry Henry, dans le New Jersey. L’information doit être officialisée prochainement par la Ligue de Football Professionnel (LFP).
Ce n’est pas la première fois que le Trophée des Champions s’exporte. En réalité, c’est la quatrième. Les précédentes éditions avaient eu lieu à Montréal, en Tunisie et au Maroc. C’est la première fois que le match se tient « en dehors d’un pays francophone », note le New York Times dans son blog consacré au foot, Goal.
Le vainqueur de l’édition 2011 du Trophée est l’Olympique de Marseille. Les joueurs de Didier Deschamps avaient battu les Lillois du LOSC au Stade de Tanger 5 buts à 4. Espérons que la cuvée 2012, qui aura lieu le 28 juillet, réservera aux footeux la même avalanche de buts.
Antoine Treuille, un Franco-Américain entre en campagne
Sur l’une des tables de son appartement de l’Upper East Side, Antoine Treuille a posé trois téléphones : “Un personnel, un pour le travail, et mon fixe”, precise-t-il. Il en aura bientôt un autre : celui du candidat. Car Antoine Treuille annonce à French Morning qu’il brigue le futur poste de député des Français d’Amérique du Nord (élections les 2 et 16 juin prochains). «J’inviterai les Français à me contacter. J’adore rencontrer les gens un à un. »
Installé aux Etats-Unis depuis 37 ans, Antoine Treuille est bien connu de la communauté franco-américaine, celle de New York du moins. Impliqué dans diverses associations françaises aux Etats-Unis (l’association des Essecs aux Etats-Unis, des Cadres de Réserve français aux Etats-Unis et des Amis des Grandes écoles de France), il est surtout connu pour être, depuis 2008, le Président de la French American Foundation (FAF), une organisation qui œuvre au rapprochement de la France et des Etats-Unis, notamment au niveau des décideurs dans les deux pays. Né à Washington de parents français, il siège aussi au conseil d’administration d’Eramet, un groupe minier et métallurgique français coté à la bourse de Paris, et de Harris Interactive, un institut d’études marketing et de sondages d’opinion basé à New York. Il a été directeur associé de Altamont Capital Partners, un fonds d’équité privée américain, et créé en 1999 Mercantile Capital Partners, un fonds d’investissement privé regroupant des investisseurs européens et américains. «Je continue une logique dans laquelle je me suis intéressé à la vie et l’expérience des expatriés, leur potentiel, leurs difficultés, de tout ce qu’ils ont apporté au pays d’accueil en tant qu’ambassadeurs de la France et ce qu’ils ont à apporter à la France grâce à leur expérience aux Etats-Unis », dit-il.
Décrivant sa candidature comme « divers droite », il vient s’ajouter à la liste des candidats locaux de droite qui se présentent malgré le choix du parti majoritaire, l’UMP, d’investir le Secrétaire d’Etat aux PME Frédéric Lefebvre dans cette circonscription qui comprend les Etats-Unis et le Canada. Lui-même avait brigué cette investiture officielle. Malgré cela, M. Treuille rejette l’idée selon laquelle il se présenterait contre son propre camp. «Ma campagne ne s’inscrit contre aucun candidat, ma candidature est celle du rassemblement. Je souhaite répondre aux attentes des expatriés français, temporaires ou de longue date, au Canada et aux Etats-Unis ».
Son programme, lui, ne se veut pas partisan, car selon lui, le clivage droite-gauche n’est pas aussi fort à l’étranger qu’en France. «Mes opinions se sont forgées dans la joie et la frustration de rentrer en France comme aux Etats-Unis, précise-t-il, car je vois à chaque fois les mérites de l’un et de l’autre». Sur le thème de l’éducation française aux Etats-Unis, il se prononce pour un système plus « souple » et « juste », afin d’accroître le nombre d’élèves scolarisés. « Cela peut se faire par l’octroi de bourses ou une gratuité en fonction du revenu des parents », estime-t-il, ou encore l’augmentation du nombre d’établissements homologués par l’Education nationale. Il est favorable à l’extension aux classes de collège de la PEC (prise en charge), la mesure de gratuité de l’enseignement qui concerne aujourd’hui les seuls lycéens des établissements français à l’étranger, et rejette les critiques sur le coût d’une telle mesure : « La mesure coûte 60 millions d’euros. C’est une somme importante. En revanche, comme le retour de ces élèves en France sera facilité car ils auront été scolarisés dans un système français, ce coût parait faible par rapport à l’apport de ces cerveaux à la France.»
Selon M. Treuille, qui effectue «au moins six séjours par an en France depuis quinze ans», le futur député des Français d’Amérique du Nord devra aussi agir en France pour changer l’image des expatriés. Ils sont vus selon lui comme des «évadés fiscaux ou des Français de seconde catégorie», alors qu’ils peuvent «enrichir» les politiques publiques de leurs expériences en matière d’ “entreprenariat économique et social“, de “valorisation des talents individuels” ou de lutte contre les discriminations. Sur le retour de ces Français au pays, « il y a beaucoup à faire sur le plan fiscal ou dans la manière dont les Français sont traités ». Il veut notamment créer des guichets spécialisés pour répondre à leurs problématiques en matière de santé, de retraite, d’éducation, de fiscalité et de logement.
Antoine Treuille, quatre enfants, part en campagne avec un comité électoral composé de soutiens en France et aux Etats-Unis. Il se consacrera à plein temps au mandat qu’il brigue. «Mon engagement, comme dans tout ce que j’ai fait dans la vie, est total. Je ne cumulerai pas les fonctions. Je compte me dévouer à ce rôle et à cette communuauté.»
Visiter le site d’Antoine Treuille ici
Les deux restaurateurs dans l'ombre de « The Artist »
Installés en Californie depuis le début des années 80, Frédéric et Nicolas Meschin ont pris sous leur aile la troupe française du film dès son arrivée en terre hollywoodienne. «Lorsque le réalisateur Michel Hazanavicius et son équipe sont arrivés à Los Angeles il y a près de deux ans pour commencer ce projet, tout le monde est venu manger chez nous, sans trop nous connaître, raconte Frédéric Meschin, 50 ans. Nous sommes vite devenus amis et nous leur avons un peu fait découvrir les dessous de la ville, les endroits insolites. Le courant est bien passé et l’équipe venait ensuite manger le couscous chez nous quasiment tous les soirs.»
Quelques mois après la fin du tournage, les deux frères originaires de Charente-Maritime se chargeaient même d’organiser la réception faisant suite à l’avant-première du film au Chinese Theater. «Nous avons eu un coup de cœur pour leur projet et c’était notre manière à nous de les accompagner. C’était ambitieux, mais loin d’être fou car Michel savait exactement ce qu’il voulait faire. De tous les films proposés ces dernières années, The Artist est l’un des plus aboutis.»
L’œil averti des frères Meschin ne s’y trompe pas. Le milieu du cinéma n’a, il est vrai, plus aucun secret pour eux. Leurs restaurants, The Little Door et The Little Next Door, servent fréquemment de décor pour les tournages, et sont les rendez-vous incontournables du show-business hollywoodien, affichant une clientèle comptant entre autres, Halle Berry, Jim Carrey, Scarlett Johansson, Ryan Reynolds, Courteney Cox, Britney Spears, Katy Perry, Jay-Z, la famille Kardashian, Paris Hilton ou David Beckham.
Une réussite que les deux Saint-Palaisins ne doivent pas au hasard : «Je suis arrivé en 1983 à Los Angeles et mon frère m’a rejoint en 1986», poursuit Frédéric Meschin. «A l’époque, il y avait tout à faire en matière de culture et de nourriture, et les lois étaient plus souples. Nous avons pu monter les restaurants et les clubs les plus fous, dans des lieux improbables. Nous avons fait venir des troupes brésiliennes, africaines, nous avons vu U2 jouer avec des vieux maîtres du blues, nous avons eu David Bowie, Tom Waits, et nous avons même fait venir les Rita Mitsouko et les Négresses Vertes. Nous avons amené un esprit qui n’existait pas. C’est ce qui a fait notre force, notre réputation et notre succès qui perdure aujourd’hui.»
Ces princes de la nuit hollywoodienne s’effaceront cependant derrière le succès de «The Artist» ce dimanche. Et les deux frères se tiendront prêts à recevoir l’équipe du film pour célébrer les éventuelles statuettes obtenues par Jean Dujardin, Bérénice Bejo et Michel Hazanavicius : «Nous n’avons pas programmé leur venue, car ils seront très pris à l’issue de cette cérémonie. Mais il y a de fortes chances qu’ils passent nous voir. Nous organiserons alors un repas un peu privé, entre nous, pour les aider à se détendre.»
Et lorsque le casting du film aura repris l’avion en direction de Paris, Frédéric et Nicolas Meschin continueront, eux, à régaler le tout Hollywood.
Rétrospective de Cindy Sherman au MoMA
Jusqu’au 11 juin, le Museum of Modern Art (MoMA) présente une rétrospective du travail de Cindy Sherman. Avec plus de 170 clichés, cette exposition retrace la carrière de la photographe américaine et propose une réflexion sur la construction de l’identité et la nature de la représentation dans le cinéma, sur Internet, dans les magazines et l’histoire de l’art.
Etant son propre modèle depuis plus de 30 ans, Cindy Sherman s’est photographiée dans une gamme de situations tour à tour perturbantes, amusantes et touchantes. En témoignent des séries telles que « Untitled Film Stills » (1977-1980), qui présente l’artiste dans des rôles féminins stéréotypés, et « Society Portraits » (2008), qui évoque la représentation de la vieillesse dans un monde obsédé par l’apparence et la jeunesse.
Infos pratiques:
« Cindy Sherman» du 26 février au 11 juin, au Museum of Modern Art, 11 West 53 Street – 212-708-9400, www.moma.org
Chapeau l’ “Artist”!
« J’adore votre pays !» Et pourant, il les a ringardisés les Brad Pitt, George Clooney et autres vaches sacrées du cinéma américain. Jean Dujardin a décroché, dimanche soir, l’Oscar du “meilleur acteur dans un rôle principal” à Los Angeles, devant le gratin du 7ème Art. “Si George Valentin pouvait parler”, a-t-il dit, ému, en parlant de son personnage dans le film muet « The Artist », “il dirait : ‘Woaw ! Putain ! Génial ! Formidable ! Merci beaucoup !’ “ A noter qu’ABC, le diffuseur de la soirée enregistrée en léger différé, n’a pas coupé le passage au montage, peut-être par manque de francophones dans ses équipes !
« The Artist », le film de Michel Hazanavicius qui retrace l’histoire d’amour entre une star du cinéma muet et une étoile montante du cinéma parlant à l’heure de l’émergence de ce dernier, était nominé dans dix catégories au total. Au cours de la soirée, il a remporté les Oscars de « meilleurs costumes », « meilleure musique de film » et « meilleur réalisateur ». Il a également décroché la prestigieuse statuette pour « meilleur film » face à des poids lourds comme « The Descendants », « Midnight in Paris » de Woody Allen et « Hugo » de Martin Scorsese.
Cette 84ème édition des Academy Awards avait des airs de consécration pour Jean Dujardin, qui s’était fait connaître du public français dans le rôle du « Chouchou » dans la série à succès « Un gars une fille » diffusée sur France 2, avec sa femme Alexandra Lamy. Le Français, qui avait fait rire l’Amérique au cours de différentes apparitions dans des talk-shows, avait donné le ton dès son arrivée au Hollywood & Highland Center, où se tenait la cérémonie. Sur le tapis rouge, il a indiqué l’œil rieur à l’intervieweuse qu’il avait « adoré tourner à Los Angeles, l’énergie, la lumière » et… « les visages américains ». Des remarques dont seul Dujardin a le secret.