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Culture classique française à l’université de Santa Barbara

En février, la France sera à l’honneur à l’université de Santa Barbara. Trois rendez-vous liés à la culture hexagonale ont en effet été programmés, mettant en relief la richesse classique de notre pays.

Dimanche 12 février (14h) le Lobero Theatre accueillera ainsi un ensemble d’étudiants du «Department of Music and Voice Area». Il proposera «An afternoon of French opera and song». La représentation offrira un éventail assez large, passant du Grand opéra aux chansons dramatiques du début du XXe siècle, sans oublier quelques airs d’opérettes. Réservations au (805) 963-0761. Tarifs : $25 ($10 pour les étudiants).

Du 17 au 25 février, se tiendront également huit représentations du «Tartuffe» de Molière. Mise en scène par Tom Whitaker, professeur de l’«Institute for Research in the Art», la pièce sera jouée par les étudiants et se tiendra au«Performing Arts Center» de l’université. Pour en savoir plus sur les dates et les horaires, cliquer ici. Tarifs : $17 dollars ($13 pour les étudiants).

Pour finir, samedi 25 février (20h, au Karl Geiringer Hall), la pianiste lyonnaise Sophia Vaillant viendra offrir un récital d’œuvres de Messiaen, Franck, Ravel, Liszt, ainsi que ses propres interprétations des tangos de Piazzolla, Di Sarli ou Villoldo. Tarifs: $15 ($7 pour les étudiants).

Corinne Narassiguin

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Age et lieu de naissance: 36 ans, née à Le Port (Ile de la Réunion)

Lieu d’habitation : New York (titulaire de la Green Card depuis 2002)

Etudes :

  • Diplômée de Telecom Sud Paris (Ingénieure en technologies de l’information)
  • Mastère en télécommunication de l’University College London (échange Erasmus)

Profession : VP (Vice-Président) chez Citigroup en Gestion des Risques

Parcours politique :

  • Elue depuis 2009 en tant que conseillère à l’Assemblée des Français de l’Etranger
  • Membre du Bureau Fédéral de 2005 à 2008, en charge des questions internationales.
  • Membre du bureau de l’association Français du Monde – ADFE (Association des Français de l’Etranger) à New York.
  • Secrétaire de la section de New York de 2003 à 2010
  • Membre du Parti socialiste depuis 2000

Internet et réseaux sociaux: 

Site officiel: www.corinnenarassiguin.com

Facebook: Corinne Narassiguin 

Twitter: @CorinneNara

Lire nos articles sur le sujet:

Corinne Narassiguin: une socialiste chez les banquiers

Cédric French Bistro dans la tourmente médiatique

«C’est une histoire personnelle qui a pris des proportions démesurées, presque politiques», déplore Cédric Lecendre, co-propriétaire du restaurant français Cédric à Harlem. L’enseigne est au coeur d’une polémique relayée par la presse locale après la circulation d’un e-mail l’accusant de discrimination raciale.

Retour sur les faits : le 4 février dernier, un groupe de femmes noires était attablé depuis 16h quand, à 19h30, Lecendre leur aurait demandé de changer de table, celle-ci étant réservée à un autre groupe de clients, des Blancs. Selon lui, elles se sont alors déplacées sans montrer d’agacement et ont commandé du champagne et du vin. Vers 23h, le groupe de femmes a demandé à Lecendre pourquoi il les avait fait changer de table. Selon l’e-mail, qui a notamment circulé au sein de l’association de femmes afro-américaines The Links, il aurait répondu que les autres clients «avaient emménagé dans le quartier, acheté des condos, qu’ils étaient des habitués» pour justifier sa décision.

Si son associé Fabrizio Khanlari reconnaît que Lecendre a pu hausser la voix, tous deux ont réfuté cette version, s’offusquant que l’e-mail, probablement envoyé par l’une des clientes, fasse notamment référence à la couleur de peau des membres du second groupe de clients – l’auteur utilise le terme « Caucasian ». « C’est très courant de déplacer les clients dans la restauration; moi-même, ça m’est arrivé », rappelle Lecendre, qui ne comprend pas pourquoi un incident aussi «banal» se transforme en tollé.

Un tollé qui s’explique peut-être par l’implication de Rosemonde Pierre-Louis. L’adjointe du président du borough de Manhattan aurait fait partie des femmes attablées chez Cédric ce jour-là. Elle serait partie avant que ses amies soient déplacées, puis rappelée par l’une d’elles quand la dispute a éclaté dans le restaurant branché qui a ouvert il y a cinq mois sur St. Nicholas Avenue. Dans une lettre adressée à ses propriétaires le 9 février, la conseillère municipale Inez Dickens appelle au boycott du restaurant qu’elle accuse de discrimination.

Aujourd’hui, contacté par French Morning, son bureau minimise. Il assure que Dickens ne boycotte «aucun des commerces de sa communauté», mais espère qu’un terrain d’entente sera trouvé par les deux parties. «La conseillère a simplement voulu exprimer son inquiétude de voir se produire des comportements qui rappellent un passé douloureux,» explique son attachée de presse, évoquant la ségrégation raciale.

En attendant de «pouvoir [s]’asseoir avec [ses] accusatrices et clarifier ce malentendu», Lecendre se défend de toute forme de discrimination. «Qu’est-ce que je ferais à Harlem si j’étais raciste?», s’est-il exclamé. «J’aime ce quartier, le mélange des gens, j’habite ici, je travaille ici, et cette affaire ne va rien y changer,» a-t-il ajouté. Reste que « cette affaire » en dit long sur les tensions qui parcourent Harlem, où certains résidents de longue date voient d’un mauvais œil l’arrivée de la population blanche dans le quartier.

Lire aussi:

– Notre article sur la communauté française d’Harlem ici

 

Le Français qui fait buzzer Detroit

Olivier François est “jetlagué”. De passage à Chicago, pour le salon de l’auto local, il s’apprête à repartir vers Turin, avant de revenir à Detroit deux jours plus tard… « C’est ma vie, dit-il. Un tiers à Turin, un tiers à Detroit et un tiers dans les avions… »

Depuis septembre dernier, Olivier François, 50 ans, est le patron mondial de la marque Fiat et dirige en même temps tout le marketing du groupe Chrysler (qui compte quatre marques). Un rythme de vie et de travail qui rappellent celui d’un autre patron français de l’automobile, Carlos Ghosn (Renault-Nissan), mais surtout celui de son propre boss, Sergio Marchionne, l’artisan de la reprise de Chrysler par Fiat, en 2009, avec l’aide du gouvernement américain.

“Nerveusement c’est tuant, admet-il. Ce week-end, je devais voir mes enfants; je ne vais encore pas pouvoir”. Ses trois fils vivent à Milan, avec leur mère (le couple a récemment divorcé). Mais dans la presse économique américaine, aucune trace de ce patron surmené. L’image d’Olivier François est celle d’un golden boy de l’industrie automobile, un génie du marketing. Un talent qui lui a valu le surnom de “Don Draper de Chrysler” dans Business Week, d’après le nom du héros de la série « Mad Men ». Et c’était avant le coup de maître du dernier Super Bowl : un long spot publicitaire de 2 minutes, à la mi-temps du match, signé Chrysler mais où pratiquement aucune voiture n’est visible. On y voit Clint Eastwood surgir de l’ombre pour déclamer un monologue où il est question de la capacité de l’Amérique à rebondir. La publicité a immédiatement fait vibrer twitter et la rumeur s’est amplifiée dans les jours qui ont suivi lorsque certains républicains, comme l’ancien conseiller de George Bush Karl Rove, ont accusé Chrysler de faire de la pub déguisée pour Obama, puisque le message célébrait la renaissance de Detroit, un sauvetage que revendique l’actuel occupant de la Maison Blanche.

“Franchement, pas un moment je n’ai vu venir la polémique politique”, assure Olivier François. On imagine pourtant qu’elle n’est pas pour déplaire à ce roi du buzz, d’autant plus que la controverse a été rapidement étouffée par l’intervention de Clint Eastwood lui-même, républicain de longue date, qui a précisé qu’il ne soutenait en rien Obama. “L’important, dit Olivier François, c’est que cette pub a fait parler, réfléchir; ça montre que le spot avait une certaine profondeur.”

Comme pour tous les spots importants -et à 12 millions de dollars la diffusion de 2 minutes celui-là l’était-, le Français s’est impliqué dans tous les détails de la réalisation “avec Sergio Marchione, qui s’est pris de passion pour le projet”, tient-il à préciser. En bon publicitaire, Olivier François sait raconter les histoires et celle de ce spot ressemble, dans sa bouche, à une saga. “Rien que d’accéder à Clint pour lui proposer cette pub était un défi. Il ne fait jamais de pub, donc on nous a expliqué que c’était impossible”. Lors du précédent Super Bowl , en 2011, il avait déjà réussi un exploit en recrutant le chanteur Eminem, réputé lui aussi anti-pub, pour un spot à la gloire du come back de Detroit, sa ville natale. “Cette fois, dit-il, l’idée était de reprendre le message à l’échelle du pays. Et qui mieux que Clint, cette sorte de père de la Nation, pouvait le faire?”. Le bagout du vendeur de voitures a convaincu l’acteur. “Mais il a mis comme condition de pouvoir écrire le texte à sa manière. Et au bout du compte, il a improvisé”.

L’an dernier, la pub d’Eminem avait propulsé les ventes de la Chrysler 200 dont elle faisait la promotion. Il est trop tôt pour mesurer l’effet “Clint Eastwood” sur les ventes de Chrysler cette année. Mais le spot a installé pour de bon la réputation d’Olivier François dans le milieu de Detroit. Une réputation d’excentrique, mais d’excentrique qui réussit. A Detroit, les vétérans de l’industrie automobile se sont habitués à lui et aux quelques autres “Fiat boys”, qui tiennent leurs réunions dans un nuage de fumée de cigarettes, parlent avec les mains et sont toujours prêts à prendre des paris très risqués.

Qu’un Français, travaillant pour une entreprise italienne, ait compris que la fibre patriotique américaine pourrait faire vendre des voitures est un paradoxe qui n’a échappé à personne ici. “Le fait que je sois Français, que je parle avec un accent, m’a sans doute aidé, admet-il. Raconter tout ce que j’ai pu raconter si je n’avais pas eu l’accent français… les gens m’auraient pris pour un fou. Tout ça raconté avec l’accent français ils ont trouvé ça assez délirant et assez charmant”.

Ne pas avoir tous les codes de Detroit, de ce qui se fait et ne se fait pas, nous a aidé, Sergio et moi, à oser ce que d’autres n’osaient pas”. Lorsqu’il nous dit cela, lors de notre précédent entretien, en janvier au salon de l’auto de Detroit, Olivier François est appuyé sur la portière d’une Chrysler 300 d’où s’échappent les beats vrombissants d’un air de rap. La voiture est siglée « Dr Dre », rappeur devenu entrepreneur. A Detroit, beaucoup ont tordu du nez devant l’association inhabituelle, mais là encore ça a marché. Les ventes se sont envolées, prouvant une fois encore l’instinct de François pour la pop-culture. Question d’oreille peut-être: grand amateur de rock, guitariste lui-même (en tout cas avant son double job), il a commencé sa carrière, après Science Po, en créant son propre label de rock. La nécessité de nourrir sa famille naissante l’a poussé ensuite chez Citroën. Il y dirigea la filiale danoise, puis italienne. C’est là que Sergio Marchionne l’a remarqué, et embauché en 2005 pour redresser Lancia, marque moribonde. Quelques “coups” plus tard (dont un spot pro-Tibet diffusé en plein Jeux Olympiques de Pékin) Lancia était sauvée et Olivier François en route pour son aventure américaine.

De 2009 à 2011, en tant que patron de la marque Chrysler il a supervisé la renaissance du plus petit des “Big Three” de Detroit. Les ventes des quatre marques de Chrysler aux Etats-Unis (Chrysler, Dodge, Jeep, RAM) ont progressé de 25 % en 2011, deux fois plus que la moyenne des autres constructeurs. Chrysler a aussi remboursé au gouvernement américain la totalité de l’aide reçue et fait des bénéfices, pour la première fois depuis 2005. Cette réussite spectaculaire a valu à Olivier François une promotion dans le groupe, et le double poste qu’il occupe depuis septembre: patron de la marque Fiat au niveau mondial et responsable du marketing de tout le groupe Chrysler. Bref, il n’a pas fini de prendre l’avion.

 

Les Ballets de Monte-Carlo au Joyce

Les Ballets de Monte-Carlo, la compagnie de danse officielle de la principauté de Monaco, fait ses début sur la scène du Joyce Theater avec deux créations chorégraphiées par Jean-Christophe Maillot. La première, “Opus 40”, est une oeuvre théâtrale, emplie d’émotion et de mystère. La musique a été composée par Meredith Monk et les costumes et décors ont été réalisés par le peintre George Condo pour l’occasion.

La deuxième oeuvre au programme est “Altro Canto”, pièce de danse contemporaine sur fond de musique de Monteverdi et dont les costumes ont été créés par Karl Lagerfeld.

Infos pratiques : 

Les Ballets de Monte-Carlo, au Joyce Theater, 175 8th Avenue, du 15 au 19 février, tickets à partir de $10. 

Les années new-yorkaises de Cecil Beaton

Sir Cecil Walter Hardy Beaton est à l’honneur au Museum of the City of New York. Le photographe de mode et de portrait britannique, mais aussi scénographe et concepteur de costumes pour le cinéma et le théâtre, est devenu connu dans les années 20.

C’est une exposition à Londres qui lui a permis de signer un contrat avec le fameux et prestigieux magazine Vogue. Depuis, il fut quatre fois récompensé par le Tony Award du « Best Costume Design » pour ses costumes, notamment en 1957 pour la pièce de théâtre My Fair Lady. Il est notamment connu pour avoir réalisé de nombreux portraits de célébrités dans le Hollywood des années 30. L’exposition retrace les années new-yorkaises de l’artiste et évoque les nombreuses collaborations artistiques qui ont eu un impact sur la vie culturelle de la ville.

Infos pratiques :
“Cecil Beaton the New York Years”. Jusqu’au 22 avril. Museum of the City of New York. 1220 Fifth Avenue. Ouvert toute la semaine de 10h à 16h et les samedi soirs jusqu’au 7 avril jusqu’a 20h30. L’entrée est à $10 et $6 pour les étudiants et retraités. 

La France, entre crise économique et crise de rire

C’est un triste constat que fait le site économique Bloomberg cette semaine : la France est un pays en déclin. A travers plusieurs témoignages d’experts et de non-experts, le journal brosse le portrait d’un pays “irréformable“, plombé par son Etat-providence dont il sera difficile de se dépêtrer. Selon la journaliste Vidya Root, les prestations sociales sont considérées par le peuple français comme des droits quasi-inaliénables  et “si un gouvernement n’en touchait ne serait-ce qu’une partie, les Français descendraient dans la rue.” Les mentalités sont rigides en France, explique la journaliste. “Réformer la France est difficile, les Français sont tellement accoutumés à l’intervention directe de l’Etat. Avant tout, il faudrait changer les mentalités“.

Pour le New York Times, l’Etat-providence français “montre aussi de plus en plus de faiblesses” et “les Français ont peur pour leur future dans ce siècle tourmenté“. Heureusement que le désormais incontournable blockbuster Intouchables est là pour remonter le moral de ces pauvres Gaulois. Dans un pays “où le sport national est l’indignation et la tristesse l’humeur quotidienne”, ce feel good movie est une bouffée d’air frais, une bonne surprise qui tranche avec les “habituels films français déprimant sur le chômage, la lutte des classes ou la délocalisation”. Pour le journaliste, c’est bien simple, on nous a menti : ce film ne doit tout bonnement pas être français – “un-french“, écrit-elle : “Où sont donc passés les intellectuels, les utopistes et les sempiternels monologues sur la condition humaine ?

Marmots

Si l’Etat-providence et l’économie française font naufrage, la France aura pu, ses dernières semaines, retrouver un peu de sa superbe dans “Bringing up Bébé”, le livre de Pamela Druckerman dans lequel la journaliste américaine fait l’apologie de l’éducation à la française (lire notre interview de l’auteur ici). Il n’en fallait pas plus pour remuer un fond de patriotisme chez les parents américains. Dans le Huffington Post, Paige Bradley est montée au créneau pour défendre l’éducation “made in USA”“Alors que les Français encouragent l’uniformité de la pensée intellectuelle et la patience, les Américains accordent plus d’importance à l’originalité et l’esprit d’entreprise”, estime la journaliste. L’éducation à la française serait régie par des principes “dépassés” issus de la “tradition de la méritocratie”. Pour preuve, alors qu’en France, le niveau d’études permet soi-disant d’acquérir un bon métier, aux Etats-Unis, “on peut partir de rien et finir en Une du Times”. C’est The Atlantic qui remet les compteurs à zéro, en faisant réagir les premiers concernés, à savoir les sacro-saints parents français. Et là aussi, ça y va : “Vu des Etats-Unis, les mères françaises sont vues comme des créatures parfaites, à la fin ça en devient irritant”, tacle la journaliste Julie Rasplus. Le livre de Pamela Druckerman s’appuie sur son expérience en milieu bourgeois : “Elle n’a donc pas vraiment le recul nécessaire pour juger de ce sujet de manière globale“. Parents américains, soyez donc rassurés, les petits monstres existent en France aussi.

Mormons

Pour terminer cette revue de presse, un reportage sur un aspect peu connu du paysage religieux français. La journaliste Lisa Bryant de la radio Voice of America, est allée à la rencontre de la communauté mormone française à l’occasion de l’édification controversée à Chesnay d’un temple dédié à ce groupe religieux.

A travers ce reportage, le lecteur comprend que deux mondes s’affrontent dans la petite commune près de Versailles. A la différence des Etats-Unis « qui pourraient avoir leur premier président mormon cette année » en la personne de Mitt Romney, la journaliste ne manque pas de relever que le mormonisme est une curiosité en France. La foi est assimilée à “une communauté de polygames” ou vue avec “beaucoup de suspicion” dans “une France majoritairement catholique”. Une suspicion due en partie à des « méthodes marketing de prosélytisme auxquelles les Européens n’ont pas l’habitude. » Les Français ont tant de choses à apprendre des Américains.

Les Français font plus l'amour que les Américains, mais…

Ha ! La fameuse fibre latine ! L’enquête 2007-2008 menée par Durex et Harris Interactive sur « le bien-être sexuel mondial » révèle que 70% des Français déclarent avoir des relations sexuelles toutes les semaines contre 53% des Américains. Mais à en croire le même sondage, seulement 25% des Français sont satisfaits de leurs rapports, contre 48% des Américains. En d’autres termes, les Américains font moins l’amour mais mieux.

L’enquête, basée sur un questionnaire posé à 26.000 personnes dans 26 pays différents, nous montre aussi que les femmes Américaines auraient plus de partenaires sexuels (neuf) dans leur vie que les Françaises (sept). Pour les hommes, c’est l’inverse. Les Américains ont 13 partenaires sexuels contre 17 pour les Français.

 
 

Dujardin poursuit sa tournée télé (et les blagues)

A moins de deux semaines de la cérémonie de remise des célèbres statuettes, Jean Dujardin, en lice pour l’Oscar du meilleur acteur, poursuit sa tournée des plateaux télé américains. Vu ce week-end au Saturday Night Live, l’acteur français était l’invité de Jay Leno la semaine dernière. A en croire les rires qui ont ponctué son apparition, Dujardin a une fois de plus réussi à séduire le public et le présentateur malgré son anglais hésitant. A la question de Leno “How’s your English?”, Dujardin répond: “Like your French”. Quel talent !
Loin de s’en offusquer, l’acteur s’amuse des stéréotypes -“I have a mistress, I’m French”- et régale le public avec des imitations des acteurs américains Sean Connery, Paul Newman, John Wayne et John Travolta.

Mais ce sont les Américains Kristen Wiig, Taran Killam et Zooey Deschanel qui se sont mis au Français dans une vidéo diffusée par NBC à l’occasion du Saturday Night Live, le temps d’une scène de café en noir et blanc et en musique, “Les Jeunes de Paris”:

Et c’est avec le sketch diffusé sur le site humoristique “Funny or Die” que Dujardin prend la toile d’assaut. Un premier casting aux Etats-Unis pour le rôle du méchant, dans James Bond et Sherlock Holmes, mais aussi dans Bridesmaids, entre autres.

Dans l'Upper West Side, des classes bilingues en middle school?

Un programme français-anglais pour les collégiens de l’Upper West Side dès 2013. C’est le rêve d’un groupe de parents dont les enfants sont actuellement scolarisés dans les classes d’immersion bilingue de PS 84. Mercredi, ces parents ont mis en ligne une pétition adressée au Department of Education de New York (DoE) destinée à montrer leur soutien à l’extension au 8th Grade des programmes français-anglais et espagnol-anglais proposées par l’école publique.

Virgil de Voldère, le papa à l’origine du « dual-language program » et du centre d’immersion bilingue La Petite Ecole, a initié le projet: « Quand nous avions ouvert le programme bilingue, en primaire, nous avions l’espace. Pour la middle school, nous avons le soutien de la directrice (de PS 84) mais pas d’espace », résume-t-il.

Les parents de PS 84 sont confrontés au même problème que ceux de PS 58 à Brooklyn. En 2009, ces derniers s’étaient mobilisés au sein de l’association Education Française à New York (EFNY) pour trouver un collège local favorable à l’accueil d’un programme bilingue. Ils ont obtenu gain de cause en novembre dernier, quand la middle-school MS 51 a donné son accord pour la rentrée 2013.

Pour les parents de PS 84, le défi principal est le manque de place. En effet, l’école ne peut accueillir les niveaux supplémentaires dans son enceinte. « L’alternative serait d’ouvrir une branche de PS 84 dans un autre établissement du quartier », ajoute Virgil de Voldère. Mais les écoles de l’Upper West Side, théâtre d’un baby-boom ces dernières années, comptent parmi les plus peuplées de la ville. « La volonté, on l’a, affirme Virgil de Voldère. Si l’enfant n’a aucune raison de parler français, il va le perdre. Ca serait un gâchis.»

Lire et signer la pétition ici

Vote par courrier: la fin des inscriptions approche

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Les électeurs français établis aux Etats-Unis et au Canada désigneront leur député à l’occasion d’une élection législative qui se déroula les samedis 2 (premier tour) et 16 juin 2012 (second tour).

Si les inscriptions sur les listes électorales consulaires sont closes depuis le 31 décembre 2011, il reste possible de s’inscrire pour voter par correspondance sous pli fermé. Les électeurs qui souhaitent exercer leur devoir civique sous cette forme doivent en faire la demande avant le 1er mars 2012 auprès de leur consulat. Ils peuvent s’y rendre en personne, le contacter par courrier, télécopie, courriel ou via le portail d’accès MonConsulat.fr (adresses et contacts des consulats et de l’Ambassade de France au Canada et aux Etats-Unis)

Pour rappel, il sera également possible de voter par internet (inscription avant le 7 mai 2012) et par procuration.

Cette élection est une grande première introduite par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008. Le député élu par les Français d’Amérique du Nord siégera à l’Assemblée nationale. Au total, onze députés des Français de l’étranger seront élus dans différentes régions du monde.

Chéri(e), pourquoi ne fait-on plus l’amour ?

Les enfants sont couchés, la maison presque rangée. Elle se félicite à peine de cet exploit, déjà soucieuse du deuxième service à préparer. Restent encore deux-trois « j’ai soif » et « j’dois faire pipi » et le dîner est prêt. Elle a faim. Il n’est toujours pas là. Elle l’appelle. Il répond : « Un dernier e-mail et j’arrive !» Elle l’attend. Elle a envie de lui. Elle s’impatiente. Elle finit par manger. Le dîner est froid. Quand il rentre enfin, il est tard et elle est fatiguée. Elle part peu après se coucher, seule et frustrée. Lui, il a besoin de décompresser d’abord. Il surfe alors sur Internet en quête d’une diversion mais cela le renvoie inexorablement à sa solitude. Il s’endormira plus tard de son côté du lit.  Scène clichée mais banale de la vie new-yorkaise qui marche aussi quand c’est madame qui travaille plus.

Voici comment un manque de temps ensemble couplé de bonnes intentions peut conduire à la déception et la déception à la séparation. La cadence professionnelle et familiale qui s’accélère, souvent au même moment, c’est un fait. La vraie raison, c’est l’attitude qui consiste à renoncer à une vie sexuelle épanouie pendant cette période.

La suite ressemble parfois à cela… Après avoir disparu en semaine, leurs relations sexuelles se font de plus en plus rares parfois même inexistantes depuis plusieurs mois. Au bout de quelque temps, ils se font une raison devant cette situation. Je les entends me confier : « C’est une période particulière, ça ne va pas durer !» ou encore « de toute façon, c’est pas indispensable pour un couple ! ». Chacun prend sur soi, les frustrations s’accumulent, le sentiment de solitude augmente et progressivement un fossé se creuse entre eux. Par protection, les désirs s’éteignent et les idéaux s’oublient jusqu’au jour où la limite est atteinte : « J’en peux plus de ce rythme de vie! J’ai besoin de quelqu’un à qui me confier et qui me fasse vibrer! On est devenu des étrangers l’un pour l’autre. On ne parle plus la même langue, on n’arrive plus à se comprendre».

Peut-on espérer retrouver une complicité après avoir mis entre parenthèse son couple pendant quelques semaines, mois ou années ? Je le crois, mais difficilement. C’est comme une seconde langue qui ne serait plus pratiquée pendant un certain temps. Elle s’oublie, on devient hésitant, maladroit et moins spontané. La complicité sexuelle, c’est pareil. Il faut la pratiquer sinon elle risque de disparaître. On ne peut pas la mettre en pause et espérer recommencer naturellement là où on l’avait laissée. Plus on fait l’amour, plus le désir, le plaisir et la confiance augmentent. L’inverse est cruellement vrai. Il devient dans ces cas utile de demander des « cours de remise à niveau » pour oser se lancer à nouveau.

J’entends souvent : « Pensez-vous honnêtement que ce soit possible d’être à la fois un mari attentionné, un père responsable et un amant passionné ? » Oui, je le pense mais à plusieurs conditions. La première : il faut se prendre des rendez-vous. Avec un emploi du temps aussi chargé, ne comptez pas sur votre spontanéité car elle est effectivement malmenée par les stress professionnels et familiaux quotidiens. Deuxième condition : s’accorder des pauses. Jouez au « jeu du taboo » ! Le principe est simple, lors de ces rencontres vous listez les sujets « tuent l’amour » qui ne peuvent pas être abordés (votre boss, les enfants, les soucis de la maison, la belle famille, etc.). Sachez parler de choses légères et rire ensemble. Cassez la routine et les habitudes par des surprises et attentions même très petites et simples (changez parfois de côté du lit, d’horaires, de tenues, etc.). La troisième : faire preuve d’imagination. Vous n’avez pas l’occasion de partir en vacances en amoureux ? Et bien, visualisez ensemble l’endroit de vos rêves et transportez-vous là-bas tout en restant dans votre lit ! Osez et usez des jeux de rôles pendant la journée et dans votre lit où vous quittez votre rôle de mari et femme pour se découvrir autrement.

Plus que jamais, dans une période où la famille et le travail prennent la quasi-totalité de votre temps, l’harmonie sexuelle de votre couple ne peut être oubliée. Se détendre ensemble, partager ses rêves, goûter au plaisir, c’est reprendre de l’énergie pour vivre ce quotidien. Ce n’est pas une question de temps mais de priorité et d’attitude.

Visiter le site de Thérèse Hargot-Jacob ici
Avertissement: Thérèse Hargot-Jacob est sexologue à New York. Ses chroniques sur French Morning s’inspirent de sa pratique professionnelle, mais les témoignages individuels qu’elle rapporte sont modifiés de manière à préserver l’anonymat de ses clients. Ce qui se dit dans son cabinet reste dans son cabinet!