Accueil Blog Page 1569

Paris versus New York : le livre !

Vahram Muratyan ne sait plus où donner de la tête. La soirée organisée pour la sortie de son livre d’illustrations Paris versus New York fait carton plein. On se bouscule à l’intérieur de la boutique de l’hôtel Standard où le graphiste est venu signer les premiers exemplaires américains de son (déjà) best-seller français.
40 000 exemplaires écoulés et la préparation d’une troisième réédition, la version française parue en novembre dernier, s’est vendue comme des petits pains. Une manne pour les éditions 10/18, et un  joli tremplin pour un « french designer » de 31 ans, visiblement aux anges : « Clairement je ne m’attendais pas à un tel succès. A la base, avec le blog, je voulais juste faire marrer mes potes ».
Le rire étant communicatif, les dessins acidulées et minimalistes de Vahram Muratyan attirent l’attention des internautes et des éditeurs, de chaque côté de l’Atlantique. L’idée ? Un « match visuel amical » entre les deux mégalopoles. Woody vs Godard, Le Monde vs The New York Times, bagel vs baguette, King Kong vs Quasimodo… Epuré et facétieux, ce face à face brillamment arbitré fait montre d’un joli sens de l’observation. C’est simple mais terriblement efficace.
Ceux qui ont connu la version virtuelle feuilletteront donc avec un plaisir jubilatoire les pages du petit volume papier qui regroupe quelques deux cents croquis, dont certains, inédits, ne figurent pas sur le blog.
Diplômé de l’Ecole Penninghen, Vahram Muratyan signe des projets d’édition pour Chanel, Arte, Le Monde (il publie depuis peu une illustration par semaine pour M le magazine du Monde), l’Opéra de Paris… Amoureux de la Grosse Pomme depuis l’enfance, c’est il y a un peu plus d’un an que ce parisien  débarque à New York pour trois mois. « J’ai commencé à me demander ce qui manquait à chaque ville et que je retrouvais dans l’autre ». Obsédé par cette question, il lance son blog Paris versus New York et récolte en quelques mois plus d’un million d’émules. Suivront une exposition chez Colette, temple de la « branchitude » parisienne et couronnement, l’édition papier.
Ce mercredi soir à la boutique de l’hôtel Standard il n’y déjà plus d’exemplaires à vendre. Francophobie ? Antiaméricanisme ? Balivernes. L’amour des Parisiens pour New York n’a d’égal que celui des New Yorkais pour Paris. Preuve en est : cette perle de l’édition graphique, déjà incontournable.
Paris versus New York, A Tally Of Two Cities est disponible aux éditions Penguin. 20 $.
Exposition et goodies à la boutique du Standard Hotel, 442 West 13th Street. Jusqu’au  29 février 2012.
Paris versus New York, le blog, c’est ici
 

La Semaine du Chocolat fait fondre New York

Pour sa première édition, la Semaine du Chocolat a vu les choses en grand : pas moins de douze restaurants de la ville proposent la découverte de plusieurs plats autour du chocolat, du 13 au 19 février. Une dégustation de trois desserts au chocolats sera  proposée aux clients ayant pris une entrée et un plat principal dans la plupart des établissement partenaires. Mais des menus spéciaux ont aussi été imaginés par les chefs pour agrémenter leur carte, comme par exemple le restaurant Ayza qui servira occasionnellement une fondue au chocolat.

Pour Claude Godard, chef français du restaurant Jeanne et Gaston (voir l’article de French Morning à son sujet ici)  qui participe à l’événement, “cette initiative est ludique pour le client qui découvrira de nouvelles saveurs sans s’y attendre mais c’est également un défi pour les restaurants qui pourront s’autoriser un peu de fantaisie en proposant des recettes originales”.

Ce projet est celui de Séverine Picquet, la fondatrice de MPB Agency, une compagnie d’événementiel, déjà à l’origine de la French Restaurant Week et de la Bastille Week. Il a été organisé cette année avec le chocolatier “Made in France” Cacao Noël qui a fourni les restaurants partenaires.

L’évènement est mené avec “Action contre la faim”. Quelques dollars par menu “semaine du chocolat” seront reversés à l’organisation humanitaire. Mais cette association entre une oeuvre caritative luttant contre la malnutrition et un événement autour d’un met raffiné comme le chocolat ne risque-t-elle pas de paraitre un peu contradictoire ? Karen Dumonet, de Action contre la faim assure que non:  “les principaux pays producteurs de chocolat comme L’Equateur ou la Côte d’Ivoire sont les pays où Action contre la faim travaille en priorité”. On ne sera donc coupable que d’avoir succombé à ce plaisir calorique qu’est le chocolat.

Infos pratiques :

Semaine du Chocolat, du 13 au 19 février, en partenariat avec les restaurants suivants : Ayza et Ayza Midtown, Bistro Vendôme, DB Bistro Moderne, DBGB Kitchen & Bar, Cercle Rouge, Gascogne, Jean-Louis, Opia, Orsay, Serge Bistro, Jeanne & Gaston.

 

Que faire pour la Saint-Valentin?

En attendant le jour des amoureux, un marché de la Saint-Valentin aura lieu à Greenpoint samedi 11 février de midi à 17h à la Lutheran Church of the Messiah. Parfait pour trouver un cadeau ou juste chiner à deux.

A New York et nulle part ailleurs

Deux jeunes entrepreneurs français ont créé Ode à la Rose en avril 2011, un concept de fleuriste online spécialisé, comme son nom l’indique, dans les roses, et qui permettra aux nostalgiques du savoir-faire français en matière de bouquets de retrouver l’élégance et la simplicité à un prix abordable. Pour la Saint-Valentin, les lecteurs de French Morning seront spécialement gâtés, avec une remise de 10% sur tous les bouquets et le pack d’une douzaine de roses rouges et d’une boîte de 49 chocolats Richard en forme de cœur (prix initial du pack : $119.95). Code de la promotion : FRENCHMORNING.

Envie de vivre un moment unique ? Le Hayden Planetarium propose un cocktail open bar champagne, hors d’œuvres et chocolat d’une heure et demie en musique, histoire de se mettre en condition avant de s’allonger… sous les étoiles, pour un spectacle cosmique. Musée d’Histoire Naturelle, entrée au niveau de la 81th street, $85 par personne.

Surfant sur la mode du burlesque, la Highline Ballroom propose un spectacle sensuel à l’occasion de la fête de l’amour. Filthy Gorgeous Burlesque à partir de 20h, $20 par personne, 431 W 16th St., New York, entre les 9th & 10th Ave.

Quoi de plus new-yorkais que d’assister à une représentation on Broadway ? Le théâtre Carolines accueille « My Funny Valentine », un spectacle humoristique autour de la fête homonyme. $38.25, séances à 19h30 et à22h, 1626 Broadway (49th St.), New York.

Pour les amoureux qui veulent profiter du plus beau panorama qui soit, une croisière de Saint-Valentin avec les Bateaux de New York est le choix adéquat, avec trois packages proposés, Silver, Gold et Platinum, tous comprenant un dîner, du champagne et des roses. Un spectacle, de la danse et la skyline de New York seront les petits suppléments qui rendront ce moment inoubliable. Plusieurs dates sont possibles, à partir de $119 par personne.

Si vous êtes célibataire et que vous n’avez pas envie de le rester, mais que votre anglais n’est pas aussi séduisant que votre français, un speed dating dans la langue de Molière est organisé le 20 février de 20h à 22h au Pearl Studio, 519 8th Ave. (35th st.), 12ème étage.  Entrée gratuite avec une participation en vin et chocolat à partager.

Les Restos

Bakehouse, l’une des bonnes adresses de French Morning, propose un menu spécial Saint Valentin raffiné et adéquat, avec un dessert à partager, évidemment. Menu à $70 par personne avec foie gras et huîtres en entrée.

Le Parigot ajoute des specials à son menu habituel à l’occasion de la fête des amoureux, avec en prime un duo de guitaristes qui viendront chanter la sérénade à votre table ! Parigot, 155 Grand Street (au coin de Lafayette), New York. Tel : (212) 274-8859 et [email protected] pour réserver

Daniel Boulud offre une pléthore de choix, avec cinq adresses mises à contribution pour célébrer dignement Cupidon. Bar ou restaurant, abordable ou très raffiné, tous les goûts y trouveront leur compte avec une certitude : les estomacs seront comblés.

Eataly déroge à sa règle habituelle de non réservation en l’honneur de la Saint-Valentin et la rend possible pour trois de ses adresses : Le Verdure ($50), Il Pesce ($75) et La Pasta and La Pizza ($75). Pour un dîner aux chandelles et une romance à l’italienne. Eataly, 200 Fifth avenue entre 23rd et 24th Streets, Tel : (212) 229-2560.

Insolite

Pour se débarrasser d’un cadeau qui rappelle de mauvais souvenirs ou acheter un cadeau prestigieux à prix cassé, un seul site : I Never Liked It Anyway. Quand le pragmatisme à l’américaine rend une rupture lucrative, c’est tout bénef pour les acheteurs !

 

Les parents français indétrônables, Dujardin trébuche

L’actualité politique française fait encore couler de l’encre aux Etats-Unis cette semaine. Les déclarations du ministre Claude Guéant, qui a affirmé que «les civilisations ne se val[aient] pas toutes», n’ont pas échappé à la presse américaine. Ni la tempête qui en a résulté à l’Assemblée: les députés UMP ont quitté l’Assemblée après que le député socialiste Serge Letchimy ayant rapproché ces propos du nazisme, rapporte l’Associated Press. La petite ville d’Abbeville dans le nord de la France est elle aussi sous les feux de la rampe. Le correspondant du New York Times est allé constater l’engouement pour la candidate du Front National Marine Le Pen dans cette ville minée par le chômage et la désindustrialisation.

Mais le sujet qui est sur toutes les pages est beaucoup plus léger : la sortie du livre Bringing Up Bébé, dans lequel la journaliste américaine Pamela Druckeman fait l’éloge des parents français en matière d’éducation (lire notre critique ici). La France, « terre d’implants mammaires défectueux et de laisser-faire parental », est une « obsession » en ce moment aux Etats-Unis, souligne le Daily Beast. Les Américains, a peine remis «du choc de 2005, lorsqu’ils ont découvert pourquoi les Françaises ne grossissent pas» ont accueilli à New York l’été dernier «Ladurée, la pâtisserie colportant des millions de calories des macarons français» mais aussi, le mois dernier, «la légendaire boite de nuit parisienne Le Baron, qui est tellement exclusive que nul n’y entre ». Et pour couronner le tout, «Hollywood ne trouve même pas suffisamment de trophées à The Artist». «Sur les questions de savoir vivre, les Français ne déçoivent pas», souligne un article du Wall Street Journal. Nous aurions selon lui «une manière distincte» de manger, s’habiller et d’aimer. «Peut- être que tout débute dans l’enfance ». Ha ! Le voilà le secret.

Mais ne nous emballons pas: tous ne s’accordent pas sur le modèle français. « Les Français n’ont-ils pas commencé à donner du vin à leur enfant à un âge précoce ? Cela pourrait expliquer la fainéantise des enfants. Ca et leur enseigner l’art de se rendre…»,  affirme un internaute dans un commentaire laissé sur le site du Daily Beast. Les Français, fainéants ? Really ? Quel préjugé.

Autre lubie de presse : Jean Dujardin. Loué la semaine dernière pour son charme, il se retrouve aujourd’hui au milieu d’une polémique. C’est l’affiche suggestive de «Infidèles», film prévu pour le 29 février, qui est à l’origine de la controverse. « Je rentre en réunion » – le mensonge surplombe l’affiche, qui donne à voir un Jean Dujardin au milieu d’une paire de jambes qui se termine par des escarpins vernis. « La plupart du public français n’a pas été choqué », note le New York Times. Le Hollywood Reporter rappelle lui que ce contretemps intervient « au moment même où le jury doit faire son choix pour les Oscars». «Chaque étape est importante», souligne-t-il. « A chaque étape, un possible faux-pas peut coûter l’Oscar ». Eh oui, les Américains ne plaisantent pas avec le sexisme, même avec Jean Dujardin.

 

Les défenseurs du cassoulet à l'assaut de la Grosse Pomme

Lundi, 20h, au restaurant Benoît d’Alain Ducasse, le chef cuisinier Philippe Bertineau est ému. A seulement 45 ans, il est intronisé président de l’ambassade new-yorkaise de l’Académie Universelle du Cassoulet. Face à la grandeur de la tâche qui lui revient, il veut « rester humble » et se dit « très honoré » par le titre. « Je ferai de mon mieux pour servir l’académie. »

L’Académie Universelle du Cassoulet a été créé pour « promouvoir le Cassoulet et tous les ingrédients qui participent à sa composition dans le monde à travers des chefs français qui partagent les valeurs de l’Académie »,  précise Jean-Claude Rodriguez, son président. Avec un rêve : « Abattre l’image déplorable du cassoulet en France ».

« Nous cuisiniers, nous ne pouvons pas concevoir que le cassoulet ne soit plus qu’un produit usiné, réalisé mécaniquement » dit-il.

Voilà cinq ans maintenant que Sylvie Bigar, journaliste indépendante, a recommandé le cassoulet de Philippe Bertineau à Jean-Claude Rodriguez. Bertineau fait du cassoulet depuis l’âge de 21 ans. Aujourd’hui, derrière les fourneaux du restaurant Benoît, il propose le plat toute l’année. L’endroit était donc idéal pour devenir la cinquième Ambassade du Cassoulet dans le monde, après Londres, Paris, Tokyo et Jonquière au Québec.

Pour l’occasion, les membres de l’Académie ont spécialement fait le déplacement du sud de la France avec, dans leurs valises, les cassoles et haricots pour cuisiner le fameux cassoulet de la soirée. Munis de longues tuniques rouges et d’une mini-cassole en terre cuite autour du cou, les membres de l’Académie Universelle du Cassoulet ne sont pas passés inaperçus dans la petite salle du restaurant. « Passionné », Jean-Claude Rodriguez raconte qu’il faut avant tout « aimer les produits vrais et la convivialité » pour être membre de l’Académie. Car, le cassoulet n’est pas qu’un plat, mais « le Dieu de la Cuisine Occitane »

Tout juste intronisé, on comprend mieux pourquoi Philippe Bertineau bégaie – « Pardon… le stress » – et jure de respecter les codes de l’Académie. Passés les applaudissements, les participants entonnent l’hymne du cassoulet… avant de passer à la dégustation. Sans surprise, ce fut un festin.

Crédit photo: Charles Roussel.

L’évènement fut réalisable grâce à l’aide de Sud de France développement.

 

Trou en un pour le styliste des golfeurs

0




«Golfeur du dimanche», Thomas Ferré n’a jamais aimé mettre les tees dans sa poche. Il n’en n’a pas fallu beaucoup plus pour que le jeune ingénieur décide de se lancer dans la fabrication et la commercialisation de polos de golf avec, sur la manche gauche, une poche spécialement conçue pour ces chevilles sur lesquelles les golfeurs posent la balle avant de la frapper. Son polo de golf, il veut l’imposer comme un signe distinctif, au même titre que «le maillot du footballeur». «Stylé mais responsable», le polo Tomi Otee est fabriqué en coton bio et en bambou labelisé durable, souligne le lauréat.

Avec sa marque Tomi Otee, il a succédé, lundi dernier, aux Cannelés de Céline comme lauréat du prix de l’entreprenariat franco-américain (French American Entrepreneurship Award ou FAEA), qui distingue chaque année depuis quatre ans un jeune entrepreneur français installé aux Etats-Unis. «Emu et touché», Ferré remporte un chèque de 10.000 dollars, qui lui permettra de développer sa société. Il va aussi pouvoir profiter des conseils et du suivi du Club 600, regroupement d’entrepreneurs français basé à New York, et de la Chambre de commerce franco-américaine. «Me voilà dans les spotlights alors que j’ai toujours été l’homme de l’ombre», a confié en souriant le jeune ingénieur, qui a remercié ses parents, sa petite amie et son partenaire Jean-Baptiste Olivier.  La vente des vêtements Tomi Otee débutera au début du mois d’avril.

Réseaux sociaux et gastronomie

Les deux autres projets finalistes de l’édition 2011 portaient respectivement sur la gastronomie française et les réseaux professionnels. Avec Taste of France, Enrique Gonzalez voulait changer l’image élitiste de la cuisine française, en organisant fin 2012 un salon abordable pour les professionnels et les consommateurs. Morgan Dierstein est lui à l’origine du site Rent-A-Student, qui ambitionne de mettre en relation étudiants et entreprises pour des missions ponctuelles.

Le consul Phillippe Lalliot a félicité les trois finalistes lors de la remise du prix qui a eu lieu au Consulat général de France, rappelant que tous les finalistes des éditions précédentes menaient à bien leurs projets.

En plus de ces finalistes, deux étudiants de Terminale S à la French American School of New York (FASNY), James Hamet et Clément Mihailescu, ont été mis à l’honneur pour leur projet LeafNet, un réseau social qui emprunte leurs spécificités aux réseaux déjà existants, tels que Facebook et LinkedIn, pour mêler loisir et business. Avec LeafNet, une page ne correspondrait plus à un profil mais à une idée, un concept, un objet, une compagnie.

Légende: Yves Coleon, co-président du French American Entrepreneurship Award (FAEA), le Consul général de France Philippe Lalliot, Thomas Ferré, le lauréat du FAEA, Emmanuel Cargill, co-président du FAEA.

Les parents français indétrônables, Dujardin trébuche

L’actualité politique française fait encore couler de l’encre aux Etats-Unis cette semaine. Les déclarations du ministre Claude Guéant, qui a affirmé que «les civilisations ne se val[aient] pas toutes», n’ont pas échappé à la presse américaine. Ni la tempête qui en a résulté à l’Assemblée: le gouvernement et les députés UMP ont quitté l’Assemblée après que le député socialiste Serge Letchimy a rapproché ces propos du nazisme, rapporte l’Associated Press. La petite ville d’Abbeville dans le nord de la France est elle aussi sous les feux de la rampe. Le correspondant du New York Times est allé constater l’engouement pour la candidate du Front National Marine Le Pen dans cette ville minée par le chômage et la désindustrialisation.

Mais le sujet qui est sur toutes les pages est beaucoup plus léger : la sortie du livre Bringing Up Bébé, dans lequel la journaliste américaine Pamela Druckeman fait l’éloge des parents français en matière d’éducation (lire notre critique ici). La France, « terre d’implants mammaires défectueux et de laisser-faire parental », est une « obsession » en ce moment aux Etats-Unis, souligne le Daily Beast. Les Américains, a peine remis «du choc de 2005, lorsqu’ils ont découvert pourquoi les Françaises ne grossissent pas» ont accueilli à New York l’été dernier «Ladurée, la pâtisserie colportant des millions de calories des macarons français» mais aussi, le mois dernier, «la légendaire boite de nuit parisienne Le Baron, qui est tellement exclusive que nul n’y entre ». Et pour couronner le tout, «Hollywood ne trouve même pas suffisamment de trophées à The Artist». «Sur les questions de savoir vivre, les Français ne déçoivent pas», souligne un article du Wall Street Journal. Nous aurions selon lui «une manière distincte» de manger, s’habiller et d’aimer. «Peut- être que tout débute dans l’enfance ». Ha ! Le voilà le secret.

Mais ne nous emballons pas: tous ne s’accordent pas sur le modèle français. « Les Français n’ont-ils pas commencé à donner du vin à leur enfant à un âge précoce ? Cela pourrait expliquer la fainéantise des enfants. Ca et leur enseigner l’art de se rendre…»,  affirme un internaute dans un commentaire laissé sur le site du Daily Beast. Les Français, fainéants ? Really ? Quel préjugé.

Autre lubie de presse : Jean Dujardin. Loué la semaine dernière pour son charme, il se retrouve aujourd’hui au milieu d’une polémique. C’est l’affiche suggestive de «Infidèles», film prévu pour le 29 février, qui est à l’origine de la controverse. « Je rentre en réunion » – le mensonge surplombe l’affiche, qui donne à voir un Jean Dujardin au milieu d’une paire de jambes qui se termine par des escarpins vernis. « La plupart du public français n’a pas été choqué », note le New York Times. Le Hollywood Reporter rappelle lui que ce contretemps intervient « au moment même où le jury doit faire son choix pour les Oscars». «Chaque étape est importante», souligne-t-il. « A chaque étape, un possible faux-pas peut coûter l’Oscar ». Eh oui, les Américains ne plaisantent pas avec le sexisme, même avec Jean Dujardin.

 

"Intouchables" ouvrira "Rendez-vous with French Cinema"

Intouchables, deuxième succès français au box-office hexagonal, sera le film “star” de la 17ème édition du festival de cinéma “Rendez vous with French Cinema”, qui aura lieu début mars. Eric Toledano et Olivier Nakache, les deux réalisateurs de ce “feel-good movie” qui raconte l’histoire d’amitié improbable entre un jeune de banlieue et un millionnaire paraplégique, ainsi que l’acteur principal François Cluzet seront présents lors de la projection d’ouverture, le 1er mars.

Organisé en partenariat avec Unifrance, l’organisme chargé de la promotion du cinéma français à l’étranger, “Rendez Vous with French Cinema” est l’occasion pour le public new-yorkais de découvrir des films francais et rencontrer les réalisateurs et acteurs des films projetés.

Pour cette 17 ème édition, toute la fine fleur du cinéma français sera de la partie : Mathieu Amalric, Audrey Tautou, Vincent Lindon ou Carole Bouquet sont attendus. A part Intouchables, La Délicatesse, comédie sentimentale adaptée du best seller de David Foenkinos, 17 filles, fiction issue d’un fait divers américain (plusieurs jeunes filles du même lycée avaient décidé de tomber enceinte en même temps) ou encore Louise Wimmer, film social racontant les galères d’une femme sans-abri, seront également à l’affiche.

Infos pratiques :

Rendez-Vous with French Cinema 2012, du 1 au 11 mars, pour plus d’informations concernant les cinémas partenaires, les horaires et les tarifs, consultez le site officiel de l’événement.

 

Olivier Sarkozy vend enfin sa "townhouse"

Il aura fallu un an et demi, et une baisse de 20%, mais Olivier Sarkozy a finalement vendu sa luxueuse maison de l’Upper East Side. French Morning vous l’avait raconté à l’époque: le demi-frère américain du président français avait décidé de mettre en vente sa luxueuse maison de l’Upper East Side à l’été 2010 pour 10,5 millions de dollars.

La mise en vente avait été provoquée par le divorce d’Olivier Sarkozy et de Charlotte. Une séparation mouvementée: les deux époux étaient mariés sous le régime de la séparation des biens en France, mais cette règle n’existant pas aux Etats-Unis, l’ex Mme Sarkozy avait demandé que la loi américaine s’applique, ce qui lui aurait permis de recevoir la moitié de la considérable fortune amassée par Olivier, financier à succès, directeur du Carlyle Group. Finalement, un accord avait été trouvé en mars dernier (resté secret) et Charlotte avait mis fin à la procédure judiciaire engagée contre son désormais ex-mari. La maison avait alors été remise sur le marché, après en avoir été retirée le temps de la procédure.

En vendant la townhouse, Olivier Sarkozy réalise une belle plus-value, malgré la baisse consentie. Le couple Sarkozy avait acheté la maison en 2005 pour 6,5 millions de dollars, empruntant seulement 1,1 million pour ce faire, selon la base de données de la ville de New York. La vente a été conclue le 20 janvier. L’acheteur, dissimulé derrière la raison sociale “Studio 407 LLC”, n’est pas connu.

Pour visiter la maison en vidéo, cliquer ici
 

Arthur H en concert à New York

Dans son dernier album “Baba Love”, le poète à la voix suave renouvelle son style si particulier avec quelques doses d’électro et de groove. Ses fans new-yorkais pourront le constater par eux-même.

Vainqueur de la Victoire de la Musique de l’album Pop/Rock de l’année 2009, Arthur H ou Arthur Higelin se produit pour la première fois à New York sur la scène du Florence Gould Hall, au French Institute Alliance Française (FIAF). Un concert à ne pas manquer, pour tous les fans de l’artiste énigmatique, mais aussi les curieux qui ne veulent pas rater l’occasion de se laisser embarquer dans un univers musical entraînant. Par ailleurs, il s’agira de son seul concert sur le sol américain.

Infos pratiques:

Arthur H, « Baba Love Tournée », au Florence Gould Hall à la FIAF, mercredi 22 février à 20h30, 55 East 59th Street, New York.

 

"Madame Butterfly" au Lincoln Center

Une fois de plus, le Met Opéra propose une programmation des plus prestigieuses pour 2012. Parmi les oeuvres présentées, il y a Madame Butterfly, opéra culte de Giacomo Puccini.

L’histoire est tragique mais belle. Madame Butterfly, une geisha de Nagasaki, tombe éperdument amoureuse d’un marin américain qui l’épouse et l’abandonne. Les airs chantés sont également magnifiques et ont été popularisés par des cantatrices de renom, comme Maria Callas ou Barbara Hendricks. Le casting de la version présentée au Metropolitan Opera n’est pas en reste, puisque le réalisateur plusieurs fois oscarisé Anthony Minghella s’est chargé de la mise en scène et que l’on retrouve deux sopranos stars, Patricia Racette et Liping Zhang, dans le rôle titre.

Infos Pratiques :

Madame Butterfly, les 17, 22 et 25 février, et les 2 et 8 mars au Metropolitan Opera, 70 Lincoln Center Plaza, tarifs de $25 à $415 suivant l’emplacement.

 

Testez vos connaissances sur New York

0

Comment s’appellent le pont qui relie Staten Island à Brooklyn, le grand hippodrome de l’est de Brooklyn, ou encore la rivière qui sépare le nord de Manhattan du Bronx ?

Ceux qui ont répondu “Verrazano Bridge“, “Aqueduct Race Track” et “Harlem River” à ces trois questions ont peut-être une carte à jouer face aux experts de New York qui se rassemblent tous les ans au Panorama Challenge. Ce quizz géant – le seul portant sur la ville, ses infrastructures, parcs, avenues et son relief – fête sa cinquième édition ce vendredi 10 février autour du mythique « panorama » du musée du Queens. Cette gigantesque reproduction de New York en relief, qui vaut le détour à elle seule, fait partie du jeu.

Au total, soixante indices sont lus par l’animateur, Mark Levy, le charismatique fondateur des visites guidées Levy’s Unique New York et organisateur de la soirée. Ses assistants pointent la réponse sur le “panorama” à l’aide d’un laser. Tout autour, les équipes, constituées d’une dizaine de personnes, notent leurs réponses sur un morceau de papier. Les indices varient en difficulté. Il arrive que des équipes déclarent forfait. Les vainqueurs gagnent le droit de voir leur nom inscrit sur le trophée du Panorama Challenge, consécration suprême pour tout “New York Geek” qui se respecte.

La participation est gratuite, mais une donation de $10 est suggérée. Les revenus iront au City Reliquary de Williamsburg, un micro-musée dédié à l’histoire du nord de Brooklyn.

Infos pratiques :

“Panorama Challenge” – le vendredi 10 février à 19h au Queens Museum of Art (QMA) – Inscriptions des équipes auprès de Mark Levy [email protected]. Pour plus d’informations, visiter le site ici