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Joseph Altuzarra présente une collection métissée éblouissante

Du beau monde se pressait ce samedi soir à La Venue, entrepôt reculé de Chelsea à quelques encablures de la High Line où avait lieu le défilé de Joseph Altuzarra, styliste français basé à New York. La présentation de sa collection pour l’automne-hiver 2012-2013 était attendue au tournant. En novembre dernier, le jeune designer décrochait le CFDA Vogue Fashion Fund 2011, une bourse d’une valeur de 300 000 dollars, décernée par la Chambre syndicale de la mode américaine (CFDA) et le magazine Vogue américain. Ce prix prestigieux ayant pour but d’encourager la jeune création est présidé par un jury composé entre autres d’Anna Wintour, la rédactrice en chef du Vogue américain, de la créatrice de mode Diane von Furstenberg ou encore de Lazaro Hernandez et Jack McCollough, le duo à la tête du label américain Proenza Schouler, eux-mêmes lauréats en 2004.

Un joli coup de pouce financier

Si cette récompense est une belle reconnaissance du milieu de la mode, elle est aussi un joli coup de pouce financier pour le créateur né en France il y a 27 ans qui, après avoir suivi des cours d’Art et d’Histoire au Swarthmore College de Philadelphie avec un intérêt poussé pour la mode et l’architecture, décide de partir tenter sa chance dans la Grosse Pomme. Il y fait ses premières classes auprès de grands noms de l’industrie fashion US comme Marc Jacobs et Proenza Schouler. En octobre 2006, il retourne à Paris, engagé chez Givenchy par Riccardo Tisci en tant qu’assistant styliste, il y développe sa passion pour le “tailoring” avant de décider, en 2008, de développer sa propre ligne de l’autre côté de l’Atlantique. Joseph Altuzarra se dit influencé par Tom Ford et Helmut Lang, il décrit ses créations comme étant « le mélange d’un certain héritage de sa culture française et de l’énergie qui émane de New York », sa ville d’adoption.

Gitanes et “Belle de Jour”

Joseph Altuzarra n’a que quelques collections de prêt-à-porter à son actif mais son aura s’amplifie de saison en saison. Les créations présentées pour l’hiver prochain démontrent son perfectionnement stylistique et révèlent son héritage métissé (son père est français et sa mère est américaine d’origine chinoise). La femme d’Altuzarra pour l’hiver prochain est une femme nomade qui ne connait pas les frontières. Dans une ambiance intimiste de souk marocain, au rythme de tambours et sur la voix envoûtante de la chanteuse icelandaise Björk, défilent des robes de gitanes brodées de sequins portées avec de cuissardes aux talons aiguilles vertigineux. Parmi cette avalanche de motifs chamoirés aux influences ethniques diverses – on devine l’Italie, l’Inde, la Mongolie – s’immiscent de petites robes noires à la coupe structurée et à l’allure parisienne façon « Belle de Jour » ainsi que des parkas sombres style militaire – certaines rehaussées de fourrure – assorties à des pantalons droits, des blazers en velours combinés à des jupes crayon, ou encore des pulls en laine aux motifs seventies. Cette collection tout à la fois simple et sophistiquée mêle l’allure « techno-chic » propre au styliste à un look plus casual destiné à la femme urbaine, « combiner audace et portabilité » voilà le pari ambitieux d’Altuzarra. A voir le public conquis par sa collection présentée ce samedi soir devant un parterre de personnalités et de journalistes, son challenge semble réussi, on prédit un bel avenir à ce jeune talent aux influences stylistiques métissées.

Les expatriés, des "individus en souffrance"

Patricia Glasel, directrice du programme de formation interculturelle pour cadres Global Leadership Training chez Berlitz Consulting, est venue partager, vendredi, avec les participants du symposium mondial des Conseillers du commerce extérieur, les résultats d’une étude réalisée par sa firme sur l’expatriation. Et les résultats sont édifiants pour les candidats au départ et les entreprises.

On apprend notamment que 62% des expatriés français quittent leur entreprise dans les deux ans après leur retour en France, ce qui suggère que les compétences acquises à l’international ne profitent pas à leur entreprise sur le long-terme. « Ce sont des individus en souffrance. Ils retrouvent la hiérarchie et les contraintes de la maison-mère, souligne Patricia Glasel. Et ils ne savent pas parler de leur expérience autrement que de dire : ‘j’ai passé dix ans à…’ Ils ne savent pas exprimer leur compétence. »

L’étude a été réalisée en partenariat avec l’institut de sondage BVA sur la base de témoignages de 189 expatriés ou futurs expatriés et 93 conjoints. En parallèle, trente entretiens approfondis ont été effectués en 2010 avec des expatriés ayant vécu à l’étranger.

Autres enseignements de l’étude :

–         S’expatrier en famille : 94% des personnes interrogées ayant une famille veulent que leur enfant soit exposé à l’international. Ce qui signifie, selon Mme Glaser, que les entreprises doivent considérer que l’expatriation s’applique autant à l’employé qu’à sa famille.

–       L’expatriation vue par le conjoint : seul 28% des futurs expatriés considèrent que l’adaptation au nouvel environnement sera le défi majeur, contre 40% des conjoints. « C’est la bombe à retardement, souligne Patricia Glaser. Ils parlent tous les deux du départ mais ne l’appréhendent pas du tout de la même façon. » Elle ajoute : « Ils ne sont plus homme ou femme mais une équipe qui doit gagner ensemble. »

–         Expatriés récidivistes : les individus qui repartent après une ou plusieurs expatriations appréhendent davantage le départ que les primo-expatriés (52% contre 28%)

Pour l’Ambassadeur, les amis de la France vieillissent

Et si les actuels amis américains de la France n’étaient pas assez stratégiques? François Delattre a évoqué cette crainte dans des termes peu diplomatiques pour un Ambassadeur de France aux Etats-Unis. Vendredi, il a exhorté les entrepreneurs français réunis à Miami dans le cadre du premier symposium mondial des CCE, à agir pour « renouveler la génération de ces Américains francophiles » qui soutiennent la France, appelant cet effort un « grand défi stratégique ».

« Nos amis d’il y a 25 ans ont 25 ans de plus aujourd’hui. Il faut établir cette relève si nous ne voulons pas qu’ils soient uniquement commissaires d’exposition ou directeurs de musée », a-t-il dit, jugeant que les Français manquaient de relais chez les décideurs américains, contrairement à d’autres communautés. Et d’appeler les participants à trouver de nouveaux appuis « dans le monde de la finance, de l’entreprise, de la recherche et de la politique » pour accroître la compétitivité de la France aux Etats-Unis.

François Delattre était invité pour s’exprimer sur le thème de  la diplomatie économique. Il a détaillé les actions de l’Ambassade visant à promouvoir les intérêts économiques français sur le sol américain. Parmi les exemples cités : l’implantation d’un campus de Dassault Systèmes dans la banlieue de Boston en 2010 ou encore la mise en place du Partner University Fund (PUF), un fond qui vise à favoriser la cooperation transatlantique dans la recherche et les sciences. Il a insisté sur la nécessité d’un lobbying français plus fort auprès des pouvoirs publics américains.

L’Ambassadeur a également évoqué les craintes américaines par rapport à l’avenir de l’euro. « C’est la première question » que lui posent les candidats à l’élection présidentielle américaine quand il les rencontre dans le cadre de ses fonctions, a-t-il précisé.

« Prendre le temps de comprendre le marché américain »

« On a découragé toutes les vocations?» Face à l’absence de questions de la salle à l’issue, jeudi, de la table-ronde intitulée «s’implanter en Amérique du nord», le directeur de la Banque Transatlantique et animateur de la discussion Pascal Le Coz se demande s’il n’y a pas comme un froid.

Les panélistes (Alain Renck d’Oséo, l’avocat Marc Sage, le PDG et fondateur de Capital Export Jean-Mathieu Sahy et Solange Strom de The Strom Group), tous spécialistes des problématiques relatives à l’implantation  d’entreprises françaises aux Etats-Unis et au Canada, n’ont pas brossé un tableau idyllique du marché américain. : «J’ai connu des exportateurs qui voulaient se développer dans une demi-douzaine de pays, dont les Etats-Unis. Or, les Etats-Unis sont un sujet à part. Il faut un engagement total du management pour pouvoir y faire croître son chiffre d’affaires », insiste Jean-Mathieu Sahy, de Capital Export, une société qui aide les boites frenchies à s’installer à l’étranger. Point majeur : il faut prendre le temps d’investir de l’argent pour comprendre le marché, choisir ces régions. Les Etats-Unis sont le marché le plus difficile au monde, le plus structuré. »

Même conseil chez Marc Sage, du cabinet d’avocats Salans: « Il faut s’inscrire sur le long terme quand on veut s’implanter aux Etats-Unis », estime-t-il, citant notamment l’importance de préparer des contrats solides, écrits, «car aux Etats-Unis, ce qui n’est pas écrit n’existe pas» et l’ouverture de procédures judiciaires y est beaucoup plus facile qu’en France.

Alain Renck, directeur de l’international chez l’entreprise publique Oséo, spécialisée dans le financement de PME, rappelle toutefois que les candidats à l’internationalisation français bénéficient d’une «équipe de France de l’export» performante, composée notamment des CCE (Conseillers du commerce extérieur), des missions économiques, des chambres de commerce et d’industrie, de l’agence Ubifrance et de la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur COFACE. «Jamais les PME n’ont été autant accompagnées. Si vous savez vous servir de cette martingale gagnante, l’internationalisation sera facilitée.»

 

Business français sous les palmiers

Dans la grande salle de conférence du luxueux Eden Roc Hotel de Miami Beach, la foule a pris place derrière plusieurs rangées de tables. Face à elle, une scène sur laquelle les drapeaux français, américain et européen, et deux écrans géants ont été installés. Une vidéo est lancée. La musique du générique de Mission Impossible commence. «Votre mission, dit le commentaire : aider la France à se mondialiser».

Pour leur premier symposium mondial, les CCE (Conseillers du Commerce Extérieur) ont vu grand, quitte à s’ériger en Tom Cruise de l’internationalisation de l’économie française. Les organisateurs le martèlent : six cent participants issus de 50 pays différents, six ministres ou anciens ministres français et étrangers et deux Ambassadeur participent à ce raout, le «plus grand rendez-vous d’entrepreneurs français à l’étranger». Au programme: deux jours de panels et sept déjeuners, petits-déjeuners et cocktails, autant d’opportunités pour échanger des cartes de visite. «Notre objectif est de montrer que l’avenir de la France passe par la mondialisation, indique Paul Bensabat, président du comité Amérique du Nord des CCE. La clef du commerce international, c’est le networking. Qui va vous ouvrir quelle porte… ».

Au nombre de 4.300 à travers le monde, les Conseillers du Commerce extérieur sont des entrepreneurs et cadres bénévoles, nommés par décret du Premier ministre, chargés d’informer les pouvoirs publics de l’état du marché local et de partager leurs expériences afin de faciliter l’installation d’entreprises françaises. Bon nombre d’entre eux avaient répondu «présent» pour le symposium, de même qu’une kyrielle de chefs d’entreprises, petites ou grandes, de présidents de chambres de commerce et de missions économiques. L’ancienne présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon, participe notamment à deux panels. Un sous-secrétaire d’Etat américain, Thomas Nides est là également, de même qu’Eugenio Minvielle, PDG d’Unilever North America ou encore Michael L. Ducker, Président des activités internationales de Fedex.

En outre, dix PME sélectionnées par les conseilleurs du commerce extérieur participeront à des «Elevator Pitch», une présentation d’une minute de leur activité, dans l’espoir d’être remarquées par des investisseurs.

«On n’en fait jamais assez pour développer le réseau des différents acteurs économiques, estime Georges Nahon, président directeur général des Laboratoires de l’opérateur téléphonique Orange. Aujourd’hui, on ne peut plus avancer seul. »

« Pas un événement politique »

Hasard du calendrier: l’événement intervient après l’annonce, mardi, du déficit record de la balance commerciale de la France pour 2011 – 69,59 milliards d’euros, contre 51,52 milliards en 2010. Une tendance qui en inquiète plus d’un ici, dont le Président du Comité national des CCE Bruno Durieux. Ce dernier a profité de son discours d’ouverture pour interpeller le secrétaire d’Etat aux PME Frédéric Lefebvre, qui avait fait le déplacement dans le cadre d’une tournée ministérielle aux Etats-Unis. Celui qui est également candidat au poste de député des Français d’Amérique du Nord lui a répondu que le déficit était moins élevé que les projections, provoquant quelques sourires dans la salle.

Mais pour les organisateurs, l’heure n’était pas aux programmes politiques. «Je ne veux pas que le symposium devienne un lieu politique, insiste Paul Bensabat. On fait de l’économie, pas de la politique.» L’économie, ils n’en parlent pas à la plage ou au bord de la piscine comme le suggèrent les mauvaises langues: depuis jeudi matin, les averses et les rafales de vent se succèdent sur Miami.

Michel Fau et Jérôme Deschamps font dans la dentelle

Michel Fau et Jérôme Deschamps, acclamés par le public et la critique, viennent au Florence Gould Hall avec “Courteline en dentelles”, une relecture de plusieurs (petites) pièces de Georges Courteline, auteur de vaudevilles et contemporain de Georges Feydeau. Dans ces tranches de vies comiques, les deux compères s’en donnent à cœur joie. Ils n’hésitent pas à cabotiner avec un léger décalage pour accentuer le comique de textes saugrenus présentant des situations ridicules ou pitoyables. Portrait impitoyable de la société du début du XXème siècle, “Courteline en dentelles” emmène le spectateur dans un univers complexe où l’ironie féroce et le sens de l’absurde sont les bienvenu.

Infos pratiques :

“Courteline en dentelles” de Michel Fau et Jérôme Deschamps, en français sous titré anglais, les 29 février et 1er mars à 20h au Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, tickets à $45.

Que faire pour la Saint-Valentin à Los Angeles?

Classique, le dîner au restaurant traditionnel de la Saint-Valentin peut être transformé en expérience esthétique si on choisit le Café Del Rey, dont le menu spécial vous plongera dans une ambiance… marine. Les couleurs du coucher de soleil nimberont le lieu d’une aura romantique, idéale pour l’occasion. Cafe Del Rey, 4451 Admiralty Way, Marina Del Rey, CA 90292.

Qui aurait cru que Tarantino pouvait être approprié pour fêter la Saint-Valentin ? L’un des plus talentueux réalisateurs du moment est célébré au Show at Barre avec «My Bloody Valentine : A Date With Tarantino», un spectacle reprenant les musiques de ses films et un dîner et des cocktails thématiques. Ambiance assurée. Show At Barre, le 14 février à partir de 20h, 1714 N. Vermont, Los Angeles.

Culture et romantisme feront bon ménage au Los Angeles County Museum of Art (LACMA) et son restaurant Ray’s and Starck Bar. Le menu spécial Saint-Valentin comblera les estomacs avant ou après que les esprits aient visité les expositions proposées par le musée dont la plus récente, In Wonderland: The Surrealist Adventures of Women Artists in Mexico and the United States. Frieda Kahlo et Louise Bourgeois font partie des femmes mises à l’honneur.

Survoler à deux la Cité des Anges en buvant du champagne, ça vous tente ? Plusieurs compagnies proposent de vous faire planer pour la Saint-Valentin, en hélicoptère, en avion ou en ballon.

Si vous avez le mal de l’air, pourquoi ne pas tenter l’océan? Louer un petit bateau (possible avec un skipper) ou faire une petite croisière, Blue Water Sailing propose les deux pour jouir d’une vue imprenable sur Los Angeles et d’un coucher de soleil inoubliable.

Avec la liste des meilleurs endroits de Disneyland pour voler un baiser, on peut rendre romantique un petit tour au pays de Mickey et célébrer la Saint-Valentin dans un univers de dessin animé. Qui a dit que c’était réservé aux enfants ?

Chez Chérie, il suffit d’apporter le vin puisque c’est vous qui allez cuisiner le menu aphrodisiaque élaboré pour l’occasion. Une façon originale de passer la soirée de la Saint-Valentin, surtout que vous pourrez réutiliser la recette à d’autres occasions ! Chez Cherie, 1401 Foothill Boulevard, La Canada Fltrdg, California, 91011, Tel: (818) 952-7217, [email protected] $170.

L’hotel le Petit Ermitage fête le « mois de l’amour » tout au long de février avec trois options : l’Epoux, l’Amoureux et le Ménage A Trois, en français dans le texte ! Cela commence avec le pack de l’Epoux : champagne, fraises au chocolat, checkout tardif à 14h. Il faudra y ajouter quelques doses de sensualité et d’érotisme pour les autres packs. A partir de $395 par nuit.

Le Vodaspa propose plusieurs formules pour se faire bichonner à deux le jour de la Saint-Valentin. Massage aux pétales de roses ou au champagne, déjeuner en amoureux et thé à la russe sont autant d’options possibles. A partir de $230. Vodaspa, 7700 Santa Monica Blvd, West Hollywood.

 

Chasse au trésor coquine

Nous vous en parlions cet été, les “playdates” délicieusement régressives des Mice at Play  proposent aux femmes, working girls ou ménagères, de déconnecter de la pression de leur quotidien le temps d’une activité ludique, comme un cours de “mixologie” ou de danse burlesque.
Pour la Saint Valentin, ces souris très imaginatives proposent une chasse au trésor érotique. Une initiation à l’art de la séduction, aux nourritures aphrodisiaques, sex toys et lingerie coquine au fil des adresses de cette visite guidé qu’on nous promet stimulante.
Infos pratiques :
Mice at Play – Erotic Scavenger Hunt, le 11 février à 15h30 au Mice at Play Salon-Soho, entrée à $45, tenue sophistiquée.
 

Dites-le avec un cadenas!

Out les arbres et les bancs pour graver son union, place aux lovelocks ! Ces cadenas d’amour fleurissent depuis quelques années sur les ponts de Paris et d’autres villes européennes. Dans la Ville-Lumière, la tradition a vu le jour en 2008 sur le Pont des Arts et la passerelle Léopold Sédar-Senghor pour ensuite migrer vers le pont de l’Archevêché. On peut également voir ces cadenas romantiques en Italie, en Russie, en Hongrie ou encore en Corée du Nord.

Il n’a pas fallu longtemps pour que la pratique traverse l’Atlantique et se propage sur le pont de Brooklyn. Ils sont discrets et n’attirent pas tout de suite l’attention mais en observant bien, sur des câbles ou sur les gros pilastres du pont qui relie Brooklyn à Manhattan, on peut croiser ces “cadenas d’amour”, de toutes les tailles et de toutes les couleurs, accrochés par des amoureux de passage qui jettent ensuite la clef dans l’East River, en symbole de leur amour qu’ils espèrent scellé à jamais. Certains sont préalablement gravés d’initiales, d’une inscription, d’une date.

Une attaque contre le patrimoine

Si les amoureux les trouvent romantiques, les grincheux les accusent pour leur part de s’attaquer à la préservation du patrimoine”. Les cadenas accrochés à l’origine sur le pont des Arts ont d’ailleurs été déboulonnés en 2010 sans que l’on sache si la Mairie de Paris était responsable de son démantèlement. A Rome, la municipalité les interdit désormais sur ses monuments et infligent une amende à ceux qui tenteraient encore d’en accrocher. A New York, le phénomène ne semble pas inquiéter outre mesure le New York City Department of Transportation (DOT), l’autorité responsable de l’entretien des ponts de la ville. «Régulièrement, nos ouvriers les enlèvent car ils pourraient représenter une menace pour la stabilité des câbles du pont, cela fait partie de l’entretien général de nos structures», explique un des porte-paroles de la DOT contacté par nos soins, qui avoue ne pas savoir si des amendes sont en vigueur si des amoureux transis se font surprendre en train d’accrocher un de ces “symboles d’amour éternel”. Alors, et vous, pour la Saint Valentin, lovelock or not?

Les Français du Canada voteront dans leur consulat et ambassade

L’Ambassade de France au Canada a indiqué mardi que les électeurs français résidant au Canada pourront bel et bien voter à l’élection des députés des Français de l’étranger des 2 et 16 juin prochains. Des bureaux de vote seront mis à disposition, mais uniquement dans les locaux de l’Ambassade et les consulats, a confirmé Gaëlle Essoo, porte-parole de l’Ambassade.

Le 8 septembre 2011, une circulaire communiquée par le ministre canadien des Affaires étrangères, interdisait aux pays étrangers « d’ajouter le Canada à leurs circonscriptions électorales extraterritoriales respectives ». Une décision qui  laissait planer le doute sur la possibilité d’installer des urnes en dehors des locaux diplomatiques en vue de la première élection du député des Français d’Amérique du Nord.

Seule l’élection législative est concernée par la circulaire. Pour contrer les désagréments liés au nombre de votants ou à l’éloignement des bureaux de vote, plusieurs options de vote seront disponibles en plus du vote « classique » dans les urnes et la procuration. Le vote par correspondance sera possible –  pour les quelques 60.000 ressortissants français du Canada, il suffira d’en faire la demande avant le 1er mars 2012. Il sera également possible de voter par Internet, à condition de fournir son adresse électronique avant le 7 mai 2012 à son Consulat.

Pour plus d’informations :

Ambassade du Canada

Elections 2012 au Canada

Modalités du vote des Français de l’Etranger

 

"La Belle et le Clochard" à Bryant Park

Le Winter Film Festival se termine à Bryant Park avec la projection d’un film à (re)voir en famille, “The Lady and the Tramp” (“La Belle et le Clochard” en français). Produit en 1955 par les studios Disney, ce dessin animé raconte les aventures amoureuses de deux chiens que les conventions sociales séparent. Ravissant cocker de bonne famille, Lady se sent délaissée par ses maîtres depuis la naissance du bébé lorsqu’elle rencontre un chien errant, the Tramp (Clochard en français). Leur histoire est contrariée par l’arrivée de Tante Sarah et ses deux chats siamois, méchants et sournois.
Les projections auront lieu en anglais à Bryant park, lundi 13 février à 17 h 30 et à 19 h. Le spectacle est gratuit mais amenez une couverture et un thermos de chocolat chaud! Vous pourrez aussi dîner ou encore faire un tour sur la patinoire tout en regardant le film.

Paris versus New York : le livre !

Vahram Muratyan ne sait plus où donner de la tête. La soirée organisée pour la sortie de son livre d’illustrations Paris versus New York fait carton plein. On se bouscule à l’intérieur de la boutique de l’hôtel Standard où le graphiste est venu signer les premiers exemplaires américains de son (déjà) best-seller français.
40 000 exemplaires écoulés et la préparation d’une troisième réédition, la version française parue en novembre dernier, s’est vendue comme des petits pains. Une manne pour les éditions 10/18, et un  joli tremplin pour un « french designer » de 31 ans, visiblement aux anges : « Clairement je ne m’attendais pas à un tel succès. A la base, avec le blog, je voulais juste faire marrer mes potes ».
Le rire étant communicatif, les dessins acidulées et minimalistes de Vahram Muratyan attirent l’attention des internautes et des éditeurs, de chaque côté de l’Atlantique. L’idée ? Un « match visuel amical » entre les deux mégalopoles. Woody vs Godard, Le Monde vs The New York Times, bagel vs baguette, King Kong vs Quasimodo… Epuré et facétieux, ce face à face brillamment arbitré fait montre d’un joli sens de l’observation. C’est simple mais terriblement efficace.
Ceux qui ont connu la version virtuelle feuilletteront donc avec un plaisir jubilatoire les pages du petit volume papier qui regroupe quelques deux cents croquis, dont certains, inédits, ne figurent pas sur le blog.
Diplômé de l’Ecole Penninghen, Vahram Muratyan signe des projets d’édition pour Chanel, Arte, Le Monde (il publie depuis peu une illustration par semaine pour M le magazine du Monde), l’Opéra de Paris… Amoureux de la Grosse Pomme depuis l’enfance, c’est il y a un peu plus d’un an que ce parisien  débarque à New York pour trois mois. « J’ai commencé à me demander ce qui manquait à chaque ville et que je retrouvais dans l’autre ». Obsédé par cette question, il lance son blog Paris versus New York et récolte en quelques mois plus d’un million d’émules. Suivront une exposition chez Colette, temple de la « branchitude » parisienne et couronnement, l’édition papier.
Ce mercredi soir à la boutique de l’hôtel Standard il n’y déjà plus d’exemplaires à vendre. Francophobie ? Antiaméricanisme ? Balivernes. L’amour des Parisiens pour New York n’a d’égal que celui des New Yorkais pour Paris. Preuve en est : cette perle de l’édition graphique, déjà incontournable.
Paris versus New York, A Tally Of Two Cities est disponible aux éditions Penguin. 20 $.
Exposition et goodies à la boutique du Standard Hotel, 442 West 13th Street. Jusqu’au  29 février 2012.
Paris versus New York, le blog, c’est ici