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Un spectacle de Noël qui sent bon le kitsch

Virtuose de la guitare, le chanteur Brian Setzer, devenu célèbre dans les années 80 grâce à son groupe de rockabilly les Stray Cats, monte sur la scène du Gibson Amphiteatre à l’occasion des fêtes.

Ce samedi, il jouera les classiques de Noël version rock pour un spectacle teinté d’une bonne dose de kitsch. Même si son style peut prêter à sourire, Setzer a vendu plus d’un million d’albums et reçu en 1999 un Gibson Award pour l’ensemble de sa carrière, un honneur qu’a eu B.B. King en son temps.

Infos pratiques :

Brian Setzer Christmas Rocks Extravaganza, le samedi 17 décembre à 20h15 au Gibson Amphitheatre au Universal CityWalk, 100 Universal City Plaza, Universal City. Prix de $79.75 à $99.75

 

Dans l'univers des marchés de Noël

Les fêtes approchent à grand pas et partout en ville se multiplient les micro-villages de Noël. Ces marchés à ciel ouvert ou en intérieur reviennent tous les ans à la même époque pour proposer aux chalands des articles de décoration, des jouets et des gourmandises. Visite guidée.

The Holiday Shops à Bryant Park

Spacieux, bien situé, décoré et illuminé, ce marché en extérieur compte pas moins de 125 stands. Une patinoire se trouve juste à coté. L’occasion de se mettre en jambe avant de passer à l’assaut des étals. L’ambiance est animée, bruyante et festive. Particularité du site : les vendeurs viennent du monde entier. On trouve donc des articles « exotiques », comme des ponchos mexicains ou des bijoux chinois. Kenneth et Alice deux touristes originaires de l’Est de la France, se disent néanmoins un peu déçus. « On y retrouve pas les senteurs de cannelle, de pommes grillés et gaufres. Le marché est trop commercial et manque de sa dimension traditionnelle » confient-ils. Il reste l’un des plus beaux de New York. The Holiday Shops à Bryant Park. Du 27 octobre au 8 janvier. Du lundi au vendredi de 11h à 20h, le samedi de 10h à 21h et le dimanche de 10h à 18h. 6ème avenue et 42 st. Site: theholidayshopsatbryantpark.com

Grand Central Terminal Holiday Fair

« Ce marché de noël est mon préféré, car il est à l’intérieur. Pas besoin d’avoir froid pour flâner ! » s’exclame Ophélie, trentenaire faisant ses emplettes entre deux rendez-vous. Le Holiday Fair de la gare Grand Central est incontournable de par sa localisation. Situé dans l’une des gares les plus utilisées des Etats-Unis, il attire chaque année un public important. On y trouve des objets fabriqués à la main, artisanaux et surtout des cadeaux uniques. « Le décor est magique ». « Je passe ici tous les matins pour aller au travail et je ne m’en lasse pas », s’exclame Justine, une Américaine. Point faible : la plupart de ces « shoppers » ne fait que passer. Par conséquent, l’ambiance est plutôt froide. Grand Central Holiday Fair. Du 14 novembre au 24 décembre. Ouvert du lundi au samedi de 10h à 20h et le dimanche de 11h à 19h. 87 East 42nd Street. Site : www.grandcentralterminal.com

Columbus Circle Holiday Market

Conçu comme les marchés traditionnels d’Europe du nord, ce « Holiday Market » est cosy et plus décontracté que les autres marchés de Noël visités. On y trouve beaucoup de vêtements et des jouets. La particularité du marché est son offre de bracelets et de bijoux. On en trouve de toute sorte : métalliques, en or, argent, grands, petits, originaux, tordus ou classique. Il y en à pour tous les goûts. Situé à côté de Central Park, le marché est vraiment très mignon et “aéré”. Columbus Circle Holiday Market. Du 30 novembre au 23 décembre. Ouvert du lundi au dimanche de 10h à 20h. Le 24 décembre ouvert de 10h à 16h. Central Park West. Site internet : www.urbanspacenyc.com

Holiday Market à Union Square

Une fois de plus, le fameux marché de Noël de Union Square revient cette année avec son cidre chaud. C’est en tout cas ce qui attire John, un New-Yorkais qui ne s’y rend « jamais pour acheter des cadeaux » mais uniquement « pour la nourriture et le cidre chaud ». On trouve aussi des produis ménagers, des crêpes succulentes, des pièces décoratives (dessins d’humain à tête d’animal, grenouilles sautillantes faisant du bruit, lustres décoratifs faits mains). On y trouve aussi Rachel et ses enfants barbouillés de chocolat. « Moi j’aime beaucoup l’ambiance qu’on retrouve ici. C’est festif et joyeux », confie-t-elleHoliday Market à Union Square. Du 18 décembre au 24 décembre. Ouvert du lundi au vendredi de 11h à 20h, le samedi de 10h à 20h et le dimanche de 11h à 19h. 14th St et Broadway. Site: www.unionsquarenyc.org

Brooklyn Holiday Bazaar

C’est une tradition « williamsburgienne ». Le marché aux puces Artists & Fleas ouvre chaque année son shop entre Wythe et Kent Avenues. Cette année, les organisateurs proposent aussi un pop-up store à Chelsea, pour deux fois plus d’articles vintage. Les deux endroits vendent des objets fabriqués par des artistes et designers indépendants, tous originaires de Brooklyn. Celui de Williamsburg est situé à proximité la rivière. Il offre une vue imprenable sur les gratte-ciel de New York. Brooklyn Holiday Bazaar. Ouvert le 17 et 18 décembre de 10h à 19h. le 23 décembre de midi à 19h, le 24 de 10h à 17h, le 31 de 10h à 19h et le 1 janvier de midi à 17h.  Pop-Up boutique à Chelsea. Du 16 au 31 décembre de 10h à 20h. 70N 7th St et Wythe Avenue & 15th St et 10ème Avenue. Site: www.artistsandfleas.com

Crédit photo: Columbus Circle Holiday Market

 

"Opération cadeaux": où trouver son bonheur

Pour ceux qui aiment flâner près des échoppes, sans savoir vraiment à quoi s’attendre, l’indémodable Farmers Market est l’attraction adéquate. Entre produits traditionnels, spécialités locales et animations musicales dans l’esprit de Noël, le Farmers Market ravira le coeur des petits comme des grands. Créé en 1935, ce marché de Noël est depuis devenu une attraction incontournable. Situé entre la 3ème rue et Fairfax Avenue, ses centaines de stands s’étendent sur une grande superficie. Pour plus d’informations, visiter le site internet. The Original Farmers Market – jusqu’au 24 décembre 2011

Pour trouver des cadeaux originaux, rien ne vaut les pop-up stores, boutiques éphémères proposant des produits uniques. Cette année, pour la première fois, la marque californienne et branchée Alpha, ouvre un pop-up shop dans l’enceinte cosy et luxueuse de l’hôtel étoilé Andaz West Hollywood. Parmi les produits proposés, on pourra trouver des bougies parfumées conçues par de grands créateurs, un i-phone designé par Jack Spade ou une mini-reproduction du Guggenheim Museum en Lego. Etrange, tendance mais sympa. Alpha, Pop up store à Andaz West Hollywood, jusqu’au 31 décembre 2011

Pour les amateurs de vêtements vintage, Beth LaMure, productrice de clips vidéos, a mis en place un pop up store au concept détonnant. En effet, Simply Vintageous, idéalement situé sur le temple de mode Melrose avenue propose des vêtements de collections (Miu Miu, Chloé…) à prix dégriffé le temps de la saison. Simply vintageous, pop up store à Melrose Avenue, jusqu’au 31 décembre 2011

Enfin, dans la série des incontournables, on retrouve le Beverly Center, qui a, cette année, réalisé en grandeur nature le gigantesque palais de glace du Monde de Narnia. Pour chiner dans une ambiance polaire parmi les multiples boutiques du centre commercial ou pour prendre une photo avec le Père Noël sur le fameux trône de la Reine des Glaces, le centre offre une belle immersion dans la féerie du monde merveilleux de Noël. The Beverly Center, animations jusqu’au 24 décembre 2011

 

Rachel Comey en "low cost"

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Ses collections d’inspiration vintage avec une touche rock-and-roll ont rendu la marque Rachel Comey populaire auprès des New Yorkaises et des New Yorkais. La marque a gagné en popularité le jour où David Bowie a porté une chemise de la marque lors du fameux Letterman show. Sa particularité : les pièces mixes, qui peuvent être portées par les deux sexes. La marque propose des soldes de 60% sur la collection homme et femme, ses chaussures et accessoires. On y trouve des manteaux à $219 au lieu de $426, des sweat-robes à $213 au lieu de $437. Rachel Comey. Le jeudi 15 décembre de 17h à 21h et le vendredi 16 décembre de 10h à 16h. Saint Patrick’s Cathedral Youth Center Gymnasium, 268 Mulberry St. Site: http://rachelcomey.com

Tucker by Gaby Basora, la marque « chic à la française », solde sa collection d’automne. Blouses, robes et pièces de la collection permanente varient de $50 à $250. On appréciera le mélange « style trash » (haut en dentelle noire) et « soft » (petite jupe à volant). Tucker by Gaby Basora. Du vendredi 16 décembre au dimanche 18 décembre. Ouvert le vendredi de 9h à 17h, le samedi de 11h à 19h et le dimanche de midi à 18h. 355 W Broadway entre Broome et Grand Sts. Site: www.tuckerbygabybasora.com

La marque Tocca propose jusqu’à 85% de réduction sur toutes sortes d’articles (prêt-à-porter féminin, écharpes, bougies, savons et vêtements pour bébé) sont disponibles. Parfait pour dénicher quelques cadeaux pas chers avant Noël. Tocca. Jeudi 15 décembre et vendredi 16 décembre de 11h30 à 19h. 542 W 22nd St entre la 10ème et 9èmeAvenues. 3ème étage. Site : www.tocca.com

Autre bon plan pour acheter des cadeaux de Noël chic et “in” : Ted Rossi propose des soldes de 60% sur sa collection. Portés par les stars (Jennifer Lopez, Kendall Jenner, Kim Kardashian), les bracelets python et colliers de la marque sont des incontournables. Ted Rossi. Jeudi 15 décembre et vendredi 16 décembre de midi à 19h. 15E 30th St entre la 5ème et Madison avenues. Site : www.tedrossi.com

 

Horreur: Romney parle français

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Après la « hate ad », ces pubs de la haine qui attaquent parfois de façon virulente un politique du camp adverse, découvrez la pub en français sous-titrée. C’est le pari du groupe progressiste American LP qui a mis en ligne une vidéo truquée du candidat à la candidature républicaine Mitt Romney dans laquelle il s’exprime en français sur des sous-titrage bidon.

L’enjeu premier est de discréditer le républicain en rappelant qu’il a pris dans le passé des positions contraires  à celles de l’électorat conservateur. « J’étais un indépendant du temps de Reagan/Bush (…) Je crois que l’avortement devrait être sécurisé et légal dans ce pays, (…) Je crois, d’après mes lectures, que le monde se réchauffe et que les humains contribuent à ce réchauffement (…) ».

Sentiment francophobe

Le texte n’a rien à voir avec le discours, extrait d’une vidéo tournée pour promouvoir les Jeux olympiques d’hiver de Salt Lake City en 2002, mais le fait qu’il parle français n’est pas anodin : il s’agit d’attiser le sentiment francophobe, répandu chez les électeurs républicains depuis le refus de la France de soutenir les Etats-Unis lors de l’invasion de l’Irak en 2003. Le« french bashing »  a connu à cette période une belle envolée. On se souvient des « french fries » rebaptisées « freedom fries », de l’utilisation dans les medias de l’expression « Cheese-eating surrender monkeys » (ou « singes capitulards bouffeurs de fromage ») et surtout une campagne dénonçant John Kerry, candidat démocrate à l’élection présidentielle de 2004, parce qu’il aurait eu un ancêtre français et maîtrisait la langue de Molière.

 

"La fille du régiment" met le Met Opera au pas

Véritable triomphe lors de sa première à Paris en 1840, “La fille du régiment” de Gaetano Donizetti est resté un classique de l’opéra comique. Comme dans toutes les oeuvres d’un genre similaire, l’histoire – celle d’une jeune fille élevée par des soldats – est rocambolesque et pleine de couleurs. On retrouve, pêle-mêle, des militaires, des duchesses en détresse, une pincée de suspens et de romantisme. Le célèbre aria pour ténor “Ah ! mes amis, quel jour de fête“, immortalisé par Pavarotti est d’ailleurs extrait de cet oeuvre. Bien qu’Italienne, “La fille du régiment” reste une oeuvre marquée par son patriotisme, simple et tendre.  Il était d’ailleurs coutume de la représenter le 14 juillet.

Ce sera pourtant, cette fois-ci, au Met Opera, que l’on aura la chance d’applaudir cette pièce lyrique indémodable, revisitée par Laurent Pelly, metteur en scène français. Ce n’est pas la première fois que l’opéra est joue à New York. Lors d’une représentation en 2008, la cantatrice Natalie Dessay avait endossé le rôle de la « La Fille ».  Nino Machaidze joue ce rôle en 2011.

Infos pratiques :

La fille du régiment, au Metropolitan Opera du 15 Décembre jusqu’au 6 janvier, 150 west 66th street, horaires et prix ici.

 

Horreur: Romney parle français

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Après la « hate ad », ces pubs de la haine qui attaquent parfois de façon virulente un politique du camp adverse, découvrez la pub en français sous-titrée. C’est le pari du groupe progressiste American LP qui a mis en ligne une vidéo truquée du candidat à la candidature républicaine Mitt Romney dans laquelle il s’exprime en français sur un sous-titrage bidon.

L’enjeu premier est de discréditer le républicain en rappelant qu’il a pris dans le passé des positions contraires  à celles de l’électorat conservateur. « J’étais un indépendant du temps de Reagan/Bush (…) Je crois que l’avortement devrait être sécurisé et légal dans ce pays, (…) Je crois, d’après mes lectures, que le monde se réchauffe et que les humains contribuent à ce réchauffement (…) ».

Sentiment francophobe

Le texte n’a rien à voir avec le discours, extrait d’une vidéo tournée pour promouvoir les Jeux olympiques d’hiver de Salt Lake City en 2002, mais le fait qu’il parle français n’est pas anodin : il s’agit d’attiser le sentiment francophobe, répandu chez les électeurs républicains depuis le refus de la France de soutenir les Etats-Unis lors de l’invasion de l’Irak en 2003. Le« french bashing »  a connu à cette période une belle envolée. On se souvient des « french fries » rebaptisées « freedom fries », de l’utilisation dans les medias de l’expression « Cheese-eating surrender monkeys » (ou « singes capitulards bouffeurs de fromage ») et surtout une campagne dénonçant John Kerry, candidat démocrate à l’élection présidentielle de 2004, parce qu’il aurait eu un ancêtre français et maîtrisait la langue de Molière.

 

Horreur: Mitt Romney parle français

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Après la « hate ad », ces pubs de la haine qui attaquent parfois de façon virulente un politique du camp adverse, découvrez la pub en français sous-titrée. C’est le pari du groupe progressiste American LP qui a mis en ligne une vidéo truquée du candidat à la candidature républicaine Mitt Romney dans laquelle il s’exprime en français sur un sous-titrage bidon.

L’enjeu premier est de discréditer le républicain en rappelant qu’il a pris dans le passé des positions contraires  à celles de l’électorat conservateur. « J’étais un indépendant du temps de Reagan/Bush (…) Je crois que l’avortement devrait être sécurisé et légal dans ce pays, (…) Je crois, d’après mes lectures, que le monde se réchauffe et que les humains contribuent à ce réchauffement (…) ».

Sentiment francophobe

Le texte n’a rien à voir avec le discours, extrait d’une vidéo tournée pour promouvoir les Jeux olympiques d’hiver de Salt Lake City en 2002, mais le fait qu’il parle français n’est pas anodin : il s’agit d’attiser le sentiment francophobe, répandu chez les électeurs républicains depuis le refus de la France de soutenir les Etats-Unis lors de l’invasion de l’Irak en 2003. Le« french bashing »  a connu à cette période une belle envolée. On se souvient des « french fries » rebaptisées « freedom fries », de l’utilisation dans les medias de l’expression « Cheese-eating surrender monkeys » (ou « singes capitulards bouffeurs de fromage ») et surtout une campagne dénonçant John Kerry, candidat démocrate à l’élection présidentielle de 2004, parce qu’il aurait eu un ancêtre français et maîtrisait la langue de Molière.

 

Shopping artisanal à Brooklyn

Brooklyn n’est pas en reste en matière de shopping de Noël. Le marché de Noël annuel de Brooklyn Craft Central (BKCC) revient ces 17 et 18 décembre pour marquer le dernier weekend d’achats avant l’arrivée de Santa. Soixante-cinq artisans ont été sélectionnés cette année, ce qui en fait le plus grand marché de Noël organisé en quatre ans par BKCC, un groupement d’artisans qui tient régulièrement des marchés à travers New York.

Les produits vendus sont tous fait à la main. On y trouve entre autres des pièces de céramique, des œuvres d’art, des confiseries, des lampes, des bijoux et des tee-shirts. Sans oublier les plats préparés par des restaurateurs brooklynites et… un bar mis à disposition par la galerie Littlefield, qui accueillera l’événement. Pour encourager les chalands à venir le samedi et le dimanche, les commerçants changeront d’un jour à l’autre. BKCC’s Holiday Market 2011 – le samedi 17 et dimanche 18 décembre de midi à 18h à Littlefield (633 Degraw St,  entre Third et Fourth Ave, à Brooklyn). Gratuit. Site ici

Autre idée, plus au nord : le marché de Noël de Greenpointers. Ce rassemblement d’artisans et de “foodies” locaux se tiendra le samedi 17 décembre à partir de midi au Lutheran Church of the Messiah dans le quartier de Greenpoint. Parmi les produits vendus : du savon, des chapeaux et différents types d’accessoires. Les organisateurs espèrent aussi attirer le chaland avec beaucoup de pâtisseries, confiseries et autres plats chauds. Sans oublier une tombola. Greenpointers Holiday Market le samedi 17 décembre de midi à 17h au  Lutheran Church of the Messiah (153 Russell Street). Gratuit.


 

Noël avec les enfants: nos idées de sorties

En cette période de fin d’année, petits et grands ne sauront plus où donner de la tête entre les vitrines féeriques des grands magasins Macy’s, Bloomingdale’s, Saks Fifth Avenue ou Barneys ou les majestueux sapins de Noël disséminés dans toute la ville. Le plus impressionnant est sans doute celui du Rockfeller Center mais la palme du plus insolite revient sans conteste à celui de l’American Museum of Natural History, réalisé tout en origami.

En s’éloignant un peu de la foule des grandes artères, de nombreuses activités s’offrent à toute la famille. Après s’en être pris plein les mirettes avec la deuxième saga du film d’animation Happy Feet en Imax 3D, une visite au zoo de Central Park s’impose pour rencontrer ces créatures venues du froid. Les vendredis et samedis de décembre, c’est Winterfest !: ours polaires et autres pingouins font des heures sup’ pour amuser petits et grands dans un décor magique qui sent bon Noël.

Etape suivante : le show survolté du Big Apple Circus qui plante sa tente chaque année à la même époque à côté du Lincoln Center et met à l’honneur jongleurs, magiciens, acrobates ou encore trapézistes. Le dimanche 18 décembre, prenez le brunch avec Grandma, le clown vedette qui fait cette année ses adieux à la scène.

Pour s’émerveiller devant les illuminations de Noël, direction Brooklyn à bord du « Xmas lights and Cannoli tour», une visite guidée mené par l’enthousiaste Tony dure trois heures et demie et emmène les participants admirer les maisons décorées avec beaucoup de créativité par les habitants de Bay Ridge et du quartier italien de Dyker Heights, dans le sud de Brooklyn. Ambiance plus intimiste à la Wyckoff House qui propose aux enfants une visite guidée à la lueur des bougies pour un retour dans le passé de l’une des plus vieilles fermes de New York.

Retour au XXIème : Sony a pensé aux ados friands de technologie avec son Sony Wonder Technology Lab, un espace qui met à disposition une multitudes de gadgets. Le musée interactif propose aussi des projections des classiques de Noël et un atelier familial « Winter Wonderland », pour apprendre à créer des objets en utilisant la technologie. Pour une approche plus traditionnelle, le New York Botanical Garden du Bronx célèbre les 20 ans de sa version réduite de Big Apple traversée par un petit train à vapeur. Les grands magasins de jouets raviront aussi toutes les tranches d’âge. Pour préparer les listes de cadeaux, rien de tel qu’un détour par les trois étages de FOA Schwarz, l’un des plus grands magasins de jouets new-yorkais. Les petites filles s’émerveilleront chez American Girl, le paradis des poupées.

Un petit creux après toutes ces aventures? Une pause gourmande bien méritée  s’impose dans l’une des trois enseignes de Big Daddy’s, restaurant au décor acidulé où les enfants sont rois. A l’heure du goûter, percez les secrets de fabrication des gâteaux de la Magnolia Bakery en regardant ses pâtissiers s’affairer depuis la vitrine de la boutique, filez au magasin éphémère Dylan’s Candy Bar, véritable temple de la friandise aux abords de Bryant Park, pour faire le plein de M&M’s dans le flagshipstore entièrement dédié aux petites dragées multicolores. Dégustez aussi une délicieuse crêpe dans l’une des échoppes du marché de Noël de Bryant Park avant de chausser vos patins et de faire quelques axels sur la patinoire du parc surplombée de majestueux buildings. (voir le guide des patinoires ici.) Have fun !

 

Jean-Luc Moulène à Dia:Beacon

Le fondation d’art Dia:Beacon accueille le temps d’une année la première exposition solo aux Etats-Unis de l’artiste contemporain pluri-disciplinaire Jean-Luc Moulène, “Opus + one”. Organisée par Yasmil Raymond, le conservateur de Dia:Beacon qui s’est pris de passion pour l’oeuvre de Jean-Luc Moulène, l’exposition rassemble 35 objets de la série “Opus (1995-présent)” et l’essai photographique époustouflant « La Vigie ». Celui-ci qui rassemble 299 clichés pris sur sept ans d’une plante qui pousse dans les fissures d’un trottoir du quartier parisien de Bercy. “La Vigie” révèle un paysage en constante évolution, modelé par la vigilance accrue contre le terrorisme, et démontre l’intérêt que Moulène porte à la politique et aux stratégies de résistance.

Entre design, sculpture et photographie, Moulène travaille sur plusieurs supports. Constitué depuis ses débuts de dessins, il comprend aussi quelques peintures, de très nombreuses photographies, des affiches, des éditions spéciales de journaux, des brochures, des livres et des sculptures.Il aborde un large éventail de thèmes à travers ses oeuvres, créées sur deux décennies, notamment la consommation de masse et la capitalisme. En effet, le travail de Jean-Luc Moulène est étonnamment diversifiée.

En marge de l’exposition, plusieurs conférences autour du travail de l’artiste sont organisées à Dia:Beacon mais aussi à Dia: Chelsea, l’antenne de la fondation à New York.

Infos pratiques :

Exposition “Opus + One” de Jean-Luc Moulène  à partir du 17 décembre à la fondation d’art Dia:Beacon, 3 Beekman Street à Beacon, entrée à $10. Site: www.diaart.org/moulene

 

Eh oui, il y a un métro à LA!

Embouteillages cauchemardesques matin, midi et soir, automobilistes agressifs, pollution monstre … A Los Angeles, le problème des transports est un vrai casse-tête que le maire de la ville, Antonio Villaraigosa, est bien décidé à résoudre. Pour vaincre le véritable culte que vouent les habitants de la Cité des Anges à la voiture – six millions de véhicules en circulation -, il a donc misé sur le développement des transports en commun, à commencer par … le métro.

Construit au début des années 90, les Californiens lui reprochent de ne pas quadriller la totalité de l’agglomération de Los Angeles. Ajoutez à cela des terrains à fort risque sismique, la résistance de riverains de quartiers huppés, effrayés à l’idée de voir débarquer chez eux des hordes de délinquants… et vous comprendrez pourquoi le réseau a été si lent à se développer.

Un métro vers l’Océan

Le Los Angeles Country Metro Rail compte à l’heure actuelle 70 stations réparties sur 127 km de voies et cinq lignes de métro:

– La ligne rouge qui connecte Downtown L.A à North Hollywood.

– La ligne Violette qui relie Downtown à Koreatown.

– La ligne bleue, au sud, qui va de Downtown à Long Beach

– La ligne verte qui connecte Redondo Beach à Norwalk, via El Segundo et Lakewood.

– La ligne Dorée, qui relie East L.A et Pasadena, via Boyle Heights, Little Tokyo et Downtown L.A.

Parmi les nombreux projets en cours : l’ouverture en janvier-mars prochain de l’Expo Line qui reliera Downtown à Culver City. Dans un deuxième temps (2015), elle se prolongera jusqu’à Santa Monica ! La Crenshaw Line devrait, elle, relier le nord au sud-ouest de L.A, et notamment l’aéroport LAX. Mise en service possible : 2016.

Enfin, il y a un peu plus d’un mois, le Metro Rail a donné son accord à une étude d’impact environnemental pour un projet d’extension de la ligne Rouge vers l’Océan (“Subway to the Sea”), qui traverserait à l’Ouest, le quartier de Beverly Hills et desservirait le campus universitaire d’UCLA. Un projet qui fait déjà grincer des dents mais permettrait le désenclavement d’environ 300.000 personnes sans accès au métro.

Idées de balades

En attendant, French Morning a testé le fameux métro: confortable, climatisé, moderne, propre. Pratique ? Tout dépend de votre itinéraire. Si vous habitez Beverly Hills ou Santa Monica, aucun intérêt… Mais si vous êtes un touriste séjournant dans un hôtel Downtown, il s’avère très efficace pour visiter Hollywood et les studios Universal, par exemple !

De nombreuses lignes desservent musées et sites touristiques, de Chinatown à Little Tokyo en passant par Union Station, à deux pas d’El Pueblo, le quartier historique de la ville. En descendant à Pershing square, pourquoi ne pas en profiter pour prendre l’Angel Flights sur Hill Street, le plus petit funiculaire du monde lancé en 1901 ? Puis aller faire un tour au Musée d’Art Contemporain, à deux pas de là. La ligne jaune en direction de Pasadena offre également un voyage dépaysant, dans une banlieue pleine de verdure. Le Metro Rail propose même des visites guidées des oeuvres d’art exposées toute l’année dans le métro par différents artistes. Elles sont gratuites les premiers jeudis, samedis et dimanches de chaque mois.

Pour les sportifs et les écolos qui seraient prêts à laisser quelques jours par semaine la voiture au garage, sachez également qu’il est possible de monter à bord du métro avec son vélo !

Horaires et tarifs

Le trafic est assuré de 5 heures du matin à minuit. Sur certains tronçons, un service limité existe après minuit et avant 5 heures du matin. Il y a des trains toutes les 5-10 minutes pendant les heures de pointe, toutes les 10-15 minutes en milieu de journée et les week-ends, et toutes les 20 minutes en soirée.

Les tarifs sont loin d’être prohibitifs : 1,50 dollar le trajet, 5 dollars pour un Metro Pass d’une journée, 20 dollars la semaine, 75 dollars par mois. Des tarifs spéciaux existent aussi pour les personnes âgées, les étudiants, les handicapés et les personnes bénéficiant du programme Medicare.

Une idée recyclée

Le métro va-t-il révolutionner le mode de vie des Angelinos ? En réalité, rien de nouveau sous le soleil… Car au début du XXème siècle, Los Angeles possédait déjà le meilleur système de transport en commun du pays, le Pacific Electric Red Cars, composé de tramways, de tram-trains et d’autobus. Jusqu’à ce qu’en 1961, la voiture provoque le démantèlement définitif du système et devienne le transport de masse par excellence. Mais le métro n’a pas dit son dernier mot.

Infos pratiques : www.metro.net