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Delphine de Vigan à la Maison Française de NYU

La Maison Française de New York University (NYU) invite la romancière Delphine de Vigan pour une conversation intitulée « French Literature in the Making ». Auteure à succès, elle a notamment écrit le roman No et Moi sur la rencontre entre une jeune surdouée et une adolescente SDF, qui a reçu le Prix des libraires en 2009 et a été adapté au cinéma en 2010 par Zabou Breitman. En 2011, l’auteure, qui travaillait auparavant pour un institut de sondage, a reçu le Prix Renaudot des lycéens pour son roman Rien ne s’oppose à la nuit qui évoque la maladie de sa mère au travers de l’histoire de sa famille. La conférence sera animée par Olivier Barrot, journaliste et écrivain.

Infos pratiques :

Conférence avec Delphine de Vigan, le 6 février à 19h à la Maison Française de NYU, 16 Washington Mews. Entrée libre et gratuite. Site ici

 

 

 

Grogne anti-Lefebvre à l'UMP

Si seulement… C’est le cri de plus d’un militant UMP d’Amérique du Nord. Si seulement Christine Lagarde n’avait pas eu à prendre précipitamment la tête du Fonds monétaire international (Fmi), abandonnant ainsi ses ambitions électorales. L’ancienne ministre de l’économie et des finances, forte de sa légitimité d’ancienne avocate dans un grand cabinet à Chicago, avait été désignée candidate de l’UMP en Amérique du Nord dès le mois d’avril dernier. “Il n’y avait aucun doute: on était tous derrière elle, dit un militant de longue date. Mais là...”

Antoine Treuille candidat?

L’investiture de Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat au Commerce, par les instances nationales de l’UMP ne fait toujours pas l’unanimité. Signe le plus tangible de la grogne: la multiplication des candidatures “divers droite”, certaines de militants de longue date. Gérard Michon, élu à l’Assemblée des Français de l’étranger sur la Côte Ouest, est de ceux-là. “Si Christine Lagarde avait été candidate, j’aurais sans doute fini par retirer ma candidature, dit-il. Mais là j’irai jusqu’au bout”. Autre ex-candidat à l’investiture UMP, Antoine Treuille aurait de son côté fait part à plusieurs proches de son intention de se présenter en indépendant, arguant notamment du peu de traction de la campagne de Frédéric Lefebvre. Contacté par French Morning, le président de la French-American Foundation refuse de commenter.

Autre candidat chassant sur les terres de la droite, Julien Balkany récuse l’étiquette de dissident, mais revendique celle de majorité présidentielle: “Je n’ai jamais demandé l’investiture de l’UMP et j’ai toujours dit que je me présenterai quoiqu’il arrive, affirme-t-il. Je ne suis donc pas dissident”. Mais il assure avoir attiré autour de lui des militants ou sympathisants de l’UMP. L’un d’entre eux assure qu’à l’UMP locale, “l’ambiance est devenue délétère. Les militants qui ne soutiennent pas Lefebvre sont ostracisés par les leaders locaux».

Absentéisme

Un autre militant, autrefois très impliqué dans le RPR puis l’UMP new-yorkais, assure lui qu’il “ne fera campagne pour personne au premier tourJe me mobiliserai au second tour pour battre la gauchemais cette façon de parachuter un type qui ne comprend rien aux problèmes des Français des Etats-Unis me dégoûte”.

La réputation de Frédéric Lefebvre sur la scène politique française n’a pas aidé à son implantation. Figure de la communauté française de New York, où il vit la moitié de l’année, Guy Sorman est un des rares à accepter de donner publiquement son avis sur le candidat. M. Sorman, qui est par ailleurs adjoint au Maire à Boulogne-Billancourt, a fréquenté Frédéric Lefebvre lorsqu’il était député de sa circonscription, laquelle englobe une partie de la ville. “En fait, je ne l’ai jamais vu dans l’exercice de ses fonctions, affirme-t-il. J’ai même du mal à me souvenir qu’il était député. Si vous interrogiez les électeurs, je suis sûr que personne ne sait qu’il a été leur député!”

Très favorable à l’élection de députés représentant les Français de l’étranger – “la France est là où sont les Français et il est normal que ceux qui vivent à l’étranger soient représentés”, dit-il – Guy Sorman critique le principe du parachutage dans ces circonscriptions. “On dit un peu aux Français: ‘Vous êtes incapables de vous représenter vous-même’. C’est totalement contradictoire avec le principe même qui a présidé à la création de ces nouveaux sièges de députés”.

« Tous derrière Lefebvre »

Officiellement, l’UMP locale est “sans ambiguïté“, assure Guy Wildenstein, le délégué du parti pour la Côte Est. “Nous sommes tous derrière le seul candidat investi par notre mouvement”, dit-il, en regrettant “la multiplication des candidatures de droite qui font le jeu de la gauche”. Mais l’unité est loin d’être parfaite. “Guy Wildenstein est affaibli par ses ennuis judiciaires, explique un militant qui souhaite rester anonyme. Il reste proche de Nicolas Sarkozy, mais cela a moins de poids que par le passé”.

Pour tenter de rassembler les troupes, Frédéric Lefèbvre va lancer sa campagne aux Etats-Unis dès le début février. Il sera à Miami (dans ses fonctions de ministre des PME pour le rassemblement des Conseillers du Commerce Extérieur les 9 et 10 février puis viendra à New York les 11 et 12. Il a prévu de rencontrer plusieurs dirigeants associatifs de la communauté française et tiendra une réunion publique le samedi soir au Novotel de Times Square. L’occasion d’essayer de rassembler la famille.

 

Retour des "Playdate" en français

Des playdate en français reviennent pour quelques mois à l’Ecole internationale de New York (EINY). Ces rendez-vous ludiques pour  enfants âgés de quelques mois à 7 ans, sont organisés par Brigitte Saint-Ouen, une Française maman de jumelles de 4 ans. Ils sont conçus comme des après-midi « d’immersion linguistique française ».

Les playdate ont lieu une fois par mois le samedi. Le premier se tiendra le 11 février prochain. Au programme : lecture, cours de musique et chansons en français. Le reste de la famille peut participer.

Infos pratiques :

Playdate en français. Les samedis 11 février, 3 mars, 31 mars, 28 avril, 26 mai et 23 juin. De 15h à 17h30. 111 East 22nd St à EINY (Ecole internationale de New York). Le prix est de $10 et la réservation se fait à [email protected]

 

 

Sarko s'«hollandise», Dujardin s'américanise et McDo se francise

Serait-ce la fin de « Sarko l’Américain » chouchou des médias outre-Atlantique? C’est la question qui se pose cette semaine à la lecture de la presse américaine. Celle-ci revient sur l’intervention présidentielle sur huit chaînes dimanche soir, la jugeant, dans certains cas, avec sévérité. C’est le cas, par exemple, du site économique et financier Bloomberg News et du San Francisco Chronicle, qui condamnent notamment sa décision d’instaurer « unilatéralement », «rejetant l’opposition des banques nationales», une taxe sur les transactions financières.

Le Wall Street Journal va plus loin. Sous la plume de Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’Institut de recherches économiques et fiscales, Sarkozy deviendrait presque… socialiste (horreur !). Plus rien ne permettrait de distinguer la gauche de la droite en France depuis que le président, « comme s’il copiait sur M. Hollande, […] a lui aussi déclaré la guerre aux marchés et aux riches » en instaurant notamment une taxe sur les transactions financières. Après « Merkozy » -parfois utilisé par les médias pour qualifier le tandem formé par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy à la tête de l’Europe-, voici maintenant « Nicolas Hollande », qui serait responsable de l’indécision des Français et de la montée de l’extrême droite. « Le candidat socialiste ne sera pas un Tony Blair, et Sarkozy n’est pas Margaret Thatcher », juge M. Lecaussin, qui conclut : « On voit mal comment la France va récupérer son triple A de Standard & Poor’s.»

A la Clark Gable

Sarkozy rhabillé pour l’hiver, heureusement que Jean Dujardin sauve la face. Le week-end dernier, l’acteur a reçu le prix du meilleur acteur aux Screen Actors Guild Awards à Los Angeles pour sa performance dans le film muet « The Artist ». Une récompense qui le place en bonne position pour les Oscars, pour lesquels il est le quatrième acteur français à avoir été nominé. La presse américaine découvre un Français haut en couleur et le loue pour sa modestie et son charme « suave à la Clark Gable » (vu dans l’édition américaine de Reuters qui le décrit aussi comme « un enfant excité »).

Comme tout acteur étranger qui réussit aux Etats-Unis, Jean Dujardin ne pouvait échapper à la sempiternelle question : veut-il faire carrière à Hollywood? Interviewé par Reuters, M. Dujardin « minimise » cette possibilité parce que, dit-il, « on ne peut jamais savoir de quoi sera fait une carrière ». Au Los Angeles Times, il confie qu’il devrait d’abord travailler son anglais, à moins de tourner un autre film muet. Cela n’avait pas échappé au quotidien, qui remarque que l’acteur « peine à trouver ses mots ». Le Washington Post, non plus, n’a pas pu s’empêcher de relever son anglais «hésitant». Le quotidien, comme les autres journaux, raconte que, non content de ne pas être doué pour les langues étrangères, le Français a entamé « La Marseillaise » pendant une conférence de presse. Mais peu importe, le Los Angeles Times lui pardonne son anglais approximatif, racontant que la salle « a ri ». Bon public.

McBaguette

Enfin, pour refermer cette revue de presse, retour sur une obsession, celle des Américains pour les habitudes alimentaires françaises. Cette semaine, c’est la radio NPR qui s’y colle en s’intéressant au succès de McDonald’s en France, deuxième marché de l’enseigne après les Etats-Unis avec 1.200 restaurants. La correspondante à Paris Eleanore Beardsley constate que « la beauté de McDonald’s en France est qu’on ne s’y sent pas dans un fast-food », écrit-elle, attablée « chez Ronald » dans le 15èmearrondissement. Voilà qui n’aurait pas manqué de faire sourire en France où,  souvent snobée, la chaîne est  régulièrement épinglée comme symbole de la malbouffe.

Est-ce que cela signifie que les Français tolèrent cette américanisation des assiettes? Pas pour la journaliste américaine. Rappelant que les Français passent plus deux heures par jour à table, elle préfère expliquer ce franc succès par l’intelligence du célèbre fast food, qui aurait su s’adapter aux spécificités de la culture française. Il a ainsi ajouté des fauteuils et canapés dans ses restaurants pour répondre à notre fâcheuse manie de s’asseoir pour déjeuner, et répondu à nos exigences culinaires en servant une viande de qualité et des sandwiches plus sophistiqués, comme le “McBaguette”. « Comme nous le savons tous, la France est le pays de la haute cuisine. C’est aussi le pays de la bonne cuisine», insiste la journaliste. Qui a dit que la France s’américanisait?

Carole Granade, le centre côté ouest

Quand nous rencontrons Carole Granade dans un café aux abords de Bryant Park, fin janvier, la candidate centriste a une valise et s’excuse d’être en « jetlag ». « Je suis arrivée de France hier».

De tous les candidats aux législatives en Amérique du Nord, Mme Granade est la seule (avec Frédéric Lefebvre de l’UMP) à résider dans l’Hexagone. En 2011, après 15 ans à San Francisco, elle, son mari et leurs deux enfants décident de s’installer à Lyon, où elle travaille depuis comme consultante indépendante auprès d’entreprises françaises souhaitant s’installer en Californie. Pour la campagne, elle multiplie donc les heures de vol. Selon elle, l’éloignement de la circonscription ne la disqualifie pas, au contraire. « Le député des Français de l’étranger doit avoir une expérience de terrain importante et une capacité à être présent en France pour apporter son expérience sur les propositions de loi votées à l’Assemblée. Je suis la seule candidate à avoir les deux.»

Carole Granade, 42 ans, découvre la côte ouest en 1996, quand elle suit son mari venu travailler pour une start-up à San Fransisco. Son engagement au MoDem est récent. Elle dit avoir rejoint le parti centriste car les citoyens qui s’engagent en politique, comme elle, y sont valorisés. « Il y a des politiciens de carrière et d’autres qui s’engagent à un moment donné de leur vie ».

De la politique, cette diplômée de l’Ecole Polytechnique Féminine et de HEC en faisait déjà sans le savoir. Directrice de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco pendant près de neuf ans, elle était membre de « l’équipe de France de l’export », aidant les entreprises tricolores à se développer sur le marché américain. Elle a également servi au conseil d’administration de l’association d’accueil de familles expatriées San Francisco Bay Accueil et a participé à la création de Education Française Bay Area (EFBA), une programme qui propose des afterschool en français dans les écoles locales. « Mon engagement sur le terrain, pour soutenir les familles et les entreprises, était quotidien, affirme-t-elle. J’ai choisi de faire de la politique car je veux voir ce que je peux changer. »

C’est cette expérience de terrain, et de mobilité, que la centriste veut mettre en avant aujourd’hui. Dans le domaine de l’éducation, elle soutient la politique de Prise en charge (PEC) des lycéens français scolarisés dans les établissements français aux Etats-Unis. Elle souhaite même l’étendre jusqu’à la sixième. Rappellons que cette extension était prévue à l’origine mais à été suspendue en 2010 à cause de son coût évalué à l’époque à 750 millions d’euros. La PEC n’est donc en vigueur que pour les clases de secondes à terminales. Pour Carole Granade, le coût de l’extension jusqu’à la sixième serait «une goutte d’eau par rapport au reste» du budget de l’Education nationale (61 milliards d’euros pour 2012).  Elle veut aussi consolider les alternatives aux Lycées français en étoffant les outils de gestion accordés aux programmes FLAM, ces initiatives d’enseignement du français dans les écoles américaines. Car une offre éducative trop limitée freine la mobilité. « Il y a des familles au sein desquelles le père va aux Etats-Unis pour le travail et femmes et enfants sont laissés derrière pour poursuivre leur éducation. C’est cruel. Il faut travailler à cette continuité entre la France et les Etats-Unis, dans le primaire et le supérieur.»

Dans le domaine de l’accompagnement des entreprises françaises aux Etats-Unis, elle veut identifier quelques « happy few » qui bénéficieront de mesures de soutien renforcées. « Pendant longtemps, on a voulu envoyer un maximum d’entreprises françaises à l’export, mais il y a un grand nombre d’entreprises françaises qui n’y sont pas prêtes. C’est criminel d’essayer de pousser ces gens à trouver la manne opportune aux Etats-Unis en leur faisant croire que l’argent y pousse sur les arbres alors que c’est un pays difficile ».

Mme Granade compte sur son suppléant, Franck Barrat, élu de l’Assemblée des Français de l’étranger, et une équipe d’une dizaine de membres repartis sur l’ensemble de la circonscription pour porter son message. Même si un autre centriste, Philippe Manteau, a annoncé sa candidature, elle croit en ses chances: « On ne connaît pas la circonscription, c’est une première. On ne sait pas si l’on votera sur le parti ou la personne. Si quelqu’un arrive à deviner ce qui va se passer dans cette élection, il est très fort. »

Visiter le site de Carole Granade ici

Propos recueillis par Alexis Buisson et Emmanuel Saint-Martin


Les nuits de DJ Super Jaimie

Envie de retrouver ses tubes des années 80 ou de ressortir son perfecto ? Les ambiances Pop ou Glam Rock se multiplient depuis un moment dans les nuits new-yorkaises. Voici ma sélection :

Hôtel Chantelle (92 Ludlow St.) : Soirée Punk Rock le jeudi avec un DJ ressemblant fortement à Lou Reed et un public sorti du Londres des années 70. Une musique plus mélangée en bas à SGT, avec une prédominance de Hip Hop et de tubes des années 80 & 90.

Coop @ The Rivington Hotel (107 Rivington St.) du jeudi au samedi.

Mister H @ The Mondrian Hotel Soho (9 Crosby St.) le week end.

Mulberry Project (149 Mulberry St.) encore mieux l’été quand le jardin est ouvert.

Library Bar @ The Hudson Hotel (356 W 58 St.) le jeudi pour la soirée Glam Rock Ladyland.

Mon offre du mois :

Jimmy @ The James Hôtel (15 Thompson St.) vous offre une deuxième tournée tout le mois de février quand vous mentionnez « Frenchmorning ». C’est un de mes endroits favoris, car il dispose d’une vue magnifique. Idéal pour une soirée romantique le 14 février… Ne pas y aller trop tard, surtout le week-end, car l’endroit se remplit vite.

Autrement, au sommaire des soirées à ne pas manquer :

Mercredi 1er février :

Soirée de lancement du label Good for you Records du DJ/Producteur Kenny Summit @ Tammany Hall avec le groupe SunnyDaze, Grand Puba, The Artifacts & Barbara Tucker live, suivi des DJs Kenny Summit, Dominique Keegan, Justin Schumacher & Giovanni. Cliquer ici pour RSVP. Ambiance Électro House assurée !

Vendredi 3 février :

Giant Step présente CHURCH avec Mark de Clive-Lowe @ Drom. Une soirée mensuelle mélangeant du Jazz acoustique et de la musique électronique. Cliquer ici

Également le vendredi 3 février :

TOTH (Turntables On The Hudson) @ Cielo (tous les premiers vendredis) avec Nickodemus et les guest DJs Sid Vaga & D*Sol, Modest P & Noki. Cliquer ici

Samedi 11 février :

Soirée FIXED au Poisson Rouge avec le célèbre duo italo-belge Aeroplane + JDH & DAVE P aux platines. Cliquer ici

Mardi 14 février :

Valentine’s Day Bash @ Cielo – Une programmation très glamour avec trois superstar DJettes, Sydney Blu, Ultra Naté & Jazmin Ng qui mixeront House & Dance music à la perfection. Cliquer ici

Samedi 25 février :

Retour de la soirée légendaire Body & Soul pour une nuit au Poisson Rouge avec ses fondateurs Danny Krivit, François K & Joaquim « Joe » Claussell. Cliquer ici. De la House music au top !

 

Equilibre vie pro-vie privée: la France ringardise les USA

La France a beau être plus petite, plus vieille et plus pessimiste que les Etats-Unis, elle les supplante sur au moins un point : l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Selon un rapport de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) établi en octobre 2011, la France pointe à la dixième place du classement en la matière, tandis que les yankees se hissent en 23ème position.

Pour établir ce classement, l’OCDE s’est appuyée sur trois variables : la part de la population active qui travaille plus de 50 heures par semaine ; le temps consacré chaque jour « aux loisirs et soins personnels » (temps passé avec les amis, aller au cinéma, dormir, manger, etc); et le taux d’emploi des femmes ayant des enfants. L’organisation trouve que les Français consacrent  plus de temps aux « loisirs et soins personnels » (16h06 par jour) que les Américains (15h13). En outre, moins de personnes travaillent plus de 50 heures dans l’Hexagone (9% en France, 11% aux Etats-Unis). La victoire serait totale si le taux d’emploi des femmes ayant des enfants n’était pas inférieur en France. Aux Etats-Unis, il s’élève à 73% contre 66% pour la France.

Reste que les « supers champions » selon le classement ne sont ni les Etats-Unis ni la France mais les pays scandinaves qui raflent trois des cinq premières places (1er: Danemark, 2ème: Norvège, 3ème: Pays-Bas, 4ème: Finlande et 5ème: Belgique).

 

 

Sophie Robert, dos au mur

Sophie Robert n’a pas dit son dernier mot. La réalisatrice auteure d’un film controversé sur l’autisme, « Le Mur », compte révéler « dans les semaines qui viennent » les images non-montées (ou « rushes ») de son film pour écarter tout soupçon de manipulation. Jeudi dernier, le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Lille a condamné la documentariste à verser 19.000 euros de dommages et intérêts et l’a obligé à retirer du film, diffusé sur l’internet, les séquences dans lesquelles interviennent les plaignants, trois psychanalystes qui estiment que leurs propos ont été «dénaturés et sortis de leur contexte».

« C’est honteux. On ne peut en aucun cas empêcher un débat scientifique ou intellectuel en saisissant une cour de justice“, a-t-elle déclaré à New York, où elle tenait une conférence de presse, quelques heures après le verdict. Elle fera appel de la décision.

La réalisatrice, férue de sciences humaines, préparait une série de documentaires sur le thème de la psychanalyse quand elle a eu l’idée de réaliser « Le Mur ». Dans le cadre de la série, elle a contacté les trois plaignants, Esthela Solano-Suarez, Eric Laurent et Alexandre Stevens, psychanalystes renommés dans la profession. Choquée par certains de leurs propos sur l’autisme – ils affirmaient que les mères étaient à l’origine de la maladie de leurs enfants pour avoir eu “des désirs de mort durant leur grossesse” et justifiaient une séparation complète entre l’enfant autiste et ses parents –, elle réalise « Le Mur » pour prouver “l’absurdité” de l’approche française de la maladie.

Le juge a considéré que certains extraits des entretiens avec les psychanalystes étaient parfois précédés, dans le montage final, de questions différentes de celles posées lors de l’enregistrement. Il a également relevé que certains extraits ne rendaient pas compte de la complexité de la pensée psychanalytique sur le sujet. Pour Sophie Robert, les psychanalystes se sont piégés eux-mêmes. Elle prétend que les images qu’elle compte rendre public montrent les psychanalystes confirmant leurs propos en “off”.

Sophie Robert était aux Etats-Unis pour présenter le film à la conférence internationale « Autism Conference 2012 » à Philadelphie, le 27 janvier. Elle était suivie, pendant son déplacement américain, par le documentariste Alex Plank qui prépare un film sur son action et sur la situation de l’autisme en France. Ironie du sort, la maladie a été déclarée Grande Cause Nationale de 2012. Au moins, grâce à « Le Mur », on en parle.

 

Pour une pré-scolarité en français abordable

Camille Assaf, maman d’un enfant de deux ans, regrette le manque d’options bilingues abordables pour la petite enfance à New York. Et elle le fait savoir. Vendredi, elle a fait parvenir aux candidats à l’élection des députés des Français de l’étranger pour l’Amérique du Nord une pétition les appelant à faire connaître « leurs propositions et solutions » pour résoudre ce qu’elle appelle un « problème majeur ».

« Nous vivons dans un contexte où il n’y a pas de structures publiques pour la petite enfance, encore moins pour les francophones, souligne Mme Assaf, une costumière qui réside à Brooklyn. Il est du devoir de nos représentants de formuler des propositions concrètes pour remédier à ce problème. »

Ces dernières années, l’offre destinée à la petite enfance s’est étoffée à New York. Au moins dix structures, essentiellement à Carroll Gardens (Brooklyn) et Manhattan, proposent un programme d’immersion partielle ou totale dans la langue française. Les droits de scolarité de ces « preschools » dépassent, dans certains cas, 20.000 dollars l’année. Un luxe que « beaucoup » de familles françaises (ou américaines souhaitant exposer leur enfant au français) ne peuvent s’offrir, souligne Camille Assaf.

Cette dernière suggère l’octroi de «subventions, d’aides, de bourses» pour soutenir les familles concernées, mais attend les propositions “précises et concrètes” des candidats. Elle affirme que sa pétition, la première à interpeller les aspirants au nouveau poste de député des Français de l’étranger pour l’Amérique du Nord dont l’élection aura lieu les 2 et 16 juin prochains, avait vendredi après-midi recueilli 66 signatures.

Lire la pétition ici

Rythmes africains au Lycée Français

Désormais installé à Montréal, le groupe originaire du Tchad est composé de cinq frères et de leur sœur. La fratrie Rimtobaye a débuté sa carrière musicale en chantant du gospel dans l’église du père. A cette influence des chants religieux se sont ajoutés les chants traditionnels africains pour donner une sonorité unique à leur musique pop-soul. Voir la vidéo ci-dessous

Infos pratiques :

H’Sao, le samedi 28 janvier à 19h30 au Theatre Raymond Kabbaz, Lycée Français de Los Angeles, 10361 West Pico Boulevard, LA. Entrée adulte à $25, étudiant à $15.


Un french-mex chez les bobos

Derrière le Santos Anne se cache Laurent d’Antonio. Fort du succès de son premier restaurant, Pâtes et Traditions, également situé à Williamsburg, ce Niçois d’origine a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure gastronomique. “Pâtes et Traditions joue à fond la carte française, ici j’avais envie de proposer quelque chose de complètement différent “.

Plutôt que de proposer des plats mexicains ou français, d’Antonio et son chef mexicain font le pari d’une cuisine fusion. Chez Santos Anne on peut donc manger du cassoulet… mexicain. Du steak tartare avec du pico de gallo. Ou encore des tacos avec du fromage de chèvre. Bref, les mélanges peuvent à première vue dérouter mais une fois dépassées les premières appréhensions, les saveurs fusionnent et l’audace du chef ravit les papilles! Les prix s’alignent sur le quartier, de 7$ pour la soupe à l’oignon, à 14$ pour le burger et son chorizo.

Open-mic par un ex de la « Nouvelle Star »

Pour se faire une place dans un quartier où restaurants latinos et français sont bien représentés, Laurent d’Antonio mise sur l’ambiance: une petite scène accueille du mercredi au samedi des groupes de jazz, country, soul et reggae. Le dimanche, c’est open-mic, animé par Alexis Julliard (un ancien de l’emission de chanson de M6 la « Nouvelle Star » première saison!). Le lundi soir aura lieu un tirage de cartes gratuit par un avocat fana de tarot. Bientôt, il y aura des happy hours pour une carte de cocktails qui joue elle aussi la fusion (le Santos Anne marie tequila, mezcal, Saint Germain, agave et eau de rose). Et tout comme d’Antonio, on attend de pied ferme la belle saison, quand le jardin…et le terrain de pétanque seront ouverts.

Santos Anne – 366 Union Avenue (entre Powers St & Hope St) à Williamsburg (Brooklyn), (718) 486-6979 – Site: http://santosanne.com/

Une soirée avec Keren Ann au Lincoln Center

Keren Ann, voyageuse solitaire et musicienne hyperactive, a un studio d’enregistrement dans quatre métropoles (New York, Paris, Reykjavik en Islande et Tel Aviv). Le 1er février, elle déposera sa valise musciale au Lincoln Center pour chanter des morceaux tirés de ses six albums dont son petit dernier, 101 (clip ci-dessous).

Multiculturelle (père russe-israélien et mère néerlando-jamaïcaine), la chanteuse-auteur-compositeur-productrice et ingénieur du son sera accompagnée du groupe The Nolita Quartet (quatre instruments à corde) pour l’occasion.  Chantée dans la langue de Shakespeare ou de Molière, sa musique toujours légère et mélancolique est une thérapie pour les oreilles.

Infos pratiques:

Keren Ann au Allen Room du Lincoln Center. Le 1er février à 20h30. 33 West 60th Street, Fl.11. De $35 à $85. Réservez dès maintenant ici.