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Fêter les Oscars chez soi

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Pour ceux qui comptent organiser une “Oscar Party” chez eux, French Morning partage quelques trucs et astuces pour monter une soirée mémorable, le dimanche 26 février prochain. 

Apero de stars:

“Smoked Salmon Stars”: ces canapés en forme d’étoile sont bons et faciles à préparer. Suivez le guide. Pour célébrer les Oscars à la française et encourager « The Artist », le chef Aida Mollenkamp a fait équipe avec Moët & Chandon pour concocter des recettes françaises à utiliser lors de votre Oscar Party. Gougères et mini jambons-beurres sont à l’honneur. Les recettes ici.

Paparazzi fun :

Mettez en place une toile contre l’un de vos murs et dès qu’un invité se présente, prenez-le en photo. Comme une star ! Vos invités repartiront avec des photos amusantes d’eux-mêmes et de leurs amis pour se souvenir de la fête.

Recettes inspirées de films :

Que diriez-vous de cocktails et d’apéritifs inspirés de vos films culte ? Le Scarlet Fever, apéritifs inspirés de « Gone with the Wind », ou des hors d’oeuvre They Can’t Refuse, inspirés du « Parrain » ou encore In the chips de « Casablanca » réveilleront vos papilles. Ce sont des recettes à succès diffusées abondamment sur le net. Pour les découvrir, se rendre iciici ou ici. Des recettes ont déjà été spécialement concoctées et imaginées pour la cuvée 2012.

Fun Oscars :

En même temps que vous dégustez vos apéritifs de stars, organisez un jeu de bingo sur le thème des Oscars. A télécharger ici. Jouez à « Qui va gagner l’Oscar ? » Comptez les points et prévoyez un cadeau pour le gagnant. Pour finir, vous pouvez aussi organiser un quizz géant sur le thème du cinéma. Ce qui vous permettra de tester vos connaissances cinématographiques de manière ludique ! Voici un lien vers l’un des nombreux questionnaires proposés sur le web.


Rencontre avec les candidats dans le New Jersey

Tous les candidats au poste de député des Français de l’étranger de la première circonscription (Etats-Unis et Canada) sont invités tour à tour à dialoguer avec les électeurs français du New Jersey dans le cadre d’une série de rencontres. Les deux premières auront lieu dans la ville de Summit, New Jersey, avec Julien Balkany (indépendant droite) le 27 février à 19h et Corinne Narassiguin (Partis socialiste) le 29 février à la même heure.

Pour en savoir plus et obtenir l’adresse, envoyer un e-mail à [email protected]

Allez-y à Alessi !

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Pour les amoureux du design italien, la marque Alessi propose des soldes de 50% à 70% sur ses articles ménagers et ustensiles de cuisine, entre autres. Alessi, ce sont des assiettes, des verres, des couverts, des appareils électroménagers dont des machines à café aux allures futuristes. On y trouve aussi des articles de salle de bain. Alessi. Jusqu’au mercredi 29 février. 30 East 60th Street. Ouvert du lundi au samedi de 11h à 18h et le dimanche de midi à 16h. www.alessi.com

La marque de bijoux nOir, connu pour ses bijoux farfelus et ceux qui les portent (Lady Gaga, Katy Perry, Madonna…) organise deux jours de soldes. On y trouve des bagues en forme animale, des colliers et de gros bracelets de $5 à $225. nOir solde. Du jeudi 23 au vendredi 24 février. 350 West 38th Street au 5ème étage. Ouvert de 10h à 19h. www.noirjewelry.com

Envie d’une paire de jeans ? On trouve des skinny jeans tailles hautes à $50 et des shorts à $20 chez Courts Shop en cette fin de semaine. Tous les styles sont représentés, beaucoup pour moins de $85. Court Jeans. Du jeudi 23 au dimanche 26 février. 178 Mulberry Street. Ouvert de midi à 20h. www.courtshop.com

Les bougies chics et hautement recommandées de la marque parisienne Diptyque sont chères ($60 pour une taille standard). Jeudi 1er et vendredi 2 mars, la marque solde ses articles. Lors des dernières soldes, les rabais s’élevaient de 40% à 90%. Diptyque sample sale. Jeudi 1 et vendredi 2 mars. 11 East 26th Street au 6ème étage. www.diptyqueparis.com

Les chats acrobates font leur show

Si vous êtes curieux de voir un chat faire du skateboard, allumer des lampes, pousser un caddie, ou encore faire rouler un tonneau, ce week-end vous en offre l’occasion. Les studios J.E.T reçoivent Samantha Martin et ses chats, les « Amazing Acro-Cats », les vendredi 24 et samedi 25 février, pour leur grande première à Los Angeles. Un show qui ravira petits et grands (mais surtout les petits), à condition d’aimer les chats. Les billets sont en vente ici.

Infos pratiques :

 « The Amazing Acro-Cats » au J.E.T. Studios, 5126 Lankershim Blvd, North Hollywood – Vendredi 24 février à 19 h et samedi 25 février, à 13h, 16h et 19h www.circuscats.com

Le Guggenheim se souvient de John Chamberlain

L’artiste plasticien américain John Angus Chamberlain est à l’honneur au Guggenheim.  L’exposition comprend près de 100 oeuvres de l’artiste, disparu le 21 décembre 2011, depuis les sculptures monochromatiques de ses débuts aux créations à grande échelle de ses dernières années. Le travail de ce natif de Rochester est caractérisé par l’utilisation de fragments d’automobiles écrasés et soudés. Son art est considéré comme un mélange d’expressionnisme abstrait et de pop art. Il acquis la célébrité dans les années 1960 et a exposé depuis dans les plus prestigieux musées d’art moderne au monde (MoMA, Museum of Contemporary Art de Los Angeles, Guggenheim)

Infos pratiques :

“Choices”. Du 24 février au 13 mai. Guggenheim Museum. 1071 5th Avenue. Ouvert tous les jours de 10h à 17h45 sauf le samedi de 10h à 19h45. Fermé les jeudis. L’entrée est à $18 pour les adultes et $15 pour les étudiants et retraités. Pour plus d’informations ici

 

La Biennale du Whitney revient

Comme tous les deux ans, le printemps sera placé cette année sous le signe de l’art contemporain américain avec le retour de la Biennale du Whitney Museum. Pour cette 26 ème édition,  Elisabeth Sussman et Sondra Gilman, commissaires de l’institution, ont fait appel à Jay Sanders, ancien de la Greene Naftali Gallery à Chelsea. Thomas Beard et Ed Halter, artisans de Light Industry, rendez-vous pointu du cinéma et des arts électroniques à Greenpoint, se sont occupés de la sélection de films.

Ce n’est pas la première Biennale pour Elisabeth Sussman qui est à l’origine de l’édition 93. Celle-ci avait défrayé la chronique en mettant en avant des artistes dont les oeuvres traduisaient les préoccupations socio-politiques de l’époque (questions raciales, ethniques, de genre et d’identité sexuelle). Pas de polémique en vue cette année : d’après Sussman et ses collègues, la sélection donne à voir la diversité de l’art contemporain actuel.

Le cinéma sera à l’honneur cette année avec une sélection de grands noms – Werner Herzog et Frederick Wiseman, célèbres documentaristes, et l’enfant terrible Vincent Gallo pour ne citer qu’eux – et de jeunes réalisateurs prometteurs, comme Matt Porterfield. Le film de ce dernier, Putty Hill, a reçu les louanges de la critique aux Etats-Unis et en France lors de sa sortie l’an dernier. Pour ce réalisateur originaire de Baltimore,  qui avoue avoir été “agréablement surpris de sa sélection“, la biennale est l’occasion de “donner une seconde chance à son film et de le montrer à un public différent“. Fiction empruntant aux codes du documentaire, Putty Hill dresse l’émouvante chronique du quotidien d’une bande d’ados après le suicide de l’un d’entre eux. Une de ses projections à la Biennale sera suivie d’un dialogue avec l’artiste Matt Papich où il sera question de l’oeuvre en dehors de son cadre, de la poésie du film et la communauté de Baltimore telle qu’elle est décrite dans la production. Un rendez-vous à ne pas manquer…et pour lequel il faudra attendre le 6 mai. La plupart des dimanches seront ainsi consacrés à des dialogues entre réalisateurs, critiques, et les commissaires de la sélection. A marquer sur vos tablettes également : les obsessions épiques de Georges Kuchar, légende du cinéma expérimental américain, décédé en septembre dernier. Ses Weather Diaries seront présentés du 18 au 22 avril.

Côté performance, le chorégraphe et danseur britannique Michael Clark présentera une oeuvre spécialement imaginée pour le Whitney, qui sera alors le “plus grand dance floor de New York!” Le Modern Dance Club, sa compagnie américaine créée fin 2011, prendra ses quartiers dans le musée sous la forme d’une résidence de quatre semaines. Danseurs professionnels et amateurs répèteront  dans un premier temps sous les yeux des visiteurs, du 14 au 25 mars, puis se produiront du 29 mars au 8 avril, pendant les heures d’ouverture du musée. Vite, pensez à réserver!

Infos pratiques:
Whitney Biennial – du 1er mars au 27 mai. 945 Madison Avenue at 75th Street New York, NY 10021 –  (212) 570-3600. Pour le programme complet ici

L'Upper West Side porte le chapeau

L’anthologie du chapelier  Stephen Jones rassemble plus de 250 chapeaux, qui vont des ornements égyptiens du XIIème siècle aux créations contemporaines, en passant par les années 50. Certains de ces chapeaux ont été portés par des célébrités telles que Madonna, Cecil Beaton, Sarah Jessica Parker et Brad Pitt. Autant de raisons pour inciter les amateurs de mode – à peine remis de la Fashion Week – à aller voir cette exposition, réalisée par le célèbre chapelier et le Victoria and Albert Museum de Londres et présentée jusqu’au 15 avril par la galerie du Bard Graduate Center à New York.
Infos pratiques:
 « Hats : An Anthology by Stephen Jones »  jusqu’au 15 avril à la BGC Gallery, 18 West 86th Street – 212.501.3023, www.bgc.bard.edu –

Memphis l’inoxydable

Voilà presque trois ans que Memphis est joué presque tous les jours au Shubert Theater, sur la 44ème rue, et la salle ne désemplit pas. Pourquoi ? Parce que le public est un peu comme nous, à French Morning : il ne s’en lasse pas. Après y être allé une première fois – et tombé secrètement amoureux du personnage principal, incarné par la pétillante Montego Glover (soupir) – nous y sommes retournés. Et cela ne nous gênerait pas d’y aller une troisième fois.

Memphis The Musical, signée du duo David Bryan (membre du groupe Bon Jovi) et Joe DiPietro, raconte l’histoire d’amour impossible entre un DJ blanc, Huey Calhoun (actuellement joué par Adam Pascal) et la chanteuse noire Felicia Farrell (Montego Glover) dans le Memphis ségrégué des années 50. Le premier est maladroit, ne sait ni lire ni écrire, mais adore le rock’n’roll. C’est cette passion qui le pousse à se rendre, un soir, dans le club afro-américain, l’« Underground », où se produit la belle et talentueuse Felicia. Amoureux, il lui promet la célébrité. La seule manière de le faire alors : passer à la radio. Rejeté par toutes les stations locales, convaincues que leur public n’aimera pas cette « negro music », Calhoun profite d’une porte de studio laissée ouverte pour s’installer à la console et partager avec Memphis la musique qu’il aime. Surprise : les auditeurs en redemandent, et Calhoun, devenu le DJ le plus populaire de la ville, tient promesse. C’est le début d’une longue aventure qui mènera Huey et Felicia sur les chemins de la gloire, jusqu’au jour où la chanteuse a l’opportunité de poursuivre sa carrière à New York, ce que Huey refuse.

L’histoire est d’autant plus puissante qu’elle est partiellement vraie. Le personnage de Huey Calhoun est inspiré d’un DJ de Memphis Dewey Phillips, qui fut le premier à diffuser de la musique dite « noire » en ville. Mais c’est surtout la multiplicité des lectures de l’histoire de Memphis qui rend ce musical atemporel. On peut en effet y voir pêle-mêle une success story, une histoire d’amour ou un témoignage sur l’opportunisme et le destin. Les personnages sont complexes. Huey est admiré pour sa vision mais critiquable pour son entêtement à rester dans sa ville natale. Derrière son innocence qui déplace des montagnes, on devine un homme qui ne se remet pas en question, qui craint le changement. Pour sa part, la success story de Felicia est admirable, mais le spectateur ne peut s’empêcher de regretter qu’elle sacrifie son amour pour Huey pour sa carrière. Elle décide in fine de fuir la ségrégation plutôt que de la combattre, comme Huey le voulait.

Le show, qui a remporté en 2010 quatre Tony Awards dont celui de la meilleure comédie musicale, ne serait pas complet sans les décors époustouflants qui descendent du plafond et les danseurs qui surgissent des entrailles de la scène, et les costumes colorés qui respirent bon le sud et les années 50. Sans oublier, les superbes chansons – en particulier Someday, la composition qui fera connaître Felicia Farrell du grand public. Memphis, un show à voir et à revoir.

A Brooklyn, une librairie qui parle français

Nous ne sommes pas seulement la seule librairie de voyage à New York, nous sommes l’unique librairie de livres en langues étrangères“. David Del Vecchio (ci-contre) est fier et il a raison de l’être. La librairie Idlewild Books de cet Américain d’origine italienne est non seulement bien implantée dans le Flatiron District (12 West 19th Street) de Manhattan, où elle existe depuis 2008, mais il vient d’ouvrir une antenne dans le quartier de Carroll Gardens à Brooklyn.

Les endroits comme Idlewild Books sont devenus rares, même dans la mégalopole culturelle américaine. La faute à Amazon et ses e-books, au cours de l’euro face au dollar qui a freiné l’importation de livres européens et, enfin, les loyers prohibitifs pratiqués à New York. Ces trois facteurs ont contribué à la fermeture en 2009, de la Librairie de France au Rockefeller Center, la seule librairie française de New York.

L’idée initiale de la librairie est de présenter, en parallèle des guides de voyages, des livres de fiction classés par zone géographique. Ainsi, les Lonely Planet et autres guides Michelin sur la France côtoient des livres d’auteurs sur l’Hexagone, comme A Year in the Merde, de Stephen Clarke.

Mais à la suite de la fermeture des librairies de livres en langues étrangères, les clients d’Idlewild Books se sont mis à réclamer leurs livres en version originale. David Del Vecchio, qui a vécu en Italie et en Espagne avant de travailler au service de presse de l’ONU pendant dix ans, s’est alors lancé dans la vente de livres de fiction en français, espagnol et italien. “Beaucoup de nos clients venaient de Carroll Gardens et de Cobble Hill dans notre librairie de Manhattan, et on s’est dit qu’il y avait un marché à Brooklyn“, indique Laetitia Donnet, qui tient la boutique fraîchement peinte sur Warren Street.  “Les gens sont comme des gamins lorsqu’ils découvrent notre librairie, ajoute David Del Vecchio. Jusqu’ici, ils devaient ramener leurs livres dans leurs valises ou par cartons lorsqu’ils rentraient dans leur pays!

Livres pour enfants en français

La librairie est à “60 voire 70%” remplie de livres en français, destinés à servir la population du quartier surnommé “Little France” en raison de la forte concentration de Français, attirés notamment par le programme bilingue de l’école P.S. 58. On trouve du Georges Perec, Amélie Nothomb, Houellebecq, Maupassant, Philippe Djian et bien d’autres.

Les enfants ne sont pas en reste : les bandes dessinées d’Astérix, de Tintin, des Schtroumpfs, de Persépolis ou encore d’Enki Bilal sont également en rayon. Ce sont d’ailleurs les livres pour la jeunesse (près de la moitié des étagères) qui se vendent le mieux, “de très loin” :La série T’choupi est un incontournable, indique Laetitia Donnet, mais on a aussi des livres pour enfants en français et en anglais pour que les parents américains qui veulent enseigner le français à leur enfant puissent suivre“. Ces derniers seraient de plus en plus nombreux.

Librairie et centre de langues

La dernière addition de la librairie est une panoplie de classes de langues, un “modèle hybride” qui “nous permet d’être rentable“, selon le propriétaire. Et le succès a été immédiat. Toutes les classes sont quasiment combles ce trimestre, du French Beginner, au Spanish Intermediate en passant par l’Italian Advanced Beginner. Et comme les cours ont lieu dans l’enceinte de la librairie, autant puiser dans la réserve littéraire de l’endroit. Cette saison, les élèves du cours avancé de français doivent lire cinq polars et en discuter en classe. Objectif : prononcer correctement le nom de la librairie, Idlewild Books, référence à l’aéroport JFK qui s’appelait, à son ouverture en 1948, Idlewild Airport.

Infos pratiques:

Idlewild Books (Brooklyn) – 249 WarrenSt – 718.403.9600 –  Site ici

L’élection législative pour les nuls

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Pour la première fois les 1 078 804 Français inscrits sur les listes électorales consulaires au 31 décembre 2011 (chiffres du secrétariat d’état chargé des Français de l’étranger) éliront des députés au suffrage universel. Les Français des Etats-Unis et du Canada votent dans la même circonscription, dénommée “Première circonscription des Français de l’étranger”, qui compte 186 462 inscrits.

QUAND? Les dates sont différentes de celles de l’hexagone. On vote le samedi, pour éviter que, décalage horaire oblige, les Français d’Amérique ne connaissent le résultat en France avant de voter. Et le premier tour est avancé d’une semaine, pour laisser le temps au courrier d’arriver pour ceux qui auront choisi le vote par correspondance. Le 1er tour aura donc lieu le 2 juin, le second le 16 juin.

Comment? Quatre modalités:

-En personne: dans les bureaux de votes établis dans chaque consulat des Etats-Unis et du Canada et dans d’autres lieux dans certains endroits. Un courrier devrait être adressé à chaque électeur pour lui signifier l’adresse de son bureau de vote. (Dans la circonscription de New York, il y aura 16 bureaux de vote. Il est possible de trouver le vôtre à partir de votre Zip Code. Voir ici ). Au Canada, seuls l’ambassade et les consulats de France pourront accueillir des bureaux vote. Voir notre article sur le sujet.

-Par procuration: donnée à une personne inscrite sur la même liste que vous. La procuration est établie au Consulat. Chaque électeur ne peut recevoir plus de 3 procurations.

Par correspondance: à condition d’en avoir fait la demande auprès du Consulat avant le 1er mars. Il est donc trop tard maintenant. Si vous avez fait la demande, vous recevrez le matériel électoral chez vous.

-Par internet: pour la première en France, on pourra voter à une élection nationale par internet. Les Français de l’étranger sont les heureux bénéficiaires de cette première. Il faut toutefois avoir donné son adresse électronique avant le 7 mai 2012 auprès du Consulat. Chaque électeur recevra un identifiant et un authentifiant par deux voies séparées et sécurisées.

Le Met rassemble Rembrandt et Degas

Du 23 février au 20 mai, le Metropolitan Museum of Art (Met) présente les autoportraits réalisés par Rembrandt van Rijn (1606-1669) et Edgar Degas (1834-1917), côte à côte pour la première fois.

Intitulée « Rembrandt and Degas – Portrait of the Artist as a Young Man »,  cette exposition souligne l’influence du maître hollandais sur le jeune impressionniste français et offre un aperçu de cette étonnante filiation.

Infos pratiques : 

« Rembrandt and Degas – Portrait of the Artist as a Young Man » du 23 février au 20 mai au Metropolitan Museum of Art, 1000 Fifth Avenue – 212-535-7710 – www.metmuseum.org

Films français: pourquoi certains passent et d'autres cassent

Si Edward Arentz détenait la clef du marché américain du cinéma, il ne fait aucun doute qu’il l’utiliserait. Il dirige Music Box, une société de distribution spécialisée – comme son nom ne l’indique pas – dans les films en langue étrangère. Basée à Chicago, la compagnie a déjà distribué une quinzaine de films en français, parmi lesquels Ne le dis à personne de Guillaume Canet, MesrinePoticheGainsbourg vie héroïque ou encore les deux opus d’OSS 117 réalisés par Michel Hazanavicius, avec un certain… Jean Dujardin.

Mais à chaque fois, à en croire Edward Arentz, il fait un « énorme pari ». « Le succès d’un film étranger n’est pas une science exacte : il n’y a pas de recette magique qui marche à tous les coups ! »

De manière générale, faire de l’argent avec un film étranger aux Etats-Unis n’est pas facile. Ces quatre dernières années, le top cinq des films internationaux diffusés dans les salles obscures a rapporté en cumulé moins de 40 millions de dollars. Les films français sont relativement bien diffusés par rapport aux autres films étrangers – avec une cinquantaine de films tous les ans, il est en tête des cinémas non-américains les plus distribués – mais ils connaissent des années plus ou moins fastes. En 2010 par exemple, les entrées de  films made in France ont accusé une chute de 45% (13 millions d’entrées en 2010 contre 23 millions en 2009, selon Unifrance), faute de « blockbusters ». Les Etats-Unis sont le premier marché du cinéma français à l’export.

Bourgeoisie, bonne bouffe et cigarettes

L’implantation aux Etats-Unis est rendue difficile par une série de facteurs. Parmi elles, l’augmentation ces dix dernières années des frais de sortie des films. Cela explique qu’en 2009, les films français sont sortis en moyenne sur 20 copies, soit environ huit villes, aux Etats-Unis. « Ils sont difficilement accessibles au public », notait une responsable d’Unifrance, l’organisme chargé de la promotion du cinéma français à l’étranger, dans une interview au Figaro. Autre obstacle : l’absence de doublage des films étrangers. Les films français qui sortent dans les salles américaines sont donc… tournés en langue anglaise (Colombiana, Sans identité, Les Trois Mousquetaires…) ou sous-titrés. “Le grand public américain n’a pas l’habitude d’aller voir des films sous-titrés, qui représentent souvent pour lui un effort. Ce qui restreint le public des films étrangers” , souligne Edward Arentz. “L’audience des films sous-titrés est en général un peu plus âgée que la moyenne, relativement aisée et cultivée”. 

Ces conditions déterminent quel « type » de films français est distribué. “ Nous prenons en compte la fascination qu’exerce la culture française sur ce public en privilégiant des œuvres qui auscultent la grande bourgeoisie parisienne, qui mettent en scène le savoir-vivre et l’élégance à la française, la centralité de la cuisine ou même la cigarette aujourd’hui bannie du cinéma américain … Après avoir vu Gainsbourg, vie héroïque, j’avais presque envie de courir à la pharmacie m’acheter un patch à la nicotine !”

Pour qu’un film français perce, il faut s’assurer que le contexte et les références culturels demeurent accessibles au public américain: “De manière générale, nous évitons les films trop misérabilistes qui abordent des problèmes de société spécifiquement français. Parfois, nous évitons même des films qui traitent de sujets qui touchent tout autant la société américaine, comme les émeutes dans les banlieues, ajoute Arentz. Je déteste dire ça, mais le public américain n’aime pas beaucoup avoir à se confronter aux problèmes d’un autre pays quand il se fait déjà du souci à propos du sien. Cela dit, lorsque les distributeurs ont un vrai coup de coeur, comme pour Un prophète d’Audiard ou Intouchables, par exemple, on peut facilement faire exception à la règle”.

NeoClassics Films, un distributeur indépendant basé à Los Angeles et Vancouver, explique qu’il fonctionne de la même manière, même si les critères de sélection semblent assez subjectifs. “Prenez OSS 117, un film qui avait cartonné en France mais qui a beaucoup moins bien marché ici. Certes, il empruntait beaucoup aux films d’espionnage, ce qui aurait pu plaire au public outre-Atlantique mais il était aussi truffé de références culturelles des années 70 en France. Les Américains sont passés à côté, estime son vice-président, Frédéric Demey, responsable des acquisitions aux Etats-Unis. En tant que distributeurs, nous remarquons aussi que certains genres cinématographiques marchent mieux que d’autres : les drames et les comédies de mœurs, en huis-clos, comme Le Dîner de cons plaisent beaucoup. Par contre, les comédies populaires trop franchouillardes sont difficiles à exporter”.

The Artist, film “américain”

Mais au delà du contenu, la stratégie de communication autour d’un film et son distributeur sont les enjeux majeurs de sa réussite : “Il ne faut pas se leurrer : malgré ses qualités artistiques évidentes, le succès d’un film comme The Artist doit beaucoup à la campagne orchestrée par son distributeur, la Weinstein Company, grand spécialiste de la course aux Oscars”, estime François Truffart, président du très populaire Festival du cinéma français ColCoa (City of Lights/City of Angeles) à Hollywood, où les distributeurs américains viennent repérer tous les ans les dernière perles du cinéma français. “ Pour l’instant, The Artist est plus un succès de la critique et des professionnels que du public. Le succès du Box office risque lui de devenir déterminant aux Oscars”.

Selon Truffart, Harvey Weinstein a “énormément dialogué avec la critique américaine qui est un relais majeur, montré le film dans tous les festivals possibles et imaginables, a bénéficié de l’effet Golden Globes…”. Mais le point le plus intéressant à ses yeux, “c’est qu’il a fait croire à tout le monde que le film était américain ! S’il l’avait présenté comme français, cela aurait même pu réduire ses chances !”

« Toute la force d’un cinéma, ajoute François Truffart, c’est d’être capable de surprendre et surtout de prendre des risques (ndlr: grâce à son système de production avantageux), ce que ne font plus les producteurs américains. Les professionnels savent très bien que personne n’aurait osé faire The Artist aux Etats-Unis. »