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Michel Fau et Jérôme Deschamps font dans la dentelle

Michel Fau et Jérôme Deschamps, acclamés par le public et la critique, viennent au Florence Gould Hall avec “Courteline en dentelles”, une relecture de plusieurs (petites) pièces de Georges Courteline, auteur de vaudevilles et contemporain de Georges Feydeau. Dans ces tranches de vies comiques, les deux compères s’en donnent à cœur joie. Ils n’hésitent pas à cabotiner avec un léger décalage pour accentuer le comique de textes saugrenus présentant des situations ridicules ou pitoyables. Portrait impitoyable de la société du début du XXème siècle, “Courteline en dentelles” emmène le spectateur dans un univers complexe où l’ironie féroce et le sens de l’absurde sont les bienvenu.

Infos pratiques :

“Courteline en dentelles” de Michel Fau et Jérôme Deschamps, en français sous titré anglais, les 29 février et 1er mars à 20h au Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, tickets à $45.

Que faire pour la Saint-Valentin à Los Angeles?

Classique, le dîner au restaurant traditionnel de la Saint-Valentin peut être transformé en expérience esthétique si on choisit le Café Del Rey, dont le menu spécial vous plongera dans une ambiance… marine. Les couleurs du coucher de soleil nimberont le lieu d’une aura romantique, idéale pour l’occasion. Cafe Del Rey, 4451 Admiralty Way, Marina Del Rey, CA 90292.

Qui aurait cru que Tarantino pouvait être approprié pour fêter la Saint-Valentin ? L’un des plus talentueux réalisateurs du moment est célébré au Show at Barre avec «My Bloody Valentine : A Date With Tarantino», un spectacle reprenant les musiques de ses films et un dîner et des cocktails thématiques. Ambiance assurée. Show At Barre, le 14 février à partir de 20h, 1714 N. Vermont, Los Angeles.

Culture et romantisme feront bon ménage au Los Angeles County Museum of Art (LACMA) et son restaurant Ray’s and Starck Bar. Le menu spécial Saint-Valentin comblera les estomacs avant ou après que les esprits aient visité les expositions proposées par le musée dont la plus récente, In Wonderland: The Surrealist Adventures of Women Artists in Mexico and the United States. Frieda Kahlo et Louise Bourgeois font partie des femmes mises à l’honneur.

Survoler à deux la Cité des Anges en buvant du champagne, ça vous tente ? Plusieurs compagnies proposent de vous faire planer pour la Saint-Valentin, en hélicoptère, en avion ou en ballon.

Si vous avez le mal de l’air, pourquoi ne pas tenter l’océan? Louer un petit bateau (possible avec un skipper) ou faire une petite croisière, Blue Water Sailing propose les deux pour jouir d’une vue imprenable sur Los Angeles et d’un coucher de soleil inoubliable.

Avec la liste des meilleurs endroits de Disneyland pour voler un baiser, on peut rendre romantique un petit tour au pays de Mickey et célébrer la Saint-Valentin dans un univers de dessin animé. Qui a dit que c’était réservé aux enfants ?

Chez Chérie, il suffit d’apporter le vin puisque c’est vous qui allez cuisiner le menu aphrodisiaque élaboré pour l’occasion. Une façon originale de passer la soirée de la Saint-Valentin, surtout que vous pourrez réutiliser la recette à d’autres occasions ! Chez Cherie, 1401 Foothill Boulevard, La Canada Fltrdg, California, 91011, Tel: (818) 952-7217, [email protected] $170.

L’hotel le Petit Ermitage fête le « mois de l’amour » tout au long de février avec trois options : l’Epoux, l’Amoureux et le Ménage A Trois, en français dans le texte ! Cela commence avec le pack de l’Epoux : champagne, fraises au chocolat, checkout tardif à 14h. Il faudra y ajouter quelques doses de sensualité et d’érotisme pour les autres packs. A partir de $395 par nuit.

Le Vodaspa propose plusieurs formules pour se faire bichonner à deux le jour de la Saint-Valentin. Massage aux pétales de roses ou au champagne, déjeuner en amoureux et thé à la russe sont autant d’options possibles. A partir de $230. Vodaspa, 7700 Santa Monica Blvd, West Hollywood.

 

Chasse au trésor coquine

Nous vous en parlions cet été, les “playdates” délicieusement régressives des Mice at Play  proposent aux femmes, working girls ou ménagères, de déconnecter de la pression de leur quotidien le temps d’une activité ludique, comme un cours de “mixologie” ou de danse burlesque.
Pour la Saint Valentin, ces souris très imaginatives proposent une chasse au trésor érotique. Une initiation à l’art de la séduction, aux nourritures aphrodisiaques, sex toys et lingerie coquine au fil des adresses de cette visite guidé qu’on nous promet stimulante.
Infos pratiques :
Mice at Play – Erotic Scavenger Hunt, le 11 février à 15h30 au Mice at Play Salon-Soho, entrée à $45, tenue sophistiquée.
 

Dites-le avec un cadenas!

Out les arbres et les bancs pour graver son union, place aux lovelocks ! Ces cadenas d’amour fleurissent depuis quelques années sur les ponts de Paris et d’autres villes européennes. Dans la Ville-Lumière, la tradition a vu le jour en 2008 sur le Pont des Arts et la passerelle Léopold Sédar-Senghor pour ensuite migrer vers le pont de l’Archevêché. On peut également voir ces cadenas romantiques en Italie, en Russie, en Hongrie ou encore en Corée du Nord.

Il n’a pas fallu longtemps pour que la pratique traverse l’Atlantique et se propage sur le pont de Brooklyn. Ils sont discrets et n’attirent pas tout de suite l’attention mais en observant bien, sur des câbles ou sur les gros pilastres du pont qui relie Brooklyn à Manhattan, on peut croiser ces “cadenas d’amour”, de toutes les tailles et de toutes les couleurs, accrochés par des amoureux de passage qui jettent ensuite la clef dans l’East River, en symbole de leur amour qu’ils espèrent scellé à jamais. Certains sont préalablement gravés d’initiales, d’une inscription, d’une date.

Une attaque contre le patrimoine

Si les amoureux les trouvent romantiques, les grincheux les accusent pour leur part de s’attaquer à la préservation du patrimoine”. Les cadenas accrochés à l’origine sur le pont des Arts ont d’ailleurs été déboulonnés en 2010 sans que l’on sache si la Mairie de Paris était responsable de son démantèlement. A Rome, la municipalité les interdit désormais sur ses monuments et infligent une amende à ceux qui tenteraient encore d’en accrocher. A New York, le phénomène ne semble pas inquiéter outre mesure le New York City Department of Transportation (DOT), l’autorité responsable de l’entretien des ponts de la ville. «Régulièrement, nos ouvriers les enlèvent car ils pourraient représenter une menace pour la stabilité des câbles du pont, cela fait partie de l’entretien général de nos structures», explique un des porte-paroles de la DOT contacté par nos soins, qui avoue ne pas savoir si des amendes sont en vigueur si des amoureux transis se font surprendre en train d’accrocher un de ces “symboles d’amour éternel”. Alors, et vous, pour la Saint Valentin, lovelock or not?

Les Français du Canada voteront dans leur consulat et ambassade

L’Ambassade de France au Canada a indiqué mardi que les électeurs français résidant au Canada pourront bel et bien voter à l’élection des députés des Français de l’étranger des 2 et 16 juin prochains. Des bureaux de vote seront mis à disposition, mais uniquement dans les locaux de l’Ambassade et les consulats, a confirmé Gaëlle Essoo, porte-parole de l’Ambassade.

Le 8 septembre 2011, une circulaire communiquée par le ministre canadien des Affaires étrangères, interdisait aux pays étrangers « d’ajouter le Canada à leurs circonscriptions électorales extraterritoriales respectives ». Une décision qui  laissait planer le doute sur la possibilité d’installer des urnes en dehors des locaux diplomatiques en vue de la première élection du député des Français d’Amérique du Nord.

Seule l’élection législative est concernée par la circulaire. Pour contrer les désagréments liés au nombre de votants ou à l’éloignement des bureaux de vote, plusieurs options de vote seront disponibles en plus du vote « classique » dans les urnes et la procuration. Le vote par correspondance sera possible –  pour les quelques 60.000 ressortissants français du Canada, il suffira d’en faire la demande avant le 1er mars 2012. Il sera également possible de voter par Internet, à condition de fournir son adresse électronique avant le 7 mai 2012 à son Consulat.

Pour plus d’informations :

Ambassade du Canada

Elections 2012 au Canada

Modalités du vote des Français de l’Etranger

 

"La Belle et le Clochard" à Bryant Park

Le Winter Film Festival se termine à Bryant Park avec la projection d’un film à (re)voir en famille, “The Lady and the Tramp” (“La Belle et le Clochard” en français). Produit en 1955 par les studios Disney, ce dessin animé raconte les aventures amoureuses de deux chiens que les conventions sociales séparent. Ravissant cocker de bonne famille, Lady se sent délaissée par ses maîtres depuis la naissance du bébé lorsqu’elle rencontre un chien errant, the Tramp (Clochard en français). Leur histoire est contrariée par l’arrivée de Tante Sarah et ses deux chats siamois, méchants et sournois.
Les projections auront lieu en anglais à Bryant park, lundi 13 février à 17 h 30 et à 19 h. Le spectacle est gratuit mais amenez une couverture et un thermos de chocolat chaud! Vous pourrez aussi dîner ou encore faire un tour sur la patinoire tout en regardant le film.

Paris versus New York : le livre !

Vahram Muratyan ne sait plus où donner de la tête. La soirée organisée pour la sortie de son livre d’illustrations Paris versus New York fait carton plein. On se bouscule à l’intérieur de la boutique de l’hôtel Standard où le graphiste est venu signer les premiers exemplaires américains de son (déjà) best-seller français.
40 000 exemplaires écoulés et la préparation d’une troisième réédition, la version française parue en novembre dernier, s’est vendue comme des petits pains. Une manne pour les éditions 10/18, et un  joli tremplin pour un « french designer » de 31 ans, visiblement aux anges : « Clairement je ne m’attendais pas à un tel succès. A la base, avec le blog, je voulais juste faire marrer mes potes ».
Le rire étant communicatif, les dessins acidulées et minimalistes de Vahram Muratyan attirent l’attention des internautes et des éditeurs, de chaque côté de l’Atlantique. L’idée ? Un « match visuel amical » entre les deux mégalopoles. Woody vs Godard, Le Monde vs The New York Times, bagel vs baguette, King Kong vs Quasimodo… Epuré et facétieux, ce face à face brillamment arbitré fait montre d’un joli sens de l’observation. C’est simple mais terriblement efficace.
Ceux qui ont connu la version virtuelle feuilletteront donc avec un plaisir jubilatoire les pages du petit volume papier qui regroupe quelques deux cents croquis, dont certains, inédits, ne figurent pas sur le blog.
Diplômé de l’Ecole Penninghen, Vahram Muratyan signe des projets d’édition pour Chanel, Arte, Le Monde (il publie depuis peu une illustration par semaine pour M le magazine du Monde), l’Opéra de Paris… Amoureux de la Grosse Pomme depuis l’enfance, c’est il y a un peu plus d’un an que ce parisien  débarque à New York pour trois mois. « J’ai commencé à me demander ce qui manquait à chaque ville et que je retrouvais dans l’autre ». Obsédé par cette question, il lance son blog Paris versus New York et récolte en quelques mois plus d’un million d’émules. Suivront une exposition chez Colette, temple de la « branchitude » parisienne et couronnement, l’édition papier.
Ce mercredi soir à la boutique de l’hôtel Standard il n’y déjà plus d’exemplaires à vendre. Francophobie ? Antiaméricanisme ? Balivernes. L’amour des Parisiens pour New York n’a d’égal que celui des New Yorkais pour Paris. Preuve en est : cette perle de l’édition graphique, déjà incontournable.
Paris versus New York, A Tally Of Two Cities est disponible aux éditions Penguin. 20 $.
Exposition et goodies à la boutique du Standard Hotel, 442 West 13th Street. Jusqu’au  29 février 2012.
Paris versus New York, le blog, c’est ici
 

La Semaine du Chocolat fait fondre New York

Pour sa première édition, la Semaine du Chocolat a vu les choses en grand : pas moins de douze restaurants de la ville proposent la découverte de plusieurs plats autour du chocolat, du 13 au 19 février. Une dégustation de trois desserts au chocolats sera  proposée aux clients ayant pris une entrée et un plat principal dans la plupart des établissement partenaires. Mais des menus spéciaux ont aussi été imaginés par les chefs pour agrémenter leur carte, comme par exemple le restaurant Ayza qui servira occasionnellement une fondue au chocolat.

Pour Claude Godard, chef français du restaurant Jeanne et Gaston (voir l’article de French Morning à son sujet ici)  qui participe à l’événement, “cette initiative est ludique pour le client qui découvrira de nouvelles saveurs sans s’y attendre mais c’est également un défi pour les restaurants qui pourront s’autoriser un peu de fantaisie en proposant des recettes originales”.

Ce projet est celui de Séverine Picquet, la fondatrice de MPB Agency, une compagnie d’événementiel, déjà à l’origine de la French Restaurant Week et de la Bastille Week. Il a été organisé cette année avec le chocolatier “Made in France” Cacao Noël qui a fourni les restaurants partenaires.

L’évènement est mené avec “Action contre la faim”. Quelques dollars par menu “semaine du chocolat” seront reversés à l’organisation humanitaire. Mais cette association entre une oeuvre caritative luttant contre la malnutrition et un événement autour d’un met raffiné comme le chocolat ne risque-t-elle pas de paraitre un peu contradictoire ? Karen Dumonet, de Action contre la faim assure que non:  “les principaux pays producteurs de chocolat comme L’Equateur ou la Côte d’Ivoire sont les pays où Action contre la faim travaille en priorité”. On ne sera donc coupable que d’avoir succombé à ce plaisir calorique qu’est le chocolat.

Infos pratiques :

Semaine du Chocolat, du 13 au 19 février, en partenariat avec les restaurants suivants : Ayza et Ayza Midtown, Bistro Vendôme, DB Bistro Moderne, DBGB Kitchen & Bar, Cercle Rouge, Gascogne, Jean-Louis, Opia, Orsay, Serge Bistro, Jeanne & Gaston.

 

Que faire pour la Saint-Valentin?

En attendant le jour des amoureux, un marché de la Saint-Valentin aura lieu à Greenpoint samedi 11 février de midi à 17h à la Lutheran Church of the Messiah. Parfait pour trouver un cadeau ou juste chiner à deux.

A New York et nulle part ailleurs

Deux jeunes entrepreneurs français ont créé Ode à la Rose en avril 2011, un concept de fleuriste online spécialisé, comme son nom l’indique, dans les roses, et qui permettra aux nostalgiques du savoir-faire français en matière de bouquets de retrouver l’élégance et la simplicité à un prix abordable. Pour la Saint-Valentin, les lecteurs de French Morning seront spécialement gâtés, avec une remise de 10% sur tous les bouquets et le pack d’une douzaine de roses rouges et d’une boîte de 49 chocolats Richard en forme de cœur (prix initial du pack : $119.95). Code de la promotion : FRENCHMORNING.

Envie de vivre un moment unique ? Le Hayden Planetarium propose un cocktail open bar champagne, hors d’œuvres et chocolat d’une heure et demie en musique, histoire de se mettre en condition avant de s’allonger… sous les étoiles, pour un spectacle cosmique. Musée d’Histoire Naturelle, entrée au niveau de la 81th street, $85 par personne.

Surfant sur la mode du burlesque, la Highline Ballroom propose un spectacle sensuel à l’occasion de la fête de l’amour. Filthy Gorgeous Burlesque à partir de 20h, $20 par personne, 431 W 16th St., New York, entre les 9th & 10th Ave.

Quoi de plus new-yorkais que d’assister à une représentation on Broadway ? Le théâtre Carolines accueille « My Funny Valentine », un spectacle humoristique autour de la fête homonyme. $38.25, séances à 19h30 et à22h, 1626 Broadway (49th St.), New York.

Pour les amoureux qui veulent profiter du plus beau panorama qui soit, une croisière de Saint-Valentin avec les Bateaux de New York est le choix adéquat, avec trois packages proposés, Silver, Gold et Platinum, tous comprenant un dîner, du champagne et des roses. Un spectacle, de la danse et la skyline de New York seront les petits suppléments qui rendront ce moment inoubliable. Plusieurs dates sont possibles, à partir de $119 par personne.

Si vous êtes célibataire et que vous n’avez pas envie de le rester, mais que votre anglais n’est pas aussi séduisant que votre français, un speed dating dans la langue de Molière est organisé le 20 février de 20h à 22h au Pearl Studio, 519 8th Ave. (35th st.), 12ème étage.  Entrée gratuite avec une participation en vin et chocolat à partager.

Les Restos

Bakehouse, l’une des bonnes adresses de French Morning, propose un menu spécial Saint Valentin raffiné et adéquat, avec un dessert à partager, évidemment. Menu à $70 par personne avec foie gras et huîtres en entrée.

Le Parigot ajoute des specials à son menu habituel à l’occasion de la fête des amoureux, avec en prime un duo de guitaristes qui viendront chanter la sérénade à votre table ! Parigot, 155 Grand Street (au coin de Lafayette), New York. Tel : (212) 274-8859 et [email protected] pour réserver

Daniel Boulud offre une pléthore de choix, avec cinq adresses mises à contribution pour célébrer dignement Cupidon. Bar ou restaurant, abordable ou très raffiné, tous les goûts y trouveront leur compte avec une certitude : les estomacs seront comblés.

Eataly déroge à sa règle habituelle de non réservation en l’honneur de la Saint-Valentin et la rend possible pour trois de ses adresses : Le Verdure ($50), Il Pesce ($75) et La Pasta and La Pizza ($75). Pour un dîner aux chandelles et une romance à l’italienne. Eataly, 200 Fifth avenue entre 23rd et 24th Streets, Tel : (212) 229-2560.

Insolite

Pour se débarrasser d’un cadeau qui rappelle de mauvais souvenirs ou acheter un cadeau prestigieux à prix cassé, un seul site : I Never Liked It Anyway. Quand le pragmatisme à l’américaine rend une rupture lucrative, c’est tout bénef pour les acheteurs !

 

Les parents français indétrônables, Dujardin trébuche

L’actualité politique française fait encore couler de l’encre aux Etats-Unis cette semaine. Les déclarations du ministre Claude Guéant, qui a affirmé que «les civilisations ne se val[aient] pas toutes», n’ont pas échappé à la presse américaine. Ni la tempête qui en a résulté à l’Assemblée: les députés UMP ont quitté l’Assemblée après que le député socialiste Serge Letchimy ayant rapproché ces propos du nazisme, rapporte l’Associated Press. La petite ville d’Abbeville dans le nord de la France est elle aussi sous les feux de la rampe. Le correspondant du New York Times est allé constater l’engouement pour la candidate du Front National Marine Le Pen dans cette ville minée par le chômage et la désindustrialisation.

Mais le sujet qui est sur toutes les pages est beaucoup plus léger : la sortie du livre Bringing Up Bébé, dans lequel la journaliste américaine Pamela Druckeman fait l’éloge des parents français en matière d’éducation (lire notre critique ici). La France, « terre d’implants mammaires défectueux et de laisser-faire parental », est une « obsession » en ce moment aux Etats-Unis, souligne le Daily Beast. Les Américains, a peine remis «du choc de 2005, lorsqu’ils ont découvert pourquoi les Françaises ne grossissent pas» ont accueilli à New York l’été dernier «Ladurée, la pâtisserie colportant des millions de calories des macarons français» mais aussi, le mois dernier, «la légendaire boite de nuit parisienne Le Baron, qui est tellement exclusive que nul n’y entre ». Et pour couronner le tout, «Hollywood ne trouve même pas suffisamment de trophées à The Artist». «Sur les questions de savoir vivre, les Français ne déçoivent pas», souligne un article du Wall Street Journal. Nous aurions selon lui «une manière distincte» de manger, s’habiller et d’aimer. «Peut- être que tout débute dans l’enfance ». Ha ! Le voilà le secret.

Mais ne nous emballons pas: tous ne s’accordent pas sur le modèle français. « Les Français n’ont-ils pas commencé à donner du vin à leur enfant à un âge précoce ? Cela pourrait expliquer la fainéantise des enfants. Ca et leur enseigner l’art de se rendre…»,  affirme un internaute dans un commentaire laissé sur le site du Daily Beast. Les Français, fainéants ? Really ? Quel préjugé.

Autre lubie de presse : Jean Dujardin. Loué la semaine dernière pour son charme, il se retrouve aujourd’hui au milieu d’une polémique. C’est l’affiche suggestive de «Infidèles», film prévu pour le 29 février, qui est à l’origine de la controverse. « Je rentre en réunion » – le mensonge surplombe l’affiche, qui donne à voir un Jean Dujardin au milieu d’une paire de jambes qui se termine par des escarpins vernis. « La plupart du public français n’a pas été choqué », note le New York Times. Le Hollywood Reporter rappelle lui que ce contretemps intervient « au moment même où le jury doit faire son choix pour les Oscars». «Chaque étape est importante», souligne-t-il. « A chaque étape, un possible faux-pas peut coûter l’Oscar ». Eh oui, les Américains ne plaisantent pas avec le sexisme, même avec Jean Dujardin.

 

Les défenseurs du cassoulet à l'assaut de la Grosse Pomme

Lundi, 20h, au restaurant Benoît d’Alain Ducasse, le chef cuisinier Philippe Bertineau est ému. A seulement 45 ans, il est intronisé président de l’ambassade new-yorkaise de l’Académie Universelle du Cassoulet. Face à la grandeur de la tâche qui lui revient, il veut « rester humble » et se dit « très honoré » par le titre. « Je ferai de mon mieux pour servir l’académie. »

L’Académie Universelle du Cassoulet a été créé pour « promouvoir le Cassoulet et tous les ingrédients qui participent à sa composition dans le monde à travers des chefs français qui partagent les valeurs de l’Académie »,  précise Jean-Claude Rodriguez, son président. Avec un rêve : « Abattre l’image déplorable du cassoulet en France ».

« Nous cuisiniers, nous ne pouvons pas concevoir que le cassoulet ne soit plus qu’un produit usiné, réalisé mécaniquement » dit-il.

Voilà cinq ans maintenant que Sylvie Bigar, journaliste indépendante, a recommandé le cassoulet de Philippe Bertineau à Jean-Claude Rodriguez. Bertineau fait du cassoulet depuis l’âge de 21 ans. Aujourd’hui, derrière les fourneaux du restaurant Benoît, il propose le plat toute l’année. L’endroit était donc idéal pour devenir la cinquième Ambassade du Cassoulet dans le monde, après Londres, Paris, Tokyo et Jonquière au Québec.

Pour l’occasion, les membres de l’Académie ont spécialement fait le déplacement du sud de la France avec, dans leurs valises, les cassoles et haricots pour cuisiner le fameux cassoulet de la soirée. Munis de longues tuniques rouges et d’une mini-cassole en terre cuite autour du cou, les membres de l’Académie Universelle du Cassoulet ne sont pas passés inaperçus dans la petite salle du restaurant. « Passionné », Jean-Claude Rodriguez raconte qu’il faut avant tout « aimer les produits vrais et la convivialité » pour être membre de l’Académie. Car, le cassoulet n’est pas qu’un plat, mais « le Dieu de la Cuisine Occitane »

Tout juste intronisé, on comprend mieux pourquoi Philippe Bertineau bégaie – « Pardon… le stress » – et jure de respecter les codes de l’Académie. Passés les applaudissements, les participants entonnent l’hymne du cassoulet… avant de passer à la dégustation. Sans surprise, ce fut un festin.

Crédit photo: Charles Roussel.

L’évènement fut réalisable grâce à l’aide de Sud de France développement.

 

Trou en un pour le styliste des golfeurs

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«Golfeur du dimanche», Thomas Ferré n’a jamais aimé mettre les tees dans sa poche. Il n’en n’a pas fallu beaucoup plus pour que le jeune ingénieur décide de se lancer dans la fabrication et la commercialisation de polos de golf avec, sur la manche gauche, une poche spécialement conçue pour ces chevilles sur lesquelles les golfeurs posent la balle avant de la frapper. Son polo de golf, il veut l’imposer comme un signe distinctif, au même titre que «le maillot du footballeur». «Stylé mais responsable», le polo Tomi Otee est fabriqué en coton bio et en bambou labelisé durable, souligne le lauréat.

Avec sa marque Tomi Otee, il a succédé, lundi dernier, aux Cannelés de Céline comme lauréat du prix de l’entreprenariat franco-américain (French American Entrepreneurship Award ou FAEA), qui distingue chaque année depuis quatre ans un jeune entrepreneur français installé aux Etats-Unis. «Emu et touché», Ferré remporte un chèque de 10.000 dollars, qui lui permettra de développer sa société. Il va aussi pouvoir profiter des conseils et du suivi du Club 600, regroupement d’entrepreneurs français basé à New York, et de la Chambre de commerce franco-américaine. «Me voilà dans les spotlights alors que j’ai toujours été l’homme de l’ombre», a confié en souriant le jeune ingénieur, qui a remercié ses parents, sa petite amie et son partenaire Jean-Baptiste Olivier.  La vente des vêtements Tomi Otee débutera au début du mois d’avril.

Réseaux sociaux et gastronomie

Les deux autres projets finalistes de l’édition 2011 portaient respectivement sur la gastronomie française et les réseaux professionnels. Avec Taste of France, Enrique Gonzalez voulait changer l’image élitiste de la cuisine française, en organisant fin 2012 un salon abordable pour les professionnels et les consommateurs. Morgan Dierstein est lui à l’origine du site Rent-A-Student, qui ambitionne de mettre en relation étudiants et entreprises pour des missions ponctuelles.

Le consul Phillippe Lalliot a félicité les trois finalistes lors de la remise du prix qui a eu lieu au Consulat général de France, rappelant que tous les finalistes des éditions précédentes menaient à bien leurs projets.

En plus de ces finalistes, deux étudiants de Terminale S à la French American School of New York (FASNY), James Hamet et Clément Mihailescu, ont été mis à l’honneur pour leur projet LeafNet, un réseau social qui emprunte leurs spécificités aux réseaux déjà existants, tels que Facebook et LinkedIn, pour mêler loisir et business. Avec LeafNet, une page ne correspondrait plus à un profil mais à une idée, un concept, un objet, une compagnie.

Légende: Yves Coleon, co-président du French American Entrepreneurship Award (FAEA), le Consul général de France Philippe Lalliot, Thomas Ferré, le lauréat du FAEA, Emmanuel Cargill, co-président du FAEA.