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Le meilleur des Christmas shows

Le froid est là, les New-yorkais ont sorti leurs plus chauds manteaux et il fait bon déambuler dans les rues de la Grosse Pomme dans cette ambiance de fin d’année. Mais la magie de Noël n’est pas complète sans un bon “Christmas show”. Voici une petite sélection (non exhaustive) des incontournables.

Casse-noisette, le plus culte:

On ne présente plus le traditionnel ballet de Noël, joué chaque année à New York. Conte mis en musique par Tchaikovsky au 19ème siècle, il a séduit petits et grands depuis sa création, et est, quasiment, devenu une institution parmi les spectacles de fêtes de fin d’année. Costumes éblouissants, tableaux de danse fabuleux, à découvrir ou redécouvrir.


The Nutcracker, jusqu’au 31 décembre. Spectacle au David H.Koch Theater, au 20 Lincoln Center Plaza. Tarifs de $55 à $225.

Radio City Christmas Spectacular, le plus époustouflant :

Le Radio City Hall accueille pour la soixante dix septième année consécutive les Rockettes, une troupe de meneuses de revue, mais plus de 140 artistes viendront également se produire. Avec sa vingtaine de tableaux autours du thème de Noël, le Radio City Christmas Spectacular est un des plus célèbres show des Etats-unis, il est vu chaque année par plus d’un millions de spectateurs et retransmis à la télévision dans tout le pays. Cette année, le Radio City Hall innove et le show comportera de nouvelles chansons ainsi que certains numéros en 3D.
Radio City Christmas Spectacular, jusqu’au 2 janvier, au 1260 Avenue of the Americas. Tarifs de $45 à $250.

Hansel et Gretel, au Met Opera, le plus féérique:

Pour la saison des fêtes, le Met Opera propose une oeuvre parfaitement adéquate à la période, Hansel et Gretel de Engelbert Humperdinck. Une adaptation musicale du célèbre conte des Frères Grimm qui conviendra à tout public confondu. Les décors et les costumes sont particulièrement fantaisistes et la féérie de l’histoire transporte le spectateur ailleurs durant les deux heures de spectacle. A voir en famille.
Hansel and Gretel, jusqu’au 7 janvier, au Met opera, au 150 West 66th Street. Tarifs de $30 à $215.

A Christmas Carol, le plus émouvant :

Le superbe conte de Dickens, revisité par Broadway, avec des numéros musicaux et des scènes d’émotion. La trame tourne autour  de Scrooge, un milliardaire  égoïste et antipathique, qui reçoit la visite de quatre fantômes : celui de son ex-associé, celui de son passé, celui de son présent et celui de son futur. L’histoire de Noël la plus populaire dans le monde anglophone, qui ferait même fondre le coeur du plus “Scrooge” des spectateurs.
A Christmas Carol, jusqu’au 30 décembre, au Players Theatre, 115 MacDougal street. Tarifs de $25 à $40.
 
 

Un amour de champagne

“Une fois, en boîte de nuit, des Américains ont pris une bouteille de grande marque vide et l’ont remplie de mauvais champagne… Les filles n’y ont évidemment vu que du feu!” L’anecdote racontée par Aurélie Vix, directrice adjointe des ventes et du marketing du champagne Pommery, en dit long sur l’image du champagne aux Etats-Unis.

Objet de séduction, marqueur de richesse, ou compagnon indispensable d’un moment de joie : les raisons qui poussent à déboucher une bouteille de champagne sont nombreuses et universelles. Aux Etats-Unis, le marché du champagne se transforme, travaillé par des changements de fond dans la manière dont l’Amérique urbaine boit et s’alimente. En 2010, le nombre de bouteilles importées s’est élevée à 16 934 242, soit une hausse de près de 35% par rapport à 2009, selon le Comité interprofessionnel du vin de champagne. Les nouveaux consommateurs américains seraient plus jeunes, de profils ethniques plus variés et auraient un point commun : la recherche de la qualité. “Les Américains sont de plus en plus concernés par la qualité de leurs boissons” assure Sheri de Borchgrave, journaliste spécialisée dans les vins. “Ils se tournent tout naturellement vers le champagne et cherchent les meilleurs produits”.

Chez trois grandes maisons de champagne français, cette evolution arrive à point nommé. Cette année, c’était le 150ème anniversaire de la marque Pommery. La maison Laurent-Perrier, quant à elle, aura 200 ans en 2012, et la Veuve Clicquot fêtera ses 240 ans la même année. Le champagne français a une longue histoire commune avec les Etats-Unis. En mai 1792, dans le livre des comptes de Georges Washington, on apprend que le père fondateur a fait acheminer six paniers de champagne jusqu’à sa résidence… pour la modique somme de 66 pence. Il faudra tout le travail des représentants de Maisons de champagne dans la seconde moitié du 19ème siècle pour diffuser le breuvage dans la nouvelle République. En 1832, les Etats-Unis et le Canada sont ensemble le troisième importateur de champagne et en 1851, Charles-Camille Heidsieck fonde la Maison Charles Heidsieck. C’est un pionnier. Les Américains le surnomment « Champagne Charlie ».

Jusqu’à aujourd’hui, les habitudes de consommation aux Etats-Unis diffèrent de celles de la France. Pour les professionnels interviewés, celles-ci sont moins liées au revenu des amateurs de champagne qu’à leurs goûts personnels. “Ce n’est pas l’argent qui est le facteur déterminant dans la consommation de champagne aux Etats-Unis, assure  Martin de Breuille, le directeur de la marque Pernod-Ricard, section champagne. C’est plutôt une question d’éducation culinaire. Je classerai les Américains en deux groupes: ceux qui s’intéressent à la nourriture et à la boisson et ceux qui y accordent moins d’attention”.

Autre différence : la “consommation de champagne très bling-bling” aux Etats-Unis, d’après Aurélie Vix, de Pommery, pour afficher sa richesse. Ce type de consommation favorise les grands noms, parfois au détriment de la qualité du breuvage. “Ce qui est assez différent en France, où l’on connaît souvent différents types de bon champagne, même si leurs marques peuvent être moins prestigieuses”, assure-t-elle.

Pour nos professionnels, plusieurs facteurs expliquent le récent regain d’intérêt autour du champagne. La mobilité accrue des personnes, en particulier des plus jeunes à travers les séjours d’études à l’étranger, fait connaître le breuvage auprès d’un plus grand nombre d’Américains. Aussi certaines Maisons ont-elles modifié le goût de leur produit, en y ajoutant du sucre, pour satisfaire la fameuse « sweet tooth » américaine.

Pour certains enfin, elle s’explique par l’explosion du marché du vin mousseux (prosecco, cava et crémants) ces cinq dernières années aux Etats-Unis.“Ces jeunes consommateurs se dirigent ensuite tout naturellement vers le champagne lorsqu’ils en ont les moyens”, explique Michelle DeFeo, vice-présidente exécutive de la marque Laurent-Perrier pour les Etats-Unis. Elle conclut : “Il n’y a aucun doute pour moi, la consommation de champagne va continuer à augmenter aux Etats-Unis”.

 

Matisyahu, de Hachem à Zion

OVNI dans le paysage musical actuel, Matisyahu (d)étonne par le contraste entre sa musique et son look.

Ancien membre de la communauté juive hassidique, il s’est fait connaitre en choisissant la musique reggae pour exprimer son amour de Dieu. Il mélange également rap et « human beatbox » avec le style hazzan traditionnel des chanteurs juifs hassidiques. Cependant, Matisyahu a pris un nouveau virage musical, il s’est rasé la barbe et s’il n’abandonne pas le style et les influences qui ont fait son succès, il a décidé de s’orienter vers une musique plus “mainstream”. A découvrir tout de même pour le mélange des genres et l’originalité des beats rythmiques.

Infos pratiques :

Matisyahu en concert le lundi 19, mardi 20 et mercredi 21 décembre à 20h au Music Hall of Williamsburg, 66 North 6th Street, Brooklyn, entrée à $35.

– 22 décembre à 19h au Webster Hall. Tickets pour tous les concerts ici

 

Une exposition pour raconter la crise

Ce mois ci, The Museum of the American Finance présente une exposition au thème peu commun et cependant profondément ancré dans l’actualité : « Tracking the credit crisis ».

Si parler de la crise financière actuelle peut s’avérer un peu morose, voir redondant par les temps qui courent, l’exposition se veut pédagogique et ludique. En effet, le Museum of The American Finance a retracé sur un gigantesque mur l’historique de la crise, de l’épisode déclencheur des Subprimes à la crise de la dette qui touche actuellement l’Union européenne. Une exposition qui permettra de mieux comprendre les origines du plus grand défi économique qu’ait eu à surmonter le monde moderne, mais aussi de proposer une vision des potentielles solutions à apporter.

Infos pratiques :

Tracking the credit crisis, au Museum of American Finance, 48 Wall Street, jusqu’au 31 décembre, entrée à $8.

 

Le Wintermarket, un marché qui donne la pêche

Pour la 50ème année consécutive, le Wintermarket pose ses étals sur South Street dans le sud de Manhattan. Cette année, plus de 70 vendeurs participent à l’opération. Si le badaud curieux pourra se réchauffer avec un bon thé, acheter de la viande fumée ou des épices, la grande nouveauté de cette année est la création d’une section spéciale dédiée à la poissonnerie.

Inspiré par le traditionnel marché poissonnier de Fulton Street, les organisateurs du Wintermarket ont souhaitent aussi sensibiliser les visiteurs aux dangers de la pêche industrielle et promouvoir des pratiques alternatives.

Infos pratiques :
Wintermarket, le dimanche 18 décembre de 11h à 16h sur South Street et Fulton Street, Lower Manhattan.
 

Mes meilleurs livres de recettes en anglais

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La famille French Morning s’agrandit. Sophie Wadoux, chef privé à Manhattan et fondatrice du service de cuisinier/traiteur à domicile  « Diner en ville » rejoint notre équipe de chroniqueurs. Chaque mois, elle signera une tribune culinaire et gastronomique destinée à faire découvrir le New York de la bonne (et de la mauvaise) bouffe et réveiller le chef qui sommeille en chacun de nous. Vaste menu ! En attendant, bon appétit à tous !

« Are you cooking in English? » On a beau vivre aux Etats-Unis depuis des années, il est parfois difficile de lâcher les quelques vieux livres de cuisine rapportés dans le déménagement pour se lancer dans des recettes rédigées en anglais. Prenez de bonnes résolutions pour 2012 ou trouvez une bonne idée de cadeau pour Noël avec cette courte liste d’ouvrages testés, approuvés et hautement recommandés par votre serviteur.

– Les bonnes bases: « Fast food my way » de Jacques Pépin. Un recueil de recettes fiables, rapides et savoureuses. Une excellente introduction à la cuisine de Jacques Pépin, chef français vedette aux Etats-Unis et pourtant peu connu dans son pays (plus d’une vingtaine de titres  à son actif).

– Inspirations américaines: « Back to basics » de Ina Garten/Barefoot Contessa. Des recettes américaines simples d’une efficacité redoutable… On vous les redemandera à coup sûr!

– Pour les pressés : « Meals in minutes » de Jamie Oliver. Pour ses recettes bien sûr mais aussi pour ses suggestions de menus complets rapides, conviviaux et malins. Plein d’astuces pour s’organiser et faire plusieurs choses en même temps comme un vrai chef.

– Le plus drôle: « The extraordinary cookbook » Stefan Gates. Pour en terminer définitivement avec la cuisine de mamie et réapprendre à jouer avec la nourriture, des recettes complètement dingos pour les apprentis sorciers ou les jackass des fourneaux. Les bricoleurs et les enfants vont adorer.

– Un livre de magie: « My bread » de Jim Lahey. Des recettes infaillibles pour faire son pain maison sans machine et sans même avoir à pétrir la pâte. Vous ne pourrez plus vous en passer…un véritable miracle de noël.

– Pour les cuistots chevronnés ou les culottés: « Le Bernardin cookbook » d’Eric Ripert. N’ayez pas peur, suivez le maître pas à pas, laissez vous impressionner par vos propres réalisations et…invitez moi à dîner !

Site: http://dinerville.canalblog.com
Blog: http://tumangesquoi.canalblog.com

 

 

Un Marley en concert

Quatre fois récompensé aux Grammy Awards, le chanteur/compositeur/producteur de reggae présente son dernier album : Wild and Free dans le cadre de son « Forward to love tour ». Dans la lignée de son illustre père, Bob, Ziggy Marley recrée une ambiance jamaïcaine avec son groupe, le Melodious Band, avec des sons reggae, dancehall et ska. Accessible, l’artiste peut facilement être approché par ses fans après le concert.

Sa fondation U.R.G.E. qui parraine des causes liées à l’enfance en Jamaïque et dans plusieurs pays en voie de développement, sera présente au début du concert et récupèrera des livres pour enfants au profit d’une école jamaïquaine.

Infos pratiques :

« Forward to love tour », le samedi 17 décembre à 21h au Club Nokia, 800 West Olympic Boulevard, Los Angeles.

 

Un spectacle de Noël qui sent bon le kitsch

Virtuose de la guitare, le chanteur Brian Setzer, devenu célèbre dans les années 80 grâce à son groupe de rockabilly les Stray Cats, monte sur la scène du Gibson Amphiteatre à l’occasion des fêtes.

Ce samedi, il jouera les classiques de Noël version rock pour un spectacle teinté d’une bonne dose de kitsch. Même si son style peut prêter à sourire, Setzer a vendu plus d’un million d’albums et reçu en 1999 un Gibson Award pour l’ensemble de sa carrière, un honneur qu’a eu B.B. King en son temps.

Infos pratiques :

Brian Setzer Christmas Rocks Extravaganza, le samedi 17 décembre à 20h15 au Gibson Amphitheatre au Universal CityWalk, 100 Universal City Plaza, Universal City. Prix de $79.75 à $99.75

 

Dans l'univers des marchés de Noël

Les fêtes approchent à grand pas et partout en ville se multiplient les micro-villages de Noël. Ces marchés à ciel ouvert ou en intérieur reviennent tous les ans à la même époque pour proposer aux chalands des articles de décoration, des jouets et des gourmandises. Visite guidée.

The Holiday Shops à Bryant Park

Spacieux, bien situé, décoré et illuminé, ce marché en extérieur compte pas moins de 125 stands. Une patinoire se trouve juste à coté. L’occasion de se mettre en jambe avant de passer à l’assaut des étals. L’ambiance est animée, bruyante et festive. Particularité du site : les vendeurs viennent du monde entier. On trouve donc des articles « exotiques », comme des ponchos mexicains ou des bijoux chinois. Kenneth et Alice deux touristes originaires de l’Est de la France, se disent néanmoins un peu déçus. « On y retrouve pas les senteurs de cannelle, de pommes grillés et gaufres. Le marché est trop commercial et manque de sa dimension traditionnelle » confient-ils. Il reste l’un des plus beaux de New York. The Holiday Shops à Bryant Park. Du 27 octobre au 8 janvier. Du lundi au vendredi de 11h à 20h, le samedi de 10h à 21h et le dimanche de 10h à 18h. 6ème avenue et 42 st. Site: theholidayshopsatbryantpark.com

Grand Central Terminal Holiday Fair

« Ce marché de noël est mon préféré, car il est à l’intérieur. Pas besoin d’avoir froid pour flâner ! » s’exclame Ophélie, trentenaire faisant ses emplettes entre deux rendez-vous. Le Holiday Fair de la gare Grand Central est incontournable de par sa localisation. Situé dans l’une des gares les plus utilisées des Etats-Unis, il attire chaque année un public important. On y trouve des objets fabriqués à la main, artisanaux et surtout des cadeaux uniques. « Le décor est magique ». « Je passe ici tous les matins pour aller au travail et je ne m’en lasse pas », s’exclame Justine, une Américaine. Point faible : la plupart de ces « shoppers » ne fait que passer. Par conséquent, l’ambiance est plutôt froide. Grand Central Holiday Fair. Du 14 novembre au 24 décembre. Ouvert du lundi au samedi de 10h à 20h et le dimanche de 11h à 19h. 87 East 42nd Street. Site : www.grandcentralterminal.com

Columbus Circle Holiday Market

Conçu comme les marchés traditionnels d’Europe du nord, ce « Holiday Market » est cosy et plus décontracté que les autres marchés de Noël visités. On y trouve beaucoup de vêtements et des jouets. La particularité du marché est son offre de bracelets et de bijoux. On en trouve de toute sorte : métalliques, en or, argent, grands, petits, originaux, tordus ou classique. Il y en à pour tous les goûts. Situé à côté de Central Park, le marché est vraiment très mignon et “aéré”. Columbus Circle Holiday Market. Du 30 novembre au 23 décembre. Ouvert du lundi au dimanche de 10h à 20h. Le 24 décembre ouvert de 10h à 16h. Central Park West. Site internet : www.urbanspacenyc.com

Holiday Market à Union Square

Une fois de plus, le fameux marché de Noël de Union Square revient cette année avec son cidre chaud. C’est en tout cas ce qui attire John, un New-Yorkais qui ne s’y rend « jamais pour acheter des cadeaux » mais uniquement « pour la nourriture et le cidre chaud ». On trouve aussi des produis ménagers, des crêpes succulentes, des pièces décoratives (dessins d’humain à tête d’animal, grenouilles sautillantes faisant du bruit, lustres décoratifs faits mains). On y trouve aussi Rachel et ses enfants barbouillés de chocolat. « Moi j’aime beaucoup l’ambiance qu’on retrouve ici. C’est festif et joyeux », confie-t-elleHoliday Market à Union Square. Du 18 décembre au 24 décembre. Ouvert du lundi au vendredi de 11h à 20h, le samedi de 10h à 20h et le dimanche de 11h à 19h. 14th St et Broadway. Site: www.unionsquarenyc.org

Brooklyn Holiday Bazaar

C’est une tradition « williamsburgienne ». Le marché aux puces Artists & Fleas ouvre chaque année son shop entre Wythe et Kent Avenues. Cette année, les organisateurs proposent aussi un pop-up store à Chelsea, pour deux fois plus d’articles vintage. Les deux endroits vendent des objets fabriqués par des artistes et designers indépendants, tous originaires de Brooklyn. Celui de Williamsburg est situé à proximité la rivière. Il offre une vue imprenable sur les gratte-ciel de New York. Brooklyn Holiday Bazaar. Ouvert le 17 et 18 décembre de 10h à 19h. le 23 décembre de midi à 19h, le 24 de 10h à 17h, le 31 de 10h à 19h et le 1 janvier de midi à 17h.  Pop-Up boutique à Chelsea. Du 16 au 31 décembre de 10h à 20h. 70N 7th St et Wythe Avenue & 15th St et 10ème Avenue. Site: www.artistsandfleas.com

Crédit photo: Columbus Circle Holiday Market

 

"Opération cadeaux": où trouver son bonheur

Pour ceux qui aiment flâner près des échoppes, sans savoir vraiment à quoi s’attendre, l’indémodable Farmers Market est l’attraction adéquate. Entre produits traditionnels, spécialités locales et animations musicales dans l’esprit de Noël, le Farmers Market ravira le coeur des petits comme des grands. Créé en 1935, ce marché de Noël est depuis devenu une attraction incontournable. Situé entre la 3ème rue et Fairfax Avenue, ses centaines de stands s’étendent sur une grande superficie. Pour plus d’informations, visiter le site internet. The Original Farmers Market – jusqu’au 24 décembre 2011

Pour trouver des cadeaux originaux, rien ne vaut les pop-up stores, boutiques éphémères proposant des produits uniques. Cette année, pour la première fois, la marque californienne et branchée Alpha, ouvre un pop-up shop dans l’enceinte cosy et luxueuse de l’hôtel étoilé Andaz West Hollywood. Parmi les produits proposés, on pourra trouver des bougies parfumées conçues par de grands créateurs, un i-phone designé par Jack Spade ou une mini-reproduction du Guggenheim Museum en Lego. Etrange, tendance mais sympa. Alpha, Pop up store à Andaz West Hollywood, jusqu’au 31 décembre 2011

Pour les amateurs de vêtements vintage, Beth LaMure, productrice de clips vidéos, a mis en place un pop up store au concept détonnant. En effet, Simply Vintageous, idéalement situé sur le temple de mode Melrose avenue propose des vêtements de collections (Miu Miu, Chloé…) à prix dégriffé le temps de la saison. Simply vintageous, pop up store à Melrose Avenue, jusqu’au 31 décembre 2011

Enfin, dans la série des incontournables, on retrouve le Beverly Center, qui a, cette année, réalisé en grandeur nature le gigantesque palais de glace du Monde de Narnia. Pour chiner dans une ambiance polaire parmi les multiples boutiques du centre commercial ou pour prendre une photo avec le Père Noël sur le fameux trône de la Reine des Glaces, le centre offre une belle immersion dans la féerie du monde merveilleux de Noël. The Beverly Center, animations jusqu’au 24 décembre 2011

 

Rachel Comey en "low cost"

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Ses collections d’inspiration vintage avec une touche rock-and-roll ont rendu la marque Rachel Comey populaire auprès des New Yorkaises et des New Yorkais. La marque a gagné en popularité le jour où David Bowie a porté une chemise de la marque lors du fameux Letterman show. Sa particularité : les pièces mixes, qui peuvent être portées par les deux sexes. La marque propose des soldes de 60% sur la collection homme et femme, ses chaussures et accessoires. On y trouve des manteaux à $219 au lieu de $426, des sweat-robes à $213 au lieu de $437. Rachel Comey. Le jeudi 15 décembre de 17h à 21h et le vendredi 16 décembre de 10h à 16h. Saint Patrick’s Cathedral Youth Center Gymnasium, 268 Mulberry St. Site: http://rachelcomey.com

Tucker by Gaby Basora, la marque « chic à la française », solde sa collection d’automne. Blouses, robes et pièces de la collection permanente varient de $50 à $250. On appréciera le mélange « style trash » (haut en dentelle noire) et « soft » (petite jupe à volant). Tucker by Gaby Basora. Du vendredi 16 décembre au dimanche 18 décembre. Ouvert le vendredi de 9h à 17h, le samedi de 11h à 19h et le dimanche de midi à 18h. 355 W Broadway entre Broome et Grand Sts. Site: www.tuckerbygabybasora.com

La marque Tocca propose jusqu’à 85% de réduction sur toutes sortes d’articles (prêt-à-porter féminin, écharpes, bougies, savons et vêtements pour bébé) sont disponibles. Parfait pour dénicher quelques cadeaux pas chers avant Noël. Tocca. Jeudi 15 décembre et vendredi 16 décembre de 11h30 à 19h. 542 W 22nd St entre la 10ème et 9èmeAvenues. 3ème étage. Site : www.tocca.com

Autre bon plan pour acheter des cadeaux de Noël chic et “in” : Ted Rossi propose des soldes de 60% sur sa collection. Portés par les stars (Jennifer Lopez, Kendall Jenner, Kim Kardashian), les bracelets python et colliers de la marque sont des incontournables. Ted Rossi. Jeudi 15 décembre et vendredi 16 décembre de midi à 19h. 15E 30th St entre la 5ème et Madison avenues. Site : www.tedrossi.com

 

Horreur: Romney parle français

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Après la « hate ad », ces pubs de la haine qui attaquent parfois de façon virulente un politique du camp adverse, découvrez la pub en français sous-titrée. C’est le pari du groupe progressiste American LP qui a mis en ligne une vidéo truquée du candidat à la candidature républicaine Mitt Romney dans laquelle il s’exprime en français sur des sous-titrage bidon.

L’enjeu premier est de discréditer le républicain en rappelant qu’il a pris dans le passé des positions contraires  à celles de l’électorat conservateur. « J’étais un indépendant du temps de Reagan/Bush (…) Je crois que l’avortement devrait être sécurisé et légal dans ce pays, (…) Je crois, d’après mes lectures, que le monde se réchauffe et que les humains contribuent à ce réchauffement (…) ».

Sentiment francophobe

Le texte n’a rien à voir avec le discours, extrait d’une vidéo tournée pour promouvoir les Jeux olympiques d’hiver de Salt Lake City en 2002, mais le fait qu’il parle français n’est pas anodin : il s’agit d’attiser le sentiment francophobe, répandu chez les électeurs républicains depuis le refus de la France de soutenir les Etats-Unis lors de l’invasion de l’Irak en 2003. Le« french bashing »  a connu à cette période une belle envolée. On se souvient des « french fries » rebaptisées « freedom fries », de l’utilisation dans les medias de l’expression « Cheese-eating surrender monkeys » (ou « singes capitulards bouffeurs de fromage ») et surtout une campagne dénonçant John Kerry, candidat démocrate à l’élection présidentielle de 2004, parce qu’il aurait eu un ancêtre français et maîtrisait la langue de Molière.