Vous avez raté la sortie française de « La conquête»? Pas de panique, le film de Xavier Durringer, qui raconte l’ascension de Nicolas Sarkozy, sort au Royal Theater de Los Angeles le 11 novembre. L’occasion d’apprécier l’imitation du président français par l’acteur et comédien Denis Podalydès et de découvrir les cinq années qui ont précédé l’élection de Mr. Sarkozy à la présidence de la république.
Le film porte sur le parcours politique de Nicolas Sarkozy mais aussi sur la séparation de sa femme de l’époque, Cécilia, celle à qui il pense ce 6 mai 2007, quand, sûr d’être élu, il n’a aucune nouvelle d’elle. La compétition entre Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac et Dominique de Villepin est également un fil conducteur du film avec quelques petites phrases bien senties à la clé. Certains acteurs ressemblent à s’y méprendre à l’original. Mention spéciale pour Denis Podalydès, mais également pour Samuel Labarthe, qui joue Dominique de Villepin (voir la bande-annonce ci-dessous).
“La conquête”, sortie le 11 novembre à Los Angeles au Royal Theater – 11523 Santa Monica Blvd. West LA, 90025 – Réserver vos tickets à l’avance ici
Sarkozy prend le pouvoir aux Etats-Unis
Les relations de voisinage vues à travers la danse
La fameuse compagnie italienne de danse contemporaine Tecnologia Filosofica foule la scène du théâtre Raymond Kabbaz au Lycée français de Los Angeles, le 9 décembre 2011. Pour l’occasion, la compagnie présentera sa performance de “Canzoni del secondo piano”, temps fort du Festival d’Avignon 2010 (voir la vidéo ci-dessous).
Mélange de théâtre, musique et de danse libre, cette représentation, dont le titre est inspiré d’un court-métrage de Roy Andersson, raconte, à travers une série de chorégraphies, les interactions et les dynamiques entre les habitants d’une copropriété. Cinq danseurs italiens, un musicien et un chanteur incarnent ces relations complexes et changeantes.
Au lendemain de la représentation, le samedi 10 décembre, les danseurs encourageront les participants à créer de courtes pièces chorégraphiques sur le thème du partage des espaces de vie. L’atelier aura à l’Institut culturel italien de Los Angeles à Westwood.
– vendredi 9 décembre : à 19h20 au théâtre Raymond Kabbaz. 10361 West Pico Boulevard. Les tickets sont à $25 pour les adultes et $15 pour les étudiants. Disponibles ici.
– Samedi 10 décembre : atelier de maître. Institut culturel italien, 1023 Hilgard Avenue.
Feist, une étoile de la pop folk en concert à LA
Son univers musical vintage et délicat oscille entre jazz, folk et blues ; sa voix suave, légèrement brisée est reconnaissable entre mille… Feist est certainement l’une des artistes indie les plus douées de sa génération…et la crise du disque ne l’atteindra pas. Avec 15.000 ventes en France, son 4eme album, Metals, est à peine sorti qu’il fait déjà un tabac. A tel point que Polydor, le label de la chanteuse canadienne a dû ajouter des dates françaises au planning bien chargé de sa tournée 2011-2012. Feist se produira à LA ce samedi 12 novembre.
C’est à Paris que le succès vient à Leslie Feist. Après une tournée de cinq ans avec son groupe punk canadien et un premier album passé quasiment inaperçu, elle débarque dans la capitale française en 2002 et y enregistre Let it Die. L’album s’écoule à 500.000 exemplaires et lui ouvre les portes de la gloire, notamment grâce au titre phare Mushaboom. En 2007, son troisième opus The Reminder explose les scores: un million de ventes et un succès mondial…et commercial puisqu’en 2008, Apple fait du titre 1234 (voir ci-dessous) la bande son d’une pub pour l’iPod.
Avec Metals, enregistré dans un studio de Big Sur sur la côte californienne (loin, bien loin du star system), les chansons de Feist, plus aiguisées, plus inattendues ont pris de la hauteur, une certaine quiétude atmosphérique. Certainement celle des grands panoramas de l’océan Pacifique. Envoûtant et à découvrir en live donc, pour les plus chanceux.
Feist en concert au Wiltern Theater, Samedi 12 Novembre à 8pm – 3790 Wilshire Blvd. Découvrir Métals maintenant ici
La French touch du "graphic design"
Sur le papier, la vie souriait à Frédéric Blaudeau. Le Français était le patron de « Mouton Noir », une des agences de design et marketing les plus innovantes sur la place de Paris. Il a géré des budgets de plusieurs millions d’euros et travaillé sur l’identité visuelle et sur le site de marques telles que Nespresso, L’Oréal, Canon et Orangina.
Mais les apparences sont parfois trompeuses, le trentenaire le sait bien. «Moins de dix ans après ma sortie d’école, je ne me reconnaissais plus, explique-t-il. Je possédais tous les signes extérieurs de la personne qui avait réussi et je m’attachais à des choses sans importance.» La crise.
Ce champion de voile, élevé en Afrique et bercé par les exploits des navigateurs, met donc les voiles. Au cours de l’été 2009, il prend trois semaines de vacances en Californie pour faire le point. Il y retrouve un ami de Quiberon installé à Santa Barbara, perdu de vue depuis dix ans. «Il avait créé sa société. J’ai trouvé son aventure courageuse. Cela m’a fait réfléchir à ce que je souhaitais réellement faire de ma vie.»
Santa Barbara lui offre aussi autre chose : “Je suis tombé amoureux de la région et je souhaitais m’y installer, d’autant plus que je venais de rencontrer une Californienne, Dana, qui allait devenir ma femme.» Il décide donc, au printemps 2010, de poser ses valises sur la côte Ouest. «Mes amis et ma famille n’ont pas été surpris par mon choix. Ils savaient depuis longtemps que j’étouffais à Paris et que j’avais besoin de changer d’air.» En novembre de la même année, il décide de lancer son agence de design et marketing, French Design Agency.
L’Europe a « des années d’avance » en matière de design
Son premier projet est de travailler sur la stratégie et l’image de la société de son ami : «Je m’en suis servi comme carte de visite, afin de montrer ce dont j’étais capable en matière de création graphique. Et cela a bien marché. » Sans négociation, il assure avoir décroché des contrats pour une demi-douzaine de sociétés dans tous les domaines : spas/resorts, architecte, bars, life center, salon de thé… Depuis, Frédéric Blaudeau a pu embaucher deux graphistes aux Etats Unis et trois autres à Paris. «C’est excitant de repartir à zéro ! L’adaptation n’a pourtant pas été facile car les affaires ne marchent pas par réseau, comme en France. Par ailleurs, les Américains sont moins souples sur les négociations financières. En revanche, lorsqu’ils te font confiance, tu deviens presque un membre de leur famille : tu vas golfer avec eux ou faire un barbecue !»
Selon le jeune chef d’entreprise, ce démarrage en trombe est surtout lié à la réputation des Français en matière de design : «Les Américains apprécient notre French Touch, c’est-à-dire un raffinement, un style, une sensibilité et un côté charmant qu’ils n’ont pas. Les Français ont une manière de présenter les marques et d’envisager les stratégies qui semblent révolutionnaires ici. L’Europe a des années d’avance en matière de design.»
Optimiste et souriant sous sa barbe de trois jours, Frédéric Blaudeau lorgne déjà vers de nouveaux marchés : «Mon souhait est de développer mon activité de global design de Los Angeles à San Francisco.» L’intéressé se donne d’ailleurs deux ans pour y parvenir, et attirer de nouveaux partenaires financiers. Et lorsque sa société sera parvenue à se faire une place au soleil californien, Frédéric Blaudeau sait déjà quelle sera la prochaine étape de sa vie : «Je ferai le tour du monde en bateau !» Une passion à laquelle s’ajoute son goût pour les rillettes de maquereaux dont il fait profiter ses amis français de Santa Barbara.
Une artiste française veut faire sourire l'Amérique
“Dans un monde où tout va tellement vite, je veux revenir à ce qu’il y a de plus important: le sourire des enfants“. La mission de Betty Camus peut faire sourire. C’est bien le but. La peintre française est l’auteure de “A new smile for America”, un projet qui vise à enseigner aux plus jeunes la communication à travers le sourire.
Ce projet l’a emmenée au Maroc et l’emmènera peut-être bientôt en Europe de l’Est et en France. Mais en attendant, elle était à Harlem cette semaine pour immortaliser le visage souriant des élèves d’une classe de la Harlem Academy. Pendant deux après-midis, elle a demandé à des enfants d’une dizaine d’années de photographier les sourires de leurs camarades. Ils ont ensuite dessiné puis peint des sourires sur une toile vierge et terminé l’atelier en modelant des visages avec des paillettes, des plumes et toutes sortes de collages. ” Avec cet atelier, j’ai compris qu’en peinture, les erreurs pouvaient parfois devenir de jolies choses ” raconte Carlina, 9 ans. Kijani, 9 ans, a également apprécié ces deux après-midis: ” En art, on peut faire tout ce qu’on veut. C’est super “.
Créer un « sourire universel »
La Harlem Academy est une école privée d’excellence pour les enfants de 8 à 14 ans. Ceux qui veulent y rentrer doivent passer un examen et un entretien. Elle n’est pas réservée aux plus riches: les enfants peuvent obtenir des bourses et leurs frais d’inscriptions dépendent du salaire des parents. Une chance pour de nombreux élèves qui n’auraient pas eu les moyens d’aller dans une école privée autrement. ” A la fin de la première après-midi, les enfants étaient tout aussi excités qu’au début, raconte Vincent Dotoli, le directeur de l’école. Ici, les professeurs ont à coeur d’apprendre à lire, à écrire et à compter à leurs élèves. L’art passe souvent au second plan, c’est dommage “.
” Nous laissons tout le matériel photo, la peinture, les imprimantes… à l’école, afin que les enseignants puissent dupliquer cet atelier aux autres classes ” ajoute Betty Camus, qui souhaite réaliser cet atelier dans d’autres établissements à New York : ” Ce qui est super ici, c’est qu’on peut avoir de la diversité dans les visages que l’on prend en photo: on a toute la mixité du monde! ” s’exclame-t-elle. A la fin de la semaine, elle donnera à la Harlem Academy une grande mosaïque des photos de ses élèves. En février, Betty Camus voudrait également réaliser une projection des clichés pris à New York sur la façade du Consulat de France. A terme, elle rêve de créer un « sourire universel » à partir des sourires d’enfants photographiés dans monde entier. ” Tous ces sourires, ce serait magnifique! ”
Sarkozy prend le pouvoir aux Etats-Unis
Vous avez raté la sortie française de « La conquête»? Pas de panique, le film de Xavier Durringer, qui raconte l’ascension de Nicolas Sarkozy, sort le 11 novembre à New York au Lincoln Plaza film center. L’occasion d’apprécier l’imitation du président français par l’acteur et comédien Denis Podalydès et de découvrir les cinq années qui ont précédé l’élection de Mr. Sarkozy à la présidence de la république.
Le film porte sur le parcours politique de Nicolas Sarkozy mais aussi sur la séparation de sa femme de l’époque, Cécilia, celle à qui il pense ce 6 mai 2007, quand, sûr d’être élu, il n’a aucune nouvelle d’elle. La compétition entre Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac et Dominique de Villepin est également un fil conducteur du film avec quelques petites phrases bien senties à la clé. Certains acteurs ressemblent à s’y méprendre à l’original. Mention spéciale pour Denis Podalydès, mais également pour Samuel Labarthe, qui joue Dominique de Villepin (voir la bande-annonce ci-dessous).
“La conquête”, sortie le 11 novembre à New York au Lincoln Plaza film center: 1886 Broadway (entre la 62ème et la 63ème rue). Réserver vos tickets à l’avance ici. Il sera également diffusé au Sunshine Cinema, au 143 East Houston Street.
France-USA: à quoi doit-on s'attendre?
Le match amical France-USA n’a pas commencé qu’il a déjà du plomb dans l’aile. Côté américain, le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe Landon Donovan a indiqué qu’il ne participera pas à la rencontre pour mieux préparer la finale de MLS Cup qui opposera son équipe des LA Galaxy au Houston Dynamo le 20 novembre prochain. Côté français, Samir Nasri, Yohan Cabaye et Florent Malouda, tous les trois blessés, ont déclaré forfait. Le Marseillais Loïc Remy est incertain à cause d’une possible blessure aux adducteurs.
Par ailleurs, sur le papier, les Bleus sont largement supérieurs à leurs adversaires du soir. Depuis que l’ex-international allemand Jürgen Klinsmann est devenu le coach de formation américaine, celle-ci n’a gagné qu’une seule fois (en cinq matchs). Certes, les Bleus de Laurent Blanc se sont qualifiés aux forceps pour l’Euro 2012, à la suite d’un penalty réussi de Nasri lors de leur dernier match de qualification contre la Bosnie-Herzégovine, mais ils aligneront vendredi les explosifs Frank Ribery et Karim Benzema en attaque. De quoi faire des ravages dans la défense yankee.
Mais en foot, rien n’est écrit. Rappelons que la formation américaine s’est hissée jusqu’aux seizièmes de finale de la dernière Coupe de monde en Afrique du Sud. On aurait aimé en dire autant des Français.
France-USA à 15h à New York et midi à Los Angeles. Visible sur ESPN 2, ESPN 3 USA et Univison.
Les avocats du monde entier se retrouvent à Miami
Pendant près d’une semaine, les voix de près d’un millier de ténors ont résonné dans l’hôtel Loews à Miami Beach. Il ne s’agissait pas de chanteurs mais bien d’avocats, venus participer du 31 octobre au 4 novembre au 55eme congrès de l’U.I.A, l’union internationale des avocats. Cette association a été fondée en Europe, en 1927, et a installé son siège administratif à Paris. «Ce fut une semaine très studieuse», selon le Président de l’UIA, l’avocat suisse Pascal Maurer, qui explique le choix de Miami : «Miami est une ville multiculturelle et multilingue, tout comme notre organisation».
L’UIA compte environ 2.000 membres individuels et quelque 200 membres «collectifs», dont la plupart des Barreaux nationaux, ce qui fait grimper le nombre réel d’adhérents à plus de 4,5 millions. Pour ce 55eme congrès, ils étaient venus de 83 pays repartis sur les cinq continents. Trois langues «officielles» sont traditionnellement pratiquées: le français, l’anglais et l’espagnol. Pendant la durée des travaux, tous les échanges se sont effectués dans ces trois langues, ce qui, avouons-le, conduit à une certaine gymnastique intellectuelle!
Les avocats, premiers citoyens du monde ?
Le choix de Miami (et des Etats-Unis) n’est pas anodin. Depuis sa création, l’UIA milite contre la peine de mort. Puis, l’un des thèmes-phare de ce congrès était: «Faut-il juger les terroristes comme des criminels ordinaires?» Miami n’est pas très loin de Cuba… et de Guantanamo… C’est un avocat américain, Stephen L. Dreyfuss, qui a mené le débat sur ce thème. Un débat difficile, mais riche, en raison des avis divergents qu’il a suscités. Certains ont questionné la réponse américaine aux attaques du 11-Septembre. Un ancien avocat de l’armée américaine a cru bon de préciser, concernant Guantanamo, que les Américains « ne sont pas en guerre contre le terrorisme, mais contre Al Qaida». Un ancien bâtonnier du Barreau de Paris s’est voulu plus consensuel, notant que « c’est un thème qui interpelle, bien sûr, les Américains, mais aussi le monde entier».
De l’avis général, ce 55eme congrès a permis d’aborder des thèmes de discorde, mais il a surtout donné l’occasion à tous les participants d’apprendre à mieux se comprendre et d’appréhender les différences culturelles qui forment les droits nationaux. Une session a ainsi été consacrée au droit islamique et à son évolution. Un intervenant saoudien a évoqué la question de l’ancien président Ben Ali, réfugié dans son pays. Au nom des Droits de l’Homme? Il a aussi évoqué le droit des femmes, insistant par exemple sur le fait que, dans le droit saoudien, aucun texte n’interdit à une femme de conduire une voiture… et pourtant. « Il s’agit d’un formidable programme de formation permanente des avocats » selon Pascal Maurer. Les avocats seraient-ils les premiers citoyens du monde?
Photo: Pascal Maurer, le président de l’UIA et Stephen L. Dreyfuss (crédit: Jacques-Yves Tapon)
Ces Français qui relèvent le col
Fini le temps du cashmere “grand-mère” : la laine de cashmere est aujourd’hui tendance et devient la favorite de bon nombre de designers. Le fameux pull cashmere floqué “Elvis” a rendu la marque française Zadig & Voltaire célèbre à travers le monde et c’est aujourd’hui à Ruben Auszenkier et Carl Créange de tenter leur chance. Leur créneau: Le Col – qui donnera le nom à leur marque.
C’est en 2009 que l’aventure commence, lorsque Ruben Auszenkier, tout juste 20 ans à l’époque et déjà l’âme d’un entrepreneur, créé Le Col, un produit de mode innovant qui mèle à la fois l’utile et l’agréable. Armé d’une bonne dose d’inspiration, d’une touche de bon sens et de contacts clés dans l’industrie du textile, il lance “Le Col Cashmere” avec son associé, Carl, de 10 ans son aîné.
Leur idée: “rendre le cashmere “trendy” et, lui donner un “edge”, bien loin de l’image traditionnelle du pull-over porté dans un environnement conservateur”. Ruben compose donc une ligne jeune et épurée de deux modèles uniquement: Le Col (33cm de long) et Le Grand Col (70cm), disponibles chacun en cinq couleurs nommées après les célèbres stations de ski des Alpes. Le ton est donné: chic et branché.
Le Col est dans un premier temps testé sur le marché européen puis, dès août 2010, une entité américaine est créée. Conquérir le marché new-yorkais est pour eux le passeport vers la réussite. Carl Créange étant marathonien, il connait les défis. Son leitmotiv : “If we can make it here, we’ll make it anywhere”.
Et “anywhere”, ils n’en sont pas loin. Grâce à leur site internet, Le Col vend aujourd’hui dans plus de 15 pays dont les USA, le Canada mais aussi le Japon, la Corée du Sud… Une stratégie bien ficelée puisque la vente en ligne va leur permettre de prouver aux détaillants que “l’intérêt de leur clientèle de cible est bel et bien là”, explique Carl Créange. Déjà présents dans quatre boutiques à Paris, quatre autres à NYC, une en Norvège, ils comptent bien démultiplier leur présence en magasin sur la prochaine saison d’hiver. Et lorsque l’on interroge Ruben, qui jongle actuellement entre sa dernière année de Master à la Hull University (UK) et la direction des opérations européennes de la marque, quels sont ses projets pour l’avenir, il répond: “Nouveaux marchés, plus grande gamme, gérer la croissance et faire de la marque une référence sur notre segment”. Tout un programme.
À guetter: deux nouveaux produits sont annoncés pour la collection A-H 2011/12. Rendez-vous sur www.lecolcashmere.com et www.lecol.fr pour plus d’infos.
Le Col: $109
Le Grand Col: $179
Un marché aux Puces à la française s’installe à Hollywood
Trois mois après son “soft opening”, l’Open Market Place a officiellement été inauguré. Le 5 novembre dernier, orchestre, pom-pom girls du Hollywood High School, officiels français et américains ont marqué l’ouverture de ce marché aux Puces situé au coin de Sunset et N. Highland avenue. Une centaine d’exposants étaient venus présenter leur produit sur fond de chansons d’Edith Piaf, interprétées par la chanteuse américaine Pamela Clay. Le marché sera ouvert tous les premiers samedis du mois de 11h à 18h.
Un projet maintes fois rêvé mais jamais réalisé
Ce marché, endossé par le Consulat de France et la Chambre de commerce d’Hollywood, a été initié par David Pilcer, un Français de 27 ans arrivé à LA il y a tout juste deux ans. Beaucoup y avaient pensé sans jamais le concrétiser. La différence entre eux et lui: peut-être son sens des affaires, affiné sur les marchés français depuis l’âge de 18 ans puis en école de commerce, et sa passion pour les marchés et les brocantes. Pilcer a également voulu associer la communauté au projet: il encourage les artistes et artisans locaux (français et autres) à y exposer, tandis qu’une partie des fonds générés est reversée à la Hollywood High School.
Bientôt, un café-terrasse typiquement français?
Prochaine étape: tenter d’ouvrir un café-terrasse typiquement français à l’intérieur du marché. « Le café, nous explique David Pilcer, est l’un des cœurs de l’activité sociale d’un village français, et ce serait vraiment génial de pouvoir apporter cela aux gens qui viennent nous rendre visite ici à Hollywood. » Prochaine ouverture du marché: le samedi 3 décembre 2011.
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Hollywood Open Market Place – ouvert les 1ers samedi de chaque mois de 11h-18h – 1521 N Highland Ave. Los Angeles, CA 90028 – site internet ici
Feu, passion et amitié
L’incendie contre Charlie Hebdo émeut la France qui se dresse pour défendre la liberté d’expression, mais Time magazine prend le contrepied et s’en prend à l’hebdomadaire satirique français. L’édition spéciale «Charia Hebdo » (voir la une) était «stupide et totalement inutile» s’emporte Bruce Crumley, le chef du bureau de Time à Paris. «Il est difficile de comprendre les objectifs des caricatures, si ce n’est que d’offenser les musulmans et provoquer l’hystérie chez les extrémistes». Il n’y voit qu’une explication: Charlie ne fait que réfléter l’islamophobie française en se croyant ainsi autorisé à exercer sa liberté d’expression sans “faire part d’un minimum d’intelligence, de calcul et de civilité»…
Mais toute la presse américaine ne tire pas dans le même sens. Crumley a même déclenché un barrage de critiques de la part des sites et blogs conservateurs (ici par exemple) qui l’accusent de s’en prendre à la victime dans cette affaire. Un blogueur hebergé par le Washington times, le résume ainsi: «Nous avons un devoir sacré de défendre nos droits et garanties, à tout prix ». Même si «la parole ou l’expression provoquent ouvertement ou enflamment la passion».
Nicolas Sarkozy et Barack Obama se font du pied.
Sur fond le psycho-drame grec, le G20 de Cannes a aussi été l’occasion de réchauffer les relations entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy. A coup d’humour d’abord. Parmi bien d’autres, le New York times, commence par souligner la petite blague que Barack Obama s’est permise de faire jeudi 3 novembre à l’encontre de Nicolas Sarkozy « Giulia tient beaucoup plus de sa mère que de son père, ce qui je pense est une excellente chose ». Nicolas Sarkozy a souri mais «la blogosphère française ne fut pas amusée» soulignent Helen Cooper et Steven Erlanger.
Mais l’humour, si c’en était, est tombé encore plus à plat lors des échanges entre les deux hommes sur Benjamin Netanyahu. Reprenant les médias français, le Washington Post, rapporte comment des journalistes français ont entendu des bribes d’une conversation qui aurait dû rester privée, lorsque la traduction simultanée a été diffusée par erreur dans leur transmetter audio. Le président français traite de menteur le premier ministre israélien, mais c’est bien la réponse du président américain qui risque de faire le plus de vague aux Etats-Unis puisque loin de contredire son homologue, Obama répond: “Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours!”
Humour raté ou pas, le couple Sarkozy-Obama se porte en tout cas mieux, à en croire la presse américaine. Ce n’est toujours pas l’amour fou, mais, dit encore le NY Times, “les deux hommes ont besoin l’un de l’autre”. La présence d’Obama aide Sarkozy “qui veut être vu comme un acteur important dans le monde” et pour être réélu, Obama “a besoin que Sarkozy parvienne trouver une solution à la crise de l’euro”. D’où les efforts d’Obama, remarqués aussi de ce côté ci de l’Atlantique, pour se montrer aimable avec son homologue, de l’interview commune aux commentaires “off” de collaborateurs de la Maison Blanche assurant que le président américain “prend du plaisir à voir” ou, en anglais dans le texte: “he gets a kick out of him”.