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L'université française face au XXIème siècle

Laurent Batsch, président de l’Université Paris-Dauphine, discutera des nouveaux défis des universités françaises au Consulat général de France à New York le mercredi 22 février.

Intitulée “A French University faced with globalization and the demand for talents”, cette conférence abordera l’enjeu de l’adéquation des talents avec les nouveaux besoins internationaux des entreprises. Un cocktail sera servi à cette occasion. Le nombre des places est limité à 150. Pour RSVP, voir ci-dessous.

Infos pratiques:

“A conversation with Laurent Batsch” le 22 février, de 18h30 à 20h30, au Consulat général de France, 934 5th Avenue – (212) 606-3600 -S’enregistrer ici

 

Chéri(e), pourquoi ne fait-on plus l’amour ?

Les enfants sont couchés, la maison presque rangée. Elle se félicite à peine de cet exploit, déjà soucieuse du deuxième service à préparer. Restent encore deux-trois « j’ai soif » et « j’dois faire pipi » et le dîner est prêt. Elle a faim. Il n’est toujours pas là. Elle l’appelle. Il répond : « Un dernier e-mail et j’arrive !» Elle l’attend. Elle a envie de lui. Elle s’impatiente. Elle finit par manger. Le dîner est froid. Quand il rentre enfin, il est tard et elle est fatiguée. Elle part peu après se coucher, seule et frustrée. Lui, il a besoin de décompresser d’abord. Il surfe alors sur Internet en quête d’une diversion mais cela le renvoie inexorablement à sa solitude. Il s’endormira plus tard de son côté du lit.  Scène clichée mais banale de la vie new-yorkaise qui marche aussi quand c’est madame qui travaille plus.

Voici comment un manque de temps ensemble couplé de bonnes intentions peut conduire à la déception et la déception à la séparation. La cadence professionnelle et familiale qui s’accélère, souvent au même moment, c’est un fait. La vraie raison, c’est l’attitude qui consiste à renoncer à une vie sexuelle épanouie pendant cette période.

La suite ressemble parfois à cela… Après avoir disparu en semaine, leurs relations sexuelles se font de plus en plus rares parfois même inexistantes depuis plusieurs mois. Au bout de quelque temps, ils se font une raison devant cette situation. Je les entends me confier : « C’est une période particulière, ça ne va pas durer !» ou encore « de toute façon, c’est pas indispensable pour un couple ! ». Chacun prend sur soi, les frustrations s’accumulent, le sentiment de solitude augmente et progressivement un fossé se creuse entre eux. Par protection, les désirs s’éteignent et les idéaux s’oublient jusqu’au jour où la limite est atteinte : « J’en peux plus de ce rythme de vie! J’ai besoin de quelqu’un à qui me confier et qui me fasse vibrer! On est devenu des étrangers l’un pour l’autre. On ne parle plus la même langue, on n’arrive plus à se comprendre».

Peut-on espérer retrouver une complicité après avoir mis entre parenthèse son couple pendant quelques semaines, mois ou années ? Je le crois, mais difficilement. C’est comme une seconde langue qui ne serait plus pratiquée pendant un certain temps. Elle s’oublie, on devient hésitant, maladroit et moins spontané. La complicité sexuelle, c’est pareil. Il faut la pratiquer sinon elle risque de disparaître. On ne peut pas la mettre en pause et espérer recommencer naturellement là où on l’avait laissée. Plus on fait l’amour, plus le désir, le plaisir et la confiance augmentent. L’inverse est cruellement vrai. Il devient dans ces cas utile de demander des « cours de remise à niveau » pour oser se lancer à nouveau.

J’entends souvent : « Pensez-vous honnêtement que ce soit possible d’être à la fois un mari attentionné, un père responsable et un amant passionné ? » Oui, je le pense mais à plusieurs conditions. La première : il faut se prendre des rendez-vous. Avec un emploi du temps aussi chargé, ne comptez pas sur votre spontanéité car elle est effectivement malmenée par les stress professionnels et familiaux quotidiens. Deuxième condition : s’accorder des pauses. Jouez au « jeu du taboo » ! Le principe est simple, lors de ces rencontres vous listez les sujets « tuent l’amour » qui ne peuvent pas être abordés (votre boss, les enfants, les soucis de la maison, la belle famille, etc.). Sachez parler de choses légères et rire ensemble. Cassez la routine et les habitudes par des surprises et attentions même très petites et simples (changez parfois de côté du lit, d’horaires, de tenues, etc.). La troisième : faire preuve d’imagination. Vous n’avez pas l’occasion de partir en vacances en amoureux ? Et bien, visualisez ensemble l’endroit de vos rêves et transportez-vous là-bas tout en restant dans votre lit ! Osez et usez des jeux de rôles pendant la journée et dans votre lit où vous quittez votre rôle de mari et femme pour se découvrir autrement.

Plus que jamais, dans une période où la famille et le travail prennent la quasi-totalité de votre temps, l’harmonie sexuelle de votre couple ne peut être oubliée. Se détendre ensemble, partager ses rêves, goûter au plaisir, c’est reprendre de l’énergie pour vivre ce quotidien. Ce n’est pas une question de temps mais de priorité et d’attitude.

Visiter le site de Thérèse Hargot-Jacob ici
Avertissement: Thérèse Hargot-Jacob est sexologue à New York. Ses chroniques sur French Morning s’inspirent de sa pratique professionnelle, mais les témoignages individuels qu’elle rapporte sont modifiés de manière à préserver l’anonymat de ses clients. Ce qui se dit dans son cabinet reste dans son cabinet!

Photos et bijoux à la prochaine "French Culture Nights"

Ce mois-ci, les “French Culture Nights” donnent rendez-vous aux amoureux de la culture française le 22 février au Duo Lounge and Restaurant sur Madison Avenue.Au programme de cette soiree artistique et culturelle aux accents francais: la photographe Céline Khawam, la joaillière Julie Prunier et le son de DJ Jean-Michel.

L’admission est gratuite en cas de pré-inscription sur le site avant le 22 février, 16h. Autrement, vous devrez payer $10 pour entrer. Apéro Ricard de 18h30 à 19h30.

Infos pratiques : 
“Duo Night”, le 22 février de 18h30 à 1h au Duo Lounge & Restaurant, 72 Madison Ave 

Johnny Hallyday allume le feu

Johnny Hallyday fera escale à Los Angeles le 24 avril prochain pour sa tournée 2012. Le chanteur, compositeur et acteur français reste, après 50 ans de carrière, l’un des chanteurs francophones les plus célèbres et l’une des personnalités les plus médiatisées en France. Il a enregistré plus de 1.000 titres, et ses ventes de disques s’élèvent à plus de 100 millions d’exemplaires. Il a remporté 40 disques d’or, 22 de platine, trois de diamant et huit victoires de la musique. Les tickets sont en vente dès maintenant.

Infos pratiques :

Johnny Hallyday. Orpheum Theatre. 842 S Broadway, Los Angeles. Le 24 avril 2012 à 20h. Ouverture des portes à 19h. De $50 à $150. 

Le Getty Center revisite ses classiques

Le Getty Center invite, pour deux concerts exceptionnels, des musiciens classiques de renommée mondiale dans le cadre de ses “Getty Center Concerts”. En effet, c’est le célèbre orchestre de chambre de Philadelphie qui ouvrira le bal le 25 février en interprétant plusieurs extraits d’oeuvres d’Igor Stravinski ou de George Antheil. Et le 24 mars, les férus de chant lyrique pourront écouter le Rose Ensemble, une compagnie de chanteurs plusieurs fois récompensée de prix de chant lyrique. Ils feront revivre pour l’occasion plusieurs morceaux du répertoire classique européen.

Infos pratiques : 

Gordon Getty concerts, à l’auditorium Harold M. Williams, au Getty Center. Orchestre de chambre de Philadelphie le 25 février à 19h, entrée à $20.  Rose Ensemble, Gothic Voice, le 24 mars à 19h30, entrée à $20. Site ici

Les cartoons revisités

Des sculptures originales signées Kristen Morgin sont exposées à la Marc Selwyn Fine Art Gallery. En argile non cuite, les sculptures de l’artiste attirent l’œil. On y aperçoit des personnages de dessins animés connus tels que Blanche-Neige, Mickey et Popeye mais représentés de façon atypique : Les têtes, corps et membres des personnages sont mélangées. Les pièces ressemblent à des jouets anciens ou des marionnettes artisanales.

Infos pratiques :

Kristin Morgin. Snow White in Evening Wea. Marc Selwyn Fine Art. 6222 Wilshire Blvd, Suite 01. Jusqu’au 10 Mars. Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h. 

La bière du sud-californien à l'honneur

Jusqu’au 26 février, la Library Alehouse de Santa Monica célèbre la mousse locale avec une série d’événements dont le premier rôle est tenu par la bière du sud de la Californie. Baptisée “HopHead Heaven”, cette session est l’occasion de déguster des bières telles que Eagle Rock Populist, Bootlegger’s Knuckle Sandwich, El Segundo Blue House Citra Pale, Smog City IPA, Ladyface IPA et Golden Road Point the Way IPA. A consommer (avec modération) avec des tacos, ou encore des ailes de poulet au miel.

Infos pratiques :

“HopHead Heaven”, du 15 au 26 février – Library Alehouse,  2911 Main St., Santa Monica, (310) 314-4855, libraryalehouse.com.

Arthur H chante la rupture

Arthur H pèse ses mots, quitte à laisser passer quelques secondes avant de répondre à la question. Baba Love comme son nom ne l’indique pas, est un « disque de rupture », dit-il.

Rupture sentimentale –  car le chanteur est désormais célibataire – et rupture musicale aussi. L’album sorti fin janvier aux Etats-Unis provient d’une remise en question, « une politesse élémentaire » envers son public, estime-t-il. Nouvelle équipe, collaborations prestigieuses, formats inédits, Baba Love a de quoi surprendre. La voix grave et basse du chanteur,  récompensé en 2009 de la Victoire de la Musique du meilleur album Pop/Rock, monte étonnamment haut dans cette dernière réalisation. La chanson Prendre Corps en est un exemple parfait. Il s’agit d’une spirale musicale de huit minutes sur un texte signé Ghérasim Luca, un poète juif roumain, qu’on écoute encore et encore pour essayer de comprendre d’où vient la magie. Une autre chanson, qu’il chante avec Saul Williams, un poète originaire de Brooklyn, rend hommage à l’artiste de renom Jean-Michel Basquiat. L’acteur Jean-Louis Trintignant a également prêté sa voix au nouveau bébé du Français, qu’il est impatient de partager sur scène : « Pour deux heures de bonheur et de concentration, tu as douze heures d’attente, de voyage et de vide », mais « quand on est sur scène, on oublie tout ».

Peu connu dans le monde anglophone, Arthur H se produit devant le public new-yorkais le 22 février prochain au Florence Gould Hall du French Institute Alliance Française (FIAF). Cela sera la soirée des premières pour le fils de Jacques Higelin et Nicole Courtois. Car celui-ci n’a jamais joué dans la ville. Et s’il y a bien une ville américaine qu’on imagine proche du coeur de l’artiste, c’est Los Angeles, et pas la Grosse Pomme. C’est en effet dans la Cité des Anges qu’il a épousé sa bassiste et la mère de ses deux enfants Alexandra Mikhalkova en 1998, sur scène, à l’issue d’un concert.

Pourtant, il « ne se sent pas du tout étranger à New York, musicalement ». Il se dit « Parisien pur et dur », mais estime qu’il y a « beaucoup d’énergie entre les deux villes », ce qui lui donne l’impression « d’entrer en territoire familier ». Tellement familier que le Français a signé en 2009 une chanson qui prend New York pour toile de fond. Le clip vidéo (ci-dessous) de Ma dernière nuit à New York City le met en scène dans une course-poursuite déjantée dans les rues de la ville.

Arthur H “Ma dernière nuit à New York city” from Sphere manage on Vimeo.

A en croire le chanteur, les Etats-Unis dans leur ensemble lui servent d’inspiration. « L’Amérique imaginaire a pris une place énorme dans notre subconscient artistique ». « C’est une espèce d’endroit déconnecté de l’Amérique réelle, une sorte de patrimoine universel où on peut se projeter, où l’on peut rêver » car « malheureusement, l’Europe ne fait plus rêver ». D’ailleurs, il espère de son côté profiter de son passage pour « nourrir son enthousiasme qui peut parfois manquer de carburant en France ».

Infos pratiques :

Concert d’Arthur H – Florence Gould Hall du FIAF (55 East 59th St) le 22 février. Plus d’informations  ici

Pas vu dans le New Yorker

Il a fait des études sérieuses – Sciences Po, Berkeley et Columbia -; avait un métier sérieux -aux Nations Unies. Mais il aime se marrer, et si possible le crayon à la main. Emmanuel Letouzé, Manu de son nom d’artiste, fait des dessins humoristiques qui croquent la vie new-yorkaise, celle des Nations Unies ou encore la scène politique française sur le site d’information Rue 89. Et c’est comme ça que lui est venue une idée fixe: publier un dessin -pour commencer- dans le New Yorker, la bible du dessin d’humour.

Il y a quelques semaines il a donc pris son carton à dessin et son courage sous le bras et est allé voir Bob Mankoff, le rédacteur en chef “dessins” du prestigieux hebdomadaire. “J’étais déjà très surpris qu’il accepte de me recevoir“, dit-il. Dans le monde des dessinateurs de presse, Mankoff a le job de rêve: après avoir dessiné régulièrement pour le New Yorker pendant vingt ans, il est aujourd’hui celui qui sélectionne, chaque semaine, les dessins envoyés au directeur de l’hebdo, David Remnick, qui, lui, en retiendra une dizaine pour publication. Chaque semaine, quelque 1.000 vignettes arrivent sur son bureau, la moitié provenant de dessinateurs qui ont déjà publié dans le New Yorker. Mankoff lui-même a envoyé dix dessins chaque semaine pendant deux ans avant de commencer à publier. Depuis, 200 de ses planches sont parues dans l’hebdo. Bref, en ce jour de janvier, Manu est devant le Saint-Pierre du paradis des dessinateurs. Verdict: “Vos dessins sont bien, mais trop “européens” pour nous”. “Par là, il voulait dire que mes personnages sont trop caricaturaux, avec des visages tordus, des pieds bizarres, etc…”

Mais Manu est sorti du bureau avec des encouragements: il pouvait continuer à soumettre ses dessins lui a dit Mankoff, en essayant “d’américaniser son style“. Notre dessinateur est donc reparti à sa planche, décidé à envoyer chaque semaine dix dessins jusqu’à ce que la porte s’ouvre enfin. Voir les dessins de Manu sur la page 2.

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Voir le site de Manu ici

Une "ombre chinoise" dans la lumière

L’exposition “La force silencieuse” de Liu Xia n’aurait jamais dû voir le jour. Les New Yorkais auront pourtant la possibilité de l’admirer pour la première fois aux Etats-Unis, à Columbia.

L’exposition consiste en une série de clichés pris par la photographe chinoise, femme du dissident chinois Liu Xiaobo. Réalisées sur une période de dix ans, ces photographies sont interdites en Chine et n’étaient visibles que sur internet ou en privé alors que Liu Xia est considérée par l’intelligentsia de son pays comme l’une des artistes contemporaines les plus influentes de sa génération.

Car Liu Xia est ce qu’on peut appeler une “ombre chinoise”. Elle s’est toujours volontairement effacée derrière son mari, condamné à onze ans de détention en 2009 pour “subversion du pouvoir d’Etat” et prix Nobel de la paix en 2010. Depuis plus d’un an et demi, elle réside à Pékin en résidence surveillée. Son crime : être une artiste dans un pays où la liberté d’expression est bafouée. Photographe et poète, Liu Xia n’est pourtant pas à proprement parler une artiste engagée.

Dans son travail, l’artiste s’attache tout simplement à montrer son quotidien de femme brisée par la perte de son mari, à travers des images métaphoriques. Utilisant uniquement le noir et blanc, son travail est avant tout inspiré par la calligraphie chinoise ancestrale et l’imaginaire. Elle se sert dans la majorité de ses oeuvres de ses “ugly babies”, sorte de poupons aux visages étrangement mélancoliques qu’elle collectionne et met en scène à l’intérieur de son appartement. Le résultat est fantomatique : on croit voir un instant les silhouettes des persécutés de Tiananmen, son mari représenté par une poupée ligotée devant un livre, le joug du gouvernement chinois évoqué par une main écrasant une poupée. Cet art qui dérange est cependant touchant, et laisse voir au spectateur une autre face de la Chine que celle de la réussite économique : celle de la répression de la renaissance intellectuelle.

Une précédente exposition des œuvres de la Chinoise avait été organisée à l’université de Boulogne-Billancourt par Guy Sorman, écrivain français et ancien adjoint au maire de la ville, à qui Lui Xia a donné une partie de ses photos. C’est d’ailleurs M. Sorman qui a organisé l’exposition à Columbia. « L’artiste n’a aucune connaissance de la renommée mondiale de son travail, et elle ne souhaite pas en savoir plus », souligne-t-il. Car si la police décide un jour de l’interroger à ce sujet, elle veut arriver innocente devant les autorités.

Infos pratiques : 

« La force silencieuse », par Liu Xia, jusqu’au 1er mars à l’Italian Academy de Columbia University, 1161 Amsterdam Avenue. Entrée gratuite.

Barneys moins cher

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La fameuse chaine américaine de grands magasins de luxe, Barneys revient avec ses fameuses « Warehouse Sale » à New York. Barneys vend des marques comme Yves Saint Laurent, Christian Louboutin, Fendi, Givenchy, Marc Jacobs ou encore Prada…  Les prix sont baissés de 75%. Accessoires, chaussures, vêtements : vous trouverez de tout. Un conseil : venir tôt et motivé car on risque de se bousculer au portillon. Barneys Warehouse Sale. Du jeudi 16 février jusqu’au dimanche 26 février. Ouvert du jeudi 16 au vendredi 17 de 8h à 21h. Du samedi 18 au dimanche 19 de 10h à 20h, le lundi 20 de 9h à 21h. Du mardi 21 au jeudi 23 de 10h à 21h, le vendredi 24 de 9h à 21h, le samedi et dimanche 25 et 26 de 9h à 20h. 255 West 17th Street www.barneys.com

La boutique Hype de Williamsburg Jumelle propose des soldes alléchantes, de 80%, sur des marques comme Alewander Wang, Rachel Comey et la fameuse marque française au style « si Frenchie » Isabel Marant. Jumelle. Du jeudi 16 au lundi 20 février. Ouvert tous les jours de 11h30 à 19h30. 148 Bedford Avenue entre N8th et N9th Streets, Williamsburg. www.shopjumelle.com

De la couleur et un peu de hippie. La boutique Honey in the Rough solde ses articles à plus de 70%. On y trouve des marques hautes en couleurs comme Tsumori Chisato, Rodebjer Mocium, Samantha Pleet ou encore Thread Social dans cette boutique qui ne manque pas d’allure. Honey in the Rough. Du jeudi 16 février au dimanche 19 février. Ouvert du jeudi au samedi de 10h à 20h et le dimanche de midi à 19h. 161 Rivington Street entre Suffolk et Clinton Streets. www.honeyintherough.com

L’été approche à tout petit pas, de quoi se préparer et s’offrir des lunettes de soleil rétro de chez Morgenthal Frederics. La marque offre des lunettes vintage et originales à prix réduits. Morgenthal Frederics. Jusqu’au dimanche 26 février. Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h, le samedi de 11h à 19h et le dimanche de midi à 18h. 399 West Broadway à Spring Street. www.morgenthalfrederics.com

Le New York des "Fifties" vu par un banquier-artiste

Les vendeurs de rue, des joueurs d’échecs, le reflet solitaire du Chrysler Building dans une flaque d’eau. On est bien à New York, mais pas n’importe quand. Les photographies de Frank Oscar Larson, exposées au Queens Museum of Art (QMA) jusqu’au 20 mai, sont autant d’icônes d’une décennie mythique : les Fifties, qui voient s’imposer le rayonnement des Etats-Unis, grand vainqueur de la Seconde Guerre Mondiale.

Dans les rues de la capitale culturelle et économique, les femmes rivalisent d’élégance, des garçons en culotte courte font les quatre cent coups et les sans-abris allument des feux dans des tonneaux. C’est du moins ce que les 65 clichés exposés au QMA laissent deviner de la vie quotidienne à New York dans les années 50.

Pris avec l’appareil de référence Rolleiflex Automat Model 4 en noir et blanc, soigneusement composés et emprunts de mélancolie, ces clichés rappellent par leur honnêteté ceux des photographes Walker Evans et Helen Levitt, ou encore Brassaï. Mais les photographies de Larson sont restées inconnues du public pendant plus de cinquante ans. Ce n’est qu’en 2009 que son petit-fils Soren exhume les milliers de négatifs du carton où ils avaient été rangés à la mort du photographe, en 1964.

Né en 1896 à Brooklyn de parents suédois, Larson a passé la majeure partie de sa vie dans le Queens. Ce banquier épris de photographie passait ses week-ends à arpenter les rues de New York avec son appareil, de Chinatown au Bronx, en passant par Times Square, Williamsburg et Hell’s Kitchen. Perceptible dans le sourire de certains de ses sujets, le regard qu’il pose sur ses contemporains est à la fois curieux et empathique. Son témoignage n’en est que plus fort. Il laisse une impression de nostalgie et de tendresse.

Infos pratiques:

“Frank Oscar Larson: 1950s New York Street Stories” – du 5 février au 20 maiQueens Museum of Art, New York city Building, Flushing Meadows Corona Park, Queens 718-592 9700, www.queensmuseum.org

Crédit Photo: Frank Oscar Larson