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Un festival de films français en ligne

Il était une fois, les festivals de cinéma avaient lieu exclusivement dans des salles obscures. Ce n’est plus le cas depuis MyFrenchFilmsFestival.com. La deuxième édition du festival de films français en ligne ouvre ses portes virtuelles du 12 janvier au 1er février. L’opération, proposée par UniFrance Films et Allociné, s’adresse aux cinéphiles francophiles du monde entier. Vingt-trois longs et courts-métrages seront diffusés dans quatorze langues différentes, de l’hébreu au coréen en passant par le polonais. Les internautes pourront voter pour leur réalisation préférée. Les mieux notées seront disponibles à bord des vols d’Air France, un des sponsors de l’événement.

Parmi les longs-métrages proposés cette année, « Entre nos mains » évoque la prise de contrôle d’une entreprise de lingerie par ses employés sur fond de crise économique. Un sujet dans l’air du temps. « Memory Lane » raconte pour sa part l’histoire d’un groupe d’amis qui se retrouve dans leur village natal, avec l’intuition qu’ils ne se reverront plus. Envie de rire ? Dans « la reine des pommes », la cousine d’une dénommée Adèle, qui vient de se séparer de son copain, veut l’aider à retrouver la confiance en la faisant  coucher avec un autre homme. Seul problème : l’intéressée n’en a aucunement envie.

Pour visionner l’ensemble des films, l’internaute aux Etats-Unis devra s’acquitter de 15.99 euros. Il existe des tarifs par film aussi. Ils varient en fonction du pays de visionnage.

Infos pratiques :

MyFrenchFilmsFestival.com du 12 janvier au 1er février 2012. Pour voir le programme complet et visionner les films, visiter le site ici

 

Le "bad boy" du rap français à Miami

L’enfant terrible de Trappes, amateur de Brel et « clean » depuis dix ans –  il était adepte de la drogue et a fait quatre passages en prison – a percé sur la scène française avec son premier album « Bourré au son » sorti en 2005. Depuis, les succès et les collaborations prestigieuses s’enchaînent avec deux albums sortis en 2011. Le premier, « La Fouine versus Laouni » est un double album avec, en face A, un rap « banlieusard » qui suit les codes bling-bling et le langage imagé des machos du hip-hop, et, en face B, un son plus intimiste et mélodieux avec une chanson dédiée à sa fille et une autre à son père.

Son deuxième album de l’année 2011, « Capitale du Crime vol.3 », termine la trilogie des « Capitale du Crime » avec 22 morceaux dont plusieurs réalisés en collaboration avec des artistes reconnus comme Corneille, Soprano, DJ Khaled ou Orelsan. Les féministes ont intérêt à avoir l’humour bien accroché !

« La Fouine » se produira sur la scène du Colony Theater à Miami, avec une première partie assurée par les rappeurs brooklynites, Y-Love et Diwon.

Infos pratiques :
« La Fouine », USA Tour 2012, le 25 janvier 2012 à 20h au Colony Theater, 1040 Lincoln RD, Miami Beach.
 

Le "bad boy" du rap français à New York

L’enfant terrible de Trappes, amateur de Brel et « clean » depuis dix ans –  il était adepte de la drogue et a fait quatre passages en prison – a percé sur la scène française avec son premier album « Bourré au son » sorti en 2005. Depuis, les succès et les collaborations prestigieuses s’enchaînent avec deux albums sortis en 2011. Le premier, « La Fouine versus Laouni » est un double album avec, en face A, un rap « banlieusard » qui suit les codes bling-bling et le langage imagé des machos du hip-hop, et, en face B, un son plus intimiste et mélodieux avec une chanson dédiée à sa fille et une autre à son père.

Son deuxième album de l’année 2011, « Capitale du Crime vol.3 », termine la trilogie des « Capitale du Crime » avec 22 morceaux dont plusieurs réalisés en collaboration avec des artistes reconnus comme Corneille, Soprano, DJ Khaled ou Orelsan. Les féministes ont intérêt à avoir l’humour bien accroché !

« La Fouine » se produira sur la scène du Florence Gould Hall à New York, avec une première partie assurée par les rappeurs brooklynites, Y-Love et Diwon.

Infos pratiques :

« La Fouine », USA Tour 2012, le 21 janvier 2012 à 20h au Florence Gould Hall, 55 East 59th St (entre Park & Madison Aves), New York.

 

 

Thierry Henry prêté à Arsenal: "Rien de positif à cela"

Thierry Henry n’aura pas résisté longtemps aux charmes de la statue de bronze qu’Arsenal lui a dédié le mois dernier aux portes du Emirates Stadium. L’ex-international français, meilleur buteur des New York Red Bulls, a retrouvé son ancien club la semaine dernière, prêté jusqu’à la mi-février, avec possibilité d’extension jusqu’à la fin du mois. « Titi » doit porter main forte aux Gunners privés de leurs attaquants Marouane Chamakh et Gervinho pour cause de Coupe d’Afrique des Nations (CAN)

« J’ai toujours dit que je ne retournerai pas jouer en Europe. Mais c’est difficile pour moi quand il s’agit d’Arsenal, s’est justifié le Français dans un communiqué pour expliquer son retournement de maillot. Je ne viens pas pour la saison entière. Je reviendrai et j’ai envie de gagner la MLS Cup avec les Red Bulls. J’espère que ce sera une situation ‘gagnant-gagnant’ dans laquelle je peux aider Arsenal et revenir en forme pour la saison de MLS. »

L’opération a été officialisée début janvier, le temps pour les deux clubs de régler les modalités du prêt. Le club new-yorkais s’inquiétait notamment de ne pas voir « Titi » rentrer à temps pour disputer les trois matchs de pré-saison qui se dérouleront à partir du 22 février à Tucson (AZ). Le club est resté vague sur la présence ou non du numéro 14 sur la feuille de match pour ces rencontres. Il sera en tout cas de retour pour le match d’ouverture de la saison de Major League Soccer (MLS) le 11 mars prochain contre Dallas.

« La mid-life crisis de l’athlète »

Les supporters interrogés par French Morning ne voient pas tous cette absence temporaire d’un bon oeil. « Je ne vois rien de positif à cela, rien de positif. Nous prions pour qu’il ne se blesse pas », confie Tim Hall, membre du conseil d’administration de l’Empire Supporters Club, un club de supporters des Red Bulls, après avoir vu, lundi, le match de FA Cup britannique contre Leeds United au cours duquel l’attaquant a marqué un but. « Il est atteint par la mid-life crisis de l’athlète : il se souvient de ses jours dorés, il veut être un héros une nouvelle fois… Nous avons besoin d’un Thierry Henry en forme ».

« C’est un bonne chose… s’il revient », souligne Nuno Rodrigues, président du club de supporters Garden State Supporters, plus optimiste : « Quel aurait été son rôle au camp d’entraînement de pré-saison ? C’est mieux pour le club qu’il retrouve un niveau de jeu compétitif et qu’il revienne avec les jambes en feu ! »

Les jambes en feu ? Henry ne se fait guère d’illusions : l’ex-Gunner pense qu’il sera davantage sur le banc des remplaçants que sur la pelouse. « Je serai sur le banc la plupart du temps. Nous le savons tous. Je ne suis pas assez bête pour penser que je vais commencer, a-t-il déclaré dans une vidéo postée sur le site des Red Bulls (voir ci-dessous). Le boss a son équipe. Comme je l’ai dit, c’est un processus d’aide. »

 

"Je procrastine: c'est grave docteur?"

Il ouvre la porte de son bureau, s’assied dans son fauteuil de grand ministre et pose son thermos de café tout en haut de la pile de dossiers en retard. Huit heures du matin et Marc est déjà fatigué. Le contentieux « Cunningham » est à régler avant-midi. C’est urgent. Les minutes puis les heures qui passent le consacrent champion du monde au lancer d’élastique et au panier à trois points. Il n’a rien fait. Seule la poubelle est remplie de boules de papier froissé. Il sait qu’il aurait dû s’y mettre, mais il n’a pas pu. À l’autre bout du téléphone, son client est affolé, les impôts lui courent après. « Ne vous inquiétez pas, je m’en occupe, on a le temps ». Il lui raconte des salades, c’est devenu sa spécialité. La satisfaction qu’il ressent d’avoir gagné un nouveau répit d’une journée est bien vite remplacée par un profond malaise et une grande tristesse. « Ce n’est pas moi de trahir ceux qui me font confiance. J’ai honte. Je ne sais plus quoi faire, aidez-moi ».

Marc est sombre et éteint. Je n’arrive pas à capter son regard. Il ne dit rien ce qui en dit long sur un dilemme qu’il traîne comme un boulet depuis toujours. À quarante ans, ça ne passe plus. Il veut changer, mais n’a aucune idée par quel bout commencer. « Mon cabinet d’expert-comptable marche à fond. Mes clients se passent le mot car je suis très fort à ce que je fais, mais ils n’ont aucune idée de comment je le fais. Je remets constamment les affaires urgentes au lendemain, voire au surlendemain. J’attends jusqu’à l’instant angoissant de me sentir acculé et de ne plus pouvoir faire autrement que d’y aller. Je travaille alors des nuits entières pour rattraper mon retard ». Les rides sur son front ont disparu. Cela lui fait un bien fou de partager avec quelqu’un d’aussi neutre que moi ce qui lui noue les tripes. « Je ne partage pas mes soucis avec ma femme. Elle se plaint de ne pas assez me voir, comme mes deux jeunes garçons d’ailleurs ». Il a le sentiment de s’enfoncer inexorablement dans des sables mouvants. Il est temps de l’en sortir. Avant cela, j’ai besoin de savoir si notre collaboration a une chance. « Quelle est ma musique préférée ? », ma question l’étonne. Il me parle de la joie immense qu’il éprouve lorsqu’il écoute ses groupes de jazz favori. Il sourit, il rayonne presque. Ouf, il reste de la vie dans cet homme en souffrance. On va pouvoir bosser.

Son père, commissaire de police, était si consciencieux et exigeant avec lui-même que Marc a pris le pli inverse. « C’est ridicule, mais cela a été ma façon d’exister dans le cocon familial. Aujourd’hui, c’est imprimé dans mon DNA ». Il est parti s’installer à New York, loin de son Alsace natale, espérant se défaire de ce qu’il pensait n’être qu’une sale habitude. Le succès, l’argent et l’énergie de la ville n’ont fait qu’appuyer là où ça fait mal. « La vérité est que je suis un procrastinateur invétéré ».

Marc a besoin de moi pour être son garde-chiourme. Il est persuadé que c’est la solution à tous ses malheurs. « Aide-moi à établir une méthode de travail que je suivrai au pied de la lettre, en bon soldat ». Je sais d’avance que son idée est vouée à l’échec. J’hésite, je déteste faire le flic, mais décide de le laisser se rendre compte par lui-même que le chemin qu’il veut suivre n’est pas le bon. Nous mettons au point une stratégie basée sur la meilleure façon de prioriser les dossiers en cours. Une semaine plus tard, il revient déçu et désemparé. Le premier jour s’est bien passé mais la pression de savoir qu’il devait me reporter ses progrès le lundi suivant l’a empêché d’accomplir sa mission. Jolie fausse excuse. « Je suis une catastrophe ambulante ». Il en rajoute une couche dans l’auto-flagellation. J’essaie de comprendre au lieu de partager sa frustration. Contrairement à un psychologue qui cherche à identifier ce qui ne va pas pour soigner son patient, un coach cherche à construire sur le positif de son client. Parfois l’angle d’approche, comme celui que je décide d’utiliser avec Marc, peut s’avérer déstabilisant.

Et si au lieu de lutter contre sa nature de procrastinateur, il l’accueillait à bras ouverts ? Le silence qui suit me dit que j’ai frappé à la bonne porte. « Accepter qui je suis pour me permettre d’être en contrôle ? ». Bingo, voilà le chemin à suivre. Au lieu de rester planté les bras ballants devant un bureau de plus en plus surchargé, qu’aimerait-il faire à la place ? « J’adore le cinéma » murmure-t-il timidement. Et bien qu’il y aille ! « Et mon travail ? ». Il ne le fera pas quoi qu’il arrive, autant qu’il se fasse plaisir. L’idée derrière tout cela est de le mettre face à face avec son gros défaut qui lui gâche la vie. Il a pris l’habitude d’en faire une montagne, j’aimerais savoir si c’est bien le cas. Quand je le revois la semaine suivante, j’ai littéralement quelqu’un d’autre devant moi. « J’ai vu beaucoup de films et je suis rentré à la maison vers dix-sept heures tous les soirs. C’est génial. Je me sens bien, la pression énorme que je me mettais sur les épaules s’est envolée ». Quoi d’autre ? « Je ne me suis pas senti coupable. Au lieu de m’en vouloir et de me traiter de tous les noms, j’ai éprouvé de la compassion envers moi-même ». Et alors ? « Crois-moi si tu veux, mais j’ai fini tous mes dossiers à temps, sauf un, et sans grande difficulté ». Marc apprend à vivre avec son dilemme au lieu de se bagarrer contre. C’est tellement plus facile et plus constructif.

Il lui a fallu trois mois de travaux pratiques, avec des hauts et des bas, pour ne plus avoir besoin de son coach comme canne blanche. Il voit clair maintenant, la honte et les interdits ne sont plus de mise. Il a réalisé que plus il acceptait qui il était, un « gentleman proscratinateur », moins il le devenait. Les repas en famille l’ont aidé à réfléchir calmement. Il dort bien la nuit. Le matin, il arrive au bureau content, prêt à achever la quantité de travail qu’il s’est imposé. Quand l’ombre de la procrastination réapparaît, il en sourit au lieu d’en avoir peur, et si elle subsiste, il part se balader l’esprit libre. Sa vie a changé sans faire les sacrifices douloureux qu’il envisageait. « Fais avec ce que tu as, ça ferait un bon titre de film, tu ne crois pas Nicolas ? ». Je souris. Il est enfin la star de sa propre vie.

Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com

 

Où acheter la Galette des Rois à Los Angeles ?

La Galette Pastry ne prend pas l’Epiphanie à la legère. Elle demande de signer une décharge si vous voulez que la fève soit insérée dans sa galette ! A $30 pour dix-douze personnes, à emporter toute l’année sur commande la veille ou deux jours avant. La couronne est fournie. 15137 Ventura Blvd, Sherman Oaks, Californie – Tel:(818) 905-0726

La Maison Richard propose sa galette toute l’année, $22 pour six-huit personnes et $26 pour dix-douze. A emporter, elle est fournie avec deux couronnes et une fève. 707 N. Stanley Avenue, Los Angeles, Tel: (323) 655-7777

Il faut se dépêcher pour profiter de la galette de Paris Bakery, disponible à emporter jusqu’au mardi 10 janvier. Trois tailles disponibles : $24 pour dix-douze personnes, $26 pour 15 et $28 pour 25. Compter $1.25 en plus pour la couronne. 1448 Westwood Boulevard  Los Angeles, Tel : (310) 474-8888

La galette d’Yvan Valentin pour Sweet Temptations est disponible à emporter tout le mois de janvier. $28 pour dix personnes, elle contient deux fèves et est fournie avec deux couronnes. 3514 West Jefferson Boulevard, Los Angeles – Tel :(323) 731-1122.

Les 14 adresses californiennes du Pain Quotidien proposent une galette des rois sans fève, mais avec couronne… A partager entre six-huit personnes pour $14.95. Il vaut mieux les commander à emporter, la livraison n’est pas gratuite.

La Maison du Pain propose des parts individuelles à $4.95 et des galettes pour huit personnes à $25. La fève (appelée « baby » !) est insérée sur demande du client. A emporter uniquement. 5373 West Pico Boulevard, Los Angeles, Tel: (323) 934-5858

« Village French Bakery » propose des galettes avec des fèves à $20 pour 12 personnes. A emporter seulement, sur commande la veille, disponible toute l’année. Malheureusement, pas de couronne cette année. 1414 W Kenneth Rd, Glendale, CA 91201 – Tel: (818) 241-2521.

Chez « Avignon Bakery », les galettes sont disponibles tout le mois de janvier à partir de $20 pour huit personnes, fève et couronne comprises. A emporter uniquement, il faut la commander deux jours avant. 19973 Ventura Blvd, Woodland Hills, Californie, Tel: (818) 610-8478.

« Chocolatine propose sa galette des rois maison, disponible tout le mois de janvier en trois tailles: pour quatre-six personnes ($38), huit-dix personnes ($50) ou 14-16 personnes ($70). Galette fournie avec 2 couronnes et une figurine en faïence. A emporter uniquement. 2955 E. Thousand Oaks Blvd, Thousand Oaks, Californie – Tel: (805) 557-056.

Les 14 adresses de la chaîne « Champagne Bakery » proposent la galette à partir du 5 janvier, fève et couronnes comprises pour six-huit personnes à $17. A emporter, livraisons à partir de $75.

 

"Les Misérables" sur les planches

On ne présente plus le célèbre roman de Victor Hugo, “Les Misérables”.  Adapté à la télévision, au cinéma, et même sur les planches de Broadway dans une comédie musicale à succès, c’est aujourd’hui dans une pièce au Madrid Theatre de Los Angeles que le roman reprend vie.

Le protagoniste principal est l’ancien forçat Jean Valjean qui, après une révélation, décide de consacrer sa vie à aider les infortunés, dont la petite Cosette. Une histoire universellement appréciée qui touche plusieurs générations grâce à ses personnages attachants et aux valeurs d’amour, de persévérance et de conviction qu’elle transmet.

Infos pratiques :

Les Misérables – School Edison du 6 au 8 janvier au Madrid Theatre, 21622 Sherman Way, Canoga Park, Tarifs de $18 à $25.

 

Où acheter la Galette des Rois à New York ?

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La Galette des Rois à la frangipane ne doit pas être confondue avec le Three Kings Cake de la Nouvelle-Orléans, gâteau coloré dégusté la semaine de Mardi Gras. Tirer les rois à l’Epiphanie est possible grâce à plusieurs pâtisseries new-yorkaises qui proposent le savoureux gâteau.

Chez “Payard”, la fève en céramique a une forme de macaron, symbole de la maison, et la galette est fournie avec une couronne. La fève existe en six couleurs différentes, à collectionner. A partir de cinq, la maison offre une boîte de 24 macarons. A commander les 5, 6 et 7 janvier, en livraison ou à emporter. $24 pour quatre personnes, $33 pour six et $46 pour huit-dix.

“Financier” propose sa galette avec fève et couronne, $20.50 pour six personnes, $25.50 pour huit-dix, à emporter dans l’une des onze adresses de la chaîne.

“Bakehouse” sur Horatio Street prend actuellement les commandes de galettes avec leurs fèves en porcelaine. Il faut se rendre sur place vendredi, samedi et dimanche après 13h pour les chercher. 113 Horatio Street, Tel. 646-559-9871

Benoît New York propose une recette concoctée par le Chef Jérôme Husson à $30 pour six-huit personnes. 60 West 55th Street, Tel. 646.943.7373

Chez “Provence en Boîte, le sac à réchauffer est fourni avec la galette, en plus de la fève et de la couronne. $19 pour quatre-six personnes, $30 pour dix, il est également possible de commander à emporter tout le mois de janvier du cidre “Val de France” pour $7.50 la bouteille. Les grosses commandes peuvent être livrées à Manhattan. 263 Smith Street, Brooklyn, (718) 797.0707

Ceci Cela, la pâtisserie de Laurent Duval propose une seule taille, pour huit-dix personnes à $30. A emporter tout le mois de janvier. La Galette de “Ceci Cela” sera proposée dans le cadre d’un brunch animé par un magicien au restaurant “Le Cercle Rouge“, samedi 7 et dimanche 8 janvier. Ceci Cela, 55 Spring Street, New York, Tel: (212) 274-9179. Cercle Rouge, 241 West Broadway, TriBeCa, (212) 226-6252

La Galette de “Bergamote, avec sa fève et sa couronne, est à emporter tout le mois de janvier, à 33$ pour six personnes et 39$ pour huit personnes. 169 9th Ave, Tel : (212) 627-9010

Almondine Bakery propose sa galette à $25 pour huit personnes, fève et couronne comprises, à emporter depuis ses deux adresses et en espèces uniquement, tout le mois de janvier. Dumbo, 85 Water Street, Brooklyn, Tel : (718) 797-5026, Park Slope, 442 9th Street, Park Slope, Tel: (718) 832-4607

Dominique Ansel , l’ancien chef pâtissier de Chez Daniel dont le Kouign Amann a récemment été évoqué dans French Morning, propose également la fameuse galette à la frangipane. Disponible à emporter à partir du 6 janvier et durant tout le mois. Elle est à $32 pour six-huit personnes. 189 Spring Street (entre Sullivan and Thompson), Tel:(212) 219-2773.

La Galette des Rois est disponible jusqu’au 31 janvier à l’”Epicerie Boulud, à $39 pour dix personnes. 1900 Broadway et 64th Street, Tel : (212) 595-9606

 

Qui dit janvier dit "Winter Sales"

Outre la sélection de French Morning, sachez que ce mois-ci ont lieu les Winter Sales aux Etats-Unis, ces fameuses soldes post-fêtes. De nombreuses boutiques et marques proposent donc des réductions alléchantes sur leurs collections hivernales. C’est le moment de dépenser les gift cards et les bons d’achats accumulés à Noël.

Bloomingdale’s est l’endroit idéal pour profiter des Winter Sales. On y trouve toutes les marques chics et tendances (plutôt à prix élevés). Le magasin propose des soldes de 30% à 50%. Doudounes d’hiver, robes de soirée, bottes, bonnets et gants. Bloomingdale’s Winter Sale. Jusqu’au mercredi 11 janvier. Il existe de nombreux Bloomingdale’s à New York. Pour les horaires et localisation, voir le site internet : www.bloomingdales.com

Bird, la boutique hype et zen de Jennifer Mankins, basée à Williamsburg, solde sa collection d’hiver. On y trouve une sélection de marques éclectiques et « bobo » allant de Stella MacCartney à Rachel Comey en passant par A.P.C ou Paul Smith. La boutique propose aussi des bijoux et des accessoires pour la maison. Bird Winter Sale. Soldes disponibles jusqu’au 25 janvier. Le magasin est ouvert du lundi au vendredi de midi à 20 h, le samedi de midi à 19h et le dimanche de midi à 18h. 203 Grand Street. Site internet : www.shopbird.com

Les sacs à mains à paillettes de la marque anglaise Lulu Guinness sont à moitié prix. L’Edit medium shop bag est à $325 (au lieu de $465) et le fameux sac « I Love Shopping » est à $65 (au lieu de $87). Lulu Guinness Holiday Sale. Les soldes s’arrêtent fin janvier (jusqu’à épuisement des stocks). La boutique est ouverte du lundi au vendredi de 11h à 19h. Le samedi du 11h à 19h et le dimanche de midi à 18h. 394 Bleecker street. Site internet : www.LuluGuinness.com


Virée au Musée du Sexe

Le Museum of Sex (MoSex) fut le premier musée de l’érotisme à ouvrir ses portes aux Etats-Unis, en 2002. Sa mission : « Préserver et présenter l’histoire, l’évolution et la signification culturelle de la sexualité humaine ». French Morning l’a visité et a été un peu déçu.

L’entrée se fait par la boutique. Belle entrée en matière. On y trouve toute sorte de jouets, allant du gode de luxe à $150 au livre des 365 positions sexuelles en passant par le dé érotique. Sitôt sorti de cette caverne d’Ali Baba un peu spéciale, on digère mal l’entrée à $17,50, d’autant que, passée la boutique, le visiteur découvre un drôle d’univers, sans réelle cohérence, où se côtoient sexe, animaux, humains, art et bandes dessinées.

Ce qu’on n’a pas aimé

Il commence par passer à « Action » du nom de l’exposition consacrée à l’art visuel sexuel. L’exposition est organisée en deux parties : chronologique (des vieux films érotiques de l’avant-guerre jusqu’à l’industrie du sexe d’aujourd’hui) et thématique (l’homosexualité en image, le sadomasochisme, le sexe oral…). Au passage, le visiteur croise un film montrant des visages en gros plan durant un orgasme.

Le but d’ « Action » est de montrer que nous sommes exposés à des milliers d’images en tout genre chaque jour, ce qui affecte notre façon de penser, de vivre, d’interagir ou encore d’interpréter le monde. Les images les plus utilisées par les médias sont relatives au sexe. Ne le savait-on pas déjà ?

On avance. Nous voilà désormais chez les bêtes de sexe, comprenez la section consacrée aux animaux. Zoom spécial sur les bonobos connus pour leur sexualité débordante. Un grand classique. On apprend que certains animaux changent de sexe au cours de leur vie, que certains ont de gros organes reproducteurs et d’autres non. On peine à voir comment cette galerie s’intègre au reste du musée.

L’exposition permanente « Spootlight » déçoit aussi. Elle nous invite à explorer la sexualité de manière personnelle en contemplant une peinture érotique, une œuvre d’art, une photographie ou en caressant la peau d’un authentique RealDoll. Mais le visiteur reste sur sa faim : les œuvres ne sont pas nombreuses et semblent avoir été réalisées par des amateurs.

Enfin, une autre exposition « Comics Stripped » dévoile des bandes dessinées pornographiques et érotiques. C’est l’avalanche d’images hard core, fantaisistes, soft, scandaleuses et humoristiques. L’exposition nous montre à quel point la sexualité humaine peut être débridée. Mais si les mangas et les cartoons ne sont pas votre tasse de thé, mieux vaut éviter.

Ce qu’on a aimé

Tout ne fut pas déception. Nous voici maintenant à « Obscene Diary », une exposition consacrée au professeur, tatoueur et pornographe Samuel Steward qui a vécu au milieu du XXème siècle. Ses écrits secrets, des plus intimes aux plus obscènes, sont dévoilés. Ils nous offrent le portrait étonnant d’une génération d’homosexuels ayant vécu avant l’émeute de Stonewall (1969), qui marqua le début du mouvement gay moderne. Dérangeante, déroutante et originale, l’exposition est fournie et intéressante.

Infos pratiques :

Musée du sexe (MoSex). Ouvert du dimanche au jeudi de 10h à 20h et du vendredi au samedi de 10h à 21h. 233 5th Avenue. $17,50 tarif normal et $15,25 pour les étudiants et seniors. Site : http://museum.museumofsex.com/

Crédit photo: RealDoll au Musée du sexe.

C'est l'heure de recycler son sapin

C’est la fin de la première semaine de la nouvelle année, l’heure de se débarrasser du sapin de Noël.  Le New York City Department of Parks and Recreation, le Department of Sanitation et GreeNYC proposent de le faire ce week-end de manière écolo et gratuite. C’est “MulchFest”.

Le principe est simple: il suffit d’apporter son sapin dans un des parcs participant à l’opération et il sera transformé en copeaux de bois. Ceux-ci sont alors utilisés pour nourrir les arbres et plantes des rues et jardins de la ville. Il est également possible de rapporter les restes du sapin chez soi pour les utiliser dans le jardin ou en faire un lit d’hiver. Seule condition: venir avec le sapin « nu », sans ornements ni lumières.

Infos pratiques :

MulchFest 2012. Voir ici le parc le plus près de chez vous. samedi et dimanche 7 et 8 janvier. De 10h à 14h. Pour plus d’informations ici

 

"Jeanne et Gaston", une affaire de famille

“Jeanne & Gaston”. Peut-on faire plus français que ça ?  C’est dans le West Village que le chef Claude Godard, New Yorkais depuis 13 ans et à la tête du Madison Bistro, a choisi de planter cet étendard tricolore culinaire. Son ambition : mettre à l’honneur les plats de sa famille.

Entre traditions et nouvelle cuisine, le menu proposé ici est avant tout inspiré par l’histoire familiale, celle de ses grands-parents, Jeanne et Gaston. Jeanne la serveuse et Gaston le chef se rencontrent dans les années 20 et tombent amoureux. Ensemble, ils ont un premier restaurant « Le Gatinais » à Saint-Valérien, mais le vendent à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour s’installer à Joigny en Bourgogne. C’est là qu’ils ouvrent le « Modern Hotel », établissement qui deviendra un fief familial et sera étoilé au Guide Michelin. Leurs deux fils Charles et Jean-Claude hériteront de la passion de leurs parents et passeront derrière les fourneaux à leur tour. Et c’est aujourd’hui au tour du fiston Claude de reprendre le flambeau, mais cette fois-ci de l’autre côté de l’Atlantique.

Le chef français, formé à l’école des arts culinaires de Paris, a d’ailleurs choisi de “revisiter de manière moderne” plusieurs recettes de son grand-père Gaston (comme le “Haricot de mouton” servi avec une épaule braisée et des haricots en purée), pour agrémenter le menu. Plusieurs classiques de la cuisine française sont également au menu tels que les moules marinières, le steak tartare ou le foie gras. Pour accompagner les mets, la carte des vins comporte de délicieux Bordeaux, Sauvignon et Chardonnay. New York en a déjà l’eau à la bouche.

“Branché” et sans être prétentieux, le bébé de Claude Godard détonne par sa décoration moderne et cosy, et son ambiance intimiste (54 couverts). Un jardin situé dans l’arrière-cour ouvrira même ses portes quand les beaux jours arriveront. Et ce week-end, le brunch sera servi.

Infos pratiques:

“Jeanne & Gaston”, 212 W 14th St, entre la 7ème et la 8ème avenue (212-675-3773). Formule entrée, plat et dessert pour $40. Site ici