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Jane Birkin chante Gainsbourg à New York

Le phénomène Jane Birkin ne s’arrête pas. Entre français et anglais, chansons et films populaires et engagés, elle occupe toujours une place unique dans le cœur des Français et des citoyens du monde. Vingt après la mort de l’icône, 40 ans après L’Histoire de Melody Nelson, l’éternelle muse de Serge Gainsbourg revient sur scène pour chanter « Serge » dans le cadre de sa tournée mondiale « Serge Gainsbourg & Jane via Japan ».
Tant de fois chantées et revisitées, les chansons sont connues de tous. Pourtant, cette fois-ci, Jane Birkin les interprète pour une cause bien à part : soutenir les sinistrés du séisme et tsunami au Japon. Lors d’un concert de soutien à Tokyo après la catastrophe, elle s’est liée d’amitié avec des musiciens nippons qui lui ont donné l’inspiration, dit-elle, de remonter sur scène. Aujourd’hui, ils l’accompagnent dans sa tournée, apportant un son oriental au répertoire du chanteur.
Infos pratiques :
Concert de Jane Birkin “Serge Gainsbourg & Jane via Japan”. Le 11 décembre 2011 à 19h30. Town Hall – 123 West 43rd Street entre 6th et 7th Avenue – Réservation en ligne ici
Voir la vidéo de “Je t’aime… Moi non plus”:

Daniel Lévi: A New York tu chanteras

Daniel Lévi, ou le chanteur qui détient de record d’évocation du verbe « aimer » et du mot « amour » dans une chanson – « L’envie d’aimer », chanson phare de la comédie musicale « Les Dix Commandements » – se produit à New York ce 1er décembre.
Le Lyonnais barbu et charmeur, spécialiste de la chemise entrouverte, a fait ses premiers pas sur scène dans la comédie musicale de Catherine Lara, « Sand et les romantiques » en 1991. Il y joue les rôles de Chopin et Musset. En 1993, il prête sa voix à la chanson « Ce rêve bleu » dans la version française du dessin animé blockbuster de Disney, « Aladdin ». Mais c’est bien son interprétation de Moïse dans « Les Dix Commandements » d’Élie Chouraqui et Pascal Obispo en octobre 2000 qui le révèle au grand public.
Après cette expérience, il revient à sa passion de départ : la composition. Il sort en 2002 son troisième album « Ici et maintenant » et, en 2005, son quatrième album « Le coeur ouvert », réalisé en collaboration avec Pascal Obispo.
Infos pratiques:
Concert de Daniel Lévi – Jeudi 1er décembre au Florence Gould Hall, 55 East 59th Street. Le 1 décembre, de 21h à 23h. Tickets disponibles ici
Voir la vidéo de « L’envie d’aimer » :

Quand un voyage aux US se termine dans une prison texane

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Hicham Ajjaid et son frère Mehdi étaient un peu emméchés. Dans la nuit du 18 au 19 octobre, les deux Français se sont introduits dans le tribunal du comté de Bexar à San Antonio, bien au-delà de l’horaire de fermeture. Les vidéos de surveillance (ci-contre) les montrent déambulant dans les couloirs du bâtiment sombreros sur la tête, marteau de juge et packs de bières à la main. Les deux frangins, qui effectuaient un tour des Etats-Unis, ont été cueillis par la police à leur sortie et mis en prison, rejoints par trois amis Bordelais qui étaient également du voyage. Ils ont été remis en liberté ce samedi 26 novembre à l’aube, au terme de 38 jours derrière les barreaux.
« Mon client n’avait pas l’intention de voler. Il a agi sous l’emprise de l’alcool, affirme Thomas Hille, avocat chargé de défendre Hicham Ajjaid. Quand il a vu l’échelle permettant d’évacuer le bâtiment en cas d’incendie, il a cru qu’ils pourraient monter sur le toit du tribunal du comté de Bexar et avoir une belle vue sur San Antonio avec son frère. Au lieu de cela, ils ont trouvé une porte ouverte, ils sont entrés et ils ont été très surpris de trouver la police à la sortie »
Démarré à New York, le périple américain de l’équipée bordelaise s’est arrêté brutalement à San Antonio. Un temps soupçonnés de tentative d’attentat, les cinq comparses ont passé trois nuits dans la prison du comté, le temps de vérifier la validité de leurs visas et de fouiller leur camping-car de location de fond en comble.
Justice moins clémente que pour les Américains
A l’issue de ces vérifications, tandis que leurs compagnons de voyage étaient relâchés et se dépêchaient de rentrer en France, Hicham et Mehdi Ajjaid étaient inculpés pour « effraction avec intention de voler », « un crime passible de deux ans de prison et 10.000 dollars d’amende », s’insurge Thomas Hille. Heureusement, « le fait que mon client et son frère avaient des billets de retour en France pour le 8 décembre a permis de négocier un accord avec le procureur du district dans lequel chaque jour de prison compte double », indique l’avocat.
Bien que libérés, les deux jeunes hommes y laissent des plumes, car ils ont du reconnaître la tentative de cambriolage pour rentrer en France au plus tôt, et la condamnation a automatiquement annulé leurs visas touristiques. En outre, ils ne pourront plus voyager aux Etats-Unis dans les dix ans qui viennent. « Comme il parle mal anglais et n’a pas les moyens de payer une caution, mon client a payé le prix fort », regrette Thomas Hille, persuadé que des citoyens américains auraient écopé de peines plus légères.
Photo: saisie écran du film de vidéo surveillance du tribunal du comté de Bexar – Une alarme silencieuse a révélé la présence de deux touristes français à l’intérieur du tribunal du comté de Bexar aux autorités de San Antonio, qui ont un temps suspecté une tentative d’attentat. Credit: Cécile Fandos
 

L'UMP parachute Frédéric Lefebvre

Plusieurs responsables nationaux de l’UMP l’ont confirmé à French Morning: Frédéric Lefebvre sera le candidat de l’UMP pour les Français de l’étranger, circonscription Etats-Unis et Canada. La décision devrait être officialisée lundi mais elle ne fait aucun doute… et beaucoup de déçus. L’investiture surprend, car le secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des services, des Professions libérales et de la Consommation -son titre officiel- ne faisait pas partie des favoris qui s’affrontaient.
En l’absence de confirmation officielle de l’UMP, les responsables politiques locaux préfèrent pour l’heure ne pas commenter, mais la décision est accueillie avec un enthousiasme des plus limités au sein de la droite locale. “Ca aurait été bien de choisir quelqu’un qui parle correctement anglais”, grince un militant qui se souvient d’un douloureux discours de Frédéric Lefebvre lors des cérémonies du 14 juillet dernier à New York. Surtout, le choix d’un “parachuté” plutôt qu’un candidat issu des Français des Etats-Unis ou du Canada est perçue par nombre de militants comme un risque politique certain. “Contrairement à ce qu’ils pensent à Paris, dit un autre militant, la circonscription n’est pas gagnée d’avance pour la droite”. Si les Français des Etats-Unis votent traditionnellement à droite, ceux du Canada -qui représentent plus de 40% des inscrits (70 000 sur 182 000), penchent plutôt à gauche.
La réputation peu flatteuse du fidèle de Nicolas Sarkozy, machine à gaffes et star de la blogosphère (on se souvient du mémorable “Zadig et Votaire”) ajoute au trouble de certains militants UMP qui craignent, dit l’un d’entre eux “qu’on nous refasse le coup de Neuilly en 2008 où Sarkozy avait cru pouvoir imposer David Martinon dans ce qu’il croyait être une circonscription gagnée d’avance”.
La désignation controversée pourrait conduire à une multiplication des candidatures “dissidentes” à droite. Antoine Treuille, président de la French American Foundation, considéré un temps comme favori, ne souhaite pas commenter pour le moment une décision pas encore officielle. Mais Julien Balkany, demi-frère de Patrick qui a déclaré sa candidature il y a deux semaines, confirme lui son intention de se présenter: “j’ai toujours dit que je ne demandais pas l’investiture UMP donc cela ne change rien pour moi. Je suis un Français d’Amérique qui veut défendre les intérêts des Français d’Amérique, et je continuerai jusqu’au bout, dans le cadre de la majorité présidentielle”. La droite devra aussi compter avec un candidat du Nouveau Centre, l’avocat Philippe Manteau.
La bataille de l’Amérique ne fait que commencer…

Jane Birkin chante Gainsbourg à LA

Le phénomène Jane Birkin ne s’arrête pas. Entre français et anglais, chansons et films populaires et engagés, elle occupe toujours une place unique dans le cœur des Français et des citoyens du monde. Vingt après la mort de l’icône, 40 ans après L’Histoire de Melody Nelson, l’éternelle muse de Serge Gainsbourg revient sur scène pour chanter « Serge » dans le cadre de sa tournée mondiale « Serge Gainsbourg & Jane via Japan ».
Tant de fois chantées et revisitées, les chansons sont connues de tous. Pourtant, cette fois-ci, Jane Birkin les interprète pour une cause bien à part : soutenir les sinistrés du séisme et tsunami au Japon. Lors d’un concert de soutien à Tokyo après la catastrophe, elle s’est liée d’amitié avec des musiciens nippons qui lui ont donné l’inspiration, dit-elle, de remonter sur scène. Aujourd’hui, ils l’accompagnent dans sa tournée, apportant un son oriental au répertoire du chanteur.
Infos pratiques :
Concert de Jane Birkin “Serge Gainsbourg & Jane via Japan”. Le 3 décembre 2011 à 20h. Luckman fine arts complex. 5151 State University Drive. De $25 à $45. Réservation par téléphone au 323-343-6600 ou via Ticketmaster.
Voir la vidéo de “Je t’aime… Moi non plus”:

La Getty Villa modernise l’Antiquité

Le postcubisme de Pablo Picasso, les nus mécaniques de Fernand Léger, la « transparence » selon Francis Picabia’s ou encore les piazzas de Giorgio de Chirico ont tous réinventé le patrimoine artistique hérité de l’Antiquité. Les oeuvres de ces quatre artistes précurseurs de l’art moderne sont présentées à la Getty Villa de Malibu dans le cadre de l’exposition « Modern Antiquity at the Getty Villa »
L’exposition juxtapose ces travaux du début du XXème siècle avec des artefacts antiques afin de montrer le dialogue entre l’Ancien et le Moderne. Mythes, corps et objets sont les trois thèmes explorés dans cette exposition pour mieux cerner l’inspiration que représentait l’Antiquité pour ces artistes avant-gardistes.
Infos pratiques :
« Modern Antiquity at the Getty Villa », jusqu’au 16 janvier 2012 – Getty Villa de Malibu, 2ème étage. 17985 Pacific Coast Highway, Pacific Palisades. Entrée gratuite avec réservation. Site ici
 
 

Festival de trains miniatures à la Nixon Library

Jamais allé à la Nixon Presidential Library? On ne vous en veut pas. Ce n’est pas forcement le premier endroit qui vient à l’esprit quand on pense à Los Angeles et ses environs. Pourtant, depuis le 18 novembre, votre excuse est toute trouvée: « The Holiday Festival of Trains », l’un des plus grands festivals de trains miniatures au monde, s’y tient comme chaque année. Belle idée de sortie en famille ! Le rapport avec Nixon ? Le président adorait les trains, selon le site de la Library qui précise que le sifflement de la ligne qui passait près de la maison de son enfance, à Yorba Linda, le faisait rêver « des endroits lointains qu’il visiterait un jour ». Jeune, Richard Nixon voulait d’ailleurs devenir ingénieur ferroviaire.
Ce n’est pas parce que le festival porte sur des miniatures que les organisateurs n’ont pas vu les choses en grand. Une association de collecteurs de trains a fabriqué des paysages montagneux, miniers et urbains (dont une partie de la ville de New York) dans lesquels circule une centaine de trains. Une spectaculaire métropole de lego d’une superficie de 83 mètres carrés (un million de blocks) a également été construite pour l’occasion. De quoi mettre les enfants K.O pour quelques heures.
Les visiteurs plus pointus pourront apprécier les reproductions des trains mythiques de la conquête de l’ouest, comme le Durango Silverton, Western Rio et Denver Rio Grande. Ou encore les wagons des « Big City trains » qui reliaient les grandes villes américaines, à l’instar du Broadway Limited qui faisait en 1912 la jonction entre New York et Philadelphie ou du GG1 Electric Engine Congressional Car qui reliait à la fin du 19ème siècle, New York et Washington.
Infos pratiques :
Holiday Festival of Trains – Du 18 novembre au 2 janvier à la Nixon Presidential Library – 18001 Yorba Linda Blvd. Yorba Linda, Ca 92886. Plus d’infos – Site ici

Passez la nuit avec Léon

Du cinéma français pour les insomniaques! Le vendredi 25 novembre à minuit, le thriller français Léon passe à l’Academy Cinéma, à Pasadena. Ne ratez pas cette séance nocturne, car le film culte de Luc Besson n’est projeté qu’une fois. Sorti en 1994, ce long-métrage dont le titre anglais est “The professional”, raconte l’histoire d’un tueur à gages, Léon Montana, joué par Jean Réno. L’homme, qui s’endort tous les soirs avec des armes dans son lit, ne s’attache à personne (sauf à sa plante dont il s’occupe avec attention). Puis, sa route croise celle d’une fillette de 12 ans, Mathilda Lando (jouée par Nathalie Portman) dont toute la famille vient d’être exécutée par des agents corrompus de la brigade anti-drogue.
Entre l’enfant et le tueur se noue une relation forte. Léon enseigne à Mathilda, qui veut venger l’assassinat de sa famille, à se défendre et à utiliser des armes. Il devient une figure quasi-paternelle pour lui. Ce film avait fait sensation lors de sa sortie dans les années 90 et reste aujourd’hui encore un grand film du cinéma français.
Leon- The professional, le vendredi 25 novembre à minuit, à l’Academy cinémas, 1003 E. Colorado Blvd, à Pasadena. Le tarif du film est de $8. Tél: 626-229-9400
Regarder la bande-annonce:
 

Les pianistes français en vedette à Santa Barbara

Les mélomanes de Santa Barbara semblent apprécier les artistes français. Après avoir applaudi le violoniste Renaud Capuçon en avril dernier, le public aura l’occasion d’assister aux concerts de deux pianistes venus de l’Hexagone, lors de la nouvelle saison de musique classique appelée à s’ouvrir à la fin du mois.
Pour ses «masterseries», l’association CAMA (Community Arts Music Association), en charge de la programmation, a en effet choisi de faire confiance aux pianistes Hélène Grimaud et Pierre-Laurent Aimard. La première aura ainsi la tâche d’ouvrir la saison le mercredi 30 novembre, tandis que le second viendra la clore le 26 mars 2012.
Les pièces musicales de ces deux concerts, programmés à 20 heures au Lobero Theater (33 East Canon Perdido), ont déjà été annoncées. Hélène Grimaud proposera donc la sonate pour piano n°8 en A mineur de Mozart, ainsi que des sonates de Franz Liszt, Alban Berg ou Béla Bartók. Quant au récital de Pierre-Laurent Aimard, il offrira aux spectateurs des préludes de Claude Debussy, ainsi que des compositions de Robert Schumann et György Kurtág.
Ces deux prestations seront complétées par celle de Ludovic Morlot, à la tête du Boston Symphony Orchestra. Le chef d’orchestre français se produira le jeudi 8 décembre au Granada Theater (20h), dans le cadre des «International Series» mises en place par CAMA. Au programme : Berlioz, Mozart, Wagner, Bartók.
Les billets pour assister aux différents concerts sont d’ores-et-déjà en vente aux tarifs de 30 et 40 dollars pour les «masterseries», et de 43 à 103 dollars pour les «International Series» – Plus d’infos sur le site de l’association ici.
Photo: Hélène Grimaud –  crédit: CAMA

 

Chez maman Spielberg

C’est un véritable lieu de pèlerinage pour tout fan qui se respecte. Situé dans le quartier juif de Pico Robertson, à deux pas de Beverly Hills, le restaurant « The Milky Way » (la voie lactée) est le Q.G de la famille Spielberg. Et pour cause, c’est sa mère, Leah Adler, qui, à 90 printemps passés, en tient les fourneaux depuis plus de 35 ans. Ou plus précisément qui distribue les ordres à son armée de marmitons. Car du haut de son mètre 50, cette petite femme à l’humour acéré, impose d’emblée le respect. Cheveux blancs coupés courts à la garçonne, petits yeux bleus pétillants, lèvres et ongles peints en rouge vif, éternelle salopette verte : c’est un personnage truculent, chez qui, microcosme hollywoodien et fans inconditionnels, viennent dîner avant tout pour côtoyer de près la génitrice d’un virtuose du 7e art. « Mme Spielberg, une photo s’il vous plaît !», lance ainsi une famille de New-Yorkais en visite à LA, qui vient de pousser la porte du restaurant. « Ca ne me dérange pas du tout, j’adore être le centre de l’attention et faire ma fofolle», confie-t-elle, une pointe de malice dans les yeux.
 
Avant de passer à table, un petit tour du propriétaire s’impose. Bienvenue au Steven Spielberg Museum où les photos du fiston cheri s’étalent un peu partout dans l’entrée, sur les murs, au bar, coincées entre une peluche d’E.T et un dinosaure en plastique. Sans parler du couloir qui mène aux toilettes, décoré d’affiches de films retraçant près de 40 ans de succès cinématographiques : des Dents de la Mer à La liste de Schindler en passant par Jurassic Park. Mais contrairement aux apparences, la mère de Steven n’a pas la grosse tête et s’amuse volontiers de la célébrité de son fils. “Je dis souvent à Steve : si j’avais su à quel point tu allais devenir célèbre, j’aurais fait faire un bronze de mon utérus”, adore-t-elle plaisanter avec ses clients. La vieille dame passe de table en table, s’enquiert de la qualité des plats et glisse quelques anecdotes familiales savoureuses, par-ci par-là. « Je suis là de 9h du matin jusqu’à la fermeture. Je ne pense jamais à la retraite ! Le contact avec les gens me manquerait trop. J’aime qu’ils se sentent comme à la maison » confie la Yiddiche Mame qui a voulu un intérieur en bois et en briques, avec tapis moelleux à fleurs, banquettes en cuir et étagères décoratives croulant sous les livres. Elle s’interrompt pour écouter quelques notes de Chopin, en fond sonore. Ancienne pianiste de formation, Leah Adler s’installe parfois elle-même devant le clavier pour le plus grand bonheur de la clientèle.
 
Parmi les spécialités de la maison (toutes lactées ou à base de poisson, pour respecter l’une des règles fondamentales de la cuisine juive qui sépare lait et viande), ce sont principalement les plats d’Europe de l’Est qui remportent le plus grand succès : les « Blintzes » (blinis) au fromage, préparés d’après une recette de la grand-mère maternelle de Steven Spielberg, les beignets de pomme de terre à la pomme et à la crème, le choux farci ou encore le cheesecake. Les spécialités mexicaines préparées par les cuistots tirent également leur épingle du jeu tandis que les assiettes de pâtes sont à éviter… Prix des plats de résistance : entre 10 et 17 dollars. «Steven mange à l’œil » admet sa mère « mais je mets un point d’honneur à ce qu’il réserve comme tout le monde ».




The Milky Way, 9108 West Pico Boulevard, Los Angeles. Réservations : 310 859 0004 – Ouvert du lundi au dimanche, sauf le vendredi soir et samedi.
 

France-US : qui consomme le plus de dinde?

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Au pays des ailes de poulet fries et des nuggets, la consommation de volaille atteint des sommets. Aux Etats-Unis, elle est de 35,5 kg par habitant et par an selon le American Meat Institute (contre 24,4 kg en France d’après l’Institut technique de l’Aviculture). Ces chiffres concernent l’année 2009.
La même année, les Américains ont consommé davantage de dinde que les Français : 6 kg par habitant aux Etats-Unis selon le Département américain de l’Agriculture contre 4,7kg en France. Ce chiffre français est même surestimé, car en France, on comptabilise en tonne « équivalent carcasse », avec un poids final consommé bien inférieur aux 4,7 kg indiqués.
La production mondiale de volailles est restée croissante sur les dix dernières années, malgré un ralentissement dû à l’épidémie de grippe aviaire en 2006.
Selon une étude de 2006 du Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC), les habitudes alimentaires américaines et françaises sont cohérentes avec les chiffres de consommation de volaille. En France on mange deux fois moins entre les repas qu’aux Etats-Unis.
 
 

"The Artist", le film muet qui fait parler

C’est le phénomène cinéma du moment. Et il vient de France. « The Artist » arrive sur les écrans aux Etats-Unis le vendredi 25 novembre. Tourné à Los Angeles, le film est une ode à l’âge d’or du cinéma muet, une époque que le réalisateur Michel Hazanavicius affectionne particulièrement.
Il raconte la déchéance d’un acteur-star du cinéma muet, George Valentin, au moment de la naissance du cinéma parlant. Car George Valentin a trop d’orgueil pour accepter de s’adapter à ce nouveau genre cinématographique. Le protagoniste est joué par Jean Dujardin, dont la prestation a été saluée d’un prix d’interprétation masculine au festival de Cannes en 2011. Son personnage entretient une relation tumultueuse avec Peppy Miller  (incarnée par la jolie Bérénice Béjo), une figurante qui verra sa carrière débuter avec l’avènement du cinéma parlant.
Jean Dujardin « oscarisable »
Comme en France, où il a fait un million et demi d’entrées, le long-métrage enthousiasme les journaux américains, qui en ont longuement parlé ces derniers jours. Le 22 novembre, la radio NPR a annoncé sa sortie. Le New Yorker fait également une critique très positive du film, parlant d’un plaisir sans honte et d’un grand moment comique. Le New York Times nous offre un savoureux portrait de Jean Dujardin et insiste sur la surprise qu’a créée le film. Quant au Wall Street Journal, il publie une interview de Jean Dujardin. D’ailleurs, l’acteur, que les Français ont appris à connaître dans la série « Un Gars une fille », est cité comme « oscarisable » dans la catégorie « meilleur acteur » ! Réponse fin janvier 2012. En attendant, bon film !
The Artist, au cinéma Paris Theater à partir du 25 novembre. Durée 1h40. Paris Theater, 4 West 58 street, entre la 5ème et la 6ème avenue. Le film passe également à l’Angelika Film Center, du 25 novembre au 1er décembre. Angelika Film Center, 18 West Houston street (au croisement avec Mercer street).
La bande-annonce de “The Artist”:

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=XvifS2QOun4]