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"La fille du régiment" met le Met Opera au pas

Véritable triomphe lors de sa première à Paris en 1840, “La fille du régiment” de Gaetano Donizetti est resté un classique de l’opéra comique. Comme dans toutes les oeuvres d’un genre similaire, l’histoire – celle d’une jeune fille élevée par des soldats – est rocambolesque et pleine de couleurs. On retrouve, pêle-mêle, des militaires, des duchesses en détresse, une pincée de suspens et de romantisme. Le célèbre aria pour ténor “Ah ! mes amis, quel jour de fête“, immortalisé par Pavarotti est d’ailleurs extrait de cet oeuvre. Bien qu’Italienne, “La fille du régiment” reste une oeuvre marquée par son patriotisme, simple et tendre.  Il était d’ailleurs coutume de la représenter le 14 juillet.

Ce sera pourtant, cette fois-ci, au Met Opera, que l’on aura la chance d’applaudir cette pièce lyrique indémodable, revisitée par Laurent Pelly, metteur en scène français. Ce n’est pas la première fois que l’opéra est joue à New York. Lors d’une représentation en 2008, la cantatrice Natalie Dessay avait endossé le rôle de la « La Fille ».  Nino Machaidze joue ce rôle en 2011.

Infos pratiques :

La fille du régiment, au Metropolitan Opera du 15 Décembre jusqu’au 6 janvier, 150 west 66th street, horaires et prix ici.

 

Horreur: Romney parle français

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Après la « hate ad », ces pubs de la haine qui attaquent parfois de façon virulente un politique du camp adverse, découvrez la pub en français sous-titrée. C’est le pari du groupe progressiste American LP qui a mis en ligne une vidéo truquée du candidat à la candidature républicaine Mitt Romney dans laquelle il s’exprime en français sur un sous-titrage bidon.

L’enjeu premier est de discréditer le républicain en rappelant qu’il a pris dans le passé des positions contraires  à celles de l’électorat conservateur. « J’étais un indépendant du temps de Reagan/Bush (…) Je crois que l’avortement devrait être sécurisé et légal dans ce pays, (…) Je crois, d’après mes lectures, que le monde se réchauffe et que les humains contribuent à ce réchauffement (…) ».

Sentiment francophobe

Le texte n’a rien à voir avec le discours, extrait d’une vidéo tournée pour promouvoir les Jeux olympiques d’hiver de Salt Lake City en 2002, mais le fait qu’il parle français n’est pas anodin : il s’agit d’attiser le sentiment francophobe, répandu chez les électeurs républicains depuis le refus de la France de soutenir les Etats-Unis lors de l’invasion de l’Irak en 2003. Le« french bashing »  a connu à cette période une belle envolée. On se souvient des « french fries » rebaptisées « freedom fries », de l’utilisation dans les medias de l’expression « Cheese-eating surrender monkeys » (ou « singes capitulards bouffeurs de fromage ») et surtout une campagne dénonçant John Kerry, candidat démocrate à l’élection présidentielle de 2004, parce qu’il aurait eu un ancêtre français et maîtrisait la langue de Molière.

 

Horreur: Mitt Romney parle français

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Après la « hate ad », ces pubs de la haine qui attaquent parfois de façon virulente un politique du camp adverse, découvrez la pub en français sous-titrée. C’est le pari du groupe progressiste American LP qui a mis en ligne une vidéo truquée du candidat à la candidature républicaine Mitt Romney dans laquelle il s’exprime en français sur un sous-titrage bidon.

L’enjeu premier est de discréditer le républicain en rappelant qu’il a pris dans le passé des positions contraires  à celles de l’électorat conservateur. « J’étais un indépendant du temps de Reagan/Bush (…) Je crois que l’avortement devrait être sécurisé et légal dans ce pays, (…) Je crois, d’après mes lectures, que le monde se réchauffe et que les humains contribuent à ce réchauffement (…) ».

Sentiment francophobe

Le texte n’a rien à voir avec le discours, extrait d’une vidéo tournée pour promouvoir les Jeux olympiques d’hiver de Salt Lake City en 2002, mais le fait qu’il parle français n’est pas anodin : il s’agit d’attiser le sentiment francophobe, répandu chez les électeurs républicains depuis le refus de la France de soutenir les Etats-Unis lors de l’invasion de l’Irak en 2003. Le« french bashing »  a connu à cette période une belle envolée. On se souvient des « french fries » rebaptisées « freedom fries », de l’utilisation dans les medias de l’expression « Cheese-eating surrender monkeys » (ou « singes capitulards bouffeurs de fromage ») et surtout une campagne dénonçant John Kerry, candidat démocrate à l’élection présidentielle de 2004, parce qu’il aurait eu un ancêtre français et maîtrisait la langue de Molière.

 

Shopping artisanal à Brooklyn

Brooklyn n’est pas en reste en matière de shopping de Noël. Le marché de Noël annuel de Brooklyn Craft Central (BKCC) revient ces 17 et 18 décembre pour marquer le dernier weekend d’achats avant l’arrivée de Santa. Soixante-cinq artisans ont été sélectionnés cette année, ce qui en fait le plus grand marché de Noël organisé en quatre ans par BKCC, un groupement d’artisans qui tient régulièrement des marchés à travers New York.

Les produits vendus sont tous fait à la main. On y trouve entre autres des pièces de céramique, des œuvres d’art, des confiseries, des lampes, des bijoux et des tee-shirts. Sans oublier les plats préparés par des restaurateurs brooklynites et… un bar mis à disposition par la galerie Littlefield, qui accueillera l’événement. Pour encourager les chalands à venir le samedi et le dimanche, les commerçants changeront d’un jour à l’autre. BKCC’s Holiday Market 2011 – le samedi 17 et dimanche 18 décembre de midi à 18h à Littlefield (633 Degraw St,  entre Third et Fourth Ave, à Brooklyn). Gratuit. Site ici

Autre idée, plus au nord : le marché de Noël de Greenpointers. Ce rassemblement d’artisans et de “foodies” locaux se tiendra le samedi 17 décembre à partir de midi au Lutheran Church of the Messiah dans le quartier de Greenpoint. Parmi les produits vendus : du savon, des chapeaux et différents types d’accessoires. Les organisateurs espèrent aussi attirer le chaland avec beaucoup de pâtisseries, confiseries et autres plats chauds. Sans oublier une tombola. Greenpointers Holiday Market le samedi 17 décembre de midi à 17h au  Lutheran Church of the Messiah (153 Russell Street). Gratuit.


 

Noël avec les enfants: nos idées de sorties

En cette période de fin d’année, petits et grands ne sauront plus où donner de la tête entre les vitrines féeriques des grands magasins Macy’s, Bloomingdale’s, Saks Fifth Avenue ou Barneys ou les majestueux sapins de Noël disséminés dans toute la ville. Le plus impressionnant est sans doute celui du Rockfeller Center mais la palme du plus insolite revient sans conteste à celui de l’American Museum of Natural History, réalisé tout en origami.

En s’éloignant un peu de la foule des grandes artères, de nombreuses activités s’offrent à toute la famille. Après s’en être pris plein les mirettes avec la deuxième saga du film d’animation Happy Feet en Imax 3D, une visite au zoo de Central Park s’impose pour rencontrer ces créatures venues du froid. Les vendredis et samedis de décembre, c’est Winterfest !: ours polaires et autres pingouins font des heures sup’ pour amuser petits et grands dans un décor magique qui sent bon Noël.

Etape suivante : le show survolté du Big Apple Circus qui plante sa tente chaque année à la même époque à côté du Lincoln Center et met à l’honneur jongleurs, magiciens, acrobates ou encore trapézistes. Le dimanche 18 décembre, prenez le brunch avec Grandma, le clown vedette qui fait cette année ses adieux à la scène.

Pour s’émerveiller devant les illuminations de Noël, direction Brooklyn à bord du « Xmas lights and Cannoli tour», une visite guidée mené par l’enthousiaste Tony dure trois heures et demie et emmène les participants admirer les maisons décorées avec beaucoup de créativité par les habitants de Bay Ridge et du quartier italien de Dyker Heights, dans le sud de Brooklyn. Ambiance plus intimiste à la Wyckoff House qui propose aux enfants une visite guidée à la lueur des bougies pour un retour dans le passé de l’une des plus vieilles fermes de New York.

Retour au XXIème : Sony a pensé aux ados friands de technologie avec son Sony Wonder Technology Lab, un espace qui met à disposition une multitudes de gadgets. Le musée interactif propose aussi des projections des classiques de Noël et un atelier familial « Winter Wonderland », pour apprendre à créer des objets en utilisant la technologie. Pour une approche plus traditionnelle, le New York Botanical Garden du Bronx célèbre les 20 ans de sa version réduite de Big Apple traversée par un petit train à vapeur. Les grands magasins de jouets raviront aussi toutes les tranches d’âge. Pour préparer les listes de cadeaux, rien de tel qu’un détour par les trois étages de FOA Schwarz, l’un des plus grands magasins de jouets new-yorkais. Les petites filles s’émerveilleront chez American Girl, le paradis des poupées.

Un petit creux après toutes ces aventures? Une pause gourmande bien méritée  s’impose dans l’une des trois enseignes de Big Daddy’s, restaurant au décor acidulé où les enfants sont rois. A l’heure du goûter, percez les secrets de fabrication des gâteaux de la Magnolia Bakery en regardant ses pâtissiers s’affairer depuis la vitrine de la boutique, filez au magasin éphémère Dylan’s Candy Bar, véritable temple de la friandise aux abords de Bryant Park, pour faire le plein de M&M’s dans le flagshipstore entièrement dédié aux petites dragées multicolores. Dégustez aussi une délicieuse crêpe dans l’une des échoppes du marché de Noël de Bryant Park avant de chausser vos patins et de faire quelques axels sur la patinoire du parc surplombée de majestueux buildings. (voir le guide des patinoires ici.) Have fun !

 

Jean-Luc Moulène à Dia:Beacon

Le fondation d’art Dia:Beacon accueille le temps d’une année la première exposition solo aux Etats-Unis de l’artiste contemporain pluri-disciplinaire Jean-Luc Moulène, “Opus + one”. Organisée par Yasmil Raymond, le conservateur de Dia:Beacon qui s’est pris de passion pour l’oeuvre de Jean-Luc Moulène, l’exposition rassemble 35 objets de la série “Opus (1995-présent)” et l’essai photographique époustouflant « La Vigie ». Celui-ci qui rassemble 299 clichés pris sur sept ans d’une plante qui pousse dans les fissures d’un trottoir du quartier parisien de Bercy. “La Vigie” révèle un paysage en constante évolution, modelé par la vigilance accrue contre le terrorisme, et démontre l’intérêt que Moulène porte à la politique et aux stratégies de résistance.

Entre design, sculpture et photographie, Moulène travaille sur plusieurs supports. Constitué depuis ses débuts de dessins, il comprend aussi quelques peintures, de très nombreuses photographies, des affiches, des éditions spéciales de journaux, des brochures, des livres et des sculptures.Il aborde un large éventail de thèmes à travers ses oeuvres, créées sur deux décennies, notamment la consommation de masse et la capitalisme. En effet, le travail de Jean-Luc Moulène est étonnamment diversifiée.

En marge de l’exposition, plusieurs conférences autour du travail de l’artiste sont organisées à Dia:Beacon mais aussi à Dia: Chelsea, l’antenne de la fondation à New York.

Infos pratiques :

Exposition “Opus + One” de Jean-Luc Moulène  à partir du 17 décembre à la fondation d’art Dia:Beacon, 3 Beekman Street à Beacon, entrée à $10. Site: www.diaart.org/moulene

 

Eh oui, il y a un métro à LA!

Embouteillages cauchemardesques matin, midi et soir, automobilistes agressifs, pollution monstre … A Los Angeles, le problème des transports est un vrai casse-tête que le maire de la ville, Antonio Villaraigosa, est bien décidé à résoudre. Pour vaincre le véritable culte que vouent les habitants de la Cité des Anges à la voiture – six millions de véhicules en circulation -, il a donc misé sur le développement des transports en commun, à commencer par … le métro.

Construit au début des années 90, les Californiens lui reprochent de ne pas quadriller la totalité de l’agglomération de Los Angeles. Ajoutez à cela des terrains à fort risque sismique, la résistance de riverains de quartiers huppés, effrayés à l’idée de voir débarquer chez eux des hordes de délinquants… et vous comprendrez pourquoi le réseau a été si lent à se développer.

Un métro vers l’Océan

Le Los Angeles Country Metro Rail compte à l’heure actuelle 70 stations réparties sur 127 km de voies et cinq lignes de métro:

– La ligne rouge qui connecte Downtown L.A à North Hollywood.

– La ligne Violette qui relie Downtown à Koreatown.

– La ligne bleue, au sud, qui va de Downtown à Long Beach

– La ligne verte qui connecte Redondo Beach à Norwalk, via El Segundo et Lakewood.

– La ligne Dorée, qui relie East L.A et Pasadena, via Boyle Heights, Little Tokyo et Downtown L.A.

Parmi les nombreux projets en cours : l’ouverture en janvier-mars prochain de l’Expo Line qui reliera Downtown à Culver City. Dans un deuxième temps (2015), elle se prolongera jusqu’à Santa Monica ! La Crenshaw Line devrait, elle, relier le nord au sud-ouest de L.A, et notamment l’aéroport LAX. Mise en service possible : 2016.

Enfin, il y a un peu plus d’un mois, le Metro Rail a donné son accord à une étude d’impact environnemental pour un projet d’extension de la ligne Rouge vers l’Océan (“Subway to the Sea”), qui traverserait à l’Ouest, le quartier de Beverly Hills et desservirait le campus universitaire d’UCLA. Un projet qui fait déjà grincer des dents mais permettrait le désenclavement d’environ 300.000 personnes sans accès au métro.

Idées de balades

En attendant, French Morning a testé le fameux métro: confortable, climatisé, moderne, propre. Pratique ? Tout dépend de votre itinéraire. Si vous habitez Beverly Hills ou Santa Monica, aucun intérêt… Mais si vous êtes un touriste séjournant dans un hôtel Downtown, il s’avère très efficace pour visiter Hollywood et les studios Universal, par exemple !

De nombreuses lignes desservent musées et sites touristiques, de Chinatown à Little Tokyo en passant par Union Station, à deux pas d’El Pueblo, le quartier historique de la ville. En descendant à Pershing square, pourquoi ne pas en profiter pour prendre l’Angel Flights sur Hill Street, le plus petit funiculaire du monde lancé en 1901 ? Puis aller faire un tour au Musée d’Art Contemporain, à deux pas de là. La ligne jaune en direction de Pasadena offre également un voyage dépaysant, dans une banlieue pleine de verdure. Le Metro Rail propose même des visites guidées des oeuvres d’art exposées toute l’année dans le métro par différents artistes. Elles sont gratuites les premiers jeudis, samedis et dimanches de chaque mois.

Pour les sportifs et les écolos qui seraient prêts à laisser quelques jours par semaine la voiture au garage, sachez également qu’il est possible de monter à bord du métro avec son vélo !

Horaires et tarifs

Le trafic est assuré de 5 heures du matin à minuit. Sur certains tronçons, un service limité existe après minuit et avant 5 heures du matin. Il y a des trains toutes les 5-10 minutes pendant les heures de pointe, toutes les 10-15 minutes en milieu de journée et les week-ends, et toutes les 20 minutes en soirée.

Les tarifs sont loin d’être prohibitifs : 1,50 dollar le trajet, 5 dollars pour un Metro Pass d’une journée, 20 dollars la semaine, 75 dollars par mois. Des tarifs spéciaux existent aussi pour les personnes âgées, les étudiants, les handicapés et les personnes bénéficiant du programme Medicare.

Une idée recyclée

Le métro va-t-il révolutionner le mode de vie des Angelinos ? En réalité, rien de nouveau sous le soleil… Car au début du XXème siècle, Los Angeles possédait déjà le meilleur système de transport en commun du pays, le Pacific Electric Red Cars, composé de tramways, de tram-trains et d’autobus. Jusqu’à ce qu’en 1961, la voiture provoque le démantèlement définitif du système et devienne le transport de masse par excellence. Mais le métro n’a pas dit son dernier mot.

Infos pratiques : www.metro.net

 

Marie Curie au théâtre

Célèbre auteur et humoriste (on lui doit notamment le succès de la série télévisée M*A*S*H), Alan Alda est un touche-à-tout. Activiste politique, passionné de sciences, il a créé le personnage controversé de Richard Feynman, physicien nobelliste, dans la pièce de théâtre QED. En supporter actif pour l’égalité des droits des femmes, Alan Alda a cette fois-ci fait le pari d’adapter la vie de Marie Curie dans une représentation audacieuse et originale.

Passionara du monde scientifique du début du XXème siècle, elle est la première femme à avoir reçu un prix Nobel. Elle reste d’ailleurs la seule personne de toute l’histoire du célèbre prix suédois à avoir été récompensée de deux prix dans deux catégories différentes (en l’occurrence, Physique et Chimie). La vie de Marie Curie, dans ce qu’elle comporte de drame, de passion et de lutte, avait donc les ingrédients nécessaires pour faire une bonne pièce de théâtre. Hasard du calendrier ou pas, l’année 2011 marque le centième anniversaire de son obtention du Prix Nobel de Chimie.

Infos pratiques :

Radiance : The Passion of Marie Curie, jusqu’au 18 décembre au théâtre Geffen Play House, 10886 Le Conte Avenue, voir tarifs et horaires ici.

 

Kiosques à journaux numériques

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Pour tenter de survivre, la plupart des journaux et magazines s’y mettent: à côté de leur contenu gratuit sur leurs websites, ils développent des applications pour Iphone, Ipad et autres tablettes, permettant de reproduire “le plaisir du feuilletage” et d’accéder au contenu, généralement beaucoup plus complet, jusqu’alors réservé à leurs versions papiers.

Première solution, les applications «news» gratuites mais dont le contenu est payant: Le Nouvel Obs, Paris Match, Le Point, Courrier International, le Figaro ou encore presse régionale en font partie et proposent au moins le même contenu que leurs publications papier, une navigation adaptée et le plus souvent un contenu enrichi et interactif (des liens permettent au lecteur d’aller directement sur les sites marchands ou les sources). On paye au numéro, un peu moins cher en général que la version papier, et l’ergonomie de lecture est très fluide.

En second lieu, les sites « kiosques à journaux » proposent des formules très accessibles pour les gros consommateurs. A commencer par ePresse, qui rassemble neuf titres dont six quotidiens, au numéro, sur Smartphones et tablettes.

LeKiosque.fr propose un éventail exhaustif des titres présents dans le paysage français. Il est possible de payer au numéro ou de choisir un forfait de 10 magasines pour 9,99 € (à convertir en dollars), à lire sur ordinateur ou IPad.

Relay.com est à ce jour l’application la plus avantageuse. Elle propose une formule d’abonnement à 19,90 € pour un choix très large de titres à télécharger en quasi illimité (maximum 2,5 Go), un forfait à 9,9 € pour 10 titres ou le paiement au numéro. Attention tout de même à la conversion en dollar, elle dépendra du moyen de paiement. On peut s’abonner à un seul titre au sein de l’application et surtout elle permet une utilisation très souple : présente sur plusieurs plateformes de tablettes et Smartphones, elle autorise le lecteur à télécharger les titres choisis à partir d’un seul compte sur cinq supports différents. Autre avantage, on paye par carte bleue ou par Paypal. Le seul bémol à ce jour est que la nouvelle application Relay.com ne permet pas le téléchargement direct sur tablette. Il faut passer par le site, mais cela permet d’éliminer les frais de 30% prélevés par Apple auparavent. Un mal pour un bien, en fin de compte.

Pour les vrais lecteurs cosmopolites, l’application Zinio, disponible sur Ipad, Iphone et Androïd, permet de se connecter au plus grand kiosque à journaux du monde. Sur IPad, cette application permet de choisir dans quel pays on veut faire ses courses virtuelles, au numéro ou au forfait, pour un choix international.

Sur Smartphone, les applications sont en général gratuites et les articles conçus pour s’adapter à une ergonomie de lecture plus réduite. Pour les nomades et les économes, c’est la solution parfaite. French Morning existe d’ailleurs en application Iphone!

Pour ceux qui ne sont pas équipés de supports nomades, les titres majeurs de la presse française ont tous un site internet qui propose un contenu plus ou moins personnalisé et libre d’accès pour répondre aux besoins des internautes.

 

Brice Lalonde parle développement durable

Le développement durable est le grand défi des années à venir. Si nous sommes tous concernés par les questions environnementales, les pays les plus industrialisés (la France et les Etats Unis dans le peloton de tête), parce qu’ils rejettent énormément de gaz à effet de serre, seront les acteurs majeurs de la révolution verte à venir. Pour en parler, le Lycée Français de New York (LFNY) reçoit Brice Lalonde, militant écologiste historique, fondateur de Génération Ecologie et ancien ministre de l’environnement dans le gouvernement socialiste de Michel Rocard. Il est depuis février 2011 le coordonnateur exécutif de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20).

Infos pratiques :

“Développement durable : Les dernières nouvelles”, avec Brice Lalonde, le jeudi 15 décembre au Lycée Français de New York, 505 East 75th Street, entrée gratuite. Conférence exclusivement en anglais.

 

Chat et webcam entre Français expatriés

Nouvelle époque, nouveaux moyens de communication. Les Rendez vous de l’Expatriation, vidéoconférences entre les français étrangers et des acteurs importants de la mobilité internationale, attirent chaque mois de plus en plus de curieux.

Ce mois ci, l’intervenant principal sera Edouard Courtial, le secrétaire d’Etat des Français de l’étrangers, qui le temps d’une heure, viendra à la rencontre des expatriés d’Expat United pour se présenter, échanger avec eux et répondre à toutes leurs questions. Ils pourront interagir par Chat ou en webcam, durant toute la conférence, en direct de chez eux, aux quatre coins du monde !

Infos pratiques :

Les Rendez-vous de l’expatriation avec Edouard Courtial, secrétaire d’Etat des Français à l’étranger, Vendredi 16 décembre à 9h, heure de New York (15h heure de France). Les expatriés peuvent consulter les informations et s’inscrire ici (en cliquant sur “J’y vais”).

 

Mais où est passé Eric Cantona?

«Looking for Eric». Jamais le titre de ce film d’Eric Cantona n’a paru aussi approprié. Un an après son arrivée en fanfare au poste de directeur sportif des New York Cosmos 2.0, le «King» se fait discret. Il n’habite pas à New York à plein temps et ses venues en ville font peu parler. Sa dernière apparition publique dans les habits de «M. Soccer» du club remonte au mois d’août quand une formation all-stars aux couleurs des Cosmos a affronté les «Red Devils» de Manchester United à Old Trafford. Contacté par email – le téléphone général du club sonnait dans le vide à chacune de nos tentatives – une porte-parole a précisé qu’il n’était pas disponible pour un entretien pour cause de vacances en famille.

Si Eric Cantona ne dit rien, c’est aussi parce qu’il n’a rien à dire. Trois ans après la promesse de renaissance du club mythique des années 70, dont Pelé et Franz Beckenbauer ont porté les couleurs, les Cosmos ne sont toujours pas en Major League Soccer (MLS), le championnat de foot américain. Et ils n’ont pas encore de stade, point clef pour leur permettre de devenir la 20ème équipe de MLS.

C’est aussi que les Cosmos traversent des turbulences. Depuis octobre, plusieurs cadres ont quitté le club et celui-ci a été racheté début novembre par la compagnie saoudienne de marketing et de management sportif Sela Sport. Parmi les partants figurent le directeur exécutif du club Joe Fraga, l’homme chargé notamment de la recherche d’un site pour le futur stade, et surtout le flamboyant Paul Kemsley, l’homme d’affaires britannique qui, en 2009, a mis son réseau et son argent au service de la revitalisation du club. Son départ a été annoncé dans un communiqué laconique fin octobre. Aujourd’hui, sur la page « management » du site restent notamment les visages d’Eric Cantona, celui de son bras droit l’ex-joueur américain Cobi Jones, et de Shep Messing, l’ancien gardien de but du club reconverti en « ambassadeur international».

« La moitié des visages sur la page de management des Cosmos sont des personnes qui n’ont pas de responsabilités au jour le jour, estime Christopher Dobens, un journaliste qui suit l’actualité des Cosmos pour son blog Total Foot. Cantona et Jones devaient s’impliquer davantage une fois que les Cosmos alignaient une équipe de Major League Soccer, mais cela ne s’est jamais produit. »

Difficultés financières

Quand Eric Cantona a rejoint le club l’an dernier, tout paraissait aller pour le mieux. Les Cosmos étaient en pleine opération de rebranding, marquée par le recrutement de plusieurs stars et le lancement de projets sportifs. Le club disposait d’un centre de formation pour ses futurs joueurs, la Cosmos Academy. Outre Cantona, il avait recruté une belle floppée d’ambassadeurs de renom, dont le Dieu du foot Pelé, nommé président d’honneur du club. En ligne de mire : trouver les fonds nécessaires pour décrocher la coûteuse franchise MLS et financer la construction d’un stade.

Les choses se sont gâtées fin septembre quand les rumeurs d’un rachat ont commencé à enfler à la suite d’un tweet du journaliste foot du New York Times, Jack Bell, selon lequel les parts de Paul Kemsley dans le club avaient été vendues. Pourtant très encline à communiquer, l’équipe dirigeante s’est murée dans le silence jusqu’au 2 novembre, date à laquelle elle a publié un communiqué confirmant le rachat et une « restructuration complète » de l’équipe commerciale et administrative. Pour ne rien arranger, les fans ont appris que le club du Queens Blau-Weiss Gottschee (BWG), avec lequel les Cosmos avaient formé un partenariat en 2010 pour lancer leur centre de formation, attaquait le club devant la cour suprême de l’Etat de New York pour obtenir le remboursement de 210.000 dollars de paiement arriérés. La somme a été remboursée le mois dernier par les nouveaux propriétaires mais la réputation du club a été entamée. Même le conseil d’administration de BWG en est venu à afficher publiquement son “optimisme prudent” face à la capacité du club à honorer son prochain paiement semestriel de 250.000 dollars, prévu pour le 1er janvier.

Les raisons de ces difficultés ne sont pas claires. En juin 2011, le journal britannique The Guardian évoquait les pertes financières de Paul Kemsley après la chute de son empire immobilier Rock Property, achevé par la crise. Christopher Dobens, de Total Foot, parle lui de mauvaise gestion, évoquant une coûteuse tournée des dirigeants du club en Asie, l’achat de billboards sur Times Square et l’ouverture peu stratégique en 2010 d’un centre de formation… sur la côte ouest (centre qui a fermé en août dernier). « Clairement, ils signaient les chèques plus rapidement qu’ils ne le pensaient » dit-il.

Avenir incertain

Pour l’heure, les New York Cosmos tournent donc au ralenti. La nouvelle équipe de management doit être instituée fin décembre – début janvier, précise le club. Sur le terrain, les opérations sportives continuent. En décembre, les moins de 16 et les moins de 18 ans ont effectué un déplacement en Floride pour participer à un tournoi et le club organise en 2012 la Cosmos Copa NYC, une sorte de coupe du monde pour amateurs lancée en 2009.

Officiellement, les Cosmos et la MLS sont toujours décidés à trouver un site pour le futur stade du club. « Nous pensons que nous avons deux ou trois sites qui sont viables et nous allons continuer à travailler aussi dur que nous le pouvons pour avancer aussi vite que possible » a souligné le commissaire de la MLS Don Garber le 10 novembre dernier lors de sa dernière conférence sur l’état de la League.

Quant à Eric Cantona, difficile de dire quel sera son avenir avec le club. Interrogée sur le sujet, une porte-parole des Cosmos n’a pas donné de réponse précise, évoquant le flou créé par les changements de management actuels. Un an après son arrivée, le « King » pourrait-il abdiquer ?